Liste d`Union : profession de foi

Mai-Juin 2004 : élections à la C.a. académique du S.n.e.s.
Liste d’Union : profession de foi
L
es deux dernières années ont été marquées
simplistes proposées par certains comme le choix
concrétiser à condition de donner à l’école les
moyens d’une plus grande efficacité.
par de violentes attaques d’un gouvernement
du « non » systématique ou de propositions d’ac-
libéral contre la Fonction publique et contre l’Edu-
tions irréalistes qui ne tiennent pas compte des
cation nationale. Deux années de remise en cau-
mobilisations réelles. C’est ce que nous avons ten-
se de l’ensemble des acquis du mouvement social
té de faire lors du mouvement du printemps der-
Une démarche résolument syndicale
depuis la fin du dernier conflit mondial, ceux ins-
nier : tout en participant largement aux assem-
La défense des personnels doit rester la priorité,
crits dans le programme du CNR ou ceux affichés
blées générales, avec le souci permanent d’un
et d’abord par une participation active aux ins-
par le plan Langevin-Wallon, deux ans d’offensives
fonctionnement réellement démocratique et de
tances paritaires qui rythment la vie profession-
contre les plus défavorisés.
réunir les conditions d’une action de masse, nous
nelle des personnels que nous syndiquons ou que
Cette politique s’est heurtée à la résistance des
avons veillé à maintenir une réflexion et une pri-
nous représentons. Mais il faut aussi continuer à
personnels. Le SNES a pris toute sa place dans ces
se de décision de notre propre organisation, en
le faire au quotidien, dans la défense contre l’in-
luttes, non seulement lors du printemps dernier,
informant et en réunissant les S1 et les instances
justice et l’autoritarisme, qui se manifestent par-
mais dès l’arrivée de l’actuel gouvernement.
du SNES, en déterminant collectivement les formes
fois dans les établissements.
Il n’est pas fortuit de constater que les personnels
de l’action. C’est le SNES qui a proposé des temps
Nous revendiquons la fin de la précarité, en main-
de l’Education nationale ont participé à toutes les
forts de l’action, redonnant un souffle aux actions
tenant les concours comme voie normale de recru-
grands mouvements de ces dernières années, de
de grève reconduite suivies par une minorité acti-
tement des personnels, en offrant à tous les pré-
1995 à 2003, en passant par la période Allègre. Il
ve. C’est le SNES qui a appelé à la grève le jour du
caires des garanties pour leur intégration dans le
nous semble que l’existence d’un puissant outil
bac de philo, non pour bloquer les épreuves, mais
service public et en obtenant l’abrogation du sta-
syndical a pesé largement dans la prise de
pour tenter de maintenir l ‘élan de l’action au delà
tut des assistants d’éducation et le rétablissement
conscience et l’entrée dans l’action d’une majori-
de ce moment délicat. Le résultat n’a pas été à la
du statut d’étudiant-surveillant.
té de collègues. S’appuyant sur ses succès aux élec-
hauteur de nos espérances, mais il n’a pas été
Nous revendiquons l’amélioration matérielle des
tions professionnelles qui lui donnent les moyens
inutile, comme en témoignent à la fois les reculs
personnels : augmentation salariale permettant
d’affirmer sa représentativité, le SNES a le souci
du gouvernement sur la décentralisation et la vic-
de rattraper les baisses du pouvoir d’achat, pour
constant d’alimenter la réflexion de la profession.
toire dans la bataille de l’opinion qui s’est mani-
les actifs et les retraités, un avancement unique sur
Ce succès n’est pas dû à ses seules qualités « cor-
festée lors des dernières élections.
la base du grand choix, le rattrapage d’injustices
poratistes », comme on l’entend souvent. D’autres
Ce sont ces principes et ces valeurs que nous vou-
anciennes (par exemple, la situation des anciens
organisations qui se cantonnent à la défense étroi-
lons continuer à porter grâce à votre vote.
AE, la création d’agrégations, l’augmentation du
te d’intérêts corporatistes ont vu leur influence
nombre des hors classes et leur création là où elles
décroître. Trop facile également d’invoquer un ata-
Un projet ambitieux pour l’école
n’existent pas), le retour des congés mobilité et
visme de gauche des fonctionnaires enseignants,
Tous les élèves ont droit à une formation de haut
l’augmentation du nombre de congés formations,
qui se répéterait de génération en génération.
niveau, qui débouche sur une qualification réel-
l’extension des droits sociaux, et droit à la mobi-
le : la scolarisation doit être portée à 18 ans pour
lité en rétablissant un mouvement national.
Il nous semble plus pertinent d’interroger les
tous et dans le secondaire, il faut préserver les
Nous continuons à refuser les lois Balladur et Fillon
valeurs qui fondent un syndicat comme le nôtre,
trois voies de formation en développant des
sur les retraites, ainsi que les projets de loi de
celles qui sont portées par le courant majori-
passerelles entre elles. Cela n’exclut pas, au
décentralisation.
taire du SNES, Unité et Action, représenté dans
contraire, une réflexion sur la diversification des
Ces deux derniers exemples montrent que notre
notre académie par la liste d’Union.
enseignements, y compris au collège. Loin du
volonté est bien d’ancrer ces revendications dans
La section académique a toujours cherché à assu-
statu quo, nous pensons que l’école doit dispen-
le cadre d’une société plus juste et plus solidaire.
mer ses responsabilités, dans une démarche réso-
ser une formation initiale solide qui soit à même
La bataille des 37,5 annuités pour tous n’a pas été
lument syndicale, celle d’un syndicalisme de mas-
d’armer intellectuellement les élèves et de leur
menée au nom des seuls intérêts des fonction-
se à l’écoute de la diversité de ses adhérents, fidèle
permettre d’acquérir les diplômes dans une
naires, mais bien pour défendre une certaine
à ses mandats –défense individuelle et collective
société qui a de plus en plus besoin de qualifi-
conception du droit au travail et du maintien des
des personnels- tout en se refusant aux solutions
cations de haut niveau. Cette ambition peut se
solidarités entre les générations.
1
Mai-Juin 2004 : élections à la C.a. académique du S.n.e.s.
Un syndicalisme qui vise
principes de la laïcité que nous le condamnons et
défense de l’assurance-maladie.
à transformer la société
que nous souhaitons un référendum.
Nous avons le souci de rendre encore plus démo-
Nous n’avons pas une conception étriquée du syn-
Un syndicalisme qu’il faut
dicalisme. Tout en restant attachés au syndicalis-
constamment renouveler
me de métier, nous nous plaçons résolument du
Le choix d’un syndicalisme de métier combatif et
côté du syndicalisme de transformation, en recher-
ouvert sur la société serait vain s’il nous conduisait
chant toujours l’unité la plus grande.
à nous replier sur nous mêmes. Le SNES doit conti-
C’est au nom de cette conception que nous avons
nuer à agir avec ce que l’on appelle aujourd’hui le
pris nos responsabilités dans les luttes contre la
« mouvement social » et en premier lieu avec les
mondialisation libérale, la défense des sans-papiers
autres organisations syndicales. Nous devons
ou notre participation aux actions pour la paix au
rechercher avec ces dernières les convergences,
Proche-Orient ou en affirmant qu’il était néces-
dans le respect de leur point de vue, mais sans
saire de refonder la laïcité et que le vote de la loi,
renoncer à nos propres plates-formes revendica-
certes trop limitée et insatisfaisante, devait être
tives, ou en recherchant des revendications mini-
une première étape de cette entreprise.
malistes. Ainsi de l’assurance-maladie : la diffi-
Le débat sur l’Europe nous concerne également
culté est réelle dans l’élaboration de ripostes
parce que la démarche libérale qui la porte, dans
unitaires. La tâche de notre syndicat doit être
le prolongement du pacte de stabilité et des trai-
double. Il faut informer dans notre champ de syn-
tés européens, et en accord avec les objectifs des
dicalisation pour que chacun soit en mesure de
gouvernements successifs, est dangereuse pour
s’approprier les problèmes, de porter nos reven-
l’existence même de services publics qui sont per-
dications. Dans le même temps, il faut peser pour
çus comme des freins insupportables à cette libé-
rassembler au delà de la profession, au delà des
ralisation débridée. C’est parce que le projet de
clivages syndicaux, sans exclusive. Voilà pourquoi
Constitution remet notamment en cause les
nous appelons à un 1er mai unitaire centré sur la
cratique notre organisation syndicale. Loin d’être
parfaite, elle souffre de certaines difficultés auxquelles il faut remédier. Par exemple, en revivifiant la vie des S1 qui devient parfois difficile. Il faut
aussi améliorer l’information et le dialogue, avec
comme objectif prioritaire de favoriser toujours
la prise de décision collective. La liste que nous proposons se veut le reflet de la profession et de sa
diversité. Profondément renouvelée, rajeunie, elle
comporte de nombreux noms de militants et de
militantes ayant participé aux derniers mouvements. Nous remercions ceux et celles qui ne figurent plus sur cette liste, mais dont le dévouement
et l’engagement ne se sont jamais démentis et
dont l’apport à la CA a été précieux.
La C.a. comprendra en outre un représentant
des retraités (et un suppléant) désigné par le
S1 des retraités.
Lucien JADAS et Reynald DAUBRESSE,
candidats titulaire et suppléant, se réclament
de la liste d'Union.
Liste d’Union
Titulaires
NOM - Prénom
Catégorie
Etablissement
Ville
BERTON Gérald
BILLAEY Mickael
BOUCHART Georges
BOULONNE Karine
BRACQ Maryline
BRICOUT Pascal
CAREMEL Jean François
CHAMPIRE Christian
CHATELET Jean-Marc
COSTENOBLE Didier
COURSELLE Nicole
DEFAMIE Gérard
DELATTRE Roland
DESPREZ Claire
DEVERNE Odile
DEVRED Michel
FOURRE Laurence
GIACCO Jean-Paul
HANNECART Jean-Marie
HURET Agnès
LAUMENERCH Magali
LELEU Vincent
LEROUX Willy
LOOTVOET Marie-Dominique
MAATI Joëlle
MALAOUI Fatima
MILLECAMPS Jean-Claude
Certifié
Certifié
Certifié
Certifiée
Certifiée
Certifié
Certifié
Certifié
D.c.i.o
Agrégé
Certifiée
Certifié
Certifié
stagiaire
Agrégée
Agrégé
Certifiée
Agrégé
Certifié
Certifiée
Certifiée
Certifié
Certifié
Certifiée
C.p.e
Certifiée
Certifié
Collège M Luther King
Collège M. Schumann
Lycée E. Woillez
Lycée Darchicourt
Collège Renault Barrault
Collège Saint Exupéry
Collège B. Chochoy
Collège Langevin Wallon
C.i.o
Lycée Queneau
Collège C. Claudel
Collège Moulin blanc
Collège les Dentelliers
IUFM
Lycée Montebello
Lycée Montebello
Collège C. Péguy
Lycée G. Berger
Lycée P Forest
Collège M. Schumann
Collège J Verne
Collège Carlin Legrand
Collège du Moulin
Lycée de l'Europe
Lycée Corot
Collège L. Michel
Lycée P. Picasso
Calais
Pécquencourt
Montreuil sur Mer
Hénin- Beaumont
Avesnelles
Hellemmes
Norrent Fontes
Grenay
Arras
Villeneuve d'Ascq
Villeneuve d'Ascq
Saint Amand les Eaux
Calais
Lille
Lille
Arras
Lille
Maubeuge
Pécquencourt
Maubeuge
Bapaume
Grande Synthe
Dunkerque
Douai
Lille
Avion
2
MOTYL Pascale
MOUSSA Yamina
PANNEQUIN Yves
PIECUCH Catherine
QUETU Thierry
ROLET Frédérique
ROUSSEL Jessy
SAUVAGE Hubert
SURPLIE Gilles
VANWYNENDAELE Karine
Copsy
Contractuelle
Agrégé
Agrégée
Certifié
Agrégée
S.E.
Certifié
Certifié
Agrégée
C.i.o
Lycée Darchicourt
Collège Guilleminot
Z.R Arras
Lycée E. Branly
Collège Lavoisier
Lycée Gambetta
Lycée Darras
Lycée Châtelet
Collège Michelet
Lens
Hénin- Beaumont
Dunkerque
Arras
Boulogne
Lambersart
Tourcoing
Liévin
Douai
Lens
Suppléants
ALVAREZ Corinne
AYAD Karim
BEFVE Claudine
COS Jean-Claude
DELANGUE Eric
DELFOSSE René
DUMOULIN Samuel
HENOCQ Yves
HOCHART Frédéric
LANGLET Jean-Michel
LESTANG Philippe
MORTIER Jean-Jacques
OLIVE Michel
ROUMAZEILLE Marc
SNORIGUZZI Sylviane
WLODARSKI Jacky
Agrégée
C.p.e
Certifiée
Certifié
Certifié
C.p.e
Certifié
Certifié
Certifié
Certifié
Certifié
Agrégé
Certifié
Certifié
Certifiée
Certifié
Lycée G. Berger
Collège Saint Exupéry
Lycée Faidherbe
Collège Gambetta
Lycée Fénelon
L.P Lalo
Collège J.J Rousseau
Lycée Darchicourt
Lycée B.Pascal
Lycée J. Rostand
Collège R. Schuman
Collège Saint Exupery
Collège J.B. Carpeaux
Lycée Gambetta
Collège L. Blum
Z.R Douai Valenciennes
Lille
Douvrin
Lille
Lys les Lannoy
Lille
Lille
Avion
Hénin- Beaumont
Longuenesse
Roubaix
Halluin
Hellemmes
Valenciennes
Tourcoing
Villeneuve d'Ascq
Valenciennes
Mai-Juin 2004 : élections à la C.a. académique du S.n.e.s.
Liste Ecole Emancipée :
profession de foi
e gouvernement et le patronat poursuivent
Ces « réformes » s’appuient sur un arsenal de
les caisses de la sécurité sociale en exonérations
leur chantier de démolition sociale.
mesures adoptées au fil des années par les
de cotisations patronales pour l’année 2003 …
Le gouvernement et le patronat s’apprêtent à
différents gouvernements qui se sont succédés,
plusieurs fois le déficit de la sécu ! 8 milliards
poursuivre ce qu’ils appellent les « nécessaires
de droite comme de gauche, et qui sont autant de
d’Euros, c’est le montant cumulé des dettes de
réformes », c'est-à-dire une profonde remise en
marchepieds pour les « réformes » de l’actuel
l’Etat et des entreprises aux caisses de la Sécu !
cause des plus importants acquis du mouvement
gouvernement : suppressions de postes de sur-
Les soit disant déficits sont délibérément créés
social depuis la fin de la guerre. Après le vote de
veillants, d’aides-éducateurs, d’enseignants ;
par l’Etat et le patronat pour avoir un prétexte
la loi Fillon, qui met fin au système de retraites
recours au travail précaire ; décentralisation de
à remettre en cause l’une de nos conquêtes
par répartition, ils cherchent à maintenir fer-
95 000 agents TOS soit 10% du personnel de
sociales majeures.
mement le calendrier de leur chantier de démo-
l’Education Nationale ; augmentation du nombre
La défense de la sécu constitue un enjeu majeur
lition sociale : démantèlement de la fonction
d’élèves par classe ; remise en cause de la sco-
car c’est l’accès aux soins et le droit à la santé qui
publique, de la sécurité sociale, du système
larité des enfants de 2 ans ; suppression de nom-
est remis en cause. Mais aussi parce qu’après le
de santé, du code du travail. L’Education Natio-
breuses options qui réduisent les choix d’orien-
mouvement du printemps 2003, c’est l’occasion,
nale est un des secteurs les plus touchés.
tation des élèves ; autonomie des établissements;
pour les salariés, de faire converger leurs luttes,
privatisation de certains secteurs et pénétration
de reprendre l’offensive contre le plan de casse
• La « réforme de l’Etat » prévoit de remettre
de l’entreprise dans l’école…
sociale du MEDEF et du gouvernement et d’im-
en cause de nombreuses missions du service
Pas d’école au rabais ! Des moyens pour
public et le statut de fonctionnaire. Cela com-
permettre à l’école de jouer son rôle ! A
mence par la suppression du nombre de fonc-
commencer par la création d’emplois d’en-
tionnaires et se poursuit avec l’introduction du
seignants, de surveillants, d’agents, d’infir-
salaire au mérite dans la fonction publique qui
mières, de psychologues, d’assistantes
permettra un nivellement par le bas de l’en-
sociales, ce qui implique la titularisation,
semble des salaires, du public comme du privé,
avec formation, des travailleurs précaires.
et encouragera le développement du travail
Non au démantèlement du secteur public !
précaire.
Refus de toute gestion comptable du service
L
public! Refus de toute privatisation du secteur
poser un coup d’arrêt au projet de démantèlement de l’ensemble des acquis sociaux.
Défendons notre droit à la santé !
Pour mettre la sécu hors de danger :
- suppression de toutes les exonérations de
cotisations patronales sur les bas salaires
- mise en œuvre d’une véritable politique de
l’emploi afin de résorber le chômage
- hausse des cotisations patronales à l’assurance maladie
• Dans l’Education Nationale, la révision de la
public !
loi d’orientation de 1989, préparée par le « Grand
Imposons des choix budgétaires qui permet-
Débat » prévoit de mettre en œuvre la dégrada-
Défendons notre droit à la retraite : abroga-
tent un service public de qualité répondant
tion du statut des personnels avec l’annualisation
tion des lois Balladur et Fillon ! 37,5 annui-
aux besoins de la population !
du service, la bivalence, et l’aggravation de la
tés pour tous !
Dans toutes les régions, un même droit à
sélection sociale des élèves par le retour à l’orien-
Tous attaqués ! Tous concernés !
l’éducation ! Retrait du projet de décentrali-
tation précoce, aux filières, la classification des
Ces revendications dépassent les seuls secteurs
sation ! Retour des personnels TOS à l’Edu-
établissements, la fin du collège unique.
de l’Education nationale et de la Fonction
cation Nationale !
publique. C’est pourquoi nous devons œuvrer
Non au salaire au mérite ! Augmentation
à créer les conditions d’une grève générale
générale des salaires !
du public et du privé qui seule, nous permettra
• La décentralisation est une pièce importan-
- suppression de la CSG
te de ce dispositif de démantèlement. Le trans-
de gagner.
fert des personnels entraîne une modification
de leur statut. Ce désengagement de l’Etat se
traduira par une explosion des inégalités déjà
La défense de la sécu : permettre aux
Tous ensemble, nous avons la force d’impo-
salariés de reprendre l’offensive
ser d’autres choix !
criantes entre les régions. Aussi, la décentrali-
Après les retraites, le gouvernement et le patro-
sation est assortie de nombreuses mesures qui
nat s’apprêtent à démanteler la sécurité socia-
amèneront l’école à former de la main d’œuvre
le. Ils nous menacent en agitant le « trou de la
adaptée aux besoins économiques du bassin
sécu ». Mais celui-ci n’est qu’un mensonge. 20
d’emploi local.
milliards d’Euros, c’est le manque à gagner pour
3
Mai-juin 2003 l’expérience et la
démonstration de la nécessité d’un
vaste mouvement d’ensemble
A l’épreuve de force engagée par le patronat et
Mai-Juin 2004 : élections à la C.a. académique du S.n.e.s.
le gouvernement, les salariés ont répondu, au
Face au plan de guerre sociale du patronat et
printemps 2003, par la grève reconductible et la
du gouvernement, rompre avec la politique de
pour le SNES
tentative de construire la grève inter-profes-
concertation, travailler à construire le vaste
Autour de ce programme de lutte, discutons,
sionnelle. En s’organisant pour construire la grè-
mouvement d’ensemble indispensable.
regroupons et organisons les salariés dans
ve, ils ont pris conscience et démontré qu’au-
C’est cette orientation que nous défendons
nos établissements, dans notre syndicat mais
jourd’hui, seul un vaste mouvement d’ensemble
Pour cela il faut partir des acquis du mouvement
aussi au-delà. Proposons-le et discutons-le
peut mettre un coup d’arrêt aux dégradations
du printemps 2003.
aux collègues des autres syndicats, aux col-
constantes de nos conditions de travail et de vie
Ce qui a fait la force du mouvement, ce sont les
lègues non-syndiqués, aux parents, aux
et la casse de nos acquis. Même la défaite a per-
AG d’établissement, inter-établissements, voir
élèves, aux salariés des autres secteurs,
mis de valider ce constat : c’est parce que nous
inter-professionnelles, ces structures d’auto-
notamment au travers des liens tissés lors
n’avons pas eu le rapport de force suffisant que
organisation qui étaient les formes trouvées d’or-
de la grève du printemps 2003.
nous n’avons pas remporté cette manche.
ganisation de tous les personnels en lutte, toutes
C’est ainsi que nous pourrons œuvrer au
Dans ce contexte de tension qui appel à la
tendances syndicales confondues, syndiqués ou
regroupement des salariés les plus comba-
construction des luttes, les directions des confé-
non syndiqués. Elles étaient aussi les formes
tif, à la construction de l’unité à la base, et
dérations et fédérations syndicales, intégrées
trouvées de démocratie du mouvement, per-
que nous commencerons à mettre en œuvre
dans le jeu institutionnel, optent pour une poli-
mettant aux grévistes de le contrôler. Ce qui a fait
la nécessaire recomposition syndicale.
tique de concertation et de « dialogue social »
la force du mouvement, c’est aussi la tentative de
C’est ainsi que nous aiderons aux nécessaires
avec le gouvernement. Face à l’urgence la situa-
gagner à la lutte les autres secteurs, du public
prises de conscience, à l’organisation col-
tion sociale, cette politique paralyse et désarme
comme du privé, faisant tomber bien des bar-
lective, et que nous travaillerons à créer les
les secteurs les plus combatifs.
rières corporatistes.
conditions d’un vaste mouvement d’ensemble.
Liste Ecole Emancipée
Titulaires
NOM - Prénom
Catégorie Etablissement
Ville
ADAMS Raymond
certifié
lycée Mousseron
Denain
PEDRETTI Mario
certifié
lycée Angellier
BACHELEY Sylvain
certifié
collège Jean Moulin
Le Portel
PERROT Juliette
stagiaire
IUFM
BARRIERE Philippe
certifié
lycée Angellier
Dunkerque
PETIT Jean Claude
certifié
lycée Paul Hazard
Armentières
BOUDET Françoise
certifiée
lycée Angellier
Dunkerque
PIAZZA Françoise
copsy
CIO Solférino
Lille
CAMUS Francis
certifié
lycée Montebello
Lille
PUJOL Eric
certifié
lycée Darchicourt
Hénin Beaumont
Dunkerque
CAPON Jean Marie
certifié
lycée Montebello
Lille
RADIGOIS Laurence
copsy
CIO Solférino
Lille
CARRAUD Olivier
stagiaire
IUFM
Boulogne
RAIMBAULT Claire
certifiée
lycée Angellier
Dunkerque
COURBOIS Dominique
agrégé
lycée Branly
Boulogne
RESPLANDY Martine
certifiée
lycée Sophie Berthelot
Calais
COURBOIS-VASSEUR Laurence certifiée
collège Salengro
St Martin les B.
ROEST Helyette
certifiée
lycée Kastler
Denain
DEMALS Erik
collège Molière
Villeneuve d'Ascq
RUCHE Françoise
certifiée
lycée Angellier
Dunkerque
certifié
DENYS-QUÉRÉ Nelly
certifiée
lycée du Noordover
Grande Synthe
THOUVENOT Lydie
agrégée
lycée Darchicourt
Hénin Beaumont
DESREUMAUX Anny
certifiée
collège des Rouges Barres
Marcq en Baroeul
TURBOT Nicolas
certifié
lycée Branly
Boulogne
DESWARTE José
certifié
lycée Jean Bart
Dunkerque
TURBOT Mathilde
certifiée
collège
Samer
DUBUISSON Laëtitia
S-E
lycée Queneau
Villeneuve d'Ascq
UNAL Marc
agrégé
lycée Montebello
Lille
DUVAL Séverine
certifiée
collège Jean de Saint Aubert
Libercourt
VOLLAIRE Christianne
certifiée
Lycée Angellier
Dunkerque
GHRIEB Claire-Malika
agrégée
lycée Darchicourt
Hénin Beaumont
LEROUX Jean Claude
certifié
lycée Montebello
Lille
JAGODA Maryse
agrégée
collège Jean Rostand
Marquise
Suppléants
JOUFFRET Florent
certifié
collège Saint Exupéry
Onnaing
ABOULET Viviane
MEATS Florent
agrégé
lycée Branly
Boulogne
BRUNEEL Marie Françoise
N'GUYEN-HONG Jean Rémi
agrégé
lycée Angellier
Dunkerque
LELU Anne
ODDOUX Evelyne
agrégée
lycée Jean Bart
Dunkerque
MECQINION Béatrice
certifiée
4
certifiée
lycée Angellier
Dunkerque
certifiée
lycée Angellier
Dunkerque
certifiée
lycée Angellier
Dunkerque
lycée Angellier
Dunkerque