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E R V IC E S RANSPORTS Q U IP E M E N T N V IR O N N E M E N T AVIA TION CIVILE VIATION AEROPORTS AEROPORTS EN EN PROVINCE PROVINCE Un accord qui apporte des garanties pour les personnels La Fédération FORCE OUVRIERE de l’Equipement, de l’Environnement, des Transports et des Services (FEETS FO) a signé le 28 septembre 2007 un accord avec l’Union des Aéroports Français (UAF). Cet accord apporte des garanties substantielles aux personnels dans le cadre des mises à disposition et des transferts induits d’une part, par la loi du 13 août 2004 dite de décentralisation, portant transfert de propriété des aéroports d’intérêt régional et local vers les collectivités territoriales et d’autre part, par la loi du 20 avril 2005 relative aux aéroports prévoyant la transformation d’aéroports d’intérêt national et international des Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) en sociétés privées crées à cet effet. Les garanties revendiquées par la FEETS FO et actées dans l’accord sont notamment les suivantes : Pour les personnels mis à disposition des sociétés aéroportuaires dans le cadre de la loi du 20/04/05 : confirmation du maintien du statut des personnels des CCI et des éléments s’y rapportant, égalité de traitement avec les autres agents de la CCI en terme d’évolution de la rémunération, possibilités de mobilité interne dans la société aéroportuaire sans remise en cause de la situation de mis à disposition, reprise de l’ancienneté en cas de transfert et assurance d’une rémunération annuelle nette au minimum égale au salaire net annuel antérieur, bénéfice, pendant 5 ans après un transfert éventuel intervenu durant les 5 premières années de mise à disposition, des dispositions les plus favorables entre celles du statut CCI et celles de la future convention collective en matière de licenciements économiques. Pour ceux concernés par la loi du 13/08/04 et pour ceux de droit privé relevant de la loi du 20/04/05 : maintien du statut si les CCI concessionnaires des aéroports continuent leur exploitation, application de l’article L122-12 si un changement d’exploitant intervient, reprise des personnels dans la nouvelle structure, de leur ancienneté acquise antérieurement et maintien de l’ensemble des éléments contractuels dont la rémunération avec leur salaire net annuel antérieur, obligation pour l’employeur d’engager avec les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise considérée des négociations pour arrêter les dispositions spécifiques. La FEETS FO qui est à l’origine de l’ouverture des négociations ayant permis cet accord condamne la politique de libéralisation et de privatisation dont sont victimes les salariés des aéroports et se félicite d’avoir réussi par son action à leur apporter des garanties supérieures aux dispositions légales . Aéroports en province : Sommaire Des garantis pour les personnels Accord du 28 septembre 2007 (texte intégral) La FEETS-FO signe l’avenant d’extension de la CCN aux aéroports Turkish Airlines: Parking CDG - FO condamne l’attitude de la direction en bref p.1 p.2-3 p.4 p.4 p.4 En page 2 le texte intégral de l’accord FEDERATIONDEL’EQUIPEMENT,DEL’ENVIRONNEMENT, DESTRANSPORTSETDESSERVICES-FORCEOUVRIERE Supplément secteur fédér al Avia tion Ci vile n° 2 au n° 78 jan voer 2008 fédéral viation Civile n°2 janv Directeur de la Publication : J. HEDOU Rédaction :JL SECONDI Supplément sécteur fédéral Aviation Civile n° 2 à ETS inFOs n° 78 PROTOCOLE D’ACCORD AEROPORTS Garanties pour les personnels dans le cadre des Mises à Disposition et des Transferts Deux dispositions législatives sont intervenues, introduisant un bouleversement dans l’évolution juridique de l’organisation des aéroports : peuvent apporter leur concession à des sociétés. D’ores et déjà, trois sociétés ont été créées au printemps 2007 pour les aéroports de Lyon, Toulouse et Bordeaux. La loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales portant transfert de propriété des aéroports d’intérêt régional et local sur les collectivités territoriales ou leur groupement. A la date du 1er mars 2007, 150 aéroports étaient transférés. La loi du 20 avril 2005 relative aux aéroports qui permet la création de sociétés pour les aéroports d’intérêt national et international. Les Chambres de Commerce et d’Industrie exploitant les grands aéroports d’intérêt national et international Cette loi du 20 avril 2005 donne par ailleurs trois ans aux partenaires sociaux pour négocier une convention collective nationale du personnel des exploitants des aérodromes commerciaux (aéroports). En conséquence, il y a lieu de préciser, d’une part, les conditions de gestion des agents mis à disposition (MAD) en application de la loi du 20 avril 2005 et, d’autre part, les conditions d’application de l’article L122-12 du code du travail quand il sera applicable. ILes agents mis à disposition de la Société aéroportuaire continueront à bénéficier de toutes les règles applicables prévues par : le Statut du personnel des Chambres de Commerce et d’Industrie ainsi que des évolutions de ce statut susceptibles d’intervenir pendant leur mise à disposition au sein de la Société aéroportuaire, les dispositions réglementaires et les accords locaux dans chaque CCI précisant l’application du statut et la lettre d’engagement. Le Directeur Général de la CCI est l’interlocuteur de l’agent mis à disposition par celle-ci. Toutefois, pour des raisons de proximité, il lui sera possible de désigner un référent dans la structure d’accueil. L’identification et les coordonnées de l’interlocuteur et du référent s’il y a lieu seront précisées par écrit aux agents mis à disposition. Le pouvoir disciplinaire relève de la compétence de la CCI employeur. La procédure disciplinaire applicable sera celle prévue par le statut du personnel de la CCI à la demande et sur justification motivée de la société aéroportuaire auprès de la CCI. En cas de licenciement pour quelque motif que ce soit, les agents mis à disposition bénéficient des dispositions statutaires en vigueur relatives aux motifs, à la procédure et aux conséquences du licenciement (indemnités de licenciement et préavis). En application de l’Article 7 de la loi n°2005-357 du 20 avril 2005, pendant la durée de la mise à disposition, chaque agent concerné peut, à tout moment, demander que lui soit proposé par la Société aéroportuaire, un contrat de travail de droit privé. Tout agent qui exerce ce droit d’option est immédiatement intégré dans les effectifs de la Société aéroportuaire dès qu’il accepte le contrat de travail. Dans le cadre du contrat proposé, la rémunération annuelle nette de l’intéressé ne pourra être inférieure au salaire net annuel antérieur (éléments fixes inclus, à l’exception des éléments variables). Sont intégralement reprises, pour le calcul de l’ancienneté : les années acquises au sein de la Compagnie Consulaire au jour de la mise à disposition, conformément à la lettre d’engagement les années acquises au titre de la mise à disposition au sein de la Société aéroportuaire entre la date du jour de la mise à disposition et la date de la levée d’option. Si un agent, après avoir conclu un contrat de travail avec la Société aéroportuaire, devait être licencié, l’indemnité de licenciement qui lui serait applicable serait celle prévue par les dispositions du statut des Chambres de Commerce et d’Industrie ou celles résultant de la convention collective applicable à la Société aéroportuaire si elles sont plus favorables. Cette disposition s’appliquera à tout licenciement hormis licenciement pour motif disciplinaire notifié dans un délai maximal de 5 ans suivant la signature du contrat de travail avec la Société aéroportuaire, à condition que ce contrat de travail ait été signé dans les 5 ans suivant la mise à disposition. Pour les contrats de travail signés après ce délai, seules les dispositions conventionnelles, en vigueur au sein de la société aéroportuaire, s’appliqueront. Page 2 Supplément sécteur fédéral Aviation A l’issue des dix ans de la période de mise à disposition, la société aéroportuaire propose à chacun des agents publics un contrat de travail dans les conditions ci-avant précisées, dont la conclusion emporte radiation des effectifs de la CCI. Les agents publics qui refusent ce contrat sont réintégrés de plein droit au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie concernée. Pendant toute la durée de la mise à disposition, la CCI continue d’assurer la rémunération des agents mis à disposition auprès de la Société aéroportuaire, à partir des informations reçues de cette dernière en charge de la bonne tenue des dossiers du personnel, dont la prise en charge des heures supplémentaires. Les agents concernés conservent leur classement sur la grille nationale des emplois du statut des personnels des CCI. Leur rémunération est revalorisée conformément aux décisions de la Commission Paritaire Nationale, de la Commission Paritaire Locale et aux éléments de rémunérations statutaires en vigueur. Les règles d’évolution de leur rémunération sont identiques à celles des autres agents de la CCI. Les augmentations au choix, dites « individuelles », les promotions et les primes éventuelles, sont proposées par la Société aéroportuaire à la CCI. Civile n° 2 à ETS inFOs n° 78 L’ensemble de la rémunération est assujetti aux cotisations patronales et salariales auprès des organismes auxquels la CCI est affiliée. La Société aéroportuaire s’engage à tenir informés, par quelque moyen que ce soit, les agents que la CCI met à sa disposition, de tout élément susceptible de les concerner, et notamment des emplois créés ou libérés au sein de la Société aéroportuaire. Tout agent mis à disposition de la Société aéroportuaire, dont le contrat est suspendu pour quelque raison que ce soit et pour quelque motif que ce soit, retrouve lors de son retour, conformément aux dispositions statutaires, un emploi équivalent au sein de la Société aéroportuaire auprès de laquelle il est toujours mis à disposition, assorti d’une rémunération équivalente à celle qu’il percevait antérieurement. La mobilité interne des agents mis à disposition peut ne pas conduire nécessairement à la signature d’un contrat de travail avec la société aéroportuaire. Ce point pourra être précisé dans les accords locaux. Les agents mis à disposition auprès de la société aéroportuaire continuent à bénéficier des installations et services mis à leur disposition (restaurant d’entreprise, parking…) et des avantages en nature, s’ils existent, dans les mêmes conditions que précédemment. II – LES CONDITIONS D’APPLICA TION DE L’ARTICLE L122-12 DU CODE DU TRA V AIL D’APPLICATION TRAV Pour les personnels concernés par la loi du 13 août 2004, dite de décentralisation, et pour les personnels de droit privé relevant de la loi du 20 avril 2005 : le personnel bénéficiant du statut des CCI le conserve dès lors que les CCI concessionnaires des aéroports continuent leur exploitation. Si un changement d’exploitant intervient, le nouveau délégataire sera tenu de reprendre le personnel en application de l’article L122-12 selon lequel « tous les contrats de travail en cours au jour de la modification subsistent entre le nouvel exploitant et le personnel de l’entreprise ». En raison des dispositions de l’article L122-12, les agents de l’aéroport qui étaient employés par la CCI auront la garantie de conserver dans la nouvelle structure l’ancienneté acquise antérieurement et l’ensemble des éléments contractuels, dont la rémunération avec leur salaire net annuel antérieur (éléments fixes inclus, à l’exception des éléments variables). L’employeur prendra l’initiative d’engager avec les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise considérée, des négociations pour arrêter les dispositions spécifiques. III - Clause de non dérogation V - Demande d’extension Les conventions ou accords d’entreprises ne peuvent comporter des clauses dérogeant au présent accord, sauf dispositions plus favorables au salarié. Les parties signataires conviennent de demander au Ministère des Affaires sociales, du Travail et de la Solidarité l’extension du présent avenant. IV - CONDITIONS DE DEPOT EETT DENONCIA TION DENONCIATION VI - suivi de l’ACCORD Le présent accord fera l’objet d’un dépôt à la Direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle et au secrétariat - greffe du Conseil de Prud’hommes de Paris. En cas de difficultés relatives à la mise en oeuvre du présent accord, l’une ou l’autre des parties signataires pourra demander à l’UAF, l’organisation d’une réunion des signataires. Les modalités de dénonciation sont celles définies par le Code du Travail. Page 3 Supplément sécteur fédéral Aviation Civile n° 2 à ETS inFOs n° 78 AEROPORTS AEROPORTS EN EN PROVINCE PROVINCE la FEE TS a signé l’extension du champ de la CCNT A PS CCNTA FEETS aux personnels des aéroports Ayant d’une part obtenu, grace à l’accord négocié et signé avec l’UAF, des garanties pour les personnels mis à disposition ou/et transférés et ayant d’autre part obtenu la mise en place avec la FNAM d’un groupe de travail dans le cadre de la CCNTA pour aborder la question des métiers et des classifications, la FEETS FO a signé l’extension du champ de la Convention Collective Nationale du transport aérien aux personnels des aéroports*. *ADP n’est pas concerné car relevant de l’article L251-2 du code de l’aviation civile. Article 1 L’article 1 de la convention collective du transport aérien est modifié comme suit : Un nouvel alinéa 3 c), est inséré à la suite de l’alinéa 2 b) : « c) La présente convention s’applique aux entreprises et établissements qui exercent l’activité d’exploitant d’aéroport et ne relèvent pas de l’article L 251-2 du code de l’aviation civile. Ces activités sont classées sous le code 63.2 E de la nomenclature d’activité française (NAF). » L’alinéa 3 c) devient l’alinéa 4 d). Article 2 Le champ d’application de la CCNTA modifié par le présent avenant s’impose de plein droit à l’ensemble des avenants et accords reprenant le champ d’application de la Convention collective du transport aérien – personnel au sol. Article 3 Le présent avenant s’applique à compter de la date de signature et au plus tard à compter du 21 avril 2008. Turkish Turkish Airlines Airlines En Bref La direction refuse de payer le stationnement des personnels à CDG √ Egyptair FO majoritaire: La FEETS FO a obtenu aux dernières élections de DP : 1 titulaire sur 2 sièges à pourvoir et 2 suppléants sur 2 sièges à pourvoir. Avec ces résultats, FO est majoritaire en voix et en sièges dans l’entreprise. √ Gulf air: la FEETS FO crée une section syndicale: Jusqu’à présent, il n’existait aucune représentation des salariés dans cette entreprise et la FEETS FO réclamait l’organisation des élections des DP. Celles-ci viennent enfin d’avoir lieu . Disposant depuis d’une élue titulaire, la FEETS FO l’a désignée en qualité de Déléguée Syndicale créant ainsi une section syndicale FO dans GULF AIR. La FEETS FO appelle les personnels de la compagnie à soutenir l’action de FO et à adhérer, nombreux, à notre organisation syndicale. √ FO désigne un DS PNC dans la société CORSAIR. Avec cette désignation , le syndicat FO CORSAIR accroit ses moyens d’action au sein de la compagnie et FORCE OUVRIERE renforce ainsi son audience dans le PNC. √ Low-Cost: Le Conseil d’Etat a rejeté la demande de la compagnie aérienne EASY JET, appuyée par RYANAIR pour obtenir l’annulation du décret n°20061245 du 21 novembre 2006 relatif aux bases d’exploitation des entreprises de transport aérien. Le code du travail français reste donc appliquable à ces compagnies pour les salariés de leurs établissements situés en France. FO condamne cette attitude indigne Les vols de la compagnie TURKISH AIRLINES seront transférés d’Orly sur CDG à compter du mois d’avril 2008. Face à cette situation, les délégués du personnel FO ont immédiatement interrogé la direction sur les modalités de transfert pour les salariés qui seront mutés sur CDG et les incidences sur leurs conditions de travail . Il s’avère que non seulement aucun accompagnement particulier n’est prévu par la direction pour aider les salariés concernés à faire face à l’accroissement de leur frais de transport domicile-lieu de travail mais de plus, la direction refuse même le financement des parking à CDG. Les salariés de l’escale de CDG devront donc payer de leurs deniers leurs frais de parking. La FEETS FO condamne l’attitude indigne de la direction sur ce dossier et apporte son soutien à la section FO de Turkish Airlines pour obtenir de l’entreprise la prise en charge des frais de parking. Publication éditée par la Fédération Force Ouvrière de l’Equipement, de l’Environnement, des Transports et des Services (FEETS-FO) 46, rue des Petites Ecuries 75010 PARIS Impression FEETS-FO au 46 rue des petites Ecuries 75010 PARIS Tél. : 01 44 83 86 20 - Fax : 01 48 24 38 32 Publicité : au Journal - Courriel : [email protected] - Site : www.fets-fo.fr N° CPPAP : 0509S06882 - N° ISSN : 1263-5618 Prix à l’unité : 0,84 • - Abonnement annuel : 10,06 • Abonnement principal + supplément : 13,72 • - Abonnement de soutien : 15,24 • Page 4