LA REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN
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LA REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN
LA REGION DE LA BOUCLE DU MOUHOUN Situation géographique Chef lieu Provinces Grandes villes Superficie Population Densité Nombre de communes Nord-Ouest du Burkina Faso Dédougou Balé, Banwa, Kossi, Mouhoun, Nayala, Sourou Boromo, Dédougou, Nouna, Solenzo, Toma, Tougan 34 497 km² (12,6% du territoire national) 1 440 560 habitants (11,23% de la population du Burkina) environ 42 hts/km² (moyenne nation ale = environ 52 hts/km²) 41 communes rurales 6 communes urbaines (chefs-lieux de départements) I – Cadre géographique Le relief Relief monotone peu accidenté. Plaines sur 70% de la superficie régionale. Plateaux d’altitude moyenne de 300 à 340 m. Point culminant : Pic de Konkoliko (621 m). • • Le climat Températures comprises entre 24°C et 40°C 500 à 1400 mm de pluie/an Les ressources en sol 8 types de sols, dont 6 qui ont une fertilité chimique élevée ou moyenne et sont les plus vastes (Lithosols, férrugineux, brunifiés eutrophes, sodiques,hydromorphes et vertisols), et 2 une fertilité chimique potentielle faible (sols peu évolués et sols ferralitiques). L’hydrographie Réseau hydrographique dense tissé autour du bassin versant du fleuve Mouhoun autour duquel s’organisent : • Des cours d’eau permanents : le Tui, avec son afluent permanent le Son et 8 affluents temporaires, dont le Sourou, le Nayala, le Nawaka et le Tibouzou. • Des cours d’eau non permanents : la Kossi, le Koin, le Zouma. • • • La végétation, la faune et les ressources halieutiques Steppe arbustive et arborée, savanes arbustives et arborées, savane arborée et boisée avec des forêts galeries le long des cours d’eau ; Faune riche et variée. Grand et petit gibier (hippopotames, buffles et éléphants sont intégralement protégés) ; Ressources halieutiques mal maîtrisées, mais potentiel estimé entre 300 et 1000 tonnes Les ressources minières Mine d’or de Poura à exploitation industrielle, plus indices relatifs au diamant, au plomb, à l’aluminium et à la tourbe. II – Milieu humain Population 1 440 560 habitants, soit 11,23% de la population du Burkina. Taux moyen de croissance annuelle : 2,25% Répartition de la population de la région par sexe (2005) et par âge (1996) Hommes Femmes % par tranche d’âge Effectif B. Mouhoun Burkina Faso 711 515 6 195 457 % 49,39 48,29 Effectif 729045 6 633 452 % 50,61 51,71 Moins de 25 ans (jeunes) 66,8 25 à 60 ans (actifs) 27,0 Principales langues Par ordre d’importance numérique : Mooré (27,6%), Dafing (18,3%), Bwamu/Bobo (17,5%), San/Samo (15,4%), Fulfuldé/Peulh (6,9%), Dioula/Bambara (4,2%). Religions majoritaires Islam (60,4%), Animisme (18,6%), Catholique (16,5%), Protestants (3,9%). III – L’économie Principaux secteurs : L’agriculture (productions et rendements élevés), l’élevage, la pêche et la chasse, l’industrie (tissu industriel faible : 2 usines d’égrenage de coton, 3 usines de décorticage, 2 usines agro-alimentaires, boulangeries, moulins à grains, …), l’artisanat, le commerce, les institutions financières, le tourisme et l’hôtellerie, le transport. Déficit dans l’approvisionnement en eau potable, électricité dans les 6 villes, téléphone fixe dans les 6 villes et téléphonie mobile dans 4 villes de la région (Boromo, Dédougou, Tougan, Nouna). IV – Atouts et contraintes • • • • • • Les atouts Existence de forêts classées – Réseau hydrographique dense – Sols aptes aux cultures vivrières et de rente – Nombreux aménagements hydro-agricoles et bonne répartition de la pluviométrie dans le temps et dans l’espace. Encrage du processus de décentralisation, Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté, Bitumage de l’axe Bobo-Dédougou en cours. Les contraintes Au plan structurel : Coûts élevés des facteurs de production, faible professionnalisation des acteurs, forte pression foncière, dégradation continue des sols, faible valeur ajoutée des produits agricoles, faible monétarisation de l’économie locale, niveau élevé de pauvreté. Au plan conjoncturel : Pluviométrie capricieuse, chute des prix aux producteurs, variation de la production d’une année à l’autre. Au plan organisationnel : Circuits de commercialisation mal maîtrisés, peu d’informations, faible visibilité et lisibilité du marché local. Au plan institutionnel : Absence d’un Schéma Régional d’Aménagement du Territoire, Enclavement, faible capacité des structures d’appui-conseil, écart entre la demande et l’offre de services financiers, Insuffisance de formation professionnelle. Source : Profil des Régions du Burkina Faso, Ministère de l’Economie et du Développement, 2005