. CZĘŚĆ I ROZUMIENIE TEKSTU SŁUCHANEGO (13 pkt) Każde

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. CZĘŚĆ I ROZUMIENIE TEKSTU SŁUCHANEGO (13 pkt) Każde
CZĘŚĆ I
ROZUMIENIE TEKSTU SŁUCHANEGO (13 pkt)
Każde nagranie usłyszysz dwukrotnie. Przed wysłuchaniem nagrania
będziesz miał/-a czas na zapoznanie się z treścią zadania.
Zadanie I. Usłyszysz wywiad z aktorką Audrey Tautou. W pytaniach 1-8
wybierz jedną prawidłową odpowiedź ( A,B,C lub D). Odpowiedzi zapisz w
tabeli poniżej.
1. L’actrice refusait systématiquement l’interview à cause de:
A. sa décence
B. sa fierté
C. sa liberté
D. son insouciance
2.Le rôle d’Amélie Poulain:
A. a permis à l’actrice de ne pas montrer sa propre personnalité.
B. a rendu l’actrice malheureuse.
C. a découvert sa véritable personnalité.
D.a transformé sa prersonnalité.
3. Après le succès du film, la star:
A. ne pouvait pas supporter sa notoriété.
B. se sentait coupable de sa célébrité.
C. se réjouissait de sa notoriété.
D. était incapable d’être soi-même.
4. Dans son enfance, Audrey :
A. se consacrait à plusieurs activités.
B. aimait se déguiser en princesse.
.
C. passait tout son temps à l’école.
D. ne s’intéressait qu’au théâtre.
5. « Je m’éparpille beaucoup » veut dire :
A. Je fais de nombreuses choses en même temps.
B. Je suis très active.
C. Je me concentre sur mon travail.
D. J’escalade les parois.
6. L’actrice n’osait rien acheter :
A. de peur d’être rejetée par ses proches.
B. parce qu’elle était avare.
C. de peur d’être critiquée par les médias.
D. car elle avait tout ce qu’elle voulait.
7. La vedette :
A. n‘aime pas jeter les choses.
B. n’aime pas s’entourer des choses.
C. aime tout ranger à sa place.
D. aime collectionner les meubles.
8. Audrey aimerait :
A. exercer son métier tout en réalisant ses autres passions.
B. arrêter de jouer pour se consacrer à d’autres intérêts.
C. construire une bibliothèque.
D. faire une exposition des dessins.
1.
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6.
7.
8.
Zadanie 2. Usłyszysz fragment audycji radiowej. Zdecyduj, czy poniższe
zdania są prawdziwe (VRAI), fałszywe (FAUX), czy w nagraniu nie ma takiej
informacji (ON NE SAIT PAS). Zaznacz za pomocą znaku „x” właściwe
miejsce w tabeli.
Vrai
1
Les règles du savoir-vivre ont été suggérées
par les internautes.
2
Il est défendu d’utiliser les portables dans les
transports en commun.
3
Les enfants de Tours ont particulièrement
aimé le bonhomme de neige géant.
4
C’est un employé municipal qui a prévenu la
police.
5
Le prisonnier a signalé son problème aux
gardiens, sans résultat.
Faux
On ne sait
pas
CZĘŚĆ 2
ROZUMIENIE TEKSTU CZYTANEGO (10 PKT.)
Przeczytaj fragment opowiadania „Le passe-muraille” Marcela Aymego.
Wybierz prawidłową odpowiedź (A, B, C lub D), odpowiadając na pytania pod
tekstem. Odpowiedzi zapisz w tabeli poniżej.
Il y avait à Montmartre, au troisième étage du 75bis de la rue d’Orchampt, un
excellent homme nommé Dutilleul qui possédait le don singulier de passer à travers
les murs sans en être incommodé. Il portait un binocle, une petite barbiche noire et il
était employé de troisième classe au ministère de l’Enregistrement. En hiver, il se
rendait à son bureau par l’autobus, et, à la belle saison, il faisait le trajet à pied, sous
un chapeau melon.
Dutilleul venait d’entrer dans sa quarante-troisième année lorsqu’il eut la révélation
de son pouvoir. Un soir, une courte panne d’électricité l’ayant surpris dans le vestibule
de son petit appartement de célibataire, il tâtonna un moment dans les ténèbres et, le
.
courant revenu, se trouva sur le palier du troisième étage. Comme sa porte d’entrée
était fermée à clé de l’intérieur, l’incident lui donna à réfléchir et, malgré les
remontrances de sa raison, il se décida à rentrer chez lui comme il en était sorti, en
passant à travers la muraille. Cette étrange faculté, qui semblait ne pas répondre à
aucune de ses aspirations, le contraria un peu et, le lendemain, il alla trouver un
médecin du quartier pour lui exposer son cas. Le docteur put se convaincre qu’il disait
vrai et, après examen, découvrit la cause du mal [...]. Il prescrivit le surmenage
intensif et, à raison de deux cachets par an, l’absorption du mélange de farine de riz
et d’hormone de centaure.
Ayant absorbé un premier cachet, Dutilleul rangea le médicament dans un tiroir et n’y
pensa plus. Quant au surmenage intensif, son activité de fonctionnaire était réglée par
des usages ne s’accomodant d’aucun excès, et ses heures de loisir, consacrées à la
lecture du journal et à sa collection de timbres, ne l’obligeaient pas non plus à une
dépense déraisonnable d’énergie. Au bout d’un an, il avait donc gardé intacte la
faculté de passer à travers les murs, mais il ne l’utilisait jamais, [...] étant peu curieux
d’aventures [...]. Peut-être eut-il vieilli dans la paix de ses habitudes, sans avoir la
tentation de mettre ses dons à l’épreuve, si un événement extraordinaire n’était venu
soudain bouleverser son existence.
M. Mouton, son chef de bureau, appelé à d’autres fonctions, fut remplacé par un
certain M. Lécuyer [...]. Dès le premier jour, le nouveau chef vit Dutilleul de très
mauvais œil [...] et il affecta de le traiter comme une vieille chose gênante et un peu
malpropre. Mais le plus grave était qu’il prétendait introduire dans son service des
réformes d’une porté considérable et bien faites pour troubler la quiétude de son
subordonné... Dutilleul ne put s’accoutumer à ces façons ... L’atmosphère du
ministère de l’Enregistrement lui devenait presque pesante. Le matin, il se rendait à
son travail avec appréhension, et le soir, dans son lit, il lui arrivait bien souvent de
méditer un quart d’heure entier avant de trouver le sommeil.
Ecœuré par cette volonté rétrograde qui compromettait le succès de ses réformes,
M. Lécuyer avait relégué Dutilleul dans un réduit à demi obscur, attenant à son
bureau. On y accédait par une porte basse et étroite donnant sur le couloir et portant
encore en lettres capitales l’inscription : Débarras. Dutilleul avait accepté d’un air
résigné cette humiliation sans précédent, mais chez lui, en lisant dans un journal le
récit de quelque sanglant faits divers, il se surprenait à rêver que M. Lécuyer était la
victime.
Un jour, le chef fit irruption dans le réduit en brandissant une lettre et il se mit à
beugler :
Recommencez-moi ce torchon ! Recommencez-moi cet innommable torchon qui
déshonore mon service !
–
Dutilleul voulut protester, mais M. Lécuyer, la voix tonnante, le traita de cancrelat
routinier, et, avant de partir, froissant la lettre qu’il avait en main, la lui jeta au
visage. Dutilleul était modeste, mais fier. Demeuré seul dans son réduit, il [...] se
sentit en proie à l’inspiration. Quittant son siège, il entra dans le mur qui séparait son
bureau de celui du chef, mais il y entra avec prudence, de telle sorte que sa tête seule
.
émergeât de l’autre côté. M. Lécuyer, assis à sa table de travail, d’une plume encore
nerveuse, déplaçait une virgule dans le texte d’un employé, soumis à son
approbation, lorsqu’il entendit tousser dans son bureau. Levant les yeux, il découvrit
avec un effarement indicible la tête de Dutilleul, collée au mur à la façon d’un trophée
de chasse. Et cette tête était vivante. A travers le lorgnon à chaîne, elle dardait sur lui
un regard de haine. Bien mieux, la tête se mit à parler.
–
Monsieur, dit-elle, vous êtes un voyou, un butor et un galopin.
Béant d’horreur, M. Lécuyer ne pouvait détacher les yeux de cette apparition. Enfin,
s’arrachant à son fauteuil, il bondit dans le couloir et courut jusqu’au réduit. Dutilleul,
le porte-plume à la main, était installé à sa place habituelle, dans une attitude paisible
et laborieuse. Le chef le regarda longuement et, après avoir balbuté quelques paroles,
regagna son bureau. A peine venait-il de s’asseoir que la tête réapparaissait sur la
muraille.
–
Monsieur, vous êtes un voyou, un butor et un galopin.
Au cours de cette seule journée, la tête redoutée apparut vingt-trois fois sur le mur
et, les jours suivants, à la même cadence. [...]
Le pauvre chef devenait un peu plus pâle, un peu plus suffocant, et ses cheveux se
dressaient bien droits sur sa tête et il lui coulait dans le dos d’horribles sueurs
d’agonie. Le premier jour, il maigrit d’une livre. Dans la semaine qui suivit, outre qu’il
se mit à fondre presque à vue d’œil, il prit l’habitude de manger le potage avec sa
fourchette et de saluer militairement les gardiens de la paix. Au début de la deuxième
semaine, une ambulance vint le prendre à son domicile et l’emmena dans une maison
de santé.
Marcel Aymé, Le passe-muraille, Paris 1962, Gallimard
1. Dutilleul :
A. a découvert son talent par hasard.
B. a toujours été au courant de son talent.
C. a hérité son talent.
D. a appris son talent de son médecin.
2. Cette capacité :
A. l’a inquiété.
B. l’a rendu heureux.
C. l’a intrigué.
.
D. l’a bouleversé.
3. Dutilleul :
A. n’a pas suivi les conseils du médecin.
B. a minutieusement suivi les conseils du médecin.
C. a perdu son talent.
D. a développé son talent.
4. A ses loisirs, Dutilleul :
A. se reposait à la maison.
B. passait à travers les murs.
C. faisait du sport intensif.
D. faisait jouer la serrure.
5. Le nouveau chef :
A. méprisait Dutilleul.
B. appréciait Dutilleul.
C. a licencié Dutilleul.
D. a récompensé Dutilleul.
6. En allant au travail, Dutilleul ressentait :
A. l’angoisse.
B. la colère.
C. la fierté.
D. la résignation.
7. Le nouveau bureau de Dutilleul était :
A. sombre.
B. clair.
.
C. bas.
D. étroit.
8. Le chef s’est mis en colère, parce qu’il /parce que :
A. était mécontent du travail de Dutilleul.
B. était en mauvaise humeur.
C. Dutilleul est venu en retard.
D. Dutilleut a fait une faute d’orthographe.
9. Dutilleul :
A. s’est vengé du chef.
B. a excusé son chef.
C. a félicité son chef.
D. s’est plaint de son chef.
10. M. Lécuyer :
A. est tombé malade.
B. est parti à la retraite.
C. a été renvoyé.
D. a eu une promotion.
1.
6.
2.
7.
3.
8.
4.
9.
CZĘŚĆ 3
STRUKTURY LEKSYKALNO- GRAMATYCZNE (4pkt)
.
5.
10.
Uzupełnij każde zdanie tak, aby było poprawne językowo i ortograficznie
oraz zachowało znaczenie zdania wyjściowego.
1. Si j’en ai le temps, je lirai cet article.
Je lirai cet article à condition ........
2. Il vaut mieux être en avance qu’en retard.
Il vaux mieux qu’on ........
3. Le concert a été annulé parce que la chanteuse est tombée malade.
Le concert a été annulé à cause .......
4. Vous découvrez la Provence et vous vous reposez en même temps.
Vous découvrez la Provence ........
CZĘŚĆ 4
WIEDZA O FRANCJI (5pkt)
Wybierz prawidłową odpowiedź (A, B, C lub D). Odpowiedzi wpisz do tabeli.
1. Qui est l’auteur de cette phrase?
« Comment voulez-vous gouverner un pays qui a 350 sortes de fromages ? »
A. Le général de Gaulle.
B. Napoléon Bonaparte.
C. Louis XIV.
D. Georges Pompidou.
2. L’hebdomadaire de satire politique, qui paraît le mercredi, depuis 1915, porte le
titre :
.
A. « Le Canard enchaîné ».
B. « Le Lapin agile ».
C. « Le Chat noir ».
D. « Le Coq gaulois ».
3. Quand le Premier ministre n’est pas issu du même parti que le Président, on parle
de :
A. la cohabitation.
B. la coopération.
C. la coexistence.
D. la colocation.
4. Les châteaux de la Loire ont été construits sous le règne de :
A. François 1er.
B. Henri IV.
C. Louis XIV.
D. Napoléon III.
5. La fête de la musique a lieu :
A. le 21 juin.
B. le 1er mai.
C. le 14 juillet.
D. le 2 février.
1.
2.
CZĘŚĆ 5
WYPOWIEDŹ PISEMNA (18pkt)
.
3.
4.
5.
Wybierz jeden z poniższych tematów. Zakreśl jego numer. Przeczytaj
uważnie polecenie i napisz wypowiedź o objętości 200-250 słów.
1. « Organiser La Journée Sans Voiture ne sert à rien, cela ne diminuera pas la
pollution dans les villes ». Napisz rozprawkę, w której ustosunkujesz się do
powyższej opinii.
2. « C’est un film que tu dois absolument voir si tu veux découvrir le cinéma
polonais ». Napisz recenzję filmu, którego obejrzenie poleciłbyś/-abyś francuskiemu
koledze.
3. « Cette photo me fait penser au plus beau jour de mes vacances ». Opisz zdjęcie,
które określiłbyś/-abyś takim zdaniem.
ZADANIE I , TRANSKRYPCJA NAGRANIA.
L’interview d’Audrey Tautou : « Je culpabilise de me faire plaisir »
Psychologies : Cela faisait plus de dix ans que l’on vous invitait dans notre magazine et que vous refusiez.
Qu’est-ce qui a changé pour que vous acceptiez ?
Audrey Tautou : Ce qui a changé, c’est que je me sens plus libre, plus en accord avec moi. J’ai toujours été
très pudique, je n’ai jamais vraiment su parler de moi, mais je sens qu’aujourd’hui que j’ai la possibilité et
l’envie de ne plus me cacher. Je peux davantage assumer qui je suis.
Parce que vous vous sentez plus sûre de vous ?
A.T. : Ah non ! Je pense que cela n’arrivera jamais, malheureusement ! C’est plutôt lié à l’expérience, à une
nouvelle stabilité trouvée dans ma vie, et puis au fait que je sois enfin sortie du « phénomène Amélie
Poulain ». Quand j’ai connu ce succès, je n’avais qu’une vingtaine d’années, et c’était si soudain, si violent.
Moi qui étais déjà timide, cela m’a rendue encore plus sauvage, au sens propre : j’ai pu avoir la sensation
d’être traquée comme un animal et que l’on me privait de ma liberté. Ne plus pouvoir circuler dans mon
quartier sans être observée, voir le regard de personnes qui me connaissaient se transformer d’un seul
coup alors que rien n’avait changé en moi, tout cela m’a profondément perturbée… C’était il y a plus de dix
ans, mais j’ai mis du temps avant de m’en libérer tout à fait.
À vous entendre, on pourrait croire qu’Amélie Poulain a été une malédiction !
A.T. : Pas du tout ! J’ai toujours adoré le film, et contrairement à ce que l’on peut penser, être identifiée à
Amélie ne m’a jamais dérangée. C’était même bien pratique : son image était tellement forte que je
pouvais me cacher derrière elle. Elle a longtemps été le bouclier qui m’a protégée de toute occasion de
parler vraiment de moi. Mon unique problème était la célébrité. J’étais incapable de m’en réjouir. Je
culpabilisais, d’ailleurs. Je me disais : « Il y a tant de personnes qui aimeraient être à ta place, et toi, cela
t’encombre ! »
Qu’est-ce qui vous a aidée, pendant cette période, à ne pas vous perdre ?
.
A.T. : Je n’ai jamais vraiment su ce que je voulais faire, mais j’ai toujours su ce que je ne voulais pas faire. Je
ne fais pas de compromis dans ma vie, et je pense que cette radicalité m’a beaucoup aidée, à l’époque.
Mais maintenant que le climat s’est adouci autour de moi, mon objectif serait plutôt de céder sur cette
radicalité. De me laisser un peu plus aller…
Quels souvenirs gardez-vous de votre enfance ?
A.T : De bons souvenirs. J’ai aimé l’école, j’ai aimé la vie de famille, j’ai aimé être une enfant… J’étais plus
du genre à escalader les parois qu’à me déguiser en princesse ! J’étais très active : théâtre, équitation,
hautbois, piano, solfège, dessin, ateliers « maquettes et figurines »… J’ai toujours eu besoin de découvrir
plein de choses. Encore aujourd’hui, je m’éparpille beaucoup. Sauf quand je joue : c’est le seul moment où
plus rien d’autre ne compte.
Et les « vrais amis », quel rôle ont-ils joué dans cette période ?
A.T : Avec le succès, seuls les plus proches restent et ne changent pas. Le plus important pour moi était de
leur montrer que j’étais la même. C’est pour cela que, pendant des années, je n’ai absolument rien changé
dans mon cadre de vie. Si les gens avaient vu la tête de mon petit appart à l’époque où est sorti le Da Vinci
Code, ils n’en auraient pas cru leurs yeux ! Je pense que j’étais dans une forme de déni. Je ne voulais pas
admettre que quelque chose avait changé dans ma vie, je voulais que tout reste absolument comme avant.
Sans doute par peur d’être exclue, d’être abandonnée… Mais ne me demandez pas d’où ça vient ! [Rires.]
Je me revois, par exemple, quelques années après Amélie, faire les boutiques avec mon père et essayer un
manteau que j’adorais, mais disant : « Non, je ne peux pas, j’ai encore mon manteau d’hiver qui n’est pas
usé. » Mon père était abasourdi !
C’est votre côté auvergnat, ça !
A.T : Oui, je connais la valeur de l’argent. Je ne suis pas radine, au contraire, je crois être généreuse. Mais
l’idée de me payer des vacances au prix d’une Twingo, cela me paraissait totalement impossible, indécent !
En tout cas, ce jour-là, il a fallu que mon père me pousse : « Mais voyons, Audrey ! Tu peux te faire plaisir ! » Et je vous assure que, à partir du moment où j’ai commencé à me libérer un peu de ce côté-là, au lieu
de « m’exclure », mon entourage s’est exclamé : « Ah, enfin ! »
Vous avez du mal à vous faire plaisir ?
A.T : Je crois que je ne me laisse pas suffisamment aller. Avant que je me donne un bon point, il faut que
j’en fasse vraiment beaucoup. Je peux vite m’en vouloir de ne rien faire, ou de ne pas en faire assez… Oui,
j’ai une certaine culpabilité à me faire plaisir, sans doute. Je ne sais pas jusqu’où j’en ai le droit, et à partir
de quand cela peut devenir indécent.
Vous arrive-t-il encore de partir, sac au dos, à l’autre bout du monde ?
A.T. : Oui, au moins une fois par an, avec une ou deux copines ou sœurs. L’été dernier, j’étais en Mongolie.
Cela m’est nécessaire : l’inconnu, l’étrange, le dépaysement, la nature, la liberté totale, la fuite de
l’ordinaire… De manière générale, j’ai besoin de pouvoir improviser. L’organisation et moi, ça fait plus que
deux ! Donc, pour vous répondre, je suis à la fois sérieuse, travailleuse, perfectionniste et profondément
désorganisée et excessive.
Comment est-ce, chez vous : désordonné ou rangé ?
.
A.T. : Ce n’est pas rangé chez moi, ni dehors, ni dedans ! [Rires.] Vous savez, je fais partie de ces gens qui
gardent tout, « parce que ça peut toujours servir ». Mais quand je vois la table de cuisine de ma grandmère et la mienne, je comprends que c’est, là aussi, un puissant atavisme !
Régulièrement, vous avez dit ne pas vouloir faire ce métier toute votre vie. Le rediriez-vous aujourd’hui ?
A.T. : Non, j’ai dit cela parce que j’aime l’idée de laisser ouvert le champ des possibles. Jouer est ma
passion, mais j’ai bien d’autres centres d’intérêt, le dessin, la photo, et plein de projets que je note dans
des carnets d’idées. Cela va de « construire une bibliothèque » à des projets très intimes… Peut-être que je
les réaliserai un jour, qui sait ?
Donc, si je vous demande : « Où vous voyez-vous dans dix ans », vous me répondez…
A.T. : Que si je suis en vie, ce sera déjà bien ! Non, je plaisante… à moitié… Mais pour tout vous dire, j’ai
l’impression de me situer à un moment de transition dans ma vie ; j’ai l’intuition que les dix prochaines
années vont m’apporter des choses très différentes, tant en tant qu’actrice que dans ma vie de femme. Je
sens que je vais découvrir et montrer d’autres facettes de moi. Mais bon, tout cela reste très intuitif !
Adapté d’après: www.psychologie.com
ZADANIE II , TRANSKRYPCJA NAGRANIA.
ANIMATEURS: Nos chers auditeurs, avant de vous souhaiter „bonne nuit”, nous nous permettons de
vous présenter quelques événements « d’ici et d’ ailleurs » , qui vont vous faire sourire ou, au moins ,
qui vont vous détendre - nous l’espérons bien, après cette journée pas facile :
1. La RATP publie un « manuel du savoir-vivre » pour ses usagers.
La RATP publie cette semaine un « manuel du savoir-vivre à l'usage du voyageur moderne » pour inciter,
sur un ton humoristique, les Franciliens à se montrer plus civilsés dans les transports publics. Les 12 «
règles » de bonne conduite, retenues parmi quelque 2 000 propositions d'internautes, visent à renforcer les
campagnes engagées depuis trois ans par la RATP auprès des 10 millions de voyageurs transportés
quotidiennement.
Parmi les rubriques « être poli », « être serviable », « être bienséant » et « être courtois », on conseille de :
« ne pas faire de son portable un insupportable », « ne pas confondre le métro avec sa salle de bain », «
prendre le sac d'une vieille dame... et lui rendre avec un sourire en haut des escaliers » ou de « proposer de
l'aide à la personne en bermuda qui tient une carte du métro dans une main et ses cheveux dans l'autre ».
Le guide est agrémenté de dessins humoristiques et de billets de « twittos » (utilisateurs du réseau social
Twitter) célèbres, comme les journalistes Vincent Glad et Guy Birenbaum.
Un « observatoire des incivilités dans les transports en commun » lancé en 2012 par la RATP mettait
notamment l'accent sur la gêne occasionnée par des passagers parlant fort au téléphone portable,
bousculant les autres sans s'excuser, ou fumant sur les quais du métro. Des situations que l'on retrouve
dans ce manuel.
LeParisien.fr
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2. Tours: on a volé le bonhomme de neige de la mairie
Des inconnus ont volé le bonhomme de neige illuminé de la ville de Tours dans la nuit de mardi à mercredi,
a-t-on appris mercredi soir auprès de la mairie.
Coiffé d'un chapeau bleu et emmitouflé dans une écharpe rouge, le bonhomme de neige trônait en plein
centre-ville dans le jardin de la préfecture, en face de la gare.
Cette décoration de Noël en matériaux composites « ne devrait pas passer inaperçue » puisqu'elle mesure
deux mètres de haut et plus d'un mètre de diamètre, et pèse 35 kilos, a précisé la mairie dans un
communiqué, pour lancer « un avis de recherche ».
« Les voleurs ont fait ça proprement, manifestement pour récupérer intact le bonhomme de neige illuminé », a expliqué à l'AFP M. Frédéric Bois, le responsable de la mairie pour l'éclairage public et les
illuminations.
« La décoration de Noël était connectée électriquement et solidement arrimée au sol », a précisé l'employé
municipal qui s'est aperçu de la disparition mercredi en allant au travail. En outre, « les grilles du jardin, de
près de deux mètres de haut, sont fermées durant la nuit et les voleurs ont dû faire passer au-dessus de ce
volumineux bonhomme de neige », a ajouté M. Bois.
La décoration de Noël, dont la valeur n'a pas pu être précisée, était louée pour 1.300 euros pour la période
des Fêtes de fin d'année, a encore indiqué le responsable des illuminations, qui a déposé plainte pour vol.
LeParisien.fr avec l’AFP
3. Suède : un détenu s'évade pour aller chez le dentiste.
Un prisonnier suédois, qui finissait de purger sa peine, s'est évadé de prison vraisemblablement dans le seul
but de se rendre chez le dentiste. Le détenu est ensuite revenu calmement en prison en se livrant à la
police.
Le prisonnier s'était échappé début novembre de la prison de Oestragaard, dans le sud-ouest du pays, deux
jours avant la date de la fin de sa peine, « parce qu'il avait mal aux dents et voulait aller chez le dentiste »,
ont indiqué des responsables de la prison.
L'homme de 51 ans s'était plaint de maux de dents auprès des responsables de la prison quatre jours avant
son évasion de cette prison aux mesures de sécurité peu strictes. « Tout mon visage était totalement
enflé », a expliqué ce prisonnier au quotidien suédois Dagens Nyheter. « A la fin je ne pouvais plus le
supporter », a-t-il ajouté.
Sa peine, d'un mois de détention à l'origine, a été prolongée de 24 heures, les responsables de la prison
ayant simplement décidé de décompter le jour de l'incident du temps purgé en prison. Le détenu, qui a
quitté la prison depuis, a expliqué au journal suédois qu'il était avant tout content de s'être débarrassé de
sa rage de dent. « Maintenant il me reste à payer la note du dentiste », a-t-il conclu.
LeParisien.fr avec l’AFP
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