voorstellingsfiche stad aalst FR
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Profil de la ville d’Alost pour la recherche d’un jumelage international de villes. Nom de la ville : Aalst (Alost) Pays: Belgique Continent: Europe __________________________________________________________________________ Responsabilités administratives Bourgmestre: Madame Ilse Uyttersprot [email protected] Echevin de la Coopération Internationale: Monsieur Iwein De Koninck [email protected] Secrétaire municipal Monsieur Luc Moereels [email protected] __________________________________________________________________________ Contact Adresse générale: Stad Aalst Grote Markt 3 9300 Aalst Belgique 0032 53 73 23 23 [email protected] Coördination jumelage: Stad Aalst Dienst Welzijn – sectie Internationale Samenwerking Zwarte Zustersstraat 15 9300 Aalst 0032 53 73 22 28 [email protected] Site web: www.aalst.be Présentation de la Belgique Nom du pays: Royaume de Belgique Forme étatique : Démocratie parlementaire fédérale sous une monarchie constitutionnelle Capitale: Bruxelles Membre de : l’Union européenne et de l’OTAN (dont les 2 sièges sont à Bruxelles) Unité monétaire: euro (EUR ou €) Situation géographique: Europe occidentale, délimitée par la Mer du Nord et las pays voisins (Pays-Bas, Allemagne, Luxembourg, France) Superficie: 30.528 km² Climat: climat océanique tempéré, avec températures tempérées, hivers doux, étés frais, vents d’ouest dominants, forte nébulosité, précipitations régulières Géographie physique: au nord plaine côtière basse, au sud, collines Point le plus bas: Mer du Nord: 0 m Point culminant: Signal de Botrange: 694 m Nature: en Flandre: urbanisation dense, hors des villes et zones industrielles surtout des zones agricoles, avec à côté de cela des bois en Campine et dans le Brabant flamand ; En Wallonie: très boisé Habitants: 10,7 millions Densité démographique: 350 habitants au km² Langues officielles: le néerlandais (60% de la population), le français (40% de la population) et l’allemand (74.000 germanophones) Etats fédérés: Flandre (au nord, néerlandophone), Bruxelles (au centre, bilingue) et Wallonie (au sud, francophone) Provinces: La Belgique comprend 10 provinces: 5 provinces en Flandre et 5 en Wallonie Religions: liberté de culte : religion catholique romaine 75%, autres religions reconnues (anglicanisme, protestantisme, islam, judaïsme, christianisme orthodoxe), athéisme, agnosticisme, beaucoup d’autres religions et confessions Système économique: économie de marché libre corrigée au niveau social Plus d’informations sur internet: Les Autorités belges: http://www.belgium.be Wikipedia: http://nl.wikipedia.org/wiki/Belgie CIA World Fact Book: https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/be.html Présentation de la Flandre Etat fédéré de la Belgique, avec un parlement à élection directe et son propre gouvernement Compétences: économie, infrastructures, mobilité, environnement, agriculture , emploi, administrations locales, enseignement, bien-être, santé, coopération au développement, culture… Situation: au nord de la Belgique Superficie: 13.521 km² Habitants: 6,2 millions Densité démographique: 456 habitants au km² Langue officielle: néerlandais (= langue germanique proche de l’allemand) Autres langues: de nombreux habitants savent parler français et anglais Cinq provinces: Alost se trouve dans la province de Flandre orientale Caractéristiques socio-économiques: Excellent score en matière de Human Development Index Soins de santé bien développés Espérance de vie élevée Haut degré d’éducation Région prospère Productivité du travail élevée Fortement tourné vers l’exportation, surtout dans l’Union européenne Secteurs économiques: Agriculture & pèche 1% Industrie 22,2% Construction 5,8% Secteur tertiaire (services) 51% Secteur quaternaire 20,1% Branches industrielles importantes: Industrie automobile, secteur pharmaceutique et chimique, services aux entreprises Infrastructure: Nœud logistique en Europe Le second port d’Europe (Anvers) Aéroport international à Zaventem Réseau très dense d’autoroutes, de liaisons ferroviaires, de voies d’eau intérieures navigables, de pipelines et d’internet à large bande Plus d’informations sur internet: Les pouvoirs publics flamands: http://www.vlaanderen.be wikipedia: http://nl.wikipedia.org/wiki/Vlaanderen Présentation de la ville d’Alost Sixième plus grande ville de Flandre, seconde vile de la province de Flandre orientale avec un conseil municipal élu directement Compétences: police, services d’incendie, économie, infrastructures, mobilité, environnement, agriculture, emploi, enseignement, bien-être, santé publique, coopération au développement, culture, jeunesse, sport, état civil, politique en matière de déchets… Situation: 20 km au nord de Bruxelles, 35 km de l’aéroport de Zaventem, le long de la Dendre et de l’autoroute E40, gare ferroviaire intercity Coordonnées: 50°56 ′ de latitude nord et 4°2 ′ de longitude est Altitude: 10 mètre au dessus du niveau de la mer Superficie: 78,12 km² Morphologie: Centre urbain autour d’Alost centre, plus communes fusionnées campagnardes 8 communes fusionnées: Baardegem, Erembodegem, Gijzegem, Herdersem, Hofstade, Meldert, Moorsel et Nieuwerkerken Habitants: 80.000, dont 42.000 dans le centre Densité démographique: 1.025 habitants au km² Langue officielle: néerlandais Autres langues: les habitants parlent aussi le français et l’anglais, parfois l’espagnol ou l’allemand Nationalités:3,5% de la population alostoise ne possède pas la nationalité belge, près de 100 nationalités, dont les groupes les plus importants proviennent des Pays-Bas, du Maroc, de la RD Congo, de Pologne, de France, d’Espagne Religions: la plupart des grandes religions en Belgique cohabitent pacifiquement à Alost. Atouts d’Alost Economie: Beaucoup de navetteurs vers Bruxelles, 7 zones d’activités industrielles et siège de quelques sociétés internationales (Tupperware, Syral, entreprise de dragage De Nul, Beckton & Dickinson, Honda…), fonction de centre au niveau de l’emploi, de l’économie, des loisirs et de l’horeca. Enseignement: de nombreuses écoles fondamentales et secondaires, deux hautes écoles (enseignement supérieur catholique Sint-Lieven et Ecole supérieur de Gand), avec des formations centrées sur le commerce, les technologies, l’enseignement, et les soins infirmiers… Soins de santé: deux hôpitaux réputés (Hôpital Notre-Dame et Hôpital général municipal) avec e nombreuses spécialisations, dont la chirurgie cardio-vasculaire. Ville commerçante qui pétille: centre commercial agréable avec des rues commerçants piétonnes et donc sans voitures et une offre très étendue, de petites terrasses sympas dans le centre, de nombreux cafés, des hôtels, des tavernes et même un restaurant étoilé, une vie nocturne animée et dynamique, un grand marché hebdomadaire. Culture: Centre culturel De Werf (équipé pour les expositions, un théâtre, une salle de ballet et des salles de réunion,…), ’t Gasthuys - Musée municipal d’Alost, deux cinémas, une bibliothèque avec les plus grands départements consacrés à l’audiovisuel de Flandre, les archives municipales. piscine, divers centres sportifs, de nombreux terrains de sport, le club Sport: de basket-ball Okapi Aalstar joue en première division nationale et le club de football Eendracht Aalst joue en troisième division nationale. Espaces verts: il y a un parc municipal et quelques bois dans les alentours. Vie associative: Alost compte des dizaines d’associations culturelles, sportives, musicales pour les jeunes ou les seniors. Par secteur, certaines associations forment un conseil consultatif qui assiste la ville dans son choix de politiques à mener. Jumelage: Depuis plus de 30 ans, Alost entretient des liens d’amitié avec la ville bulgare de Gabrovo. En 2010, ce partenariat est officialisé par la réalisation d’un jumelage. Les objectifs d‘un jumelage sont e. a. l’engagement ou l’amélioration de contacts mutuels dans différentes compétences (comme la culture, le sport, l’environnement, le tourisme, l’économie, etc.) et la construction d’une dimension européenne dans l’administration locale. Plus d’informations sur internet: Ville d’Alost: http://www.aalst.be wikipedia: http://nl.wikipedia.org/wiki/ Aalst_(Oost-Vlaanderen) Culture et histoire d’Alost Ville de carnaval: Le Carnaval à Alost une fête de 4 jours très connues, qui commence le lundi de Carnaval, 40 jours avant Pâques. Les Alostois se moquent de tout et de tout le monde pendant 3 jours. Le Prince Carnaval reprend le flambeau au bourgmestre et se plonge pendant 3 jours et 3 nuits dans els bruits de la fête. Il y a ainsi un grand cortège auquel prennent part des centaines de carnavaliers déguisés et auquel assistent pas moins de 80.000 personnes. Ville historique: l’histoire d’Alost remonte au 7ème siècle. Alost compte comme principaux bâtiments historiques l’ancien échevinat des Pays-Bas (13ème siècle), la Bourse d’Amsterdam (1603) et l’Eglise St-Martin (15ème siècle) avec des trésors artistiques comme un tableau de Rubens. D’autres curiosités historiques sont l’Ancien Hôpital, la Maison communale, et le Béguinage. Le parc municipal vaut aussi la peine d’être mentionné. Il a été aménagé en 1916 en style anglais et compte plus de 200 essences d’arbres. Autrefois, Alost était surtout connue pour ses cultures de houblon et d’oignons (19ème siècle). C’est pourquoi on appelle encore aujourd’hui les habitants d’Alost ‘oignons’ quand on se moque d’eux. Plus tard, elle devint une ville industrielle, surtout dans les activités textiles. Dans le paysage urbain on a encore conservé des traces de cette période industrielle. Figures historiques importantes: Dirk Martens (†1534), importateur de l’imprimerie aux Pays-Bas Pieter Coecke († 1550), artiste peintre qui permit l’essor du style Renaissance à travers les Pays-Bas Adolf Daens (†1907), prêtre politicien qui défendit les ouvriers exploités dans les usines. Valerius De Saedeleer (†1941), artiste peintre, connu pour son style particulier de paysages. Louis Paul Boon (†1979), écrivain de renommée internationale Evénements à Alost Février: Carnaval (voir plus haut). Eté: Natourcriterium: c’est le premier critérium après le Tour de France, toujours un lundi et qui attire beaucoup de gens en ville. Pikkeling: le weekend suivant le 21 juillet, les quatre communes ‘Faluintjes’ que sont Moorsel, Baardegem, Herdersem et Meldert célèbrent le ‘Pikkeling’, une fête des moissons folklorique avec la présence remarquée des produits régionaux comme la tarte alostoise, le genièvre à l’oignon et le spectacle de groupes de danse folklorique venant de l’étranger. Novembre: Le 11 novembre, on fête traditionnellement la Saint Martin, avec un grand marché annuel de la saint Martin. Les enfants reçoivent des jouets et des bonbons. Alost: l’administration politique Les communes et villes remplissent un rôle majeur dans notre démocratie. Elles placent les pouvoirs publics à portée du citoyen et les rapprochent le plus possible les uns des autres. Comme pour les autres villes et communes, Alost possède une certaine autonomie. Cela signifie que la ville est libre de mener sa propre politique dans le cadre de ses compétences (les intérêts communaux). En outre, la ville exerce également des tâches qui lui sont confiées par le pouvoir fédéral et par le pouvoir flamand. Alost a une administration élue démocratiquement avec un conseil municipal et un collège municipal. Leurs tâches et compétences sont définies par la loi. On peut comparer le Conseil municipal au pouvoir législatif ou au parlement. Le conseil municipal se réunit une fois par mois. Les séances sont ouvertes au public. Pour le moment la ville d’Alost est administrée par une coalition de trois partis qui forment ensemble la majorité: CD&V / N-VA, sp.a et VLD. Trois partis forment l’opposition et siègent également au conseil municipal: Vlaams Belang, Blauw, GROEN! On peut comparer le collège municipal au pouvoir exécutif ou au gouvernement. Le bourgmestre est à la tête de la commune et il préside le conseil municipal. Le collège municipal garantit la gestion quotidienne de la ville et est un organe collégial. Ce qui veut dire qu’un n’échevin n’a pas de compétence personnelle et ne peut donc pas décider seul. Les décisions sont dès lors prises à la majorité du collège municipal. Le collège municipal se réunit presqu’une fois par semaine et les réunions se sont pas ouvertes au public. Les échevins travaillent chacun autour d’une série de compétences. La bourgmestre Ilse Uyttersprot (CD&V) est chargée de la Police du service d’Incendie, de l’Administration et de la Coordination Générales, des Services, de la Promotion de la ville et des Fêtes, de l’Information, de la Communication et de l’Informatique. Les échevins sont: Ann Van de Steen (sp.a) (Travaux publics, Rénovation de la ville, Logement et Energie), Johan Stylemans (VLD) (Environnement, Mobilité, Patrimoine et Agriculture), Bart Van Lysebeth (CD&V) (Aménagement du territoire, Sport, et Développent de quartiers), Dylan Casaer (sp.a) (Personnel, Culture, Intégration et Emancipation), Serge Grysolle (VLD) (Finances, Régies, Enseignement et Affaires juridiques), Paul Stockman (CD&V) (Economie Locale et Sociale, Classes Moyennes et Marchés, Tourisme et Protection des Monuments Historiques, Anne-Marie Verdoodt (VLD (Officier de l’Etat Civil, Bureau de l`état civil et des services administratifs, Population, Etat Civil, Santé Publique et Seniors, Iwein De Koninck (CD&V) (Jeunesse, Loisirs, Politique intégrale en matière de drogues, Coopération internationale) et Patrick De Smedt (sp.a) (Politique de la Qualité de la Vie, Affaires Sociales, Famille, président du CPAS). Les services de la ville préparent les assemblées du collège municipal et des conseils municipaux et exécutent les décisions prises par ces deux organes. Le secrétaire municipal est responsable du bon fonctionnement de l’administration et est le chef hiérarchique de l’ensemble du personnel municipal. Il est donc le chaînon entre l’administration et l’exécutif municipal. Le Directeur financier est responsable des finances de la ville. L’administration municipale est subdivisée en 5 départements ainsi qu’en services et sections. Au total, le personnel de la ville d’Alost compte quelques 1000 personnes. En outre, la ville dispose de sa propre police locale. Dans chaque ville ou commune, il y a un Centre Public d’Aide Sociale (CPAS). Après les élections municipales, le nouveau conseil municipal élit le Conseil d’Aide Sociale. Ce conseil dirige le CPAS pour une durée de 6 ans et désigne parmi ses membres un président. Le secrétaire et le receveur du CPAS contrôlent la gestion quotidienne du CPAS respectivement au niveau administratif et financier. Le CPAS a pour mission d’assurer une série de services sociaux. Cette aide couvre un large éventail de services: de la prévention en passant par les services sociaux jusqu’aux soins aux malades et aux personnes âgées. Outre l’assistance matérielle ou financière, l’accompagnement social, juridique ou psychologique jouent aussi un rôle essentiel. Le CPAS d’Alost compte plus de 700 collaborateurs, trois maisons de repos, deux immeubles à appartements avec service et de plusieurs dizaines de bénévoles. Elections et participation de la population Tous les 6 ans ont leu les élections du conseil municipal. Les conseillers municipaux (aujourd’hui 41, dès 2013 43) sont élus directement par tous les habitants majeurs. Les 9 échevins sont élus à partir et par le conseil municipal. Le bourgmestre est nommé par le ministre des Affaires intérieures. Les prochaines élections municipales se tiendront le 14 octobre 2012. A partir du 1er janvier 2013 la ville sera alors administrée par un conseil municipal nouvellement élu ainsi que par le nouveau collège municipal. La participation démocratique des citoyens ne se limite pas aux élections tous les 6 ans. Pour les grands projets, par exemple pour le réaménagement d’une place du marché ou pour les alentours de la gare, il y a des assemblées participatives avec les habitants et les autres personnes concernées. Parallèlement à cela, il existe un conseil consultatif pour la plupart des compétences (culture, jeunesse, sport, coopération internationale, classes moyennes, marchés,…) dans lequel toutes les associations, personnes ou entreprises concernées donnent leur avis à la ville au sujet de sa politique. Le jumelage de villes Qu’est-ce qu’un jumelage de villes? La définition d’un jumelage de villes est la suivante: “Un jumelage de villes est un accord de coopération officielle et socialement acceptable entre deux administrations locales dans lequel la construction mutuelle d’une capacité administrative et le renforcement des processus de démocratisation locale ont un rôle central.” Le concept de jumelage de villes comprend 5 mots-clés: 1. échange de connaissances et d’expérience par la commune et le CPAS; 2. on peut travailler autour de n’importe quelle compétence; 3. on doit s’efforcer de collaborer avec des ONG et des organisations de base; 4. il doit y a voir assez d’espace pour le dialogue et les processus de politiques à suivre; 5. réciprocité, échange mutuel de connaissances, respect mutuel, ouverture réciproque. Cette collaboration administrative a pour but de mettre en marche un processus de coopération réciproque au moyen d’échange d’expérience, de soutien et d’accompagnement de processus. Cela peut se rapporter à n’importe quel domaine d’importance municipale dans lequel l’administration locale peut développer ses propres initiatives en qualité d’acteur. D’autre part, les classes moyennes et la population locale au sens large sont des partenaires importants pour d’une part avoir l’expertise nécessaire et d’autre part pour assurer l’ancrage social de la coopération. La mise en pratique d’une bonne gouvernance est d’ailleurs aussi la possibilité d’offrir une implication, un suivi et un contrôle à la société civile locale et à la population. L’administration locale joue ici un rôle de coordination et de facilitateur. Un renforcement de la gouvernance et la poursuite d’une bonne gouvernance dans la ville partenaire doit contribuer à aider à soutenir le processus de démocratisation locale dans le sud. Le développement de la démocratie locale est d’ailleurs essentiel pour la réalisation d’une politique autonome légitime dans laquelle l’administration locale est reconnue et confirmée dans son rôle. La coopération qui est mise sur pied par les communes flamandes doit être axée sur le déploiement collectif de la capacité administrative locale. La recherche d’un jumelage de ville se déroule selon les étapes préalablement définies: 1. fouiller son propre sol: - établir son propre profil, ainsi que l’analyse de ses propres capacités - ratification du choix d’un jumelage par le collège municipal et par le conseil municipal - informer les personnes concernées et la population 2. qui devient notre partenaire: - identification du profil du partenaire (établir des critères de sélection) - recherche et choix d’un partenaire - confirmation du choix de partenaire 3. la coopération proprement dite: - établir des plannings communs - premières étapes d’une coopération véritable Pourquoi un jumelage de villes? L’Association des Villes et Communes de Flandre donne les raisons suivantes pour entreprendre un jumelage: 1. la globalisation croissante (‘si le monde va bien, cela va bien chez nous’): les systèmes politiques, les économies, les cultures et les systèmes écologiques ont une influence les uns sur les autres; 2. comme marque de reconnaissance aux citoyens immigrés; 3. une forme de solidarité par des citoyens du monde éveillés et par les classes moyennes; 4. l’enrichissement comme résultat de l’ouverture aux autres cultures; 5. l’administration locale a le même rôle au nord qu’au sud: les services aux citoyens, représentant de l’intérêt général, catalyseur du développement local… ; 6. l’échange de know-how spécifique: l’organisation d’administrations locales, de domaines de compétence locales…; 7. c’est un miroir de sa propre politique (découvrir d’autres visions et exemples de façons de faire de la politique); 8. la dure réalité d’autres administrations peut aboutir à de nouvelles conceptions et des adaptations réelles de sa propre politique. Une coopération directe entre deux administrations locales assure: 1. une bonne gouvernance politique: renforcement de la gestion communale 2. une administration efficace: élargissement des services publics; 3. participation des citoyens en matière de choix de politiques à suivre: renforcement de la démocratie locale. Le comité de jumelage est d’avis que le l’administration, le personnel de la ville et le conseil pour la coopération internationale et la population sont prêts pour plus de coopération internationale orientée à Alost, sous la forme d’un jumelage. La sensibilisation et la construction de capacités peuvent être tirées vers un niveau plus élevé. Un jumelage permet de concrétiser l’engagement en matière de coopération internationale. Il s’agit ici d’un accord de coopération sur les comportements politiques et sociaux entre deux administrations publiques dans lesquels l’édification réciproque de capacités administratives et le renforcement des processus de démocratisation ont une place centrale. Le jumelage de villes est un modèle qui –tant ici qu’au sud – doit permettre aux administrations concernées, aux classes moyennes et à la population locale de coopérer de manière complémentaire et dans le respect du rôle de chacun. Cette collaboration administrative a pour but de couronner de succès un processus de coopération mutuel au moyen d’échange d’expérience, de soutien et d’accompagnement du processus. Le choix politique de lancer un jumelage avec une administration locale du sud est une expression claire de la spécificité unique de la coopération internationale au niveau communal. Outre les raisons avancées par l’AVCF, le comité de jumelage identifie également quelques arguments afin de rechercher une ville partenaire dans le sud: 1. Les administrations locales sont les plus proches de la population. C’est pourquoi elles sont les mieux placées pour faire de la coopération internationale, certainement au niveau de la sensibilisation et de l’élargissement de la portée (sociale). Le drapeau d’un jumelage doit essayer : - d’être un agent de liaison entre les nombreuses initiatives déjà sur place à Alost, non seulement avec les associations représentées au conseil pour la coopération internationale, mais aussi avec des tas d’autres relations internationales au niveau économique, culturel et personnel. - d’unir l’expérience et les forces à d’autres villes et communes partageant la même vision; - d’avancer éventuellement avec Elles vers des niveaux de pouvoir plus élevés. Cela signifie donc une liaison horizontale aussi bien avec les partenaires locaux qui les partenaires internationaux recherchés. 2. Le temps est venu pour une coopération internationale entre administrations locales, au vu de la tendance à la décentralisation tant ici qu’au sud. L’administration locale peut aussi faire une sensibilisation ‘bottom-line’ avec une politique forte en matière de coopération internationale. Les villes flamandes peuvent ensemble inciter les autorités supérieures à tenir la coopération internationale à l’agenda politique. 3. Le jumelage est un concept intéressant au cours duquel la politique de coopération internationale peut être concrétisée à partir de compétences hétérogènes pour les fonctionnaires communaux (concernés). C’est un projet qui va au-delà des limites du service des fonctionnaires qui veulent atteindre ensemble le même objectif. 4. Le développement d’un jumelage de villes offre la possibilité de constituer un réseau international: - Entre administration du nord et du sud qui veulent conclure un accord direct de coopération; - Entre des administrations du nord qui sont actives dans le même pays dans le sud et qui ensemble font pression pour une meilleure politique de coopération internationale au niveau fédéral et au niveau flamand; - Entre l’administration locale et des partenaires extérieurs du monde de l’entreprise quoi peuvent collaborer sur des projets. Des organisations comme Unizo, Voka, le Boerenbond,… implémentent d’ailleurs toutes un volet international dans leur action; - Entre l’administration locale et les classes moyennes, vu que les experts extérieurs, les décideurs politiques et les fonctionnaires concernés peuvent apprendre beaucoup au niveau de la coopération internationale. Nous pensons ici aux grandes ONG présentes dans le pays partenaire, amis aussi aux membres du conseil pour la Coopération internationale; - Entre l’administration locale et la population alostoise, car un jumelage ne peut se faire sans portée populaire. La sensibilisation de la population alostoise par un jumelage stimule activement la citoyenneté et augmente le caractère démocratique de cette politique. Pourquoi un jumelage à Alost? Le comité de jumelage pense que la ville d’Alost a suffisamment investi dans sa propre sensibilisation et sa Construction de capacités pour passer à une coopération directe avec un partenaire du sud. Depuis les années 80, la ville compte la Coopération internationale parmi ses compétences. Depuis les années 90 la ville est conseillée par un conseil pour la Coopération internationale. Suite à cela, le budget pour la Coopération internationale a été peu à peu raugmenté. Outre le soutien de du CCI, les tâches principales de la section Coopération internationale furent d’organiser la fête mondiale Casa del Mundo, l coordination de l’action 11.11.11 à Alost et l’allocation de subsides aux membres du conseil pour la coopération internationale. Depuis la conclusion du protocole d’accord de coopération au développement avec les pouvoirs publics flamands, l’ensemble des tâches de la section Coopération internationale a été élargie. Au cours de la première période du protocole d’accord (2008-2010) ont s’est concentré sur l’action du nord sur la sensibilisation de la population alostoise et la construction de capacités propres. Le comité de jumelage est d’avis que le l’administration, le personnel de la ville et le conseil pour la coopération internationale et la population d’Alost sont prêts pour plus de coopération internationale orientée à Alost, sous la forme d’un jumelage. La sensibilisation et la construction de capacités peuvent être tirées vers un niveau plus élevé. Un jumelage permet de concrétiser l’engagement en matière de coopération internationale. Il s’agit ici d’un accord de coopération sur les comportements politiques et sociaux entre deux administrations publiques dans lesquels l’édification réciproque de capacités administratives et le renforcement des processus de démocratisation ont une place centrale. Le jumelage de villes est un modèle qui – tant ici qu’au sud – doit permettre aux administrations concernées, aux classes moyennes et à la population locale de coopérer de manière complémentaire et dans le respect du rôle de chacun. Cette collaboration administrative a pour but de couronner de succès un processus de coopération mutuel au moyen d’échange d’expérience, de soutien et d’accompagnement du processus. Contenu du jumelage de villes Pour les autorités flamandes, la coopération internationale implique une approche intégrale au niveau local, dans laquelle le plus grand nombre de domaines possibles d’intérêt municipal sont concernés par l’édification de la politique nord-sud. La politique en matière de jeunesse et de culture, la politique des déchets, la politique d’intégration, mais aussi les tâches administratives, les services de l’état civil, des archives, la politique en matière de personnel, sont autant d’exemples de compétences communales qui peuvent jouer un rôle dans l’élaboration d’une politique durable de coopération internationale. De plus, toutes ces compétences peuvent devenir l’objet de collaboration avec un partenaire éventuel du sud. Un jumelage de villes peut donc à partir de toutes les compétences possibles. La seule condition est que la compétence soit dans les deux villes une tâche de l’administration locale. Pour le contenu, on doit certainement rechercher une coopération avec des ONG et des organisations de base. On doit d’abord faire une analyse des acteurs présents sur le terrain. Leur collaboration est essentielle. Le comité de jumelage a déjà dressé une liste des compétences possibles autour desquelles on peut coopérer. Les deux villes décident en fin de compte ensemble autour de quels domaines on va travaille: - égouttages, eaux usées - eau potable (avec TMVW ?– société flamande de distribution de l’eau) - gestion des déchets (avec ILVA - Coopération intercommunale pour l’environnement en pays d’Alost)?) - gestion de l’environnement - enseignement (avec les institutions d’enseignement?) - soins de santé (avec les hôpitaux?) - organisation de grands événements (carnaval) (avec la police et les pompiers?) - état civil et population - archives municipales - participation au moyen de comités consultatifs, d’auditions publiques - musée communal, conservation de l’histoire locale - urbanisme, aménagement du territoire - management - temps libre: jeunesse, culture, sport, centre culturel. - bibliothèque avec une des plus grandes divisions audiovisuelles de Flandre