voorstellingsfiche stad aalst FR

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voorstellingsfiche stad aalst FR
Profil de la ville d’Alost pour la recherche d’un jumelage international de villes.
Nom de la ville :
Aalst (Alost)
Pays:
Belgique
Continent:
Europe
__________________________________________________________________________
Responsabilités administratives
Bourgmestre:
Madame Ilse Uyttersprot
[email protected]
Echevin de la Coopération Internationale:
Monsieur Iwein De Koninck
[email protected]
Secrétaire municipal Monsieur Luc Moereels
[email protected]
__________________________________________________________________________
Contact
Adresse générale:
Stad Aalst
Grote Markt 3
9300 Aalst
Belgique
0032 53 73 23 23
[email protected]
Coördination jumelage:
Stad Aalst
Dienst Welzijn – sectie Internationale Samenwerking
Zwarte Zustersstraat 15
9300 Aalst
0032 53 73 22 28
[email protected]
Site web:
www.aalst.be
Présentation de la Belgique
Nom du pays: Royaume de Belgique
Forme étatique : Démocratie parlementaire fédérale sous une monarchie constitutionnelle
Capitale: Bruxelles
Membre de : l’Union européenne et de l’OTAN (dont les 2 sièges sont à Bruxelles)
Unité monétaire: euro (EUR ou €)
Situation géographique: Europe occidentale, délimitée par la Mer du Nord et las pays voisins
(Pays-Bas, Allemagne, Luxembourg, France)
Superficie: 30.528 km²
Climat: climat océanique tempéré, avec températures tempérées, hivers doux, étés frais,
vents d’ouest dominants, forte nébulosité, précipitations régulières
Géographie physique: au nord plaine côtière basse, au sud, collines
Point le plus bas: Mer du Nord: 0 m
Point culminant: Signal de Botrange: 694 m
Nature:
en Flandre: urbanisation dense, hors des villes et zones industrielles
surtout des zones agricoles, avec à côté de cela des bois en Campine
et dans le Brabant flamand ; En Wallonie: très boisé
Habitants:
10,7 millions
Densité démographique: 350 habitants au km²
Langues officielles: le néerlandais (60% de la population), le français (40% de la population)
et l’allemand (74.000 germanophones)
Etats fédérés:
Flandre (au nord, néerlandophone), Bruxelles (au centre, bilingue) et
Wallonie (au sud, francophone)
Provinces: La Belgique comprend 10 provinces: 5 provinces en Flandre et 5 en Wallonie
Religions: liberté de culte : religion catholique romaine 75%, autres religions reconnues
(anglicanisme, protestantisme, islam, judaïsme, christianisme orthodoxe), athéisme,
agnosticisme, beaucoup d’autres religions et confessions
Système économique: économie de marché libre corrigée au niveau social
Plus d’informations sur internet:
Les Autorités belges:
http://www.belgium.be
Wikipedia:
http://nl.wikipedia.org/wiki/Belgie
CIA World Fact Book:
https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/be.html
Présentation de la Flandre
Etat fédéré de la Belgique, avec un parlement à élection directe et son propre gouvernement
Compétences:
économie, infrastructures, mobilité, environnement, agriculture
, emploi, administrations locales, enseignement, bien-être, santé, coopération au
développement, culture…
Situation: au nord de la Belgique
Superficie: 13.521 km²
Habitants: 6,2 millions
Densité démographique: 456 habitants au km²
Langue officielle: néerlandais (= langue germanique proche de l’allemand)
Autres langues: de nombreux habitants savent parler français et anglais
Cinq provinces: Alost se trouve dans la province de Flandre orientale
Caractéristiques socio-économiques:
Excellent score en matière de Human Development Index
Soins de santé bien développés
Espérance de vie élevée
Haut degré d’éducation
Région prospère
Productivité du travail élevée
Fortement tourné vers l’exportation, surtout dans l’Union européenne
Secteurs économiques:
Agriculture & pèche 1%
Industrie 22,2%
Construction 5,8%
Secteur tertiaire (services) 51%
Secteur quaternaire 20,1%
Branches industrielles importantes:
Industrie automobile, secteur pharmaceutique et chimique, services
aux entreprises
Infrastructure:
Nœud logistique en Europe
Le second port d’Europe (Anvers)
Aéroport international à Zaventem
Réseau très dense d’autoroutes, de liaisons ferroviaires, de voies
d’eau intérieures navigables, de pipelines et d’internet à large bande
Plus d’informations sur internet:
Les pouvoirs publics flamands:
http://www.vlaanderen.be
wikipedia:
http://nl.wikipedia.org/wiki/Vlaanderen
Présentation de la ville d’Alost
Sixième plus grande ville de Flandre, seconde vile de la province de Flandre orientale avec
un conseil municipal élu directement
Compétences: police, services d’incendie, économie, infrastructures, mobilité,
environnement, agriculture, emploi, enseignement, bien-être, santé publique, coopération au
développement, culture, jeunesse, sport, état civil, politique en matière de déchets…
Situation: 20 km au nord de Bruxelles, 35 km de l’aéroport de Zaventem, le long de la
Dendre et de l’autoroute E40, gare ferroviaire intercity
Coordonnées: 50°56 ′ de latitude nord et 4°2 ′ de longitude est
Altitude: 10 mètre au dessus du niveau de la mer
Superficie: 78,12 km²
Morphologie: Centre urbain autour d’Alost centre, plus communes fusionnées
campagnardes
8 communes fusionnées: Baardegem, Erembodegem, Gijzegem, Herdersem, Hofstade,
Meldert, Moorsel et Nieuwerkerken
Habitants: 80.000, dont 42.000 dans le centre
Densité démographique: 1.025 habitants au km²
Langue officielle: néerlandais
Autres langues: les habitants parlent aussi le français et l’anglais, parfois l’espagnol ou
l’allemand
Nationalités:3,5% de la population alostoise ne possède pas la nationalité belge, près de 100
nationalités, dont les groupes les plus importants proviennent des Pays-Bas, du Maroc, de la
RD Congo, de Pologne, de France, d’Espagne
Religions: la plupart des grandes religions en Belgique cohabitent pacifiquement à Alost.
Atouts d’Alost
Economie:
Beaucoup de navetteurs vers Bruxelles, 7 zones d’activités
industrielles et siège de quelques sociétés internationales
(Tupperware, Syral, entreprise de dragage De Nul, Beckton &
Dickinson, Honda…), fonction de centre au niveau de l’emploi, de
l’économie, des loisirs et de l’horeca.
Enseignement: de nombreuses écoles fondamentales et secondaires, deux hautes écoles
(enseignement supérieur catholique Sint-Lieven et Ecole supérieur de Gand),
avec des formations centrées sur le commerce, les technologies,
l’enseignement, et les soins infirmiers…
Soins de santé: deux hôpitaux réputés (Hôpital Notre-Dame et Hôpital général municipal)
avec e nombreuses spécialisations, dont la chirurgie cardio-vasculaire.
Ville commerçante qui pétille: centre commercial agréable avec des rues commerçants
piétonnes et donc sans voitures et une offre très étendue, de petites terrasses sympas dans
le centre, de nombreux cafés, des hôtels, des tavernes et même un restaurant étoilé, une vie
nocturne animée et dynamique, un grand marché hebdomadaire.
Culture:
Centre culturel De Werf (équipé pour les expositions, un théâtre, une
salle de ballet et des salles de réunion,…), ’t Gasthuys - Musée
municipal d’Alost, deux cinémas, une bibliothèque avec les plus
grands départements consacrés à l’audiovisuel de Flandre, les
archives municipales.
piscine, divers centres sportifs, de nombreux terrains de sport, le club
Sport:
de basket-ball Okapi Aalstar joue en première division nationale et le
club de football Eendracht Aalst joue en troisième division nationale.
Espaces verts: il y a un parc municipal et quelques bois dans les alentours.
Vie associative: Alost compte des dizaines d’associations culturelles, sportives, musicales
pour les jeunes ou les seniors. Par secteur, certaines associations forment un conseil
consultatif qui assiste la ville dans son choix de politiques à mener.
Jumelage:
Depuis plus de 30 ans, Alost entretient des liens d’amitié avec la ville
bulgare de Gabrovo. En 2010, ce partenariat est officialisé par la
réalisation d’un jumelage. Les objectifs d‘un jumelage sont e. a.
l’engagement ou l’amélioration de contacts mutuels dans différentes
compétences (comme la culture, le sport, l’environnement, le tourisme,
l’économie, etc.) et la construction d’une dimension européenne dans
l’administration locale.
Plus d’informations sur internet:
Ville d’Alost:
http://www.aalst.be
wikipedia:
http://nl.wikipedia.org/wiki/ Aalst_(Oost-Vlaanderen)
Culture et histoire d’Alost
Ville de carnaval: Le Carnaval à Alost une fête de 4 jours très connues, qui commence le
lundi de Carnaval, 40 jours avant Pâques. Les Alostois se moquent de tout et de tout le
monde pendant 3 jours. Le Prince Carnaval reprend le flambeau au bourgmestre et se
plonge pendant 3 jours et 3 nuits dans els bruits de la fête. Il y a ainsi un grand cortège
auquel prennent part des centaines de carnavaliers déguisés et auquel assistent pas moins
de 80.000 personnes.
Ville historique:
l’histoire d’Alost remonte au 7ème siècle. Alost compte comme
principaux bâtiments historiques l’ancien échevinat des Pays-Bas
(13ème siècle), la Bourse d’Amsterdam (1603) et l’Eglise St-Martin
(15ème siècle) avec des trésors artistiques comme un tableau de
Rubens. D’autres curiosités historiques sont l’Ancien Hôpital, la
Maison communale, et le Béguinage.
Le parc municipal vaut aussi la peine d’être mentionné. Il a été
aménagé en 1916 en style anglais et compte plus de 200 essences
d’arbres.
Autrefois, Alost était surtout connue pour ses cultures de houblon et
d’oignons (19ème siècle). C’est pourquoi on appelle encore aujourd’hui
les habitants d’Alost ‘oignons’ quand on se moque d’eux. Plus tard,
elle devint une ville industrielle, surtout dans les activités textiles. Dans
le paysage urbain on a encore conservé des traces de cette période
industrielle.
Figures historiques importantes:
Dirk Martens (†1534), importateur de l’imprimerie aux Pays-Bas
Pieter Coecke († 1550), artiste peintre qui permit l’essor du style
Renaissance à travers les Pays-Bas
Adolf Daens (†1907), prêtre politicien qui défendit les ouvriers exploités
dans les usines.
Valerius De Saedeleer (†1941), artiste peintre, connu pour son style
particulier de paysages.
Louis Paul Boon (†1979), écrivain de renommée internationale
Evénements à Alost
Février:
Carnaval (voir plus haut).
Eté:
Natourcriterium: c’est le premier critérium après le Tour de France,
toujours un lundi et qui attire beaucoup de gens en ville.
Pikkeling: le weekend suivant le 21 juillet, les quatre communes
‘Faluintjes’ que sont Moorsel, Baardegem, Herdersem et Meldert
célèbrent le ‘Pikkeling’, une fête des moissons folklorique avec la
présence remarquée des produits régionaux comme la tarte alostoise,
le genièvre à l’oignon et le spectacle de groupes de danse folklorique
venant de l’étranger.
Novembre:
Le 11 novembre, on fête traditionnellement la Saint Martin, avec un
grand marché annuel de la saint Martin. Les enfants reçoivent des
jouets et des bonbons.
Alost: l’administration politique
Les communes et villes remplissent un rôle majeur dans notre démocratie. Elles placent les
pouvoirs publics à portée du citoyen et les rapprochent le plus possible les uns des autres.
Comme pour les autres villes et communes, Alost possède une certaine autonomie. Cela
signifie que la ville est libre de mener sa propre politique dans le cadre de ses
compétences (les intérêts communaux). En outre, la ville exerce également des tâches qui
lui sont confiées par le pouvoir fédéral et par le pouvoir flamand.
Alost a une administration élue démocratiquement avec un conseil municipal et un
collège municipal. Leurs tâches et compétences sont définies par la loi.
On peut comparer le Conseil municipal au pouvoir législatif ou au parlement. Le conseil
municipal se réunit une fois par mois. Les séances sont ouvertes au public.
Pour le moment la ville d’Alost est administrée par une coalition de trois partis qui forment
ensemble la majorité: CD&V / N-VA, sp.a et VLD. Trois partis forment l’opposition et
siègent également au conseil municipal: Vlaams Belang, Blauw, GROEN!
On peut comparer le collège municipal au pouvoir exécutif ou au gouvernement. Le
bourgmestre est à la tête de la commune et il préside le conseil municipal. Le collège
municipal garantit la gestion quotidienne de la ville et est un organe collégial. Ce qui veut
dire qu’un n’échevin n’a pas de compétence personnelle et ne peut donc pas décider seul.
Les décisions sont dès lors prises à la majorité du collège municipal. Le collège municipal se
réunit presqu’une fois par semaine et les réunions se sont pas ouvertes au public.
Les échevins travaillent chacun autour d’une série de compétences. La bourgmestre Ilse
Uyttersprot (CD&V) est chargée de la Police du service d’Incendie, de l’Administration et de
la Coordination Générales, des Services, de la Promotion de la ville et des Fêtes, de
l’Information, de la Communication et de l’Informatique. Les échevins sont: Ann Van de
Steen (sp.a) (Travaux publics, Rénovation de la ville, Logement et Energie), Johan
Stylemans (VLD) (Environnement, Mobilité, Patrimoine et Agriculture), Bart Van Lysebeth
(CD&V) (Aménagement du territoire, Sport, et Développent de quartiers), Dylan Casaer
(sp.a) (Personnel, Culture, Intégration et Emancipation), Serge Grysolle (VLD) (Finances,
Régies, Enseignement et Affaires juridiques), Paul Stockman (CD&V) (Economie Locale et
Sociale, Classes Moyennes et Marchés, Tourisme et Protection des Monuments Historiques,
Anne-Marie Verdoodt (VLD (Officier de l’Etat Civil, Bureau de l`état civil et des services
administratifs, Population, Etat Civil, Santé Publique et Seniors, Iwein De Koninck (CD&V)
(Jeunesse, Loisirs, Politique intégrale en matière de drogues, Coopération internationale) et
Patrick De Smedt (sp.a) (Politique de la Qualité de la Vie, Affaires Sociales, Famille,
président du CPAS).
Les services de la ville préparent les assemblées du collège municipal et des conseils
municipaux et exécutent les décisions prises par ces deux organes. Le secrétaire
municipal est responsable du bon fonctionnement de l’administration et est le chef
hiérarchique de l’ensemble du personnel municipal. Il est donc le chaînon entre
l’administration et l’exécutif municipal. Le Directeur financier est responsable des finances
de la ville. L’administration municipale est subdivisée en 5 départements ainsi qu’en services
et sections. Au total, le personnel de la ville d’Alost compte quelques 1000 personnes. En
outre, la ville dispose de sa propre police locale.
Dans chaque ville ou commune, il y a un Centre Public d’Aide Sociale (CPAS). Après les
élections municipales, le nouveau conseil municipal élit le Conseil d’Aide Sociale. Ce conseil
dirige le CPAS pour une durée de 6 ans et désigne parmi ses membres un président. Le
secrétaire et le receveur du CPAS contrôlent la gestion quotidienne du CPAS
respectivement au niveau administratif et financier.
Le CPAS a pour mission d’assurer une série de services sociaux. Cette aide couvre un large
éventail de services: de la prévention en passant par les services sociaux jusqu’aux soins
aux malades et aux personnes âgées. Outre l’assistance matérielle ou financière,
l’accompagnement social, juridique ou psychologique jouent aussi un rôle essentiel.
Le CPAS d’Alost compte plus de 700 collaborateurs, trois maisons de repos, deux
immeubles à appartements avec service et de plusieurs dizaines de bénévoles.
Elections et participation de la population
Tous les 6 ans ont leu les élections du conseil municipal. Les conseillers municipaux
(aujourd’hui 41, dès 2013 43) sont élus directement par tous les habitants majeurs. Les 9
échevins sont élus à partir et par le conseil municipal. Le bourgmestre est nommé par le
ministre des Affaires intérieures.
Les prochaines élections municipales se tiendront le 14 octobre 2012. A partir du 1er janvier
2013 la ville sera alors administrée par un conseil municipal nouvellement élu ainsi que par
le nouveau collège municipal.
La participation démocratique des citoyens ne se limite pas aux élections tous les 6 ans.
Pour les grands projets, par exemple pour le réaménagement d’une place du marché ou
pour les alentours de la gare, il y a des assemblées participatives avec les habitants et les
autres personnes concernées.
Parallèlement à cela, il existe un conseil consultatif pour la plupart des compétences (culture,
jeunesse, sport, coopération internationale, classes moyennes, marchés,…) dans lequel
toutes les associations, personnes ou entreprises concernées donnent leur avis à la ville au
sujet de sa politique.
Le jumelage de villes
Qu’est-ce qu’un jumelage de villes?
La définition d’un jumelage de villes est la suivante:
“Un jumelage de villes est un accord de coopération officielle et socialement acceptable
entre deux administrations locales dans lequel la construction mutuelle d’une capacité
administrative et le renforcement des processus de démocratisation locale ont un rôle
central.”
Le concept de jumelage de villes comprend 5 mots-clés:
1. échange de connaissances et d’expérience par la commune et le CPAS;
2. on peut travailler autour de n’importe quelle compétence;
3. on doit s’efforcer de collaborer avec des ONG et des organisations de base;
4. il doit y a voir assez d’espace pour le dialogue et les processus de politiques à
suivre;
5. réciprocité, échange mutuel de connaissances, respect mutuel, ouverture
réciproque.
Cette collaboration administrative a pour but de mettre en marche un processus de
coopération réciproque au moyen d’échange d’expérience, de soutien et
d’accompagnement de processus. Cela peut se rapporter à n’importe quel domaine
d’importance municipale dans lequel l’administration locale peut développer ses propres
initiatives en qualité d’acteur. D’autre part, les classes moyennes et la population locale au
sens large sont des partenaires importants pour d’une part avoir l’expertise nécessaire et
d’autre part pour assurer l’ancrage social de la coopération. La mise en pratique d’une bonne
gouvernance est d’ailleurs aussi la possibilité d’offrir une implication, un suivi et un contrôle à
la société civile locale et à la population. L’administration locale joue ici un rôle de
coordination et de facilitateur.
Un renforcement de la gouvernance et la poursuite d’une bonne gouvernance dans la
ville partenaire doit contribuer à aider à soutenir le processus de démocratisation locale dans
le sud. Le développement de la démocratie locale est d’ailleurs essentiel pour la
réalisation d’une politique autonome légitime dans laquelle l’administration locale est
reconnue et confirmée dans son rôle. La coopération qui est mise sur pied par les
communes flamandes doit être axée sur le déploiement collectif de la capacité administrative
locale.
La recherche d’un jumelage de ville se déroule selon les étapes préalablement définies:
1. fouiller son propre sol:
- établir son propre profil, ainsi que l’analyse de ses propres capacités
- ratification du choix d’un jumelage par le collège municipal et par le conseil
municipal
- informer les personnes concernées et la population
2. qui devient notre partenaire:
- identification du profil du partenaire (établir des critères de sélection)
- recherche et choix d’un partenaire
- confirmation du choix de partenaire
3. la coopération proprement dite:
- établir des plannings communs
- premières étapes d’une coopération véritable
Pourquoi un jumelage de villes?
L’Association des Villes et Communes de Flandre donne les raisons suivantes pour
entreprendre un jumelage:
1. la globalisation croissante (‘si le monde va bien, cela va bien chez nous’): les
systèmes politiques, les économies, les cultures et les systèmes écologiques ont une
influence les uns sur les autres;
2. comme marque de reconnaissance aux citoyens immigrés;
3. une forme de solidarité par des citoyens du monde éveillés et par les classes
moyennes;
4. l’enrichissement comme résultat de l’ouverture aux autres cultures;
5. l’administration locale a le même rôle au nord qu’au sud: les services aux citoyens,
représentant de l’intérêt général, catalyseur du développement local… ;
6. l’échange de know-how spécifique: l’organisation d’administrations locales, de
domaines de compétence locales…;
7. c’est un miroir de sa propre politique (découvrir d’autres visions et exemples de
façons de faire de la politique);
8. la dure réalité d’autres administrations peut aboutir à de nouvelles conceptions et
des adaptations réelles de sa propre politique.
Une coopération directe entre deux administrations locales assure:
1. une bonne gouvernance politique: renforcement de la gestion communale
2. une administration efficace: élargissement des services publics;
3. participation des citoyens en matière de choix de politiques à suivre: renforcement
de la démocratie locale.
Le comité de jumelage est d’avis que le l’administration, le personnel de la ville et le conseil
pour la coopération internationale et la population sont prêts pour plus de coopération
internationale orientée à Alost, sous la forme d’un jumelage. La sensibilisation et la
construction de capacités peuvent être tirées vers un niveau plus élevé. Un jumelage
permet de concrétiser l’engagement en matière de coopération internationale. Il s’agit ici d’un
accord de coopération sur les comportements politiques et sociaux entre deux
administrations publiques dans lesquels l’édification réciproque de capacités administratives
et le renforcement des processus de démocratisation ont une place centrale. Le jumelage de
villes est un modèle qui –tant ici qu’au sud – doit permettre aux administrations concernées,
aux classes moyennes et à la population locale de coopérer de manière complémentaire et
dans le respect du rôle de chacun. Cette collaboration administrative a pour but de
couronner de succès un processus de coopération mutuel au moyen d’échange
d’expérience, de soutien et d’accompagnement du processus.
Le choix politique de lancer un jumelage avec une administration locale du sud est une
expression claire de la spécificité unique de la coopération internationale au niveau
communal.
Outre les raisons avancées par l’AVCF, le comité de jumelage identifie également quelques
arguments afin de rechercher une ville partenaire dans le sud:
1. Les administrations locales sont les plus proches de la population. C’est pourquoi elles
sont les mieux placées pour faire de la coopération internationale, certainement au niveau de
la sensibilisation et de l’élargissement de la portée (sociale). Le drapeau d’un jumelage doit
essayer :
- d’être un agent de liaison entre les nombreuses initiatives déjà sur place à Alost,
non seulement avec les associations représentées au conseil pour la coopération
internationale, mais aussi avec des tas d’autres relations internationales au niveau
économique, culturel et personnel.
- d’unir l’expérience et les forces à d’autres villes et communes partageant la même
vision;
- d’avancer éventuellement avec Elles vers des niveaux de pouvoir plus élevés.
Cela signifie donc une liaison horizontale aussi bien avec les partenaires locaux qui les
partenaires internationaux recherchés.
2. Le temps est venu pour une coopération internationale entre administrations locales, au
vu de la tendance à la décentralisation tant ici qu’au sud.
L’administration locale peut aussi faire une sensibilisation ‘bottom-line’ avec une politique
forte en matière de coopération internationale. Les villes flamandes peuvent ensemble inciter
les autorités supérieures à tenir la coopération internationale à l’agenda politique.
3. Le jumelage est un concept intéressant au cours duquel la politique de coopération
internationale peut être concrétisée à partir de compétences hétérogènes pour les
fonctionnaires communaux (concernés). C’est un projet qui va au-delà des limites du service
des fonctionnaires qui veulent atteindre ensemble le même objectif.
4. Le développement d’un jumelage de villes offre la possibilité de constituer un réseau
international:
- Entre administration du nord et du sud qui veulent conclure un
accord direct de coopération;
- Entre des administrations du nord qui sont actives dans le même
pays dans le sud et qui ensemble font pression pour une meilleure
politique de coopération internationale au niveau fédéral et au niveau
flamand;
- Entre l’administration locale et des partenaires extérieurs du monde
de l’entreprise quoi peuvent collaborer sur des projets. Des
organisations comme Unizo, Voka, le Boerenbond,… implémentent
d’ailleurs toutes un volet international dans leur action;
- Entre l’administration locale et les classes moyennes, vu que les
experts extérieurs, les décideurs politiques et les fonctionnaires
concernés peuvent apprendre beaucoup au niveau de la coopération
internationale. Nous pensons ici aux grandes ONG présentes dans
le pays partenaire, amis aussi aux membres du conseil pour la
Coopération internationale;
- Entre l’administration locale et la population alostoise, car un
jumelage ne peut se faire sans portée populaire. La sensibilisation
de la population alostoise par un jumelage stimule activement la
citoyenneté et augmente le caractère démocratique de cette
politique.
Pourquoi un jumelage à Alost?
Le comité de jumelage pense que la ville d’Alost a suffisamment investi dans sa propre
sensibilisation et sa Construction de capacités pour passer à une coopération directe avec
un partenaire du sud. Depuis les années 80, la ville compte la Coopération internationale
parmi ses compétences. Depuis les années 90 la ville est conseillée par un conseil pour la
Coopération internationale. Suite à cela, le budget pour la Coopération internationale a été
peu à peu raugmenté. Outre le soutien de du CCI, les tâches principales de la section
Coopération internationale furent d’organiser la fête mondiale Casa del Mundo, l coordination
de l’action 11.11.11 à Alost et l’allocation de subsides aux membres du conseil pour la
coopération internationale.
Depuis la conclusion du protocole d’accord de coopération au développement avec les
pouvoirs publics flamands, l’ensemble des tâches de la section Coopération internationale a
été élargie. Au cours de la première période du protocole d’accord (2008-2010) ont s’est
concentré sur l’action du nord sur la sensibilisation de la population alostoise et la
construction de capacités propres.
Le comité de jumelage est d’avis que le l’administration, le personnel de la ville et le conseil
pour la coopération internationale et la population d’Alost sont prêts pour plus de
coopération internationale orientée à Alost, sous la forme d’un jumelage. La
sensibilisation et la construction de capacités peuvent être tirées vers un niveau plus
élevé. Un jumelage permet de concrétiser l’engagement en matière de coopération
internationale. Il s’agit ici d’un accord de coopération sur les comportements politiques
et sociaux entre deux administrations publiques dans lesquels l’édification réciproque de
capacités administratives et le renforcement des processus de démocratisation ont une
place centrale. Le jumelage de villes est un modèle qui – tant ici qu’au sud – doit permettre
aux administrations concernées, aux classes moyennes et à la population locale de coopérer
de manière complémentaire et dans le respect du rôle de chacun. Cette collaboration
administrative a pour but de couronner de succès un processus de coopération mutuel au
moyen d’échange d’expérience, de soutien et d’accompagnement du processus.
Contenu du jumelage de villes
Pour les autorités flamandes, la coopération internationale implique une approche intégrale
au niveau local, dans laquelle le plus grand nombre de domaines possibles d’intérêt
municipal sont concernés par l’édification de la politique nord-sud. La politique en matière de
jeunesse et de culture, la politique des déchets, la politique d’intégration, mais aussi les
tâches administratives, les services de l’état civil, des archives, la politique en matière de
personnel, sont autant d’exemples de compétences communales qui peuvent jouer un rôle
dans l’élaboration d’une politique durable de coopération internationale. De plus, toutes ces
compétences peuvent devenir l’objet de collaboration avec un partenaire éventuel du sud.
Un jumelage de villes peut donc à partir de toutes les compétences possibles. La seule
condition est que la compétence soit dans les deux villes une tâche de l’administration
locale. Pour le contenu, on doit certainement rechercher une coopération avec des ONG et
des organisations de base. On doit d’abord faire une analyse des acteurs présents sur le
terrain. Leur collaboration est essentielle.
Le comité de jumelage a déjà dressé une liste des compétences possibles autour desquelles
on peut coopérer. Les deux villes décident en fin de compte ensemble autour de quels
domaines on va travaille:
- égouttages, eaux usées
- eau potable (avec TMVW ?– société flamande de distribution de l’eau)
- gestion des déchets (avec ILVA - Coopération intercommunale pour l’environnement en
pays d’Alost)?)
- gestion de l’environnement
- enseignement (avec les institutions d’enseignement?)
- soins de santé (avec les hôpitaux?)
- organisation de grands événements (carnaval) (avec la police et les pompiers?)
- état civil et population
- archives municipales
- participation au moyen de comités consultatifs, d’auditions publiques
- musée communal, conservation de l’histoire locale
- urbanisme, aménagement du territoire
- management
- temps libre: jeunesse, culture, sport, centre culturel.
- bibliothèque avec une des plus grandes divisions audiovisuelles de Flandre