Le lycée des années 1960

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Le lycée des années 1960
Le lycée des années 1960
En France, dans les années 1960 le
nombre de candidats au baccalauréat était de
81000, ainsi que le nombre de candidats admis
à ce dernier de 59287 soit 73,5% de réussite.
Tandis que de nos jours, le nombre de
candidats au baccalauréat est de 622322, ainsi
qu’un nombre de candidats admis de 530218
soit 85,2 % de réussite. Depuis 1960, on
constate une forte augmentation du taux de
réussite et des candidats du baccalauréat et l’on
peut également remarquer que le taux de
réussite des filles reste plus élevé que ceux des
garçons (81,5% de réussite pour les garçons en
2008 pour 85,3% de réussite pour les filles en
2008). Pour finir, l'âge moyen de fin d'études
était de 15,2 ans en 1968 et il passera à 21,7
ans en 2006.
Ces évolutions majeures dans le monde
scolaire peuvent s’expliquer tout d’abord par le
phénomène de massification scolaire, qui a
pour conséquence la diversification des élèves.
Selon la thèse de François Dubet dans son
ouvrage « Les lycéens », les premiers lycéens
étaient qualifiés de « vrai » lycéen c’est à dire
l’élite, en d’autres termes : les enfants
appartenant aux classes supérieures. Ensuite,
selon Dubet il y a eu l’apparition des lycéens
intermédiaires, qu’il qualifie de « bons »
lycéens, provenant des classes aisées et
moyennes. On retrouve enfin les lycéens
d’aujourd’hui, les « nouveaux » lycéens
arrivant de toutes les classes aussi bien
moyennes que populaires. La massification
scolaire entraîne donc une démocratisation de
l’enseignement.
Expliquée tout d’abord par le baby
boom qui a augmenté le nombre d’élèves
scolarisés à travers les générations, la
massification de l’enseignement s’étend
jusqu’en 1970 et est soutenue par les révoltes
de mai 1968. Ceci entraîne donc, de façon
logique, une incapacité des locaux scolaires à
accueillir un nombre d’élève croissant dont
s’en suit la création de nouvelles écoles. Cette
massification de l’enseignement a favorisé
l’emploi puisqu’elle préconise le recrutement
d’enseignants pour permettre l’éducation de
ces nouveaux étudiants.
Venons-en à la partie la plus importante
du lycée, sa structure pédagogique. A l'origine,
le Lycée assurait deux enseignements complets
et distincts : l'enseignement classique et
l'enseignement industriel et commercial. Tout
d’abord, l'enseignement classique préparait aux
examens du baccalauréat es-lettres et du
baccalauréat es-sciences, aux concours
d’admission, et à l'école de médecine et de
pharmacie militaire. Ensuite l'enseignement
industriel et commercial, offrait de "fortes
études" de mathématiques appliquées, de
mécanique, de géométrie; de sciences
physiques et naturelles, de langues, de dessin et
de législation. La scolarité durait 5 ans. Après
de multiples évolutions et une longue période,
seule une filière classique et moderne
s’impose. Le lycée connait alors des réformes
liées à la prolongation de la scolarisation
obligatoire et une réorganisation des cycles
d’enseignement. Ce qui entraîne donc une
suppression des classes élémentaires en 1962,
ainsi qu’une distinction entre premier (collège)
et deuxième cycle (lycée) à partir de 1965.
C’est grâce à cette révolution de
l’enseignement depuis 1960, que la structure
pédagogique à pu accroître son efficacité et
ainsi permettre aux étudiants de bénéficier
d’une éducation plus diversifiée et plus
complète. Grâce à ces évolutions depuis les
années 1960, l’éducation n’a jamais été plus
avancée qu’aujourd’hui.
DOUIT Maxime, TRAORE Oscar
Bibliographie :
Statistiques :
-http://fr.wikipedia.org/wiki/Baccalaur%C3%A9at_en_France#Statistique
Démocratisation et massification de l’enseignement :
-François Dubet, Les lycéens
-http://www.ladepeche.fr/article/2008/03/21/444174-Les-annees-60-ou-le-debut-de-lamassification-de-l-enseignement-superieur.html
-Sciences Economiques et sociales, Nathan, édition 2007