Livre Pinnacle12.book

Transcription

Livre Pinnacle12.book
Livre Pinnacle12.book Page I Mardi, 7. octobre 2008 11:52 11
S
t
u
d
i
o
G
r
a
p
h
i
q
u
Pinnacle Studio
™
version 12
Tiburce
e
CHAPITRE
Livre Pinnacle12.book Page 125 Mardi, 7. octobre 2008 11:52 11
4
Le montage d’un film
avec Studio 12
Au sommaire de ce chapitre
• Qu’est-ce que le montage ?
• Prémontage facile dans le Scénario
• Montage précis dans le Plan de montage
• Ajouter d’autres éléments au montage
• SmartMovie : le montage vidéo automatique
• Montage thématique
Le montage est la phase créative la plus importante. En effet, lors de la capture, vous
avez enregistré sur votre disque dur des séquences vidéo afin d’en faire un film. Une
question brûle vos lèvres : "Suis-je obligé de monter un film ?" La réponse est :
"Non !" Vous pouvez parfaitement utiliser le disque dur de votre ordinateur comme
magnétoscope secondaire qui vous permet de faire des copies MiniDV de vos cassettes
MiniDV, sans perte de qualité (ou de vos cassettes HDV qui seront probablement
sur support MiniDV). Vous pouvez aussi diffuser directement vos films depuis le
disque dur, le lecteur/graveur de DVD, ou encore la carte mémoire de votre caméscope SD, AVCHD ou Blu-ray, exactement comme lorsque vous raccordez votre
appareil à l’entrée vidéo d’une télévision ou à l’entrée DV d’un enregistreur de DVD
Livre Pinnacle12.book Page 126 Mardi, 7. octobre 2008 11:52 11
126
Pinnacle Studio 12
de salon. Dans ce cas, vous diffusez un enregistrement vidéo brut de brut que les professionnels ont l’habitude d’appeler des rushes. Vous pouvez également utiliser votre
ordinateur comme un simple enregistreur de DVD. Il suffit pour cela d’effectuer la
gravure du contenu d’une cassette analogique ou numérique par le biais du programme Instant DVD Recorder. Je rappelle que cet utilitaire permet d’archiver vos
cassettes sur DVD vidéo, sans phase de capture sur votre disque dur, puis d’encodage,
comme je l’ai brièvement expliqué au Chapitre 3. Toutefois, il serait dommage de réduire
l’utilisation de Pinnacle Studio 12 à cette tâche rudimentaire.
Personne ne fait des vidéos parfaites. Qui n’a pas un jour oublié de mettre le caméscope en pause, enregistrant de ce fait des images qui se balancent au rythme de votre
bras ? Qui n’a jamais oublié d’enlever, ne serait-ce qu’une seconde, le cache protégeant
l’objectif ? Qui n’a jamais eu honte de cette réunion de famille où votre oncle Alfred
raconte une histoire drôle que les enfants ne doivent pas entendre ? Autant de situations
qui nécessitent de supprimer des plans inutiles.
Mais le montage ne se résume pas uniquement à la nécessité de supprimer les indélicatesses de la prise de vues. Il sert également à structurer un récit quel qu’il soit, à assurer une continuité narrative. Très vite, vous constaterez que même le film le plus
anodin peut avoir un parti pris narratif. Ce parti pris se concrétise sous la forme d’un
montage réalisé ici dans Pinnacle Studio.
Qu’est-ce que le montage ?
Le montage vidéo et cinématographique consiste à organiser logiquement des séquences
dans le but de raconter une histoire ou de développer une idée. Au cinéma, le montage est nécessaire car, pour des raisons budgétaires et logistiques, les différentes
séquences du film sont tournées dans le désordre. Il faut donc rétablir la chronologie au
montage.
Le vidéaste amateur n’a peut-être pas ce souci de la narration. Pourtant, mettre les
pieds dans le montage vidéo virtuel vous amène à considérer vos tournages comme
une base d’un travail plus abouti. Nous pouvons imaginer, par exemple, que vous
possédez cinq cassettes de vos cinq dernières années de vacances passées en Espagne.
Dans pareilles circonstances, vous avez certainement filmé tout et n’importe quoi.
C’est ce n’importe quoi que le montage va vous permettre d’éliminer pour faire entrer ce
tout dans une organisation logique des cinq voyages en Espagne. Il sera alors judicieux
de regrouper toutes les séquences tournées à Madrid, puis celles faites à Barcelone, et
enfin les images de Gérone. Avec ce petit exemple, vous comprenez certainement
mieux l’intérêt de sélectionner des séquences pour les organiser dans un film que votre
famille et vos amis prendront plaisir à regarder. (Ce dernier point est fondamental.
Tout le monde a subi un jour ou l’autre les terribles séances vidéo qui ne montrent
que les prises de vues brutes des multiples cassettes des vacances, des anniversaires, des
Livre Pinnacle12.book Page 127 Mardi, 7. octobre 2008 11:52 11
Le montage d’un film avec Studio 12
Chapitre 4
127
Noëls, et j’en passe. En conclusion, grâce au montage, vous n’infligerez pas aux autres
ce que vous n’aimez pas que ces autres vous infligent.)
Avant d’en arriver à cette expérience fabuleuse du montage vidéo sur ordinateur avec
Studio, vous devez comprendre quelques principes théoriques. Ils vous serviront à
mieux envisager votre film, à éviter des erreurs grossières et à user intelligemment des
effets de transitions.
Les concepts qui régissent la notion de montage virtuel
Pour comprendre ces concepts, il faut considérer le montage tel qu’il était avant que
nous puissions numériser, c’est-à-dire acquérir ou capturer des séquences vidéo sur un
ordinateur.
Le schéma était relativement simple. Vous aviez au minimum deux magnétoscopes
que nous identifierons respectivement par les lettres A et B. Le magnétoscope A servait de lecteur, et le magnétoscope B d’enregistreur. Entre les deux, une table de montage et de mixage vidéo permettait de mémoriser le point de départ et le point de fin
de chaque séquence à enregistrer sur le magnétoscope B. (On parle en fait de point
d’entrée et de point de sortie.) Une fois que ces multiples points étaient définis, il suffisait d’appuyer sur un bouton pour que le montage s’effectue automatiquement en
assemblage. Le montage en assemblage consistait donc à enregistrer les unes derrière
les autres toutes les images contenues dans la cassette source du magnétoscope A.
Vous disposiez alors d’un film monté sans surprise, puisqu’il correspondait exactement à l’enchaînement des séquences défini au départ. Et c’est justement là que le bât
blessait. Pour ajouter une nouvelle séquence dans ce montage, vous deviez sacrifier
tout l’enregistrement placé sur la bande derrière le point précis d’ajout de cette
séquence. Alors, tout le montage situé après la séquence ajoutée était perdu. Il fallait
donc le recommencer. C’était moyennement grave quand l’ajout se faisait en fin de
montage, mais imaginez le calvaire lorsqu’il se faisait quelques minutes après le début
d’un enregistrement de plusieurs heures.
À côté de cette situation extrême et pénible, une autre technique consistait à réaliser
un montage en insertion. Toujours fondé sur le principe des magnétoscopes analogiques A et B, ce système permettait d’insérer une séquence vidéo entre deux autres
séquences déjà montées, mais en effaçant celle sur laquelle s’effectuait l’insertion. En
effet, sur une bande-vidéo, on ne peut pas déplacer les images pour en placer d’autres.
Cette opération se faisait soit en conservant le son déjà enregistré sur la bande-vidéo,
soit en y substituant celui de la nouvelle séquence ajoutée. Mais cette souplesse était
toute relative. Pour ne pas devoir refaire le montage après la séquence insérée, il fallait
impérativement qu’elle fût de même longueur que la séquence qu’elle remplaçait.
Livre Pinnacle12.book Page 128 Mardi, 7. octobre 2008 11:52 11
128
Pinnacle Studio 12
Une fois que le montage était réalisé tant bien que mal, l’ajout des effets spéciaux par
l’intermédiaire d’une table de mixage vidéo intervenait. Il fallait éjecter la cassette du
magnétoscope B contenant le montage "définitif" et l’insérer dans le magnétoscope A.
Vous placiez alors une nouvelle cassette vierge dans le B, pour effectuer une nouvelle
copie de la vidéo intégrant cette fois des effets de transitions et quelques traitements
d’image. Le maintien de la qualité était assuré par un correcteur de base temps, plus
connu sous l’acronyme TBC. Cet appareil fort coûteux compensait la dégradation
qualitative entraînée par la duplication des bandes analogiques.
Ce type de montage s’appelait montage linéaire car il se faisait dans l’ordre précis des
séquences à enregistrer chronologiquement. L’expérimentation n’était guère de mise.
Seuls les grands studios de postproduction vidéo travaillant avec des dizaines de magnétoscopes pouvaient utiliser des dizaines de bandes pour répondre à tous les besoins.
Aujourd’hui, l’ordinateur domestique d’entrée de gamme est capable de gérer la vidéo
et de proposer des solutions de montage virtuel. Pourquoi virtuel ? Parce qu’il n’est pas
concret, en ce sens que le montage ne se fait pas directement sur une bande-vidéo
mais en manipulant des images (vignettes) affichées dans la table de montage d’un
logiciel dédié à cette tâche. On parle aussi de montage non linéaire pour le différencier
du montage analogique traditionnel. Et cette terminologie est sans doute plus éloquente que la notion de virtualité. Vous comprenez qu’il est possible de commencer
un montage par la fin, de poursuivre par les séquences du début, et d’insérer celles du
milieu sans nuire aux éléments déjà en place, c’est-à-dire virtuellement enregistrés sur
une bande numérique qui prend la forme d’une ligne dite temporelle, regroupant toutes les séquences vidéo. Vous pouvez couper, copier, coller, déplacer, insérer de nouvelles séquences sans détruire votre travail, chose impossible en analogique. Le montage
virtuel est, pour beaucoup d’utilisateurs, synonyme d’une plus grande liberté d’action,
devient un théâtre d’expérimentation sans précédent, où le fait de réaliser des dizaines
de versions d’un même film n’est dommageable ni pour les versions précédentes, ni
pour les versions suivantes, ni pour le futur film terminé. Pinnacle Studio 12 permet
de travailler en ce sens.
Toutefois, cette liberté d’expression artistique, commerciale ou familiale, n’a jamais
éliminé les principes fondateurs du montage des images, qui n’ont cessé d’évoluer
depuis l’invention du cinéma en 1895 par Auguste et Louis Lumière. C’est en comprenant ces principes que vous tirerez pleinement profit de la virtualité du montage
proposé par Studio.
Les principes du montage cinématographique et vidéographique
Ces principes ont été édictés par des mouvements cinématographiques. Vous devez
immédiatement comprendre que le montage vidéo ne fait que reprendre ces principes. La seule chose qui change, et non des moindres, c’est le cadre dans lequel il se
déroule, à savoir la virtualité.
Livre Pinnacle12.book Page 129 Mardi, 7. octobre 2008 11:52 11
Le montage d’un film avec Studio 12
Chapitre 4
129
Nous distinguons aujourd’hui quatre grands types de montages :
• Le montage dit en cut, avec une variante appelée jump cut ou saute. Le cut est un
principe de découpe franche dans la pellicule, donc dans le média vidéo, et qui
répond aux impératifs du montage linéaire. On monte les séquences les unes derrière les autres en prenant soin d’assurer un raccord précis entre les différents plans
qui les composent. Le jump cut, quant à lui, reprend ce principe mais n’assure pas
forcément la continuité attendue. Ce fut une évolution majeure, introduite par
un mouvement cinématographique des années 1960 appelé nouvelle vague, et qui
doit son nom à Mme Françoise Giroud. (Parmi les réalisateurs majeurs de la nouvelle vague, notons Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol, Jacques
Rivette, Éric Rohmer, Jacques Rozier, etc.)
• Le montage alterné qui consiste à monter une même séquence en variant les
plans. Par exemple, un montage en champ/contrechamp est représentatif d’un
montage alterné. Champ/contrechamp ? Un exemple : deux personnes discutent
face à face. Le montage consiste ici à montrer une personne quand elle parle, puis
l’autre quand elle parle à son tour. La caméra semble avoir changé brutalement de
place entre le montage des deux plans. Le montage alterné permet de montrer
différents points de vue d’une même séquence. Il constitue 95 % du montage des
films aujourd’hui.
• Le montage parallèle qui consiste à montrer différentes actions dans des lieux tout
aussi différents. Ces actions convergent en général vers un même objectif. Par exemple, on voit une mariée en train de se préparer chez ses parents, et brutalement on
passe à une image du marié qui est également en train de se préparer chez ses parents.
Ces deux scènes se passent en même temps et convergent vers un même objectif, le
mariage de ces deux personnes. Ce principe de montage, qui connaît des variantes
plus sophistiquées que ce simple exemple, a été inventé par un génie du cinéma américain, David Wark Griffith, dans son formidable film muet "Naissance d’une nation".
• Le montage des attractions qui est un montage à caractère psychologique sollicitant l’attention du spectateur. Son objectif est de juxtaposer deux scènes qui n’ont
visiblement rien à voir l’une avec l’autre, pour faire naître un sentiment spécifique
dans l’esprit du spectateur. Par exemple, vous voyez des soldats au combat et dans
le plan d’après, des chevaux à l’abattoir. Ici, le réalisateur veut clairement faire passer l’idée que les soldats vont à la boucherie. Ce type de montage très subtil et
artistique est né des recherches d’un collectif russe, dont les instigateurs sont
Eisenstein, Koulechov et Dziga Vertov. La paternité du montage des attractions a
été attribuée à Eisenstein.
astuce
Tous ces principes de montage peuvent vous servir au moment de la prise de vues. Vous faites
alors du montage en direct, c’est-à-dire pendant le tournage de vos images.
Livre Pinnacle12.book Page 130 Mardi, 7. octobre 2008 11:52 11
130
Pinnacle Studio 12
Voilà ce que l’on peut dire des grands principes du montage des images, qu’elles soient
vidéographiques ou cinématographiques. En les comprenant, en sachant à quoi ils
correspondent, vous manipulerez plus intelligemment les possibilités de Pinnacle
Studio 12.
Mais le montage ne se résume pas à une simple juxtaposition de séquences permettant
d’avancer dans une narration quelle qu’elle soit (pour moi le documentaire est aussi
une manière de raconter des histoires). Dans certaines circonstances, passer brutalement d’une scène à une autre risque de perturber le spectateur au point qu’il ne comprenne pas du tout ce qui se passe. L’exemple type est celui du flash-back, c’est-à-dire
le retour dans le temps qui exprime le souvenir d’une personne. Au cinéma, donc en
vidéo, on utilise souvent un effet de transition pour amener le spectateur vers cette
séquence du passé.
Les transitions
Les transitions sont étudiées en détail au Chapitre 5. Elles se présentent comme des
éléments de narration incontournables, fortement appréciés des vidéastes amateurs.
Évoquées précédemment pour le flash-back, les transitions servent aussi à indiquer une
certaine durée de temps qui s’écoule, un changement de lieu radical, ou l’évolution progressive d’une situation. La transition est faite pour maintenir la continuité du récit dans
l’esprit du spectateur. Par exemple, un visage cède progressivement la place à un paysage
de bord de mer. Changement de lieu qui permet au spectateur d’établir une liaison entre
le moment qu’il quitte et celui qu’il aborde.
Les effets de transitions les plus communément rencontrés sont les fondus au noir
et les fondus enchaînés. Vous verrez au Chapitre 5 que Pinnacle Studio regorge
d’effets de transitions plus fantaisistes les uns que les autres. Cette fantaisie peut
parfaitement s’accorder à vos films de famille, vos petits reportages et, pourquoi pas,
vos fictions.
Fort de ces explications sur le montage virtuel, les principes du montage en général et
l’utilisation des transitions, vous voici prêt à passer à l’action en procédant au montage des séquences capturées. Pinnacle Studio 12 simplifie la tâche de l’utilisateur en
regroupant dans l’ALBUM absolument tous les éléments nécessaires au montage.
Mais avant de passer à la pratique, cliquez sur le bouton ÉDITER de Pinnacle Studio.
En fonction du projet chargé ou de la capture que vous venez de faire, l’interface proposée ressemble à celle de la Figure 4.1.
A priori, la FENÊTRE DU FILM est vide et la barre de titre doit indiquer Mon Film suivi
d’un chiffre. Ce chiffre s’incrémente d’une unité chaque fois que vous créez un nouveau projet. Cela n’a pas beaucoup d’importance car vous enregistrerez probablement
votre projet sous un autre nom que celui donné par défaut par Studio 12. Vous allez
donc procéder au montage des clips vidéo de l’ALBUM et créer ainsi un tout nouveau
Livre Pinnacle12.book Page 131 Mardi, 7. octobre 2008 11:52 11
Le montage d’un film avec Studio 12
Chapitre 4
131
Figure 4.1
Des séquences capturées, prêtes au montage.
projet. Ce projet est un montage. Sa réalisation est étudiée du présent chapitre
jusqu’au Chapitre 9. La première phase consiste à monter les images en utilisant les
techniques décrites aux sections "Prémontage facile dans le Scénario" et "Montage précis
dans le Plan de montage".
Prémontage facile dans le Scénario
Le Scénario est une manière d’afficher un projet dans la FENÊTRE DU FILM. À la
Figure 4.1, vous voyez qu’il est composé de cellules vides qui font penser à une pellicule cinématographique ou d’appareil photo. Cette interface peut être utilisée pour
effectuer un montage sommaire, qui consiste davantage en une organisation des différents
clips capturés qu’en un véritable montage.
Voici la procédure générique d’un montage réalisé en mode SCÉNARIO :
1. Depuis l’ALBUM, faites glisser la vignette d’une séquence dans l’une des cellules.
Le choix de la cellule importe peu. Studio positionne automatiquement la vignette
dans la première cellule (voir Figure 4.2).
Livre Pinnacle12.book Page 132 Mardi, 7. octobre 2008 11:52 11
132
Pinnacle Studio 12
Figure 4.2
Placement d’une séquence dans la Fenêtre du film affichée en mode Scénario.
2. Faites glisser d’autres séquences.
Vous obtenez rapidement un SCÉNARIO composé de plusieurs séquences.
L’ALBUM affiche les clips dans leur ordre de capture ou d’importation dans le projet. Pour respecter la chronologie de vos captures, donc la continuité initiale de
votre vidéo, vous devez faire glisser et déposer les séquences en fonction de leur
ordre d’affichage dans l’ALBUM. En revanche, si vous connaissez les séquences à
utiliser dans le film, faites-les glisser les unes après les autres.
astuce
Voici deux astuces pour placer dans le SCÉNARIO toutes les séquences dans l’ordre où elles se
présentent dans l’ALBUM.
a) Cliquez sur la première vignette. Ensuite, appuyez sur la touche MAJ et cliquez sur la
dernière vignette. Toutes les vignettes de l’ALBUM sont alors sélectionnées. Cliquez sur une
des vignettes et, sans relâcher, faites-la glisser dans le SCÉNARIO. Relâchez le bouton de la
souris. Toutes les séquences sont incorporées au montage en respectant leur ordre de classement
dans l’ALBUM.
b) En haut de la page de droite de l’ALBUM, activez le bouton radio FICHIERS. Dès lors,
l’ALBUM n’affiche plus les scènes (détectées automatiquement ou manuellement comme
expliqué au Chapitre 3), mais le fichier complet de votre capture, comme le montre la
Livre Pinnacle12.book Page 133 Mardi, 7. octobre 2008 11:52 11
Le montage d’un film avec Studio 12
Chapitre 4
133
Figure 4.3. Glissez-déposez ce fichier dans le SCÉNARIO. Toutes les vignettes des scènes prennent
place dans les cellules de cette interface de montage.
Quelle que soit la méthode utilisée, vous constatez que les vignettes sont sélectionnées dans
le SCÉNARIO, et qu’une petite coche orange apparaît dans le coin supérieur droit de chaque
vignette de l’ALBUM (voir Figure 4.4). Elle indique que la séquence est insérée dans le
montage.
Figure 4.3
Les scènes détectées
sont réunies dans le fichier
capturé ou importé.
Figure 4.4
Toutes les séquences de l’Album sont placées dans le Scénario en une seule opération.