(Fevrier 2004) - Plumes-du

LES PLUMES DU CANARD
Le journal des lycées de Sens
Numéro 2
12 Février 2004
Sommaire
EDITO
A en croire les quelques échos qui nous sont parvenus, auxquels il faut ajouter plusieurs témoignages
écrits ou oraux de sympathie et d’encouragements, le
premier numéro des Plumes du canard a réussi à ne pas
sombrer dans l’indifférence.
Les avis, remarques et jugements dont le lecteur
trouvera un échantillon significatif en dernière page
du présent numéro nous ont été précieux. Ils ont permis à notre équipe de trouver une motivation supplémentaire qui laisse espérer que ce journal des lycées
s’installe dans la durée.
Certes, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, en particulier pour toucher les membres d’une
communauté scolaire qui souffre - autant qu’elle en
est responsable - d’un manque d’information et de
communication.
Mais notre dynamique est celle de la persévérance
et de l’écoute. Pour que nous puissions parler à nos
lecteurs comme ils le souhaitent, il faut qu’ils nous
fassent connaître leurs attentes.
Bientôt, nous pourrons doubler notre version papier
d’une version électronique sur le web. Nous sommes
riches de projets que nous avons à cœur de concrétiser
avec et pour les lecteurs que vous êtes.
• A la rencontre de : Les Rencontres internationales des
radios scolaires - Sondage sur
les « gothiques ».
• Votre avenir : Un carrefour et
un salon - Les sapeurs pompiers.
• Sport et santé : Skate, VTT,
roller - Que faire en cas de
spasmophilie? - ...
• Lumière sur : Ernesto, assistant
en Espagnol - Le système scolaire mexicain.
• Grand et petit écran : Monthy
Python and the Holy Grail - Anything else - Ma Vie sans moi - En
salle ce mois-ci - Friends, la fin
d’une amitié.
• Les rendez-vous de la mémoire :
La Saint Valentin - Le Père Lachaise - La Maison de Balzac.
• Livres et littérature : La Chute
de Berlin - Légende - Gary-Ajar, ou
l’art de la supercherie.
• Musiques : La « Team Nowhere » —
Dave Matthews Band : Live in
Central Park.
• Notre cité scolaire en 1973
• De vous à nous...
Le Rédacteur en chef,
Michel Maillard
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A la rencontre de...
Rencontres Internationales
des radios en milieu scolaire
(17 au 20 mars 2004)
Deux ans après les Rencontres radiophoniques organisées par les Lycées de
Sens, nos collègues belges préparent
activement la première manifestation du
genre, qui se déroulera hors de l’Hexagone. Les enjeux sont pour nous cruciaux.
Il s’agit d’abord de prendre la mesure
du travail accompli dans un pays voisin,
dans le domaine de l’éducation aux médias. Ce sera l’occasion de confronter
les points de vue et d’enrichir la réflexion touchant des aspects essentiels
de l’éducation en Europe : la place de la
parole et
de l’écoute,
les partenariats et les
échanges,
les liens à
développer
entre
l’information, la formation et l’action culturelle, la pratique
d’une production radiophonique au sein
de l’école, l’élaboration d’une pédagogie
de la réception des médias.
Il s’agit aussi de présenter des propositions concrètes d’utilisation de la radio
dans l’apprentissage du langage. La participation des différentes délégations
permettra de mettre en œuvre les bénéfices qu’apporte l’outil radiophonique
en matière d’aptitude au dialogue. Mais
au-delà du dialogue et à travers les
échanges, ces rencontres donneront
l’occasion de mettre en lumière les relations entre la création radiophonique et
la pratique de la langue française. La
place de la francophonie dans le
paysage audiovisuel européen est un
enjeu majeur. Nos dictionnaires s’ouvrent aujourd’hui aux emplois du français hors de France, emplois qui circulent depuis un certain nombre d’années
dans les échanges internationaux. La
radio peut constiuer, à cet égard, une
école de sensibilisation aux parlers et
aux littératures francophones, pour peu
que l’on parvienne à réaliser des coproductions.
Il s’agit enfin d’établir, grâce à l’outil
radiophonique, des passerelles entre les
différentes étapes du cursus scolaire.
Comme à Sens en 2002, des collégiens,
des lycéens et des étudiants, pourront
confronter leurs expériences. La participation annoncée des radios universitaires belges sera particulièrement appréciée.
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La pratique radiophonique apparaît de
plus en plus aujourd’hui comme un
mode d’échange privilégié, mais aussi
comme une formation qui permet d’accéder à l’insertion professionnelle. L’un
des anciens de l’Atelier Radio vient d’être admis dans une école de la radio en
région parisienne; signe que l’activité
radiophonique au sein des établissements peut constituer un tremplin vers
les métiers de la communication.
Jacky Vellin
Sondage sur les « Gothiques »
Quand on vous dit "gothique", qu'estce que ça vous inspire ? "Le mystère, la
création dans le sens de l'originalité" pour
certains, "la mort, le suicide" pour d'autres.
Une chose est sûre, chaque personne a
sa propre opinion sur le sujet. Mais
qu'est-ce que le gothisme ? Encore là,
tout le monde a une version différente,
allant "d'une mentalité, d'une philosophie" à
"une simple mode, un look venu d'un autre
pays". Certains en ont même peur quelquefois : "Je trouve ça pathétique, pourquoi
donc s'habiller en noir ? Ils me font peur quelquefois, en plus, je suis choquée par le maquillage des garçons, ainsi que de leurs piques, et
surtout de leurs chaines !".
Pourtant, la plupart des gothiques n'ont
pas la vocation de "faire peur" en affichant une telle image. Mais alors pourquoi s'habillent-ils ainsi ?
Le gothisme est né d'une certaine manière au XIXeme siècle, avec le romantisme noir. Même s'il existait a priori bien
avant cette époque. Il a toujours continué d'être jusque-là, mais ces dernières
années, le gothisme est redevenu « à la
mode ». Certaines personnes s'affirment
ainsi gothiques de par leur manière de
s'habiller, prenant le gothisme pour un
« look » comme un autre. Pourtant, le
gothisme est bien plus qu'une manière
de se vêtir.
« Un gothique est toujours triste au fond de luimême, même quand il paraît heureux. On ne
peut pas paraître heureux à 100%, il y a toujours une grande part de tristesse. On ne devient
pas gothique, on est gothique, et on s'en rend
compte petit à petit, en se renseignant. De part
notre vécu on pense à certaines choses et on leur
donne un nom en grandissant ». D'ailleurs, un
« vrai » gothique n'a pas besoin de s'habiller en noir pour l'être. Cependant, le
thisme n'est pas une religion, mais juste
une manière de penser, une
« philosophie ». C'est une sorte d'
« évasion », une manière de se marginaliser quelquefois. Malgré tout, le gothique reste très ouvert et prône l'ouverture d'esprit : « Comment ne pas être tolérant envers les autres alors que nous-mêmes
sommes exclus ? »
Il faut faire attention également à ne
pas s'engouffrer dans les stéréotypes du
genre « sacrifices et invocations ». Si le
gothique pratique parfois le spiritisme
ou la magie, il ne fait pas de sacrifice.
Pour ce qui est de la musique, les gothiques écoutent bien évidemment du
métal. Ils préfèrent le métal gothique et
le black métal, avec le sulfureux Marylin
Manson ou encore le charismatique
Dani Filth, chanteur de Cradle of Filth.
Néanmoins, les gothiques ont chacun
leurs goûts, ainsi, l’un d’entre eux nous
confie : « Nous écoutons également de la
grande musique, j'aime Verdi ou encore Mozart. J'aime beaucoup le black symphonique
comme Cradle of Filth. Ils mélangent orchestre
symphonique et black métal, le résultat est
magnifique. »
Tristesse est donc un mot qui peut
définir le gothique. Quand on demande
à un gothique comment il se voit dans
dix ans, il répond : « Je ne sais pas, peutêtre que j'aurai retrouvé la joie de vivre, peutêtre pas. ». Le gothisme est bien plus
qu'une mode, mais bel et bien un état
d'esprit. « Nous nous habillons en noir car
nous sommes en deuil d'une certaine manière,
nous avons de la tristesse au fond de nousmêmes. Mais nos tenues restent d'une beauté
sombre, s'approchant des habits du
XIXeme. » Le regard des autres ne les
atteint pas, les critiques non plus.
Ainsi beaucoup d'entre nous pensent
que le mot gothique «est totalement ridicule » ; que ce n'est pas « une définition de
l'Homme » ; que « cela reste tout de même
une manière de s'intégrer à un groupe par une
bête ressemblance physique ». Mais certains
admettent qu’il est « un peu bête de classer
les gens ». Et si, en effet, le gothique était
avant tout une personne ? Et si pour
une fois, on ne s'attardait pas sur l'allure
mais sur la personnalité même des
gens ?
Avec l'aide précieuse de « The Angel of the
night ». Le micro-trottoir a été réalisé dans
l'enceinte de l'établissement.
Dernhelm
Sport et santé
Skate, VTT et roller
Tous trois nous sont venus des Etats-Unis
durant les années 70 au moment où les vagues
étaient petites et que les surfers ne savaient pas
quoi faire.
Le skate fut d’abord mal considéré. C’est Arnaud de Rosnay qui introduisit ce sport en France en 1965
et fut également notre meilleur skateur.
On peut pratiquer partout le skate
en street style et freestyle ou sur la
rampe avec des figures comme Indy
air, egg plant, superbe invert, ollic kick
flip, hand-stand …
Le premier VTT fut bricolé par
Cary Fisher, Joe Breeze et Charlie
Kelly. Les premiers gagnants de
l’histoire du VTT aux J.O. furent
Paola Pazzo et Bart Buntjens à
Atlanta en 1996. Au freestyle du skate
correspond le free ride du VTT qui
peut se pratiquer partout..
Le roller se
pratique lui
aussi en beaucoup
d’endroits.
Ses
figures sont
nombreuses :
saoul slide, backside shifty, escaliers,
540° safety, bio, 360° fakie, crose unity
air. Ses formes et ses styles sont variés : fitness, course, slalom, descente,
dribble, roller acrobatique …
Lilie
Des Junior Filles
aux Championnats de France
Une équipe de Junior Filles composée
de Clémence Cadic, Valentine Charles,
Julie Couzon, Maud De Valonne, Julie
Garnier et Fadila Abiche, équipe accompagnée par Monsieur Ruscon et Mademoiselle Ladrange, a réussi à se qualifier
aux championnats de France de cross
country UNSS en remportant le titre de
Championnes d’Académie par équipes.
Les championnats de France UNSS
se sont déroulés à Rignac dans l’Aveyron, sous le soleil , le 25 janvier 2004
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sur un parcours très boueux et vallonné
de 3800 mètres. Notre équipe a terminé
treizième sur trente équipes concurrentes.
Notre participation à
une compétition de
niveau national fut une
expérience très enrichissante. Nous garderons un très bon souvenir de cette journée !
En outre, cette qualification nous a permis de
recevoir le prix de la
sportivité de la ville de
Sens le vendredi 30
janvier 2004.
L’équipe Junior Filles
Que faire en cas de spasmophilie ?
Maladie qui touche, le plus généralement les femmes ( 90% des cas traités),
la spasmophilie n’est pas reconnue dans
tous les pays.
Elle désigne un syndrome, panoplie de
symptômes à la fois physiologiques et
psychologiques, étroitement liés et variables d’un sujet à l’autre. La spasmophilie
se caractérise par un état anxieux associé
à une hypersensibilité au stress. Face à
ce qu’il ressent comme une agression le
corps extériorise les troubles intérieurs
par des symptômes plus ou moins violents.
Comment reconnaître un cas de spasmophilie ? Les symptômes psychologiques les plus courants sont très divers :
phobies, nervosité, irritabilité, agoraphobie (peur de la foule). Il en va de même
pour les symptômes physiologiques :
fatigue, maux de tête, oppression, crampes, palpitations, tremblements.
Comment soigner cette maladie complexe ? Il n’y a pas de solution miracle.
Se détendre, respirer et se relaxer sont
des points essentiels si vous voulez éviter une crise. Essayez d’analyser la situation pour mieux la contrôler. Avoir une
alimentation saine, en évitant graisses et
sucres est également important ; comme
boire beaucoup d’eau, ce qui apporte
calcium et magnésium à notre corps. On
peut aussi suivre des traitements : acupuncture, massage, ostéopathie qui apprennent à notre corps à se défendre
contre le stress.
Si, malgré tout cela, vous n’arrivez pas
à vous calmer, le recours à des médica-
ments, tels que des antidépresseurs (à
éviter quand même, ce n’est pas la solution) ou, plus conseillées, aux tisanes.
Pour finir, parlez de vos problèmes à
quelqu’un, ne gardez pas tout pour vous,
car c’est ainsi que l’angoisse et le stress
grandissent.
Comment réagir si vous êtes en présence d’une personne en crise ? Primo,
emmenez-la dans un endroit calme (si la
crise se déclenche en classe, écartez tables, sacs et surtout les élèves trop
curieux !) ; secondo, asseyez-la, pour
éviter une chute ; et surtout, parlez-lui,
tentez de la réconforter et de la calmer.
Ne jamais laisser seule une personne ;
elle a besoin d’une présence. Couvrez-la
si vous vous apercevez qu’elle a froid. Il
ne faut jamais donner à boire à une personne en crise : sa respiration saccadée
risquerait de la faire avaler de travers et
de s’étouffer. Quand la crise passe, n’évoquez pas celle-ci ; embrayez sur un
autre sujet. Parfois, on fait respirer le
sujet en crise dans un sac en papier, pour
inverser les échanges gazeux, mais cela
dépend des cas.
Si la personne se sent
capable de marcher, le
mieux est de l’emmener à l’infirmerie. Les
infirmières sauront
comment éviter un
début de crise. Il faut
aussi savoir qu’une
crise fatigue énormément ; donc, si vous n’avez pas pu y aller
avant, accompagnez la personne à l’infirmerie après sa crise pour qu’elle puisse
s’y reposer et rentrer chez elle ensuite.
La spasmophilie est une maladie difficile à identifier par sa diversité de symptômes. Elle se soigne au cas par cas, et il
n’y a pas de remède à proprement parler.
La spasmophilie touche 10 à 15% de la
population occidentale. Mais ce n’est pas
une maladie grave. Le spasmophile doit
effectuer un travail sur lui-même, pour
lutter contre ses peurs profondes ; évidemment un soutien psychologique,
mais aussi parfois physiologique, est
nécessaire.
Bon à savoir : café, thé, vitamine C,
alcool et autres sont à éviter, car ils accélèrent le rythme cardiaque et l’hypersensibilité générale.
Loreth et Marie-Clarisse
Lumière sur Ernesto, assistant en Espagnol
Ernesto, de quelle ville mexicaine viens-tu
exactement ?
J’habite à Torreòn, une ville d’un
million d’habitants en plein milieu
du désert.
Que fais-tu là-bas ?
Je suis comptable, je m’occupe de
la gestion d’une entreprise.
Pourquoi es-tu venu en France ?
Je venais essentiellement
pour trouver
une entreprise
française
à
implanter au
Mexique, qui
m’embaucherait. Et puis,
en arrivant, j’ai
changé d’avis.
Je préfère rester avec mon patron, qui m’a permis
de rester 7 ou 8 mois. Je profite
donc de cette occasion pour améliorer mon français.
Tu t’exprimes drôlement bien. Depuis
combien de temps apprends-tu le français ?
J’ai étudié le français pendant deux
ans à l’Alliance Française, puis je l’ai
délaissé pour apprendre l’italien, car
nous n’étudiions que des œuvres
littéraires. J’ai dû cesser mes cours
en arrivant en France.
Quelle langue as-tu appris à l’école ?
Uniquement l’anglais. Au Mexique,
pour apprendre une autre langue, il
faut payer.
N’est-ce pas injuste ?
Quelque part, vous avez raison,
mais cela évite aussi que des jeunes
n’ayant aucune sensibilité pour les
langues se retrouvent contraints à
les étudier. Je remarque trop souvent des lycéens français inintéressés
par les cours d’espagnol.
Etais-tu déjà venu en France ?
Non, même jamais en Europe.
Cependant l’ Alliance Française dispensait des cours très intéressants
sur la culture, donc je savais ce à
quoi m’attendre. De plus, deux fois
par an a lieu un Festival de cinéma
français. L’année dernière j’ai donc
eu l’occasion de voir Le Fabuleux
Destin d’Amélie Poulain, et Le Placard.
Bien-sûr, ils étaient sous-titrés.
Qu’est-ce qui t’a le plus surpris dans la
société française ?
(Sans hésitation) Le manque de chaleur des gens. Début janvier, il est de
coutume de souhaiter la bonne année dans les rues mexicaines. Ici, les
français me prenaient pour un aliéné
lorsque je leur souhaitais mes vœux.
Ils sont trop réservés.
Qu’est- ce qui te manque ici ?
Ma famille, tous mes amis… et puis
des bus. Je trouve que Sens n’est pas
très bien desservi.
En France, le football tient une place
prépondérante dans l’activité sportive, qu’en est-il au Mexique ?
Il y a très peu de foot. Le sport en
vigueur est le baseball. J’aime beaucoup y jouer.
Que penses-tu de la musique en France ?
Sur un grand nombre de radios, on
n’entend que des chansons américaines, ou de la pop, dont les paroles se
répètent sans cesse. Bien évidemment il en est de même au Mexique,
mais à une échelle moins importante
tout de même. Au Mexique, on
écoute beaucoup de rock alternatif
(avec textes).
Agnès et Sarah
Le système scolaire mexicain
Au cas où vous décideriez de partir sur un
coup de tête pour le Mexique, voici quelques
petites informations à propos du système scolaire
mexicain.
Tout d'abord, nos amis Mexicains ne
travaillent que le matin, de 8 h 00 à 13 h
00. Mais ne soyez pas trop jaloux, leurs
vacances ne sont pas aussi longues que
les nôtres ! Ils ne connaissent pas les
vacances de la Toussaint, ni celles d'hiver. Et leurs vacances d'été vont du début Juillet à la mi-Août.
L’après-midi, les petits Mexicains
peuvent participer à des ateliers théâtre,
à des activités sportives... Mais seulement s'ils font partie d'une école privée !
En effet, les écoles publiques accueillent
quelques élèves l'après-midi ou en soirée pour donner des cours de rattrapage.
Le système scolaire mexicain se
découpe en quatre grandes parties. De 3
à 6 ans, les enfants vont au Kindergarten (le même qu'en Allemagne), ensuite
ils entrent à la Primaria, où ils restent
jusqu'à 12 ans. Puis vient la Secondaria. Il existe deux sections à la Secondaria : l’une générale, l’autre technologique. La filière technologique prépare à
l'entrée dans le monde du travail; la
filière générale ouvre sur les universités.
Néanmoins, il existe toujours des
"passerelles" pour se réorienter en
cours de route. La Secondaria se termine à 15 ans. L'élève mexicain peut
alors aller à la Preparatoria (ou Bachirellato) avec une filière générale et une
autre plus technologique. La Preparatoria s'achève à 18 ans.
Les Mexicains n'apprennent qu'une
seule langue vivante (l'anglais). Pour en
apprendre une autre, il faut prendre des
cours particuliers. De plus, on ne note
que sur 10. Plus le niveau monte, plus
on a d'exigences envers les élèves. Ainsi, un élève de la Secondaria doit avoir
6/10 au minimum, à la faculté 7/10 et
pour réussir son Master (bac +5) il faut
avoir 8/10 !
Le choix des matières est beaucoup
plus libre que chez nous. L'année se
découpe en semestres et l'élève fait son
choix pour chaque semestre. Ce n'est
qu'en dernière année qu’il choisira en
fonction de sa future carrière.
Enfin, les professeurs mexicains, à
l'instar de leurs collègues français, n'enseignent généralement qu'une seule
matière...
Vous voilà maintenant un véritable
expert du système scolaire mexicain... si
vous êtes toujours tentés par un petit
voyage là-bas, envoyez-nous une carte
postale !!
Sarah et Dernhelm
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Votre avenir
Un carrefour et un salon
Le Carrefour des Métiers
« Vous êtes en Ter-mi-nale, préparez votre avenir, c’en est bientôt
fini du petit confort douillet du
lycée ! »
Ecoutant les conseils avisés des
autorités compétentes, nous nous
sommes donc rendues au Carrefour des Métiers de Sens, jeudi 29
janvier 2004.
Le Carrefour des Métiers sénonais
est à l’orientation ce que l’Yonne
est à L’Atlantique.
Quand en plus la météo s’en mêle,
saupoudrant insidieusement la
route d’une pincée de verglas qui
empêcha la moitié des exposants
d’arriver à bon port, l’intérêt s’en
trouve sensiblement diminué.
Etaient présents tout de même
nombre de B.T.S du lycée et de
l’Académie (action commerciale,
commerce international, force de
vente, assistante trilingue, assistante de direction, secteur agricole
et agro-alimentaire…), quelques
I.U.T, des classes préparatoires
scientifiques et paramédicales, des
écoles de chimie, l’armée, la police
ainsi que quelques cycles universitaires comme le droit.
Le salon de l’ A.D.R.E.P.
A une échelle plus surprenante
pour les petites provinciales que
nous sommes, se tenait les 30 et 31
janvier, le salon de l’ A.D.R.E.P. à
Paris (porte de Champerret).
Si le principe était le même, le
nombre d’exposants et de filières
proposées était presque proportionnel au nombre d’habitants de
chacune des deux villes.
D’autre part, les rencontres avec
les professionnels et les élèves
étaient enrichies de débats et de
tables rondes sur des sujets divers
(les I.U.T, les métiers de la culture,
de la communication, les classes
préparatoires, et bien d’autres encore…).
Ces dialogues et débats sont fort
intéressants et rassurants, à Paris
comme à Sens, pour le petit oiseau
qui n’a pas encore quitté son nid.
Quand on sait que Sens n’est maintenant qu’à une heure de Paris, on
ne peut que déplorer qu’une sortie
de plus grande ampleur n’ait pas été
proposée par le lycée…
Anne-Claire et Sarah
sport, manœuvres et compétitions
entre JSP.
Ces écoles permettent une meilleure
intégration dans le milieu des secours.
Leur formation est assurée par des
Sapeurs Pompiers Professionnels et
Volontaires.
Les pompiers volontaires
Pour être intégré à un corps de sapeurs pompiers, il faut : avoir au
moins 16 ans et moins de 55 ans, mesurer au moins 1 m 60 pour les hommes et 1 m 55 pour les femmes, être
apte physiquement (examen médical
et épreuves sportives), jouir de ses
droits civiques, contracter un engagement de 5 ans, suivre une formation
initiale déterminée.
Tout en étant sapeurs pompiers volontaires, vous avez la possibilité de
poursuivre vos études.
Les sapeurs pompiers
Toutes les 10 secondes, aujourd’hui
en France, des hommes et des femmes endossent leurs tenues d’anges
gardiens pour porter secours.
Ils sont plus de 240 000 sapeurs
pompiers pour répondre 24 h/24h
aux appels de détresse.
Outre la prévention et la protection
de l’environnement, l’incendie représente moins de 10% des interventions contre 60% pour le secours
à victime.
Mais si actuellement 8 sur 10 sont
des volontaires en s’engageant parallèlement à leurs vies professionnelles, c’est que la fonction de sapeur
pompier est une véritable vocation,
humainement très forte, donnant un
sens supplémentaire à leurs vies.
Leurs devises « sauver ou périr » et
« courage et dévouement » sont à la
hauteur de leur engagement citoyen.
Les jeunes sapeurs pompiers
Les jeunes sapeurs pompiers, plus
communément appelés JSP, sont
des jeunes âgés de 13 à 16 ans.
Aujourd’hui 16 000 garçons et filles
suivent une formation préparatoire :
secourisme, lutte contre l’incendie,
Les pompiers professionnels
Conditions générales : être de nationalité française, mesurer au moins 1
m 60 pour les hommes et 1 m 55
pour les femmes, avoir une bonne
vue
Conditions particulières
* pour être sapeur : Age : de 18 à 30 ans
- Diplôme : BEP, CAP, BAC (ou être
volontaire depuis trois ans avec
CFAPSE
* pour être lieutenant : Age : de 18 à 30
ans - Diplôme : DUT hygiène et sécurité ou équivalent
* pour être capitaine : Age : de 20 à 30
ans - Diplôme : BAC+4 dans certaines disciplines
Si vous voulez plus de renseignements, adressez vous au centre de
secours le plus proche de votre domicile .
Thomas B.
Page 3
Grand et petit écran
En salle ce mois-ci (suite)
Sorties du 11 février
Blueberry, de Jan Kounen
Company, de Robert Altman
Juliette des esprits, de Federico Fellini
La Mort suspendue, de K. MacDonald
Le voyage de James à Jerusalem, de
Ra'anan Alexandrowitz
S-21, La macinde de guerre Khmer rouge, de
Rithy Panh
L'Ile de Black Mor, de J. F. Laguionie
Podium, de Yann Moix
The fighting temptations, de J. Lynn
Sorties du 18 février
Godsend, de Nick Hamm
L'âme en jeu, de Roberto Faenza
La tour des ambitieux, de Robert Wise
Le Cerf Volant, de R. Chahal Sabbag
Le Manoir hanté et ses 999 fantômes, de
Rob Minkoff
Le secret des Frères Mc Cann, de T. Mc
Canlies
Les Rivières Pourpres 2, d'Olivier Dahan
Retour à Cold Mountain, d'A. Minghella
Torque, la route s'enflamme, de J. Kahn
Vert paradis, d’Emmanuel Bourdieu,
Sorties du 25 février
Attraction Fatale, de Matthew Parkhill,
Confidences trop intimes, de P. Leconte
Des plumes dans la tête, de T. De Thier
Khamosh Pani, de Sabiha Sumar
La Route de Memphis, de R. Pearce
Loco 33, de Diego Arsuaga
Luna Rossa, d’Antonio Capuano
In America, de Jim Sheridan
Open range, de Kevin Costner
Paycheck, de John Woo
Retour à Kotelnitch, d’E. Carrère
Sang
et or, de Jafar Panahi
AchPot
Friends
la fin d’une amitié
Qui n’a jamais invité ses amis
pour savourer des épisodes de la
célèbre et série culte Friends, avachi
dans un bon vieux canapé du style
« Central Perk » ? Qui ne s’est jamais précipité vers le magnétoscope pour enregistrer le tout dernier épisode, l’exclusif, de la série ?
Qui ne songe à Janice et Chandler
lorsqu’il entend « Oh mon Dieu ! »
Sachez qu’aujourd’hui, c’est fini.
La série Friends s’arrête après dix
saisons et plus de deux cents épisodes. Les contrats n’ont pas étés
renouvelés et il est peu probable
que Jennifer Aniston, Courteney
Cox, Lisa Kudrow, Matthew Perry,
Matt Le Blanc, David Schwimmer
fassent un jour prochain partie d’un
même casting.
Pourquoi cet arrêt ? Il y a tout
d’abord Jennifer Aniston et Courteney Cox qui désirent fonder une
famille, ce qui n’est pas toujours
évident lorsque l’on tourne dix
mois par an loin de son lieu de résidence. Il y a aussi les autres acteurs
qui désireraient débuter une réelle carrière dans le cinéma
car aucun d’eux n’a
encore percé dans ce
domaine. Et enfin il
y a le fait qu’après
tant d’épisodes, les
scénaristes viennent
à manquer d’idées.
Bref la série s’arrête.
C’est triste ; mais
toutes les bonnes
choses ont une fin.
Après avoir passé dix ans à nous
faire rire de leurs déboires amoureux, leurs maladresses au travail,
leurs manies, leurs passions et surtout leurs délires entre amis, Rachel, Monica, Phoebe, Joey, Chandler et Ross nous quittent.
Resteront dans nos mémoires le
couple Ross-Rachel et leur mariage à Las Vegas, les chansons de
Phoebe, Joey en docteur dans la
série minable Des jours et des vies,
l’humour fin de Chandler, l’esprit
maniaque de Monica, la grande
partie de Rugby, les soirées annuelles de « Thanksgiving », l’apparition de Bruce Willis ou encore
de Brad Pitt dans la série, le
micro-ondes de Chandler qui
sonne quand commence Alerte à
Malibu et enfin les trois divorces
de Ross.
Mais Friends ça ne se lit pas ; ça
se regarde. Si je puis me permettre,
courez donc mettre une cassette
dans le magnétoscope ou un DVD
dans votre lecteur et amusez vous.
Wiwac iwaj
Les acteurs de Friends
Jennifer Aniston (Rachel), Courteney Cox (Monica), Lisa Kudrow
( P ho e b e ) , M a tt h e w P e r r y
(Chandler), Matt Le Blanc (Joey)
et David Schwimmer (Ross).
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Les rendez-vous de la mémoire...
La Saint-Valentin
La Saint-Valentin est la fête des
amoureux. Une légende veut que
les oiseaux se fiancent le 14 février
et se marient à la Saint-Joseph (19
mars).
Il n’y aurait aucun lien entre la
fête et le saint du jour, évêque italien martyr du IIIe siècle.
A la fin du Moyen-Age, dans les
milieux aristocratiques anglais, le
« valentinage » consistait à associer pour l’année des couples formés selon leur libre consentement,
y compris chez les personnes mariées. Le valentin et sa valentine
était liés par des obligations mutuelles mais leur association restait
secrète.
Charles d’Orléans fit connaître
l’usage anglais en 1450 à la cour de
France par des poèmes.
L’usage de manifester son
amour ou son amitié, ce jour-là,
persiste surtout aux Etats-Unis.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, la mode a conquis l’Europe.
Aujourd’hui, la signification
symbolique de ce rituel courtois
s’est perdue. En France, la SaintValentin se célèbre entre amoureux uniquement, contrairement
aux Etats-Unis où l’on adresse
aussi des messages amoureux, parfois anonymes, aux ménages amis
et aux jeunes gens en âge de se
marier.
Enfin la fête des amoureux est
surtout devenue une affaire commerciale et un véritable marché
depuis les années 80.
Offrirez-vous un cadeau à votre
valentin ou votre valentine le 14
février ?
Page 8
Cian et Lilie
Le Père Lachaise
Dernhelm
La Maison de Balzac
En plein coeur de Paris, le cimetière du Père Lachaise vous ouvre
ses portes pour une visite des plus
inhabituelles. Et pour cause : ce
cimetière est un véritable musée à
ciel ouvert. On y voit des sépultures
plus imposantes les unes que les
autres, certaines imitations de pyramides (si, si, je vous jure !), d'autres
de temples romains ou encore de
châteaux avec des petites tours
miniatures.
Et puis il y a les célébrités : La
Fontaine, Molière, Edith Piaf, Marcel Proust, Balzac, l'Homme Canon... Et j'en passe.
Il faut bien évidemment aller voir
le « Jardin du Souvenir », grande
allée longée de monuments en
l'honneur des déportés des différents camps de concentration, mais
aussi le Mur des Fédérés, témoin du
drame de la Commune en 1871.
Certaines tombes sont devenues
de véritables attractions, comme
celle de Jim Morrison, où l'on fait
brûler
quelquefois
de l'encens,
m a i s
aussi
celle
d'Oscar
Wilde, recouverte de baisers...
Le seul inconvénient vient de
l'étendue du Père Lachaise...Mieux
vaut donc d'abord se procurer un
plan sur internet ou dans un des
bistrots voisins du cimetière
(attention le plan vous coûte alors 1
ou 2 euros !)...
Si bien que finalement, on en
vient presque à oublier que le Père
Lachaise est avant tout un cimetière. Mais les tombes de Daniel
Toscan du Plantier ou de Marie
Trintignant sont là pour nous le
rappeler.
Si un jour vous vous rendez à Paris, et
que vous êtes près du XVIème arrondissement, je vous conseille vivement
d'aller faire un petit détour par la Maison de Balzac, à Passy.
La Maison de
Balzac est, en
effet, une de
ses dernières
demeures
et
garde encore
aujourd'hui les
traces de son
passage. Vous
pourrez ainsi
admirer ce qu'Honoré de Balzac appelait sa « Cabane de Passy », un magnifique cinq pièces, magnifiquement décoré. On peut y voir des tableaux de sa
La
longueur deMadame
cet article Hanska,
est comprise
bien-aimée
de la
entre
100
et
150
mots.
soeur préférée de Balzac,
mais
aussi
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très
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Comédie
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lecteurs,
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et
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véritable
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conjoncture
économique
et
ici
une
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littéraire. On peut admirer des ou
objets
commerciale
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de les
l'écrivain,
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intéressante
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de bulletin
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Une
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S'il
s'agit d'un
interne,
vous
de l'article.“
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est même
consacrée
aux perpouvez
des dernières
procédures
et améliorations,
ou fournir
le chif-Une
sonnages
de La Comédie
Humaine.
généalogie non-exhaustive de ceux-ci
figure sur un panneau long de 9 mètres !
Enfin, je n'ai pu m'empêcher de remarquer la gentillesse des gardiens, véritables guides qui vous accueillent avec le
sourire et essayent au mieux de vous
renseigner et de vous aider si vous avez
besoin d'explications.
En un mot, la Maison de Balzac est
un musée à voir et à revoir, ce qui
tombe bien puisque son entrée est gratuite…
Renseignements :
47, rue Raynouard 75016 Paris.
Tel : 01 55 74 41 80
Web: http://www.paris.fr/musees/balzac/
Ouverture : Tous les jours, sauf lundis et
jours fériés, de 10 h à 18 h.
Livres et littérature
La chute de Berlin
La chute de Berlin édité chez
France loisir est un livre écrit par
Antony Beevor, historien romancier
et auteur de Stalingrad.
Ce livre raconte principalement,
comme son titre l’indique, l’histoire
de la chute de Berlin en avril 1945,
mais aussi l’histoire résumée de la
seconde guerre mondiale sur le
front russe depuis janvier 1945 jusqu’au 8 mai 1945. Il évoque la vie
des soldats russes et de ces allemands - soldats ou civils - qui ont
« subi » la machine de guerre russe
qui partait à la conquête de « l’antre
de la bête fasciste ».
Le livre comprend une quarantaine de photographies qui permettent de mieux s’imaginer ce qu’a été
cette guerre qui a mobilisé tant de
pays et qui a fait tant de morts.
En tant que lecteur, je pense que
le livre est passionnant, mais qu’il
peut être choquant pour les âmes
sensibles. Malgré tout, chaque chapitre permet de faire des découvertes, ce qui donne envie d’avancer
dans le livre afin de faire de nouvelles découvertes.
Bonne lecture,
J. Geantot
Légende,
David Gemmell
Né à Londres en 1948, David Gemmell
publia son premier roman, Légende, en
1984. Outre l'impressionnant cycle de Drenaï, il a également publié le très remarqué cycle
des Pierres de sang. Légende est un des
classiques de la Fantasy moderne
Druss, le plus puissant guerrier de
sa génération, est une légende vivante. Ses exploits sont contés dans
le monde entier. Mais la légende a
vieilli : solitaire dans la montagne,
Druss attend la mort.
Dros Delnoch est une gigantesque
forteresse marquant la frontière en-
tre deux mondes, le rempart ultime
protégeant le grand empire drenaï
des terres des barbares nadir. Menés par Ulric-Tête-de-Loup, un
demi-million de ces barbares vont
déferler sur le vieil empire.
Dros Delnoch devient alors la
dernière barrière face aux hordes
de l’envahisseur. Il lui faut un chef.
Ce
sera
Druss. Il
sera aidé
par Rek,
un jeune
aventurier, qui
pourra
ainsi
se
faire un nom aux cotés du vieux
guerrier.
Un vieux héros, de jeunes aventuriers, la magie d’un monastère et
8000 guerriers barricadés retiendront-il la marée noire nadir ?
Combat titanesque, aventures
effrénées, magie et futur incertain...
ce roman haut en couleur ravira
tout les fans d’Heroic Fantasy et
pour ceux qui veulent découvrir
David Gemmell, cet ouvrage constituera le meilleur moyen de débuter.
Pendragon
Bibliographie
Légende (1984)
Le Roi sur le seuil (1985)
Waylander (1986)
Ghost King (1988)
Last Sword of Power (1988)
The Lost Crown (1989)
La Quête des héros perdus (1990)
Lion of Macedon (1990)
Dark Prince (1991)
Waylander 2 : In the Realm of the Wolf
(1992)
Druss la légende (1993)
Winter Warriors (1993)
White Knight, Black Swan (1993) (thriller
sous le pseudo de Ross Harding)
Bloodstone (1994)
The Ironhand's Daughter (1995)
The Hawk Eternal (1995)
The Legend of Deathwalker (1996)
Echoes of the Great Song (1997)
Sword in the Storm (1998)
The Midnight Falcon (1999)
Hero in the Shadows (2000)
Ravenheart (2001)
Stormrider (2002)
Renégats (Fr : 2002, VO : Knights of Dark
Renown, 1989)
Dark Moon (Fr : 2002, VO : Dark Moon,
1996)
L'Homme de Jérusalem (Fr : 2002, VO :
The Jerusalem Man / Wolf in Shadow,
1987)
L'Ultime sentinelle (Fr : 2003, VO : The
Last Guardian, 1989)
White Wolf (2003)
L'Etoile du matin (Fr : 2003, VO :Morning
Star, 1992)
Gary-Ajar, ou
l’art de la supercherie
L’une des mystifications les plus
spectaculaires et les plus étonnantes
du monde des lettres est sans doute
celle de l’écrivain Romain Gary. Il
fut le seul écrivain à se faire décerner deux fois le prix Goncourt.. Il
reçut, en effet, ce prix une première
fois en 1986 pour Les Racines du ciel
sous son véritable nom. Puis il le
reçut une seconde fois en 1975 sous
le nom d’Emile Ajar pour La Vie
devant soi.
Belle revanche d’un romancier
que la critique avait cru « fini » et qui
décida de ressusciter sous un autre
nom, avec une autre écriture.
Il ne dévoila publiquement la vérité que dans un petit livre simplement intitulé Vie et mort d’Emile Ajar
qui parut après la mort de l’écrivain
en 1980. Le court opuscule d’une
quarantaine de pages se terminait
par cette pirouette et ce pied-denez : « Je me suis bien amusé. Au
revoir. Et merci. ».
Ann o’ neem..
Page 9
Grand et petit écran
Monty Python
and the Holy Grail
Ce film est une parodie des récits
arthuriens et des chevaliers de la Table Ronde en quête du saint Graal. Il
a été réalisé par Terry Gilliam et Terry Jones, produit par John Goldstone, avec dans les principaux rôles
les Monty Python, c’est-à-dire Graham Chapman, John Cleese, Terry
Gilliam, Eric Idle, Terry Jones, Michael Palin.
Le film a été diffusé pour la première fois le 19 décembre 1974 en
Angleterre. Il n’existe heureusement
pas de version française de Sacré
Graal. Vous le trouverez donc en
version originale sous-titrée.
Ce film,
avec un
budget de
départ
d’environ
220 000
euros, a
coûté en
tout
et
pour tout 293 000 euros. Ce petit
budget a obligé à faire quelques restrictions. Ainsi costumiers, maquilleurs… ont fait partie de l’équipe de
tournage.
Sacré Graal a été tourné en Ecosse
au château de Doune, à Loch Tay et
Glencoe.
En tant que spectateur et admirateur de Sacré Graal, je pense que c’est
un très bon film qui vous permettra
de passer une excellente après-midi
(ne manquez pas la scène du château
anthrax). Vous garderez longtemps
en mémoire les répliques hallucinantes et « philosophiques » de ce film.
Vous n’oublierez jamais les scènes
hilarantes et les combats héroïques
de ces preux chevaliers.
Vous trouverez ce film en DVD édité par Studio Canal.
J. Geantot
Remerciements à J. Philibert
Page 6
Anything Else
de Woody Allen
Ce film parle de la vie, des femmes, des religions, du sexe. Woody
Allen donne tout ce qu’il peut à
Jason Biggs par l’intermédiaire de
David Dobel et Jerry Falk, leurs
personnages respectifs.
Jerry Falk, jeune auteur de sketches, est confronté à des problèmes avec sa petite amie qu’il aime
plus que tout. Jusqu’au jour où il
rencontre Dobel, un homme qui
entreprend de lui apprendre à vivre
et se met à lui confectionner un kit
de survie. Il est également contraint
d’accueillir chez lui sa belle mère...
L’histoire est drôle, bien que simple, et les personnages sont touchants.
Une fois de plus, Woody Allen
écrit, réalise et se fait acteur principal de ce film qui, même qu’il rappelle Manhattan, est pourtant bien
différent du cinéma auquel il nous
a habitué. En effet, on peut considérer Anything Else comme un testament, un passage de flambeau de
la part du cinéaste. Woody Allen se
sentirait-il vieux ?
la mort effrayante.
En effet, le jeu naturel de Sarah Polley, nous laisse penser que le fait de
mourir est dans l’ordre des choses.
Celle-ci est atteinte d’une maladie
incurable, et sait que la mort est
toute proche. On ressent de la sympathie et de la tristesse pour cette
jeune femme, qui ne peut que subir
son sort, de manière admirable. Il ne
lui reste plus qu’à vivre de son
mieux, de profiter de sa petite famille, qu’elle n’a pas mise au courant.
Elle décide de laisser une dernière
trace de son passage pour essayer
d’améliorer la vie qu’elle va quitter.
L’épisode d’enregistrement de cassettes, à l’intention de ses filles, est
très touchant et marqué de la sensibilité de cette femme. Tel est selon
moi, le discours implicite de ce
drame très émouvant sur la vie qui
finit et la mort qui commence.
Sarah
Wiwac iwaj
En salle ce mois-ci
Ma vie sans moi
D’isabel Coixet
Pour son premier long métrage,
Ma vie sans moi, la réalisatrice Isabel
Coixet, réussit un film magnifique.
Contrairement à de nombreux
films, dont le personnage principal
meurt à la fin, celui-ci ne rend pas
Sorties du 4 février 2004
Baboussia, de Lidia Bobrova
Buongiorno Notte, de Marco Bellocchio
Flying with one wing, d’A. Handagama.
Horus, Prince du Soleil, d’Isao Takahata.
Inquiétudes, de Gilles Bourdos
Jeepers creepers 2, de Victor Salva
Les 11 commandements, des Réals de
Madrid
Only the strong survive, de D. A. Pennebaker et C. Hegedus.
Peter Pan, de Paul J. Hogan
Rétrospective Alain Tanner, (7 films).
Tout peut arriver, de Nancy Meyers
Musique
La Team Nowhere
La « Team Nowhere » est avant tout un
Collectif Parisien regroupant cinq groupes de
jeunes partageant la même passion pour le
métal.
AqME, s’est constitué en 1999. Ce
quatuor parisien a enregistré une première démo University of Nowhere et a
commencé à se faire connaître un peu
partout. Il a assuré les premières parties
de « Mass Hysteria » et a participé à la
compilation Attentat Sonore.
En Juillet 2001, le groupe a enregistré
son premier album Sombres Efforts qui
est sorti en septembre 2002.
Une tournée-marathon a mené AqME
aux Eurockéennes de Belfort en juillet
2003. Leur nouvel album devrait sortir
fin 2004.
ENHANCER s’est formé fin 1998 et
pratique un métal survitaminé à trois
chants. Après deux démos en autoproduction, le groupe pilier de la « Team
Nowhere » a enregistré son premier
album qui est sorti en Septembre/
Octobre 2001. Une grosse tournée nationale les a eux aussi emmenés aux
Eurock’s de Belfort, à Dour, mais aussi
à Canal +, ce qui reste une exception
pour un groupe de métal.
Depuis, « Enhancer » a sorti quatre
albums dont le dernier, Street Trash marque la consécration du groupe sur la
scène métal internationale.
NOISY FATE s’est formé en 1995.
En 1998, ses membres ont rencontré
« Enhancer » et rallié la « Team
Nowhere ». Grâce à un 3 titres promo,
le groupe a décroché un contrat avec
une maison de disques et a sorti son
premier disque au mois de Novembre
2001.
Pendant l'année 2002, les différents
membres de « Noisy Fate » ont joué
dans d'autres formations, tel le chanteur
qui a rejoint le groupe « Vegastar ».
Fin Octobre 2002, le groupe a éclaté
d é finitive me nt a pr è s h u it a ns
d'existence.
PLEYMO a vu le jour en 1997 et,
après des débuts plutôt difficiles, a sorti
sa première démo en 1998 puis son
premier album Keçkispasse ? en 1999.
L'année suivante, le groupe a entamé
une tournée qui s'est achevée au Palais
Omnisports de Paris Bercy.
En Janvier 2002, « Pleymo » a sorti son
second disque, Medicine Cake, et a enchaîné par une grosse tournée (France,
Suisse, Belgique et même Japon).
Un troisième album à tendance popcommerciale intitulé Rock est sorti le 15
Octobre 2003. Depuis, le groupe ne
cesse de voir sa popularité augmenter.
WÜNJO est né des cendres de
« Nomad » en 1998. Après quelques
concerts en banlieue, le groupe a enregistré un premier mini-album, Ventoline ,
début 2000. C’est très rapidement devenu une des meilleures ventes de
leur maison de
d i s q u e s .
« Wünjo » a alors
commencé
à
sillonner un peu
les routes françaises.
Son premier vrai album, Extralucide, est
sorti en mai 2003 et a été salué par les
journalistes de Rock Sound.
Site officiel de la « Team Nowhere » :
http://www.teamnowhere.com)
Didou
Dave Matthews Band
Live in Central Park
Quel groupe a vendu le deuxième
plus grand nombre de tickets de
concerts en 2003, juste après les Rolling
Stones ? Quel groupe a terminé une
tournée triomphale aux États-Unis par
un concert gratuit à Central Park, à New
York, devant environ 90 000 personnes
au profit des écoles publiques ? Ce
groupe, dont vous n'avez peut-être jamais entendu parler, est le Dave Matthews Band, DMB pour les initiés.
Formation musicale inclassable, le
groupe du guitariste, chanteur, auteur,
compositeur Dave Matthews est constitué du batteur Carter Beauford, du bassiste Stefan Lessard, du saxophoniste
Leroy More et du violoniste Boyd Tinsley. Chaque musicien est un virtuose de
son instrument, même si Dave Matthews
lui-même se considère nettement moins
doué que ses camarades. Spécialiste de la
guitare acoustique, il fait pourtant preuve
d'une précision et d'une originalité rares
dans sa façon de jouer. Né en Afrique du Sud, il a parcouru le monde
avec ses parents avant de s'installer à
Charlotteville aux États-Unis où il a
monté son groupe avec des musiciens
de la scène locale au début des années 90. Depuis, ils ont enregistré 6
albums studio (dont les 2 meilleurs
sont certainement Before These Crowded
Streets, de 1998, et Busted Stuff, sorti en
2002) et 5 albums live.
Celui qui nous intéresse est le tout
dernier, sorti aux Etats-Unis il y a
quelques mois. On ne peut malheureusement se le procurer que par
Internet ou en import chez quelques
rares disquaires. Ce triple album,
regroupant plus de 3 heures de musique, est l'enregistrement intégral du
concert donné à Central Park à la fin
de la tournée de l'été 2003. C'est un
document exceptionnel illustrant la
musique du groupe. D'influence principalement folk, elle intègre d'importants éléments rock, notamment
grâce à la section rythmique incroyablement efficace et énergique, et jazz
avec les solos inspirés du saxophoniste et du violoniste. Ce dernier apporte aussi souvent une touche country-folk savoureuse. On retrouve sur
ce disque les classiques des concerts
du Dave Matthews Band : So Much to
Say et Too Much, enchaînés de manière magistrale, Tripping Billies, avec
ses interventions frénétiques de violon, Jimi Thing, comprenant plusieurs
solos mémorables (Warren Haynes,
guitariste des Allmann Brothers y
joue le rôle de l'invité spécial) et une
partie de scat très surprenante de la
part de Dave Matthews lui-même.
Sans oublier une version de 18 minutes de Two Step, où le clavier Butch
Taylor, qui accompagne le groupe sur
toutes ses tournées, peut enfin laisser
son talent s'exprimer.
Ce disque fait déjà partie de mes
disques préférés, et je ne suis pas le
seul à considérer que c'est un des
meilleurs albums live de folk-rock.
Dave Matthews a depuis enregistré
un album solo très personnel et très
sensible, mais le groupe en entier
retournera prochainement en studio.
Et s'ils se décident un jour à traverser
l'Atlantique pour une tournée européenne, ne ratez surtout pas le meilleur groupe de scène du moment.
M. Védrine
Page 10
Notre cité scolaire en 1973
Le Lycée d’Etat
Classique et Moderne de Sens
Voici ce qu’on pouvait lire dans le Bulletin
municipal de Sens de 1973 dans un long
article signé par le proviseur de l’époque, M.
Bottala. Il évoque l’actuel bâtiment 17, alias
« le cube ». Les lecteurs trouveront la suite et
la fin de cet article dans notre prochain numéro.
Depuis le mois de novembre 1971,
le lycée est installé dans ses nouveaux
locaux de la rue Poincaré. Les bâtiments décrits dans le dernier bulletin
municipal sont maintenant entourés
d'espaces verts harmonieusement dessinés et plantés de jeunes arbres qui, le
printemps venu, lui feront une parure
de verdure et de fleurs.
Depuis l'époque lointaine où le
chanoine Philippe Hodoard, voici
plus de quatre cents ans, fondait le
premier collège destiné aux. « petits et
grands enfants de la ville de Sens »,
l’établissement a changé maintes fois
de visage, de structure et de lieu.
Longtemps installé au cœur de l’ancienne ville, dans des locaux vénérables enclos de hauts murs qui l'isolaient du monde extérieur, il dresse
maintenant, à l' « orée des champs » ,
ses façades blanches exposées à tous
les vents..
C'est une maison pour notre
temps, ouverte aux courants qui agit
e
n
t
l
e
m
o
n
d
e
.
Pendant les premiers mois, certains - aussi bien parmi les jeunes que
parmi les anciens - avaient gardé la
ton et Virgile.
les sections littéraires, un certain
nombre d'élèves continuent à traduire Platon et Virgile.
Mais les « humanistes » de la Renaissance, tout en se nourrissant de
culture antique, étaient des hommes. de progrès, résolument tournés vers l'avenir. Ils se passionnaient pour les sciences comme
pour les lettres et les arts. De
même nos élèves trouvent dans
leur bibliothèque, riche de plus de
2000 volumes, les ouvrages les plus
divers ainsi que des manuels, des
revues, des journaux et des documents de toute sorte. Ils ont libre
accès aux fichiers et aux rayons de
livres, prenant ainsi l'habitude et le
goût de la lecture et de la recherche.
Comme il convient dans notre
monde moderne, nous faisons un
effort particulier pour développer
l'enseignement scientifique. Dès à
présent, l'effectif des sections C et
D (310 élèves) est plus élevé que
celui des sections littéraires (235
élèves). L'écart est particulièrement
sensible en terminale (47 élèves en
section A ; 79 en C et D) et en seconde où l'on compte 86 élèves en
section A et 141 en C.
Il faut souligner que les locaux
scientifiques (laboratoires, salles de
collections, amphithéâtres, salles de
travaux pratiques) sont nombreux
et fort bien équipés en matériel et
en appareils. Dirigés par des professeurs dévoués, nos élèves peuvent, s'ils s'en donnent la peine,
acquérir dans d'excellentes conditions les connaissances et les qualités nécessaires à l'homme de
science.
Les résultats obtenus par nos candidats au baccalauréat 1972 prouvent l’efficacité du travail accompli.
D), 97 élèves ont été reçus sur
121, soit 80 %. En. série C, le succès a été particulièrement brillant :
20 reçus sur 21 candidats.
Ces succès sont d'autant plus
intéressants à souligner que notre
enseignement n'est plus réservé
comme autrefois à une minorité
privilégiée. Les jeunes de toutes
conditions sont de plus en plus
nombreux à poursuivre des études
longues. En 1972, nous avons accueilli 227 élèves en classe de seconde, venus des C.E.S. et des
C.E.G. du district. l'effectif global
de l’établissement qui n'était, en
1969, que de 370 élèves atteint
cette année 550 et il devrait dépasser le nombre de 600 à la prochaine rentrée.
Autre signe des temps : les jeunes
filles sont de plus en plus nombreuses au lycée : 354 sont actuellement inscrites dans notre établissement. Un assez grand nombre
d'entre elles se trouvent dans les
sections littéraires où nous avons
195 jeunes filles et seulement 40
garçons. Mais elles s'intéressent de
plus en plus aux disciplines scientifiques où elles réussissent aussi
bien que leurs camarades masculins. 159 jeunes filles et 151 garçons suivent les cours des sections
C et D.
A la rentrée 1972,
n o u s
n'avons
p a s
éprouvé
de difficultés
majeures
pour faire
face à la
montée des effectifs et organiser
les services d'enseignement. 6 nouveaux postes de professeurs ont
été créés cette année et, sur 30 enseignants, nous avons 8 agrégés.
À suivre...
Page 11
nostalgie des cours fermées où l'on pouvait jouer, discuter et rêver à l'ombre des arcades ou des vieux platanes. Petit à
De vous
à nous...
petit, tout le monde s'est habitué à cette construction
moderne,
aux vastes pelouses semblables à de vraies prairies où,
pendant l'été, ont fleuri, à foison, coquelicots et marguerites.
Dans ce lycée du vingtième siècle, on cultive encore les « humanités classiques » chères au premier fondateur.
Quelques
réactions
jours
finir,
continuez,
jourset (page
6, il y et
a les
sorties
des 14
L'étude
du latin et
du grec orales
y garde sa place.
A gratuit
tous les? Pour
niveaux
(seconde,
première
terminale)
dans
les sections
vous êtes bien partis ! D’où vient le
et 21 janvier) ? Votre journal se
scientifiques aussi bien que dans
- « Il y a trop d’information. »
nom du journal ? C’est mignon !
vend ? 1000 exemplaires c’est su- « Il n’y a pas assez de création. Par D’autres rubriques sont préper… Tenez-nous au courant de
exemple des poèmes, des dessins… »
vues ? » (une élève anonyme de
votre travail…. !
- « Trop d’articles sont longs. »
2nde)
Si vous le voulez, nous pourrons
- « C’est intéressant et c’est varié. »
- « Tous mes voeux de réussite refaire une étude plus approfondie de
- « A quand le prochain numéro ? »
nouvelés au Canard et à ses Canevotre journal et vous faire passer
- « Le canard a une tête sympathi- tons. » (M.V.)
d’autres journaux lycéens. (…)
que. »
- « J'adresse toutes mes félicitations
A bientôt et encore br a- « Ca se lit bien. »
à l'équipe des Plumes du Canard et je
vo. » (CLEMI DIJON).
- « C’est pas mal pour un début. »
leur souhaite bon courage ! Etant
webmestre amateur, je propose de
réaliser un site web plus "élégant"
Un merci tout spécial
pour le journal, selon les désirs des
rédacteurs ! » (A. I.)
A Mme FEVRE et à ses élèves (2
- « Nous avons bien reçu Les Plumes
MDS, TSM, TELTB) qui se sont
du Canard ce dont nous vous remerservis de notre journal comme supcions. Bravo de vous être lancés
port pédagogique pour un travail
dans cette aventure difficile mais
sur la typologie des articles de
tellement enthousiasmante. Le nupresse et sur l’énonciation. Ils nous
méro « 1 » est toujours un moment
ont fait beaucoup d’honneur et un
Quelques réactions écrites
important dans la vie d’un journal
grand plaisir !..
lycéen. Cela permet aussi de faire le
- « Bravo pour ce premier journal. Le point et d’approcher l’attente des
titre est original et amusant. Ce jour- lecteurs.
Petite devinette
nal remplit bien son rôle car les sujets Je prendrai pour faire un petit
avant de vous quitter
sont très diversifiés et on y apprend point, à titre d’exemple, votre artides détails intéressants. Bref, bravo à cle sur le tatouage, sujet intéresQuestion : Quel rapport y a-t-il entre
toute l’équipe pour ce projet et ce sant… et qui concerne beaucoup
une banane (de taille moyenne et sans la
travail et j’attends le prochain avec d’entre vous. Y a-t-il à Sens un tapeau !), un verre de chocolat (14 cl et
impatience. » (M.V.)
toueur ? il serait bien de le renune cuillère à soupe de cacao) et la moi- « Les Plumes du canard sont harmo- contrer, de le faire parler, d’aborder
tié d'une baguette de pain ?
nieusement chamarrées et luisent par- avec lui le problème de santé, de
Réponse : Ils représentent chacun
ticulièrement sous la douce pluie (…) stérilisation, de contacter un médel'énergie (en kilocalories) nécessaire
» (L.E.C.)
cin, les infirmières (c’est ce que
pour parcourir 4 tours de piste du stade
Claude Pitou (pour une personne de 70
- « C’est méritoire de relancer le jour- vous avez fait), faites parler aussi
kg).
nal des lycées. Cela créera un lien dans des jeunes tatoués, percés… une
Question Annexe : Mais alors, quelle
cette immense cité scolaire. » (J. C. petite illustration aurait été la bienest la longueur de la piste ?
Cagnion)
venue… Certains articles, comme
- « Comme il est écrit dans l’édito, celui-ci, méritent un titre, un chaJ. Bordet
le vœu qu’un journal du lycée existe...il peau…
s’est réalisé… c’est super pour un pre- Bien sûr, pour vous ce sont des
Errata : Quelques erreurs se sont glissées
mier numéro ! (…) Les rubriques sont choses nouvelles, nous sommes là
dans
notre premier numéro. L’adresse URL
intéressantes à lire. Avez-vous prévu pour vous aider, vous conseiller.
était
erronée,
mais un nouveau site est en cours
une page pour les impressions, remar- vous rencontrer (stage…)…
d’élaboration.
ques, etc… pour que les lycéens s’ex- Il faut bien penser attirer le lecteur
La paternité de l’article sur Ben Harper doit
priment ? J’aurais voulu savoir la date par la mise en forme….
être attribuée à Ladislas et non à Wiwac
du prochain numéro ? Si cela sera Vous comptez paraître tous les 15
iwaj.
Les Plumes du canard, journal des lycées de Sens - Place Lech Walesa - 89094 SENS Cédex . Parution mensuelle. Tirage 1000 exemplaires. Directeur de la publication et rédacteur en chef : M. Maillard - Rédactrices en chef-adjointes : S. Zaghdoud, A. Curel Secrétaire de rédaction : J. Geantot - Rédactrices et rédacteurs : J. André-Verger, C. Bourdon, G. Couet, E. Delion, C. Fusy, L.
Garduno, L. Gautherin, M. Hummler, S. Kubik, K. Lomon, J. Philibert, E. Tadier, L. Van Eslande. IPNS.
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