5 minutes pour les affaires : Allez Chute Bordel!
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5 minutes pour les affaires : Allez Chute Bordel!
5 minutes pour les affaires Allez Chute Bordel! Les prix de l’immobilier canadien ont-ils trop escaladés? 12 juillet 2016 En 1997, il y avait un article-vedette dans The Economist sur les marchés boursiers américains intitulé « Crash Dammit! » Les analystes frustrés ne pouvaient tout simplement pas comprendre pourquoi les actions si hors de prix ne cessaient de monter d’année en année. Certes, un krach était à venir! Au lieu de cela, les investisseurs ont profité de trois autres des meilleures années du boom de la bulle internet…et c’est alors qu’il y a eu la chute en 2000. En fait, il est impossible de prédire quand une bulle va éclater. Après plusieurs années de mise en garde par des experts, y compris le FMI, la Banque du Canada, l’OCDE, les plus grandes banques du Canada et leur plus grand assureur d’hypothèque, que l’immobilier canadien est surévalué et va attirer des ennuis, il doit être le temps pour nous d’écrire notre version, en disant « Allez Chute, Bordel! » Le Canada a effectivement trois marchés immobiliers, ce qui est une problématique. À Toronto et à Vancouver, la croissance des prix est à la hausse de 16 % par an, et l’abordabilité a chuté à des niveaux de crise. Ensuite, il y a un niveau intermédiaire ennuyeux des villes d’Ottawa, Québec, Régina et Montréal (qui est un peu plus intéressante), où les prix des maisons ont été généralement stables, passant d’environ 1,5 – 3 % par an au cours des cinq dernières années. Enfin, il y a certaines parties de l’Alberta et de TerreNeuve, où les prix des maisons sont à la baisse. Cette divergence extrême apparaît dans le prix ratio du revenu des ménages, qui est normalement 3 à 4 (par exemple, si le revenu du ménage est de 50K $, puis une maison coûte $ 150K à 200K $). Une fois que le ratio atteint 6 ou 7, nous entrons dans le territoire de la bulle. Les seuls marchés qui affichent des signes d'alerte rouge sont Toronto et Vancouver. Voilà pourquoi nous sommes inquiets qu'un flot de fonds étrangers pousse l'immobilier vers le haut. Au cours des 12 mois jusqu’à juin 2015, les investisseurs chinois ont acheté 18,4 milliards $ (US) de biens immobiliers en Australie ainsi que 28,6 milliards $ aux États-Unis. Le Canada (incroyablement!) ne dispose pas de données précises sur les ventes immobilières étrangères, mais la Banque Nationale estime que les acheteurs chinois représentent un tiers du marché du condo de Vancouver. Cependant, Toronto et Vancouver ont représenté la quasitotalité de la création d'emplois au Canada au cours de l'année écoulée. Ceci est un phénomène mondial où les grandes villes mondialisées comme Londres, Paris et New York attirent les nouveaux emplois dans le secteur des services, comme la finance, la technologie, la conception, et ils se propulsent vers l’avant sur le reste de leur pays. Donc la question est : que faut-il faire? Est-ce que l'objectif de la politique publique est l'abordabilité pour tout le monde? De réduire le risque spéculatif? De prévenir des bulles? Des règles hypothécaires plus strictes sont une bonne idée, mais elles n'ont pas résolu le problème. Avant de considérer de taxer les acheteurs étrangers, nous avons besoin de meilleures données et de convenir de ce qu'est le but. Il n'y a pas une politique nationale qui fonctionnera pour Vancouver et St. John's. Nous devons aussi nous méfier des conséquences inattendues. En 1974, l'Ontario a émit une taxe de 50% sur les bénéfices des ventes de terres pour empêcher la spéculation. Le marché s'est effondré du jour au lendemain. Pour plus d’information, s’il-vous-plaît contactez: Hendrik Brakel Senior Director, Economic, Financial & Tax Policy 613.238.4000 (284) | [email protected]