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Ce Journal est membre du RESAP (Réseau Africa Press) Africa N°1
LE SOLEIL
Hebdomadaire Indépendant Nigérien d'information d'Opinion et de Reflexion N°176 du 14 Juin 2006 Prix 300F cfa
Après le vote de la motion de censure :
Les irréductibles de Hama
recherchent…un bouc émissaire !
Hama
Amadou
Premier
Ministre
?
censuré
Mahamane Ousmane, Président
de l'Assemblée Nationale
M. Mamadou Tandja,
Président de la République
Ce que d’aucuns considéraient il y a quelques mois seulement similaire à « un rêve éveillé », à savoir le départ de Hama de
son fauteuil de premier ministre a pu brusquement se réaliser le jeudi 29 juin 2007, suite à une mémorable motion de censure.
Hama Amadou lui-même avait ce jour-là, comme un mauvais pressentiment. La première certitude qu’il avait en sa
possession, était celle de connaître à l’avance l’intention des députés du CDS Rahama dont une des réunions a filtrée pour
attein.dre utres partis de la majorité. Pour autant, l’origine profonde de la motion de censure ne fut pas une affaire du seul parti
CDS
RDP Jama’a : A propos de la désignation des membres du gouvernement au titre du parti
Toujours les Abdoul, Ben Omar et Diallo Aïssa pour occuper les strapontins !
En l'absence du président du
RDP jama'a Hamid Algabid, le
choix des militants du parti susceptibles d'occuper la fonction
de minstre n'a pas été élargie à
toutes les coordinations. Un petit cercle s'en est chargé et a déé
des représentants du RDP au
gouvernement. Résultat, les "décideurs" se sont proposés euxmêmes. C'est Abdoul, c'est Ben
Omar et c'est aussi Aïssa Diallo.
Toujours les mêmes personnes.
M. Abdoulrahmane Seydou,
Ministre de la jeunesse et des sports
Ministre de la communication,
porte-parole du gouvernement :
Omar Ben Mohamed
Ministre de l’Urbanisme de l’Habitat et du
Cadastre :
Mme Diallo Aïssa Abdoulaye
INFO PLUS
2
Atelier :
L’accès public aux médias publics et privés :
L’exercice de la profession au centre des préoccupations !
L’atelier de réflexion sur l’accès aux médias publics et privés a débuté ses travaux ce
mardi 12 juin 2007 à l’initiative
du Conseil Supérieur de la Communication (CSC). Prévu s’étaler sur deux jours, ce cadre
d’échange a regroupé autours
de Diallo Daouda, Président de
l’institution de régulation de notre espace médiatique national
les principaux responsables des
médias publics et privés, les représentants des partis politiques,
des ONG et plusieurs association de la place. Il a pour objectif de débattre des problèmes
que rencontrent les professionnelles du secteur des médias
dans l’exercice de leur travail afin
de leur trouver des solutions opérationnelles.
Dans son allocution d’usage,
le président du CSC a rappelé
l’importance de la communica-
tion et les différents défis que les
organes de presse doivent relever pour remplir convenablement
leur mission dans un contexte de
démocratie. Pour mettre en discussions tous les thèmes liés à
cet objectif, le CSC a aussi
donné la parole à plusieurs personnes ressources dont les interventions et les exposés ont permis aux participants de faire un
large tour d’horizon de la pratique des métiers de la communication et de mettre en exergue
les difficultés liées à l’accès aux
médias publics et privés. Pour
Saley Hamidou Ko, membre du
CSC « parmi les difficultés limitant l’accès à l’information, on
pourra citer la question des
moyens ‘ matériels, techniques,
financiers et humains) et les
conditions de production de l’information pour assurer sa bonne
fabrication, sa bonne vulgarisation, sa bonne diffusion et la
bonne sensibilisation du public ». Par ailleurs, l’on pense
que tous ses facteurs freinent le
bon fonctionnement de la presse
en général considérée pourtant
comme un contre pouvoir dont
le plein exercice participe au renforcement de la démocratie. Il
faut que la presse puisse jouir
de sa liberté. Pour autant cette
liberté ne doit pas être intégrale.
Elle doit s’exprimer dans le strict
respect des règles d’éthique et
de la déontologie.
La question qui a le plus retenue l’attention ses intervenants
au débat qui s’en est suivi, est
celle relative à l’objectivité et à la
neutralité dans l’exercice de la
profession. Certains pensent
qu’il n’y a pas d’information objective ou neutre pendant que
les autres pensent qu’il soit absolument possible de livrer une
information remplissant ces deux
conditions. Toute fois, une idée
générale fut admise, en ce sens
qu’une information peut-être objective et neutre si elle est traitée dans le respect des règles.
Les discussions se sont poursuivies avec la constitution de
groupes de travail et d’un autre
chargé de formuler les recommandations et résolutions issues
des discussions de l’atelier. Dans
la journée du mercredi, les groupes thématiques ont livré les résultats de leurs travau à la plénière pour amendement et approbation.
En initiant ce genre d'initiative, Le tout nouveau Conseil supérieur de la Communication innove et s'attèle à la résolution des
problèmes réels du seteur des
médias.
Alassane Ibrahim
NE SOUFFREZ PLUS EN SILENCE
De nombreux hommes de plus de 40 ans et la plupart et ceux de 60 ans connaissent des frustrations jour et nuit à cause de l’augmentation du volume de la prostate. Ceci est un problème tellement intime qu’ils n’osent pas en parler, ils souffrent
en silence. Ils devraient pourtant agir avant que la situation ne s’aggrave car l’adénome de la prostate évolue à bas bruit. La prévention joue donc un grand rôle.
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RH : QUE VIENT FAIRE UNE FEMME DANS UNE AFFAIRE D’HOMME ?
Mme Kassi : Les femmes sont les premières victimes de cette maladie des hommes (nos maris) ; c’est pourquoi j’estime que nous devons être les premières à
réagir face à ce fléau qui non seulement est un problème de santé publique mais
porte un coup à l’harmonie du foyer. A 50 ans plus de 60% des hommes sont
touchés, entre 50 et 60 ans, 90% des hommes sont affectés et alors ils souffrent
réellement.
RH : ETES-VOUS SURE DE L’EFFET DE CETTE TISANE SUR LA PROSTATE
ALORS QUE POUR NOUS LA SEULE ALTERNATIVE C’EST L’INTERVENTION
CHIRURGICALE ?
Mme Kassi : Oui, certainement si vous vous levez plusieurs fois au cours de la nuit
pour allier uriner ;
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R.H : IL Y A DES MILLIERS DE PERSONNES QUI PORTENT LA SONDE , A
CEUX LA QUE FAUT –IL DIRE ?
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afin de se débarrasser définitivement de cet objet frustrant et dégradant ; la prostate ne doit plus faire honte. Les hommes peuvent désormais se soigner et être
soulagés de ce mal sans stress.
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Journal sur
Le Soleil N° 176 du 14 Juin 2007
Moulaye Abdoulaye
Cél : 96 67 85 44
Redaction
Moussa Zakari Kora
Garba Tabaza
Moussa Amadou
Alassane Ibrahim
Impression: NIN
1000 Exemplaires
3
NATION
Après le vote de la motion de censure :
Les irréductibles de Hama
?
recherchent…un bouc émissaire !
Ce que d’aucuns considéraient il
y a quelques mois seulement semblable à « un rêve éveillé », à savoir
le départ de Hama de son fauteuil
de premier ministre a pu brusquement se réaliser le jeudi 29 juin 2007,
sans le moindre séisme politique.
Hama Amadou lui-même avait ce
jour-là, comme un mauvais pressentiment. La première certitude
qu’il avait en sa possession, était
celle de connaître à l’avance l’intention des députés du CDS Rahama
dont une des réunions a filtrée pour
atteindre les autres partis de la majorité. Pour autant, l’origine profonde
de la motion de censure ne fut pas
une affaire du seul parti CDS.
Comme il sait le faire ( contourner
ce genre d’embûches) Hama ne
perdra pas du temps à activer ses
nombreuses relations ça et là, à
collecter des informations auprès de
nombreux militants des autres partis de la majorité, prêts à lui rendre
ce genre de service à la simple demande. Pour gagner du temps à
vouloir tout comprendre et anéantir
la fronde de la motion de censure, il
eut aussi la majestueuse idée de
soulever dès le premier jour des
débats, la fameuse question préjudicielle relative à des points précis
du texte de la motion de censure.
L’initiative produira de bons résultats
puisque les débats furent suspendus à une prétendue réponse de la
Cour Constitutionnelle sur l’opportunité de poursuivre ou non le débat
sur la motion de censure. Sur ces
entre faits, le président de l’Assemblée Nationale Mahamane Ousmane
rentre au bercail après un long séjour à l’extérieur et …met le cap sur
Zinder malgré la situation. On ne
peut pas dire que Nafarko n’était pas
au courant de ce qui se tramait contre Hama. Par la suite, le jour du vote,
l’on saura qu’il a pris les soins de
refiler une procuration à un de ses
camarades de parti. En plus, des
échos lui parvenait que le président
Tandja avait eu des rencontres avec
un groupe de députés de la majorité
et le chef de file de l’opposition
Mahamadou Issoufou. Là non plus,
on ne peut pas dire que Tandja a
tenté des arrangements au profit de
Hama, comme il a su le faire dans
ce genre de circonstances.
Pour avoir manœuvré et conquis
des députés de l’autre camp (on
parle de ceux de l’ANDP, d’un député
du RDP et d’un autre du RSD),
Hama était convaincu d’avoir gagné
la partie. Sauf que l’imprévisible allait se produire : Pour une fois, il n’a
pu compter sur l’ensemble des députés de sa propre formation politique, le MNSD Nassara dont il est
pourtant le président. Ils doivent être
neuf (9) ou huit (8) à avoir voté en
faveur de la motion de censure.
Malgré tous les efforts, toutes les
manœuvres (on parle d’achat de
conscience), la motion de censure
fut….fatale au gouvernement de
Hama. Un cuisant échec politique
s’il le faut. L’adversaire était pour
cette fois-ci plus fort et….mieux préparé. C’est toutes ces choses que
l’on ne semble ne pas bien digérer
dans le camp des irréductibles de
l’ex-premier ministre. Ils sont depuis
quelques temps en train d’accuser
à tort et à travers « X » ou « Y », d’indexer Tandja ou encore Mahamane
Ousmane et vont jusqu’à douter de
la sincérité de leurs propres amis et
camarades tels que les Intarou,
Bonkano Maïfada, Zakou Djibo dit
Zakaï etc….. De même ils continuent de douter sur certains députés soit disants proches de Tandja.
Plus personne n’est épargné.
Que donnera alors la recherche
du… bouc émissaire ?
Moulaye Abdoulaye
RSD Gakiya :
Du copinage dans les rangs !
Dans leur écrasante majorité,
les militants actuels du RSD
Gaskiya sont issus des rangs du
CDS Rahama, parti que dirige
Mahamane Ousmane. Ils s’étaient
à un moment donné constitués, en
groupe des rénovateurs en protestation des méthodes et pratiques
du président du CDS Rahama
qu’ils critiquaient comme étant un
chef de clan, un adepte de favoritisme et que sait-on encore… Logiquement, tous les militants du
RSD ne doivent pas laisser des
trucs de ce genre pour les avoir
endurer, mais pour en avoir souffert. Et pourtant, nous croyons qu’ils
laissent faire….A l’exemple de ce
qu’ils ont accepté sans broncher
suite aux dernières nominations
des membres du gouvernement
au titre du parti. Le ministre du développement agricole Mahamane
Moussa., l’homme qui aime tou-
jours se coiffer d’un son « bonnet
vert » ( est-ce par nostalgie pour
le CDS Rahama !) n’a que pour
seul mérite son amitié avec le président du RSD Cheiffou Amadou.
C’est ce qui lui permet de se hisser à chaque fois ministre, d’être
reconduit au détriment d’autres
militants. Quel travail d’envergure
a-t-il fait pour mieux implanter le
parti orange à Tahoua, région largement dominée par des partis
politiques comme le MNSD, Le
CDS Rahama et dans une moindre mesure le RDP Jama’a. De
même, la nouvelle ministre de
l’aménagement du territoire
Saadé Souley vient de rejoindre
les rangs du parti il y a seulement
quelques mois. Elle aussi, on la
pistonne ministre en un temps
éclair. Elle a, à peine quitté les
rangs de son parti d’origine, le
PNDS qu’elle compte pour beau-
Le Soleil N° 176 du 14 Juin 2007
coup, en tous cas mieux que ceux
qui étaient dans la maison orange
avant elle et après la bataille de la
rénovation et celle de l’implantation du parti à la veille des élections locales. Nous n’allons pas
jusqu’à emprunter le phrase d’un
homme politique qui disait « qu’on
dirait que certains Nigériens sont
nés pour être…ministres », mais
les choses ressemblent bien à
cela dans le parti de Cheiffou. De
cette façon, ceux qui ne sont pas
les amis du leader ou qui ne bénéficient pas de ses faveurs particulières peuvent continuer à attendre désespérément aux portillons
de la salle du conseil des ministres.
Ce sont là des vilaines choses
qui ne doivent pas ma foi durer
longtemps si le parti orange veut
faire un minimum de sérieux.
Moussa Amadou.
3
4
POINT DE MIRE
RDP Jama’a :
Toujours les Abdoul, Ben Omar et Diallo Aïssa pour occuper les strapontins !
L’on se demande s’il est encore
utile pour une catégorie de cadres
de continuer à militer dans les
rangs du RDP jama’a ? Pendant
que dans les autres formations politiques (même les plus grandes !),
on se réfère à des petites règles
d’usage, à des principes généraux
tels que la rotation, l’équilibre régional, la promotion des grands militants ayant valablement œuvré pour
le rayonnement du parti etc.… au
RDP, on prend toujours les mêmes
et l’on recommence. Toujours les
mêmes têtes, les mêmes gueules.
Finalement il n’y a que des gens
comme Abdoulrahamane Seydou,
Mohamed Ben Omar et Madame
Diallo Aïssa Abdoulaye pour occuper des fauteuils ministériels. Depuis que le RDP a intégré la majorité présidentielle, il n’y a en que pour
ces trois larrons (deux hommes et
une femme). On ne peut pas dire
qu’ils ne sont pas de grands militants
du parti jaune, mais les trois confondus peuvent-ils mobiliser ne serait-ce qu’un millier de partisans à
l’heure actuelle ? Combien d’électeurs Abdoul peut-il mobiliser à
Konni, localité sensée être sa base
qu’il fréquente qu’en de rares occasions ? De même, Ben Omar peut-
M. Abdoulrahmane Seydou,
Ministre de la jeunesse et des sports
il se targuer d’avoir conquis Tesker,
zone d’où un certain Bazoum
Mohamed tient son mandat de député national ? Enfin, Madame Diallo
du RDP section de la Communauté
urbaine de Niamey peut-elle oser
lever son petit doigt face aux autres
partis politiques ?
Pour occuper les grands rôles au
titre d’un parti politique, nous pensons qu’il y a des conditions minimales à satisfaire : Jouir de la confiance des militants et être représentatif de la base. Avoir la capacité de
donner à son parti politique des sièges à l’Assemblée Nationale pendant les législatives. Un défi que les
trois préférés du RDP ne pourront
jamais relever. Ils le savent très bien.
Ministre de la communication,
porte-parole du gouvernement :
Omar Ben Mohamed
Ministre de l’Urbanisme de l’Habitat et du
Cadastre :
Mme Diallo Aïssa Abdoulaye
Leur intransigeance à occuper des
fauteuils ministériels commence à
emmerder quelques militants sincères du parti qui n’ont pas hésité à
leur demander des comptes la fois
dernière. Profitant de l’absence du
président du parti, Abdoulrahamane
Seydou, fort de son rang de secrétaire général du parti a subtilement
driblé toutes les coordinations pour
envoyer à Tandja une liste de trois
dans laquelle son nom figure en première ligne. Il a aussi pris soin de
ne pas oublier…ses « amis » Ben
et Aïssa alors que des militants plus
capés attendent. Un militant comme
Chaïbou Dan Inna, actuellement en
poste au Haut Conseil des Collectivités Territoriales ne fait-il pas office
de bon ministrable ?
Si tous les partis politiques de la
place fonctionnaient au même
rythme que le RDP (si le titulaire d’un
fauteuil ministériel devra quitter son
poste quand cela lui chantera !), quel
homme et quelle femme se priverait ….de son fauteuil de ministre
ainsi que de ses nombreux avantages et préférerait un autre militant à
sa propre place en lui offrant généreusement le rôle? Le copinage que
les Abdoul et autres veulent installer
dans les rangs du parti jaune n’est
pas bon puisqu’il peut lui être fatale.
Halte donc à l’égoïsme !
Garba Tabaza
Celtel.Niger lance le PSB International :
La facturation à la seconde désormais
possible pour les appels Internationaux !
Les abonnés de Celtel.Niger peuvent à partir du jeudi 07 dernier profiter d’un nouveau mode facturation
initié pour passer des appels de Niamey vers les destinations extérieures. Il s’agit de la possibilité qui leur
est donnée de choisir le mode de
facturation de leur choix puisque la
facturation à la seconde pour l’International est maintenant possible sur
le réseau. La facturation à la seconde est un mode de tarification qui
vient compléter une première opération du genre lancée par
Celtel.Niger en mars 2006 qui consacrait l’appel à la seconde vers les
autres opérateurs locaux du GSM
(Sahel Com et Télecel.Niger).
La tarification à la seconde et à
l’International dénommée PSB International en plus du fait qu’elle élargie la gamme des produits et services de Celtel.Niger permet un choix
flexible aux abonnés qui peuvent
selon leurs désirs et choix balancer
de ma minute vers la seconde à l’international de la seconde vers la minute pour les appels locaux. Pour
tous ceux qui le choisissent, l’appel
permet à partir d’Internet d’envoyer
un message à plusieurs personnes), la carte prépayée de 200 F
soit la plus petite coupure sur le
marché local.
à la seconde est facturé à partir de
8 FCFA et peut varier selon la destination, raison pour laquelle les différents pays ont été classés en grands
groupes selon la fréquence des appels. L’autre avantage de la facturation internationale à la seconde est
que la manœuvre de basculement
de l’abonné se fait à partir du mobile
au tarif forfaitaire de 500 Fcfa. De
plus, cette décision n’a aucune incidence selon que vous êtes localement à la minute ou à la seconde. A
l’occasion le Directeur Général de
Celtel.Niger M. jean Léon
bonnechère a rappelé aux journalistes présents l’une des originalités du
réseau Celtel à savoir être à l’avantgarde de l’innovation et offrir à sa
clientèle les meilleurs produits et
services de l technologie mobile.
Ainsi donc le PSB International vient
s’ajouter à des produits et services
déjà connues et bien maîtrisés des
abonnés comme le CPT (envoi de
crédit à un correspondant), la recharge mobile (qui permet de recharger votre téléphone sans avoir à gratter une carte), le Web2Sms (qui
Le Soleil N° 176 du 14 Juin 2007
Le réseau Celtel couvre actuellement plus de 140 régions ou localités du Niger. Conscients de cette
place de leader du réseau GSM au
Niger, les principaux responsables
de Celtel.Niger entendent poursuivre
les efforts pour répondre aux attentes des leurs abonnés et au besoin
en anticipant sur celles-ci comme
ce fut le cas avec plusieurs produits
et services exclusivement ou uniquement disponible que sur Celtel.
Enfin, les abonnés ont eu régulièrement droit ces derniers mois à une
révision continue de leurs tarifs de
communication. Pour autant
Celtel.Niger ne compte pas s’arrêter là, à l’exemple d’une opération
promotionnelle de grande envergure
que la direction commerciale et Marketing annonce dans les toutes prochaines semaines.
Moulaye Abdoulaye
SOCIETE
5
Composition du nouv
eau g
ouv
er
nement :
nouveau
gouv
ouver
ernement
Un juriste pur remplace Maty El Hadj Moussa !
Il est aujourd’hui perceptible que
le président Tandja commence à prêter une oreille attentive aux doléances et aspirations des Nigériens dans
la gestion des affaires publiques. Il
vient de satisfaire à un souhait plus
que général en balayant du gouvernement l’ancien ministre de la justice
Maty El Hadj Moussa, un homme dont
les actes et méthodes de travail furent décrié tant par les membres de
la famille judiciaire que par les citoyen
ordinaires. Tous reprochent à Maty
ses fortes propensions à l’interventionnisme, au favoritisme, et à la trituration des procédures judiciaires,
qui le plus souvent se déroulent à la
tête du client. Un cas flagrant des
méthodes Maty est le traitement judiciaire de l’affaire de détournements
des fonds du MEBA. Dans le lot des
personnes impliquées dans l’affaire,
l’on a soigneusement choisi ceux qui
doivent rendre des comptes puis par
la suite expédiés en prison et ceux
(des barons, des députés opérateurs
économiques du régime et autres
membres influents de la clientèle politique) qui eux, bénéficient
d’ «arrangement » pour se soustraire
de la justice et ainsi éviter d’être inquiétés. Ainsi, le simulacre d’arrestation de gros bonnets comme
Himadou Hamani, dit Sirignéré suspecté d’avoir détourné des centaines
de millions de FCFA n’a guère dépassé les 24 heures alors même que
d’autres citoyens ont été écroués
pour des montants cent fois inférieurs. Quand certains détournent
des montants faramineux, on leur
exige juste la moitié pour bénéficier
de la liberté provisoire pendant que
les autres sont obligés de tout rembourser, rubis sur ongle, ni plus, ni
moins. Toujours dans la même affaire
MEBA, deux membres du gouvernement Hamani Harouna et Ary Ibrahim
ont été mis en accusation, puis
écroués pendant que leur chef hiérarchique, Hama Amadou en l’occurrence qu’on sait concerné ou compromis dans plusieurs pans de la scabreuse affaire se donnait tout loisir
pour refuser une simple audition devant la commission d’instruction. En
fait, il ne s’agit là que d’un échantillon
d’affaires judicaires pour lesquels
toute l’opinion a admis que tant que
le ministre de la justice s’appellera
Maty El Hadj Moussa, il n’y aura pas
au Niger de justice neutre et indépendante encore moins équitable.
L’autre fois, pendant le débat du vote
de la motion de censure, les députés
nationaux lui ont carrément empêché
de prendre la parole pour vouloir
défendre le chef du gouvernement.
C’est un signe qui en dit long sur la
rupture de confiance entre le ministre et les citoyens. Même dans sa
corporation, vous ne trouverez pas
un seul magistrat capable de cautionner les faits et actes de Maty, tant il
semait la zizanie entre les uns et les
autres. C’était tout cela qui devait
s’arrêter net. Tandja l’avait compris
et par conséquent s’en est saisi à
l’occasion du remaniement ministériel
pour nettoyer…du Maty à la satisfaction générale. Le grand coup de balai était indispensable et largement
souhaité. Le président n’a fait selon
nous que répondre à une demande
générale qui lui parvenait depuis lurette. Puis, il ne s’est pas limité qu’à
cette purge. Il a décidé de confier le
département de la justice à un
homme qui passe être le parfait contraire de Maty. Dagra Mamadou est
un juriste de grande notoriété. Il est
enseignant chercheur à l’Université
de Niamey et jouit d’une grande expérience administrative pour avoir été
ministre pendant plusieurs membres
de l’actuel gouvernement étaient sur
les bancs de l’école. On dit aussi de
lui qu’il est très humble, sobre et n’en
a cure de rutilantes Toyota 4X4, de
Le Soleil N° 176 du 14 Juin 2007
villas cossues et autres lieux mondains. C’est à peine qu’on lui reconnaît une appartenance à un parti politique. C’est donc l’homme qu’il fallait au poste. Tandja ou ceux qui l’ont
proposé ont eu…la bonne pioche.
C’est sur et certain qu’il ferra son travail. Du bon boulot et mieux que son
prédécesseur. On sait à priori qu’il ne
se laissera pas influencer par un
quelconque homme politique. Il ordonnera la justice, l’impulsera au
besoin et lui donnera son rôle et ses
objectifs et donc, la réhabilitera dans
l’intérêt de tous. Une nouvelle ère
commence pour ce fondement essentiel de la démocratie qu’est la justice.
Nous le croyons avec beaucoup de
conviction !
M.A
66
CULTURE
Sembene Ousmane
voca
Ousmane,, l’a
l’av
ocatt des opprimés et
des ffaib
aib
les laisse plusieur
s déf
is aux Africains
aibles
plusieurs
défis
Le moins qu’on puisse dire, c’est que
Sembene Ousmane qui nous a quitté le
9 juin dernier, a été l’avocat des opprimés, et que sa disparition laisse une
marre de combats et de défis aux fils
d’Afrique, qui pour la plupart, se débattent encore dans des maux que le « père
» du cinéma africain a combattu toute
sa vie durant. Dans ses écrits, Sembene
Ousmane n’a jamais cessé de condamner l’oppression et l’injustice sous toutes leurs formes, en s’attaquant aux
chefs religieux d’ici et d’ailleurs, et autres
«bourgeois» qui « soutiennent l’oppression des masses ». Son combat a été
de tout temps dirigé contre la discrimination raciale tant en France qu’en Afrique, de même que contre toutes les
autres formes d’exclusion et d’exploitation sociale ou économique. C’est ainsi
qu’à travers ses écrits comme dans ses
films, il s’est fait l’avocat de l’ouvrier persécuté par son employeur (Le Docker
noir). Il s’estfait porte-parole des victimes
de l’excision (le film Moolaadé).
Sembène s’est engagé pour le respect
de la mémoire des Tirailleurs sénégalais
(le film Camp de Thiaroye) etc. Grand
combattant pour le redressement de
l’image de l’Afrique, Sembene Ousmane
a notamment traité du problème de racisme en France contre les Africains
dans Le Docker Noir (1956) et Voltaïque
(1961), tout comme les graves conséquences de la colonisation dans Le Mandat (1964) et Xala (1973) de même que
du néocolonialisme dans ses romans
Les Bouts de bois de Dieu (1960) et
dans L’Harmattan (1963). Pour citer le
fabuliste français Jean de La Fontaine
dans sa fable Le laboureur et ses enfants, aujourd’hui « le père mort, les fils,
vous retournent le champ ». Il appartient
désormais aux Africains de « creuser,
fouiller et bêcher » non pas pour y retrouver forcément un trésor caché, mais
pointer et éliminer les causes des maux
comme les conflits armés pour le contrôle des richesses des pays, la pauvreté, l’exclusion, l’excision, la persécution politique et religieuse. Le Président
sénégalais Abdoulaye Wade a annoncé
lundi, l’organisation d’obsèques officielles, pour celui que les observateurs se
plaisent à appeler le « père » ou « doyen
» du cinéma africain qui s’est éteint samedi à Dakar à l’âge de 84 ans, à la
suite d’un cancer. La vie et l’œuvre de
Sembene Ousmane demeurent un long
métrage que les peuples d’Afrique et du
monde auront tout le loisir de regarder
et de visiter encore et encore. Par
Fernand A. TONA
Sembène utilisait le cinéma pour
véhiculer son message, selon un
ancien ministre sénégalais
Le cinéaste-écrivain sénégalais Ousmane Sembène, décédé dans la nuit de
samedi à dimanche à Dakar et inhumé
lundi dans la capitale sénégalaise, était
« un grand intellectuel, un cinéaste qui
a su utiliser le langage des mots pour
véhiculer son combat pour l’Afrique », a
déclaré à APA l’ancien ministre de la
Culture Abdoulaye Elimane Kane. Le dernier film du cinéaste défunt ‘’Moladé’’,
un plaidoyer contre l’excision, « est révélateur de ce combat », a fait remarquer M. Kane, rappelant qu’il a lui-même
mené avec Ousmane Sembène, dans
les années 1970, un combat pour la promotion des langues nationales. M. Kane,
lui-même écrivain, se rappelle de l’initiative de relance de la Société d’exploitation du cinéma (SIDEC), une entreprise
dans laquelle Ousmane Sembène était
fortement impliqué. « Nous avions réussi
à relancer la SIDEC, mais pas le cinéma
parce que le mal était profond », a encore dit l’ancien ministre. Sokhna
Benga, un autre écrivain sénégalais,
s’est dit « très touchée par la disparition
du cinéaste, un des plus grands monuments de la littérature africaine, qui a eu
à assumer la présidence de la branche
sénégalaise de l’association des écrivains Pen-Sénégal. Elle a dit son admi-
Le Soleil N° 176 du 14 Juin 2007
ration du style de Sembène Ousmane,
à travers notamment ses écrits comme
‘’Ô pays mon beau peuple’’ ou les ‘’Bouts
de bois de Dieu’’, ajoutant que l’écrivain
défunt n’a pas seulement influencé les
écrivains, mais aussi les cinéastes africains ». « Je l’ai rencontré une à deux
reprises, mais j’ai lu la plupart de ses
livres », a encore fait remarquer Sokhna
Benga qui admire également les films
du cinéaste qui « dénoncent les travers
de la société, à travers une écriture très
engagée ». Décédé d’un cancer à l’âge
de 84 ans, Ousmane Sembène, qui a
produit quatorze films dont certains primés dans des festivals internationaux,
a été inhumé lundi après-midi à Dakar
en présence de nombreuses personnalités sénégalaises et ouest-africaines.
OD/APA
COULISSES
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Coulisses
Coulisses
Coulisses
Les suites de la « ravageuse motion de censure » contre
le gouvernement de Hama Amadou : La liste des « lâcheurs »
ne cessent de s’allonger.
C’est connu de presque tout le monde ! La motion de censure
qui vient de bouter loin des centres de décision le sieur Hama
Amadou n’en finit pas de faire de vague au sein du principal parti
de la majorité. Le gros casse-tête à résoudre est de détecter ceux
des militants qui se sont rendus coupables d’indiscipline en votant
en faveur de la motion de censure. Des pontes qui hier seulement
sont étiquetés du clan de Hama sont indexés par presque toutes
les langues pour avoir malgré « la Amana » qui les lié à l’ex Patron
ont trahi sa confiance au dernier moment obéissant ainsi à d’autres
intérêts. En plus, on parle de la suite logique d’un complot qui date
de janvier 2006, lorsque l’un des deux plus grands partis de la
majorité (le CDS) à introduit une réclamation auprès du Président
Tandja, en vue de l’occupation du fauteuil de premier ministre. La
réponse du bureau politique du MNSD fut catégorique. Le MNSD
ne saurait admettre le principe d’une gestion à mi-mandat, mais le
concevait plutôt comme une continuité. La primature devait échoir
au parti MNSD, tout comme, la présidence de l’Assemblée nationale au CDS, le CESOC au RSD, la Haute Cour de justice à
l’ANDP et enfin le Haut Conseil aux Collectivités Territoriales au
RDP de Hamid Algabid. C’est dire qu’en plus de leurs propres
militants qu’ils continuent à fouiller, les ténors du MNSD surtout
proches de Hama ne décolèrent pas après le CDS Rahama et
principalement son président Mahamane Ousmane. La chose est
comprise comme une manière subtile de mettre à l’écart un adversaire de taille aux prochaines présidentielles.
Des conseillers et chargés de mission nommés par l’ancien premier ministre continuent d’arpenter les murs et couloirs de la primature : Ils misent sur « la compréhension » du
nouveau locataire de la primature, qui est tout de même MNSD
et proche de Hama comme eux !
Le personnel de la primature jadis dirigée par Hama Amadou
était sans aucun doute à la mesure de son ambition, le saut logique vers le fauteuil présidentiel à l’horizon 2009. Des conseillers
en tout et sachant tout faire, des chargés de mission sans mission
précise, des charlatans, des semi lettrés, des grandes gueules,
des chargés de sécurité et de renseignements ( à l’exemple d’un
policier de la primature qui cache dans ses habits un petit enregistreur avec lequel il fait écouter toutes sortes de commérage à
son patron), des parents, amis, alliés et connaissances et…enfin
des personnes du genre cube magique qui trempent dans toutes
les sauces, disons dans tous les régimes, gravitaient autours de
Hama Amadou. Vous l’aurez deviné, il y avait aux alentours
de…deux cent individus à entretenir, à rémunérer sur fonds publics ou personnels. Aux lendemains de sa chute, Hama les a tous
rencontré pour une émouvante réunion d’Adieu. Là s’arrête pour
certains plus de sept ans (7) ans de collaboration. Ils ont pour la
plus part plier bagages comme on dit, contrairement à d’autres
qui estiment qu’ils ne sont pas encore rassasiés et donc peuvent
se mettre aux services exclusifs du nouveau premier ministre Seyni
Oumarou au motif qu’il soit militant du MNSD, ami personnel de
Hama Amadou et que sait-on encore…..
Quel ridicule ! il n'y a vraiment pas de honte dans ces milieux.
Une image…. venue d’ailleurs !
Pour moins qu’une motion de censure…
Le 8 mai dernier à l’Assemblée
Taïwanaise les députés en sont venus aux mains, dans une mêlée digne d’un match de rugby lors des
discussions sur une réforme du code
électoral. Le président de l’Assemblée (l’homme en cravate au centre !) fut très actif dans le petit jeu
de pugilat au point d’oublier le document en discussion. C’est ce
genre de scènes que nous avions
redouté la fois dernière au sein de
notre parlement à la différence que
chez nous, les hooligans n’étaient
Horizontalement
I. Le bon compte pour
Philéas Fogg. II. Donner des
forces. - A gardé un mauvais souvenir de Diên Biên
Phu. III. Artiste du ballon. Pige. IV. Est plutôt salé. On y fait de la techno sans
passer par l’IUT. V. Mouvement qui nous vaut le reggae.- Denses du ventre. VI.
Lieu de fouilles. - Fait un
dégagement. - Du genre
brutal VII. Modèle de couturière. - Double les capacités de son interlocuteur..
VIII. Précéda sa sœur dans
le lit de Jacob. - Du bœuf
immangeable. IX. Vagabondes. - Signe de la tête. X.
Vous ne les intéressez que
lorsque vous avez tort.
Verticalement
1. Redoubler en quelque sorte. 2. Vitrine du
Monde. - A sillonné la campagne. 3. Maisons d’alti-
pas des députés, mais tout simplement des « recrues » chargées de
bloquer le bon déroulement des travaux de l’Assemblée Nationale. Après
le vote de la motion de censure, c’est
d’en haut que certains proféraient
des insultes contre les autres. N’eut
été le dispositif de sécurité mis en
place, l’on imagine qu’ils pouvaient littéralement agressé les députés qui
critiquaient la gestion de l’ex- primo
Hama Amadou. Mais au fait, qui leur
a permis d’être si nombreux ce jourlà ?
Mots croisés
tude. - Meilleur que jamais. 4. Faire la course en tête. - Fin janvier.
5. Inséparable. 6. Améliore le sauvageon. - Poids lourds. 7. Bicolore. - Petit tamis. 8. C’est une vie bouleversée. - Grenier à blé. 9.
Entame une relation. - La vraie vie. 10. Le chemin des marcheurs
chevronnés. - Font en sorte que le crime ne paie pas. 11. Elles sont
secouées par la ola. - Accompagne le pas. 12. Sur le déclin.
Horizontalement
I. Joggings. II. Est au bord de la ruine. Franc. III. Il faut une clé pour le faire. - Comédie musicale des sixties. IV. Envoie une
invitation à la biche. - Matrilinéaire. V. Des
petits qui nous apportent TV5. - L’année
d’avant. VI. Dernières gouttes de vermouth.
- Sans queue ni tête. - Va au pas. VII. Il a le
bras long. - Interprétant certains signes. VIII.
Traités par un homéopathe. - Ennemi du viticulteur. IX. Peut se retrouver au beurre noir.
- Le charme du bambin. X. Femmes d’affaire.
Verticalement 1. Elle s’assied devant
lui. 2. L’Angleterre y gagna Gibraltar. - Printemps. 3. Faire des radiations. - Il peut être
révoqué. 4. Grosse légume. - De l’extrème
droite ou de l’extrème gauche. 5. Il a un parfum de Channel. 6. Elle vous envoie dans les
bras de Morphée. - Pays de Guillaume Tell.
7. On n’y aime pas trop les Anglais. - Il est
Le Soleil N° 176 du 14 Juin 2007
très cher aux automobilistes. 8. Vers la fin de
l’automne. - Rafle la mise. 9. Moulures des chapiteaux. - Sœur du Tréport et de Mers-les-Bains. 10.
Sartre l’oppose à l’Être. - La bande dessinée les a
rejoint. 11. Annonce une mise en boîte. - Donne son
avis. 12. Donnent de l’air aux oiseaux.
INFOS.SPORTS
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Côte d’Ivoire
La satisfaction domine après la première réunion du Cadre permanent de concertation
Première réunion mardi à Yamoussoukro du CPC, le cadre permanent de concertation sur la crise ivoirienne, qui regroupe autour
du facilitateur le président burkinabe Blaise Compaore le président
Laurent Gbagbo, le Premier Ministre Guillaume Soro et les deux
grands leaders politiques de l’opposition Alassane Ouattara et Henri
Konan Bédié. Le CPC a constaté des avancées mais aussi des retards dans l’application des Accords de Ouagadougou. Ainsi, les
élections prévues en décembre devraient être repoussées au premier trimestre 2008. Mais sur d’autres questions, les leaders
politques qui avaient des réservses ont eu satisfaction.
On n’a pas entendu Alassane
Ouattara ni Henri Konan Bédié,
mais leurs entourages respectifs
se disent satisfaits. Le démantèlement des milices et la reprise du
processus d’identification chers au
PDCI devraient bientôt être effectifs, et on devrait maintenir le poste
du Haut représentant des Nations
unis pour les élections, comme le
réclamait le RDR. En presque deux
heures de huis clos, hier, les interrogations des deux grands partis de
l’opposition ont reçu des réponses,
et le tout dans une bonne ambiance. En témoigne Guillaume
Soro : «Je voudrais signaler la
bonne ambiance, l’ambiance de
convivialité qui a entouré les débats
tout au long de cette première réunion du CPC».
Une bonne ambiance a aussi régné entre Compaoré et Gbagbo. Ce
dernier recevait pour la première fois
son voisin du Nord depuis son arrivée au pouvoir en octobre 2000 :
«On a fait un très bon voyage (on
s’est très bien entendu, note de la
rédaction), chez moi on donne la
route, totalement la route. Il y en a
ici qui donnent la moitié de la route.
Moi je pense qu’ils sont avares (rires). Ils donnent la moitié de la route
et ils gardent l’autre moitié. Je te
donne totalement la route, en sachant très bien que tu vas courir sur
la route très large pour revenir ici ».
Santé : savoir sur le Diabète
L’exercice physique au travail
protège le cœur des diabétiques
Une étude finlandaise montre qu’une
activité physique modérée pratiquée
dans le cadre de son travail ou pendant
les navettes journalières pour s’y rendre, permet de prévenir les décès dus à
un problème cardiaque chez les personnes atteintes d’un diabète de type 2.
Concilier santé et travail
Il est possible de prévenir l’apparition d’un diabète de type 2 ou tout au
moins de la retarder par la pratique régulière d’une activité physique et par
l’adoption d’un régime alimentaire sain.
Pourtant, quand on nous parle d’exercice physique, nous avons trop souvent
tendance à l’envisager pendant nos
moments de loisirs et dans le cadre d’un
club ou d’un encadrement quelconque.
Trop réducteur, indiquent les chercheurs
finlandais. Leur étude a en effet constaté que les diabétiques de type 2 qui
étaient amenés à «bouger» dans le cadre de leur travail (marcher, soulever des
poids…) couraient nettement moins de
risques que les plus sédentaires de décéder d’une maladie cardiaque. Elle a
porté sur un échantillon de 3.316 personnes âgées de 25 à 74 ans et souffrant d’un diabète de type 2 et a duré
de 1972 à 1997.
Un coup de pouce pour le cœur
des diabétiques
Les scientifiques finlandais ont
classé l’activité physique au travail en
trois niveaux :
- activité légère en position assise
principalement (employé de bureau) ;
- activité modérée en position debout
(employé de magasin) ;
- activité intense en position debout
(travailleur manuel).
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Au cours de l’étude, 1.410 diabétiques sont décédés et 64% de ces décès étaient dus à des causes cardiaques. Après avoir tenu compte des
autres facteurs de risque, les chercheurs
ont constaté que les diabétiques de
type 2 qui étaient très actifs dans leurs
loisirs avaient un risque réduit de 30%
de mort due à une cause cardiaque, et
que ceux qui étaient modérément actifs
avaient un risque réduit de 15% par rapport au groupe le plus sédentaire.
Etant donné cette relation de cause
à effet, une augmentation de l’exercice
physique joue un rôle important dans
l’amélioration de la santé et l’allongement de la durée de vie des patients diabétiques de type 2. C’est un fait que
depuis la généralisation de l’informatisation et de la mécanisation, de plus en
plus de personnes sont devenues sédentaires dans leur activité professionnelle. Les personnes diabétiques de
type 2 doivent dès lors d’autant plus réfléchir à la facon dont elles peuvent aussi
inclure un peu d’exercice physique dans
le cadre de leur travail, lors des pauses et des navettes pour se rendre au
boulot. Se dérouiller les jambes pendant
les pauses, prendre l’escalier au lieu de
l’ascenseur, venir à vélo ou à pied…
autant d’activités simples à réaliser et
qui ne prennent pas beaucoup de temps.
Pourquoi d’ailleurs ne pas y associer vos
collègues (même s’ils ne sont pas diabétiques) ?
Il est évident que cette activité physique dans le cadre professionnel ne dispense pas de la pratique d’un sport pendant les moments de loisirs. Elle apporte
sa petite pierre à l’édifice de votre santé
et de votre bien-être, mais doit quand
même être étayée.
CAN 2008 (5e journée): ils seront qualifiés si...
On devrait connaître les premiers qualifiés pour la phase finale de la
CAN à l’issue de la cinquième journée. La Côte d’Ivoire, qui ne joue pas
(groupe de trois équipes), le Cameroun, l’Angola ont déjà plus qu’un
piued à Accra. D’autres n’en sont plus très loin. Il faudra également
compter avec la bataille pour les deuxièmes places. Rappelons que les
trois meilleurs deuxièmes (à l’exception des groupes 1 et 12) rejoindront au Ghana leurs collègues ayant terminé premiers de leur groupe
Groupe 1 : Le Gabon qui se déplace
à Madagascar doit impérativement l’emporter. En cas de défaite ou de match
nul, la Côte d’Ivoire qui ne joue pas est
qualifiée. Si le Gabon marque trois
points, il lui restera un mince espoir à
l’occasion de la dernière journée début
septembre. Il lui faudra alors impérativement gagner par plus de cinq buts d’écart
à Libreville contre les Eléphants.
Groupe 2 : Le match du leader égyptien contre le Burundi qui devait avoir lieu
comme lors de la journée précédente (Burundi/Botswana) à Kigali a été reporté,
tous les hôtels de la capitale rwandaise
affichant complet. Les Pharaons même
s’ils n’ont pas affiché une très grande
forme lors de leur déplacement précédent à Nouakchott doivent logiquement
s’imposer. Dans le groupe, un match nul
contre le Burundi suffirait à leur bonheur
car on les voit mal ne pas gagner leur
ultime rencontre, au Caire, face au
Botswana.
Groupe 3 : Le moindre faux-pas du
Nigeria à Niamey peut lui coûter très
cher, car l’Ouganda qui l’a battu à Kampala il y a quinze jours est à l’affût. Il lui
faut d’abord gagner en déplacement à
Maseru. Avec six points supplémentaires, l’Ouganda en totaliserait treize ce
qui pourrait lui ouvrir les portes de la CAN
au titre de meilleur troisième (les trois
meilleurs troisièmes sont qualifiés pour
la phase finale). C’est le calcul que font
les Ougandais. Priorité : s’imposer au
Lesotho puis à domicile, en septembre,
contre le Niger.Quant au Nigeria, il semble que la potion Vogts ne soit pas magique...
Groupe 4 : Tout se jouera le 9 septembre à Khartoum entre le Soudan et
la Tunisie car on imagine mal une défaite de l’un ou de l’autre lors de la cinquième journée contre, respectivement
Maurice et les Seychelles. En cas de
victoires, il n’y aurait tojours qu’un point
de différence entre Tunisiens et Soudanais, 1 » contre 12. Un match nul alors
qualifierait d’office les Aigles de Carthage
et peut-être le Soudan au titre de
meilleur troisième (voir plus haut).
Groupe 5 : Unique équipe victorieuse
de ses quatre premiers matches, le Cameroun est au Ghana à 99,99%. Un seul
point lui suffit lors de ses deux dernières sorties pour combler le 0,01%.. La
Guinée equatoriale ne peut plus espérer
qu’un total de douze points qui sera probablement insuffisant pour accrocher une
des trois places de meilleur deuxième.
Groupe 6 : L’Angola devrait se qualifier lors de la cinquième journée.
L’équipe de Gonçalves de Oliveira a tous
les atouts pour battre ou faire match nul
, à Luanda, avec le Swaziland.
Le Soleil N° 176 du 14 Juin 2007
Groupe 7 : Le Sénégal est à la peine
dans un groupe pourtant taillé à sa mesure. Il est en tête avec sept points, deux
de mieux que le Mozambique où il se
déplace. Les Mambas restent, chez eux,
sur un joli succès face aux Etalons (3/
1) et dans cette lignée peuvent donner
du fil à retordre aux Lions de la Teranga.
La Tanzanie mise sur un succès lors de
son déplacement à Ouagadougou tout
en espérant un partage des points dans
l’autre rencontre.
Groupe 8 : A Barcelone, les Algériens n’ont été battus par les Argentins
que par la plus petite des marges (3-4).
Voilà une défaite qui devrait leur avoir
forgé un moral de vainqueur au moment
de recevoir la Guinée qui doute depuis
un moment déjà, mais plus encore depuis le match nul concédé aux Gambiens à Conakry. Les Fennecs ont tous
les atouts de leur côté pour gagner ce
qui serait synonyme de qualification.
Groupe 9 : La catastrophe de Freetown aura sans doute permis aux Eperviers de se ressouder. Une victoire à
Cotonou les rapprocherait un peu plus
d’Accra eux, les frontaliers du Ghana.
Mais, derrière, le Mali qui ne marque pas
(2 buts en quatre matches) doit battre la
Sierra Leone. Si le Togo gagne et que le
Mali ne marque qu’un point, le Togo est
qualifié.
Groupe 10 : Il faudra attendre pour
connaître le vainqueur du groupe, trois
points séparant le premier du quatrième.
Autant dire que les quatre dernières rencontres s’annoncent chaudes. La première place se jouera peut-être à la différence de buts particulière.
Groupe 11 : Victoire obligatoire pour
le Congo qui accueille les Bafana Bafana
à Brazzaville. Dans cette hypothèse le
Congo resterait à un point des co-leaders puusque la Zambie qui compte sept
points accueille à Chililalombwe les Sao
du Tchad, la seule des quarante-huit
équipes en lice à avoir perdu tous ses
matches ne marquant qu’un seul but
pour douze encaissés.. En toute logique
lea rencontre de la dernière journée, Afrique du Sud - Zambie déterminera le nom
du qualifié.
Groupe 12 : Les Lions de l’Atlas qui
se déplacent à Blantyre n’ont besoin que
du point du match nul pour terminer en
tête de ce groupe à trois qui n’envoie que
son vainqueur à la CAN. Au match aller
les Marocains l’avaient emporté 2-0. Si
le Malawi gagne par trois buts à zéro et
qu’il va battre lors de la dernière journée
le Zimbabwe, il terminera en tête. Les
paris sont ouverts pour les plus audacieux.
Les qualifiés : aucun avant la cinquième journée