Newsletter - Unsa Spaen
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Newsletter Mai 2014 Sommaire 1. 2. 3. 4. 5. 6. Les Alpes d’Azur, cartes sur table » .........................................................................Lire l’article Election au Conseil d’administration du Groupe CEA .......................... Lire Université Paris Saclay ................................................................................................................ Lire OSIRIS ............................................................................................................................................................... Lire PMLT (Comité national du 8 avril 2014) ................................................................ Lire L’intéressement au cœur de la rémunération ........................................................ Lire l’article l’article l’article l’article l’article Les « Alpes d’Azur », cartes sur table ! L’ACAS, propriétaire du village de vacances les Alpes d’Azur situé à Serre-Chevalier (Hautes Alpes), a choisi de confier la gestion du village à un spécialiste du tourisme social. C’est l’organisme « Vacances Bleues » qui a été sélectionné à l’issue d’une consultation. Petit souvenir ! « Vacances Bleues » n’est pas un organisme inconnu pour l’ACAS : il était déjà intervenu en 1986 -sur proposition de la CGC- pour reprendre la gestion du village de vacances de Gréoux-les-Bains ; ce village, nommé « Château Laval », était alors déficitaire et impactait le budget de l’ACAS. La reprise en gestion avait entraîné d’importants travaux d’agrandissement, investissements financés sur un budget de l’ACAS, Vacances Bleues prenant en charge d’éventuels déficits. Sous l’impulsion de l’UNSA SPAEN et de la CFDT, Vacances Bleues signe un bail en 2002 avec paiement d’un loyer. Lorsque des agrandissements ou des améliorations sont effectués, le loyer est augmenté afin de prendre en compte l’augmentation potentielle du chiffre d’affaires et de faire face aux remboursements : donc il n’y a plus de coût de travaux, ni de risque de déficit à combler pour le budget de l’ACAS. C’est la même opération que l’ACAS met en œuvre aujourd’hui avec cet opérateur qu’elle connait bien. 1 Pourquoi cette mise en gestion ? La lecture des chiffres établis par l’expert-comptable et validés par le Commissaire aux comptes qui s’occupent du village, est particulièrement claire : 2013 Chiffre d'affaires Achats consommés Marge sur coût variable Coûts fixes Seuil de rentabilité Ecart du seuil 1 618 358 € 510 985 € 1 107 373 € 1 511 775 € 2 209 228 € -590 870 € 2 012 1 637 431 € 480 910 € 1 156 521 € 1 621 008 € 2 295 070 € -657 639 € 2011 1 600 038 € 429 833 € 1 170 205 € 1 471 485 € 2 011 874 € -411 836 € Les raisons d’une mise en gestion Actuellement, le village ne fonctionne à plein que pendant les vacances scolaires. Hors de ces périodes -et malgré tous les efforts du Directeur et des Services, le taux de remplissage est notoirement insuffisant. La trésorerie est si largement déficitaire que le village n’est plus en capacité de rembourser les 400 000 € prêtés par l’ACAS. L’UNSA SPAEN n’est pas, par principe, favorable à la mise en gestion des villages ACAS dès lors qu’ils sont rentables ou à l’équilibre budgétaire (position exprimée notamment lors de l’AGO du 27 mars 2014). La situation des « Alpes d’Azur » est toute autre ! Par ce contexte, le village n’a plus les moyens d’ouvrir une année supplémentaire. L’UNSA SPAEN refuse de laisser les salariés du village sur le carreau, avec les conséquences sociales que cela impliquerait. Le village doit donc continuer de fonctionner, mais aujourd’hui, cela n’est possible qu’avec l’augmentation de la capacité d’hébergement et par le biais d’une commercialisation professionnelle, ce qui « boosterait » le chiffre d’affaires sans augmenter la masse salariale. Cela nécessite une véritable remise à niveau du village (notamment la rénovation des chambres)*, estimée à 1,5 M€. Vacances Bleues investira environ 400 000 € pour le mobilier. Ce qui, comptetenu des chiffres énoncés plus haut, exige de le mettre en gestion. Ainsi, la gestion du risque ne sera plus assumée par l’ACAS (donc par vous !) mais bien par le preneur. Dans ce cas de figure, et même si le village restait déficitaire, la SCI (organisme de gestion de l’ACAS) percevrait un loyer pour rembourser les emprunts et maintenir le village de vacances en bon état d’exploitation. *Stop aux amalgames et à la manipulation des chiffres ! - Au sein des travaux, il convient de distinguer ceux : - imposés par les services vétérinaires : rénovation de la cuisine et de la salle de restaurant et obligatoires, toitures (fuites d’eau et isolation) ; - de ceux liés à la rénovation des chambres. - Avant l’éviction de LVT (ancien co-gestionnaire du village de vacances), l’ACAS ne bénéficiait que de 50 % des droits durant les périodes scolaires. Pour l’ensemble des vacances scolaires d’hiver, le chiffre d’affaires des « Alpes d’Azur » est d’environ 80 % pour l’ACAS et 20 % pour les extérieurs (statistiques 2014). Par ailleurs, si les frais de gestion de Vacances Bleues sont bien de 18 % (ils couvrent notamment commercialisation et tenue des comptes), ils ne vont en aucun cas être payés par l’ACAS : Vacances Bleues les prélèvera sur le résultat, si résultat il y a ! 2 Commentaire de l’UNSA SPAEN : comparaison n’est pas raison… L’UNSA SPAEN, lorsqu’il était en charge du poste de Trésorier de l’ACAS, a œuvré en faveur d’une trésorerie permettant de faire face aux investissements (par exemple la nouvelle informatique) et aux aléas (tels que le remboursement au CEA des correctifs des AVF), et d’aider à la mise en place de nouvelles réglementations (centralisation des bourses d’études). Les moyens consacrés aux activités sociales ne seront pas amputés par les investissements nécessaires aux « Alpes d’Azur ». Il s’agit au contraire de supprimer un centre de coût et de nous éviter la charge d’un lourd déficit chronique (le village étant dans l’impossibilité d’y faire face, c’est l’ACAS qui aurait eu à le prendre en charge, sur le budget activités sociales). Faire croire que cette dépense aurait pu être redistribuée est un non-sens : la somme utilisée n’est pas reproductible, du fait même que c’est un investissement obtenu au travers d’excédents de gestion de l’ACAS. En dépit des améliorations apportées aux tarifs et à la réglementation, les sommes dépensées pour les activités sociales centralisées (telles que les vacances familiales), ne concernent qu’un pourcentage de la population du CEA inchangé, alors même que les bénéficiaires varient. Pour les vacances, le problème n’est donc pas une question de moyens mais d’offres : C’est bien pour cela que l’UNSA SPAEN avait ainsi proposé : - l’attribution de chèques vacances aux salariés qui n’utilisent pas les prestations vacances de l’ACAS, l’ouverture de nouveaux lieux de vacances avec une participation sur le prix total de la prestation et non sur un prix plafonné. Ces emplacements doivent évoluer en fonction des besoins. Retour au sommaire 3 Election au Conseil d’administration du CEA du 17 au 19 juin 2014 Du 17 au 19 juin 2014, vous élirez les salariés qui vous représenteront au CA du Groupe CEA. Vous pourrez exprimer votre choix de deux façons : - soit par vote électronique (depuis tout poste relié à Internet avec un code confidentiel), - soit par le bulletin qui vous sera envoyé avec les enveloppes de scrutin et l’enveloppe de réponse. Le bulletin, comportant 9 noms, ne devra pas être raturé. Cette élection intervient dans le contexte du Titre II « démocratisation des CA ou de surveillance » inscrit dans la loi de démocratisation du secteur public du 26/07/83. Pour de plus amples informations, nous vous invitons à consulter le protocole électoral et le texte de la loi. Le règlement intérieur du CA encadre notamment son fonctionnement, les moyens mis à disposition des administrateurs, les informations qu’il peut diffuser et désigne en son sein différents comités. Les élus du personnel au CA doivent respecter la charte des Administrateurs notamment en ce qui concerne la confidentialité. Conformément à la loi et suivant la décision du CA, les entreprises dont les salariés participent à cette élection sont : Le CEA et, au sein du Groupe AREVA Amalis Eurodif Production Areva Mines Intercontrôle Areva NC Polinorsud Areva TA STMI Cezus TN International Elta CAMPAGNE ELECTORALE DU 26 MAI AU 16 JUIN 2014 Retour au sommaire L’UNSA SPAEN vous propose de suivre les temps forts de la campagne électorale (du 26 mai au 16 juin) sur : Intranet : www-unsaspaen.cea.fr Internet : www.unsaspaen.org Facebook : www.facebook.com/unsaspaenducea En effet, nous nous sommes engagés à réduire l’impact environnemental de notre campagne en privilégiant les moyens électroniques. 4 Université Paris Saclay L’Université Paris Saclay va constituer un campus de rang mondial. L’UNSA SPAEN ne pouvait pas manquer d’y faire entendre la voix des salariés du CEA, ni celle des salariés d’autres entités présentes sur le Plateau. Aussi avons-nous pris l’initiative de constituer un groupe de travail autour de SUP Recherche UNSA, du SNPTES-UNSA, et, bien sûr, de l’UNSA SPAEN. Le groupe de travail, bénéficiant d’une riche expertise tant dans le milieu universitaire qu’au CEA, a d’ores et déjà transmis aux décideurs ses recommandations en matière de fonctionnement de l’Université Paris Saclay, notamment concernant ses statuts et son règlement intérieur. Une lettre a été transmise à l’Administrateur général du CEA afin de souligner les amendements nécessaires à l’intervention des représentants des salariés dans l’élaboration de l’ordre du jour des CA. Retour au sommaire OSIRIS Implanté à Saclay, le réacteur d’expérimentation OSIRIS produit des radioéléments cruciaux pour la radiothérapie. Aujourd’hui, l’installation fait de Saclay l’unique centre de production dans le monde. La mise en exploitation du RJH qui devrait prendre la suite d’OSIRIS pour la fourniture de radioéléments, est renvoyée à fin 2019. Dans ce contexte, l’arrêt d’Osiris marquerait le début d’une très grave pénurie de radioéléments et donc d’un problème de santé publique à l’échelle internationale (pour mémoire, les Allemands sont les 1er consommateurs de radioéléments). Dans l’attente du RJH, il est fondamental de maintenir Osiris en activité. Mais l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) soumet son accord pour le prolongement d’activité à la réalisation de travaux dont le coût pour le CEA est prohibitif (et non supportable par l’Etat). Pour alerter au maximum les plus hautes autorités de l’Etat, les organisations syndicales représentatives, sur la proposition de la CGT, ont écrit une lettre au 1er ministre. Leur intervention a été reprise dans la presse dans un article des Echos. Retour au sommaire 5 PMLT (Plan à moyen et long terme) Les élus du Comité national ont émis un avis unanime auquel le Conseil d’administration a répondu (voir la réponse argumentée). L’UNSA SPAEN a présenté une analyse du PMLT dans laquelle elle abordait : RJH (Réacteur Jules Horowitz à Cadarache) L’UNSA SPAEN demandait un suivi de l’avancement du projet du RJH. Lors du Comité national du 8 avril 2014, un calendrier comportant des points d’étapes, établi après l’étude des différents intervenants, a été présenté. Cet ultime calendrier prévoit la mise en exploitation du RJH fin 2019. Il est impératif que les jalons attendus sur l’année 2014 soient atteints. Les différents partenaires -CEA, AREVA et AREVA TA- étudient la ventilation des surcoûts éventuels. SBTN (DSV/Marcoule) Sur le cas particulier du SBTN, l’UNSA SPAEN ajoutait : « La suppression du SBTN, inscrite dans le PMLT, pourrait être effectuée non pas brutalement telle qu’annoncée actuellement mais étalée dans le temps, assortie à la prise en compte du problème social et d’une stratégie au niveau des recherches menées sur la DSV. Cette opération peut inclure la persistance de l’existence de programmes de recherche menés sur cette implantation ». Actuellement, suite au projet alternatif des salariés, la mise en place d’une solution reprenant un des axes du projet alternatif est à l’étude. Cela permettrait, si elle est couronnée de succès, de garder une implantation DSV sur Marcoule et de faciliter ainsi le maintien d’une partie du personnel. L’UNSA SPAEN considère que « Les changements de programmes au sein des thématiques de son cœur de métier et des missions données par l’Etat doivent faire l’objet d’une analyse atout/attrait. Cette analyse servira de base à la communication vers les salariés concernés et permettra de valoriser le PMLT vers les tutelles et les Visiting Comitee. » MOBILITÉ /LEFCA Suite au transfert de programmes du LEFCA sur Atalante, les salariés concernés ont été reçus par le Directeur adjoint RH de la DEN et le Responsable du SPAS (RH nationales). Il est prévu un retour vers le personnel et des nouveaux entretiens avec des propositions de postes. Dans un 1er temps, sans que cela présage Comme l’UNSA SPAEN l’annonçait dans sa une quelconque mobilité du personnel, newsletter, les mobilités géographiques une affectation administrative sur Marcoule seront réduites du fait des possibilités de sera développée. Elle interviendra réaffectation sur Cadarache. indépendamment de la prise en compte des souhaits des salariés sur leur devenir. Par contre, des salariés ayant fait acte de candidature sur des postes vacants iront à Marcoule, ce qui entraînera une mobilité de ces salariés. Une négociation est prévue mi-juin qui prendra en compte le fait que des salariés ne peuvent pas muter et mettra en place les possibilités d’affectation pour ceux qui les remplaceront dans cette mobilité. /OSIRIS (voir article plus haut) Retour au sommaire 6 L’intéressement au cœur de la rémunération La prime d’intéressement de l’exercice 2013 sera versée fin juin 2014. La Direction a communiqué les éléments de la construction du résultat au travers des jalons atteints ainsi que la répartition comprise entre le sabot de 420 € et 928 € bruts. Le montant brut total de l’intéressement, qui s’élève à 12 310 k€, ne rentre pas dans le calcul de la masse salariale. L’accord et son avenant dont l’UNSA SPAEN est signataire, ont permis à chacun de recevoir depuis 2008 une prime d’intéressement. - Les mesures de restrictions budgétaires au CEA (et de façon plus étendue, sur l’ensemble de la Fonction publique), laissent présager un blocage de la valeur du point de l’indice CEA au même titre que celui de la Fonction publique ; d’autant plus que l’augmentation annuelle de la masse salariale relevant du personnel en place représente 2,1 %, soit bien au-dessus des 1,7 % que souhaitent les tutelles de l’Etat. - Cette stagnation de la valeur du point est très préjudiciable à l’établissement du salaire d’embauche (en CDI comme en CDD) pour les minimas de la grille qui peuvent passer au-dessous du SMIC ; comme pour la rémunération de nombreux AII qui perçoivent, du fait de leurs conditions de travail, des primes de sujétion calculées en points. Cela risque d’être également préjudiciable à l’ensemble des salariés jusque dans leur vie quotidienne car le montant apparaissant en bas du bulletin de salaire sert de base de gestion de la vie courante et intervient, par exemple, dans les calculs de remboursements d’emprunts. La prime d’intéressement en soutien des rémunérations ? L’UNSA SPAEN accepterait Compte-tenu des contraintes qui gèlent la valeur du point et les rémunérations, l’UNSA SPAEN accepterait que le montant de la prime d’intéressement soit utilisé pour revaloriser la valeur du point. Cette proposition, également soutenue par CFDT et CGT, a néanmoins peu de chances d’aboutir compte-tenu du contexte national et au vu de l’évolution de la masse salariale du CEA. La Direction propose d’utiliser différemment la prime d’intéressement : amener la PSC (prime spéciale cadre) au niveau de PSNC (prime spéciale non cadre) conformément aux engagements signés entre les OS et la Direction et passer les 2 primes à 10 % du salaire. Le restant de cette prime pourrait être affecté à des actions ponctuelles. Les OS ont rejeté une autre option qui consiste à établir une prime d’intéressement égale pour tous au niveau du sabot actuel et mettre la PSC au niveau de la PSNC car elle ne profiterait qu’aux salariés les mieux rémunérés. 7 L’UNSA SPAEN propose L’UNSA SPAEN (cf. point n°4 de son analyse du PMLT) et la CGC ont également proposé de revoir les montants des primes de productivité et des primes exceptionnelles afin d’en diminuer l’enveloppe totale et de prélever ce qui pourrait ramener la PSC au niveau de la PSNC laissant ainsi l’utilisation de la prime d’intéressement. L’UNSA SPAEN considère que, dans ce cadre, la prime d’intéressement pourrait servir : en partie à monter le niveau à 10 % de la PSC et de la PSNC. Les sommes restantes seraient attribuées : sous la forme d’une prime d’intéressement minimale ou pour la revalorisation de certaines primes de sujétion. Par ailleurs, les OS ont rappelé à la Direction leur demande d’attribution aux AII de l’ancienneté dès la 1ère année et non au bout des 3 ans. Un nouvel accord d’intéressement toujours à l’étude Si aucune utilisation de la prime d’intéressement ne peut être mise en place, les OS et la Direction mettront en place les conditions de signature d’un nouvel accord d’intéressement : reste à déterminer l’enveloppe qui sera attribuée à l’intéressement et au montant de la prime ! La prime de sujétion De nombreux salariés de l’AII perçoivent des primes de sujétion liées à leur travail. Ces primes sont exprimées en nombre de points ce qui entraîne : - leur non réévaluation depuis 4 ans. - une perte du niveau de rémunération pour les salariés malgré les augmentations individuelles (avancements). Il serait bon, tout en gardant la référence à un nombre de points, de créer un point « prime de sujétion » associé à une méthode de réévaluation. Retour au sommaire 8