Terre des Hommes (spleen)

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Terre des Hommes (spleen)
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de notre agence
(www.ani.mr) ou (www.mapeci.com)
Fondateur :
Cheikhna Ould Nenni
Journal Indépendant d’Informations et d’Analyses - Deux éditions Arabe et Française
N° 1502 DU MERCREDI 11 JUIN
2008
Site web
www.mapeci.com
www.nouakchottinfo.com
E-mail: [email protected]
14 ANNÉE
N° 1502
ÈME
Prix: 100UM Etranger: 1Euro - 1US$
Directeur Commercial:
633 34 69 / 654 40 43
Politique:
ADIL sur la bonne
voie du PRDS
U
n mois après l'avènement du
gouvernement du Premier
Ministre M. Yahya Ould
Ahmed El Waghef, faut-il
donner raison à Vincent Bisson, analyste à
l'Observatoire des pays arabes à Paris, qui
écrivait le 5 juin courant dans un article
publié à la "Tribune des droits humains"
sous le titre "Rééquilibrage démocratique
ou retour des vieux démons ?" : "La majorité présidentielle, jusque-là écartée de
l'exécutif, réclamait son dû, sous le couvert d'un gouvernement plus "politique"
et représentatif du Parlement. Mais la
composition de la nouvelle équipe inquiète ceux qui espéraient un véritable changement démocratique en Mauritanie. Le
Président n'avait-il pas promis qu'il ne
ferait jamais appel à des individus associés
à la mauvaise gestion des années Taya? De
fait, un retour en force du clientélisme et
des détournements de fonds à grande
SUITE PAGE 3
échelle n'est pas exclu."
Mouvement de grève des profs du Tagant:
Une bande de faussaires coffrée
PAGE 2
Faits divers:
PAGE 5
Entre durcissement et désistement
Mini sommet arabe de Tripoli:
PAGE 2
Kadhafi rejette le projet d'UPM
Tagant/Litige foncier:
PAGE 5
Un conflit meurtrier évité de justesse
... du Colonel M'Bareck
Beyrouck
PAGE 5
Terre des Hommes (spleen)
PAGE 4
Développement durable
Une société basée sur l'éthique et le travail
Enseignement:
Examens et grève sur fond
de crise générale
L
es compositions de fin d'année continuent tant bien que
mal au niveau des établissements du secondaire, où une
majorité de professeurs, aussi bien dans
la capitale qu'à l'intérieur du pays obs-
ervent toujours la grève décrétée par le
SIPES depuis presque deux semaines.
Une grève qui fait parler d'elle, nourrissant, aujourd'hui, tous les débats dans
les salons, sur les lieux de travail et
SUITE PAGE 5
même dans la rue.
NATION
2
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN
N° 1502 DU MERCREDI 11 JUIN
1502
2008
Faits divers - Faits divers - Faits divers - Faits divers
Une bande de
faussaires
coffrée
D
epuis un peu
plus de deux
mois,
des
faux billets
de 1000 et 2000 UM
continuent de circuler
sur le marché. Les
investigations de la police ont permis de suivre
une piste qui a fini par
les mener à une bande
de faussaires étrangers. Le dimanche 8
juin vers 21 heures, des
éléments de la BRB dirigée par le brigadier chef
Didi Ould Moubarak ont
encerclé une villa située
à la SOCOGIM plage.
Une heure plus tard,
cette maison a été
investie. Il y avait quatre
hommes et une femme.
La perquisition a permis
de découvrir une importante quantité de matériel qui servait à la falsification de l'ouguiya.
D'importantes sommes
d'argent falsifiées ont
été aussi saisies.
Le chef de la bande
est de nationalité congolaise. Ses principaux
lieutenants
sont
Ivoiriens et Libériens.
Les éléments de cette
bande sont actuellement en garde à vue au
commissariat spécial de
la
police
judiciaire
(CSPJ)
de
Tevragh
Zeina.
Rappelons que plusieurs bandes malfaiteurs étrangers ont déjà
été arrêtées chez nous
au cours des trois
années passées. La
facilité d'entrée par nos
frontières Sud est le
principal facteur de l'arrivée des centaines d'étrangers africains qui
sont délinquants, pour
la plupart. Certains
parmi eux ne durent
généralement pas au
pays, car à la moindre
occasion d'aller vers
l'Europe ou le Maroc, ils
s'en vont. Cependant,
leur majorité était toujours resté chez nous
pour s'adonner, en
général, à des activités
illicites. Ce sont ces
étrangers qui avaient
introduit chez nous la
boisson alcoolique appelée Soum-soum.
Les présumés
assassins de la
jeune Fatimetou
déférés
C
omme nous
l'avions déjà
annoncé dans
les colonnes
de notre avant dernière
édition (Nouakchott-Info
n°1500), trois jeunes
hommes accusés du
meurtre après viol et
torture sur la personne
d'une jeune fille nommée
Fatimetou. Djiby Sarr
dite Coumba ont été
arrêtés
séparément
dans la ville. Oumar
Djibril Diallo, Cheikh Ould
Yehdih et Moussa Ould
Mini sommet arabe de Tripoli:
Kadhafi rejette le projet d'UPM
L
e
dirigeant
l i b y e n ,
Mouammar
Kadhafi, a été
clair à l'ouverture du
mini-sommet
arabe
mardi 10 juin à Tripoli.
Pour lui, le projet
d'Union
pour
la
Méditerranée (UPM),
défendu par Nicolas
Sarkozy, est un "affront"
qui porte atteinte à l'unité arabe et africaine.
"Nous sommes des
pays membres de la
Ligue arabe et aussi de
l'Union africaine et nous
ne prendrons en aucun
cas le risque de déchirer l'unité arabe ou africaine (...). Si l'Europe
veut coopérer avec
nous, qu'elle le fasse
avec la Ligue arabe ou
l'Union africaine (...).
Nous n'acceptons pas
que l'Europe traite avec
un seul groupe de
pays", a-t-il déclaré.
M. Kadhafi est allé
jusqu'à qualifier l'UPM
de "projet passager "
voué à l'échec. Il a ajouté que les projets économiques promis au
sud de la Méditerranée
sont un " appât" et
représentent "une sorte
d'humiliation"
envers
ces pays. "Nous ne
sommes ni des affamés
Moctar
ont
passé
quelques jours de garde
à vue au commissariat
de Sebkha I. La police
les a emmenés vers la
maison abandonnée de
Basra où ils ont procédé
à la reconstitution du
meurtre. Après l'établissement du procès verbal d'enquête où les
suspects ont reconnu
tous les faits qui leur
sont reprochés, ils ont
été déférés au parquet
en
compagnie
des
parents de feu Coumba
qui constituent la partie
civile. Le juge d'instruction du 4ème cabinet a
établi aussitôt un mandat de dépôt et les trois
accusés
ont
été
écroués en prison.
Rafle à travers
la ville
S
uite à la libération de plus
de 50 détenus de droits
communs le mois der-
nier, la BRB (brigade de
recherche du banditisme) procède depuis
quelques jours à une
série de patrouilles nocturnes à travers toutes
les
moughataa
de
Nouakchott.
Epaulés
par certains éléments
des commissariats, les
éléments de cette brigade sillonnent tous les
quartiers de Nouakchott
tout au long de la nuit.
Chaque
personne
suspecte qu'ils rencontrent est aussitôt interceptée et emmenée
vers l'un des commissariats. Au cours de 48
heures passées, ils ont
raflé plus d'une vingtaine
de suspects. Le lendemain, s'il s'avère que
ces personnes sont
fichées par la police,
elles seront déférées,
dans le cas échéant,
elles sont relâchées.
Hier nuit, la patrouille a
arrêté deux récidivistes
connus: Yeslek Fall et
Kader Boy.
MOSY
Union Maghrébine des Editeurs:
Un mauritanien élu
Président
L
ni des chiens pour qu'ils
nous jettent des os", at-il indiqué.
"Clarifications" sur la participation d'israël
Au sommet européen de mars, la
France avait dû accepter que son projet se
contente
essentiellement de redynamiser
un
processus
de
Barcelone amorphe, et
soit ainsi rebaptisé
"Processus
de
Barcelone : Union pour
la Méditerranée". Le
concept
initial
de
Nicolas Sarkozy faisait
participer uniquement,
côté européen, les pays
riverains
de
la
Méditerranée. Le dialogue euro-méditerranéen
de Barcelone a été
lancé en 1995 par l'UE
en direction des pays de
la rive Sud. Outre les
Palestiniens, il concerne neuf pays arabes.
Cette rencontre, à l'initiative de la Libye, doit
examiner l'adhésion des
pays arabes au projet
d'UPM, dont la proclamation est prévue le 13
juillet à Paris. Vendredi
dernier, lors d'un Forum
des
pays
de
la
Méditerranée à Alger,
les pays arabes avaient
demandé des "clarifications" sur la participation d'Israël à l'UPM. Le
même jour, le président
français avait affirmé
que la présence de
l'Etat hébreu ne posait
"pas de problème" à
des
pays
comme
l'Egypte, la Tunisie et le
Maroc.
( LE MONDE )
'Union Maghrébine
des Editeurs a tenu
sa session ordinaire électorale les 6
et 7 juin derniers dans la
capitale algérienne en présence de nombreux éditeurs
des Etats du Maghreb
arabe. L'objectif de la session d'Alger a porté essentiellement l'élection de son
nouveau
Conseil
d'Administration, le renouvellement du
Bureau de
l'institution et l'examen des
réalisations accomplies lors des exercices précédents,
ainsi que les perspectives d'avenir de l'Union. Les discussions entre les membres de l'Union se sont déroulées
dans une atmosphère de travail et avaient permis d'aborder un ensemble de questions qui intéressent le secteur
des Editions dont la redynamisation du rôle de l'Union (i),
le soutien de la distribution du livre dans les Etats du
Maghreb Arabe (ii), l'appui du mouvement des éditeurs
dans les Etats maghrébins et la consolidation des relations entre l'Union et les Institutions gouvernementales et
internationales. Un ensemble de recommandations visant
à appuyer l'action de l'Union et à renforcer l'éditeur maghrébin ont été approuvé. Les recommandations ont préconisé une action avec les différentes institutions et établissements nationaux et internationaux. Enfin, la Présidence
du Bureau de l'Union Maghrébine des Editeurs est revenue à notre compatriote et Directeur Général de la
Librairie 15/21 M. Sellamy Ould Ahmed El Meki. Par
cette brillante élection à la tête d'Etats maghrébins très
avancés dans le secteur des Editions, la Mauritanie prouve qu'elle est sur la bonne voie pour mériter confiance et
consécration. Félicitations et bonne chance au nouveau
Président de l'Union Maghrébine des Editeurs pour la
réussite de la noble mission dont il a été chargé.
Votre partenaire informatique
Banditisme:
Un élément dangereux
sous les verrous
U
n bandit de grand chemin
connu des services de police
a été arrêté par le commissariat
n°1
d'Arafat.
L'homme croupit déjà à la prison civile
en attendant son procès. L'homme qui
a été arrêté au milieu de la semaine
s'en était pris à trois jeunes hommes.
L'agression qui a eu lieu au poteau 11
a failli tourner au drame et les trois victimes s'en étaient sorties avec des
blessures graves. L'un d'eux s'était
retrouvé avec une oreille coupée, le
second avait reçu un coup de couteau
dans la poitrine et le troisième a eu le
bras endommagé avec des nerfs coupés. Peu avant cette agression, le bandit avait attaqué une jeune fille qui a vu
son argent confisqué. Et le bandit allait
s'en prendre à elle n'eut été l'intervention de quelques fidèles qui sortaient
d'une mosquée voisine après la prière
du Icha. Mais le bandit qui n'était pas
un garçon de chœur se défendit
comme il put avec son coutelas. C'était
cependant un combat perdu d'avance
et les hommes réussirent à le maîtriser
et à le livrer à une patrouille de police
qui passait par-là.
A Arafat, on assiste régulièrement à
des actes de banditisme de ce genre.
Cette moughataa très peuplée est victime du phénomène de la gazra. Avec
l'occupation illégale de vastes surfaces
par des populations démunies on a
assisté à la mise en place de gigantesques quartiers où s'entassent des
milliers d'individus. La promiscuité et la
précarité ambiante dans ces milieux
sont propices au développement du
banditisme. Ainsi les bandes criminelles prolifèrent et font régner la pagaille.
Les populations sont de ce fait très
pressées de voir la situation urbaine
assainie ce que les autorités s'empressent de mettre en œuvre depuis peu.
Cet assainissement urbain devrait
d'ailleurs toucher d'autres zones de la
ville de Nouakchott qui sont logées à la
même enseigne.
BAKARI GUÈYE
[email protected]
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Nouakchott Info Quotidien N° 1502 du 11 Juin 2008
ACTUALITE
3
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN
N° 1502 DU MERCREDI 11 JUIN
1502
2008
Politique:
ADIL sur la bonne voie du PRDS
Sans doute, Vincent
Bisson a-t-il basé son analyse sur le fait que la plupart
des ministres du parti ADIL
sont des hommes et/ou
des groupes les soutenant
qui avaient directement ou
indirectement, échoué lors
des dernières élections
législatives et municipales,
"la composition d'un gouvernement (11/05) faisant la
part belle aux caciques du
régime", a-t-il écrit.
Quoi qu'il en soit, un
mois,
jour
pour
jour
( 1 1 / 0 5 / 2 0 0 8 11/06/2008), après sa
constitution, le gouvernement du Premier Ministre
Ould Ahmed El Waghef n'a,
non seulement pas toujours
percé ni convaincu, aussi
bien par ses hommes, ses
actes ou son action, mais
aucune amélioration des
conditions de vie des
citoyens n'est venue faire
oublier le marasme économique qui s'était installé
dans le pays depuis les
émeutes de la faim de
novembre 2007.
Pire, le Programme
Spécial d'intervention (PSI)
dont le comité de gestion et
de supervision a avoué avoir
déjà encaissé pas moins de
9 milliards d'UM, est loin
d'être une réussite, des
sacs de blé et de riz livrés
comme contenant 50Kgs
s'étant révélés ne pesant
que 40Kgs et des déviations
de trajectoires ayant été
constatées à la glauque
Wilaya
1 H. Charghi
2 H. Charghi
3 H. Charghi
4 H. Charghi
5 H. Charghi
6 H. Charghi
7 H. Charghi
8 H. Charghi
9 H. Charghi
10 H. Charghi
11 H. Charghi
12 H. Charghi
13 H. Charghi
14 H. Charghi
15 H. Charghi
16 H. Charghi
17 H. Charghi
18 H. Charghi
19 H. Charghi
20 H. Charghi
21 H. Charghi
22 H. Charghi
23 H. Charghi
24 H. Charghi
25 H. Charghi
26 H. Charghi
27 H. Charghi
28 H. Charghi
29 H. Charghi
30 H. Charghi
31 H. Gharbi
32 H. Gharbi
33 H. Gharbi
34 H. Gharbi
35 H. Gharbi
36 H. Gharbi
37 H. Gharbi
38 H. Gharbi
39 H. Gharbi
40 H. Gharbi
41 H. Gharbi
42 H. Gharbi
43 H. Gharbi
44 H. Gharbi
45 H. Gharbi
46 H. Gharbi
47 H. Gharbi
48 H. Gharbi
49 H. Gharbi
Moughataa
Néma
Néma
Néma
Néma
Néma
Néma
Néma
Néma
Néma
Néma
Amourj
Amourj
Amourj
Bassiknou
Bassiknou
Bassiknou
Bassiknou
Djiguenni
Dijiguenni
Djiguenni
Dijiguenni
Djiguenni
Dijiguenni
Dijiguenni
3
Timbedra
Timbedra
Timbedra
Timbedra
Oualata
Aïoun
Aïoun
Aïoun
Aïoun
Aïoun
Aïoun
Aïoun
Tamchekett
Tamchekett
Tamchekett
Tamchekett
Tamchekett
Kobeni
Kobeni
Kobeni
Kobeni
Kobeni
Kobeni
Kobeni
Hassi
50 H. Gharbi
51 H. Gharbi
52 H. Gharbi
53 H. Gharbi
54 H. Gharbi
55 H. Gharbi
56 H. Gharbi
Tintane
Tintane
Tintane
Tintane
Tintane
Tintane
Tintane
57 H. Gharbi
58 Assaba
59 Assaba
60 Assaba
61 Assaba
62 Assaba
63 Assaba
64 Kankossa
65 Assaba
66 Assaba
67 Assaba
68 Assaba
Tintane
Kiffa
Kiffa
Kiffa
Kiffa
Kiffa
Kiffa
10
Kankossa
Kankossa
Kankossa
Kankossa
lumière du jour!
Le hic est qu'il ne se
passe pas un jour sans que
l'on parle de livraison d'importantes quantités de vivres alors qu'à l'intérieur du
pays, les citoyens se plaignent de ne rien avoir reçu
dans plus d'un bled.
Certes, comme le dit si
bien, Vincent Bisson, "en
cette période de crise, la
tentation est effectivement
grande de revenir aux "fondamentaux" : repli sur les
réseaux tribaux ou ethniques. Car, voir un baron
de l'ancien système clientéliste et corrompu accéder à
un ministère est une garantie de survie pour sa parentèle, ses cousins, les membres de sa tribu et ses
Commune
Nom
Néma
Mohamed Lemine O. Chamekh
Achemim
Ahmedou Ould Ahmedou
Jreif
Sidi Mohamd Ould Jafar
Bangou
Lemrabott Ould Bennahi
Hassi Atile
Mohamed Ould Abdel Kader O. Didi
Oum Avnadech
Cheikhna Ould Nenni
Mabrouk El Hassen Ould Zeine
BeribavatBrahim Ould H'Meyade
Anoual
Nani Ould Chroughe
Agoueinit
Sidi Mohamed Ould Biye
Amourj
Boubacar Diop
Adel Bagrou
Ely Ould Elhaj
Bougadoum
Med Mahmoud O. Sidi Maloud
Bassiknou
Abdou Sokhna
El Megve
Zeidane Ould Hmeida
Fassala Néré
Ahmedou Ould Sidi Ould Bouk
Dhar
Nagi Ould Bousseif
Djiguenni
Mohamed Ely Ould Brahim dit Dina
Mabrouk
El Moudir Ould Boune
Feireni
Ahmede Ould Jeilani
Beneamane
Sidine Ould Bourweiss
Aoueinat Zbel
El Moustapha Ould Hamoud
Chlig Ehel Boye
Deyah Ould Sid'El Moctar
Ksar El Barka
Mohamed Mahmoud Ould Dahi
Timbedra
Cheikh Abdallahi Ould Houeibib
Twil
Mohamed Lemine Ould Haless
Koumbi Saleh
Mohamed Ould Oumarou
Bousteila
Sidi Mohamed Ould Sidina
Hassi M'Hadi
Ahmedou Ould Bellal
Oualata
Limam Ould Abdawe
Aïoun
Kelly Oumar Sada
Oum Lahyadh
Ahmedou Ould Cheikh El Hadrami
Doueirare
Mohamed El Mehdi Ould Aouessi
Ten Hemad
Cheikhna Ould Elyass
N'Saveni
Dah Ould Abdel Jelil
Beneamane
Abdallahi Salem Ould Gleiguim
Egjert
Eghaile Minhhoum Mint Med Radhi
Tamchekett
Hamadi Ould Bekaye
Radhi
Yahya Ould Abd Dayem
Save
Mohameed Ahmed Ould Djegue
El Mabrouk
Diallo Abou Moussa
Guetae Teidoume Sidi Ould Didi
Kobeni
Mangane Ousmane
Timzine
Ebi Bekrine Ould Mohamed Elhacen
Leghligue
Sidi Ould Khalifa
Gogui Zemmal
Mohamed Ould Babeta
Voulaniya
Ahmed Kelly Ould Cheikh Sidiya
Medbougou
Sid'Ahmed Ould Rayiss
Ehel Ahmed Bechne
Idoumou Ould Mohamed
Lemine
Tintane
El Moustapha Ould Ely M'Bitaleb
Lehreijatt
Mohamed Ould Didi
Devaa
Cheikhna Sanougho
Agharghar
Sid'Ahmed Ould Khou
Ain Farba
Taleb Ould Sidi Mohamed
Loueinatt
Hamoud Ould Abdi
Touil
Moulaye El Arby Ould Moulaye
Mhammed
Hassi Abdalla
Sidi Mohamed Ould Sidi Habib
Kiffa
Bnetta Bint El Khaless
Nouamlein
Mohamed El Moctar Ould El Houssein
Aghoratt
Yahya Ould Kebd
El Melgue
Traoré Amadou
Kouroudjel
El Koutoub Ould Dah
Legrane
Dah Ould Deidiye
Kankossa
Dien Mamadou Abdoulaye
Blajmil
Sidi Mohamed Ould Meadh
Hamot
Ba Mohamed Daha
Sani
Mohamed lemine Ould Abdi
Tenaha
Diallo Mamdou Bathia
amis."
Mais le coup de maître
du Premier Ministre Ould El
Waghef, qui "labourait le
terrain" (Secrétaire général
de la Présidence, monopolisant tous les grands dossiers: retour des réfugiés du
Sénégal, dont il était le président du comité interministériel; "Parti du Président",
dont il a présidé à la création avant d'en devenir le
Président; le "Programme
spécial d'intervention", lancé
en avril et dont il était le
coordinateur spécial), le
coup de maître de El
Waghef disions-nous restera sans doute celui de la
désignation de tout le
monde (conseillers à la présidence, ministres et autres
Wilaya
69 Assaba
70 Assaba
71 Assaba
72 Assaba
73 Assaba
74 Assaba
75 Assaba
76 Assaba
77 Assaba
78 Assaba
79 Assaba
80 Assaba
81 Assaba
82 Assaba
83 Gorgol
84 Gorgol
85 Gorgol
86 Gorgol
87 Gorgol
88 Gorgol
89 Gorgol
90 Gorgol
91 Gorgol
92 Gorgol
93 Gorgol
94 Gorgol
95 Gorgol
96 Gorgol
97 Gorgol
98 Gorgol
99 Gorgol
100 Gorgol
101 Gorgol
102 Gorgol
103 Gorgol
104 Gorgol
105 Gorgol
106 Gorgol
107 Gorgol
108 Gorgol
109 Gorgol
110 Gorgol
111 Gorgol
112 Brakna
113 Brakna
114 Brakna
Moughataa
Boumdeid
Boumdeid
Boumdeid
Guerou
Guerou
Guerou
Guerou
Barkeol
Barkeol
Barkeol
Barkeol
Barkeol
Barkeol
Barkeol
Kaédi
Kaédi
Kaédi
Kaédi
Kaédi
Kaédi
Kaédi
Monguel
Monguel
Monguel
Monguel
Monguel
Maghama
Maghama
Maghama
Maghama
Maghama
Maghama
Maghama
Maghama
M'Bout
M'Bout
M'Bout
M'Bout
M'Bout
M'Bout
M'Bout
M'Bout
M'Bout
Aleg
Aleg
Aleg
115
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136
Aleg
Aleg
Aleg
Bababé
Bababé
Bababé
M'Bagne
M'Bagne
M'Bagne
M'Bagne
Magta Lahjar
Magta Lahjar
Magta Lahjar
Magta Lahjar
Boghé
Boghé
Boghé
Boghé
Rosso
Rosso
Wad Naga
Wad Naga
Brakna
Brakna
Brakna
Brakna
Brakna
Brakna
Brakna
Brakna
Brakna
Brakna
Brakna
Brakna
Brakna
Brakna
Brakna
Brakna
Brakna
Brakna
Trarza
Trarza
Trarza
Trarza
Nouakchott Info Quotidien N° 1502 du 11 Juin 2008
hauts fonctionnaires) dans
toutes les communes du
pays pour les comités d'implantation du Parti ADIL,
alors que l'urgence devrait
être de résoudre le problème de survie auquel sont
confrontées les populations!
Cette démarche qui,
même si le PRDS n'avait pas
poussé l'arrogance jusqu'à
la faire, en rappelle, pour le
moins, le modèle de lien du
parti au pouvoir avec l'Etat
et confirme, si besoin en est
que nous sommes désormais installés dans un
retour vers le passé qui
annonce la mort dans l'œuf
des acquis de la transition
et des progrès accomplis
grâce à un calendrier électoral exécuté dans la
Commune
Boumdeid
Laftah
Hsey Tine
Guerou
Kamour
Oueid Jrid
El Ghaire
Barkeol
Daghveg
R'Dhedhih
Lebheuir
Leoueissy
El Ghabra
Bou Lahrath
Kaédi
Néré Walo
Ganki
Djewol
Lexeiba
Tokomadji
Tufundé Cive
Monguel
Bathet Meit
Bokkol
MelzemTeichett
Azgueilem
Maghama
Dolol Cive
Daw
Litama
Vrea Litama
Toulel
Sagne
Wali
M'Bout
Tiobra
Moulaye Ely
Gandega
Edebaye Ehl Guelay
Foum Gleita
Chelkhet Tiyab
Lahrach
Soufa
Aleg
Cheggar
Aghchourguit
Maale
Bouhdida
Djelwar
Bababé
Aéré M'Bar
El Vere
M'Bagne
Edbaye El Hejaj
Bagodine
Niabina
Magta Lahjar
Wad Amour
Dionaba
Sangrave
Boghé
Dar El Barka
Ould Birom
Dar El Avia
Rosso
Jedrel Mohguen
Wad Naga
El Arya
transparence.
En d'autres termes, cela
prouve si nécessaire que le
parti ADIL est bel et bien un
parti-Etat capable de mobiliser les plus hauts fonctionnaires pour l'implantation du
parti. Le malheur est que
les populations risquent
d'envoyer se faire curer les
dents ces messagers car ils
viennent les mains vides et
n'apportent pas de nouveaux, ventre affamé n'ayant
point d'oreilles.
Nouakchott Info publie
dans cette livraison la liste
de ses responsables chargés de l'implantation du
parti ADIL.
MOHAMED OULD KHATTATT
[email protected]
Nom
Sidi Ould Beilil
Bâ Ousmane
Limam Ould Itawaloumrou
Satatti Ould Cheikhna
Sidi Mohamed Ould Mehdi
Diallo Oumar Amadou
Slame Ould Meine
Camara Moussa Chekhou
Mohamed Ould Bilal
Yahya Ould Hademine
Mohamed Mahmoud Ould El Mechtaba
N'Diaye Abou
Mohamed Mahmoud Ould Lebatt
Khatar Ould Cheikh Ahmed
Batti Ould Beiel
Mohamed Lemine Ould Amar
Sadna Ould Beheida
Maouloud Ould Sidi Abdalla
Mohamed Ould Heiba
El Moustapha Ould Barrare
Bismilah Ailih Ould Ahmed
Laghdaf Ould Khaye
Ahmedeit Ould Chein
Cheikh Ould Be
Ba Sileye Sidi
Mohamedou Ould Ahmedou Saghir
Cheikh Sad Bouh Camara
Saw Oumar Abdoulaye
Mohamed Ahmed Ould Abdarrahmane
Sidi Mohamed Ould Ghlembit
Mohamed Ould Awa
Mhadi Ould Jighdane
Dadde Ould Lebchir
Mohamed Ould Zeidane
Ahmedou Ould Mohamed Saghir
Mahfoudh Ould Aggatt
Irabih Ould Babane
Hamadi Ould Hamadi
Moustapha Ould Sidi Salem
Mohamed Mahmoud Ould Valily
Beitoullahi Ould Seydne Ali
Mohamedou Ould Ahmedou
Issellkou Ould Tolba
Bounene Ould Etheimine
Mohamed Ould Mohamed Salem
Ahmedou Ould El Moustapha Ould
Senhouri
Mahi Ould Hamed
Sidi Abdoullah Ould Mahboubi
Diadié Diawara
Meyem Mint Dhehbi
Ahmed Ould Hamadi
El Moktar Ould Mohamed Yahya
Med Lemine Ould Med El Haj
Idoumou Ould Mohamed Vall
Bouh Ould Abdawa
Mohamed Ould Amar Ould Houeriya
Abdallahi Ould Taleb
Yoube Ould CHeikhne
Alamanso Traoré
Bâ Amadou Racine
Mohamed Ould Smail Ould Abeidna
Moutha Mint El Haj
Mohamed Salem Ould Dah
Kane Amadou Hadia
Chouaib Ould Abdallahi
Youssouf Ould Khoumbara
El Alya Mint Menkouss
Moctar Djah
Suite page 4
NATION
4
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN
N° 1502 DU MERCREDI 11 JUIN
PAR ELY OULD MAGHLAH
eliyass2000@ yahoo.fr
Litiges fonciers:
Cela devrait avoir des limites
D
epuis quelques mois, on
assiste à une recrudescence
de litiges fonciers opposants
différents groupes sociaux,
dans différentes Wilaya du pays.
Cette remise en surface du problème
de l'appartenance des terres serait le
résultat d'une évolution des mentalités
des citoyens qui, avec l'ouverture démocratique et l'esprit derecours aux lois,
ont, pour la plupart, tendance à avoir
leurs droits et à formaliser la possession
des terres.
Aussi, certains cas sont nés avec la
nouvelle loi incriminant l'esclavage. Les
ancien,s esclaves veulent avoir leur
droits sur les terres qu'ils ont, pendant
longtemps cultivé au profit de leurs
anciens maîtres. Ces derniers étant les "
propriétaires " coutumiers des terres.
En l'absence de mesures d'accompagnement qui devraient suivre le texte de
la loi, de l'esprit de dialogue et de prédisposition au changement, les vieilles
mentalités prévalent encore. Ce qui fait
que, une situation complexe, est née sur
fond de séquelles ou de poches de résistance de l'esclavagisme dans le pays.
Selon que l'on se situe du côté exécutif
ou de celui des militants du droit de
l'homme. Dans tous les cas, des litiges
fonciers surgissent, un peu partout, au
vu et au su de tous.
Le dernier en date de ces litiges est
celui de la localité de Dar Naïm(aux environs de Tintane) où deux groupes se
sont affrontés pour un lopin de terre.
Une véritable ineptie qui avait conduit à
la mort d'une personne et à la blessure
de plusieurs autres ! Plus d'une centaine
de personnes sont interpellées dans le
cadre de cette affaire après que l'autorité administrative ait pris connaissance
des faits.
Auparavant, c'était à Timbedra où un
autre litige du genre avait éclaté suite à
un tiraillement autour d'un petit lopin de
terre qui devrait être utilisé pour la construction d'une banque céréalière mise en
place par les pouvoirs publics pour un
intérêt général. Là aussi, il y a eu usage
d'armes à feu, heureusement, cela n'avait pas fait de morts.
Plus prêt encore aux environs de
Kiffa, à Edembun petit regroupement
rural situé à 60km au sud, une véritable
bataille rangée a eu lieu; sur fond du foncier, où des "anciens esclaves" étaient
opposé à des "anciens maîtres". Il y a eu
plusieurs blessés, des dizaines de personnes arrêtée ou hospitalisées.
Ce qu'il faudrait, peut-être souligner,
c'est que les litiges fonciers méritent une
attention particulière de la part des pouvoirs publics, qui devraient être plus
impliqués dans l'accompagnement des
lois. Car, il ne suffit pas de promulguer
des textes qui resteront lettre morte et
faire recours au règlement à l'amiable de
questions assez sensibles, nécessitant
des solutions définitives et globales.
Wilaya
137 Trarza
Moughataa
Wad Naga
Commune
Aouleigatt
138 Trarza
139 Trarza
140 Trarza
141 Trarza
142 Trarza
143 Trarza
144 Trarza
145 Trarza
146 Trarza
147 Trarza
148 Trarza
149 Trarza
150 Trarza
151 Trarza
152 Trarza
153 Trarza
154 Trarza
155 Trarza
156 Trarza
157 Trarza
158 Adrar
159 Adrar
160 Adrar
161 Adrar
162 Adrar
163 Adrar
164 Adrar
165 Adrar
166 Adrar
167 Adrar
168 Adrar
169 Tagant
170 Tant
171 Tagant
172 Tagant
173 Tagant
174 Tagant
175 Tagant
176 Tagant
177 Tagant
178 Tagant
179 Guidimakha
180 Guidimakha
181 Guidimakha
182 Guidimakha
183 Guidimakha
184 Guidimakha
185 Guidimakha
186 Guidimakha
187 Guidimakha
188 Guidimakha
189 Guidimakha
190 Guidimakha
191 Guidimakha
192 Guidimakha
193 Guidimakha
194 Guidimakha
195 Guidimakha
196 Guidimakha
197 T. Zemmour
198 T. Zemmour
199 T. Zemmour
200 Inchiri
201 Inchiri
Keur Macène
Keur Macène
Keur Macène
R'Kiz
R'Kiz
R'Kiz
R'Kiz
R'Kiz
Boutilimit
Boutilimit
Boutilimit
Boutilimit
Boutilimit
Boutlimit
Boutilimit
Mederdra
Mederdra
Mederdra
Mederdra
Mederdra
Atar
Atar
Atar
Atar
Aoujeft
Aoujeft
Aoujeft
Aujeft
Ouadane
Chinguitti
Chnguitti
Tidjikja
Tidjikja
Tidjikja
Tidjikja
Tidjikja
Moudjeria
Moudjeria
Moudjeria
Tichtt
Tichitt
Sélibaby
Sélibaby
Sélibaby
Sélibaby
Sélibaby
Sélibaby
Sélibaby
Sélibaby
Sélibaby
Sélibaby
Sélibaby
Ould Yenge
Ould Yenge
Ould Yenge
Ould Yenge
Ould Yenge
Ould Yenge
Ould Yenge
Zouérate
Tiris Zemmour
Bir Mogrein
Inchiri
Akjoujt
Keur Macène
N'Diago
M'Balal
R'Kiz
Boutalhaya
Leiba
Bareina
Tekane
Boutilimit
Elb Adres
Tenghadej
N'Teichett
El Mouyessar
Ajouer
Nebaghiya
Mederdra
Beir Toress
Tiguent
Taguilalet
El Khatt
Atar
Tawaz
Ain Ehl Taya
Choum
Aoujet
Maaden
El Medah
N'Trguent
Ouadane
Chinguitti
Ain Savra
Tidjikja
El Wahat
Boubacar
Tensigh
Lehsira
Moudjeria
Soudoud
N'Beika
Tichitt
Lekhcheb
Sélibaby
Ajar
Ghabou
Arr
Ould Bony
Hassi Chegar
Tachott
Souve
Baidjam
Gouraye
Wompou
Ould Yenge
Boulli
Aweinatt
Tektaka
Lehraj
Dafour
Bouanze
Zouérate
F'Derik
Bir Mogrein
Akjoujt
Benichab
Nouadhibou
Nouadhibou
Nouadhibou
Nouadhibou
Boulenouar
Tmemichatt
Inal
Mamghar
Nom
Fatimetou Mint Mohamed
Salek Ould M'Barek
Ali Ould Alada
Sidi Ould Ahmed Deya
Mohamed Mahmoud Ould Aghrabatt
Seyidne Aly Ould Jeilani
Diop Djibril
Diop Abdoul Hamet
Mohammed Lemine Ould Ahmedou
Mohamedou Ould Mohamed Ould Leile
Abdi Salem Ould Cheikh Saad Bouh
Hamed Ould Hamouni
Sidi Mohamed Ould Dady
Sidi Brahim Ould Mohamed Ahmed
Kane Cheikh Mohamed Fadel
Cheikh Ahmed Ould Sid'Ahmed
Mohamed Ould Barnaoui
Nani Ould Houssein
Abd Rahim Ould Limam
Loule Mint Zarough
Ahmed Ould Jiddou
Mohamed Mahmoud Ould Bneijara
Boutrigha Mint Kaber
Babe Ahmed Ould Abidine
Mohamed El Hafed Ould Ahmed Miske
Ahmedou Ould Bala Cherif
Dijeh Ould Sidatti
Yahya Ould Mayaba
Babe Ould Boumeiss
Med Ould Sid'Ahmed Vall Bouyati
Mohamed Lemine Ould El Houssein
Sidi Maouloud Ould Brahim
Mohamed OuldAmar
Abdallahi Ould Sid'Amin
Ahmed Ould Ally
Ben Amer
Diabira Bakary
Ba Abdoul Vetah
Ale Ould Moulaye Ould Guig
Djewo Camara
Issa Ould Bellal
Side Lint Gerib
Mohamed Abdallahi Ould Khatre
Mohamed Vall Ould Youssef
Nagi Mohamed Limame
Mohamed Ould Saadbouh
Brahim Ould Be
Soumaré Samba Baradji
Dieng Adama Farba
Mohamed Lemine Ould El Hacen
Cherif Ahmeed Ould Moussa
Aziz Ould Dahi
Lemrabott Ould Mohamed Lemine
Bass Mamadou
Ahmed Baba Ould Moulaye
Deda Ould Tolba
Mohamed Ould Hanine
El Moctar Ould Dahi
Sidi Ould Zein
Ball Mohamed El Moctar
Mariem Baba Sy
Mohamed Ould Chrif Ahmed
Abdoul Elimane Athie
Aly Kane
Sidi Mohamede Ould Kaber
Zeinebou Abdoul Sow
Isselmou Ould Mohamed Abdallahi
Ould Babah
Mati Mint Hamadi
Abdoulaye Mamadou
Mohamed Lemine Ould Soueilim
Hawa Jibril Ba
Chronique de
Suite page 3...
2008
1502
AHMED BEZEID
OULD BEYROUCK
Développement durable
Une société basée sur
l'éthique et le travail
L
a culture de l'éthique et du travail
est la seule condition pour le développement
durable
de
la
Mauritanie. Les Mauritaniens doivent se déterminer à débusquer et à écarter " sans complaisance, au besoin à punir
sans faiblesses ceux qui ruinent ce pays ou
le desservent, les corrompus et les antinationaux, les roublards et les paresseux ".
Il faut cultiver l'honnêteté, le courage au
travail, que chacun dans le poste où il est,
du ministre au planton, du chef d'entreprise au manœuvre, considère comme reposant sur ses seules épaules le destin de la
nation. Pour que l'éthique règne, deux
conditions, une justice forte et respectée
servie par des magistrats " bien traités et
indépendants " et la " réhabilitation de la
fonction technique au détriment de la fonction politique ".
Rassemblement des
journaux mauritaniens
I
Communiqué
l y a quelques jours, le substitut du procureur de la république a convoqué
Mohamed Néma Oumar, directeur de
publication du journal Al Houriya (La liberté) sur la foi d'une plainte formulée par M.
Mohcen Ould El Hadj, sénateur de Rosso et
vice-président du sénat. Le substitut a jugé la
plainte recevable. Un jour après, la journaliste
en question a fait l'objet d'une agression de la
part d'inconnus et les vitres de sa voiture ont
été brisées. Il a aussitôt saisi le commissariat
de police de Tevragh Zeina et le procureur de
la république sans résultat.
Au cours de la journée du lundi 09 juin, ce
même procureur de la république a ordonné,
à la surprise générale, l'arrestation préventive
du journaliste qui se trouvait en Libye avec le
président de la République. Il a chargé le commissariat spécial du palais de justice d'exécuter cette décision.
Le Rassemblement des journalistes mauritaniens s'étonne et proteste contre cette
mesure contraire à la loi et qui entrave la
liberté de la presse. La détention préventive
s'explique quand le prévenu risque de se soustraire à la loi. Ce qui est loin d'être le cas de
notre confrère. Il dénonce toute tentative
d'emprisonnement des journalistes et demande que la justice reste au dessus de la politique et des pressions.
POUR LE RASSEMBLEMENT
vernement qui doit mettre
LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
en œuvre une vaste et
AHMED OULD CHEIKH
durable campagne de sensibilisation, en plus des
PSI
mesures d'accompagnement pour éradiquer l'esclavage, notamment en y
consacrant des émissions
radiotélévisées"
Et
Aminettou d'ajouter: "on
est encore loin, dans ce
e Gouvernement de la République
pays, de la démocratie et
fédérale d'Allemagne a accordé à
de la justice sociale. Nous
la
République
Islamique
de
demandons plus d'assisMauritanie à travers le Programme
tance et de prise en charAlimentaire Mondial un montant de 540
ge au profit des victimes
millions d'Ouguiyas, destiné à élargir le
de l'esclavage. Nous ne
Programme des distributions générales des
manquons pas de dire que
denrées alimentaires qui sont essentielles à
la justice doit être indépenla survie des communautés en insécurité alidante et impartiale pour
mentaire pendant la difficile période de souprotéger les droits des
dure que traverse actuellement la
plus faibles".
Mauritanie.
Lutte contre l'esclavage:
"Promulguer la loi ne suffit pas
pour lutter contre cette pratique"
D
ans un conférence de presse organisée ce
matin au siége
de l'AFCF, plusieurs critiques ont été émises par
le représentant de SOS
esclaves et la présidente
de l'organisation des femmes chefs de familles, à
l'endroit des autorités
administratives qu'il ont
accusées de rester en
retrait, par rapport à la
lutte contre l'esclavage.
Les intervenants ont,
unanimement, remarqué
que le gouvernement s'est
suffi de la promulgation de
la loi incriminant l'esclavage et d'une sortie de ministre, pour ne pas prendre
les mesures d'accompa-
gnement qui s'imposent.
Pour Biram Ould Dah,
membre de SOS esclaves:
"depuis la promulgation de
la loi et sa mise en
vigueur, tous les cas d'esclavage ayant été constatés, ont été tout simplement ignorés, dénaturés
ou niés par les appareils
administratif, judiciaire et
sécuritaire…Les
allégations concernant les cas
d'esclavage ont été officiellement fausses".
La présidente de l'AFCF
Mme Aminettou Mint
Elmoctar soulignera que:
"la situation actuelle marquée par les litiges fonciers et la présence de la
pratique esclavagiste est
une responsabilité du gou-
Nouakchott Info Quotidien N° 1502 du 11 Juin 2008
L'Allemagne accorde 540
million d'Ouguiyas à la
Mauritanie pour le PSI
L
NATION
5
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN
N° 1502 DU MERCREDI 11 JUIN
2008
1502
Enseignement:
Examens et grève sur fond de crise générale
Ce sujet de grève est d'autant plus important, qu'il y va
de l'avenir des enfants de la
Mauritanie, subitement mis en
jeu par l'absence d'un dialogue
social.
A la croisée des chemins
Dans cette situation, le
citoyen lambda ne sait plus à
quel saint se vouer, il est dans
la
confusion
totale,
ne
sachant plus où se donner la
tête. Il se trouve écartelé
entre les difficultés inhérentes
au quotidien devenu, de plus
en plus, intenables et le destin
des enfants qui se compromet, d'autre part. Certains
citoyens vont jusqu'à se
demander si l'avènement de
l'ère démocratique n'est pas
plutôt l'avènement de l'ère de
la tergiversation ?
Depuis quatorze mois, le
pays vit sous la spirale des
problèmes, ne répercutant au
citoyen que le goût amer de la
démocratie. Cette variante du
pouvoir, la plus légitime à présider au destin d'une nation,
n'est pas en mesure de
concrétiser les aspirations des
mauritaniens. Le citoyen ordinaire ne conçoit la crédibilité
du pouvoir qu'en fonction de
ses capacités à résoudre ses
problèmes. Il ne juge pas sur
la nature de la chose, mais
plutôt sur sa façon d'agir, sur
son apport concret et son
impacte sur les conditions de
vie quotidiennes.
Les théories ne soulagent
pas la faim
Il faut reconnaître l'aspect
gratuit du modèle démocratique. Les concepts ne peuvent ni nourrir des bouches
affamées, ni rendre des
déserts verdoyants ou arrêter
les
vagues
déchaînées.
Quatorze longs mois à attendre, scrutant l'horizon vainement. Au lieu des grands
espoirs, des jours heureux, se
font placent les jours noirs de
novembre, exprimant le ras le
bol de la flambée des prix. A la
mort par la famine, se joint la
mort
à
main
armée.
L'insécurité est la grande
caractéristique indélébile de
cette année, dite de la démocratie. Les actes terroristes et
les assassinats sont devenus
des faits récurrents dans nos
grandes cités et même dans le
désert. Et les prix poursuivent
inexorablement leur vitesse de
croisière.
Telle est la grande moisson
de notre fameuse démocratie
qui nourrissait tous les espoirs
des mauritaniens. Un échec
qui a cloué au pilori le premier
gouvernement de l'an I de la
démocratie. Un deuxième s'est
substitué à ce dernier pour,
peut-être, sauver la face, mais
depuis sa mise en place, il
tourne encore en rond, sans
aboutir à la moindre mesure
palpable sur le sort réel des
citoyens. Le plan d'urgence fait
plus de bruit que de bien, car
la majeure partie des mauritaniens déclare, ne pas avoir vu
ses résultats sur le terrain.
Les avatars de la grève des
professeurs seraient-ils
les
prémices d'un désarroi, de
toute une société exprimant
manifestement l'échec patent
de ses gouvernants ? Le
contexte actuel, particulière-
ment difficile, ne permet plus
d'escamoter les préoccupations des peuples, il ya lieu de
les gérer avec sagesse et dextérité. C'est
l'approche la
mieux indiquée, dans le cadre
du dialogue, afin de parvenir à
des résultats consensuels et
positifs. La mégalomanie et
l'entêtement constituent souvent le blocage infructueux.
Les examens passeront,
mais restera la correction, et
du brevet et celle du bac qui
demande les compétences de
tous. Car les plus grands établissements du pays sont touchés fatalement par le mouvement de grève actuel. Si cette
situation perdure jusqu'au bac,
ce dernier serait largement
affecté. Et le ministère n'a nullement intérêt de faire la sourde oreille, en continuant le
bras de fer à cette date butoir.
Cette lourde responsabilité se
partage également en partie
avec le corps professoral
aussi, qui adhère dans la
confrontation à l'ensevelissement du système éducatif.
HAROUNA CISSÉ
Mouvement de grève des profs du Tagant:
du Colonel
M'BAREK OULD
BOUNA MOCTAR
Terre des Hommes (spleen)
Terres des Hommes, que cherches-tu?
Et que veux-tu? Retrouver tes
richesses dilapidées, ton aura écornée, ton équilibre et ta sécurité. Ne
pleure pas!
Tes enfants semblent avoir tout
oublié. Ne pleure pas! Ton peuple se
bat et se débat dans sa quête de survie et de mendicité. Malgré tout, il te
rappelle que "tout va bien" puisque la
démocratie veille sur "ta personne" et
que, demain, peut-être, tu seras
debout pour voir tomber - ô prodige! les neiges d'antan… Ne pleure pas, ô
pays bien-aimé!
Litige foncier:
Entre durcissement et désistement Un conflit meurtrier évité de justesse
L
es épreuves de fin
d'année
suivent
leur cours normal
au niveau des établissements
du Tagant.
Aucun dysfonctionnement
n'a été observé ni par les
élèves encore moins part
leurs parents. Un seul
couac a été observé au premier jour pour ce qui est de
l'épreuve de géographie où il
fallait remplacer le terme
Mauritanie, par le terme
Afrique et conserver le reste
du sujet.
Seulement, force également est de faire remarquer que le mot d'ordre de
grève prononcé par le syndicat indépendant des professeurs de l'enseignement du
secondaire continu d'être
rigoureusement respecté
par la majeure partie des
professeurs du lycée et ceux
du collège de Tidjikja qui ont
d'ailleurs publié un communiqué de presse dans lequel
ils "attirent l'attention des
Associations des Parents
d'élèves et l'opinion publique
sur les manquements qui
pourraient résulter d'une
évaluation dépourvue de toutes objectivité". Dans le
même communiqué, ils en
appellent au sens de
responsabilité des parents
d'élève afin d'assumer leur
rôle en évitant de participer
à une mascarade, dont le
moins que l'on puisse dire,
ne tient aucunement compte de l'avenir des élèves.
Enfin dans un français
approximatif, les professeurs signataires du communiqué, expriment leur joie
motivée par la large réussite
de leur mouvement de
grève tant au national qu'au
niveau régional.
De leur côté certains pro-
L
fesseurs de N'Beîka ont
marqué leur désaccord
avec leurs camarades du
SIPES qu'ils accusent de
poursuivre des objectifs
injustifiés et pour le moins
suspects. Mohamed Vall
Ould Mohamed T'Feil membre de la section du Syndicat
Indépendant du lycée de
N'Beika et
Sidi Ould
Menane Responsable des
affaires syndicales au niveau
du même établissement ont
invité leurs amis à revenir à
la raison en mettant en
avant leurs sens du devoir
et leur esprit patriotique
pour éviter de mettre en jeu
l'avenir des leurs frères.
Dans le communiqué qu'ils
ont signé conjointement, ils
ont fait montre de la compréhension et l'esprit d'ouverture affichés par madame la ministre et son staff
depuis leur arrivée aux affaires. Selon cette tournure
positive devait plutôt inciter
à la décrispation et non
conduire à une situation de
blocage dont aucune des
parties n'est sensé en tirer
un certain profit. Les signa-
taires du communiqué ont
également fait allusion aux
nouvelles dispositions mises
en avant par le ministère de
l'Education dont l'ensemble
des efforts milite pour l'avènement d'une école de qualité dans notre pays. Ne
serait-ce pour cette raison
précisent- ils, les professeurs affiliés à la SIPES,
devaient revenir à des
meilleur sentiments.
Enfin Mohamed Vall Ould
Mohamed T'Feil membre de
la section du Syndicat
Indépendant du lycée de
N'Beika et
Sidi Ould
Menane Responsable des
affaires syndicales qui ont
rompu les amarres avec le
SIPES en se désolidarisant
du mot d'ordre de grève
lancé par ce syndicat, mettent en garde contre la politisation du mouvement qui
semble être le seul argument pouvant aujourd'hui
justifier l'entêtement observé chez leurs camarades de
l'autre bord.
KHALIL SOW CP TAGANT
[email protected]
es litiges fonciers
sont monnaies courantes au Tagant où
depuis toujours, on
soupçonne les populations
locales de trouver un malin
plaisir à se disputer des
lopins de terres, histoire pour
chacune des parties en
conflit, d'influencer en sa
faveur, les décisions de l'administration. Cette fois-ci, le
conflit foncier a opposé les
Ehel Askeurs et les Ehel
Lebatt, deux communautés
qui vivaient pourtant en parfaite harmonie jusqu'au jour
où un malheureux malentendu a dressé les uns contres
les autres.
Un malentendu qui tire
son origine des prétentions
des Askeurs sur un lopin de
terre déjà mis valeur et occupé par les Ehel Lebatt. Sans
crier gare, les Askeurs qui
habitent le versant Ouest de
la colline qui sépare les deux
communautés,
décident,
armés de haches, de gourdins et de coupe coupe, de
se rendre chez leurs voisins
pour leur infliger une sévère
correction avant de reconquérir "leur terre".
Fort heureusement, l'enseignent en poste dans la
localité des Ehel Lebatt, mis
au courant des desseins
nourris par l'autre groupe,
pris la décision de calmer ses
amis avant d'aller tenter le
réseau de téléphonie mobile
trouvable à quelques kilomètres au sommet d'une colline
et d'alerter la gendarmerie
de Moudjeria.
Mais avant l'arrivée des
éléments des gendarmes,
les Askeurs ont eu le temps
d'arriver sur les lieux et d'obstruer les six à sept puits des
Lebatt qui servaient pour l'ap-
Nouakchott Info Quotidien N° 1502 du 11 Juin 2008
provisionnement en eau potable de la communauté et
pour abreuvoir leur bétail.
Arrivée sur les lieux, la
gendarmerie procédera à
l'arrestation de 68 hommes
de la communauté Askeur et
les acheminera à Moudjeria
pour les traduire devant le tribunal régional de Tidjikja, quatre jours après.
L'affaire est depuis lors
entre les mains du parquet
de Tidjikja qui continue à auditionner les prévenus.
Rappelons que les prétentions de chacune des deux
communautés sur le lopin de
terre en question, ne sont
justifiées par aucun document officiel faisant état d'acte juridique. D'ailleurs, ce
conflit n'est pas le seul qui
prévaut actuellement dans la
région. Récemment ce sont
les communautés Tejkanet et
Kunta Awlad Sidi El Wavi qui
ont eu maille à partir à cause
d'une parcelle de terre située
aux alentours de var Etamat.
Le même problème se pose
également dans la commune
rurale de Goudiya où deux
groupes rivaux se disputent
un lopin de terre depuis plus
d'une décennie.
On se rappelle pourtant
les propos tenus par madame la Wali lors du lancement
de la campagne agricole
2008 au niveau du Tagant.
Cette dernière avait mis en
garde les populations de la
région contre toute tentative
d'exacerber les conflits tirant
leur origine des litiges fonciers. Cette mise en garde
devait servir pour refréner
toute velléité pouvant compromettre les chances de
réussite de la campagne agricole sur laquelle les pouvoirs
publics fondent beaucoup
d'espoir. Mais face à cet
énième tiraillement, l'on est
tenté de croire que le message n'a pas été encore bien
décodé.
KS
Tintane:
Affrontement sanglant à Dar Naim
D
es sources concordantes ont affirmé à
l'ANI que deux groupes de la localité de
Dar Naim (aux environs de Tintane), se
sont affrontés suite à un vieux litige
foncier resté non résolu depuis des années
Le bilan de ces affrontements fait état de la
mort d'une personne évacuée sur Nouakchott,
ainsi que plusieurs blessé.
La gendarmerie est intervenue pour procéder à
l'arrestation de plus de 103personnes impliquées
dans ces affrontements dont les principaux instigateurs du litige qui se trouvaient, au moment de
l'éclatement de la bagarre, à Tintane ville.
Plusieurs efforts sont , actuellement, déployés
par des personnalités locales pour obtenir un
règlement à l'amiable de cette question qui opposent deux groupes appartenant au même grand
ensemble tribale.
SPORTS
6
PAR
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN
/ MOHAMED OULD FEILY DIT ANTAR *COURRIEL:
N° 1502 DU MERCREDI 11 JUIN
2008
1502
[email protected]
5ème journée du Championnat national de Badminton:
Delta mène la danse
L
e championnat
national
de
Badminton qui
est à sa 5ème
journée se poursuit au
Centre de Formation des
Cadres de la Jeunesse et
des Sports, avec des fortunes diverses pour les 9
équipes participantes. Au
niveau de l'engouement
populaire un public nombreux fait le déplacement
pour encourager les formations dont les joueurs
ont très vite pris goût à
ce nouveau sport chieznous. Il faut dire que les
responsables
de
la
Fédération de Badminton
ont tout fait pour encourager la pratique de ce
sport qui attire de plus en
plus de jeunes.
Au terme de la 5ème
journée, l'équipe de Delta
mène la danse avec 8
points et compte 85 buts.
Les jeunes de Delta qui
bénéficient d'un très bon
encadrement ont montré
depuis le début du championnat une certaine constance dans les résultats
parce qu'en quatre rencontres l'équipe n'a pas
perdu une seule rencontre. En deuxième position,
ils sont suivis par l'équipe
de l'A.M.S.M.E avec un
match de moins et qui
compte le même nombre
de points avec au compteur 66 réalisations. C'est
une formation dynamique
qui dispose d'un très bon
groupe qui a assimilé toutes les techniques du badminton qui sont basées
sur la patience et surtout
l'adresse dans les smashs
pour rabattre le volant
dans le demi-terrain adverse. D'autre part, les
joueurs de l'A.M.S.M.E ont
montré une grande endurance physique.
L'équipe
de
Nasr
Sebkha qui compte 5
points +43 réalisations
revient doucement. Après
un début difficile, elle commence à glaner des points
et surtout à bien assimiler
la technique avec des
joueurs très intelligents.
Elle commence à mettre la
pression sur les équipes
de tête de peloton.
Des équipes en difficulté
L'équipe de Hilal F.C
vient tout juste après avec
6 points +21. Comme l'équipe de Nasr c'est une
équipe qui a eu quelques
difficultés au début des
compétitions, mais qui est
parvenue à revenir en
réalisant de bonnes performances. Donc c'est
une équipe toujours capable de jouer les premiers
rôles.
L'équipe Feu Mini qui
dispose pourtant de très
bons jeunes joueurs ne
compte que 4 points +24.
Elle reste à la traîne par
rapport aux équipes de la
tête
du
classement.
Cependant, elle reste toujours dans la course parce
que le vent peut tourner
rapidement pour tout le
monde.
L'équipe de Nasr Dar
Naim qui affiche au compteur 2 points connaît des
difficultés
surtout
au
niveau physique de ces
joueurs qui pêchent dans
ce domaine. Cependant,
elle peut toujours jouer
l'arbitre en fin de championnat. L'équipe du Ksar
est presque dans la même
situation avec seulement 2
points. C'est une formation qui se cherche encore.
Atelier de formation des jeunes leaders
d'Associations (Kiffa 16 au 22 juin 2008) :
Pour un plus grande implication de la jeunesse
L
a cellule de
coordination de
la
CONFEJES
auprès du ministère chargé de la jeunesse
et des sports en collaboration avec la CONFEJES
et le FNUAP, organise du
16 au 22 juin courant, un
atelier de formation au
profit des jeunes leaders
d'Associations et membres du club d'Appui à la
CONFEJES dans le wilaya
de l'Assaba.
Cet atelier qui sera
animé par deux experts
nationaux, Bih Ould Abdel
Kader et Djigo Alassane et
deux experts de la CONFEJES venant de Dakar,
regroupera 30 jeunes de
l'Assaba, du Hodh El
Gharbi, du Brakna, du
Gorgol et du Guidimagha,
qui vont subir une formation sur la vie associative,
l'entreprenariat, la confection du matériel sportif et
autres thèmes visant à
une meilleure participation
de la jeunesse dans l'œuvre de construction nationale. Les jeunes qui ont été
ciblés lors de la précédente tournoi des responsables de la Cellule de
Coordination de la CONFEJES dans les différentes
régions citées, ont déjà
subi une grande sensibili-
Bih Ould Abdelkader,
Coordinateur de la cellule de la CONFEJES
sation dans les différents
domaines qui va leur permettre de mieux cerner
les thèmes.
Approfondir
la décentralisation
L'atelier qui entre dans
une politique globale du
ministère chargé de la jeunesse et des sports vise à
renforcer les capacités
des jeunes à l'intérieur du
pays et partant donner
plus d'impact à la politique
de décentralisation mise
en place par le départe-
ment.
D'ailleurs l'atelier sera
ouvert par le ministre
chargé de la jeunesse et
des sports M.Mohamed
Ould Borboss, qui sera
accompagné du secrétaire
général Jiddou Ould Naji
Ould Menaba et éventuellement du représentant du
FNUAP en Mauritanie.
Selon le coordinateur
national de la Cellule de la
CONFEJES, l'ensemble des
mesures ont été prises
pour faire de cet atelier un
franc succès.
L'équipe Madrid Arafat
qui compte le même nombre de points est dans une
situation stationnaire de
l'élève qui attend l'assimila-
L
tion de son
cours. Les jeunes qui forment cette équipe ne maîtrisent pas encore les différentes facettes du jeu.
Enfin,
l'équipe
de
l'Armée est lanterne rouge
avec au compteur 0 points
et reste très loin des autres formations.
Qu'est ce que le badminton?
e badminton est
un
sport
de
raquette qui oppose
soit
deux
joueurs (simples) soit deux
paires (doubles), placés
dans deux demi-terrains
séparés par un filet. Les
joueurs marquent des
points en frappant un
volant à l'aide d'une raquette pour le faire tomber
dans le demi-terrain adversaire. L'échange se termine dès que le volant touche
le sol.
Le volant est un projectile aux propriétés aérodynamiques uniques qui lui donnent une trajectoire très
différente des balles utilisées dans la plupart des
sports de raquette. En particulier, les plumes créent
une traînée bien plus
importante, causant une
décélération plus rapide.
Le vent ayant beaucoup
trop d'influence sur cette
trajectoire, le badminton
est toujours pratiqué en
intérieur.
Le badminton est un
sport olympique et comporte cinq épreuves : simple
hommes,
simple
dames, double hommes,
double dames et double
mixte. À haut-niveau, il
nécessite une excellente
condition physique ainsi
que de très bonne qualités
techniques et tactiques.
Dans les faits, le badminton est l'un des sports le
plus exigeant physiquement il se situe tout juste
après la boxe et les autres
sports de combats. Il est
aussi le sport le plus difficile pour les chevilles et le
dos, puisque son joueur se
trouve régulièrement dans
des positions où le dos est
distorsionné. C'est également dans cette discipline
que le projectile voyage le
plus rapidement entre
chaque adversaire.
Mourabitounes:
Mohamed Salem Ould Harouna
choisit ses hommes
M
ohamed
S a l e m
O u l d
Harouna
dit Sneidy qui a pris ses
fonctions de sélectionneur intérimaire ce
dimanche n'a pas attendu pour prendre les premières mesures par rapport à l'équipe nationale,
toujours en regroupement fermé à la résidence Halima.
Il a fait appel au jeune
gardien
de la
Snim
Saadbouh, qui apparemment l'a convaincu à Alger
lors du match retour de
Nouakchott Info Quotidien N° 1502 du 11 Juin 2008
Archives N.I.
l'équipe nationale des
juniors. L'on se rappelle
que ce jeune avait pris la
place de Boubacar Touré,
le titulaire, qui s'était blessé avant le match retour.
En défense, il a convoqué Bilal Sidibé qui se
trouve à Nouakchott bien
avant le match des
Mourabitounes et qui avait
décliné la sélection d'Alain
Moizan qui l'avait traité de
" retraité ". Il faut signaler
que dans ce compartiment le jeune Brahim Ould
Sidina (l'un de nos plus
brillants) blessé contre le
Maroc est toujours out.
En attaque, Sneidry a
rappelé
Khattri
Ould
Khourou, Ely Cheikh Ould
Voulani dit Eto'o, ainsi que
Ahmed Sidibé qui a commencé à s'entraîner. Il a
par contre renvoyé le
jeune Ismail Diakité, le
jeune attaquant de l'ASAC
Concorde et Djiby Samb,
le milieu de terrain de la
Mauritel.
En ce qui concerne, le
reste du groupe, il a
conservé tous les joueurs
professionnels qui ont évolué contre le Maroc, ainsi
que les locaux.
Pour finir, il faut signaler que les Ethiopiens sont
attendus ce mardi soir à
Nouakchott et que la rencontre est prévue vendredi prochain.
OPINIONS
7
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN
N° 1502 DU MERCREDI 11 JUIN
2008
1502
Légalité et légitimité:
Quand Yahya Ould Ahmed El Waghf fait dans la confusion
L
a TVM a diffusé, dimanche
08
juin
un
reportage sur
une conférence débat
organisée par le Parti
Adil à l'hôtel Halima
devant un aréopage de
cadres du parti mais
aussi de représentants
d'autres formations politiques.
A cette occasion, le
Président de ce parti
Yahya Ould Ahmed El
Waghef
s'est lancé
dans
un
exercice
périlleux sur le sens à
donner à la légalité et la
légitimité dans le cadre
de l'action du gouvernement.
Il n'a pas manqué au
passage d'accuser certains milieux politiques
et journalistiques de
faire la confusion sur
ces concepts et leur
application quotidienne.
Cette sortie du premier ministre-président
a été perçue par plus
d'un
observateur
comme destinée, non
pas à lever cette prétendue confusion, mais
plutôt à en semer une
nouvelle
avec
pour
objectif de mettre en
doute le rôle combien
positif joué directement
pendant la transition
(ordre légitime) et indirectement depuis l'instauration de la troisième
république (ordre légal)
par la grande muette,
au sein de laquelle, un
mal à l'aise est d'ailleurs
perceptible à l'évocation
avec certains cercles
militaires, de cette sortie du premier ministre
président. Il ne sied pas
en effet, de notre point
de vue, à un président
de parti, de surcroît dirigeant le gouvernement
d'un pays, appartenant
à une soi disante majorité présidentielle, issue
des urnes, de se livrer à
un exercice pareil sans
donner
la
moindre
garantie de crédibilité à
son œuvre, ne serait
qu'en documentant le
sujet, à moins que notre
premier ministre président n'ait eu comme but
que de titiller, à la va
comme je te pousse et
sur commande, nos
valeureux
militaires
dont la bravoure, l'honnêteté intellectuelle, et
l'esprit démocratique a
été le seul gage de
l'existence du cadre
démocratique et institutionnel
dont nous
savourons aujourd'hui
l'usufruit.
A travers les lignes
qui vont suivre, nous
nous sommes livrés à
une petite analyse sur
les sens de ces deux
concepts pour éclairer
la lanterne de tous ceux
que le premier ministre-
président a voulu mener
en bateau, à travers
cette mise en scène, et
qui confirment bien la
roublardise érigée en
système de gouvernement et de gouvernance
et qui s'éloigne bien de
la
légalité
comme
d'ailleurs de la légitimité.
Les lecteurs je l'espère
pourront découvrir le
subterfuge.
Selon les spécialistes
de droit constitutionnel,
légalité et légitimité sont
deux notions bien distinctes qu'il est important de ne pas confondre. Ainsi, la légalité
constitue en l'obéissance à un ordre constitutionnel positif, et est
donc clairement définissable au niveau juridique, tandis que la légitimité repose sur la
conformité du mode de
gouvernement avec le
sentiment populaire, ce
qui est donc bien plus
subjectif et impossible à
fixer précisément.
Il convient pour juger
de la justesse et de la
justice d'un acte ou
d'une décision de distinguer sa légalité et sa
légitimité; est légal ce
qui est autorisé par le
droit positif existant, ce
qui est conforme au
texte de la loi; est légitime ce qui est et doit
être reconnu comme
juste par tous dans une
formation sociopolitique
déterminée. En principe
en démocratie la loi doit
être universelle, c'est à
dire établir l'égalité en
droits et en devoirs
généraux entre tous;
cette égalité est de principe, elle est donc soustraite au vote majoritaire car elle est
une
condition transcendantale (axiome de possibilité) de la démocratie et
du choix majoritaire;
c'est dire que cette égalité est fondatrice de fait
démocratique et elle ne
peut être contestée, ni
soumise au vote sans
abolir ce fait. Est donc
légitime une loi qui met
en forme l'égalité des
droits et des devoirs
fondamentaux et leurs
limites, tels qu'ils sont
reconnus par la déclaration universelle des
droits de l'homme afin
d'éviter la violence et la
domination.
Là où les choses se
compliquent c'est lorsqu'on passe à l'application de ces droits dans
un contexte social d'inégalité des pouvoirs et
des biens et donc des
moyens d'exercer ces
droits. Toute société est
hiérarchique et donc
instaure une inégalité
des pouvoirs réels entre
dirigeants et dirigés qui
risque toujours de res-
taurer la domination en
principe exclue par le
droit formel d'autant
que parmi cette inégalité des pouvoirs s'impose à la société, toute
entière, y compris aux
dirigeants politiques dits
représentatifs de l'ensemble des citoyens, l'inégalité économique et
sociale, voire culturelle
qui fait que les uns peuvent exploiter leurs
droits de propriété en
principe égal à celui des
autres et leurs talents
ou compétences en
principe soumis à l'égalité des chances ainsi
que leur richesse et
capital économique, culturel et symbolique pour
imposer aux autres
cette domination en utilisant à leur profit leur
avantage pour s'enrichir
toujours davantage et
aggraver les inégalités
qui font paraître fictive
voire mystificatrice l'égalité formelle des droits
admise comme fondement de l'idée démocra-
tique de justice. D'où un
(res)sentiment en effet
"justifié" d'injustice pour
les victimes de cette
inégalité réelle qui peut
devenir dans un tel
contexte formel un objet
de
scandale
et/ou
entraîner de la part de
certains d'entre elles un
refus de la démocratie
elle-même comme d'un
mensonge trompeur,
voire un passage à la
violence infra politique
criminelle qui ne peut
que faire le jeu d'un
populisme autoritaire
censé rétablir la sécurité et l'égalité réelle et
mettrait en cause les
droits
de
l'homme
comme fondement de la
démocratie
C'est dire que la légitimité
démocratique
opère et peut se perdre
sur fond d'un conflit permanent entre droits
liberté formels et droits
pouvoirs réels, lequel
conflit est au centre de
tout débat politique en
démocratie. Celle-ci ne
peut alors se maintenir
qu'en gérant ce conflit
dans le sens de la
rééquilibration et de correction des inégalités et
de la restauration plus
ou moins réelle et fictive, de l'égalité des chances en accordant aux
victimes de ce qui est
ressenti
par
elles
comme une injustice au
vue des droits formels
universels qui leur sont
en principe reconnus
des droits sociaux particuliers qui contrebalancent les effets d'une
égalité formelle en permanence contredite par
les inégalités réelles.
Toute démocratie est
donc condamnée à vivre
sur le fil du rasoir socialdémocrate, sauf à n'être plus qu'une oligarchie
des riches et des possédants de plus en plus
difficilement masquée
par une forme démocratique derechef hypocrite.
ICHEMKHOU
OULD SABAR
Mauritanie:
Entre espoir et doute
L
'avènement du
mouvement du
3 Août avait suscité d'immenses
espoirs et entraîné un
enthousiasme débordant
pour tout le peuple mauritanien. En effet, le CMJD
avait mis fin au régime
sanguinaire et dictatorial
de
Maaouya
Ould
Sid'Ahmed Taya qui a
régné sans partage
durant environ deux
décennies
sur
la
Mauritanie.
Il n'est un secret pour
personne que la longévité
de ce régime n'a pu se
faire qu'en s'appuyant
d'une part sur les forces
de sécurité qui ont été
instrumentalisées à l'époque et d'autre part
grâce à l'activisme d'un
parti - Etat tentaculaire le
PRDS.
En fait, la démocratie
que prétendait instaurer
ce régime et se targuer
d'être précurseur était en
réalité une démocratie
dévoyée, dont le seul
souci était de conserver
le pouvoir par tous les
moyens et de régir le jeu
politique en Mauritanie.
C'est pour cela que
toutes les consultations
électorales organisées
par ce pouvoir étaient
entachées de fraudes
massives ; exception faite
des municipales de 2001
qui avaient favorisé la participation de l'opposition
qui avait secoué le régime avec un score plus
qu'honorable.
Durant cette période,
la société mauritanienne
était gangrenée par des
maux comme la corruption, le népotisme, le
clientélisme et les détournements
des
fonds
publics, mais surtout
saper l'unité nationale.
Dès lors, on comprend
aisément l'euphorie exprimée par le peuple mauritanien au lendemain du
mouvement de 3 Août.
En effet, les journées
de concertations nationales, le vote d'une nouvelle
consultation limitant le
mandat présidentiel à
deux, la tenue des différentes consultations électorales
(municipales,
législatives, présidentielles) dans la transparence
sont autant d'acquis et
d'avancées indéniables à
l'actif de la Transition.
Il reste que le peuple
mauritanien par son soutien sans faille aspirait en
fait à un profond changement et réclamé une
bonne gouvernance, l'instauration d'un Etat de
droit et un partage équitable des richesses à toutes les couches de la
société.
En tout cas, l'accession à la magistrature
suprême dans la transparence de Sidi Ould Cheikh
Abdallahi, l'homme réputé par sa probité, son
patriotisme et sa rigueur
morale est une chance
réelle pour notre pays.
Par
ailleurs,
le
Gouvernement post-électoral piloté par Zeine Ould
Zeidane bien qu'ayant
permis le soutien des
bailleurs de fonds et
enclenché le retour des
réfugiés négro-mauritaniens promesse phare du
Président
de
la
République Sidi Ould
Cheikh Abdallahi, n'a
guère répondu à l'attente
de la population. Les
conditions de vie des
populations se sont
dégradées encore davantage.
Le
nouveau
Gouvernement dirigé par
Yahya Ould Ahmed El
Waghef peut-il relever le
défi ? En tout cas, ce
Gouvernement consacre
le retour aux affaires de
figures bien connues de
la scène politique mauritanienne qui ont longtemps tenu les leviers de
commande de l'ancien
régime ; et que l'ouverture à l'opposition qui a eu
lieu n'a pas suscité d'enthousiasme.
Il est, sans conteste,
que le CMJD ayant permis aux législatives des
candidatures sous l'étiquette d'indépendant, a
contribué par certains
côtés au retour d'hommes connus et empêché
l'émergence de jeunes
loups dans la scène politique mauritanienne.
Dans tous les cas, les
mauritaniens jugeront le
nouveau Gouvernement
pas ses actions et réalisations dans les mois à
venir surtout sur l'amélioration de leurs conditions
de vie.
DJIBRIL MAMADOU DIAW
Nouakchott Info Quotidien N° 1502 du 11 Juin 2008
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Directeur de publication: Mohamed Mahmoud Abou Maaly
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