Novembre 2012 - Reyssouze, un quotidien qui se redessine
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Novembre 2012 - Reyssouze, un quotidien qui se redessine
DOSSIER Reyssouze, un quotidien qui se redessine Habitat, espaces et équipements publics, voiries... le nouveau quartier de la Reyssouze se construit ! Impliqués à chaque phase de l’opération de rénovation urbaine du quartier et malgré la continuité des travaux, les habitants s’approprient peu à peu leur nouvel environnement. Regards croisés. Dossier préparé par Géraldine Bourgeay-Marin, Céline Crociani, Christelle Moiraud p a g e 10 I C ’e s t à B o u r g I w w w. b o u r g e n b r e s s e . f r DOSSIER N° 219 Novembre 12 w QUESTIONS À Claudie Saint-André, un programme de « résidentialisation » accompagne cette recomposition urbaine, consistant à aménager des îlots privatifs en pied d’immeubles rassemblant parkings, espaces paysagers, mobilier urbain... La rénovation urbaine de la Reyssouze a déjà transformé considérablement la physionomie du quartier. Les équipements publics sont achevés : la médiathèque Aimé Césaire ouverte depuis 2011, l’Espace petite enfance et la salle publique de quartier Louis Blériot inaugurés cet automne. Les aménagements des espaces publics ont modifié les déplacements et les habitudes des habitants, désenclavé le quartier grâce à la création de nouvelles liaisons, au lifting de rues et de places du quartier (cf page 12). Nous avons souhaité compléter le programme initial de l’ORU en intégrant les écoles du quartier : regroupement élémentaire-maternelle à Charles Péguy accompagné de la rénovation de la cour d’école, de l’isolation et de la pose d’un ascenseur ; création d’une entrée commune pour la maternelle et l’élémentaire de l’école Saint-Exupéry avec auvent et reprise de la façade. w Et côté habitat ? La recomposition totale de l’habitat du quartier n’est pas encore terminée mais les déconstructions d’immeubles (348 logements démolis) dans les secteurs Louis Blériot et Joannès Son ont apporté une bouffée d’oxygène. L’objectif de Bourg Habitat est de reconstruire autant de logements, soit sur le quartier (opérations Moulin de Rozières et Joal et un futur projet immobilier en accession sociale sur Blériot nord) soit dans d’autres quartiers. Le vaste programme de réhabilitations intérieures et extérieures d’immeubles de Bourg Habitat (quelque 800 logements touchés) mise sur le qualitatif. De plus, w Quelles sont les réalisations à venir ? Côté habitat, il nous faut terminer les réhabilitations d’immeubles mais aussi construire d’ici à 2014 trois bâtiments en accession sociale à la propriété sur le secteur Blériot nord, desservis par un cheminement piéton menant au parc Jean Monnet dans la continuité de la liaison créée à l’entrée du quartier. Les aménagements de résidentialisation vont se poursuivre dans les secteurs Temporal, Blériot, Maryse Bastié et Hélène Boucher. Côté voirie, il restera à traiter la diagonale menant à l’Amphi, la place Maryse Bastié, la partie Est de la rue Schuman, la rue Louis Blériot et notamment la portion derrière l’école élémentaire. w Quel est le ressenti des habitants ? Que ce soit pour l’habitat ou l’aménagement des espaces publics du quartier, la concertation est au cœur de la rénovation urbaine à chaque phase de cette opération. On ne peut pas transformer un quartier sans tenir compte de son histoire, de ses habitants... Sur le terrain, c’est un travail quotidien des équipes de la Ville et de Bourg Habitat, des élus, sans compter les réunions publiques, concertations, rencontres avec les habitants ou le Conseil citoyen. Côté habitat, l’obligation légale est notamment de concerter les locataires immeuble par immeuble dans le cadre des réhabilitations. La réussite de cette rénovation est qu’elle est un projet partagé avec les habitants, qui sont acteurs de leur quartier (cf page 12). Certes, ils subissent des travaux dans leur immeuble, dans leur rue, mais ils sont conscients des efforts qui sont faits, fiers de leur nouvel espace de vie, plus agréable et accueillant pour les habitants des autres quartiers. © Serge Buathier La résidence Joal construite par Bourg Habitat a été inaugurée le 6 octobre dernier. Les aménagements des équipements et espaces publics mettent en valeur la nature, omniprésente dans le quartier. © Serge Buathier Les transformations de l’habitat et des espaces publics ont modifié l’ambiance du quartier. Désenclavé, réhabilité, il est plus accueillant et accessible à tous les Burgiens notamment par le biais d’équipements publics comme la médiathèque ou l’Espace petite enfance... w Où en est l’opération de rénovation urbaine (ORU) de la Reyssouze ? © Christelle Moiraud © Serge Buathier © Serge Buathier maire-adjointe de Bourg-enBresse déléguée aux Travaux, Présidente de Bourg Habitat w w w. b o u r g e n b r e s s e . f r I C ’e s t à B o u r g I p a g e 11 DOSSIER UNE MÉDIATHÈQUE DANS L’AIR DU TEMPS ! © Serge Buathier Par sa qualité architecturale, la médiathèque Aimé Césaire participe à la nouvelle image du quartier et renforce son attractivité. Inaugurée en janvier 2011, ce bâtiment à la forme elliptique fait écho aux courbes de la rivière Reyssouze. Son toit végétal conforte l’esprit jardin du quartier tout en offrant un confort thermique à ses utilisateurs. Ses espaces intérieurs aux couleurs chaudes et baignés par la lumière naturelle sont une invitation à l’évasion et à la culture par la lecture, la musique, le film ou l’internet. UNE SALLE DE QUARTIER QUI RIME AVEC CONVIVIALITÉ À tous les stades de la rénovation urbaine, les habitants s’impliquent dans la métamorphose de leur quartier (concertations, ateliers urbains...). De plus, ce vaste chantier emploie en continu des travailleurs en insertion issus de la Reyssouze. La convention de Gestion sociale urbaine de proximité (GSUP) accompagne les habitants pour qu’ils soient acteurs de l’amélioration de leur cadre de vie (à travers l’opération « Faites de la propreté » – notre photo), de leur sécurité (diagnostic de l’éclairage public...), et du lien social (concertation autour du barbecue construit au parc Jean Monnet, animations sportives pour les enfants). © Laure Weyl DES HABITANTS, ACTEURS DE LEUR QUARTIER Dans les locaux libérés par l’école maternelle Saint-Éxupéry, la nouvelle salle de quartier Blériot a ouvert ses portes : un véritable trait d’union entre les habitants et les associations du quartier. Derrière la façade aux modules colorés, une salle d’activité de 100 m2, des sanitaires et vestiaires, un office et des rangements ont été aménagés. La gestion de cette nouvelle salle, qui dispose d’un jardin clos de 200 m2, est confiée à l’AGLCA. p a g e 12 I C ’e s t à B o u r g I w w w. b o u r g e n b r e s s e . f r La création du pont Jean-Michel Bertrand menant à la médiathèque Aimé Césaire, la nouvelle r ue Léopold Sédar Senghor, la diagonale reliant la médiathèque au Champ de foire et le cheminement entre la rue Jean Moulin et l’avenue Maginot ont désenclavé le quartier pour mieux le « recoudre » au centre-ville. Certaines rues ont également subi un lifting : Joannès Son, Jean Moulin, Henri Dunant, Hélène Boucher, Robert Schuman. © Serge Buathier © Serge Buathier « COUTURE URBAINE » DOSSIER N° 219 Novembre 12 Au cœur du quartier, l’Espace petite enfance, installé au 6, rue Dunant dans les locaux vacants de l’école Charles Péguy, offre 36 places aux 0-3 ans dans un cadre coloré, convivial et à haute performance énergétique ! © Serge Buathier © Christelle Moiraud L’ESPACE PETITE ENFANCE INAUGURÉ ! AU FIL DES RÉHABILITATIONS © Serge Buathier La rénovation urbaine, c’est aussi la réhabilitation de 804 logements lancée par Bourg Habitat. En amont des travaux, les locataires sont consultés sur les choix d’aménagements visant à leur apporter plus de confort. Rénovations de menuiseries, sols, pièces d’eau, parties communes, créations d’ascenseurs et réhabilitations de façades misent sur le qualitatif et l’esthétique. Un programme de résidentialisation accompagne ces restructurations (cf. p 11). D’ici la fin de l’année, 689 logements sur 804 auront été rénovés. À l’horizon 2013, les 2, 4 et 6 rue Hélène Boucher, les 8, 10 et 12 rue Robert Schuman (60 logements), les 1, 2, 3, 4, 5 et 6 place Saint Vincent de Paul (55 logements) seront à leur tour réhabilités. SUR LE QUARTIER... Le bailleur social Bourg Habitat a déjà réalisé deux opérations de reconstruction qui illustrent le renouveau du bâti. Toutes deux sont économes en énergie et inscrites dans une démarche de protection de l’environnement. Situés à l’angle de l’avenue Maginot et de la rue Charles Péguy, Le Moulin de Rozières et ses 42 appartements, dont la plupart adaptés aux personnes à mobilité réduite, ont été livrés en 2010. Sur la nouvelle rue Léopold Sédar Senghor, la Résidence Joal a été inaugurée le 6 octobre. Ce programme de quatre étages avec ascenseur compte 20 logements tous accessibles par les personnes à mobilité réduite, ceux situés en rez-de-chaussée sont adaptés. Enfin, d’ici 2014, trois bâtiments en accession sociale à la propriété (50 logements) seront construits sur le secteur Blériot nord. … ET AUX QUATRE COINS DE LA VILLE Afin de restituer l’offre initiale de logements (348), d’autres reconstructions ont été réalisées dans de la ville : les opérations La Chambière, Jardins de Brouet, Tirand, Village des Noisetiers, Plein Sud et 31 bd de Brou sont achevées. D’autres sont à venir : Loëze, Prévert 2e tranche, Pont de Lyon. © Serge Buathier RECONSTRUCTIONS TOUS AZIMUTS LIFTING DES PLACES PUBLIQUES Après l’aménagement des espaces publics des secteurs Jean Moulin/Schuman, Temporal/Chantemerle, la réfection de l’espace devant les commerces, l’agencement de la place Alexandre Dumas, les travaux s’achèvent du côté des esplanades qui desserviront la médiathèque Aimé Césaire, la salle de quartier et le service de soins infirmiers à domicile. Deux aires de jeux ont été entièrement créées place Dumas et place Blériot. Une autre sera rénovée d’ici la fin de l’année au parc Jean Monnet, à proximité de l’aire de barbecue. w w w. b o u r g e n b r e s s e . f r I C ’e s t à B o u r g I p a g e 13 DOSSIER « LES HABITANTS ONT TOUJOURS RESPECTÉ L’ÉCOLE ! » © Serge Buathier «J e suis enseignante à Saint-Éxupéry depuis 16 ans, j’ai vu le quartier et l’école changer. Nous avons eu des classes chargées, nous en avons perdues et à nouveau les effectifs remontent ! Jamais une agression ou un problème avec le voisinage, les habitants ont toujours respecté l’école. Cette année, des travaux ont été réalisés à la maternelle : deux salles ont été affectées à la salle Blériot et la façade a été refaite. À la demande des parents et en concertation avec les élus, une entrée commune a été créée entre la maternelle et l’élémentaire, qui sera opérationnelle à la rentrée des vacances de la Toussaint. L’aire de jeux devant l’école modifie aussi le paysage. Dans ce quartier prioritaire, l’équipe enseignante s’est battue pour obtenir des Classes à horaires aménagés musique. Et ça marche ! Nous avons une classe orchestre et 4 classes vocales animées par les professeurs du CRD de Bourgen-Bresse Agglomération qui prête les instruments. Ce serait impossible si les familles devaient les acheter ! Les enfants et leurs parents s’investissent beaucoup, sont présents à chaque concert. C’est une belle récompense pour nous de les entendre jouer ou chanter dans d’autres langues dans le cadre d’Au fil de l’air ou des airs d’opéra, on en a parfois les larmes aux yeux ! » Nathalie Madignier, directrice de l’école primaire Saint-Exupéry La classe orchestre de Saint-Exupéry rassemble des CE2-CM1 et un CM2. « UN ESPACE BIEN CONÇU DANS UN QUARTIER TRANSFORMÉ ! » «T © Christelle Moiraud ara est accueillie à l’Espace petite enfance de la Reyssouze depuis cet été. Je suis très contente d’avoir obtenu une place en crèche municipale et que ce soit celle de la Reyssouze ; car ce nouvel espace se trouve sur ma route quand je vais au travail et qu’il est entièrement neuf et très bien conçu. Du coup, en déposant ma fille tous les jours à la Reyssouze, je redécouvre un quartier que j’avais perdu de vue et qui a vraiment changé. La démolition des barres, la réfection des façades, l’Espace petite enfance et la nouvelle médiathèque Aimé Césaire ont aéré et transformé le quartier. D’ailleurs, Tara aura l’occasion d’aller à la médiathèque avec la crèche avant que je ne l’inscrive quand elle sera un peu plus grande. » Stéphanie, maman de Tara accueillie à l’Espace petite enfance de la Reyssouze « GRÂCE AU POINT INFO EMPLOI, J’AI RETROUVÉ DU TRAVAIL » > Permanence pour les entreprises et les personnes en recherche d’emploi dans les métiers du bâtiment tous les lundis de 10 h à 12 h 30 rue Jean Moulin à la Reyssouze. p a g e 14 I C ’e s t à B o u r g I w w w. b o u r g e n b r e s s e . f r © GEIQ BTP Pays de Savoie-Ain «J e suis allé au Point info emploi rue Jean Moulin. Ici, j’ai rencontré Benoit Allègre du GEIQ BTP qui s’occupe de placer des personnes en insertion sur des chantiers de BTP. Aujourd’hui, je suis en contrat de professionnalisation de 2 ans avec le GEIQ BTP Pays de Savoie-Ain et mis à disposition de l’entreprise Julliard dans le cadre des clauses d’insertion. Je monte et démonte des échafaudages, réalise des travaux de finition en peinture, assure le nettoyage... Actuellement, je travaille sur le chantier du lycée Lalande. Pour améliorer mes compétences, j’alterne formation et chantier. Le samedi matin, je me perfectionne également en français avec le Secours catholique. Je veux progresser dans mon métier. Je suis arrivé de Gambie à l’automne 2008 et, depuis 2010, j’habite rue du Docteur Temporal à la Reyssouze. Je me plais beaucoup ici, le quartier est calme et je me suis fait des amis. Les aménagements du quartier apportent un plus. J’apprécie la médiathèque Césaire où je vais régulièrement lire les journaux : elle est bien décorée et le personnel super gentil ». Alassana, habitant de la Reyssouze en contrat de professionnalisation DOSSIER « DANS MON NOUVEL APPARTEMENT, JE ME SENS BIEN ! » «J © Géraldine Bourgeay-Marin ’habite le quartier depuis 1995. À l’époque j’avais fait une demande d’attribution de logement et une amie m’a dit qu’il y avait un appartement Renouvellement urbain en chiffres disponible quartier de la Reyssouze. Bourg Habitat me l’a attribué, j’ai donc emménagé avec mes deux enfants dans la grande tour au 2, rue Alexandre Dumas. Voilà trois mois, j’ai demandé à changer de logement. Nous avons eu rapidement une réponse positive de Bourg Habitat. Avec mon fils Kévin, nous habitons depuis peu un F3 dans la nouvelle Résidence Joal. J’ai accepté cet appartement car il était tout neuf, moins cher et situé dans un environnement plus calme. Certes, notre logement est plus petit, mais ici je me sens mieux. Le cadre de vie est plus agréable et plus sécurisant et nous disposons d’un parking privé c’est très appréciable. Personnellement, je trouve que grâce aux nouveaux aménagements le quartier est plus gai... En plus, de belles aires de jeux ont été aménagées pour les enfants. Pour les parents de petits, c’est un vrai plus. J’aurais aimé disposer de tels espaces lorsque mes enfants étaient petits ». Evelyne et Kévin, locataires à la résidence Joal 348 déconstructions sur le quartier 348 reconstructions dans et hors du quartier de la Reyssouze 804 réhabilitations et résidentialisation de logements sur le quartier 90 logements ouverts à la location libre et à l’accession sociale à la propriété sur le quartier 102 millions d’euros, c’est le coût de la rénovation urbaine du quartier de la Reyssouze financé par la Ville de Bourg-en-Bresse, Bourg-en-Bresse Agglomération, le Conseil général, le Conseil régional, Bourg Habitat, la Caisse des dépôts et consignations ingéniérie, l’État, la Caisse d’Allocations familiales et l’Anru 51 113 heures d’insertion ont été réalisées dans le cadre de la rénovation urbaine, ce qui représente 322 contrats de travail et 28 équivalents temps plein. Les enjeux de la tranquillité « L’ENVIRONNEMENT DU CENTRE SOCIAL A CHANGÉ » © Christelle Moiraud «J e suis arrivé en mai 2011 au centre social de la Reyssouze où je coordonnais jusque-là les animateurs du quartier. Aujourd’hui, notre équipe se renforce avec les deux animateurs du Pôle Amédée Mercier. À 4, on ne fait pas la même chose qu’à 2. Les projets et initiatives peuvent ainsi se démultiplier, se mutualiser sur les deux secteurs entre lesquels les jeunes circulent bien... Ce nouveau projet jeunesse porté par la Ville et la Caf de l’Ain peut encore mieux répondre aux besoins du territoire et aux attentes des 12 à 25 ans. On part en effet de leurs besoins, de leurs envies, de leurs difficultés (réaliser un clip vidéo, financer des sorties pendant les vacances, trouver une orientation professionnelle...) en les accompagnant vers des partenaires, en travaillant sur l’autonomie, la responsabilisation et la citoyenneté. À la Reyssouze, on accueille à leur demande les jeunes exclus temporairement des collèges du Revermont et de Saint-Denis et leurs familles pour éviter un décrochage scolaire total. Je suis arrivé sur ce quartier en plein chantier. Aujourd’hui, l’environnement a totalement changé. Au centre social et dans les immeubles alentours, les bâtiments ont été repeints, la végétation a fait son apparition, les jeunes se sont appropriés les bancs, la nouvelle aire de jeux, le parc Jean Monnet... de nouveaux lieux où se retrouver ». Habib Boutemine, coordinateur jeunesse des centres sociaux de la Reyssouze et d’Amédée Mercier N° 219 Novembre 12 Une population jeune, plus bruyante, voire turbulente ; une population plus âgée, qui aspire au calme et à la tranquillité. La cohabitation n'est pas toujours facile ! Les discussions, l'animation, les rythmes, sont parfois incompatibles et les excès deviennent très vite insupportables ! Sans compter le ramassage des canettes ou des papiers gras... Présents sur place pour écouter les plaintes de certains ou pour dialoguer avec d'autres, les élus ont proposé plusieurs solutions et réalisé de nombreux aménagements permettant à chacun de trouver réponse à ses besoins : la création d'un espace pour les barbecues, loin des fenêtres, la disparition de certains coins obscurs, la rénovation de la salle de quartier et la mise en place d'une médiation ont porté leurs fruits. Mais tout n'est pas réglé pour autant et une vigilance particulière est maintenue, en prévention mais aussi en sécurisation, pour que les efforts du plus grand nombre ne soient pas mis à mal par le comportement de quelques-uns. « La tranquillité publique doit être assurée dans le quartier. L'enjeu, c'est le respect mutuel » déclare Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse. Afin d’éviter les nuisances sonores et olfactives un espace barbecue a été aménagé. w w w. b o u r g e n b r e s s e . f r I C ’e s t à B o u r g I p a g e 15