Prova scritta - classe A246: Lingua e civiltà straniera: francese (II

Prova scritta - classe A246: Lingua e civiltà straniera: francese (II grado)
1. Verifica delle competenze morfosintattiche e lessicali
1a. Veuillez remplir les espaces libres par des mots adéquats (déterminants, substantifs,
adjectifs, adverbes, verbes, prépositions, etc.)
Puis elle danse, à son tour dans l'arène, au milieu des gens. Elle danse comme elle a appris
autrefois, seule au milieu des gens, pour cacher sa peur, parce qu'il y a trop de bruit, trop de
lumière. Le photographe reste assis sur la marche, sans bouger, sans même penser à la
photographier. Au (1) ………………., les gens ne font pas attention à Hawa, parce que la
lumière les aveugle. Puis, c'est comme s'ils sentaient que quelque (2)
………………..
d'extraordinaire était arrivé, sans qu'ils s'en doutent. Ils s'écartent, ils s'arrêtent de danser, les uns
après les (3) ……………….., pour regarder Lalla Hawa. Elle est toute seule dans le cercle de
lumière, elle ne voit (4) ………………. .
Elle danse sur le rythme lent de la musique
électronique, et c'est comme si la musique (5) ……..……… à l'intérieur de son corps. La lumière
brille sur le tissu noir de sa (6) …………….., sur sa peau couleur de cuivre, sur ses cheveux. On
ne voit pas ses yeux à (7) …………….. de l'ombre, mais son regard passe sur les gens, emplit la
salle, de toute sa force, de toute sa beauté. Hawa danse (8) …………….. nus sur le sol lisse, ses
pieds longs et plats frappent au rythme des tambours, ou plutôt, (9) …………….. elle qui semble
dicter avec la plante de ses pieds et ses talons le (10) …………….. de la musique. Son corps
souple ondoie, ses hanches, ses épaules et ses bras sont légèrement écartés (11) …………….. des
ailes. La lumière des projecteurs rebondit sur elle, l'enveloppe, crée des tourbillons
(12) …………….. de ses pas. Elle est absolument seule dans la grande salle, seule comme au
(13) …………….. d'une esplanade, seule comme (14) …………….. milieu d'un plateau de
pierres, et la musique joue (15) …………….. elle seule, de son rythme lent et lourd. Peut-être
qu’ils ont tous disparus, enfin, (16) …………….. qui étaient là autour d’elle, hommes, femmes,
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reflets passagers des miroirs éblouis, dévorés ? Elle ne les voit plus, (17) …………….. présent,
elle ne les entend plus. Même le photographe (18) …………….. disparu, assis sur sa marche. Ils
sont devenus pareils à des rochers, pareils à des blocs de calcaire. Mais elle, elle peut bouger,
enfin, elle est libre, elle tourne sur elle (19) …………….., les bras écartés, et ses pieds frappent
le sol, du bout des (20) …………….., puis du talon, comme sur les rayons d’une grande roue
dont l’axe monte jusqu’à la nuit.
(Le Clézio, Désert, Paris, Gallimard, 1980, pp. 332-333)
1b. Veuillez convertir les phrases suivantes selon les instructions.
(1) Transposez la phrase suivante à la forme active.
De nouveau, le quai était envahi d’une foule compacte. (Modiano, La Petite bijou)
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….………………………….………………………….………………………….……………………
…….………………………….………………………….………………………….…………………
(2) Reliez les phrases suivantes par une conjonction subordonnante.
Une vieille marquise (…) l’invita à prendre du chocolat chez elle ; il mourut en moins de deux
heures. (Voltaire, Candide)
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…….………………………….………………………….………………………….…………………
(3) Transposez la phrase suivante en discours indirect.
- Me suis-je conduit en homme d'honneur? dit-il aux témoins. (A. Dumas, Souvenirs d'Antony)
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….………………………….………………………….………………………….……………………
…….………………………….………………………….………………………….…………………
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(4) Transposez la proposition causale participiale par une proposition causale subordonnée.
Arlette s’était présentée à la boutique, et Elisabeth, n’ayant pas encore préparé ses bagages, l’avait
entraînée chez elle. (Troyat, La Rencontre)
………………………….………………………….………………………….………………………
….………………………….………………………….………………………….……………………
…….………………………….………………………….………………………….…………………
(5) Tranformez les vers suivants dans l’ordre canonique sujet-verbe-complément.
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
(Apollinaire, Le Pont Mirabeau)
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….………………………….………………………….………………………….……………………
…….………………………….………………………….………………………….…………………
1c. Mettez les verbes entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent ; dans certains
cas, le temps est indiqué, dans d’autres, il faut le reconstituer d’après le contexte.
(1)
A cet instant, la petite fille (CRIER, présent) (1) ……………………. à tue-tête, derrière
moi. Je fais un brusque demi-tour, et je (VOIR) (2) ………………………… le gamin inanimé se
redresser d’un seul coup et s’asseoir sur le bord du matelas, à côté de sa sœur. Tous les deux
(APPLAUDIR) (3) …………………….…….. et (TRESSAILLIR) (4) ……………………………..
de joie sur le lit. Je me (SENTIR) (5) ………………………. tout à fait idiot.
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(2)
De même que sa sœur, ce garçon s’exprime comme un adulte. Lui, de plus, il me
(VOUVOYER) (6) ………………. . Il n’a pas prononcé autant de paroles depuis que je le
(APERCEVOIR) (7) ………………………………………… pour la première fois, il y a plus
d’une heure. Mais maintenant je (COMPRENDRE) (8) ………………………………….. pourquoi
il se (TAIRE) (9) ……………………………………….. aussi obstinément. Sa voix était, en effet,
en pleine mue ; il (CRAINDRE, imparfait) (10) ……………………………………. le ridicule des
intonations cassées. »
(3)
Je ne pensais pas que mes jambes (FONCTIONNER) (11) ………………………………….
si aisément de façon autonome. Elles (VOULOIR, conditionnel) (12) …………………………….
même aller encore plus vite, (ENTRAÎNER) (13) ………………… par une force. Je (COURIR,
conditionnel)
(14)
…………………………,
à
présent,
s’il
me
le
(DEMANDER)
(15) ………………………….
(4)
Il faut donc que je (CONFONDRE) (16) ……….…………….... avec un autre nom de rue ?
Il est assez fréquent que nous (CROIRE) (17) ………………………... ainsi à des choses tout à fait
fausses :
il
suffit
qu’un
fragment
de
souvenir
venu
d’ailleurs
(S’INTRODUIRE)
(18) ……………………….… à l’intérieur d’un ensemble cohérent, ou bien que nous (RÉUNIR)
(19) …………………………. inconsciemment deux moitiés disparates, pour que se (CRÉER)
(20) ……………………….……… dans notre tête toutes les apparences de la réalité.
(Robbe-Grillet, Djinn, Paris, Éditions de Minuit, 1981)
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2. Verifica delle competenze linguistiche, stilistiche, testuali, argomentative, nonché conoscenze
di civiltà e cultura
J'accuse... !
LETTRE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Par EMILE ZOLA
LETTRE A M. FELIX FAURE
Président de la République
(…)
Ah ! cette première affaire, elle est un cauchemar, pour qui la connaît dans ses détails vrais ! Le
commandant du Paty de Clam arrête Dreyfus, le met au secret. Il court chez madame Dreyfus, la
terrorise, lui dit que, si elle parle, son mari est perdu. Pendant ce temps, le malheureux s'arrachait la
chair, hurlait son innocence. Et l'instruction a été faite ainsi, comme dans une chronique du
quinzième siècle, au milieu du mystère, avec une complication d'expédients farouches, tout cela
basé sur une seule charge enfantine, ce bordereau imbécile, qui n'était pas seulement une trahison
vulgaire, qui était aussi la plus impudente des escroqueries, car les fameux secrets livrés se
trouvaient presque tous sans valeur. Si j’insiste, c’est que l’œuf est ici, d’où va sortir plus tard le
vrai crime, l’épouvantable déni de justice dont la France est malade. Je voudrais faire toucher du
doigt comment l'erreur judiciaire a pu être possible, comment elle est née des machinations du
commandant du Paty de Clam, comment le général Mercier, les généraux de Boisdeffre et Gonse
ont pu s’y laisser prendre, engager peu à peu leur responsabilité dans cette erreur, qu'ils ont cru
devoir, plus tard, imposer comme la vérité sainte, une vérité qui ne se discute même pas. Au début,
il n'y a donc, de leur part, que de l'incurie et de l'inintelligence. Tout au plus, les sent-on céder aux
passions religieuses du milieu et aux préjugés de l’esprit de corps. Ils ont laissé faire la sottise.
Mais voici Dreyfus devant le conseil de guerre. Le huis clos le plus absolu est exigé. Un traître
aurait ouvert la frontière à l'ennemi, pour conduire l'empereur allemand jusqu'à Notre-Dame, qu'on
ne prendrait pas des mesures de silence et de mystère plus étroites. La nation est frappée de stupeur,
on chuchote des faits terribles, de ces trahisons monstrueuses qui indignent l’Histoire, et
naturellement la nation s'incline. Il n’y a pas de châtiment assez sévère, elle applaudira à la
dégradation publique, elle voudra que le coupable reste sur son rocher d'infamie, dévoré par le
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remords. Est-ce donc vrai, les choses indicibles, les choses dangereuses, capables de mettre l'Europe
en flammes, qu'on a dû enterrer soigneusement derrière ce huis clos ? Non ! il n’y a eu, derrière,
que les imaginations romanesques et démentes du commandant du Paty de Clam. Tout cela n'a été
fait que pour cacher le plus saugrenu des romans-feuilletons. Et il suffit, pour s'en assurer, d'étudier
attentivement l'acte d'accusation, lu devant le conseil de guerre.
(…)
(Émile Zola, extrait de « J’accuse », tiré de L’Aurore, le 13 janvier 1898)
2.1
Veuillez analyser la structure textuelle et les stratégies argumentatives employées par
l’auteur. Prêtez attention aux opérations énonciatives et discursives, mises en oeuvre pour
obtenir l’adhésion de l’interlocuteur (180-220 mots)
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2.2
Cette lettre de Zola n’est pas compréhensible si on n’en connaît pas le contexte sociopolitique, caractérisé par des tensions politiques importantes. Présentez-le tout en le reliant à
l’Affaire Dreyfus. (180-220 mots)
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