APPORT DE L`IMAGERIE DANS LE DIAGNOSTIC DES PETITS REINS
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APPORT DE L`IMAGERIE DANS LE DIAGNOSTIC DES PETITS REINS
J Maroc Urol 2007 ; 6 : 7-11 MISE AU POINT APPORT DE L’IMAGERIE DANS LE DIAGNOSTIC DES PETITS REINS S. LEZAR, K. MARDI, A. ADIL, R. KADIRI Service Central de Radiologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc RESUME ABSTRACT La découverte d’un petit rein est une situation de plus en plus fréquente du fait de la diffusion de l’échographie et du scanner. Le but de ce travail est de souligner l’intérêt de l’imagerie qui permet non seulement de faire le diagnostic positif des petits reins, mais aussi le diagnostic étiologique à partir de dossiers personnels et une revue de la littérature. CONTRIBUTION OF THE IMAGING IN THE DIAGNOSIS OF THE SMALL KIDNEYS The discovery of a small kidney is an increasingly frequent situation because of the diffusion of echography and the scanner. The goal of this work is to underline the interest of the imaging which not only makes it possible to make the positive diagnosis of the small kidneys, but also the etiologic diagnosis starting from personal files and a review of the literature. Mots clés : petit rein ; imagerie ; étiologie Correspondance : Dr. S. LEZAR, Service Central de Radiologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca Maroc. e-mail : [email protected] Key words : small kidney ; imaging ; etiology INTRODUCTION permet une étude fonctionnelle du petit rein. On peut retrouver un retard de sécrétion pouvant aller jusqu’au rein muet. La découverte d’un petit rein peut être fortuite lors d’un examen systématique ou occasionnée par une symptomatologie urinaire. Dans le contexte marocain, l’étiologie la plus fréquente du petit rein est la pyélonéphrite chronique. L’imagerie permet de faire le diagnostic positif et d’orienter le diagnostic étiologique. 2. Echographie rénale Les sondes multifréquences ou à large bande (2-5 MHz) sont les mieux adaptées. Le rein droit est étudié par un abord latéral ou antérolatéral. Le rein gauche est le plus souvent dégagé par un abord postéro-latéral ou latéral. L’étude des mensurations rénales est systématique, elle doit fournir la plus grande longueur bipolaire du rein. Un petit rein présente un grand axe inférieur à 9 cm. L’analyse du cortex rénal est nécessaire et l’épaisseur de la corticale doit être mesurée [2, 5]. MOYENS D’EXPLORATION 1. Urographie intraveineuse Les indications de l’urographie intraveineuse ont fortement régressé ces vingt dernières années, du fait de l’essor de l’échographie et de la TDM. Toutefois, elle demeure une modalité essentielle pour la visualisation des voies excrétrices du haut appareil urinaire. L’abdomen sans préparation permet de montrer un calcul opaque ou des calcifications, d’étudier la taille et le contour rénal [1, 2, 3]. L’échodoppler permet l’étude de la perméabilité de l’artère rénale au niveau du hile et du pédicule à la recherche d’une sténose. 3. TDM Les protocoles d’exploration des reins sont variables pour chaque indication. Une série sans injection sera toujours réalisée en coupes de 5 mm d’épaisseur. Elle sert, d’une part, au repérage des reins et, d’autre part, pour la recherche de calcifications. L’injection du PDC détermine le volet fonctionnel du rein, le passage tardif après 5 minutes permet d’étudier l’excrétion rénale et l’exploration des uretères. On admet que la taille du rein doit correspondre à la hauteur de trois vertèbres et demi. L’urographie intraveineuse proprement dite nécessite l’injection d’un produit de contraste qui est contre-indiquée en cas d’insuffisance rénale, d’allergie à l’iode et de grossesse [1, 4]. Les produits utilisés sont non ioniques ou faiblement osmolaires. L’urographie intraveineuse -7- Apport de l’imagerie dans le diagnostic des petits reins S. LEZAR et coll. L’urographie intraveineuse est la technique de référence permettant d’étudier la morphologie et la fonction du rein. Les tiges calicielles peu ou pas dilatées, parfois étirées (fig. 1) prédominent aux pôles en particulier supérieur. Les limites du scanner sont principalement la durée du temps d'acquisition, qui ne permet pas de s'affranchir au péristaltisme urétéral, la résolution encore insuffisante des techniques de reconstruction multiplanaire dans l'axe de la voie excrétrice et l'irradiation qui ne permet pas la multiplication des « spirales ». La faible quantité de graisse ne facilite pas le repérage de l'uretère au contact des structures digestives [2, 6, 7]. Le scanner est devenu la technique la plus sensible pour la détection de ces cicatrices rénales par son excellente résolution spatiale et en contraste (fig. 2). La cystographie rétrograde recherchera le reflux vésicourétéral. 4. IRM L’IRM offre par rapport à la TDM l’avantage de pouvoir être réalisée chez l’insuffisant rénal, les patients allergiques à l’iode ou encore présentant une contreindication aux rayons X. Les séquences utilisées sont des séquences en écho de spin T1 et T2, en écho de gradient et après saturation de graisse, au mieux dans les trois plans de l’espace, avec une épaisseur de coupe de 5 mm jointives ou espacées de 1 mm. L’injection de gadolinium permet une analyse comparative avec les séquences non injectées. Les séquences d’UROIRM apportent une approche morphologique intéressante des voies excrétrices. Les applications sont nombreuses : l’urétéro-hydronéphrose quelle que soit son importance, permettant de localiser l’obstacle avec une sensibilité et une spécificité approchant les 100%, les anomalies congénitales de l’arbre urinaire, la maladie lithiasique, les tumeurs des voies excrétrices et chez la femme enceinte [7, 8, 9]. Fig. 1. Urographie intraveineuse montrant un petit rein droit à contours irréguliers en rapport avec une néphrite interstitielle chronique. 5. Urétéro-pyélographie rétrograde et pyélographie descendante Les techniques d’opacification directe de la voie excrétrice ne sont indiquées que lorsque les autres techniques non invasives n’ont pas permis l’obtention d’une excellente visualisation de celle-ci [1, 2]. DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE 1. Petit rein unilatéral Fig. 2. Aspect tomodensitométrique de néphrite chronique. 1.1. Néphrite interstitielle chronique Elle est secondaire à l'infection. Classiquement, la pyélonéphrite chronique est considérée comme secondaire à un reflux de l'enfance. Toutefois, chez l'adulte elle peut relever d'autres étiologies : stase, obstruction chronique, lithiase, infection urinaire récidivante. La lésion élémentaire est ainsi une cicatrice parenchymateuse avec une rétraction du contour externe du rein et une attraction du calice en regard déformant et dilatant le fond du calice [1, 4, 10]. 1.2. Tuberculose uro-génitale Elle représente 5% des atteintes tuberculeuses. Elle touche trois hommes pour une femme. L’âge moyen est de 43 ans. L’abdomen sans préparation permet de mettre en évidence un rein de petite taille, de contours irréguliers, parfois avec un pôle atrophié, les calcifications sont présentes dans 10 à 40% des cas, plus évocatrices lorsqu’elles sont fines et en mottes, confluentes et volumineuses dans le rein mastic (fig. 3), dessinant les parois des cavités pyélocalicielles ou de l'uretère, dans lesquelles elles sont incrustées « bassinet porcelaine, rails urétéraux ». L’ é c h o g r a p h i e d o n n e d e s r e n s e i g n e m e n t s morphologiques sur la taille et les contours des reins mais reste insuffisante dans l’analyse des cicatrices rénales. -8- J Maroc Urol 2007 ; 6 : 7-11 urinaires, mais également par l’obstruction ou d’autres facteurs telles que la drépanocytose et la pyélonéphrite chronique. C’est l’urographie intraveineuse ou l’urétéropyélographie rétrograde qui analyse le mieux les déformations des fonds de calice et les images d’addition liées à l’ouverture de la cavité nécrosée dans les voies excrétrices. Le scanner est un examen moins adapté pour le diagnostic des séquelles de nécrose papillaire [1, 4]. 1.4. Syndrome obstructif chronique L'échographie est le premier examen indiqué. La dilatation des cavités pyélocalicielles est très accessible à l’échographie. Elle permet toujours de reconnaître des cavités dilatées de façon homogène, proportionnelle avec un pyélon arrondi convexe et des fonds de calices émoussés ou arrondis. La longueur et la topographie rétropéritonéale de l’uretère ne facilitent pas son exploration complète [12]. La dilatation de l’uretère est visible sous la forme d’une image canalaire à contenu liquidien anéchogène. Elle est souvent bien visible au niveau des segments sous pyélique et lombaire et dans son segment prévésical et intramural [12, 13]. Fig. 3. Urographie intraveineuse montrant un petit rein gauche calcifié en rapport avec une tuberculose rénale. L’urographie intraveineuse est essentielle dans tous les cas pour démontrer l'extension et la sévérité des lésions, pour apprécier l'efficacité du traitement et découvrir les complications. La néphrographie est retardée, d'intensité diminuée en fonction de la quantité de parenchyme rénal détruit, inhomogène, avec des images lacunaires correspondant à des calices dilatés en amont des tiges sténosées, ou à des cavernes parenchymateuses, caséeuses ou détergées. Le rein est de petite taille au parenchyme aminci, à contours irréguliers ou bosselés. Les anomalies de la voie excrétrice sont constantes et associent des sténoses régulières ou irrégulières, annulaires ou segmentaires, uniques ou multiples. Les formes terminales se manifestent par un rein muet en rapport soit avec un rein mastic, entièrement calcifié et détruit, soit avec un obstacle de nature caséeuse ou lithiasique [1, 7, 10, 11]. L’urographie intraveineuse a longtemps été l’examen de référence dans le diagnostic d’un syndrome obstructif, la dilatation des cavités est importante et se traduit par des fonds de calices altérés, l’atrophie du parenchyme est constante, elle est généralement homogène et harmonieuse. Le scanner offre une analyse très précise du parenchyme rénal et ainsi des modifications observées dans les syndromes obstructifs, mais elle est limitée dans l'analyse de la voie excrétrice. La TDM trouve ses meilleures indications dans le diagnostic étiologique des obstacles de la voie excrétrice qui n'ont pas fait la preuve de leur origine par l’échographie ou l’urographie intraveineuse [13]. L’échographie permet de mettre en évidence deux formes : infiltrative où le rein est le siège d'une ou plusieurs masses intraparenchymateuses, déformant les contours, et obstructive avec une dilatation des cavités pyélocalicielles. L'échographie est moins performante que l’urographie intraveineuse et la TDM. Malgré le recul considérable, les opacifications rétrogrades gardent ici un intérêt particulier. Elles permettront parfois de préciser le niveau de l'obstacle, voire même sa nature. Les opacifications antérogrades permettent le diagnostic de siège et parfois de nature de l’obstacle, elles permettent surtout de faire des prélèvements pour une analyse cytobactériologique, et de réaliser la décompression des cavités pyélocalicielles et l'évaluation des possibilités de récupération fonctionnelle. Elles constituent parfois le premier temps d'un geste thérapeutique complémentaire. La TDM est souvent prescrite en deuxième intention pour l'exploration des reins muets, l'appréciation de l'espace périrénal, pararénal et la mise en évidence des calcifications. 1.3. Nécrose papillaire Appelée aussi papillite nécrosante ou nécrose médullaire, cette pathologie a comme principale étiologie ou facteur favorisant le diabète. Il s’agit d’une nécrose ischémique de la papille, à laquelle participent les perturbations vasculaires du rein diabétique et les modifications ischémiques engendrées par les infections 1.5. Rein vasculaire Les principales anomalies vasculaires du rein sont les sténoses et les thromboses de l’artère rénale. L’urographie intraveineuse montre des reins harmonieux, avec des contours lisses. Ce sont des reins ischémiques -9- S. LEZAR et coll. Apport de l’imagerie dans le diagnostic des petits reins par sténose du tronc de l’artère rénale. Parfois les reins sont dysharmonieux avec des zones d’atrophie localisées donnant un contour irrégulier; ils répondent à des lésions artérielles des branches de l’artère rénale. L’échographie met en évidence un petit rein harmonieux aux contours réguliers (fig. 4). L’écho-doppler permet une bonne exploration des artères rénales. Le scanner spiralé réalisé avant et après injection du produit de contraste permet de rechercher des calcifications et de dépister une sténose de l’artère rénale (fig. 5). Les calcifications ostiales ou aortiques sont un argument prédictif pour l’existence d’une sténose. Les autres signes indirects sont la dilatation post-sténotique, les anomalies du néphrogramme, le retard d’opacification, l’amincissement de la corticale et/ou des zones d’atrophie parenchymateuses localisées. Ces éléments sont présents dans 98% des sténoses serrées [6, 7]. Son inconvénient majeur est l’injection de produit de contraste chez des patients ayant une fonction rénale déjà perturbée. 1.6. Rein congénital L’IRM est performante dans le diagnostic de sténose du tronc de l’artère rénale. Mais la quantification de la lésion est majorée par les phénomènes de flux. 1.7. Rein traumatique Il existe trois formes d’anomalies congénitales : l’aplasie, l’hypoplasie et la dysplasie [1, 14]. Dans l’aplasie, il s’agit d’un petit amas fibreux sans aucun parenchyme fonctionnel. Sa mise en évidence échappe à toutes les explorations diagnostiques. Le scanner peut parfois le révéler. Dans les hypoplasies, le parenchyme est réduit mais fonctionnel. Il en existe deux variétés : l’hypoplasie harmonieuse organoïde réalisant un rein miniature (fig. 5) et l’hypoplasie segmentaire réalisant un rein de taille réduite à contour très irrégulier, marqué par de profondes encoches répondant à des hypoplasies de segments parenchymateux. Dans les dysplasies, les cavités du petit rein sont très modifiées, réalisant un aspect de calices en doigt de gant. Il s’agit d’une atrophie rénale partielle ou totale qui se manifeste cliniquement par une hypertension artérielle. L’urographie intraveineuse montre plusieurs aspects : image d'atrophie segmentaire ou d'encoche du parenchyme rénal associée à des calices grêles. La TDM met en évidence des hypodensités localisées correspondant à des infarctus [15]. Le diagnostic repose sur l’anamnèse et les lésions associées des voies excrétrices volontiers à type d’amputation ou de rétraction (fig. 6). Fig. 4. Aspect échographique d’un petit rein harmonieux auxcontours réguliers dû à une sténose de l’artère rénale. Fig. 6. Infarctus rénal droit post-traumatique à la TDM. 1.8. Rein chirurgical Il s’agit de rein de post-néphrectomie partielle ou de post-néphrostomie. L’atrophie globale du rein est la conséquence d’un clampage trop long du pédicule. L’aspect radiologique est plus souvent celui d’un petit rein harmonieux [7]. Fig. 5. Coupe tomodensitométrique montrant un petit rein gauche hypoplasique. -10- J Maroc Urol 2007 ; 6 : 7-11 1.9. Rein post-radique 5. Petit Ph, Laday R, Auquier P, Panuel M, Aillaud S, Doucet V, Faure F, Bourlière-Najean B, Devred Ph. L'évaluation échographique de la taille des reins chez des enfants est-elle possible ? J Radiol 1999 ; 80 : 36971. 6. Devant des petits reins bilatéraux, les étiologies dépendent de l’aspect radiologique. Roy C, Tuchmann C, Guth S, Lang H, Saussine C, Jacqmin D. Scanner hélicoïdal de l’appareil urinaire : principales applications. J Radiol 2000 ; 81 : 1071-83. 7. Devant des reins harmonieux aux contours réguliers, il s’agit d’une glomérulonéphrite, une tubulonéphrite, une maladie de système ou de reins congénitaux. Bellin M, Fauré C, Frija G, Gaux J, Grenier N, Grenier P, Marsault C, Morvan G. Traité d’imagerie médicale. Tome 2 ; 2004. 8. Roy C. Exploration de l’appareil urinaire en IRM : développements actuels et perspectives futures. J Radiol 2004 ; 85 : 171-83. 9. Roy C, Lefèvre F, Lemaître L, Claudon M, Tuchmann C. IRM du haut appareil urinaire. J Radiol 2000 ; 81 : 108597. Il survient suite à une radiothérapie prolongée. L’aspect radiologique est celui d’un petit rein harmonieux régulier sans encoche [1, 7]. 2. Petits reins bilatéraux Devant des reins aux contours encochés, il s’agit plutôt des lésions pyélonéphritiques, certaines lésions vasculaires telles la périartérite noueuse ou une nécrose corticale dans une forme partielle [2, 7]. 10. Puech P, Lagard D, Leroy C, Dracon M, Biserte J, Lemaître L. Place de l’imagerie dans les infections du tractus urinaire de l’adulte. J Radiol 2004 ; 85 : 220-40. CONCLUSION 11. Louineau D, Faure F, Moulin G, Chagnaud C, Kasbarian M, Helenon O. Tuberculose rénale et urétérale. EMC, Traité de radiodiagnostic V, Urologie-Gynécologie ; 1994 : 34-230-A-10. La découverte d’un petit rein est devenue de plus en plus fréquente. L’étiologie dominante en cas de petit rein unilatéral est la pyélonéphrite chronique, en cas de bilatéralité, ce sont les néphropathies évoluées qui viennent au premier rang. 12. Lemaître L, Claudon M, Fauquet I, Delomez J, Puech P. Imagerie des obstructions chroniques et intermittentes de la voie excrétrice supérieure de l’adulte. J Radiol 2004 ; 85 : 241-2. Le couple UIV-échographie permet de faire le diagnostic positif et d’orienter l’étiologie. 13. Helenon O, Choudni M, Khaidoune A, Balleygnier C, Correas JM. Syndromes obstructifs du haut appareil urinaire. EMC, Traité de Radiodiagnostic V, UrologieGynécologie ; 2002 : 34-115-A-10, 21p. REFERENCES 1. Dana A. Imagerie du haut appareil de l’adulte. Masson, Paris ; 2004. 2. Dana A, Hélénon O. Exploration actuelle de l’appareil urinaire : radiologie conventionnelle et échographie. J Radiol 2004 ; 85 : 159-68. 3. Hélénon O, Souissi M, Denys A, Ramella G, Moreau JF. Cliché sans préparation. EMC, Traité de Radiodiagnostic V, Urologie-Gynécologie ; 1991 : 34010-B-10. 4. Joffre F, Cinqualbre A. Pathologie infectieuse du haut appareil urinaire. EMC, Traité de Radiodiagnostic V, Urologie-Gynécologie ; 1991 : 34-150-A-10. 14. Lemaître L, Robert Y, Foissac M, Biserte J. Anomalies congénitales du rein et de la voie excrétrice supérieure. EMC, Traité de Radiodiagnostic V, Urologie-Gynécologie; 1996 : 34-120-A-10. 15. Danguy des Deserts M, Auberget JL, Cosnard G, Vallancien G. Traumatisme du rein et de l’uretère. EMC, Traité de Radiodiagnostic V, Urologie-Gynécologie ; 1990 : 34-360-A-10. -11-