Avi Avital « Images d`Orient

Transcription

Avi Avital « Images d`Orient
JEUDI 1ER SEPTEMBRE 2016 – 20H
THÉÂTRE DE VALÈRE –2H – AVEC ENTRACTE
Avi Avital
« Images d’Orient »
AVI AVITAL MANDOLINE
GIDON KREMER VIOLON ET DIRECTION
KREMERATA BALTICA ORCHESTRE DE CHAMBRE
SANDRO KANCHELI VIDÉO
sion-festival.ch
Programme détaillé
Antonio Vivaldi
(1678-1741)
Concerto en do majeur pour mandoline,
RV 425
I. Allegro
II. Largo
III. Allegro
Ernest Bloch
(1880-1959)
Nigun, extrait de « Baal Shem »
arr. A. N. Tarkmann
Avner Dorman
(*1975)
Concerto for Mandoline (2006)
I. Adagio religioso
II. Allegro
III. Meno mosso
--------------------------------------------- PAUSE -------------------------------------------------
Antonín Dvořák
(1841-1904)
Nocturne pour orchestre, op.40 B.47
Images d’Orient
Image d’Orient propose une lecture parallèle des « Images de l’Est » de
Robert Schumann et des « Mélodies tirées du Zodiac » de Karlheinz
Stockhausen. Les extraits des « Mélodies tirées du Zodiac » seront
interprétés
entre
les
mouvements
des
« Images
de
l’Est ».
Robert Schumann
(1810-1856)
arr. F.Hermann
&
Karlheinz Stockhausen
(1928-2007)
Images de l’Est
I. Lebhaft
II. Nicht schnell und sehr gesangsvoll zu spielen
III. Volkston
IV. Nicht schnell
V. Lebhaft
VI. Reuig, andächtig
Mélodies tirées du « Zodiac »
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Le mot de Sandro Kancheli sur le projet
« Images d’Orient »
Centré autour des « Images de l’Est » de Robert Schumann ce nouveau
programme offre une rencontre inédite avec le travail de Nizar Ali Badr,
sculpteur syrien ayant fait parler de lui sur les réseaux sociaux ces derniers
mois. De courtes interruptions audio-visuelles entre les mouvements de
l’œuvre de Schumann serviront à renforcer cette ambiance orientale. Selon le
sculpteur syrien, ces œuvres en galets ont pour but de « répandre joie et
amour dans les régions touchées par la guerre, la destruction, la mort, la
migration, l’exode, le chaos, la pauvreté et l’injustice ». M. Badr espère que
«cette guerre touchera rapidement à sa fin et de même toute la tuerie qu’elle
engendre».
Entre-temps, le journaliste espagnol Ángel Sastre compare la guerre en Syrie
à un cul-de-sac : « Je m’identifie énormément avec le peuple syrien et
éprouve de la honte envers la position prise par les pays occidentaux qui ne
parlent de Syrie uniquement lorsqu’ils voient leur propre bien-être menacé
par l’arrivée de masse des réfugiés. Etant réaliste, il ne semble pas y avoir de
‘happy ending’ en vue, pour la Syrie. C’est un cul-de-sac. »
Chaque fois qu’une sculpture en galets est finie, elle doit être détruite, car
coller des pierres sur des supports spéciaux est devenue bien trop cher en
Syrie, actuellement. Tout en assemblant ses sculptures, l’artiste sait
pertinemment que rien ne maintient les pierres ensembles et qu’un jour
l’œuvre sera détruite, à l’image des Mandalas de sable. Au travers de son
inhérente éphémérité, le travail de M. Badr se construit autour de la capacité
d’affronter la nature temporelle de la vie.
Cette animation est synchronisée avec la musique tirée de ‘Music Boxes’ de
Karlheinz Stockhausen. Gidon Kremer et les membres de la Kremerata
Baltica en interprèteront certaines parties.
SANDRO KANCHELI
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Le concert
Il est la star d’un instrument dont notre connaissance relève souvent du
stéréotype. Avi Avital nous invite à (re)découvrir la mandoline au travers du
répertoire classique, de transcriptions réalisées par ses soins, autant que par
des partitions écrites expressément pour lui. C’est ainsi qu’à un concerto
composé par Antonio Vivaldi succédera une œuvre contemporaine d’Avner
Dorman, créée par le virtuose israélien en 2006.
Israël, porte de l’Orient qui sera franchie avec les rares Bilder aus Osten
(1848) de Robert Schumann. Cette série de six pièces écrites à l’origine pour
piano à quatre mains tire son inspiration d’un poète perse du 10e siècle,
al-Hariri de Basra. On cherchera en vain dans cette musique des sonorités
orientales, mais on peut retrouver dans sa structure, basée sur la répétition et
l’ornementation plutôt que le développement, certains principes de l’écriture
poétique d’al-Hariri. Des images projetées viendront expliciter ces rencontres
originales, parfois imprévues, mais toujours fécondes.
YAËL HÊCHE
Biographies
Né en Israël, AVI AVITAL accomplit ses études dans sa patrie, ainsi qu’à
Padoue. Il devient en 2011 le premier mandoliniste à recevoir un Grammy
Award dans la catégorie du meilleur soliste instrumental. Autant à l’aise dans
le répertoire klezmer que classique et commanditaire de nouvelles partitions
pour la mandoline, il enregistre aujourd’hui exclusivement pour Deutsche
Grammophon. A son actif se trouvent notamment sa propre transcription des
concertos pour violon et clavecin de Johann Sebastian Bach ainsi qu’une
captation des concertos d’Antonio Vivaldi.
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Au cours d’une carrière particulièrement brillante, GIDON KREMER a joué
avec tous les principaux orchestres et chefs, dans les salles les plus
prestigieuses. Son répertoire comprend non seulement les grands classiques
du violon, mais aussi un nombre impressionnant de compositeurs
contemporains, en particulier russes et slaves. Fondateur de la Kremerata
Baltica en 1997, il a depuis lors effectué plusieurs tournées avec cet
ensemble. Au bénéfice d’une discographie de plus de cent titres, il est aussi
un écrivain, auteur de quatre ouvrages au travers desquels se lit sa
philosophie artistique.
Fondée en 1997 par Gidon Kremer, la KREMERATA BALTICA est
composée d’une vingtaine de jeunes musiciens originaires des pays baltes et
compte aujourd’hui parmi les orchestres de chambre les plus réputés. Au fil
de ses collaborations avec quelques-uns des grands solistes et chefs de
notre temps, elle s’est distinguée par un répertoire en dehors des sentiers
battus, assurant la création de nombreuses partitions d’auteurs tels Giya
Kancheli, Peteris Vasks ou Leonid Desyatnikov. Sa riche discographie se
remarque de même par son originalité, laissant la place autant à Piazzolla
qu’à Vivaldi, à Mozart qu’à Glass.
COMPOSITION DE LA KREMERATA BALTICA
Gidon Kremer
IER VIOLONS Dzeraldas Bidva**, Madara Petersone, Agata Daraskaite, Dainius Peseckas,
Aliona Rachitchi, Mairead Hickey
2E VIOLONS Andrei Valigura*, Dainius Puodziukas*, Lina Domarkaite, Marie Helen
Aavakivi, Skaiste Diksaityte, Ieva Puodziukas
ALTOS Santa Vizine*, Zita Zemovica, Vidas Vekerotas, Ingars Girnis
VIOLONCELLES Giedre Dirvanauskaite*, Peteris Cirksis, Peteris Sokolovskis, Emma
Bandeniece
CONTREBASSES Kristaps Petersons, Anton Zhukov
PERCUSSIONS Andrei Pushkarev, Pavel Bialiayeu
VIOLON SOLO ET DIRECTION ARTISTIQUE
** Premier violon
*Chefs d’attaque
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Impression de concert
30 août - Un concert à deux violons
C’est un concert entièrement consacré au violon qui s’est déroulé hier
au Théâtre de Valère. Les virtuoses Gidon Kremer et Clara-Jumi Kang
ont proposé un programme mis en scène spécialement pour le Sion
Festival.
Gidon Kremer et Clara-Jumi Kang ont ouvert la troisième semaine du Sion
Festival en mettant à l’honneur le violon. Les deux virtuoses ont débuté leur
concert ensemble avec la Sonate pour deux violons de Mieczysław
Weinberg avant d’offrir au public de la salle sédunoise le « Hay Que
Caminar » de Luigi Nono. Les deux musiciens ont alors déambulé sur la
scène jouant de lutrin en lutrin. Puis, chacun a joué en soliste : Gidon Kremer
avait choisi d’interpréter le Requiem pour l’Ukraine de Igor Loboda et ClaraJumi Kang, quant à elle, a joué la Sonate N°3 « Balade » d’Engène Augute
Ysaÿe. Les deux artistes se sont alors rejoints pour offrir à l’auditoire la
Sonate pour deux violons de Sergei Prokofiev. Les connaisseurs et les
amateurs de musique classique ont pu se délecter d’entendre les violons du
Maestro Gidon Kremer et de Clara-Jumi Kang, lauréate de plusieurs grands
concours internationaux, notamment le concours Tibor Varga en 2007. Mais
c’est aussi à un jeune public que ce concert s’adressait. Il était en effet
spécialement introduit pour des jeunes de 14 à 18 ans en début de soirée à
l’Eglise des Jésuites par une étudiante de la HEMU. Le Sion Festival se plie
en quatre pour son public et ce, quel que soit son âge !
Cette dernière semaine du Sion Festival est confiée à Gidon Kremer qui nous
offre trois concerts accompagné de son orchestre de chambre : la Kremerata
Baltica. Vous les retrouverez donc jeudi 1er septembre à 20h, avec Avi Avital,
star de la mandoline, pour un concert placé sous des influences orientales.
Samedi, le violoniste et chef d’orchestre revient avec la Kremerata pour le
concert « Masks and Faces » à 20h. Ils interpréteront notamment Les
Tableaux d’une exposition de Modest Mussorgsky. Enfin, ils sonneront,
dimanche à 17h, le clap de fin de cette 52e édition du Sion Festival avec un
concert dédié à la musique de films. Nous vous attendons donc nombreux
aux différents rendez-vous de cette dernière semaine de festival organisés
au Théâtre de Valère !
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Galerie de photos
Clara-Jumi Kang et Gidon Kremer en répétition ©Claude Dussez
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Concerts à venir
VENDREDI 2 SEPTEMBRE 2016 – 20H
THÉÂTRE DE VALÈRE
Pirates of Baroque
AVEC
RED PRIEST ENSEMBLE BAROQUE
PIERS ADAMS FLÛTES À BEC, ADAMS SUMMERHAYES VIOLON, ANGELA
EAST VIOLONCELLE ET DAVID WRIGHT CLAVECIN
SAMEDI 3 SEPTEMBRE 2016 – 20H
THÉÂTRE DE VALÈRE
Hommage à Orphée
&
Russia : Masks and Faces
AVEC
GIDON KREMER VIOLON ET DIRECTION
KREMERATA BALTICA ORCHESTRE DE CHAMBRE
Billetterie et informations
- www.sion-festival.ch
- Sion Tourisme, place de la Planta 2, +41 (0)27 327 77 27
- Le billet de ce soir donne droit à l’entrée à l’exposition Ave Maria, au musée
de l’Evêché ainsi qu’un rabais de CHF 5.- pour les représentations de
« EINSTEIN, Le spectacle », du 17 août au 4 septembre à Sion.
Le Sion Festival remercie Géraldine Granges-Guenot
établissement horticole à Fully pour les arrangements floraux
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