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1. Pourcentage, fréquence. Activité 1 p 6 Activité 2 p 7 1.1. Proportion (ou fréquence) 1. Pourcentage exprimant une Proportion Soit E un ensemble ayant nA éléments et A une partie de E ayant nE éléments La proportion ou fréquence d’une sous-population A dans une population E est le rapport des effectifs : Nombre d' éléments de A n A p= = Nombre déléments de E n E n n x Dire que A représente x% de E équivaut à : A = . On note la fréquence f E ( A) = A n E 100 nE Exemple : Dans un service d’hôpital de 28 lits, 21 sont occupés. Proportion de lits occupés ? réponse : 21 3 = 28 4 3 75 = 0,75 = . 4 100 Il y a donc 75% des lits qui sont occupés. En pourcentage ? réponse 75 = 75% 100 Quel que soit le choix de l’écriture, une proportion est toujours un nombre compris entre 0 et 1. Attention aux écritures. On n’écrit pas 0,75 = 75% ou 2. Addition de pourcentage, Pourcentage de pourcentage Si C représente y% de B et si B représente x% de E, alors C représente x× y % de E 100 Exemple : Dans une maison de retraite 88% des personnes ont plus de 78 ans dont 65% sont des femmes. Quelle est la part des femmes de plus de 78 ans dans la maison de retraite ? Addition de pourcentage : On ne peut additionner des proportions que dans le cas de deux ensembles DISJOINTS A et B. Exemple : Dans une association de quartier chaque adhérent pratique un seul sport. 26% des adhérents pratique le judo, 35% la boxe, 12% la musculation, le reste la gymnastique. Combien pratique un sport de combat ? 35% + 26% = 61%. Exercices : p28 1 – 2 – 3 – 5 – 7 – 8 – 13 – 24 - 14 – 16 – 18 – 22 – 25 – 28 – 30 – 31. 10 – 11 – 17 – 19 - 20 Tableur sur papier 6 TABLEUR : • Fichiers TP00-TP01-TP02-TP03-TP04 Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 1 2. Droites – Fonction affine ( ) r r On se place dans un repère O; i , j orthonormé ou orthogonal. 2.1. Coefficient directeur On considère une droite ∆ , non parallèle à l’axe des ordonnées, A et B deux points distincts de cette droite. y − yA Le coefficient directeur de la droite est m = B . xB − x A Cas particulier utilisé pour tracer une droite : si x B = x A + 1 , alors m = y B − y A . Ainsi, yB = yA + m Si m > 0 , la droite « monte ». Si m = 0 la droite est « horizontale y Si m < 0 , la droite « descend ». y y A B A B r j m A • r i r j x r j r i x 1 m r i B x 1 Deux droites sont parallèles si elles ont même coefficient directeur 1) Comment déterminer le coefficient directeur d’une droite donnée graphiquement ? Méthode 1 : On repère deux points A et B de la droite, puis on calcule le coefficient directeur y − yA avec l’égalité m = B . xB − x A Méthode 2 : On se place sur la droite. On se décale d’une unité vers la droite et on « descend » ou on « monte » pour rejoindre la droite. La distance ainsi parcourue donne la valeur du coefficient directeur, positif si on est monté, négatif si on est descendu. Exemple 2) Comment tracer une droite dont on connaît un point et le coefficient directeur ? • On place le point connu. A partir de ce point, on se « déplace » de 1 vers la droite parallèlement à l’axe des abscisses. • Si le coefficient directeur est positif, on monte de sa valeur parallèlement à l’axe des ordonnées et on marque le point. Si le coefficient directeur est négatif, on descend de sa valeur absolue parallèlement à l’axe des ordonnées et on marque le point. • On trace alors la droite passant par le point de départ et ce point. Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 2 Exemple 2.2. Equation de droite Toute droite ∆ non parallèle à l’axe des ordonnées admet une équation de la forme y = mx + p , où m et p sont des réels. Le nombre m est le coefficient directeur de la droite Le nombre p est appelé l’ordonnée à l’origine de la droite (ordonnée au point d’abscisse 0) Dans le cas où ∆ est parallèle à l’axe des ordonnées, tous les points de la droite ont même abscisse. Si on note k cette abscisse, la droite ∆ a pour équation x = k 1) Comment déterminer l’équation réduite d’une droite non parallèle à l’axe des abscisses, définie par deux de ces points ? y − yA 1. On calcule le coefficient directeur m = B xB − x A 2. On écrit que les coordonnées du point A vérifient l’équation réduite y A = mx A + p , puis on calcule p. 3. On écrit l’équation. Exemple 2) Comment tracer une droite dont on connaît l’équation réduite y = mx + p ? • On place l’ordonnée à l’origine de coordonnées (0; p ) • A partir de ce point, on se déplace d’une unité vers la droite parallèlement à l’axe des abscisses puis on monte ( si m > 0) ou on descend (si m < 0 ) de la valeur absolue du coefficient directeur parallèlement à l’axe des ordonnées. On marque ce point. • On trace alors la droite passant par les deux point placés. Exemple 2.3. Fonction affine x a ax + b Soit la fonction f définie par : où a et b sont des nombres réels donnés, IR → IR indépendants de x, et où a n’est pas nul : f est une fonction affine La représentation graphique d’une fonction affine est une droite. Dans le cas d’une fonction linéaire (b=0), la droite passe par l’origine du repère Variations – Tableau de variations Cas a>0 f est strictement croissante sur IR x −∞ f (x ) +∞ +∞ Cas a<0 f est strictement décroissante sur IR x f (x ) −∞ +∞ −∞ Cours 1ère ST2S +∞ −∞ ©E. Poulin Page 3 a>0 a<0 Cas Particulier : La fonction identité ( x a x ) 5 C’est une droite passant par l’origine du repère, de coefficient directeur 1. 4 3 2 1 0 -5 -4 -3 -2 -1-1 0 1 2 3 4 5 -2 -3 -4 Exercice 37 à 44 page 72 Signe de ax+b x Signe de ax+b −∞ Signe de (-a) -5 − b a 0 +∞ Signe de (a) 2.4. Utilisation de la calculatrice • • • Puissance Tableau de valeurs Graphique Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 4 3. Statistique Activité 1 p 102 Activité 2 p 104 3.1. Introduction - Vocabulaire A l’origine (en Chine 2000 ans avant JC, en égypte 1700 ans avant JC, puis dans l’empire romain), la statistique (du latin « Status » : Etat) rassemblait des informations intéressant l’état, concernant la POPULATION, dont les éléments sont des INDIVIDUS et consiste à observer, étudier un même aspect de chaque individu appelé VARIABLE OU CARACTERE. On distingue deux types de caractères : • Les caractères QUALITATIFS (profession, couleur des yeux...). • Les caractères QUANTITATIFS que l’on peut mesurer. Ces valeurs peuvent être regroupées en CLASSES ( [1m20;1m50[, [1m50;1m60[...) L’EFFECTIF n d’une valeur de la variable est le nombre d’individus correspondant à une même valeur. La FREQUENCE d’une valeur est le quotient de l’effectif de cette valeur par l’effectif total n de la population. f i = i n Remarque : Les fréquences sont des nombres compris entre 0 et 1, dont la somme est 1. Elles sont souvent exprimées en pourcentage ou transformée en degré pour la construction d’un diagramme circulaire. 3.2. Représentations graphiques 1. Exemple : Diagramme en bâtons, diagramme circulaire Temps quotidien passé devant la télévision moins de 1 h [1 h ; 2 h[ [2 h ; 3 h[ [3 h ; 4 h[ [4 h ; 8 h[ Diagramme en bâtons Pourcentage des télespectateurs 10,1% 15,1% 17,1% 16% 41,7% Diagramme circulaire moins de 1 50% h 40% [ 1 h ; 2 h[ 30% 20% [ 4 h ; 8 h[ 10% 0% [ 2 h ; 3 h[ [ 3 h ; 4 h[ Ce type de diagramme est privilégié Les angles et donc les aires des dans le cas d’un caractère discret secteurs sont proportionnels aux effectifs Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 5 2. Histogramme Un histogramme permet de représenter des séries statistiques à caractère quantitatif, dont les valeurs observées peuvent être, à priori, n’importe quel nombre réel d’un intervalle. Ces valeurs sont regroupées en classes (intervalles). Une unité d’aire correspond à une (ou plusieurs) valeur(s) observée(s). Exemple : Les résultats d’un contrôle dans une classe de 30 élèves sont les suivants : [8 ;10 [ Classes [0;8[ [10;14[ [14;20] Effectifs 12 5 8 5 On représente alors l’Histogramme sachant qu’une unité d’aire représente 1 élève. C’est donc en comptant le nombre d’unité d’aire que l’on a le nombre d’élève dans chaque classe 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 3. Diagramme tige et feuilles Un diagramme tige et feuilles permet de présenter les valeurs observées pour des séries statistiques à caractère quantitatif, lorsque ces valeurs appartiennent à un intervalle d’amplitude peu élevée. L’intérêt de la méthode est de donner un aperçu graphique de la série sans perdre aucune information. Exemple : On a relevé le nombre de jours d’attente avant de pouvoir consulter un médecin spécialiste à l’hôpital : 30 ; 36 ; 26 ; 39 ; 10 ; 49 ; 38 ; 31 ; 25 ; 24 ; 21 ; 34 ; 42 ; 36 ; 23 ; 42 ; 41 ; 12 ; 33 ; 37 ; 19 ; 18 ; 19 ; 47 ; 7 ; 28 ; 15 ; 2 ; 28. Représenter ces données sou forme de diagramme tige et feuilles. Méthode : Tige feuilles 0 • 1ère étape : Repérer la plus petite valeur, 7 et la plus grande 49. 1 Les parties principales, sur la tige seront dans l’ordre croissant 0, 1, 2, 3, 4. 2 (ce sont ici les dizaines). Ces chiffres formeront la première colonne. 3 4 • 2ème étape : Les feuilles seront constitués des unités. Les chiffres sont reportés au fur et à mesure sur la ligne de sa partie principale. • 3ème étape : On ordonne les chiffres de chaque feuille dans l’ordre croissant. On obtient alors un diagramme tige et feuilles. Note : On peut ainsi rapidement déterminer le temps d’attente médian Il s’agit de la 15ème valeur, soit 28 jours d’attente. Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Tige 0 1 2 3 4 Tige 0 1 2 3 4 feuilles 72 029895 6541388 069814637 92217 feuilles 27 025899 1345688 013466789 12279 Page 6 3.3. Paramètres statistiques 1. Indicateur de position : 1.1. la moyenne La moyenne est un indicateur de centralité (marquant la position) des valeurs de la série. Cf ACTIVITE 1 On distingue trois cas : 1er cas : la population est donnée par la liste de ses n éléments : x1 , x 2 ,K , x n . 2ème cas : la population est donnée par le tableau des effectifs ni de chacune des p classes xi. 3ème cas : la population est donnée par le tableau des effectifs ni de chacune des p classes a + bi [ai ; bi[ de centre ci = i 2 La MOYENNE d’une série quantitative discrète, notée x est égale à : 1er cas : 2ème cas : 3ème cas : x= x= x= x1 + x 2 + K + x n ∑ xi = n n n1 x1 + n 2 x 2 + K + n p x p n n1c1 + n2 c2 +K+ n p c p = ∑n x i i n Le symbole ∑ est le symbole somme. n Exemple : On a relevé la taille en cm de 20 personnes : Dans ce cas, il faut déterminer le centre de classe. Classe Centre de classe Effectif [145 ;155[ 150 2 [155 ; 165[ 160 5 [165 ; 175[ 170 8 [175 ;185[ 180 4 [185 ;195[ 190 1 En remarquant que l’effectif total est de 20, la moyenne des tailles est : 150 × 2 + 160 × 5 + 170 × 8 + 180 × 4 + 190 × 1 m= = 168,5 20 Remarque : Pour calculer la moyenne d’une série regroupée en classe, on se ramène au cas discret en remplaçant chaque classe par son centre. Propriété de la moyenne : Si les populations E1 et E2 n’ont aucun élément commun, alors la population E = E1 ∪ E 2 est d’effectif N 1 + N 2 et la moyenne sur E est égale à : X = N1 X 1 + N 2 X 2 N1 + N 2 1.2. La médiane Soit une série quantitative ordonnée. La médiane notée M e est un nombre qui sépare la population en deux sous-ensembles de même effectif ; c’est un indicateur de centralité (qui marque la position) des valeurs de la série. 50% de l’effectif x ≤ Me Cours 1ère ST2S 50% de l’effectif Me x ≥ Me ©E. Poulin Page 7 Exemples : • Les notes de Paul sont : 7 ;8 ;8 ;10 ;12 ;13 ;14. La note médiane est 10. • Les notes d’Alice sont : 5 ;8 ;9 ;10 ;10 ;14. On prend pour note médiane 9,5 (toute note dans ]9;10[ est médiane. On choisit plutôt le centre de l’intervalle. 2. Indicateur de dispersion 2.1. L’étendue L’étendue est la différence entre la plus grande et la plus petite valeur de la variable. 2.2. L’écart type L’écart type σ , obtenu à l’aide de la calculatrice (ou du tableur) est un indicateur de dispersion des valeurs de la série. L’écart-type d’une série de moyenne x est le réel, noté σ ( X ) , tel que : σ (X ) = n1 (x1 − x ) + n 2 ( x 2 − x ) + K + n p (x p − x ) 2 2 2 n • On prendra la valeur donnée par la calculatrice • Attention, sur un tableur, il faut choisir : EcartypeP Remarques • Cette quantité est positive ou nulle ; (elle est nulle si toute les valeurs de la série sont égales à la moyenne. • Plus σ ( X ) est petit, plus la série est concentrée autour de sa moyenne X . • Plus σ ( X ) est grand, plus la série est dispersée autour de sa moyenne X 3.4. Quartiles et intervalle interquartile - Déciles Pour une série dont la liste des valeurs observées est triée dans l’ordre croissant : • La médiane M e est un nombre qui sépare la population en deux sous ensembles de même effectif. M e n’est pas forcément une valeur de la série : Si N = 2n + 1 , M e = x n +1 x n + x n +1 2 er • Le 1 quartile Q1 est la plus petite valeur de la série telle qu’au moins 25% des valeurs soient inférieures ou égales à Q1 . Le 3ème quartile Q3 est la plus petite valeur de la série telle qu’au moins 50% des valeurs Si N = 2n , M e = soient inférieures ou égales à Q3 . L’écart interquartile Q3 − Q1 est un indicateur de dispersion des valeurs de la série ; L’intervalle interquartile [Q1 ; Q3 ] contient 50% des effectifs. • Le ième décile Di , (i allant de 1 à 9) est la plus petite valeur de la série telle qu’au moins i des valeurs soient inférieures ou égales à Di . 10 L’écart interdécile D9 − D1 est un indicateur de dispersion des valeurs de la série ; L’intervalle interdécile [D1 ; D9 ] contient 80% des effectifs. Exemples : (Effectif de 16, puis 17, puis 18, puis 19) Exemple choisi dans la classe : Montant dépensé par chaque élève lors des soldes. Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 8 • Diagramme en boîte : Dans le cas d’une série ayant un effectif important, on représente la série par un diagramme mettant en valeur les valeurs centrales appelé diagramme en boîte ou « diagramme à moustaches ». Ecart (ou intervalle) interquartile Ecart (ou intervalle) interdécile Axe gradué. min D1 Q1 Me Q3 D9 max Méthode d’application Les résultats d’une enquête auprès de 30 médecins sur le nombre de revues spécialisées auxquels ils sont abonnés sont regroupés dans le tableau suivant : Nombre d’abonnements Nombre de médecins 1 1 2 1 3 2 6 3 7 3 8 3 9 2 10 3 11 1 Comment réaliser un diagramme en boites correspondant ? On dresser le tableau des effectifs cumulés croissants : Nombre d’abonnements 1 2 3 4 5 6 Nombre de médecins 1 2 4 8 15 18 7 21 8 24 9 26 10 29 11 30 10% 4 4 5 7 25% 50% 75% 90% On en déduit la médiane, les 1er et 3ème quartiles, l’écart interquartiles et les 1er et 9ème décile 30 • La médiane : = 15 , donc la médiane se trouve entre les valeurs observées de rang 15 et 2 5+6 16 ; on prend pour médiane la moyenne de ces deux valeurs : Me = = 5,5 2 30 • Quartiles : = 7,5 , donc le 1er quartile est la valeur observée de rang 8 : Q1 = 4 4 30 3× = 22,5 , donc le 3ème quartile est la valeur observée de rang 23 : Q3 = 8 4 • Ecart interquartile : 8-4=4. 30 • Déciles : = 3 , donc le 1er décile est la valeur observée de rang 3 : D1 = 3 10 30 9× = 27 , donc le 9ème décile est la valeur observée de rang 27 : D9 = 10 10 On peut alors réaliser le diagramme en boîte correspondant : Q3 − Q1 = 4 revues 1 Cours 1ère ST2S 2 3 4 5 5,5 6 7 ©E. Poulin 8 9 10 11 Page 9 3.5. Tableaux croisés • Un tableau à double entrée permet de présenter les effectifs en vue d’é »tudier simultanément deux caractères A et B sur cette population : A1 , A2 ,..., An et B1 , B2 ,..., B p … A1 B1 Effectif de Totaux An A1etB1 Effectif de B1 Effectif de Bp Totaux • • Effectif de A1 Effectif de An Effectif total Un tableau de fréquence permet de comparer deux populations selon un même caractère A : A1 , A2 ,..., An sont les modalités du caractère A. On peut alors définir la fréquence conditionnelle f B (D ) comme la fréquence des individus prenant la valeur D parmi les individus prenant la valeur B : Nombre d' individus vérifiant D et B f B (D ) = Nombre d' individus vérifiant B Voir Activité 1 feuille : ActivitéTableauxCroisés Un grossiste commande 900 kg de fruits en provenance d’Espagne et du Maroc. A la livraison, ces fruits sont classés suivant leur maturité : Pas assez mûr – Bonne maturité – Trop mûr. L’analyse de la marchandise nous permet d’affirmer que : • Parmi les 550 kg de fruits acheté au Maroc, 20% sont trop mûr et 14% ne sont pas assez mûr • 70% de la livraison sont des fruits à bonne maturité. • Il y a 50 kg de fruits provenant d’Espagne qui sont trop mûr. 1) Compléter le tableau suivant : Pas assez Bon Trop Total Espagne Maroc Total 2) Soit E : « Le fruit provient d’Espagne » M : « Le fruit provient du Maroc » B : « Le fruit est à bonne maturité » Déterminer f (E ) , f (M ) , f (B ) 2) Déterminer f M (B ) et fruits à bonne maturité ? f E (B ) . Quel est, proportionnellement à la quantité livrée, le pays qui fournit le plus de Activité 2 feuille : ActivitéTableauxCroisés 8517 hommes et 6968 femmes d’une petite agglomération ont été consultés sur l’aménagement d’un réseau de pistes cyclables. 1) Réaliser un tableau de fréquences, arrondies à 10-3 permettant de comparer ces deux populations selon leurs réponses 2) Est-il vrai qu’il y a relativement plus d’avis favorables parmi ces femmes que parmi ces hommes ? 6000 5105 5000 4358 Hommes 4000 Femmes 3000 1662 1610 2000 1802 948 1000 0 Favorables Opposés Cours 1ère ST2S Ne se prononcent pas ©E. Poulin Page 10 Réponse Réponses Population Femmes Hommes Favorables Opposés 0,625 0,599 0,239 0,189 Ne se prononcent pas 0,136 0,212 Totaux 1 1 Oui car 65,2% des femmes et 59,9% des hommes sont favorables au projet. DOSSIER SUR L’ETUDE D’UNE SERIE STATISTIQUE DE LA VIE QUOTIDIENNE • • • • • • • • Méthodologie de l’enquête (des sources) Boîte à moustaches Diagrammes Tige et feuilles Exercices : . TP : TP1 p 114 Tableur sur papier TABLEUR • Fichiers TP31-TP32 CALCULATRICE • Activité 3 p105 • TP3 p 116 (avec tableur) – TP6 p 120 (avec tableur) Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 11 4. Pourcentage d’évolution, coefficient multiplicatif 4.1. Pourcentage d’évolution, coefficient multiplicatif Activité 4 p 9 1. Taux d’évolution entre deux grandeurs Définition Si une grandeur V prend successivement les valeurs V0 et V1 (valeurs positives), le taux V − V0 V final − Vinitial d’évolution ou variation relative, (ou taux de variation) est : t = 1 = V0 Vinitial t peut être écrit sous forme décimale ou sous forme de pourcentage. Si t>0, il s’agit d’une augmentation de 100t%. Si t<0, il s’agit d’une diminution de -100t%. Remarque : V final − Vinitial est appelé variation absolue Exemple : Le prix de l’essence 98 est passé de 1,23 € à 1,29 €. Quel est le pourcentage d’augmentation ? ~4,88% Ex 39-40-41 p 31-32 – Ex 35 p 31 – Ex 46 p32 2. Coefficient multiplicatif Le coefficient multiplicatif de V0 à V1 est le nombre c = (1 + t ) , où t est le taux d’évolution de V0 à V1. On a donc : V1 = (1 + t )V0 = cV0 . Le coefficient multiplicatif est un nombre positif. Si c > 1 , l’évolution est une hausse. Si c < 1 , l’évolution est une baisse • • x Une augmentation de x% transforme toute grandeur V en 1 + ×V 100 x Une diminution de x% transforme tout nombre x en 1 − ×V 100 Exemples : • Un téléphone portable coûtait 79 € en 1999. En 2000, il a subi une baisse de 40%. Quel est son nouveau prix ? 40 791 − = 47,4 € • 100 Un paquet de cigarette est taxé à 300% par l’état. S’il coûte 3,60 € TTC, Quel est son prix HT ? 300 x 1 + = 3,60 soit x=0,9 € 100 Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 12 Remarque : Si on connaît VF et VI , alors c = VF VI Ex 38 – 37 – 34 – 44 - 48 p 31-32 3. Evolutions successives Si t1 est le taux d’évolution de V0 à V1 et t 2 le taux d’évolution de V1 à V2, alors le taux d’évolution de V1 à V2, alors le coefficient multiplicatif de V0 à V2 est : 1 + t = (1 + t1 )(1 + t 2 ) = c1 × c 2 Ce résultat se généralise au cas de plus de deux évolutions successives ATTENTION : En cas de hausse ou de baisse successive, les taux ne s’ajoutent donc pas Ex 32-33-51-52-53 page 31-33 4. Evolution réciproque Deux évolutions (hausse et baisse, ou baisse et hausse) sont réciproques si et seulement si leurs coefficients multiplicatifs c et c ′ sont tels que cc ′ = 1 Exemple : Le prix du baril de pétrole a augmenté de 150% en une année. Quelle baisse faudrait-il pour qu’il revienne à sa valeur initiale ? Réponse : Coefficient multiplicatif de la hausse : c = 1 + 150% = 2,5 1 1 Coefficient multiplicatif de la baisse : c ′ = = = 0,4 = 1 − 60% c 2,5 Il faut donc une baisse de 60% sur le nouveau tarif. Ex 63-64 p 34 5. Approximations affines en cas de faibles variations On considère dans ce paragraphe des taux t très faibles, c’est-à-dire proches de 0. Lorsque t1 et t 2 , écrits sous forme décimale, sont proches de 0, le pourcentage t dévolution globale est proche de t1 + t 2 En effet, (1 + t1 )(1 + t 2 ) = 1 + t1 + t 2 + t1t 2 . Si t1 = −2% et si t 2 = 5% , on a t1t 2 = −0,001 = −0,1% , ce qui est négligeable Le pourcentage dévolution est approximativement égal à t1 + t 2 = 0,03 = 3% Exercices : p 28 1 – 2 – 3 – 5 – 7 – 8 – 13 – 14 – 16 – 18 – 22 – 25 – 28 – 30 – 31. Tableur sur papier 6 TABLEUR • Fichiers TP11-TP12 DOSSIER SUR LES POURCENTAGES DANS LA VIE QUOTIDIENNE TP : Coefficient directeur et droite. • CALCULATRICE • Livre TP3 p17 • Cours 1ère ST2S 3 types d’exemples différents – sources à donner avec précision Préciser le type de pourcentage et réaliser un exemple de calcul ©E. Poulin Page 13 5. Fonctions numériques Document Support Cours à Editer Activité 1 – livre p36-37 5.1. Introduction Une fonction numérique f est une relation qui à chaque nombre x appartenant à D associe un nombre réel unique, noté f ( x ) appelé image de x par f. Cette relation dépend donc d’une variable x, cette dernière prenant des valeurs dans un intervalle donné. La fonction permet de décrire un phénomène physique ou mathématique. On note : Ensemble de définition D Ensemble d’arrivée D → IR x a f (x ) Image de x par f Variable L’ensemble de définition indique l’intervalle où l’étude de la fonction doit être conduite. Cet ensemble exclue les valeurs impossibles. Dans le plan rapporté à un repère, la courbe représentative de la fonction f est l’ensemble de tous les points de coordonnées ( x; f ( x )) , où x ∈ D. Cette courbe a pour équation y = f ( x ) 5.2. Variations d’une fonction Activité 3 – livre p38 1. Tableau de variations Soit la fonction représentée par la courbe suivante. 2 On remarque qu’entre –1 et 1, la courbe décroît, alors qu’entre 1 et 2 elle croît. 1 On dira que f est décroissante sur l’intervalle [− 1;1] et croissante sur [1;2] -1 Nous pouvons regrouper ces informations dans un tableau de variations x f(x) -1 2 1 1 2 -1 2 1,5 -2 -1,5 Cours 1ère ST2S 0 ©E. Poulin Page 14 Définition : Soit f une fonction définie sur un intervalle I • On dit que f est croissante sur I, lorsque pour tous réels a et b de I tels que a < b , on a f (a ) ≤ f (b ) . (strictement croissante si f (a ) < f (b ) ). On dit que f conserve le sennns des inégalités. • On dit que f est décroissante sur I, lorsque pour tous réels a et b de I tels que a < b , on a f (a ) ≥ f (b ) . On dit que f inverse le sens des inégalités. • On dit que f est constante sur I, lorsque pour tous réels a et b de I tels que a < b , on a f (a ) = f (b ) . Ex de 1 à 10– livre p64-65 2. Ex de 22 à 36– livre p68-70 Maximum et minimum (A VOIR) Une fonction f admet un maximum en x0 sur l’intervalle I si pour tout x de I : f ( x ) ≤ f ( x0 ) . Ce maximum est f ( x0 ) Une fonction f admet un minimum en x0 sur l’intervalle I si pour tout x de I : f ( x ) ≥ f ( x0 ) . Ce minimum est f ( x0 ) Dans l’exemple ci-dessus, f admet un minimum pour x=1. Ce minimum est f (1) = −1,5 5.3. Résolution d’équations et d’inéquations ACTIVITE 2 p 38 Dans le cours Soit f une fonction définie sur un intervalle, et Cf.sa courbe représentative dans un repère r r (O; i , j ) . f (x ) = k Résoudre l’équation f ( x ) = k revient à chercher les antécédents de f par k, ce qui correspond aux abscisses des points d’intersection de la droite horizontale d’équation y = k avec la courbe Cf. f (x ) = g (x ) Résoudre l’équation f ( x ) = g ( x ) consiste à déterminer les réels x qui vérifie l’égalité proposée, ce qui correspond aux abscisses des points d’intersection des courbes représentatives des deux fonctions. f (x ) > k Les solutions de l’inéquation f ( x ) > k (respectivement f ( x ) < k ) sont les abscisses des points de la courbe Cf. situés au dessus (respectivement en f (x ) > g (x ) dessous) de la droite horizontale d’équation y = k Exemple page 42 Ex 12 à 21 page 67 Comment démonter ou vérifier que deux fonctions sont égales ? Afin de faciliter l’étude des fonctions, celles-ci ont été classifiées. Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 15 5.4. Fonctions et courbes de référence Activité 4 page 39 1. Fonctions affines x a ax + b où a et b sont des nombres réels donnés, Soit la fonction f définie par : IR → IR indépendants de x, et où a n’est pas nul : f est une fonction affine La représentation graphique d’une fonction affine est une droite. Dans le cas d’une fonction linéaire (b=0), la droite passe par l’origine du repère Variations – Tableau de variations Cas a>0 f est strictement croissante sur IR x −∞ f (x ) +∞ +∞ Cas a<0 f est strictement décroissante sur IR x f (x ) −∞ +∞ −∞ +∞ −∞ a>0 a<0 Cas Particulier : La fonction identité ( x a x ) 5 C’est une droite passant par l’origine du repère, de coefficient directeur 1. 4 3 2 1 0 -5 -4 -3 -2 -1-1 0 1 2 3 4 5 -2 -3 -4 Exercice 37 à 44 page 72 Signe de ax+b x Signe de ax+b Cours 1ère ST2S −∞ Signe de (-a) -5 − b a 0 +∞ Signe de (a) ©E. Poulin Page 16 2. Fonction carré TP Calculatrice (en groupe) : TP2 Livre page 48 + TP3 + TP4 x a x2 Soit la fonction f définie par : IR → IR Variations : f est strictement décroissante sur ]−∞,0] f est strictement croissante sur [0,+∞[ ] ] intuitivement, on remarque que sur −∞,0 , lorsque x augmente, augmente, f ( x ) croit Tableau de variations : Tableau de signes : −∞ x f ( x ) décroit et que sur [0,+∞[ , lorsque x +∞ 0 x x2 f −∞ + +∞ 0 0 + 0 Pour cela nous allons étudier cette fonction sur l’intervalle [ −3;3] et compléter le tableau de valeurs suivant : x -3 9 f ( x) -2 4 -1,5 2,25 -1 1 -0,5 0,25 0 0 0,5 0,25 1 1 1,5 2,25 2 4 3 9 8 Cette courbe est une parabole. L’axe des ordonnées est axe de symétrie car deux points d’abscisses opposées ont même ordonnée. 6 4 2 0 -4 -2 0 2 4 Remarque : On dit que f est paire car : TP9 page 55 Cours 1ère ST2S -Oy est axe de symétrie - Pour tout x de IR, f(-x)=f(x) Ex 45 à 54 page 73 ©E. Poulin Page 17 3. La fonction cube x a x3 Soit la fonction f définie par : IR → IR Variations : f est strictement croissante sur IR Tableau de variations : −∞ x +∞ 0 f Tableau de signes : x x3 0 −∞ 0 0 + +∞ + On peut étudier cette fonction sur l’intervalle [ −3;3] et compléter le tableau de valeurs suivant (à 10-2 près) : x -3 -27 f ( x) -2 -8 -1 -1 -0,75 -0,42 -0,5 -0,12 0 0 0,5 0,12 0,75 0,42 1 1 2 8 3 27 8 6 Cette courbe est symétrique par rapport à l’origine O car deux points d’abscisses opposées ont des ordonnées opposées. 4 2 0 -4 -2 0 2 4 -2 -4 -6 -8 Remarque : On dit que f est impaire car : 4. -O est centre de symétrie - Pour tout x de IR, f(-x)=-f(x) La fonction racine carrée xa x Soit la fonction f définie par : [0;+∞[ → [0;+∞[ Variations : f est strictement croissante sur [0,+∞[ Tableau de variations : x 0 +∞ Tableau de signes : x x f +∞ 0 + 0 On peut étudier cette fonction sur l’intervalle [0;9] et compléter le tableau de valeurs suivant (à 10-2 près) : x f ( x) 0 0 Cours 1ère ST2S 0,5 0,71 1 1 2 1,41 3 1,73 4 2 5 2,24 6 2,45 ©E. Poulin 7 8 2,65 2,83 9 3 Page 18 Cette courbe est une partie de parabole f :x a x Ex 60 à 63 page 74 5. La fonction 1/x 1 xa Soit la fonction f définie par : x IR* → IR Variations : f est strictement décroissante sur ]−∞;0[ IR* = ]−∞;0[ ∪ ]0;+∞[ f est strictement décroissante sur ]0;+∞[ Tableau de variations : −∞ x 0 +∞ Tableau de signes : −∞ x 1 x f +∞ 0 - + On peut étudier cette fonction sur [ −5;0[ ∪ [0;5[ et compléter le tableau de valeurs à 10-2 près : x -5 -3 -2 f ( x ) -0,20 -0,33 -0,50 -1 -1 -0,5 -0.25 0.25 -2 -4 4 0,5 2 1 1 2 3 5 0,50 0,33 0,20 Cette courbe est une hyperbole. Elle est symétrique par rapport à l’origine du repère Ex 55 à 59 page 74 Problèmes : Ex 64 à 67 p 75-76 Tableur sur papier : TP1 p 47 – TP9 p 55 TABLEUR • Fichiers TP21-TP22 CALCULATRICE • Livre TP2 p 48 - TP3 p49 - TP4 p 50-51 – TP8 p 54-55 Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 19 6. Suites numériques Question de logique ! Déterminer le nombre manquant 19 15 11 3 9 27 6.1. Généralités Définition : Une suite numérique est une fonction définie sur ou sur une partie de A chaque entier naturel n, on associe un nombre réel un. On dit que l’ensemble des nombre un forme la suite de terme général un. Notation : Cette suite est notée (un) ou u. Une suite peut être déterminée : • Soit par la donnée des termes successifs • Soit sous une forme fonctionnelle : le terme général un est donné en fonction de n • Soit sous une forme récurrente : un terme est donné en fonction du terme précédent Représentation graphique : La représentation graphique d’une suite est l’ensemble des points M n (n; u n ) Exemples : • un = n u0 =... u1 =... u5 =... c’est la suite des nombres entiers naturels • un = 4n + 3 u0 =... u1 =... u5 =... • un = 2n + 1 u0 =... u1 =... u5 =... C’est la suite des nombres entiers naturels impairs • la suite des inverses des nombres entiers naturels est : 1 1 u1 = 1 u2 = u3 = Donc un =... 2 3 6.2. Suites arithmétiques 1. +5 3 +5 8 +5 13 +5 18 Définition Une suite arithmétique est une suite numérique dont chaque terme s’obtient en ajoutant au précédent un nombre réel constant a appelé raison. Pour tout nombre entier naturel n de ou *, u n +1 = u n + a Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 20 … 2. Exemples • La suite des nombres entiers naturels impairs est une suite arithmétique de raison … En effet, un +1 = un + 2 • La suite des nombres entiers naturels est une suite arithmétique de raison 1 En effet, un +1 =... Remarque : pour démontrer qu’une suite est arithmétique, il suffit de vérifier que un +1 − un est constant ; cette constante est la raison a. 3. Expression du terme un en fonction de n On se propose d’établir une relation permettant d’obtenir directement le terme un d’une suite arithmétique sans calculer les termes précédents : D’après la définition, nous pouvons écrire : u1 = u 0 + a u 2 = u1 + a = (u 0 + a ) + a = u 0 + 2a u 3 = u 2 + a = (u 0 + 2a ) + a = u 0 + 3a Par suite, on a : u n = u n−1 + a = (u 0 + (n − 1)a ) + a = u 0 + na Théorème Pour une suite arithmétique de premier terme u0 et de raison a, on a : u n = u 0 + na pour tout n de . Pour une suite arithmétique de premier terme u1 et de raison a, on a : u n = u1 + (n − 1)a pour tout n de IN*. Pour une suite arithmétique de premier terme u0 et de raison a, on a : et u n = u p + (n − p )a REMARQUE : On peut retenir : pour tout 0 ≤ p ≤ n un =(premier terme) + (nombre de termes avant un )x(raison) 4. Représentation graphique Représentation de la suite arithmétique de 1er terme u 0 = 3 et de raison a = 2 Représentation de la suite arithmétique de 1er terme v0 = 5 et de raison a = 0 Représentation de la suite arithmétique de 1er terme w0 = 10 et de raison a = −1,5 n un 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 vn wn Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 21 25 20 15 10 5 0 -5 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Conclusion : • La représentation graphique de la suite arithmétique de premier terme u0 et de raison a est constituée des points de la droite d’équation y = ax + u 0 (son coefficient directeur est a) • Si a > 0 , la droite est croissante (croissance linéaire) • Si a < 0 , la droite est décroissante (décroissance linéaire) • Réciproquement, si les points représentant une suite sont des points alignés, alors la suite est arithmétique x4 2 x4 8 x4 32 x4 128 6.3. Suites géométriques Une suite géométrique est une suite numérique dont chaque terme s’obtient en multipliant au précédent une constante b (b ≠ 0) appelée raison. Pour tout nombre entier naturel n de ou *, u n +1 = bu n 1. • Exemples La suite un +1 = un × 2 est une suite géométrique. Remarque : pour démontrer qu’une suite est géométrique, il suffit de vérifier que u n +1 est un constant ; cette constante est la raison b. Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 22 … 2. Expression du terme un en fonction de n On se propose d’établir une relation permettant d’obtenir directement le terme un d’une suite géométrique sans calculer les termes précédents : D’après la définition, nous pouvons écrire : u1 = bu 0 u 2 = bu1 = b × (bu 0 ) = b 2 u 0 ( ) u 3 = bu 2 = b × b 2 u 0 = b 3u 0 Par suite, on a : ( ) u n = bu n−1 = b × b n −1u 0 = b n u 0 Théorème Pour une suite géométrique de premier terme u0 et de raison b, on a : un = u0 ⋅ b n pour tout n de . Pour une suite arithmétique de premier terme u1 et de raison b, on a : u n = u1 ⋅ b n−1 pour tout n de *. Pour une suite géométrique de premier terme u0 et de raison b, on a : u n = u p ⋅ b n − p pour tout n de et 0 ≤ p ≤ n . REMARQUE : On peut retenir : un =(premier terme) x (raison)nombre de termes avant un 3. Représentation graphique Représentation de la suite géométrique 1er terme u0 = 0,5 et de raison b = 2 Représentation de la suite géométrique 1er terme v0 = 5 et de raison b = 1 Représentation de la suite géométrique 1er terme w0 = 12 et de raison b = 0,8 Exemples : On arrondira les résultats au centième. 0 1 2 3 4 n un 5 5 5 5 5 5 5 vn 12 9,6 7,68 6,14 4,92 3,93 wn 0,5 1 2 4 8 16 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0 0 Cours 1ère ST2S 1 2 3 4 5 6 ©E. Poulin Page 23 Conclusion : La représentation graphique de la suite géométrique de premier terme u0 et de raison b (b ≠ 1) est constituée des points qui sont situés sur une courbe exponentielle ; cette courbe n’est pas une droite. • Si b > 1 , cette courbe est croissante (croissance exponentielle). • Si 0 < b < 1 , cette courbe est décroissante (décroissance exponentielle). • Lorsque b=1, tous les points de coordonnées (n; u n ) sont situés sur une droite horizontale (tous les termes sont égaux au terme initial) Exercices : . TP3 p 89 Tableur sur papier TABLEUR • Fichiers TP21-TP22 . CALCULATRICE • Livre TP1 p86 Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 24 7. Probabilités Voir support feuille Activités : Probabilités 7.1. Introduction historique Les jeux de hasard existe depuis l’antiquité : Les jeux de dés en particulier. C’est de ces différents jeux que viennent les origines des mots actuellement utilisés en probabilité : Aléa vient du latin alea qui signifie « coup de dé ». Hasard vient de l’arabe az-zahr qui signifie « jeu de dé ». Jusqu’au XVIème siècle Beaucoup de problèmes restaient sans solution. Par exemple le grand duc de Toscane, grand amateur de jeux de hasard avait remarqué qu’en lançant trois dés simultanément, le total 10 revenait plus souvent que le total neuf, alors que 10 et 9 se décomposent de la même manière. FAIRE LA DECOMPOSITION C’est Galilée (1564 – 1642) mathématicien physicien et astronome italien qui résolut le premier ce problème. Pascal (1623-1662) mathématicien, physicien, philosophe français est considéré comme le fondateur du calcul des probabilités en généralisant des méthodes issues de cas particuliers. Aujourd’hui, les probabilités sont utilisées dans presque tous les secteurs : assurance, gestion, économie, génétique, médecine, physique des particules… L’informatique peut même simuler le hasard : La touche Ran # ou RND permet d’obtenir un nombre pseudo-aléatoire. . Avant de passer au calcul de probabilité nous allons nous intéresser au dénombrement, c’est-à-dire au nombre de cas possibles d’une situation. 7.2. Ensemble Un ensemble est un objet qui contient des éléments en nombre fini ou infini. Exemple : • IR est l’ensemble de tous les nombres réels • [2 ;3] est l’ensemble de tous les nombres compris entre 2 et 3. • E = {1, 2, 3, 4, 5, 6} est l’ensemble des résultats possibles lorsqu’on lance un dé à 6 faces. On note : A ∪ B l’ensemble contenant les éléments appartenant à A ou à B (on lit A Union B) A ∩ B l’ensemble contenant les éléments communs à A et à B (on lit A Inter B) Exemple : Si A={1,2} et B = {2,3,4} A ∪ B ={1,2,3,4 et A ∩ B ={2} E 2x 1x 5x 4x A 3x 6x B Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 25 7.3. Dénombrement 1. Tableau d’effectifs – Activité 1 On lance 100 fois un dé cubique en notant à chaque fois le nombre de points figurant sur la face supérieure lorsque le dé s’est immobilisé. Le tableau ci-dessous donne les résultats dans l’ordre de leur arrivée : 3 3 2 1 5 6 5 1 4 6 6 5 6 1 5 2 3 5 4 1 5 2 6 6 1 3 3 3 3 4 3 1 3 5 5 4 3 1 5 4 6 2 1 2 3 4 1 1 6 3 3 6 6 1 4 6 3 2 2 2 6 3 4 1 3 1 4 4 4 2 2 5 4 2 3 4 2 4 2 1 6 2 1 1 6 1 2 2 5 5 2 3 5 4 5 6 4 3 5 6 1°) Calculer dans un tableau l’effectif pour d’apparition de chacune des 6 faces du dé. 2°) En déduire la fréquence d’apparition de chacune des 6 faces du dé. RAPPEL : On appelle fréquence d’une classe le quotient de son effectif par l’effectif total. 3°) On note P « le résultat du lancer est un nombre pair » On note P « le résultat du lancer est un nombre impair » (événement contraire à P) Déterminer la fréquence fP d’obtenir un nombre pair puis f P Quel relation lie fP et f P ? 4°) On note E la classe « le résultat est inférieur ou égal à 3 » et F « le résultat est strictement supérieur à 4 ». Déterminer la fréquence de E puis celle de F 5° On note E ∪ F la classe « le résultat est inférieur ou égal à 3 ou le résultat est strictement supérieur à 4 ». Déterminer la fréquence de E ∪ F . En déduire une relation simple lie f E ∪ F à f F , f E 2. Tableau de résultats – Activité 2 Sur les 50 professeurs d’un lycée, 70% sont des femmes. Parmi tous les professeurs, 42 ont 1 déclaré fumer. On constate de plus que des fumeurs sont des hommes 3 1) Reproduire et compléter le tableau suivant : Hommes Femmes Total fumeurs Non fumeurs Total 2) A l’aide du tableau, déterminer a) le nombre de fumeurs hommes b) le nombre de fumeurs ou d’hommes c) le pourcentage de femmes non fumeurs. 3. Arbres – Activité 3 Un fournisseur part de Ploemeur pour visiter 4 pharmacies notées A, B, C, D. 1°) Utiliser un arbre pour déterminer combien d’ordres théoriques de visites il y a. 2°) Combien reste-t-il de possibilités s’il doit passer par la pharmacie A avant d’aller à la pharmacie C, sachant qu’il peut visiter un ou deux pharmacies entre A et C A Cours 1ère ST2S B … C … D … ©E. Poulin Page 26 7.4. Probabilités 1. Vocabulaire 1.1. Expérience aléatoire Lorsque dans une situation donnée, nous disposons de certaines informations, mais nous ne pouvons connaître à l’avance le résultat car le hasard intervient, On dit qu’il s’agit d’une expérience aléatoire. Exemple : - Situation 1 : Lancer un dé cubique - Situation 2 : Tirer une carte au hasard dans un jeu de 32. - Situation 3 : Jouer deux fois à pile ou face en lançant une pièce 1.2. Univers Définition : Dans une expérience aléatoire, l’univers est l’ensemble de tous les résultats possibles. On note souvent cet ensemble Ω. Exemples : - Situation 1 : Ω={1,2,3,4,5,6} - Situation 2 : Ω est l’ensemble des 32 cartes du jeu - Situation 3 : Ω est l’ensemble des couples suivant : (pile, pile), (pile, face), (face, pile) (face, face). 1.3. Evénement Définition : • Un événement est une partie de l’univers • Un événement élémentaire est un événement possédant un seul élément. • Un événement impossible est un événement qui ne contient aucun élément de Ω. • Un événement certain est un événement qui contient tout l’univers. • Deux événement sont disjoints ou incompatibles si et seulement si A ∩ B = ∅ • L’événement contraire d’un événement A est l’événement A constitué des éléments de Ω n’appartenant pas à A. Exemples issu de la situation 1 : - A={1,2,3} est un événement de Ω={1,2,3,4,5,6} - L’événement « obtenir 3 » est un événement élémentaire. - L’événement « obtenir un nombre pair est P={2,4,6} - L’événement contraire à P est l’ensemble P ={1,3,5} - P et P sont deux événements incompatibles. 2. Fréquence et probabilité Plus un échantillon est grand, c’est à dire plus le nombre d’expériences effectuées est grand, plus la fluctuation des fréquences devient faible. La fréquence d’apparition d’une issue A tend vers un nombre appelé : probabilité d’apparition de cette issue. Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 27 3. Définition d’une probabilité Exemples issus de la situation 1. (le dé n’est pas pipé) 1 . 6 A partir de cela, la probabilité d’obtenir l’événement A={1,2,3} est la somme des probabilités pour obtenir l’événement élémentaire {1} puis {2} puis {3}. 1 1 1 1 Donc la probabilité d’obtenir l’événement A={1,2,3} est + + , c’est à dire 6 6 6 2 Définition : Soit Ω un univers fini. • La probabilité d’un événement est la somme des probabilités des événements élémentaires qui le constituent. • La probabilité de Ω est 1. la probabilité de ∅ est 0 Notation La probabilité d’un événement A est notée P(A). La probabilité d’obtenir l’événement élémentaire {3} est de Exemples issus de la Situation 2 : - Déterminer la probabilité d’obtenir un valet de cœur. - Déterminer la probabilité d’obtenir un cœur. - Déterminer la probabilité d’obtenir un valet. 4. Probabilité uniforme - Equiprobabilité Définition : Une probabilité uniforme (ou équiprobabilité) correspond au cas où tous les événements élémentaires ont la même probabilité. Théorème : (admis) Dans le cas où tous les événements élémentaires ont la même probabilité, leur probabilité commune est : 1 nombre d’éléments de Ω Exemple : Cf situations précédentes. Théorème : (admis) Dans le cas où tous les événements élémentaires ont la même probabilité, la probabilité d’un événement A est : Nombre d’éléments de A Nombre de cas favorables P(A)= = Nombre d’éléments de Ω Nombre de cas possibles Exemple : Cf situations1 et 2 précédentes. Attention : Dans la situation 3 il y a 4 événements équiprobables. Mais attention : obtenir « 1 fois pile et 1 fois face dans un ordre quelconque » n’est pas un événement élémentaire. Il y a deux possibilités sur 4 cas favorable soit une probabilité de ½. 5. Propriétés : 5.1. Evénements disjoints Théorème : (admis) : Pour tout événement disjoint A, B, P( AUB ) = P( A) + P( B ) 5.2. Evénements complémentaire Théorème : Pour tout événement A P( A ) = 1 − P( A) Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 28 Démonstration : On sait que A et A sont deux événements disjoints et que A ∪ A = Ω D’après 3.2, on a donc P( AUA ) = P( A) + P( A ) , mais P( AUA ) = P(Ω) = 1 D’où P( A ) = 1 − P( A) 5.3. Réunion de deux événements Théorème : (admis) Pour tout événement A, B, P( AUB ) = P( A) + P( B ) − P( A ∩ B ) Remarque : si A et B sont deux événement disjoints (incompatibles : A ∩ B = ∅ ) alors P( AUB ) = P( A) + P( B ) A∩ B A Ω B Pour dénombrer, on utilise généralement l’un de ce trois schémas Diagramme de Venn Arbre des événements Choix pour A Choix pour B Diagramme de Caroll Alice au pays des merveilles, c’est lui !!!!! B B A A∩ B B A Ω A TP Tableur : • Partie B page 140 Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 29 8. Tangente – Nombre dérivé 8.1. Rappels • • r r Soit D la droite d’équation y = mx + p dans un repère (O; i , j ) . m est appelé le coefficient directeur de D. Comment déterminer le coefficient directeur d’une droite à partir de deux points ? Si A et B sont deux points de coordonnées respectives ( x A , y A ) et ( x B , y B ) appartenant à la y − yA droite D d’équation y = mx + p , alors m = B xB − x A 8.2. Nombre dérivé 1. Notion de tangente Exemple : la tangente à un cercle. D On remarque qu’autour du point A, un petit arc de cercle est presque confondu avec un petit segment de la tangente D. A Une tangente en un point donné est une droite qui approche la courbe au voisinage de ce point. On rencontre 3 cas pour l’équation de la tangente T d’équation y = mx + p 2. Cours 1ère ST2S Tangente à une courbe ©E. Poulin Page 30 3. Nombre dérivé : définition Soit f une fonction dont la courbe représentative admet une tangente au point d’abscisse a non parallèle à l’axe des ordonnées. Le nombre dérivé de f en a est le coefficient directeur de cette tangente. Notation : Le nombre dérivé de f en a est noté f ′( a ) (cela se lit f prime de a) 4 Exemple : Prenons la courbe définie par f ( x ) = x 2 sur [-2 ;2] Graphiquement on peut observer Facilement que la tangente au point d’abscisse 0 est horizontale. Donc f’(0) = 0. 3 2 De même en traçant la tangente à la courbe au point d’abscisse 1 et en recherchant le coefficient directeur de ce point, on trouve m = 2. Donc f’(1)=2 1 -2 -1 T1 0 1 2 On pourrait faire la calcul de la dérivée pour tous les points de la courbe, mais ce travail serait long et fastidieux. Il existe en fait des formules permettant d’obtenir la valeur exacte d’un nombre dérivé f ′( a ) pour les fonctions usuelles. Ces formules figurent dans le paragraphe suivant. Remarque : Nous pouvons remarquer que la valeur de la dérivée en tout point d’une fonction affine y = ax + b est le nombre a puisque la tangente à une droite, c’est elle-même. 4. Equation de tangente Nous savons que si f est dérivable en a, alors la tangente à la courbe représentative de f a pour coefficient directeur au point d’abscisse a, f’(a). L’équation de la tangente est donc de la forme y = f ′( a ) x + p où p est une contante définie par le fait que le point A d’abscisse a et d’ordonnée f(a) appartient à la courbe d’équation y=f(x) et à cette tangente 8.3. Le nombre dérivé de fonctions usuelles Définition Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I. Si f admet un nombre dérivé pour tout réel x de I, on dit que f est dérivable sur I. On note f ′( x ) le nombre dérivé de f en tout x de I. Cours 1ère ST2S ©E. Poulin Page 31 Dans ce paragraphe, nous admettons les résultats suivants concernant les fonctions de référence. 1. f: La fonction constante → x a k (k constante réelle) Si f ( x ) = k , alors f ′(a ) = 0 2. f: La fonction identité → xax Si f ( x ) = x , alors f ′(a ) = 1 3. f: La fonction carré → x a x2 Si f ( x ) = x 2 , alors f ′(a ) = 2a 4. f: La fonction Cube → x a x3 Si f ( x ) = x 3 , alors f ′(a ) = 3a 2 f: 5. \ {`0} → 1 xa x Si f ( x ) = La fonction inverse 1 1 , alors f ′(a ) = − 2 x a 6. f: La fonction racine carrée [0;+∞[ → xa x Si f ( x ) = x , alors f ′(a ) = Cours 1ère ST2S 1 2 a ©E. Poulin Page 32