chadli bendjedid
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Horizons Q U O T I D I E N N A T I O N A L LUNDI 8 OCTOBRE 2012 - 21 DHOU EL QI’DA 1433 - N° 4706 - PRIX 10 DA DÉCÈS DE L’ANCIEN PRÉSIDENT CHADLI BENDJEDID Photo : Slimene S.A. ULTIME HOMMAGE AU PALAIS DU PEUPLE l Le président Bouteflika signe le registre de condoléances l Le Chef de l’État se recueille à la mémoire du défunt l Personnalités, partis et associations saluent l’homme et son œuvre TÉMOIGNAGE DE JOURNALISTE QUI L’AVAIT CÔTOYÉ L’Histoire saura lui reconnaître ses mérites .LIRE EN PAGES 3-4 et 5 L 2 E S C A B L ▼ : E Bechar : Projet d’un réseau d’irrigation pour la future forêt de Djorf Ettorba Un guide automatique L'ECA de Tafraoui va standard pour télescopes, construire trois aéronefs bientôt mis au point pour TAL U L n système d’irrigation de goutte à goutte pour l’arrosage de la future forêt du barrage de Djorf Ettorba est en cours de réalisation pour un montant de plus de 5 millions DA, a-ton appris des services de la wilaya de Bechar. Ce réseau de plus de 500 mètres linéaires sera alimenté à partir d’un forage réalisé près du barrage, pour irriguer la forêt en cours de création à proximité du lac du même barrage, a-t-on précisé. Ce projet forestier et environnemental, qui couvre une superficie de 10 hectares, lancé en octobre 2011, porte sur la plantation de 15 000 arbres et espèces végétales endémiques à la région, au titre des actions de préservation de l’écosystème de cette zone humide et surtout la mise en place d’un espace récréatif pour les familles à proximité du lac qui s’étend sur une surface de 94 km2. A G E N Sous le haut patronage du ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, l’inauguration du Salon professionnel international de l’industrie Alger Industries aura lieu, aujourd’hui, à 10h au Pavillon A de la Safex. A G E N D Télex... ▼ ww INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER L’Institut français d’Alger organise, le 13 octobre à 14h, une conférence sur le thème «Le journalismed’investigation à l’heure des nouveaux médias», animée par Edwy Plenel, journaliste et directeur du site Mediapart. Hommage à Ali La Pointe et ses compagnons g ww CHAMBRE ALGÉRIENNE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE La nahia des moudjahidine de Bab El Oued organise, aujourd’hui à 09h30 à la Casbah, une cérémonie de recueillement à la mémoire de Ali La Pointe et ses compagnons. ww FIBDA 2012 Machaâl Echahid g ww EXPOSITION L’association Machaâl Echahid organise, aujourd’hui, à 10h, au lycée Hassiba-Ben Bouali de Kouba, une conférence historique en commémoration du 55e anniversaire de la mort de Hassiba Ben Bouali et de ses compagnons. Horizons HORIZONS SUR INTERNET : http://www.horizons-dz.com La 5e édition du Festival international de la bande dessinée (Fibda) se tient du 5 au 13 octobre 2012, sous le slogan «Algérie 50 bulles» à l’esplanade Riadh El Feth. L’Institut français d’Alger organise, le 10 octobre à 16h, une conférence-Exposition sur le thème «L’Algérie de Jacques Ferrandez», animée par Jacques Ferrandez, auteur de BD et illustrateur. Quotidien d’information édité par la SPA "HORIZONS" au capital social de 160.000.000,00 DA REDACTION ADMINISTRATION 20, rue de la Liberté - Alger Tél. : 021-73.67.24 / 73.59.69 / 73.63.05 Téléfax : 021-73.61.34 / 73.67.29 Hausse de 28 % de la fiscalité ordinaire recouvrée en sept mois La fiscalité ordinaire recouvrée par les services du fisc en Algérie, durant les sept premiers mois de 2012, a atteint 1.157 milliards DA, en hausse de 28% par rapport à la même période de 2011, a-t-on appris, hier, auprès de l'administration fiscale. L'IRG (Impôt sur le revenu global) sur salaire, recouvré entre le début janvier et la fin juillet 2012, a atteint 332 milliards (mds) DA, soit près de la totalité de l'IRG recouvré en 2011, a appris l'APS auprès de la DGI. Le recouvrement de l’IRG/salaire était de 380 mds DA en 2011 et de 239 mds DA en 2010. Cette hausse considérable de l'IRG recouvré est évidemment due aux rappels versés au titre des augmentations salariales appliquées en 2012. Quant à l'IRG non salaire et l'IBS, ils ont totalisé ensemble un recouvrement de 225 mds DA entre janvier et juillet 2012, selon la même source. Le total des recouvrements des impôts directs (IRG et IBS) ont ainsi atteint 560 mds DA, soit une hausse de 33% par rapport à la même période de l'année écoulée. A G E N D A SIVI 2012 La Société algérienne des foires et expositions (Safex) organise, du 8 au 11 octobre, en partenariat avec l’Association des concessionnaires autoe mobiles, la 6 édition du Salon international du véhicule industriel et utilitaire SIVI 2012. Forum d’El Wassat M. Adelmalek Serraï, ancien conseiller à la présidence de la République, chargé des affaires économiques, sera demain, à partir de 14h, l’invité du forum du quotidien El Wassat. Restauration collective universitaire g La Chambre algérienne de commerce et d’industrie, en collaboration avec l’Association des avocats du Bureau pluriel de Paris, organise, les 10 et 11 octobre, un colloque international sur «les modes alternatifs de règlement des litiges et d’arbitrage». A Le g g A L a compagnie Tassili Airlines (TAL) a signé un protocole d'accord avec l'Etablissement de construction aéronautique de Tafraoui (ECA) situé à Oran, pour l'acquisition de trois aéronefs dédiés aux activités agricoles, a-t-on appris, hier, auprès de cette compagnie aérienne, filiale de Sonatrach. En vertu de cet accord qui s'étale sur cinq ans, l’ECA prend en charge la construction et la fourniture de trois aéronefs de type Safir dédiés notamment au traitement phytosanitaire, aux activités d'épandage, à la lutte antiacridienne et anti-incendie, indique un communiqué de TAL. Cette convention porte également sur l'assistance dans le domaine de la maintenance aéronautique, les conseils spécifiques à l'activité aérienne et la formation de techniciens sur aéronefs, précise-t-il. g Salon Alger Industries D ’association d’astronomie El Bettani d’Oran est en voie de mettre au point un guide automatique standard pour télescopes (GAST), ont indiqué les deux auteurs de ce projet. «Le GAST sera équipé de deux moteurs ‘’pas à pas’’ qui permettront de contrôler avec précision le degré de déplacement du plateau et guider à distance le télescope pour son orientation», ont précisé les deux jeunes, Mohamed Zakaria Chachour et Mohamed Amine Chorfi, en marge de la clôture, samedi, à Constantine, du 11e festival national d’astronomie populaire. Venus exposer ce nouveau moyen technique à la fois «software et hardware», les auteurs ont expliqué que le projet, actuellement, au stade de l’assimilation, «sera compatible avec tous les genres et dimensions» des miroirs équipant les télescopes d’observation des mouvements des corps célestes. ▼ chiffre S HORIZONS • Lundi 8 Octobre 2012 L’Association de protection et orientation du consommateur et son environnement de la wilaya d’Alger, en collaboration avec les Organisations estudiantines organisent, le 9 octobre à 08h30, à la salle de conférence du Conseil scientifique de Dar El Akram, une journée d’étude sur «la restauration collective universitaire, réalité et perspectives». Librairie du Tiers-Monde g La librairie du Tiers-Monde reçoit, le 13 octobre à partir de 14h30, Benamar Médiène pour la signature de son dernier ouvrage «Georges Bouqabrine» édité chez Casbah Editions. PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENICIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté Alger Tél : 021 - 73.59.69 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021 - 73.76.78 73.71.28 — Fax : 021- 73.95.59 IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73.59.69 — MPS : Oran : 041 53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031 68 39 84 - 031 68 38 28— Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06 61 24 29 10 — 029 71 38 25 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation. ALGERIE 3 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m HORIZONS • Lundi 8 Octobre 2012 DÉCÈS DE L'ANCIEN PRÉSIDENT CHADLI BENDJEDID Le président Bouteflika signe le registre de condoléances Le président Bouteflika se recueille à la mémoire du défunt Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, s'est recueilli, hier, au Palais du peuple, à la mémoire du président Chadli Bendjedid, décédé, samedi, à l'âge de 83 ans, des suites d'une longue maladie. Le chef de l'Etat a récité la fatiha du Saint Coran et signé le registre de condoléances. La dépouille mortelle du président Chadli Bendjedid, drapée de l'emblème national, est exposée au Palais du peuple où un dernier hommage lui est rendu. DE HAUTS RESPONSABLES DE L’ETAT, des membres des corps constitués, citoyens de tous âges, des moudjahidine, des personnalités politiques se sont déplacés, hier, au Palais du peuple pour rendre un dernier hommage à Chadli Bendjedid, troisième président de l’Algérie indépendante, décédé, samedi, à l’âge de 83. D e hauts responsables de l’Etat, des membres des corps constitués, citoyens de tous âges, des moudjahidine, des personnalités politiques se sont déplacés, hier, au Palais du peuple pour rendre un dernier hommage à Chadli Bendjedid, troisième président de l’Algérie indépendante, décédé, samedi, à l’âge de 83. C’est à 14 h 25 que la dépouille mortelle drapée de l'emblème national est arrivée au Palais du peuple, portée par quatre militaires. Un moment empreint de grande émotion. Des versets du Coran y sont diffusés. Beaucoup parmi l’assistance n’ont pu retenir leurs larmes. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été le premier à venir se recueillir devant le cercueil exposé dans la grande salle du Palais. Il a présenté ses condoléances aux membres de sa famille. Le chef de l’Etat a récité la fatiha et signé le registre de condoléances mis à la disposition de ceux qui voulaient rendre un dernier hommage, écrit, au défunt. Dans son message, le premier magis- Photo : Slimene S.A. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a signé, hier, le registre de condoléances suite au décès, samedi, de l'ancien président de la République, Chadli Bendjedid, dont la dépouille mortelle est exposée au Palais du peuple pour un dernier hommage. Voici le texte écrit par le président de la République sur le registre de condoléances : «Au nom de Dieu Clément et Miséricordieux, avec la douloureuse disparition de son ancien président, le moudjahid Chadli Bendjedid, l'Algérie perd un de ses vaillants et braves enfants qui ont honoré leurs engagements devant Dieu. Les réalisations jalonnant le parcours riche de cet homme qui a toujours servi son pays et son peuple en tant que moudjahid, chef militaire et président, resteront à jamais dans les cœurs et les esprits de ses compagnons, de tous les Algériens, des enfants des nations arabo-musulmanes et de tous ceux qui ont lutté et continuent de lutter à travers le monde pour la liberté. C'est une grande perte, mais telle est la volonté de Dieu. C'est avec résignation devant Sa volonté que je prie Dieu ToutPuissant d'accorder à notre défunt Sa Sainte Miséricorde, de l'accueillir en Son Vaste Paradis et d'assister sa famille en cette pénible épreuve. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons». Ultime hommage au Palais du peuple trat du pays a fait l’éloge de l’engagement du défunt. « Avec la douloureuse disparition de son ancien président, le moudjahid Chadli Bendjedid, l'Algérie perd un de ses vaillants et braves enfants qui ont honoré leurs engagements devant Dieu ». Et d’ajouter : « Les réalisations qui jalonnent le parcours riche de cet homme qui a toujours servi son pays et son peuple en tant que moudjahid, chef militaire et président, resteront à jamais dans les cœurs et les esprits de ses compagnons, de tous les Algériens, des enfants des nations arabo-musulmanes et de tous ceux qui ont lutté et continuent de lutter à travers le monde pour la liberté. C'est une grande perte mais telle est la volonté de Dieu ». Quelques minute après, c’est au tour du président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, du président l'APN, Mohamed Larbi Ould Khelifa, du président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz, et du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de se recueillir à la mémoire du défunt tout en présentant leurs condoléances aux membres de sa famille. Parmi les personnalités politiques, l’on cite l’ancien chef de gouvernement Mouloud Hamrouche, Taleb Ibrahimi, ex-ministre des Affaires étrangères, et l’actuel médiateur international pour la Syrie, Lakhdar Brahimi. Visage triste, l’ancien ministre des Affaires étrangères s’est enfermé dans son silence. Pas le moindre témoignage. Mouloud Hamrouche, quant à lui, a qualifié le défunt de « l’homme de décisions ». Des ministres et députés et personnalités politiques se sont aussi déplacés au Palais du peuple pour rendre un dernier hommage à celui qui fut le père de l’ouverture démocratique à la fin des années 1980. La cérémonie était une occasion pour ceux qui l’ont connu ou côtoyé de près de lui témoigner une dernière fois respect et reconnaissance. Y étaient présents, aussi, des figures du mouvement national, dont certains ont connu le défunt, des personnalités du monde de l’art et de la culture ainsi que des citoyens anonymes qui ont afflué vers le Palais du peuple pour un ultime hommage. Chadli Bendjedid sera inhumé, aujourd’hui, après la prière du Dohr, au Carré des Martyrs, au cimetière d'El Alia. n Amokrane H. Témoignage de journaliste qui l´avait côtoyé L’HISTOIRE SAURA LUI RECONNAÎTRE SES MÉRITES Par A. Nassim ´image qui colle le mieux à la peau du présiLhommes dent Chadli est celle de la sagesse. Tous les d´Etat de premier plan ont su apprécier en lui cette qualité qui a souvent fait défaut chez pas mal de dirigeants de sa génération qui ont pris les destinées de leurs peuples et, parfois, aussi celle de l´humanité. Abdou Diouf, ex-président du Sénégal, dira, au cours d´une visite à Alger, «être venu prendre conseil auprès du président Chadli», avant d´aborder un problème délicat en Afrique de l´Ouest. Les Etats-Unis lui seront toujours reconnaissants pour le rôle que l´Algérie a joué dans le dénouement de l´«affaire des otages américains en Iran». Un succès diplomatique retentissant qui relèvera encore plus le prestige de l´Algérie dans le monde. Des faits nombreux dont l´ancien président algérien a été l´artisan mais, qui, hélas, ne sont jamais mis dans le bilan de ses treize ans de pouvoir. Pour l´avoir côtoyé de près en tant que reporter dans ses nombreuses visites de travail à travers le pays, le journaliste peut témoigner de son intérêt prioritaire pour la qualité de vie des citoyens. «Je suis contre ce type de logements HLM. Il faut une base de vie pour les familles !». La question de l´eau était tou- jours soulevée dans les programmes de développement régionaux. «Veillez sur la qualité de vie des citoyens !», voilà l´instruction qu´il donnait aux ministres qui l´accompagnaient dans ses déplacements. Sa première préoccupation c´était de soulager les Algériens de leurs difficultés quotidiennes. Sagesse mais aussi pragmatisme. C´est lui qui a compris assez tôt que des réformes sont nécessaires pour relancer l´économie nationale, et redonner sa place à l´agriculture, l´hydraulique et la PME. Sans doute que des erreurs de stratégie de développement ont été commises dans les années 80. Quel pays au monde a-t-il échappé à un moment ou à autre aux conséquences de la récession économique ? L´état des lieux en Europe d´aujourd´hui démontre que les économies les plus solides ne sont pas à l´abri d´un choc. Ce choc s´est produit en Algérie lorsqu´au début de la seconde moitié de la décennie 80, les prix du pétrole ayant subitement chuté, mettant le pays au bord de la banqueroute financière. Le moratoire de la dette qui avoisinait les 30 milliards de dollars pouvait être prononcé à tout moment. Puis vint le 5 octobre. Ironie du destin, c´est le lendemain de cette que l´ancien Président rendra l´âme, 24 ans plus tard. Le 10 octobre 1988 sera une sombre date dans l´histoire de notre pays, avec son cortège de ruines, de deuil et de larmes qui va marquer la carrière politique du défunt Président. A la télévision, il apparaît amaigri et visiblement affecté par le drame de la fusillade de Bab El Oued. Pourtant, devant la nation, il ne fuira jamais ses responsabilités de chef d´Etat. «J´assume ces tragiques événements dont les forces armées sont totalement innocentes», dira-til à l´endroit de ceux qui ciblaient le prestige de l´ANP. C’est dans la foulée de ces tragiques événements qu´il accélérera les réformes politiques, ouvrant la voie au multipartisme. Il passera, dès lors, comme le père de la démocratie en Algérie. Hélas, tout le monde n´a pas joué propre dans cette nouvelle étape qui devait arrimer définitivement l´Algérie parmi les vraies démocraties où la presse sera la plus libre du monde arabe. La violence partisane, dont le FIS dissous fera son instrument d´accès au pouvoir «pour instaurer la république islamique sans élections, sans charte et constitution», conjuguée à une crise économique et financière insoluble précipitèrent son départ. C´est la démission. D´autres esprits malveillants parlent à jour de «coup d´Etat». Peut-être qu´en en saura plus dans ses mémoires qui seront publiés le 1er novembre prochain. Il est certain que, de par son silence sur ces faits, il ne voulait pas en rajouter aux difficultés du pays. Il se retirera donc à Oran d´où il ne répondra jamais à ses détracteurs qui lui feront porter le chapeau de la descente aux enfers de l´Algérie. Il saura observer du recul sans jamais s´impliquer dans la vie politique, toujours avec cette sagesse de l´homme qui n´a en réalité jamais cherché le pouvoir. Il l´avait dit un jour à la télévision : «Quand on m´a proposé de succéder au défunt Houari Boumediene, j´avais décliné l´offre, car je n´ignorais pas la nature des problèmes». C´est cette nature des problèmes, dont il ne parlera pas avec détails, et que tout le monde peut deviner, qui, paradoxalement, le forcera à prendre ses responsabilités de chef d´Etat. Des erreurs ont-elles été commises durant ses treize ans de pouvoir ? Sans doute ! A-t-on été injuste envers lui ? Très certainement ! Maintenant que les esprits se sont apaisés, on pourra répondre à ces questions avec plus de sérénité, loin de la conjoncture des années 80 et 90. Réhabilité moralement dans son statut d´ancien chef d´Etat par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, on le vit un peu plus serein. Durant ses rares apparitions publiques, notamment au cours de cérémonies officielles, il continuera de renvoyer toujours cette image de recul et de sagesse, même lorsque la maladie, qui devait l´emporter, était à un stade avancé. n A. N. 4 ALGERIE ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m HORIZONS • Lundi 8 Octobre 2012 DÉCÈS DE L'ANCIEN PRÉSIDENT CHADLI BENDJEDID RÉACTIONS ... RÉACTIONS... OULD KHELIFA «Un homme d’Etat de premier rang» Le président de l’Assemblée populaire nationale, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a adressé un message de condoléances à la famille de l’ex-président Chadli Bendjedid, décédé samedi, dans lequel il affirmé que le défunt était «un homme d’Etat de premier rang». L’ Algérie perd avec la disparition de Chadli Bendjedid «un homme d’Etat de premier rang qui s’est sacrifié pour l’indépendance de l’Algérie, en tant que moudjahid et officier dans les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN)», écrit le M. Ould Khelifa. Le défunt s’est également «consacré au service de sa patrie et pour son édification lorsqu’il occupa des postes de responsabilité au sein de l’Armée nationale populaire (ANP), et ensuite en tant que président de la République qui a guidé l’Algérie vers une étape importante de son histoire, à savoir l’instauration du pluralisme politique», a ajouté le président de l’APN. «Toutes les personnes qui ont eu l’honneur de travailler avec lui garderont de lui sa modestie et ses qualités morales, ainsi que sa défense des intérêts suprêmes du pays et sa clairvoyance dans le traitement des défis auxquels le pays a fait face durant sa présidence», a-t-il souligné. M. Ould Khelifa a présenté à la famille du défunt et au peuple algérien, en son nom personnel et au nom de tous les députés de l’APN, «ses sincères condoléances et sa compassion, priant le Tout-Puissant de l’accueillir en Son vaste Paradis, aux côtés de ses pieux serviteurs». RND : L’Algérie a perdu un pionnier de la révolution nationale Le RND a considéré que le décès du président Chadli Bendjedid est « une perte pour l’Algérie avec le départ d’un des pionniers de la révolution du 1er Novembre », a souligné le RND dans un communiqué. Pour le parti d’Ahmed Ouyahia, le défunt est resté fidèle à ses principes et a su accomplir sa mission de président de tous les Algériens. FLN : Il a toujours veillé à l’unité des Algériens Pour le FLN, « le décès de l’ex-président Chadli est une perte et pour l’Algérie et pour le parti ». Tout en rappelant que le défunt avait déjà occupé le poste du SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem a rappelé que Chadli était un militant de premier rang lors de la guerre de libération et a participé plus tard à la construction de l’Algérie indépendante. « Il était toujours fidèle à son patriotisme », souligne le communiqué du FL N. Pour ce parti, le défunt restera l’exemple d’un homme, un militant des droits des Algériens et un président courageux et conscient, qui a toujours travaillé pour l’unité des Algériens. ENNAHDA : Perte d’un symbole Le Mouvement Ennahda, qui s'est déclaré« profondément attristé » par le décès de l'ex-président Chadli Bendjedid, a exprimé ses condoléances à la famille du défunt ainsi qu'à toute la famille révolutionnaire et au peuple algérien, considérant que le décès de l'ancien chef d'Etat « représente la perte d'un symbole national sincère qui a consenti à son pays et à son peuple tous les efforts et les sacrifices dont il avait besoin ». RÉACTIONS... RÉACTIONS... RÉACTIONS... ABDELMALEK SELLAL Propos recueillis par Rabéa F. Il a assumé ses responsabilités à une étape des plus cruciales de l’Algérie Le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, a adressé un message de condoléances à la famille de l’ex-président Chadli Bendjedid, décédé samedi, à l’âge de 83 ans, dans lequel il a affirmé que le défunt a assumé ses responsabilités à «une étape des plus cruciales de l’Algérie» indépendante. «C’est avec une grande tristesse et une profonde affliction que j’ai appris la nouvelle du décès du grand moudjahid, le président Chadli Bendjedid, que Dieu lui accorde sa Sainte miséricorde», écrit M. Sellal dans son message. Le défunt «qui a consacré sa vie à la cause nationale durant la période coloniale, a assumé, après l’Indépendance, des responsabilités durant l’une des étapes les plus cruciales de l’histoire contemporaine du pays», ajoute le Premier ministre. «Tout en partageant votre douleur suite à la perte d’un homme de cette trempe, je vous présente ainsi qu’à ses proches, ses compagnons de lutte et la famille révolutionnaire dans son ensemble, mes sincères condoléances, priant le Tout-Puissant de l’accueillir en Son vaste Paradis, aux côtés de ses pieux serviteurs», conclut M. Sellal. Condoléances du président du Conseil constitutionnel à la famille de l’ancien président de la République Le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz, a adressé, hier, un message de condoléances à la famille de l’ancien président de la République, Chadli Bendjedid, décédé samedi suite à une longue maladie. -«C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris la nouvelle du décès de l’ancien président de la République, Chadli Bendjedid», écrit M. Belaïz dans son message à la famille du défunt «avec laquelle, a-t-il dit, nous partageons ces douloureux moments de tristesse que nous ne saurions surmonter que par notre résignation à la Volonté divine». Le président du Conseil constitutionnel a exprimé également à tous les membres de la famille du défunt ses «condoléances» et sa «compassion» priant Dieu d’accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et de l’accueillir en Son Vaste Paradis. L’ONM salue les qualités du défunt L’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a salué les qualités de l’ancien président de la République, Chadli Bendjedid, décédé samedi, à l’âge 83 ans, mettant en avant les sacrifices consentis par le défunt durant la guerre de libération nationale et ses efforts en faveur de la construction du pays au lendemain de l’indépendance. Dans un message de condoléances au nom de la famille révolutionnaire, l’ONM a exprimé sa profonde tristesse suite au décès du président moudjahid Chadli Bendjedid qui vient de nous «quitter alors que le pays célèbre le cinquantième anniversaire de l’indépendance après avoir été à l’avant-garde du combat pour la libération du pays aux côtés de ses frères moudjahidine». «Chadli Bendjedid a assumé avec dévouement et loyauté ses responsabilités au sein de l’Armée de libération nationale puis dans les années post-indépendance notamment en présidant aux destinées du pays qu’il a conduit vers de nombreux acquis que l’histoire lui retiendra», souligne en substance le message de l’ONM. L’Organisation rappelle encore l’esprit d’ouverture et la perspicacité de celui qui avait «pris conscience d’avance des effets des mutations survenues sur la scène nationale» affirmant que la mémoire du Président et du SG du FLN restera vive dans l’esprit des générations et dans le registre des symboles de ce pays. UGTA : Les travailleurs en deuil Le SG de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, a adressé à la famille du défunt les condoléances de la Centrale syndicale au nom des travailleuses et des travailleurs de l'Algérie. « C'est avec une profonde tristesse que la centrale syndicale a appris le décès du président Chadli Bendjedid et présente ses sincères condoléances à sa famille et à toute la famille révolutionnaire », souligne en substance le message. RÉACTIONS... FBG : Très affligé par la perte d’un frèreet moudjahid Le Front de la bonne gouvernance (FBG) s'est déclaré « très affligé » par le décès « du frère, père et moudjahid Chadli Bendjedid ». Mouloud Hamrouche, ex-chef de gouvernement « Le défunt aimait l’Algérie, aimait sa famille. En outre il savait faire la différence entre le simple citoyen qu’il était, le moudjahid durant la Révolution et sa mission en tant que président de la République. Mieux que cela, il n’a jamais fait l’amalgame entre son rôle de père et d’époux et son rôle de premier magistrat du pays. C’est une grande perte pour l’Algérie et pour sa famille ». Mahieddine Amimour, ex-ministre de la Culture et de la Communication « Ce grand Monsieur n’a pas été parachuté, il était responsable de la 2e région militaire. C’est vrai qu’il n’était pas préparé à gérer les affaires d’un pays, mais il a fait un effort extraordinaire pour apprendre le métier. C’est vrai, également, qu’il n’a pas le charisme de Boumediene, mais il avait son propre charisme qu’il a forgé petit à petit. Il s’est entouré de personnes capables à tout point de vue pour être un des meilleurs chefs d’Etat arabe. Lors de son entrevue avec Brejnev en 1982, il lui a dit avec un courage rare que l’occupation de l’Afghanistan par l’armée rouge était similaire à celle des Etats-Unis au Vietnam. Sur le plan personnel, le défunt était un père affectueux, modeste et sensible. Il était à l’écoute du peuple. D’ailleurs, au lendemain du séisme d’ElAsnam, il n’a pas hésité à se rendre sur place alors que les répliques se suivaient toutes les minutes ». Djamel Ould Abbès, ex-ministre de la Santé « J’ai côtoyé le défunt durant 13 en tant que député et président de la commission des affaires étrangères à la fin des années 80. Ma relation avec lui était fraternelle. Lors des interviews données sur les chaînes françaises, il montrait toute la sagesse et les points de vue éclairés sur certaines questions. Il a sacrifié sa vie depuis son jeune âge au maquis et il a gravi les échelons petit à petit avant d’être Président. C’était un homme sage, pondéré et modeste. Il est considéré comme le père du pluralisme politique ». Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication « L’Algérie perd l’un de ses meilleurs fils, un grand moudjahid, un grand chef militaire qui a formé des cadres et a présidé aux destinées de l’Algérie durant treize ans avec des moments difficiles et dans des conditions pénibles. Je cite la crise économique, le courage d’avoir répondu aux aspirations des jeunes. Grâce à lui, il y a eu la presse indépendante à côté de la presse publique, la plus développée et la plus variée dans le monde vu le nombre de quotidiens et de journalistes ». ALGERIE 5 ACTUALITÉS w w w . h o r i z o n s - d z . c o m HORIZONS • Lundi 8 Octobre 2012 DÉCÈS DE L'ANCIEN PRÉSIDENT CHADLI BENDJEDID Me MILOUD BRAHIMI L'ANCIEN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, Chadli Bendjedid, était "extrêmement sensible" à la question des droits de l'homme, a témoigné, hier, Me Miloud Brahimi, ancien président de la Ligue algérienne des droits de l'Homme (LADH). L 'histoire retiendra que c'est sous l'ère de Chadli Bendjedid que les ligues des droits de l'homme, à commencer par celle que je présidais, ont commencé à être reconnues», a indiqué Me Brahimi, soulignant que l'ancien chef d'Etat était "extrêmement sensible à la question des droits de l'homme". Me Brahimi, qui s'exprimait sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, a révélé qu'en sa qualité de militant des droits de l'homme, Chadli Bendjedid acceptait de le recevoir à chaque fois qu'il en faisait la demande, ajoutant que l'ancien chef d'Etat avait donné suite à toutes ses doléances concernant les droits de l'homme. En ce sens, Me Brahimi a affirmé qu'il gardait de Chadli Bendjedid le souvenir d'un "homme serein à l'écoute de l'opinion publique", illustrant ses propos par l'intention de l'ancien président de réviser le Code de la famille, promulgué en 1984. «Il avait chargé son secrétaire général, Mouloud Hamrouche, de préparer une nouvelle loi pour la rentrée, à l'automne 1988, afin d'améliorer le Code de la famille dans le sens de donner davantage de droits à la femme», raconte cet avocat, regrettant qu'après les événements du 5 octobre 1988, "le sujet n'était plus d'actualité". Enchaînant sur ces événements que Me Brahimi qualifie de «tragédie» à laquelle personne ne s'attendait", il s'est dit en désaccord avec ceux qui les qualifient (les événements) de "complot". Il a indiqué aussi, qu'à la demande de la LADH, le président Chadli Bendjedid avait procédé à «la libération de centaines, voire de milliers, de jeunes arrêtés lors de ces événements et qui allaient être jugés et condamnés à de lourdes peines de prison», ajoutant que «l'histoire retiendra que Chadli Bendjedid a été le premier chef d'Etat (algérien) à avoir condamné publiquement la torture car, a-t-il dit, il y a eu la torture pendant les événements d'octobre». LA CONSTITUTION DE 1989 A OUVERT LA VOIE AU MULTIPARTISME Le juriste a rappelé, en outre, que c'est pendant la présidence de Chadli Bendjedid, «père de la démocratie», que la Constitution de février 1989 avait été élaborée, «ouvrant la voie au multipartisme et au processus démocratique». Cette Constitution avait "mis fin au parti unique et permis la reconnaissance de nouveaux partis dont ceux de l'opposition", a-t-il encore rappelé. Me Brahimi a ainsi mis en valeur la «ténacité» de l'ancien Président à faire aboutir le processus démocratique bien que sous son mandat, a-t-il noté, "il y a eu beaucoup de tragédies", comme les événements d'octobre 1988, la mort dans des conditions «étranges» de l'ancien ministre des Photo: Archive horizons . «Chadli Bendjedid était extrêmement sensible à la question des droits de l'Homme» « Affaires étrangères Mohamed-Seddik Benyahia et l'interruption du processus électoral en 1991. Cela a amené Me Brahimi à évoquer la démission de Chadli de son poste de président de la République en 1992, estimant qu'il était «en mesure d'en témoigner». «Je crois que je suis la première personne à avoir revu le président après sa démission, deux mois plus tard. Il m'avait dit des choses qui se sont révélées justes par la suite», at-il affirmé. Et de poursuivre : «Au moment où l'on pensait qu'il avait été +débarqué+ par l'armée, il m'a dit qu'il avait démissionné de son propre chef», suite à l'interruption du processus électoral. Pour Me Brahimi, «Chadli ne voulait pas se déjuger et avait estimé devoir se retirer par devoir patriotique». «Il a assumé ses fonctions et sa mission de président de la République et n'était pas un politicien amoureux du pouvoir», a-t-il ajouté. Sur le plan diplomatique, Me Brahimi a inscrit au crédit de l'ancien président Chadli Bendjedid, entre autres, les accords de Taef qui ont mis fin à une guerre civile de 20 ans au Liban. n APS La France exprime ses «sincères condoléances» à l’Algérie La France a exprimé ses «sincères condoléances» à l’Algérie, suite au décès de l’ancien président Chadli Bendjedid, saluant la mémoire d’un chef d’Etat qui a instauré le multipartisme dans son pays. «C’est avec tristesse que nous avons appris le décès de l’ancien président Chadli Bendjedid. La France salue la mémoire de celui qui a dirigé, pendant treize années, la République algérienne démocratique et populaire et qui, à ce titre, a instauré le multipartisme dans son pays», a indiqué le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Philippe Lalliot. «Dans ces circonstances, la France souhaite exprimer ses sincères condoléances à la famille du président Bendjedid et assurer le président Abdelaziz Bouteflika et le peuple algérien de toute sa sympathie», a ajouté le porteparole. Commentaire UN PRÉCURSEUR DE L’EXERCICE DÉMOCRATIQUE Par H. Rachid a mémoire de toute une génération et l’histoire retienLl’exercice dront que Chadli Bendjedid a été un des précurseurs de démocratique en Algérie. C’est en février 1989, alors qu’il dirigeait le pays pour un second mandat, que fut promulguée une Constitution qui mit fin au règne du parti unique depuis plus d’un quart de siècle. Ce n’était pas peu, le parti ayant monopolisé l’expression politique dans le pays. L’initiative de Chadli ouvrit la voie à d’autres voix qui se firent entendre et révélait la vitalité et la diversité de la société algérienne. Le progrès était alors réel et la société se mit à respirer, à vivre un «printemps démocratique» avec une floraison de partis, d’associations, d’éditeurs et de titres qui provoqua une rupture salutaire. Les prémices de ce souci d’être à l’écoute des Algériens étaient apparues bien avant. Dès son arrivée à la tête de l’Etat, il avait permis aux Algériens de voyager plus librement. Lors d’un débat sur la culture en 1981, à la veille de la tenue d’une session du comité central, les Algériens avaient abordé en toute liberté toutes les questions relatives à ce sujet sensible et complexe. Il avait également libéré Benbella, Nahnah et beaucoup d’opposants politiques (Mahsas, Boumaza, Harbi, Aït Ahmed…) rentreront au pays alors qu’il était Président. Le règne de Chadli ne fut pas sans doute exempt d’erreurs mais, il avait largement, bien avant l’avènement du multipartisme, desserré l’étau qui étouffait la société. La presse, notamment Algérie Actualités et Révolution Africaine, à partir 1985, et la Chaîne III connurent une réelle liberté de ton. Même pour le fameux code de la famille de 1984, que beaucoup portèrent à son passif, il s’apprêtait à en concevoir, à l’automne 1988, une nouvelle mouture plus favorable aux droits des femmes. «Seule l’inversion du calendrier des priorités avait différé le projet», témoigne Maître Miloud Brahimi. Ce dernier rappelait, hier, également sur les ondes de la radio, «la restitution, sur son intervention, des passeports de certaines personnes qui en étaient privées», et le fait qu’il «était le premier Président à avoir condamné publiquement la torture». L’avocat a été également témoin de la volonté de Chadli de favoriser la création de la Ligue des droits de l’homme qui avait alors organisé, en 1987, un colloque remarqué et remarquable sur la censure qui s’exerçait alors. Les douze années de Chadli à la tête de l’Etat sont loin d’être simplement «une décennie noire». D’autres aspects et actions révèlent un côté plus lumineux du personnage. n H. R ALGERIE 7 ACTUALITÉS HORIZONS • Lundi 8 Octobre 2012 w w w . h o r i z o n s - d z . c o m EVALUATION DES CONTRATS DE PERFORMANCE AGRICOLES QUATRE ANNÉES APRÈS SA MISE EN ŒUVRE, le programme du renouveau agricole et rural a donné de « bons résultats » qui se sont traduits par un taux moyen de croissance de 13,73%. « L a marge de progrès est encore importante que ce soit en matière de production ou de surfaces irriguées», a déclaré, hier, Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, lors d’un point de presse animé en marge de la réunion trimestrielle relative aux contrats de performance des wilayas. Toutefois, le ministre a relevé un travers : «On est passé d’une décentralisation nationale à une centralisation locale ce qui n’est pas normal», a-til déploré en montrant du doigt le mode de gestion des directeurs des wilayas. De ce fait, il les a incités à impliquer davantage la population dans la mise en œuvre du programme du renouveau agricole et rural. M. Benaïssa a fait observer qu’à l’heure actuelle, la surface irriguée est de 1, 1 million hectares et devra passer, d’ici à 2014, à 1,6 millions hectares, ce qui permettra de sécuriser 75% de la production nationale. L’optimisme était également de rigueur chez les directeurs centraux. De nettes améliorations ont été enregistrées au cours des trois trimestres de 2012. Des exposés présentés par ces responsables relèvent que 36 wilayas ont dépassé les objectifs fixés dans les contrats de performance. Ainsi, la valeur globale de la production agricole passe de 1 600 milliards de dinars en 2011 à 2 211,3 milliards de dinars durant les 9 mois écoulés. Pour le ministre, le troisième trimestre de 2012 est marqué par la consolidation des mesures relatives, entre autres, la facilitation d’accès au crédit, la création de nouvelles exploitations agricoles et l’élevage par la mise en valeur des terres privées et celles du domaine privé de l’Etat à travers la concession. A ce sujet, M. Benaïssa a indiqué que sur les 219 000 dossiers déposés, 95% ont été réglés. Ainsi, 30 000 agriculteurs ont reçu leur acte de concession et 160 000 autres ont signé des cahiers de charges. OLÉICULTURE : LA PRODUCTION EN BAISSE Alors que l’objectif fixé dans les contrats de performance est d’atteindre 4,62 millions de quintaux, la production oléicole a enregistré, durant cette présente campagne, 3,92 millions de quintaux. Selon le ministre, ce recul n’est nullement lié aux incendies mais est dû à la non-utilisation de nouvelles techniques de production. Les autres filières, par contre, enregistrent une courbe ascendante, comme c’est le cas de la production des Photo : Lylia M. La valeur de production en augmentation dattes qui a atteint plus de 7,89 millions contre 7,73 millions de quintaux en 2011, ainsi que la filière lait, qui a atteint plus de 3,086 milliards litres contre 2,92 milLA VALEUR GLOBALE DE LA PRODUCTION AGRICOLE PASSE DE 1 600 MILLIARDS DE DINARS EN 2011 À 2 211,3 MILLIARDS DE DINARS DURANT LES 9 MOIS ÉCOULÉS. liards litres. La production maraîchère a atteint, quant à elle, 14 millions de quintaux. Le volume de la production des viandes rouges et blanches est passé respectivement de 4,2 millions à 4,4 millions quintaux et de 3,63 millions quintaux à 3,6 millions quintaux. Sur une question relative au prix des moutons, le ministre a souligné que les pouvoirs publics n’ont le droit de regard que sur les produits subventionnés. n Wassila Ould Hamouda POMME DE TERRE M. FEROUKHI UNE FEUILLE DE ROUTE POUR AMÉLIORER LES CONDITIONS D'EXERCICE DES MÉTIERS DE LA PÊCHE Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Ahmed Feroukhi, a indiqué, hier, à Skikda qu’une feuille de route visant à améliorer les conditions d'exercice des métiers liés à la pêche sera élaborée d’ici à la fin du mois en cours. Le ministre, en visite d’inspection dans cette wilaya, a affirmé que la priorité est "accordée, à ce stade, à l'écoute des problèmes que posent les professionnels du secteur" car, selon lui, c'est de cette manière que l'on parviendra à trouver les solutions les plus efficientes à même d'assurer une économie de pêche durable. C’est de cette manière également, a ajouté M. Feroukhi, que l’on pourra accroître la production et concrétiser le programme du président de la République portant sur le soutien aux pêcheurs et sur la construction de nouveaux ports. Rappelant que sa présence à Skikda fait partie d'une série de visites effectuées dans différents ports du pays, le ministre a souligné que la feuille de route du secteur vise aussi à trouver des solutions susceptibles de permettre d'augmenter la production nationale de pêche, générer des emplois et protéger les ressources halieutiques contre les pratiques illicites dont la pêche par moyens d'explosifs, la violation du repos biologique et la pêche de poissons n'ayant pas encore atteint la taille autorisée pour leur pêche. M. Feroukhi avait entamé sa visite dès les premières heures de la matinée au port de pêche de Stora où il s’est enquis des préoccupations des pêcheurs, parmi lesquelles, en particulier, le manque d'installations pour la commercialisation de poisson. Les pêcheurs ont demandé la création d'une pêcherie au niveau du port pour contrer la spéculation sur les prix et organiser la profession, ainsi que la facilitation des procédures d'investissement et l'orientation de la moitié du produit de la pêche vers l'unité de transformation et de conditionnement. Ils ont également soulevé le problème des caisses de bois présentant un danger pour la santé des consommateurs et ont demandé aux instances concernées de fournir des caisses en plastique. Le ministre s'est ensuite dirigé vers le port d’El Marsa, à l'extrême est de Skikda, où il a notamment inspecté la ferme pilote d'élevage de crevettes réalisée dans le cadre d'un partenariat entre l'Algérie et la Corée du Sud. Cette ferme, dont l’écloserie est destinée à produire entre 20 et 30 millions de larves destinées aux aquaculteurs nationaux, devra introduire dans ses élevages plusieurs autres espèces de crevettes dont la crevette d'eau douce. Elle disposera aussi d'une structure de formation et de recherche entièrement financée par le partenaire coréen. Les quantités qui seront importées révisées à la baisse L’importation de pomme de terre, prévue par les pouvoirs publics pour juguler les prix, a été revue à la baisse en raison d'une bonne récolte et du déstockage de quantités importantes par les privés, a indiqué, hier, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa en marge de la réunion trimestrielle consacrée aux contrats de performance des wilayas. «Il probable que les quantités importées ne dépassent pas 0,3% de la production nationale », a déclaré le ministre lors d’un point de presse Cette révision à la baisse des quantités qui seront importées, qui passent de 2% à 0,3% de la production nationale, tient compte des prévisions dune bonne récolte d’arrière-saison et le déstockage de quantités importantes par des privés activant hors du Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac). n W.O.H. Pub n Horizons : 08-10-2012 - Anep 942868 République Algérienne Démocratique et Populaire M i n i s t è re d e l a D é f e n s e N a t io nale D i re ct i o n d e s s e rv i ce s f i n a n c ie rs Avis de prorogation de délai d’appel d’offres ouvert national N°513/2012/PB2 Les soumissionnaires intéressés par l’avis d’appel d’offres ouvert national n°513/2012/PB2 portant sur la «fourniture de téléviseurs et accessoires» lancé en date du 04/09/2012 dans les quotidiens nationaux Horizons et Ech-Chaab sont informés que la date limite de dépôt des offres fixée pour le 19/10/2012 est prorogée jusqu’au 18/11/2012. ALGERIE 9 ACTUALITÉS HORIZONS • Lundi 8 Octobre 2012 w w w . h o r i z o n s - d z . c o m Formation sur la gestion rationnelle des produits chimiques Le 3e Séminaire national de formation sur la sécurité, l'hygiène et les risques chimiques, a été ouvert, hier, à Bou Ismaïl (Tipasa), à l'initiative du Centre de recherche scientifique et technique en analyses physico-chimiques (CRAPC), avec la contribution des laboratoires américains «Sandia», portant sur «la gestion rationnelle des produits chimiques au niveau des laboratoires d'universités et des centres de recherches nationaux». Cette rencontre vise à donner «des orientations et à recommander des stratégies en matière de gestion rationnelle des produits chimiques au niveau des laboratoires universitaires et de recherches nationaux», a déclaré l'adjoint du directeur général de la Recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT) auprès du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Abdelkader Touzi. «Le soutien du gouvernement est total pour ce genre d'initiatives», inscrites au titre des actions de partenariat et d'échanges entre l’Algérie et les Etats-Unis d’Amérique, a-t-il ajouté. La DGRSDT œuvre de concert avec les laboratoires scientifiques algériens à encourager ce genre de sessions de formation au profit de leurs cadres, d'autant qu'il s’agit là d'un thème «vital» touchant directement «la santé et la sécurité des personnes», dira-t-il. Quelque 35 chercheurs et responsables de sécurité au niveau de laboratoires et universités du centre du pays, prennent part à cette rencontre scientifique dont le programme englobe un volet théorique et un autre pratique, traitant de l'information des concernés sur les critères de sécurité et d'hygiène en vigueur au niveau des laboratoires scientifiques et autres centres industriels et chimiques à l'échelle mondiale. RÉUNION MINISTRE DE L’INTÉRIEUR-WALIS LES SERVICES DE SÉCURITÉ œuvrent au développement de nouvelles méthodes préventives contre la délinquance et la criminalité, a indiqué, samedi, à Oran, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. Nouvelles méthodes contre la criminalité L a nouvelle méthode des services de sécurité contre la criminalité et la délinquance a pour objectif «d’atténuer de l’intensité de ces phénomènes», a souligné le ministre au chapitre de «la lutte contre la délinquance et la criminalité» qui figure parmi les dossiers abordés lors de la réunion régionale regroupant les walis des wilayas de l’Ouest. M. Ould Kablia a estimé nécessaire, à cet égard, de «dégager une feuille de route» impliquant «l’ensemble des intervenants dans le cadre d’un programme de lutte et de prévention contre la prolifération de ces phénomènes». «L’action répressive ne peut, à elle seule, circonscrire ces phénomènes», a affirmé le ministre, expliquant qu’il s’agit de «phénomènes complexes qui interpellent toutes les catégories de la société». M. Ould Kablia a évoqué, en outre, la saisie de quantités importantes de cannabis et le recul Photo : Makine F. RECHERCHE SCIENTIFIQUE de l’immigration clandestine grâce à la vigilance des services concernés et la mise en œuvre des mesures réglementaires applicables en la matière. Autre sujet abordé lors de cette réunion : l’hygiène. Dans ce cadre, le ministre a annoncé que les efforts des collectivités locales en matière d’hygiène seront appuyés par l’acquisition d’incinérateurs au profit de toutes les wilayas. Ces incinérateurs seront mis en place au niveau des Centres d’enfouissement technique (CET). Une évaluation des besoins des wilayas «est en cours» en vue de dégager des financements d’appui au titre du budget de l’Etat et du Fonds commun des collectivités locales (FCCL). La contribution de l’Etat au renforcement des moyens des collectivités locales en matière d’hygiène a été mise en relief lors de cette rencontre. M. Ould Kablia évoquera, notamment l’opération de renforcement des parcs communaux initiée en 2009 qui a consacré 32 milliards de dinars pour l’acquisition de 6.949 engins et matériels roulants, outre les aides accordées aux communes pour faire face aux dépenses liées à l’hygiène et la salubrité publiques, dont 5 milliards DA mobilisés en 2011 au titre du FCCL. n R. N. Condoléances Monsieur Mohamed Seghir Babes, président du Conseil national économique et social, très affecté par le décès du moudjahid, le professeur Le secrétaire général du Conseil national économique et social, le chef de cabinet, les chefs de division ainsi que l’ensemble des personnels, très affectés par le décès du moudjahid, le professeur Pierre Chaulet figure emblématique de la révolution algérienne, militant de la cause nationale, et expert conseiller auprès du CNES, présente à sa femme, Claudine, et à l’ensemble de sa famille, ses sincères condoléances et les assure en cette douloueuse circonstance, de sa profonde sympathie et de sa compassion. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. : 08-10-2012 - Anep 942805 Condoléances n Horizons n Horizons : 08-10-2012 - Anep 942810 Pub Pierre Chaulet figure emblématique de la révolution algérienne, militant de la cause nationale, expert conseiller auprès du CNES, présentent à sa femme Claudine et à l’ensemble de sa famille leurs sincères condoléances et les assurent en cette douloueuse circonstance de leur profonde sympathie et de leur compassion. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. MONDE 11 HORIZONS • Lundi 8 Octobre 2012 w w w . h o r i z o n s - d z . c o m MIKHAÏL MARGUELOV, REPRÉSENTANT SPÉCIAL DU CHEF DE L’ETAT RUSSE POUR L’AFRIQUE : «Khartoum est prêt à partager avec Juba la région contestée d’Abyei, riche en pétrole, pour que chacune des tribus y résidant, Dinka Ngok et Misserya, y ait son territoire.» MONDE ARABE DEUX MONARCHIES SE METTENT À L’HEURE DU «PRINTEMPS ARABE» Le Koweït et la Jordanie font avec leur opposition islamiste. L’émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, a dissous, hier, le Parlement, en place depuis 2009. L’opposition de ce riche Etat pétrolier estimait que, suite à la dissolution du Parlement, élu en février dernier, la Cour constitutionnelle n’avait pas à rétablir ce Parlement déjà dissous en décembre 2011. Elle a appelé à organiser de nouvelles élections, les deuxièmes de l’année et les cinquièmes en six ans. C’est dire l’intensité du bras de fer entre l’Emir et l’opposition, dominée par des islamistes qui protestent contre le Premier ministre, cheikh Nasser Mohammed alAhmad Al-Sabah, le poussant à donner sa démission. Bloqué par l’Assemblée réinstallée, il y a plus de trois mois, le nouveau gouvernement avait recommandé à l’éEmir, mercredi dernier, de la dissoudre. La raison ? Il n’a pas réussi à se réunir, faute de quorum. Les prochaines élections mettront-elles fin à ce bras de fer ? En Jordanie, c’est le même scénario, ou presque. Le roi Abdallah II, qui n’a pas réussi à convaincre l’opposition islamiste de participer aux prochaines élections anticipées, attendues suite à la dissolution, jeudi dernier, du Parlement, a annoncé, hier, la création d’une Cour constitutionnelle et désigné ses neuf membres. Selon lui, cette institution «offrira une garantie importante pour la séparation des pouvoirs et pour le respect des droits et des libertés des citoyens». L’opposition, qui a réclamé cette juridiction, n’est pas satisfaite. Elle demande la révision du système électoral qui privilégie, selon elle, les régions rurales, considérées comme loyales au gouvernement. Elle réclame aussi un système parlementaire dans lequel le Premier ministre serait élu et non plus nommé par le roi. Dans le sillage du printemps arabe, réussira-t-elle à obtenir ce qu’elle revendique ? Aux Emirats arabes unis, on annonce le démantèlement de cellules liées aux Frères musulmans. Ces derniers sont accusés de vouloir renverser le pouvoir par la force, et instaurer un régime islamiste. n Samira B. CRISE MALIENNE LA CRISE MALIENNE et ses conséquences directes et indirectes sur la région du Sahel et de l'Afrique du Nord, voire sur le Sud de l'Europe, s'impose au menu des réunions et différentes rencontres au sommet de par le monde, que ce soit au niveau des Nations unies, de l'Union africaine ou de l'Union européenne. LE MONDE PLANCHE SUR LA QUESTION D u fait de la complexité de la situation dans ce pays de la région du Sahel, en proie à une activité terroriste aggravée par la circulation d'armes de différents calibres, plusieurs pays hésitent à s'engager ouvertement dans une situation pouvant provoquer plus de dégâts que de solutions. A l'intervention militaire prônée par certains pays, l'Algérie a toujours privilégié la voie du dialogue et de la concertation d'autant plus que la diplomatie algérienne n'a jamais cessé de réitérer qu'il y a encore de la place pour le dialogue et une solution politique. POUR L'ALGÉRIE, IL Y A ENCORE DE LA PLACE POUR UNE SOLUTION POLITIQUE En ce sens, l'Algérie a toujours appelé à la recherche d'une sortie de crise au Mali dans le respect de certaines exigences, à savoir aider et soutenir les Maliens en tant que premiers acteurs dans la recherche de solutions à leurs problèmes. L'autre exigence défendue par l'Algérie consiste en une solution politique négociée qui doit être dégagée dans les meilleurs délais pour éviter toute situation d'enlisement qui impliquerait les acteurs qui se démarquent sans équivoque du terrorisme et du crime international organisé et qui renoncent à toute atteinte à l'intégrité territoriale du Mali. L'autre aspect sur lequel l'accent doit être mis, est que les acteurs de la communauté internationale doivent être guidés par un même agenda et leurs efforts conduits selon un même ordonnancement, en tenant compte non seulement de la volonté des Maliens et des prérogatives de la Cédéao (Communauté économique des pays de l'Afrique de l'ouest), mais aussi des intérêts de sécurité nationale des pays du champ voisins du Mali (Algérie, Niger, Mauritanie). Il doit également être tenu compte des responsabilités de supervision et de coordination dévolues à l'Union africaine en matière de maintien de la paix et de la sécurité et de l'appui attendu de l'ONU. Dans le sillage des efforts de l'Algérie pour une solution au Mali, le ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines, Abdelkader Messahel, se trouve depuis hier à Nouakchott dans le cadre d'une tournée régionale qui le mènera successivement en Mauritanie, au Mali et au Niger. Il sera accompagné d'une délégation composée notamment de hauts responsables du ministère de la Défense nationale. Cette tournée s'inscrit dans le cadre des consultations régulières entre les pays du champ sur la situation au Sahel, particulièrement la crise au Mali et les perspectives de son règlement dans le respect de l'intégrité territoriale du pays et des intérêts supérieurs du peuple malien et des peuples de la région. Ces consultations seront mises à profit pour "renforcer la coopération entre les pays du champ, à travers les mécanismes existants (comité politique, comité d'étatmajor conjoint-Cemoc-et l'unité fusion liaison-UFL-) dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé transnational. Auparavant, M. Messahel a eu des entretiens à Paris avec le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et a rencontré successivement Jean Félix Paganon, représentant spécial de la France pour le Sahel, et Hélène Legalle, chargée de l'Afrique à la cellule diplomatique de l'Elysée, sur la situation au Sahel, plus particulièrement au Mali. Les parties algérienne et française ont eu une "large convergence de vues" sur l'importance de la préservation de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale du Mali, ainsi que sur la définition de la menace représentée par le terrorisme et le crime transnational organisé, rappelle-t-on. APPUI SOUTENU DES ETATS-UNIS À L'APPROCHE ALGÉRIENNE A ce titre, les Etats-Unis d'Amérique appuient de manière soutenue l'approche algérienne dans le règlement de la crise malienne, en excluant une éventuelle intervention militaire américaine dans le nord du Mali et en privilégiant une solution politique. Le général Carter F. Ham, commandant en chef de l'Africom (commandement des forces armées américaines en Afrique), avait affirmé lors d'une conférence de presse à Alger, que son pays n'envisageait pas une présence militaire dans le nord du Mali, précisant à cet égard que "la seule alternative qui ne pourrait pas exister, c'est la présence militaire américaine dans le nord du Mali". Pour le commandant de l'Africom, "l'un des aspects clés dans le règlement de ce conflit, c'est de faire la distinction entre les groupes armés dans cette région et définir ceux qui sont terroristes et ceux qui ne le sont pas". Apportant son soutien à l'Algérie, qui appelle à faire la distinction entre les revendications légitimes des Maliens et l'activité terroriste, le général Ham a fait savoir que les EtatsUnis "n'ont pas la même compréhension" que l'Algérie au sujet de ce qui se passe au Mali et c'est pour cette raison, a-t-il dit, que "nous essayons de comprendre quel est le rôle du groupe Ansar Eddine ou encore celui du Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest) et du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad). Dans le même sillage, le porte-parole du département américain de la Défense, George Little, avait déclaré récemment qu'il n'est pas prévu des opérations militaires unilatérales des Etats-Unis au Mali ou dans la région du Sahel, ajoutant que l'armée américaine travaille en étroite collaboration avec un certain nombre de pays de la région dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. ALGÉRIE-FRANCE : LA MÊME VOLONTÉ DE LUTTER CONTRE LE TERRORISME, SELON HOLLANDE La France, qui se positionne comme une partie influente dans la situation au Mali, prône une approche mitigée. Le président François Hollande a indiqué, lors d'une conférence de presse en marge du sommet 5+5 qui s' est tenu à Malte, que "l'Algérie considère qu'il y a encore des dialogues engagés" au Mali, ajoutant, toutefois, que "ce dialogue politique ne doit pas être un facteur de retardement". Le président français a précisé qu'"il allait en reparler lors de sa visite en Algérie à la fin de l'année". Pour ce qui est du terrorisme, l a indiqué qu'"avec les Algériens, nous avons, là-dessus, la même volonté de lutter contre le terrorisme", car, a-t-il dit, "l'Algérie a suffisamment payé pour savoir ce qu'est le terrorisme et c'est pour cela que je respecte sa position". Les chefs d'Etat et de gouvernement du dialogue 5+5 (Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Mauritanie) et leur partenaire (France, Espagne, Italie, Portugal, Malte) ont appelé, dans leur déclaration finale du sommet de Malte, à une coopération significative et une solution rapide qui conserve l'intégrité territoriale, l'unité nationale et la souveraineté du Mali. n APS AU 5e R. D. V. FIBDA DU Journal de la BD 12 13 RENCONTRE AVEC YANNICK DEUBOU SIKOUÉ, BÉDÉISTE CAMEROUNAIS Dans l’air du temps «LA BD ALGÉRIENNE EST EN PLEINE EFFERVESCENCE » HORIZONS • Lundi 8 Octobre 2012 Page animée par Samira Sidhoum FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA MINIATURE, DE L’ENLUMINURE ET DES ARTS DÉCORATIFS 22 pays au rendez-vous artistique de Tlemcen Entretien réalisé par S.S Dans les bulles du cinquantenaire Vingt-deux pays sont attendus dans la capitale des Zianides du 10 au 19 octobre prochain à l’occasion Festival international de la miniature, de l’enluminure et des arts décoratifs a indiqué un communiqué du ministère. Ils seront représentés par leurs artistes les plus chevronnés qui viendront montrer leur savoir-faire et confronter leurs talents. A suivre… L Para BD Photo : Fouad S. e très nombreux public, notamment des jeunes adolescents, massé tout le long de l’esplanade de Riad El Feth, a manifesté une grande joie comme en témoignaient les applaudissement ainsi que les cris de joie poussés par de jeunes adolescents venus, seuls ou entre amis, assister à cette fête, qui célèbre le 9e art ainsi que le cinquantième anniversaire de l’indépendance. «L’Algérie est en fête pour célébrer l’anniversaire de sa libération et pour célébrer la culture», a indiqué avec une voix pleine d’émotion, Faïza H., la trentaine ajoutant : « Le FIBDA est une belle initiative et nous sommes fiers de ce genre de manifestations. Cela prouve qu’il y a une bonne volonté politique à améliorer le niveau de vie du citoyen». Du même avis, une autre citoyenne plus jeune dira : «Je suis très fière de mon pays et de sa culture ». Tout le long de l’après-midi et sous un soleil de plomb, les jeunes n’ont pas cessé de sillonner les différents chapiteaux de ce FIBDA. D’autres, férus des mangas sont, quant à eux, captés par des artistes portant avec élégance de riche costume. Cette exhibition organisée par les éditions Z-Link, porte le nom de«Cosplay». Ce mot renvoie à l’imitation des personnages de mangas, d’animation japonaise, de films, de jeux vidéo ou encore de comiques. Sur place, le public immortalise ces moments avec d’interminables prises à l’aide d’appareils photos. On peut apercevoir des imitations des stars comme Misaki Mei du manga «another», Rin Kagamine d’un logiciel japonais. «Ce sont de véritables tableaux chorégraphiques haut en couleurs, en rythmes et en sonorités», a estimé un sexagénaire pour qui ce festival, saluée par les applaudissements, «est une initiative Planches sur écran SALLE COSMOS 3 QUESTIONS POUR LE RÉALISATEUR HIROTSUGU KAWASAKI «AU JAPON, LE MANGA EST UNE VÉRITABLE FAÇON DE VIVRE» Propos recueillis par S.S Aujourd’hui, les mangas et les films d’animation enregistrent une grande influence dans la vie des jeunes. Est-ce un effet de mode provisoire ? Au Japon, le manga est une véritable façon de vivre. Il est probable que dans d’autres pays, le manga est considéré tel un phénomène. En effet, on ne peut être Japonais sans être en constants rapports avec le manga. La multitude de thèmes que peut aborder le manga le rend utile pour tout le monde. Pourquoi, on ne fait plus de chefs d’œuvre dans les films d’animation comme ceux d’avant. On a l’impression que les réalisateurs commercialisent, de plus en plus leur produit. Partagezvous cela ? Je partage foncièrement cet avis, même si il existe des réalisateurs compétents et professionnels. Vous avez collaboré avec Ketsuhiro Otomo, auteur de l’œuvre «Akira». Parlez nous des rapports que vous avez avec lui surtout qu’il est très exigeant dans son travail ? Il est vrai que Ketsuhiro Otomo est très exigeant dans son travail, mais cela n’empêche pas que nous nous sommes liés par une forte relation amicale. Je garde un bon souvenir de lui. n S.S Deux journalistes des quotidiens Horizons et El Watan ont eu des difficultés à couvrir la projection du film d’animation «Naruto, la légende de la pierre de Guelel», à la salle Cosmos de Riad El Feth. Ces deux journalistes ont été molestés par un employé de cette salle connu sous le nom de «aâmi Rachid». Ce dernier, furieux, a exigé sur un ton incommode un ordre de mission. Mieux encore, il a osé insulter ces deux journalistes surtout lorsqu’ils sont rentrés contre son gré couvrir cet événement qui entre dans le cadre du Festival international de la bande dessinée (FIBDA). LA PROJECTION DU FILM «NARUTO» REMPORTE UN FRANC SUCCÈS De nombreux spectateurs se sont déplacés en masse, dans l’après-midi de samedi dernier à la salle « Cosmos » de l’OREF, à Alger, pour assister à la projection d’un film d’animation intitulé «Naruto, la légende de la pierre de Guelel» (voix française), en présence du réalisateur Hirotsugu Kawasaki. C’est l’histoire de Sakura et Shikamaru, deux personnages chargés de rendre un animal perdu à un village. Mais alors qu'ils accomplissent leur mission, ils sont attaqués par un groupe mené par un mystérieux chevalier, Temujin. Ce dernier défie Naruto. Les trois personnages sont alors séparés. Shikamaru, se retrouvant seul, voit une forteresse géante apparaître devant lui et décide d’infiltrer la forteresse, il est alors témoin d’une vision effrayante. Bon nombre de séquences présentent l’aspect d’une pièce de théâtre, mais la cinéaste a débordé de ce cadre pour présenter une fiction poignante et légère à la fois, qui jette un regard objectif sur les effets néfastes de la globalisation. Enchanté, le public félicitera l’initiative du FIBDA pour le choix de ce film. A ce sujet, ce film a enregistré un grand succès auprès du public japonais. Il faut dire que le réalisateur ainsi que son équipe ont eu beaucoup d’audace et de courage pour réaliser ce genre de film qui a nécessité un travail rigoureux. Une aventure exemplaire où s’additionnent les joies et les menaces. Quant à la narration, elle sied exactement aux images du film qui sont d’une beauté admirable, seulement, on a cet effet de voir un film fiction appuyé par une musique soignée, encollé d’un album photo, dans le quel on peut regarder des photos du voyage. n S. S. Les haltes du FIBDA De 10h à 12h : Espace atelier esplanade OREF : Des ateliers Une rencontre autour de «la BD et dessin de presse», animé par Halim Mahmoudi, une autre rencontre organisée sur le thème de la gestuelle des personnages, animé par Dan Berry. De 14h à 16h : Espace conférence esplanade OREF : Une conférence autour de «Décoloniser la BD en Afrique», avec la participation d’Etienne Shréder, Hector Sanon, Cristophe Edimo. A 15h : Espace tables rondes esplanade OREF : Une table ronde est initiée autour du rôle des festivals dans le développement de la BD, approche originale du ministère de la culture, avec la participation de Jean Luc Schneider, FIBDA, Cana Marasligil et Thierry Bellefroid. A 15h : Salle Ibn Zeydoun : Une projection en version originale du film japonais «Naruto, la légende de la pierre de Guelel» (2005), en présence du réalisateur. De 16h à 18h : Espace conférence esplanade OREF : Une conférence est organisée autour de la renaissance au Royaume-Uni, animé par Dan Berry. Comment êtes-vous devenu auteur de BD ? J’ai débuté à dessiner très tôt, au lycée. Il se trouve qu’au Cameroun comme en Algérie, on lit beaucoup les bandes dessinées. Je peux citer Zembla, Akim, Blek le Roc. Quelle est la particularité de la BD africaine par rapport à la BD occidentale ? Contrairement à la BD occidentale, la BD africaine connaît une véritable renaissance grâce à une jeune génération d’artistes qui s’inspire, dans leur travail, de nombreux contes et traditions que recèle l’Afrique et n’attendent que des manifestations pour faire valoir leurs talents et savoir faire. Malgré le manque de moyens, ces jeunes dessinateurs n’ont rien à envier à leurs confrères occidentaux ou asiatiques et arrivent à réaliser des BD éducatives et artistiques de grande qualité. Notre culture émane de nos concepts et s’enracine profondément dans l’histoire, en tant que culture universelle dynamique. Connaissez-vous la BD algérienne ? Bien évidemment, j’ai eu le plaisir de visiter Alger en 2009, lors du Panaf. La BD algérienne est en pleine effervescence. L’organisation des manifestations culturelles à l’image du FIBDA permettrait de mettre en valeur les productions et de faire la promotion de la BD et de ce fait la culture africaine. Quelles sont vos influences en BD, qu’est-ce qui va vous a donné l’envie de franchir le pas ? A vrai dire, je suis influencé par le parcours du célèbre dessinateur italien Hugo Pratt. Pour la seconde tranche de la question, j’adore raconter des histoires en images. Est-ce compliqué de tout coucher sur papier de façon réfléchie ou travaillez-vous plutôt de façon spontanée ? Je ne travaille pas de manière spontanée. Le bédéiste doit débuter par écrire un scénario, puis effectuer un story board, une sorte de découpage scénique, pour ensuite passer à la planche finale. A mon avis, réussir une BD exige une certaine discipline de travail. Et d’un point de vue technique, de quelle manière procédez-vous ? Dans mon travail, j’opte pour l’encre de Chine, des trames comme du manga. Ce choix me permet de raconter une histoire rapidement, et je ne vous cache pas que dans mon pays l’impression en noir et blanc est moins coûteuse. Avez-vous d’autres projets en parallèle ? Et à venir ? Pouvez-vous nous en dire davantage ? Je suis entrain de développer un projet avec Djilali Beskri, qui était en visite au Cameroun il y a 10 jours, pour effectuer une formation en dessin animé. On a, dans ce sens, lancé au Cameroun un projet intitulé «Africàs Legend», qui consiste à rendre hommage aux personnalités africaines qui ont marqué l’histoire de l’Afrique contemporaine, en bande dessiné et en dessins animés, à l’exemple de Nelson Mandela, Patrice Lumumba…On compte lancer à Alger la 2e étape de ce projet, durant le FIBDA. n S. S. O utre l’Algérie, la Turquie, le Pakistan, l'Iran, l'Inde, l'Indonésie, la Russie, l'Azerbaïdjan, les Pays-Bas, l'Arabie Saoudite, le Maroc, l'Egypte, l'Irak, le Japon, la Palestine, le Liban, le Soudan, la Jordanie, la France, la Tunisie ou encore l’Ouzbékistan prendront part à la manifestation. «La grande noblesse qui entoure ces expressions artistiques nécessite une mise en valeur délicate et attentionnée du travail des miniaturistes ou enlumineurs. Les organisateurs attestent avoir mobilisé tous les moyens adéquats pour mettre en place la logistique nécessaire pour en faire un rendez-vous d’exception», est-il souligné. Les artistes, ajoute le même communiqué, qui viendront accrocher leurs œuvres sur les cimaises des galeries du Palais Imama de Tlemcen concourront pour l’un des six prix mis en lice dans les catégories «miniature» et «enluminure» et dont le mon- C LTURE AMBIANCE DE FÊTE À L’OUVERTURE PUBLIQUE DU FIBDA U Photo : Fouad S. CELA SE PASSE À L’ESPLANADE DE RIAD EL FETH tant global est évalué à 24.000 dollars Outre l’exposition, et à l’instar des éditions précédentes, des ateliers thématiques émailleront ce Festival. Ils seront animés par des artistes de renom, notamment des Iraniens, des Jordaniens, des Pakistanais, des Tunisiens ou des Ouzbeks. Ils viendront transmettre leurs connaissances en la matière et initier les artistes participant aux ateliers à leurs techniques respectives. Par ailleurs, deux conférences seront également données par des spécialistes. Lors de ces rencontres, un débat sera amorcé autour de l’histoire des arts décoratifs, des arts islamiques, de la miniature et de l’enluminure et leur évolution à travers les époques… « Si ces deux disciplines font déjà l’objet d’un autre festival d’envergure internationale, en l’occurrence celui d’Alger, en revanche, les arts décoratifs n’y figurent pas. C’est donc la particularité de ce rendez-vous qui réunira les meilleurs artistes de la discipline dans le monde.» Rappelle-t-on encore Pratiqués par les métiers d’art traditionnellement définis par leurs productions ornementales et fonctionnelles et par les matériaux auxquels ils donnent forme, à savoir la céramique, le bois, le verre, le métal, le textile, le stuc ou la pierre, voire la pierre précieuse, les arts décoratifs sont souvent opposés aux Beauxarts, c'est-à-dire la peinture, le dessin, la photographie et la sculpture ou aux arts appliqués comme la mode ou le design. La notion d'«arts décoratifs» est-il expliqué est apparue à la fin du XIXe siècle. Sa production est étroitement liée aux centres du pouvoir et aux centres intellectuels. C’est l'Italie qui a dominé dans ce domaine aux XVe et XVIe siècles. C’est la migration des artistes et des œuvres d’un pays à un autre qui les a fait connaître de par le monde. n Mohamed Medjahdi Reconnaissance MOHAMED BOULIFA, ODE À UN CHANTRE Le monde de la chanson et de la composition se voit ravir un des plus beaux fleurons de la musique algérienne Mohamed Boulifa. Une fin d’époque pour le chantre du texte arabe et du luth, il aura été de tous les combats pour défendre l’héritage musical du terroir Fidèle héritier du patrimoine bedouin, il embarqua dans la plus belle aventure de l’opérette Hizia avec comme empreinte le genre khelifi Ahmed pour marquer le bien fondé de cette reprise propre au poète cheikh Benguittoun. C’est surtout au chapitre orchestral et instrumental que Mohamed Boulifa a établi une relation originale entre le genre melhoun et la qacida. Dans Labsa Ezzergati Il réédite toute l’image du grand Souf dont il est issu. Dans la ville aux mille coupoles, berceau des poètes à l’instar de Mohamed Lakhdar Essaihi, Amar Bernaoui et Slimane Djouadi, Boulifa a transcendé dans l’écriture des opérettes son passage en Irak dans la prestigieuse école de Abdelouhab Toukane, auteur et compositeur du célèbre hymne Mawtini repris à l’unisson dans tous les pays arabes y compris l’Algérie. Son passage à la composition comme chef d’orchestre reste plein de succès qui se sont succédés aux côtés de ses pairs, Abdellah Benkriou et Noubli Fadel dont il nourrit un sympathique nostalgie pour leur passage à la même école de musique en Irak. Il est l’auteur de «Labsa Ezzergati», un succès radiophonique, Biladi Ouhibouki (composée pour Warda El Djazaïria), «Ma kama Edounia» ou encore l’incontournable «Khali Al Ghaita Taâyat Ayta». Mohamed Boulifa est né le 30 janvier 1955 à Tigdidine (El Oued). Il a été élève puis enseignant de musique à l’INADC de Bordj el Kiffan (Alger). Formé à l’école irakienne, il excellera dans le genre Bayati avec comme bagage les fameuses mélodies embellissant tous les chants patriotiques. Dans son long parcours professionnel à la tête de la composition et l’interprétation, Mohamed Boulifa fait foi d’une incontournable contribution dans l’écriture de l’opérette algérienne. Affable, très réservé dans son jugement sur l’avenir de la musique algérienne Boulifa préfère la confrontation sur scène face au public pour laisser parler le luth seul juge (comme il aimait à le dire) de la bonne santé de la musique algérienne n Mohamed Bentaleb Musicalement Karim Abranis de son vrai nom Sid Mohand Tahar, le chef du groupe Abranis se voit contraint de s'éloigner de la scène par une méchante hernie inguinale. Une hernie qui l’a obligé à passer sur le billard dans les plus brefs délais. Ainsi donc le pétilleux chanteur et bête de scène se retrouve forcé à garder son calme et surtout à ne pas trop bouger pour éviter des complications. D'ailleurs, il a été contraint, nous dira-t-il, d'annuler tous ses rendezvous artistiques jusqu'à sa guérison totale. Une convalescence de quelques semaines qui lui permettra de retrouver toutes ses forces pour être une nouvelle fois d'attaque et retrouver ses fans. Si bien que pour l'heure il n'a pas encore précisé la date de son retour sur la scène artistique. Il préfère attendre l'avis de ses médecins pour se prononcer. Mais une chose est certaine «la scène me manque déjà et même un peu trop» conclura-t-il. Alors prompt rétablissement et rapide retour sur la scène. n Rachid Hammoutène KARIM ABRANIS CONVALESCENT u d o k u L e Fo u i l l i s DÉFINITION Mo t s HORIZONS • Lundi 8 Octobre 2012 Par R. Djermane Écrit indéchiffrable, illisible. (en 8 lettres). f l é c h é s MAUVIETTE LIAISON DÉFAUT DÉGEL GARNI CHAÎNE VIRUS RÊCHE SANGUINE LENDEMAIN MOITE CIRCULAIRE MOISI HÔTEL PROFANATION HÉRÉDITAIRE TRADUCTION SAPEUR TRÉMOLO GRIVE SATIN LODEN CYCLONE TRI LIANE MATURE Mo t s POLTRON PESTE COURTISANE LAÏC FORMALITÉ NICHE 64 MOTS SECTE HÉMICYCLE NOBLESSE DÉLIRE CANARD DÉDAIN DÉLIT ACCORD MASTOC FORFAIT TRIBUTAIRE SPIRITUEL AVENTURIER PROCHAINE ISBA CHACUN HONORAIRE ÉCOLIER FLASQUE TORSE BOURSE VAILLANT DICTÉE CRABE CRAN VIRULENCE HIATUS AMPÈRE MALAISE CURATIF MATCH VACANT FREDAINE S D ÉTENTE SOLUTION DU JEU PRÉCÉDENT 16 c o d é s Règle du jeu Dans la grille ci-contre, les lettres ont été remplacées par des chiffres. Un même chiffre représentant toujours la même lettre. Reconstituez les mots au fur et à mesure que certaines lettres apparaissent dans la grille. Pour commencer le jeu, trouvez le mot dont les premières lettres sont déjà indiquées dans la grille. J O U R … S O L U T I O N S D U Mots codé s D U Sudoku Mots Flé ché s S O L U T I O N S J O U R … D S ÉTENTE y m b i o s e leurs cases initiales. En plus, les cases ayant un cercle forment la définition suivante : Personne qui a remporté un prix dans un concours. (en 7 lettres). rille 1 2 HORIZONS • Lundi 8 Octobre 2012 PAR RACHID DJERMANE RÈGLE DU JEU : Positionner les mots qui se trouvent dans la marge dans G 17 PARDON VITAL RAPPEL COTTAGE BEDAINE SAUVEUR OTAGE CHEMIN BOUCLE URINAIRE ANATOMIE COUDOIR SURVOLTÉ RICHE FRIME SOLISTE AMER RUELLE BALANCE BÉAT PARTIE MAGE TROMBE PLANCHER ATTENTE ACTION MAISON DÉVOTION GODASSES RECORD PARLOIR CINÉMA NOIRCEUR DIRECTEUR GANG MÉDICAL SPASME SALARIAT MOTUS CAUSAL DÎME FONDATION DILATATION VOÛTE PANOPLIE ANATHÈME EXEMPLE STADE PAREIL COMPOSTEUR PACIFIER TIROIR MORBIDE CRÉSUS CANDEUR REFUS GORILLE TRUQUERIE ORAMA ENTOURAGE m u e t t e 3 4 5 6 7 8 9 10 HORIZONTALEMENT II III IV V VERTICALEMENT VI 1- Pomelo. 2- Nid de rapace. Frottée d’huile. 3- Note. Série de mailles sur une même ligne. 4- Copies d’un document. 5- Attend avec confiance. Cours espagnol. 6- Démonstratif. Favorisé. 7- Camp médiéval. Cardinal. 8- Mauvaise odeur qui persiste. 9- Implorée. Pourcentage. 10- Transpires. Œuf de pou. VIII IX X Symbiose Grille muette S O L U T I O N S D U 09h30 : Sihr El Mordjane 10h00 : Rawai'e tahta El Ma'e 10h30 : Fairouz Oua El Mordjane 11h00 : Canal Foot 12h00 : Journal en Français + météo 12h25 : Moudir Besoudfa 13h40 : Sir El Hayet 14h35 : Dalila Oua Zaybaq I 15h15 : Bordj El Abtal 16h30 : Tabaluga II 17h00 : Ardh El Khouyoul 17h30 : El Chems El Fedhia I 18h00 : Journal en amazigh 18h30 : Sihr El Mordjane 19h00 : Journal en arabe 19h30 : Aissa El Baroud 20h00 : Journal en arabe 20h45 : Questions d'actu 21h45 : Mère de martyrs 22h40 : Festival international de la musique andalouse 00h00 : Journal en arabe 09h30 : Sihr El Mordjane 10h00 : Rawai'e tahta el ma'e 10h30 : Fairouz Oua El Mordjane 11h00 : Questions d'actu 12h00 : Journal en français + météo 12h25 : Moudir bessoudfa 13h30 : Sir el hayet 14h25 : Dalila Oua Zaybaq I 15h20 : Une femme en blanc 16h35 : Tabaluga II 17h00 : Ardh El Khouyoul 17h30 : El chems el fedhia I 18h00 : Journal en amazigh 18h20 : Sihr El Mordjane 19h00 : Journal en français + météo 19h30 : Aissa El Baroud 20h00 : Journal en arabe 20h45 : L'aile noire 22h15 : Expression livre 23h10 : Festival de la musique diwane 00h00 : Journal en arabe Mercredi 10 octobre 2012 J O U R … FÉODAL VII Lundi 8 octobre 2012 Mardi 9 octobre 2012 I- Bastingage. II- Mouettes. Mince cours. III- Initiales princières. Consonne double. Sélectionné. IV- Pierres précieuses. Fin de participe. V- Sous-abrisseau des maontagnes. VI- Creuser. VII- Capitale balte. Opération commerciale. VIII- Article. Femme de lettres française. IX- Tours de piste. Bradype. Note. X- Débris de bouteille. Direction générale. I PROGRAMME 09h30 : Sihr el mordjane 10h00 : Tarik el ouareq 10h30 : Fairouz oua el mordjane 11h00 : Expression livre 12h00 : Journal en français+météo 12h25 : Moudir bessoudfa 13h35 : Sir el Hayet 14h25 : Dalila Oua Zaybaq I 15h10 : Haoula el aalem fi 80 yaoume 16h40 : Tabaluga II 17h00 : Ardh el khouyoul 17h35 : El chems el fedhia I 18h00 : Journal en amazigh 18h25 : Darna lekdima 19h00 : Journal en français+météo 19h30 : Ain defla 20h00 : Journal en arabe 20h45 : Djawla fi eleil 21h15 : Festival timgad 2012 22h15 : Moutazawedje fi outla 00h00 : Journal en arabe LES COURSES A DJELFA Les outsiders 3-11-14-5-12 Les plus joués 4-10-9-2-8 4-Luca de Carrere / 2-Akiyda d’Alger / 14-Ledhem / 10-Perle / 8-Faycal / 3-Badessa / 11-Ghazi / EN H.S : 4-2-14-10-X TURF APTITUDE 2-Akiyda d’Alger 4-Luca de Carrere 8-Faycal 10-Perle 14-Ledhem HORIZONS • Lundi 8 Octobre 2012 LE PLEIN AUX STALLES C’ SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL LUNDI 08 OCTOBRE 2012 QUARTÉ-QUINTÉ DJELFA est sur une épreuve a caractère des plus difficiles que nous sommes conviés à plancher ce Dimanche dans le prix Ketama support aux pari quartéquinté dans lequel se donneront la réplique quatorze coursiers de 3 ans et plus qui formeront la ligne de départ de l’épreuve qui nous intéresse et cela afin de déterminer le cinq gagnant de l’épreuve qui nous intéresse, ce qui, il faut le reconnaître, n’est pas sans difficultés car à ce stade de la compétition, tous les pronostics restent ouverts car l’épreuve en elle-même présente un véritable équilibre des forces en présence, o il ne sera pas aisé de «dénicher» la bonne combinaison. Il faudra donc ratisser large afin de pouvoir dégager le cinq gagnant, même si les deux coursiers Luca de Carrere et Akiyda d’Alger qui restent sur d'excellents essais et qui sont très bien montés en la circonstance, présentent de sérieux arguments eu égard à tout ce qu'il ont réalisé de probant dans leur carrière, constitueront à mon humble avis le jumelé de base de l'épreuve qui nous intéresse et qui stipule : Pour chevaux de 3 ans et plus Arabe, n’ayant pas totalisé la somme de 96.000 DA en gains et places depuis le 01/04/12 à ce jour. Poids 3 ans 50 kg, 4 ans 51 kg, 5 ans et plus 53 kg. Surcharge de 1 kg par tranche de 32.000 DA cumulée en gains et places depuis le 01/04/12 à ce jour. Une décharge de 4 kg est accordée aux chevaux Arabe Nés et Elevés en Algérie. Derrière ce duo de qualité, il faudra retenir en bonne place les chances du pensionnaire de l’écurie N.Ayache, Perle, qui bénéficie d’un bel engagement et qui a déjà été vue à son avantage dans des épreuves similaires à celle du jour. n Y. S. 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 10 DA 20 DA 50 DA 100 DA 175 DA 280 DA 420 DA 600 DA 825 DA 1100 DA l 1re course l 350.000 DA l 1400 mètres PROPRIÉTAIRES N° CHEVAUX JOCKEYS B.Bouhali 1 Maldamia K.Rahmoune 57 05 B.Bouhali Sa monte F.Bencherif 2 Akiyda d’Alger AB.Doudari 57 10 A.Charbi Des chances N.Aiche 3 Badessa B.Thameur 55 03 A.Serraye Sur sa lancée PDS CDS ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS 55 01 A.Bazoul Peut gagner N.Aiche 4 Luca de Carrere (0) A.Saadi L.Cheikh 5 Brak JJ.H.Raache 55 07 L.Daifallah Aléatoire H.Bouraghba 6 Hamama Iza JJ.F.Abderahim 55 14 M.Bouraghba Difficile L.Cheikh 7 Rih Zerga JJ.A.Chettouh 55 11 B.Ouanouki Gros outsider M.Mabkhouta 8 Faycal AH.Chaabi 54 09 R.Mabkhouta Du métier R.Rahmoune 9 Iheb II L.Rahmoune 53 06 L.Rahmoune A reprendre N.Aiche 10 Perle (0) A.Aida 52 12 A.Bazoul Bien montée F.Lazreg 11 Ghazi D.Boubakri 51 08 F.Lazreg Sur sa valeur A.Gherbi 12 Dardir M.Boukhalat 13 Samassia L.Boukhalfa 50 13 A.Charbi Barrée Z.Seghiri 14 Ledhem AP.S.Doudari 49.5 04 A.Charbi Bien placée AP.AB.Goumiche 51 02 T.Ouanouki Difficile FORME 2-Akiyda d’Alger 3-Badessa 4-Luca de Carrere 11-Ghazi MEILLEURES PERFORMANCES 9-Iheb II 14-Ledhem 3-Badessa 4-Luca de Carrere 10-Perle 8-Faycal 2-Akiyda d’Alger CLASSE 10-Perle 2-Akiyda d’Alger 3-Badessa 4-Luca de Carrere 9-Iheb II 8-Faycal CONCLUSION 10-Perle 2-Akiyda d’Alger 4-Luca de Carrere 9-Iheb II 8-Faycal 3-Badessa 14-Ledhem (0) : Chevaux portant des œillères. É T R A QU Faites vos jeux Simple Nombre de chevaux désignés 15h30 PRIX : KETAMA - ARABE MEILLEURES CHANCES LE PRONOSTIC VÉRITÉ 22 Les abandonnés 1-7-13-6 Total Simple Total Simple Total 30 DA 120 DA 300 DA 600 DA 1050 DA 1680 DA 2520 DA 3600 DA 4950 DA 6600 DA 10 DA 25 DA 75 DA 175 DA 350 DA 630 DA 1050 DA 1650 DA 2475 DA 120 DA 600 DA 1080 DA 4200 DA 8400 DA 15120 DA 25200 DA 39600 DA 59400 DA 10 DA 30 DA 105 DA 280 DA 630 DA 1260 DA 2310 DA 3960 DA 600 DA 3600 DA 12600 DA 33600 DA 75600 DA 151200 DA QUINTESCOPE 1-MALDAMIA : Totalisant autant d’échecs que d’essais, cette pouliche de 3 ans risque d’avoir fort à faire à moins qu’elle ne se prévale de l’efficacité de son jockey du jour. 2-AKYIDA D’ALGER : Elle vient de réaliser de belles performances et plus particulièrement celle du 23/09/12 où elle a terminé quatrième sur 1400 Mètres, elle n’aura qu’a répéter cette valeur et sa place ne fera aucun doute à l’arrivée. 3-BADESSA : Elle vient de bien se comporter à sa dernière sortie, démontrant par la même qu’elle était plutôt spécialisée sur les parcours de vitesse, cependant, elle mettra à profit sa forme affichée pour gérer l’allongement de la distance du jour. 4-LUCA DE CARRERE : Ce vieux cheval qui vient de terminer troisième sur une distance similaire à celle du jour, présente de sérieux arguments pour rallier victorieusement le poteau d’arrivée surtout qu’il a hérité d’un bon numéro à la corde. 5-BRAK : Excellent à ses débuts, ce jeune poulain de 3 ans, a complètement raté la suite de sa carrière, restant sur une très mauvaise présentation, il intéressera les inconditionnels de l’excellent jeune jockey H.Raache. 6-HAMAMA IZA : Cette pensionnaire de M’sila reste sur de moyennes performances, elle guettera un éventuel faux pas des chevaux les plus en vue pour venir mettre son grain de sel à l’arrivée. 7- RIH ZERGA : Inconstante dans ses productions, il lui faudra néanmoins ne pas négliger ses chances car vu les conditions de la course du jour, elle peut venir sur le parcours retenu déjouer les pronostics les plus établis. 8-FAYCAL : Ce vieux cheval de 13 ans qui est très bien monté en la circonstance et qui relève d’un entrainement redoutable s’élancera avec de sérieuses ambitions pour décrocher l’argent malgré son assez longue absence des pistes. 9-IHEB II : Il ne doit pas être jugé sur sa dernière sortie car il possède suffisamment de moyens pour se racheter en bon rang à l’arrivée. 10-PERLE : Course de rentrée mais présentée dans la plénitude de ses moyens, cette ancienne pensionnaire d’El Eulma ne devrait redouter aucun concurrent au sprint final. 11-GHAZI : Il vient de terminer cinquième sur 1100 Mètres, bien placé cette fois, il devrait tirer son épingle du jeu malgré le poids des ans. 12-DARDIR : Il vient d’essuyer deux échecs consécutifs alors qu’il avait laissé une belle impression le mois de Juillet en terminant deuxième sur 1100 Mètres, capable de rachat, il faudra l’inclure dans une longue. 13- SAMASSIA : En méforme chronique, cette jeune pouliche de 3 ans se rangera encore une fois sous les ordres du starter pour le simple plaisir de participer. 14-LEDHEM : Il a beaucoup perdu de sa superbe mais il ne serait pas surprenant de le voir venir dans un bon jour semer la zizanie au disque d’arrivée car il n’est pas dépourvu de moyens. 23 ASO CHLEF : Une AG extraorinaire jeudi prochain Les membres actionnaires de la SSPA-ASO Chlef tiendront, jeudi, une assemblée générale extraordinaire au cours de laquelle ils comptent «retirer leur confiance» au président Brahim Bentayeb, a indiqué Abdelkrim Medouar, le porte-parole du club. Au président, élu il y a deux mois seulement, l'on reproche ses «infractions» à la loi, a expliqué Medouar à la presse à l’issue de la défaite de l’ASO face à la JSK, ajoutant que six des sept membres du conseil d'administration ont tenu une réunion, samedi, au cours de laquelle ils ont décidé «de déposer plainte contre le président». «Il a changé le statut de la société d'une manière illégale, en intégrant, entre autres, des membres de sa famille dans le conseil d'administration, sans consulter les autres membres de cette structure. Même le notaire qui l'a cautionné dans sa démarche sera poursuivi», a-t-il affirmé. PORTS S Tous les HORIZONS • Lundi 8 Octobre 2012 LE MINISTRE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS RENCONTRE LES DJS DU PAYS POURSUIVANT SON CYCLE DE CONSULTATIONS avec les acteurs du mouvement sportif national, M. Mohamed Tahmi, ministre de la Jeunesse et des Sports a rencontré, hier, à Alger les Directeurs de la jeunesse et du sport (DJS) des 48 wilayas du pays. C ette journée a été consacrée à l’étude et l’évaluation de la mise en œuvre de la politique nationale de la jeunesse et des sports. Au cours de ce conclave, lministre a mis en exergue les potentialités existantes en matière d’infrastructures et d’entités qui sont mis à la disposition de la jeunesse et du sport. Dans ce sens, il a rappelé que «les structures d’accueil de la jeunesse, ces espaces d’expression, doivent être ouvertes aux jeunes selon des horaires appropriés et non selon des horaires administratifs». La dynamisation du secteur repose non seulement Photo : Slimene S.A. La dynamisation du secteur et sa réorganisation en point de mire sur la réorganisation, mais aussi l’implication du mouvement associatif. A ce sujet, M. Tahmi dira que «le mouvement associatif est un partenaire de la mise en œuvre de notre politique sur le terrain». Comme il a affirmé son intention de récupérer les biens de son département transformés en logements ou en salles des fêtes, notamment ceux dépendant de l’Agence nationale des loisirs et de la jeunesse (Analj). ,Le ministre de la Jeunesse et des Sports, tout en confirmant qu’il n’y aura pas d’ingérence de son département dans les affaires des clubs, a déploré la crise qui secoue, actuellement, le Comité olympique algérien (COA). «Si les membres avaient fait preuve de maturité, le problème aurait été réglé au niveau interne», dira-t-il. M. Tahmi a, également, demandé l’apport de la DJS dans l’enrichissement du projet de loi sur la formation des activités sportives et de la jeunesse en remplacement de celle de 2004. Comme il a demandé leur contribution à définir la carte sportive avec le concours des techniciens sportifs. Affirmant dans ce sillage que «chaque ligue qui n’est pas active ne bénéficiera plus d’apport financier». Poursuivant son allocution d’ouverture, le ministre a convié les DJS à veiller au respect des délais de réalisation des projets lancés et des enveloppes budgétaires qui y sont consacrées, «car un jeune ne peut pas comprendre les lenteurs bureaucratiques qui freinent, à titre d’exemple, la réalisation d’une piscine à Tamanrasset programmée en 2008». A noter que six ateliers ont été mis en place pour la poursuite des travaux. A l’ouverture des travaux de cette rencontre, il a été observé une minute de silence à la mémoire de l’ancien président de la République, Chadli Bendjedid, décédé samedi. n Souhila Habib L’USMA PIÉGÉE PAR LE CABBA GAMONDI BOTTE EN TOUCHE Burlesque est le moins que l’on puisse dire sur la réaction de l’entraîneur argentin de l’USM Alger, Angel Miguel Gamondi, battue à la régulière, samedi soir au stade de Bologhine, par le nouveau promu en Ligue 1, CA Bordj Bou Arréridj (0-1). En manque d’arguments, l’entraîneur usmiste n’a pas trouvé mieux pour justifier la défaite que de l’imputer au sélectionneur national Vahid Halilhodzic. «Cette défaite à domicile fait vraiment mal. Il faudra souligner à ce titre que notre préparation pour ce match a été perturbée, en raison du stage réservé aux locaux de l’équipe nationale. Il n’est pas facile de préparer un match alors que plusieurs joueurs sont retenus en sélection. Les joueurs sont revenus du stage de l’équipe nationale totalement épuisés. J’ai toujours su assumer mes responsabilités en cas d’échec, mais cette fois-ci, je dirai que le regroupement de l’EN nous a sabotés», tient à justifier Gamondi qui veut visiblement s’en laver les mains et, par la même occasion, calmer les supporters. Gamondi se serait ainsi décrédibilisé, mettant en évidence ses carences. D’autant qu’il a suffisamment de doublures pour remplacer certains internationaux. L’effectif usmiste est, faut-il le dire, le plus étoffé du championnat d’Algérie. L’entraîneur Gamondi est, désormais, sous pression. Cette nouvelle contre-performance à Zemmamouche vers le CSC domicile, après celle de la première journée contre le CS Constantine, complique davantage la position du coach. Gamondi est tenu, en tout cas, de se ressaisir au plus vite au risque de se voir éjecté. LA PELOUSE MISE À L’INDEX La défaite de samedi dernier aura mis au jour, une nouvelle fois, toutes les peines éprouvées par les joueurs usmistes de s’exprimer sur la surface synthétique du stade Omar-Hamadi. «Je ne le répéterai jamais assez, le terrain de Bologhine est de très mauvaise qualité. Il ne permet pas aux joueurs de développer leur jeu», dira Gamondi qui avait émis le vœu de voir son équipe domiciliée au 5-Juillet. LA DISCIPLINE DU GROUPE EN QUESTION En sus de l’incertitude quant à l’avenir de l’entraîneur, l’ambiance au sein de l’effectif est également loin d’être bonne. L’accrochage, lors du match de samedi, entre les Deham et Djediat, pour une simple histoire de coup franc, en est la parfaite illustration. Il semblerait, selon des proches du club, que les joueurs n’arrivent pas à cohabiter. L’on parle même de clans au sein de l’équipe, d’où les difficultés du responsable de la barre technique de maîtriser son groupe. n K. Yamine Selon des sources, la direction des Rouge et Noir a négocié, hier, avec le gardien international, Raïs M’Bolhi. L’autre gardien international, Zemmamouche devrait quitter le club algérois. Sa prochaine destination serait le CS Constantine qui souhaiterait le recruter au prochain mercato. n K. Y. LES VERTS EN STAGE À SIDI MOUSSA Sous le signe de la préparation psychologique Les choses sérieuses commencent pour les Verts, appelés à affronter la Libye, dimanche prochain, à Blida, lors de la manche retour du dernier tour éliminatoire de la CAN 2013. Après un premier stage (1er - 4 octobre), consacré aux joueurs locaux, c’est, aujourd’hui, que débutera le second stage de préparation de la sélection nationale en prévision de cette empoignade.A cet effet, le driver national, Vahid Halilhodzic, a retenu 25 joueurs dont trois réservistes, à savoir Seguer, Djalit et Gasmi. Les deux nouveautés dans la composante des Fennecs sont le retour remarqué du milieu de terrain du Club africain, Khaled Lemouchia, absent lors du dernier stage ayant précédé le match aller face à la Libye et la présence du milieu de terrain usmiste, Hocine El Orfi, dont ce sera la première convocation. En revanche, le duo Lacen-Djebbour n’a pas été retenu pour cette confrontation face aux Libyens, car étant suspendus. D’ailleurs, en cas de qualification pour cette CAN 2013, l’attaquant de l’Olympiakos, qui a écopé d’une suspension de deux matches après les incidents survenus à la fin du match aller, disputé à Casablanca, va devoir manquer le premier match de la phase finale, prévue en Afrique du Sud. Mis à part Lemouchia et Djabou, qui se trouvent, dès jeudi, au Centre technique national de Sidi Moussa, les autres joueurs y compris ceux évoluant à l’étranger, devraient rejoindre le lieu de concentration des Verts, aujourd’hui, en fin de matinée.En tout cas, coach Vahid aurait, nous dit-on, averti ses troupes qu’au-delà de 13h, il ne tolérerait aucun retard. A propos de l’empoignade de dimanche prochain, le technicien bosniaque se veut méfiant. «La victoire au match aller nous a fait beaucoup de bien. Maintenant, nous devons oublier ce résultat et nous concentrer sur la deuxième manche. Rien n’est fait pour le moment et il ne faut pas crier victoire. Notre qualification pour la CAN n’est pas encore acquise», avait-il déclaré, lors de sa derniere conférence de presse, Halilhodzic insiste également la nécessité de préparer son équipe sur tous les plans, pour pouvoir passer l’ecueil libyen"Je dois bien préparer mes joueurs, sur tous les plans, notamment l'aspect psychologique, qui ne doit pas être négligé. Les Libyens vont certainement adopter le jeu de la provocation, et nous ne devons pas tomber dans le piége", a t-il prévenu n Mehdi F. n Alger 30° n Annaba 27° n Constantine 27° n Oran 31° n Ouargla 36° Fedjr....................5.23 Dohr ..................12.36 Assar .................15.52 Maghreb.............18.25 Ichaâ .................19.43 AMAR GHOUL À TIPASA Inauguration de la voie express NadorHamdania ETUDE Les tarifs d'Air Algérie sont moins chers que ceux des concurrents Les tarifs pratiqués par Air Algérie sont "globalement" les moins chers en comparaison avec ceux des trois autres compagnies opérant entre l'Algérie et la France, indique une étude comparative publiée, hier, par le site électronique "Air Journal". "A la lecture du tableau (des tarifs), il apparaît qu'Air Algérie est globalement moins chère que ses concurrentes (Aigle Azur, Air France et Air Méditerranée), mais de peu", explique la même source. VENTE 1$ 1$ 6 1 €6 Tamanrasset 27° n Tindouf 36° n Illizi 31° 6 1 €6 78,17 DA 82,95 DA 100,99 DA 107,17 DA Tél: (021) 73 67 24 - 73 59 69 - 73 59 04 Fax: (021) 73 61 34 - 73 67 29 Des cadres de la DGSN en visite à Horizons R.C.97B 36181 Photo : Makine F. LES DÉLAIS D’INSCRIPTION dans les établissements et centres de formation professionnelle sont prorogés jusqu’au 30 octobre alors que la rentrée des 360.000 stagiaires et apprentis aura lieu le 15 de ce mois. FORMATION PROFESSIONNELLE Le ministre impute le désintérêt des jeunes aux parents « L es conditions sont certes, réunies pour assurer une formation de qualité aux apprentis, mais il est impératif d’arrêter de considérer la formation et l’enseignement professionnels comme le parent pauvre de l’institution éducative. Le secteur est quelque peu dévalué et a besoin d’être réhabilité», a estimé, hier, le ministre du secteur, Mohamed Mebarki, lors de la rencontre nationale des directeurs de wilaya. Le ministre a imputé le désintérêt des jeunes pour la formation professionnelle à l’influence des parents qui préfèrent voir leurs enfants poursuivre leur scolarité dans l’enseignement général. Il l’attribue aussi à la mauvaise orientation des élèves issus de la 4e année moyenne. Selon M. Mebarki, il faut revoir les textes régissant l’orientation des élèves et l’architecture des diplômes que délivrent les centres et établissements de la formation et l’enseignement professionnels. Et si pour lui, l’Algérie s’est dotée d’un réseau de formation professionnelle non négligeable, d’autres dispositions s’imposent pour en améliorer la performance. Le ministre met l’accent sur la nécessité d’actualiser les instruments et outils d’évaluation et de contrô- n B SERVICE PU Horizons Horizons : http://www.horizons-dz.com Le port de Cherchell, futur pôle économique national, doit être pris en considération dans toutes les études lancées ou en voie de lancement, a insisté le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, au cours d’une visite effectuée, hier, dans la wilaya de Tipasa où il a inauguré la troisième section de la voie express qui s’étend sur un couloir de 48 km, qui va de Nador à Hamdania dans la daïra de Cherchell. La réalisation de la voie express, qualifiée de stratégique par M. Ghoul, a permis de désengorger la circulation de sept villes côtières, à savoir Bou Ismaïl, Khemisti, Bou Haroun, Aïn Tagouraït, Tipasa, Nador et Cherchell en réduisant la pression sur les RN-11 et 67. Le prochain tronçon qui reliera Cherchell à Damous, sur une distance de 50 km, s’inscrit, lui aussi, dans le projet d'évitement de la route du littoral tout en tenant compte des localités traversées. Ce projet vient en continuité de la voie express Mazafran-Bou Ismaïl dont les travaux de réalisation sont confiés à une entreprise chinoise (CSCEC). M. Ghoul a indiqué, à ce propos, que, pour l’année 2010, Tipasa a bénéficié de trois grands projets structurants, à savoir celui de la voie express qui va jusqu’à Damous, la pénétrante vers Blida (Oued El Djer) et la liaison à l’autoroute estouest, en cours de réalisation, sans oublier le contournement de la ville de Cherchell. n APS/R. F. ACHAT n Photo : Mahdi I. La Météo du L u n d i 8 O c t o b re 2 0 1 2 Des cadres de la Sûreté nationale, ont effectué hier, une visite de courtoisie au journal Horizons. Le Lieutenant Nabil Benabdallah, chargé de la presse écrite au niveau de la direction de la communication de la DGSN, accompagné du Lieutenant Mohamed Meddour, chargé de la revue ‘’Echorta’’, se sont entretenus avec le P-DG du journal Horizons, Larbi Timizar sur la stratégie de communication. Le P-DG a été également informé sur la nouvelle feuille de route de l’institution policière en matière de communication, d’évaluation de l’activité de proximité de la DGSN et des missions des cellules de communication et des relations générales. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement de la communication externe avec la presse «considérée comme important partenaire dans la lutte contre la criminalité», et «de la promotion de la communication au niveau des différents services, notamment les secteurs opérationnels», a souligné le lieutenant Benabdellah. Les cadres ont saisi l’occasion pour remettre au P-DG, le dernier numéro de la revue ‘’Echorta’’ publiée par la DGSN. La revue, dans son nouveau look, a consacré son éditorial au parcours de l’institution de la police après 50 ans d’existence. «La police d’aujourd’hui est devenue un exemple en matière de lutte contre la criminalité et le terrorisme. Son expérience est sollicitée par plusieurs pays», lit-on dans l’article. n N. B. ECHANGES EUROMÉDITERRANÉENS le. Il cite, entre autres, l’actualisation des programmes et méthodes de formation à l’effet de réaliser l’adéquation entre la formation et les besoins du secteur économique et social. Selon M. Mebarki, il faut tenir compte des formations dispensées et le développement technologique et universel. Le secteur est vital, d’où la nécessité d’adapter la formation aux réalités locales. n Safia D. L’Algérie signe la convention sur les règles d'origine préférentielles L'Algérie vient de signer la convention régionale sur les règles d'origine préférentielles pan-euroméditerranéennes, dans le but de diversifier les produits algériens destinés au marché européen, a indiqué, hier, un communiqué du ministère des Affaires étrangères. L'adhésion à cette convention permettrait à l'Algérie de tirer profit de nouvelles règles d'origine "plus simples", actuellement en cours de négociation, et devrait permettre de favoriser la diversification des produits algériens exportés, sous régime préférentiel, vers l'UE et les autres partenaires, explique la même source. L'objectif de cette convention régionale, précise encore le ministère, est d'instaurer des règles d'origine répondant aux besoins des opérateurs économiques avec la prise en considération des développements technologiques, des processus de fabrication et des capacités industrielles des pays de la région, notamment ceux du sud de la Méditerranée. 221 formations diplomantes nn Pas moins de 250 000 stagiaires et apprentis seront reconduits, cette année, pour constituer un effectif de 610 000 éléments. 212 formations diplomantes sont inscrites au titre de cette année, dont 80 spécialités destinées aux jeunes ayant un niveau inférieur à la 4e année moyenne. De nouvelles mesures sont inscrites au plan pédagogique. Elles portent sur l’allègement des conditions d’accès à une formation diplomante et l’ouverture de formations initiales qualifiantes de courte durée. Le secteur verra, par ailleurs, l’ouverture de 32 nouveaux établissements. n S. D. POUR BLANCHIMENT D’ARGENT Quinze ans de prison ferme requis contre Achour Abderrahmane Le procureur près le tribunal correctionnel de Sidi M’ Hamed a requis, hier, une peine de 15 ans de prison ferme contre Achour Abderrahmane pour blanchiment d’argent, et 10 ans de prison ferme contre son cousin maternel, L. Redha, gérant d’une agence de vente de véhicules, poursuivi dans la même affaire. Achour Abderrahmane s’est présenté, au box des accusés, visiblement fatigué. Il était le dernier accusé appelé à la barre. Aussitôt l’audience ouverte, la défense de Achour Abderrahmane et L. Redha, constituée de trois avocats, présente ses requêtes et demande la nullité et l’annulation des poursuites judiciaires à l’encontre des deux accusés. Mais pour maître Abderazzek Chaoui, avocat de la partie civile, à savoir la Banque nationale d’Algérie (BNA), le crime principal qu’est le détournement, l’escroquerie et l’association de malfaiteurs, existe. En réponse aux avocats des accusés, il insiste sur l’existence du délit de blanchiment d’argent puisque l’argent sale a été «transféré et transformé pour l’achat de véhicules». Il demande alors le remboursement des chèques, soit un montant de 6,6 milliards de centimes, et une indemnité d’un milliard de centimes. Achour a reconnu, lors de son audition, qu’il a effectivement ramené les voi- tures payées sur son compte. «Les concessionnaires me faisaient des remises et m’accordaient même des bonus. Je n’ai rien fait d’illégal, au contraire, j’ai conclu un contrat moral avec Rédha pour me rembourser plus tard et les quatre chèques ont été comptabilisés», a-t-il déclaré. Achour a plaidé son innocence tout en affirmant qu’il s’agit de son propre argent. La présidente du tribunal décide de lever l’audience vers 13h. L’après-midi a été consacré aux plaidoiries de la défense des deux accusés. n Neïla B.