Miquel Dewever-Plana.Communiqu

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Miquel Dewever-Plana.Communiqu
Agence de Photographes
Photographies de
17, Bd Henri IV
75004 Paris
Tél. : 33 1 53 01 85 85
Fax : 33 1 53 01 85 80
Miquel Dewever-Pl ana,
Préface de Ya n n A r t h u s - b e r t r a n d
n o u v e a u m e m b r e d e l ’A g e n c e V U
- Te x t e s d e A l a i n B r e t o n e t A n n e C a z a l è s
Cinq ans de présence, de passion, de patience en terre maya.
D’origine catalane et parisien d’adoption, Miquel
Dewever-Plana qui vient d’intégrer l’agence VU a
choisi de s’investir dans la lutte pour les droits des
peuples indigènes et de mettre sa passion de la
photographie au service de la cause des peuples
indigènes Mayas du Guatemala dont il a partagé le
quotidien pendant près de 5 ans. Les 170 photographies
couleur de ce premier livre “Mayas” (CLD Editions)
sont un précieux témoignage sur un mode de vie
millénaire en voie de mutation. “Tant d’images pour
décrire des modes de vie en apparence semblables et
voilà que l’ensemble finit par raconter quelque chose de
plus fort, compris en profondeur et qui va jusqu’au bout”
souligne Yann Arthus-Bertrand qui s’est enthousiasmé
pour le travail de Miquel et signe la préface de son
premier livre, “Mayas”. “Mayas” bénéficient également
de la contribution de deux spécialistes de la culture
Maya du Mexique et du Guatemala qui nous nous
guident à la rencontre de ce peuple” culturellement si
riche, économiquement si faible, politiquement de plus
en plus visible qui vit en résistance depuis des siècles” :
Alain Breton, ethnologue et auteur de plusieurs
ouvrages sur les Mayas et Anne Cazalès, journaliste.
Mayas
- Format 25 x 32 cm - 274 pages - 170 photographies couleur - Sous jaquette couleur pelliculée - Reliure pleine toile
- Dorure au fer - Disponible en français et en espagnol - 54 euros (350 FF) - Réalisé par CLD Editions - 42, Avenue des Platanes
- 37170 CHAMBRAY-LÈS-TOURS - Tél 02 47 28 20 68 - Fax 02 47 28 85 48
1% des ventes sera reversé à la Fondation RIGOBERTA MENCHU’ TUM, “Prix Nobel de la Paix 1992” au profit d’un projet en pays Maya
Christian Caujolle
Directeur Artistique
Tél. : (33) 01 53 01 85 81
Fax : (33) 01 53 01 85 80
e-mail : [email protected]
Bernadette Sabathier
Responsable Communication
Tél. : (33) 01 53 01 05 11
Fax : (33) 01 53 01 05 00
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Préface par Yann Arthus-Bertrand (extrait)
“A quoi sert une préface dans un livre de photographies ? A rien, tout au plus à pas grand chose ! On est toujours en décalage, dans
un discours qui décrit, analyse, alors que l’essentiel est là, sous les yeux, c’est à dire la photo elle-même et l’évidence qu’elle raconte :
des gens dans leur histoire, au milieu des choses familières. Rien d’important, pas “d’évènements”, gestes et situations suspendus dans un
quotidien obstiné, tout autant que le photographe qui, pour le saisir, a pris le temps d’attendre et celui d’avoir l’œil. Le temps que Miquel
a passé dans dans l’approche de son sujet, nourrit et relève l’intérêt de son travail, par delà la valeur esthétique de ce qu’il nous donne à
voir. Tant d’images pour décrire des modes de vie en apparence semblables et voilà que l’ensemble finit par raconter quelque chose de
plus fort, compris en profondeur et qui va “jusqu’au bout”. Au bout de quoi ? Il n’y a que lui qui peut vraiment le savoir, mais il a réussi
ce que tout bon photographe cherche à capter dans un reportage : montrer ce qu’il voit et rien d’autre, avec simplicité et authenticité.
Quelqu’un, quelque part bouge, respire, existe comme ça, dans l’évidence des jours et personne avant lui ne l’avait vu avec ce regard-là.
La richesse de ce livre surgit de cette masse de détails répétés qui deviennent remarquables parce qu’ils racontent tout et révèlent
une intimité vraie avec les personnes photographiées. (...) Un photographe n’est qu’un témoin qui regarde et saisit ces moments arrêtés
de la vie. Une photo prise au hasard n’aurait, au fond, aucun sens. Miquel en a choisi 170 pour construire son livre. Mises bout à bout,
toutes ces photos réunies n’ont représenté qu’une apostrophe dans le temps, un battement de paupière dans la respiration du monde.
Mais pour saisir cette poignée de secondes, il lui a fallu cinq ans de présence, de passion, de patience en terre Maya. (...) Finalement, c’est
très simple la photographie : il suffit de disposer d’un œil et d’un peu de lumière. Seulement voilà, dans le reportage, il faut que l’œil soit
bon et la lumière naturelle ! La technique n’apportera jamais rien d’essentiel. Dans ce travail, Miquel a montré qu’il maîtrisait les deux.
Dans sa démarche et son discours, on perçoit aussi qu’il est resté un homme authentique. La photographie est un métier très médiatisé.
Dans la pression du travail de tous les jours, il est bien difficile pour un jeune photographe de garder cette détermination et le
souffle d’aller jusqu’au bout. Et c’est en fin de compte suffisamment remarquable pour avoir eu l’envie de signer la préface de son livre”.
Christian Caujolle
Directeur Artistique
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Introduction par Anne Cazalès et Alain Breton (extrait)
“Actualité oblige : jusqu’à quand considèrera-t-on les peuples
“premiers” sous l’angle des civilisations perdues, témoins de cultures
crépusculaires n’ayant laissé à la surface du monde qu’une
poussière d’étoiles à l’éclat finissant, vacillant comme un regret qui
titille la consciences ? Dans cet océan de larmes que l’occident repentant mais oublieux des friches culturelles qui’il a lui-même
engendrées - ne cesse de verser sur d’hypothétiques et improbables
paradis perdus, se noient les responsabilités de tragédies bien réelles
: celle d’un contact entâché à jamais par tous les malentendus,
celle d’une conquête qui, pour être passionnée, n’en a été que plus
violente, celle d’une rencontre brutale entre des mondes dont les
qualificatifs d”anciens” et de “nouveau” exprimaient, déjà et une fois
pour toutes, et le sens de l’histoire et l’égocentrisme aveugle de ceux qui, au nom d’une foi, de la raison ou de leurs intérêts, s’en
pensaient les seuls et légitimes acteurs. Les Mayas se sont trouvés, comme tous les peuples amérindiens, à la croisée de ces destins et ont
été frappés de plein fouet par cette histoire-là, dans le sillage de laquelle allaient s’engouffrer tant d’autres, tout aussi cruelles. Les Mayas
sont surtout connus pour avoir été de grands bâtisseurs et développé des arts et des sciences à la hauteur des plus grandes civilisations
que la terre a portées. Mais ne furent-ils que cela et qu’en est-il aujourd’hui ? On voudrait les confiner au musée qu’ils s’y refuseraient !
Comme ils rejetteraient sans doute les clichés sur papier glacé des revues et dépliants touristiques qui trop souvent les réduisent à
des réminiscences folkloriques d’un passé aussi glorieux que révolu ! Tout comme ils ont résisté à leur façon aux entreprises d’oppression
ou de destruction qui leur furent jusqu’alors imposées. Comme tant d’autres peuples de la planète, les Mayas sont bel et bien nos
contemporains... vivants, pensant, agissant, comme autant de sujets du monde et du siècle. Foisonnante diversité humaine - quelque
trente ethnies possédant chacune une langue propre, réparties sur trois pays (Mexique, Guatemala et Belize) qui confère à ces univers
pluriels une étonnante singularité, et au sein de laquelle se manifestent les signes tangibles d’une identité forte et, jusqu’à preuve du
contraire, irréductible. Mais qu’est-ce donc qui unit un Tzeltal ou un Lakandon des contreforts de la forêt des Chiapas à leur frère k’iche’’,
q’eqchi’ ou mam de l’Altiplano guatémaltèque ? Qu’est-ce qui en fait pleinement, et selon leur propre expression, des “hommes véritables”
? Quelque chose d’impalpable et dense comme le cœur d’un atome. Un noyau dur comme le diamant, où se cachent, au secret, les
fondements de la Tradition et où s’ancre ce sentiment profond, par-delà les référents culturels, visibles, d’appartenir à une communauté
sociale et territoriale soudée par l’histoire. Les Mayas sont les artisans inébranlables d’une humanité unique et pourtant universelle
héritée des dieux et des ancêtres, les ouvriers patients d’une construction toujours recommencée - donc forcément retravaillée et sans cesse
reformulée -, les porteurs respectueux d’une mémoire collective enchâssée dans les mots et les structures profondes de la langue, habitée
par la parole et les actions des générations passées, elles-mêmes puissant modèle des âges à venir. Plus sûrement encore que ne le
laissent imaginer les témoignages archéologiques de leur civilisation “première”, la grande œuvre des Mayas ne résiderait-elle pas dans
ce mouvement perpétuel de la pensée, gage exemplaire de leur volonté d’être au monde, de transmettre, de durer ?”.
Christian Caujolle
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