Formation LP, nov 2008
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Formation LP, nov 2008
ACADEMIE DE LA REUNION Animation des 27 et 28 octobre 2008 à St Pierre Animation des 2 et 3 novembre 2008 à St Suzanne LE CECRL dans l’enseignement par GROUPES DE COMPeTENCES EN LP Claudine IUNG Académie de Nancy-Metz [email protected] Bibliographie OUVRAGES Le Cadre Européen Commun de Référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer Conseil de l’Europe, ed Didier, 23€ - Version téléchargeable gratuite (Fichier pdf, 190p) Mon premier Portfolio (10 fascicules élève + livret maître), CIEP, 15,30 € - Détails et extraits Portfolio européen collège, CIEP , 3,50€ - Détails et extraits Portfolio européen des langues lycée (cahier + passeport), CRDP de Basse Normandie, 2,80 euros Détails et extraits Les outils du Conseil de l’Europe en classe de langue, Francis Goullier, IGEN Ouvrage qui propose une explication détaillée et des applications concrètes du cadre. Activités pour le cadre européen commun de référence Niveau A1 de Marie-Louise Parizet, Eliane Grandet, Martine Corsain © CLE International,1 juillet 2005 Ouvrage de Français Langue Etrangère Activités pour le Cadre européen commun de référence Niveau A2 Marie-Louise Parizet, Eliane Grandet, Martine Corsain Livre + CD audio + livret de Corrigés, 157 pages © CLE International, 1 septembre 2005 Ouvrage de Français Langue Etrangère L’évaluation et le cadre européen, Techniques et pratiques de classe, CLE International Christine Tagliante SITES http://www.ac-nancy-metz.fr/enseign/interlangue/ http://www.education.gouv.fr/bo/2005/hs6/default.htm Programme de l’enseignement des langues vivantes étrangères au palier 1 du collège (hors-série n° 6 du 25 août 2005) http://www.education.gouv.fr/bo/2003/hs4/default.htm Programme d'enseignement des langues vivantes étrangères pour les certificats d'aptitude professionnelle (HorsSérie n° 4 du 25 juillet 2003) http://www3.ac-clermont.fr/pedago/anglaislp/textes_officiels/textes_reference.htm - Accompagnement des programmes – CAP anglais (c.n.d.p. - collection Lycée - Voie Professionnelle - décembre 2003). - Programmes d'enseignement des langues vivantes en BEP (allemand, anglais, arabe, espagnol, italien et portugais) définis par l'arrêté du 23 mai 1997, BO hors série n°4 du 12 juin 1997. Accompagnement des programmes - BEP anglais (c.n.d.p. - collection lycée 1998). - Programmes d'enseignement des langues vivantes en baccalauréats professionnels (allemand, anglais, espagnol, italien et portugais) définis par l'arrêté du 23 mars 1988, BO n°18 du 12 mai 1988. http://eduscol.education.fr/D0067/accueil.htm L’enseignement des langues vivantes au collège, lycée, primaire http://eduscol.education.fr/D0067/college-programmes.htm Nouveaux programmes de collège, Palier 1 BO Hors-Série n°6 du 25 août 2005 Préambule commun à toutes les langues http://eduscol.education.fr/D0014/LLPGPR01.htm Programmes du lycée http://www.cndp.fr/secondaire/ Programmes et documents d’accompagnement du collège http://www.primlangues.education.fr/php/textes_officiels.php textes officiels pour le primaire http://perso.orange.fr/yvanbaptiste/cecr/index.htm = test de connaissances sur le CECR Textes officiels : B.O. hors série n° 7 du 3 octobre 2002 : nouveaux programmes de seconde. B.O. hors série n° 7 du 28 août 2003 : nouveaux programmes de première. B.O. hors série n° 5 du 9 septembre 2004 : nouveaux programmes de terminale. B.O. n° 18 du 5 mai 2005 : Circulaire de rentrée 2005. B.O. hors série n° 6 du 25 août 2005 : nouveaux programmes pour le palier 1. Lettre flash du 20 octobre 2005 : Plan de rénovation de l’enseignement des langues étrangères. B.O. hors série n° 7 du 26 avril 2007 : nouveaux programmes pour le palier 2. B.O. n° 29 du 20 Juillet 2006 : le Socle Commun de Connaissances et de Compétences. B.O. n° 23 du 8 juin 2006 : Nouveaux modes d’enseignement des langues. B.O. n° 8 du 30 août 2007 : Programmes de langues étrangères pour l’école primaire. B.O. n°3 du 17 janvier 2008 : Le diplôme national du brevet 2008. Consultation des nouveaux programmes en LP Outils d’évaluation : ‘Banque d’outils d’aide à l’évaluation diagnostique’ http://www.banqoutils.education.gouv.fr http://media.education.gouv.fr/file/45/2/4452.pdf Logiciel gratuit d’évaluation des compétences : http://www.dialang.org Tests d’évaluation de l’oral en ligne : http://www.soundguideweb.com Evaluation d’entrée en 6ème : http://www.ac-nancy-metz.fr/langues/évaluation Evaluations de fin de 3ème : http://www.ac-rennes.fr/gdossier/projacad3/internation.htm Modèle d’Evaluation Linguistique Informatisée Adaptable (MELIA) : http://priam.ac-bordeaux.fr/melia Espagnol : www.pedagogie.ac-nantes.fr Anglais, évaluation de l’oral : www.esl-lab.com Anglais, évaluation de l’écrit : http://a4esl.org CNED (CE / CO) : www.campuselectronique.tm.fr/testsanglais ‘S’entraîner à l’oral / évaluer ses compétences : http://www.crdp-nice.fr CECRL : http://culture.2.coe.int/portfolio//cadrecommun.pdf Portfolio européen des langues (auto-évaluation) : www.ciep.fr Site de synthèse vocaledisponiblegratuitement : http://www.research.att.com/projects/tts/demo.html Signes phonétiques : Phonmap by Jan Mulder http://phonmap.com Ouvrages de références : ‘Grammaire orale de l’anglais’, Ruth Huart, Ophrys Alfred Tomatis : Les troubles scolaires ‘Le chant des langues’, Revue pour la science, n°311 de septembre 2003. http://www.pourlascience.com/php/pls/article-integral.php Collection ‘Bâtir du sens’, volume 1 : ‘Stratégies pour comprendre l’anglais écrit’ Mireille Batail, Claudine Iung, Isabelle Léopold, Françoise Petitdant, CRDP de Lorraine. Collection ‘Bâtir du sens’, volume 2 : ‘Stratégies pour comprendre l’anglais oral’ Mireille Batail, Claudine Iung, Isabelle Léopold, Françoise Petitdant, CRDP de Lorraine. Collection ‘Bâtir du sens’, volume 3 : ‘Aborder la lecture extensive en classe de langue’, Claudine Iung, CRDP de Lorraine. Chen-Géré, M.-F. L’évaluation de l’expression orale en anglais, http://lve.scola.ac-paris.fr/anglais/evaloral.php ‘Compte rendu de l’évaluation des compétences en anglais, en allemand, en espagnol des élèves de 15 à 16 ans dans sept pays européens’ www.education.gouv.fr/stateval/noteeval/ne.htm Claire Tardieu ‘Quelques réflexions sur le compte rendu de l’évaluation des compétences en anglais des élèves de 15 à 16 ans dans sept pays européens’ Les Langues Modernes, n° 2, avril, mai, juin 2004. Les langues modernes : http://www.aplv-languesmodernes.org/ Témoignages : Pôle Académique de Soutien à l’Innovation (PASI) : http://ciel5.ac-nancymetz.fr/pasi/article.php39?id_article=175 http://www.ac-poitiers.fr/langues/ www.ac-reims.fr www3.ac-clermont.fr/ http://lve.scola.ac-paris.fr/anglais/documents/europe Et de nombreuses autres académies. La Réunion, octobre-novembre 2008 JOUR 1 : le CECRL, un outil d’apprentissage 1. ETAT DES LIEUX La place du CECRL dans les nouveaux programmes. Les enjeux du CECRL, les niveaux visés. Le lexique incontournable, la notion de ‘compétence’ 2. LES CINQ ACTIVITES LANGAGIERES DANS L’APPRENTISSAGE Travaux pratiques pour définir les descripteurs dans les différentes activités langagières. Exemples d’activités pédagogiques ‘clés en main’. 3. DONNER DU SENS AUX APPRENTISSAGES : LA PEDAGOGIE DE LA TACHE. En quoi est-ce une tâche ? Mise en œuvre de la pédagogie de la tâche : exemples concrets. JOUR 2 : le CECRL, un outil d’évaluation 1. L’EVALUATION, LES ATTENTES. 2. CECRL ET EVALUATION : LES CINQ ACTIVITES LANGAGIERES EXPRESSION ECRITE : Correction d’une production écrite d’élève. Production attendue par groupe : la liste des critères retenus. Mise en commun. EXPRESSION ORALE : Evaluer une prestation orale à partir d’une grille d’oral élaborée en commun. Les critères d’évaluation des deux types d’oral. COMPREHENSION ECRITE ET COMPREHENSION ORALE : quels critères ? 3. LES EVALUATIONS DIAGNOSTIQUES DES GROUPES DE COMPETENCES Quoi évaluer ? Comment exploiter les résultats ? Exemples de tests : évaluations diagnostiques et évaluations bilans. Claudine Iung, octobre 2008 L’INTEGRATION DU CECRL DANS LES PRATIQUES D’APPRENTISSAGE Activité de comprehension orale : BULLYING Violence in schools is becoming more and more of a problem. This violence is called bullying. It usually takes the form of physical or psychological aggression: calling people names, pushing, kicking, punching or fighting; most often a group of people attacking one individual. School is usually the first place where people are confronted with bullying. It often takes place in the playground, during sports activities or after school, sometimes even in the classroom during lessons. This behaviour causes the victims a lot of suffering. They can become nervous and lack confidence and refuse to go to school because they are unhappy. Some pupils get very worried about bullying and simply become sad, or depressed. But there are solutions. Parents and teachers can help young people with the stress such violence causes. Pupils can talk to their teachers who of course will always listen. And victims should always ask their parents for help too. 'Banqoutils' anglais, 2002 Les deux types de langue orale Prise de parole en continu Aptitude à faire passer un message Attentes : • Communication plus raisonnée • Contenu organisé • Niveau de langue plus élaboré • Notes possibles • Préparation en amont • Discours construit • Volonté de persuader • Correction linguistique (‘accuracy’) • Ton et regard convaincu • • • • • • Monologue xx xx xx xx xx Interaction orale Aptitude à échanger Attentes : • Communication plus intuitive • Contenu plus spontané • Niveau de langue plus simple • Sans ‘filet’ • Mobilisation dans l’urgence • Temps de recherche de réponse réduit • Recherche d’intelligibilité (comprendre / se faire comprendre) • ‘Fluency’› ‘accuracy’ • Toute la gamme du suprasegmental • Dialogue • xx • xx • xx • xx • xx PARLER S’exprimer oralement en continu (Un anglais ‘plus’ préparé) • Restitution orale par un élève de ce qui a été vu au cours précédent (‘What can you remember about the text ?’) : - en début d’heure, - préparation individuelle à la maison à partir des notes du cahier, - type narratif, descriptif ou argumentatif. • Synthèse orale du contenu construit peu à peu pendant le cours par un élève (‘Summarize the main points here’) : - à mi-parcours ou en fin d’heure, - à chaud, - type narratif, descriptif ou argumentatif. • Exposé individuel sur un sujet libre ou imposé (‘The most shocking piece of news of the week’) : - préparation maison, - type argumentatif, - évaluation par la classe selon des critères connus de tous. • Constitution d’une histoire à raconter à la classe : - à partir de dix mots isolés (tirés au sort, au choix ou décidés en commun), - type narratif, - travail de groupe avec un rapporteur-conteur à préparer pour l’oral, - vote pour la meilleure histoire (avec en amont du travail une définition des attentes). • Claudine Iung, février 2007 PARLER Prendre part à une conversation (Un anglais ‘plus’ spontané) • Saynètes de la vie courante : - ‘flash cards’ pour jeux de rôles à deux, - sans préparation, juste un temps réduit de concertation, - la classe trouve la situation parmi une liste proposée. • Débats : - sur un sujet préparé ou non, - tout le groupe en rond, - les règles sociales, - les cartons blancs. • Puzzle Stories : - stimulus du professeur, - échanges ‘Yes-no’ questions et réponses, - le jeu du pendu. • Mises en situation injonctives : - tirage au sort individuel, - une injonction par papier, - la classe devine la mise en situation. • Claudine Iung, février 2007 CECRL, chapitre 3, page 28 La lecture à voix haute, un acte fédérateur Objectifs de la lecture à haute voix : - Objectif 1 : casser les mauvaises habitudes de lecture de mots en suite quand l’œil réagit en termes de mots et s’arrête dès qu’il en reconnaît un. Cette lecture mot à mot assimile à tort la chaîne parlée à la chaîne écrite. - Objectif 2 : obliger l’œil à se dissocier de la parole. Dans une bonne lecture, l’œil précède la parole de quelques dixièmes de millimètres pour ‘avaler’ l’obstacle constitué par plusieurs mots regroupés dans une unité de souffle qu’il n’est d’ailleurs pas toujours facile de délimiter. - Objectif 3 : faire sortir les élèves de leur réserve pour mettre en scène au moins verbalement le document étudié, ce qui signifie dramatiser la prise de parole en utilisant tous les procédés qui rendent un message expressif (accentuation, intonation, sonorités, ruptures de rythme,…) Les tenants et les aboutissants de la lecture à haute voix : Pour la bonne marche et la réussite de l’opération, il est essentiel que des phases régulières et ciblées de sensibilisation phonologique aient eu lieu en amont pour jeter les bases nécessaires à une lecture convaincante. Ces bases établies, la lecture expressive fédère les apprentissages précédents. En demandant à l’élève de puiser dans ses connaissances et stratégies de rendu du son nouvellement apprises, la lecture lui permet de valider son apprentissage, de lui donner du sens et de le rendre cohérent. La lecture à haute voix, une pause structurante dans l’apprentissage : Ces paliers de consolidation et d’organisation des connaissances, qui jalonnent le parcours de la classe, jouent le rôle de respirations, véritables pauses structurantes nécessaires dans la course aux apprentissages à l’année. Claudine Iung, novembre 2003 Rhythm and intonation: sense groups Divide the following sentences into as many sense groups as necessary (so as to be able to read them properly) 1. This man is going to rob a bank. 2. The robber mistakes. can’t speak without making 3. He wants the bank clerk to put his hands up. 4. The clerk says he won’t give him the money. 5. The police will be round here any minute. 6. He isn’t going to go away without the money. 7. Unless the clerk gives him the money, the robber won’t go away. Les critères de réussite : - - Découpage en groupes de souffle, Liens entre les mots, Accentuation des mots importants, Réalisation des sons, et de l’accent de mot, Intonation descendante en fin de phrase. Compétence orthoépique Les utilisateurs amenés à lire un texte préparé à haute voix, ou à utiliser dans un discours des mots rencontrés pour la première fois sous leur forme écrite, devront être capables de produire une prononciation correcte à partir de la forme écrite. Cela suppose - la connaissance des conventions orthographiques - la capacité de consulter un dictionnaire et la connaissance des conventions qui y sont mises en œuvre pour représenter la prononciation - la connaissance des implications des formes écrites, en particulier des signes de ponctuation, pour le rythme et l’intonation - la capacité de résoudre les équivoques (homonymes, ambiguïtés syntaxiques, etc.) à la lumière du contexte. CECR page 92 La quête inhibitrice de la perfection Nous devons aider les élèves du secondaire qui de toutes façons n'auront jamais l'intonation d'un étudiant ayant effectué un long séjour en pays anglophone, à être intelligibles pour l'anglophone. Donc au moins assurer un minimum d'intelligibilité, or à vouloir un minimum d'intelligibilité, on peut parfois donner le sentiment de découper de façon arbitraire à l'intérieur d'un tout indissociable : la musique de la langue, ce qui pourra nous être reproché, mais certainement pas par ceux qui chaque jour "bataillent avec les élèves", tous les élèves pour obtenir un minimum de cohérence et de production autonome. MF Chen Géré, IA-IPR d’anglais, http://lve.scola.ac-paris.fr/anglais/evaloral.php Il semblerait que les pratiques de classe françaises privilégient davantage la correction de la langue au risque du mutisme des élèves sur la parole proprement dite. Je citerai à cet égard les propos de Jean-Richard Cytermann, directeur de la programmation et du développement : « Lorsqu’ils ne savent pas, nos élèves préfèrent ne pas répondre et ce, dans une proportion beaucoup plus forte que dans d’autres pays, où les élèves répondent, au risque de se tromper. Nous pouvons nous demander si l’enseignement français ne stigmatise pas trop l’erreur, alors qu’elle est révélatrice et fait partie du processus d’apprentissage. » Cette propension française à rechercher la perfection (« tu ne parleras que quand tu maîtriseras la langue » –alors que c’est en parlant seulement que l’on a une chance de pouvoir un jour parvenir à une maîtrise réelle) repose en partie sur le mythe d’une langue parfaite, existant en soi, dans un monde « idéal » en quelque sorte. Et c’est vrai que pour un enseignant de langue qui a suivi un cursus universitaire riche et complexe, il existe une langue 2 normée. Le problème est qu’à l’heure actuelle les langues n’appartiennent plus toujours à leurs propriétaires. C’est le cas de l’anglais. Ainsi, Martine Derivry-Plard écrit-elle : « L’un des enjeux, au sein de l’espace linguistique anglophone, est marqué par la lutte des anglais standard et légitimes entre eux, comme l’anglais britannique ou l’anglais américain qui sont reconnus comme tels en ce qu’ils représentent le « premier cercle », mais la lutte s’étend de plus en plus à l’anglais indien, l’anglais africain, ou l’anglais de Singapore, appartenant au « deuxième cercle ». Au sein de l’anglais « légitime », on remarque certains glissements, certaines déperditions, (par exemple le HAVE V-EN aux Etats-Unis) comme nous le fait remarquer la sociolinguistique. Claire Tardieu, Professeur à l’IUFM de Paris Fiche de suivi : EXPRESSION ECRITE Nom : Classe : Code(s) choisi(s) : Analyse de l’expression Correction de la langue : Conjugaison Emploi des temps Verbe irrégulier Modaux Construction The / a / an / 0 Quantif., poss., demons. Comparatif, superlatif Choix du mot Orthographe Choix singulier, pluriel Préposition, postposition Relatif Mot de liaison Ordre des mots Ponctuation Traitement des idées Introduction / conclusion Fil directeur Argumentation (toupie) Prise de position person. Remédiations : 1. 2. Code Conj. Tps. V.I. M. Ct. A. D. Comp. VOC. O. S/p Prep. Wh. LW. WO. P. Int/Conc Fd. Arg. P.P. Repérage et choix 1 Repérage et choix 2 Repérage et choix 3 Communication et approche « actionnelle » La formation proposée en vue de l’obtention de chacun des diplômes de la voie professionnelle est centrée sur des activités de communication qui tiennent compte de la diversité des parcours scolaires et personnels. Cette diversité se reflète dans le caractère souple et modulable des différentes composantes du programme, qui privilégie l’approche dite « actionnelle ». La langue est utilisée pour effectuer des tâches et mener à bien des projets proches de ceux que l’on peut réaliser dans la vie réelle. Cette démarche – dans laquelle l’usage des technologies de l’information et de la communication est aussi naturel qu’indispensable – donne du sens à ce que les élèves apprennent car elle leur permet de mieux comprendre l’intérêt et la finalité des étapes conduisant à la réalisation d’une tâche communicative précise. Le programme ne marque pas de rupture avec le principe de l’organisation des enseignements de langue vivante en séquences d’apprentissage. Par exemple, la tâche consistant à répondre à une offre d’emploi requiert l’identification, la sélection et la combinaison de plusieurs des « tâches élémentaires » suivantes : - identifier les informations pertinentes dans des petites annonces (tableau 3.2., « Écrits brefs », niveau A2 et au-delà) ; - rédiger un CV (tableau 4.3., « Écrits à forme fixe ou codifiée », niveau B1 et au-delà) ; - demander un renseignement, une information, un rendez-vous (tableau 2.2.1., « Échanges brefs », niveau A2 et au delà) ; - demander ou donner des explications et informations dans le domaine personnel ou professionnel (tableau 2.2.3., « Échanges discursifs à dominante informative ou explicative », niveau A2 et au-delà) ; - réagir à des objections (tableau 2.2.4., « Échanges à dominante argumentative », niveau B1 et au-delà) ; - prendre une position et la défendre (tableau 2.2.4., « Échanges à dominante argumentative », niveau B2). Consultation sur les nouveaux programmes de la voie professionnelle La complémentarité des compétences dans les tâches de communication b – De l’oral à l’écrit, de l’écrit à l’oral (prononciation, lecture et écriture) Le tableau ci-dessous recouvre l’ensemble des compétences à acquérir dans les domaines de la phonologie, de la graphie et de l’orthographe, afin d’assurer une communication efficace : les compétences en prononciation (discrimination des sons, reproduction, accentuation des mots et groupes de mots dans la phrase, intonation et rythme) relèvent de l’oral, les compétences en écriture et orthographe relèvent de l’écrit, les compétences en lecture à haute voix se situent au croisement entre oral et écrit (rapport entre le son et le signe). Ce sont les tâches de communication qui détermineront, au cours de la formation, dans l’ensemble de la voie professionnelle, le moment (ou les moments) où tel ou tel élément du tableau sera abordé. c – Les outils de la communication (grammaire de la langue) Apprendre les langues de façon active implique que la grammaire soit un outil au service de la réalisation des tâches langagières. Le tableau ci-dessous rassemble divers outils linguistiques qui seront utilisés en fonction des objectifs. La première colonne présente les principales formes de communication ; la deuxième, des outils linguistiques susceptibles d’y être associés et la troisième illustre l’ensemble par des exemples. Ce tableau est une liste ouverte. Il appartiendra au professeur d’effectuer les choix qu’il jugera nécessaires. Ce sont les tâches de communication qui détermineront, au cours de la formation, dans l’ensemble de la voie professionnelle, le moment (ou les moments) où tel ou tel élément du tableau sera abordé. Consultation sur les nouveaux programmes de la voie professionnelle LES COMPETENCES Participant à la formation générale des élèves, l’option facultative de découverte professionnelle mobilise et enrichit des compétences et connaissances générales, acquises ou en voie d’acquisition dans les autres enseignements. Vision européenne du terme : ‘compétence’ Connaissances à acquérir et/ou à mobiliser : - connaissance générales ‘pluri-disciplinaires’, - connaissances ‘spécifiques visées par l’option’, - connaissance de soi : ‘prendre en compte les projets émergents des élèves’, ‘les centres d’intérêt des élèves’) Aptitudes à développer, en termes de verbes à l’infinitif : - ‘présenter, distinguer, situer, rechercher’, - ‘repérer, identifier, mettre en relation’, Attitudes à avoir face à la tâche (le travail en équipe, la prise en compte des consignes,…) Inspiré des Instructions Officielles pour la mise en place de l’option facultative de découverte professionnelle (DP3) en classe de troisième, Arrêté du 14.02.2005 LES COMPETENCES dans le Cadre Européen Les compétences sont l’ensemble des connaissances, des habiletés et des dispositions qui permettent d’agir. Les compétences générales ne sont pas propres à la langue mais sont celles auxquelles on fait appel pour des activités de toutes sortes, y compris langagières. (CECRL, p.15) LES COMPETENCES GENERALES INDIVIDUELLES Savoir, savoir-faire, savoir-être, savoir socioculturel LES COMPETENCES COMMUNICATIVES Compétences linguistiques : (CECRL, Chap 2 p.17-18) - compétence lexicale compétence grammaticale compétence sémantique compétence phonologique compétence orthographique compétence orthoépique Compétence socio-linguistique: paramètres socioculturels, normes sociales de l’utilisation de la langue. (Chap. 2 p. 18) - marqueurs des relations sociales règles de politesse expressions de la sagesse populaire différences de registre dialecte et accent Compétence pragmatique : capacité d’agir dans la langue étrangère, rendre l’interaction possible, utilisation fonctionnelle des ressources de la langue ; (Chap . 2 p 18) : - discursive, - fonctionnelle, - interactionnelle Elles permettent les ACTIVITES LANGAGIERES à travers les TACHES COMMUNICATIVES. L’approche actionnelle (1) mots clés Le CECR n’est pas une remise en cause des pratiques existantes mais est l’occasion : - d’identifier ce qui se fait déjà, à la lueur du CECR, - de mesurer les pistes suggérées dans le CECR, - d’intégrer ces pistes du CECR dans l’enseignement tel qu’il se pratique actuellement. Quelques mots clés pour définir les pistes à mesurer : Entrée par la tâche qui définit des activités langagières de communication, qui elles-mêmes engagent des compétences à mettre en œuvre pour réaliser la tâche et que l’élève devra pouvoir avoir à sa disposition et mobiliser à bon escient. Exemple 1 : la construction de la séquence autour de la tâche. Tâche : ‘Je voudrais que mes élèves soient capables de mener à bien (et apprécier si tout se passe bien) la lecture d’un ‘Reader’ du CDI’. Cadre de référence : compréhension de l’écrit. Il y a bien ici une activité de communication, qui s’établira directement (sans l’intervention de l’enseignement) entre l’auteur et l’élève-lecteur, dans le domaine de la compréhension écrite. Cette activité de communication particulière nécessite un ensemble de savoir et savoir faire liés à l’acte de lecture d’un document support long, c'est-à-dire l’obligation pour l’enseignant de doter les élèves de compétences de lecteur pour les rendre plus autonomes. La réflexion pédagogique à mener à propos de cette tâche portera donc sur : - Quelles sont les compétences nécessaires à la bonne marche de cette lecture (en termes de moyens langagiers et stratégies de lecture, voir tableau annexe) ? - Quelle évaluation diagnostique pour vérifier les acquis et dégager les compétences qui font défaut (‘mettre le doigt où ça fait mal) ? - Quel apprentissage mettre en place en amont de la tâche (définition du projet pédagogique (les priorités, les moyens : supports, gestion du temps, ordre des activités, …) ? - Quel type d’évaluation de la tâche, le résultat final observable et concret de la séquence ? La tâche est donc le pivot de la séquence, elle est le point de départ de la réflexion pédagogique et l’aboutissement logique de l’apprentissage. Elle justifie l’apprentissage (lui donne du sens) et l’utilise dans sa réalisation. Le document support ne représente que l’outil nécessaire à la mise en place de compétences sous-tendant l’activité langagière choisie. Il n’est pas le produit fini à évaluer. Exemple 2 : la tâche, reflet d’une véritable activité communicative. Tâche : ‘Je voudrais rendre mes élèves capables de commander un repas au restaurant’. Cadre de référence : expression orale. La tâche définit : - une situation de communication qui est une contrainte (la situation au restaurant), avec des moyens de réalisation spécifiques, un apprentissage, - un résultat identifiable : c’est le bon repas ou non qui arrive sur la table, - un domaine (interaction orale), un thème de communication (mener un dialogue de la vie courante), - une activité de communication langagière : ‘parler’ et ses caractéristiques linguistiques, socio-linguistiques et pragmatiques (voir tableau). La tâche, reflet d’une véritable activité communicative, doit répondre à un besoin personnel (futur / extra-scolaire / d’un monde moderne). Mettre les verbes au plus que parfait n’est pas une tâche, mais un passage obligé dans le savoir entrant dans la réalisation de la tâche. ‘Par la tâche, les élèves deviennent effectivement actifs et le travail prend un sens à leurs yeux. La tâche favorise leur engagement personnel dans l’apprentissage.’ (Francis Goullier). Le CECR recommande de mettre les élèves en action par la tâche dans les domaines personnels, publics, éducationnels et professionnels (‘Approche actionnelle dans l’apprentissage des langues’). Exemple 3 : la tâche, au service de la citoyenneté (Chit chat) Tâche : ‘Je voudrais que mes élèves développent des compétences d’écoute et de respect des autres, tout en étant capable d’argumenter leurs propres opinions’. Cadre de référence : interaction orale. L’organisation d’un débat au sein de la classe peut donner lieu à trois étapes : - En amont du débat, choix du sujet par les élèves, construction personnelle d’une banque langagière (recherche ou mobilisation lexicale individuelle par chaque élève sur le thème retenu, révisions phonologiques, la langue de l’oral, …), construction d’une argumentation personnelle sur un aspect du thème, préparation de deux questions à poser aux autres. - Pendant le débat, aucune intervention du professeur (simple observateur placé en retrait, son rôle est d’enregistrer les points forts, les points faibles dans trois domaines de compétences : les connaissances, les aptitudes et les attitudes. Il peut se faire aider par quelques élèves simples observateurs comme lui). - Après le débat, phase de mise en commun des stratégies observées et remédiation collective sur certains points constatés pendant le débat (connaissances, aptitudes et attitudes). Dans les trois temps de cette tâche, les élèves sont amenés à sortir de leur rôle de consommateurs passifs. L’objectif (le thème et la situation de communication) étant clairement définis, il leur appartient de se donner les moyens de communiquer avec autrui (écouter, répondre, développer, contredire), en respectant les règles sociales (laisser parler, nuancer son opinion, accepter la différence). La langue ici, outil à part entière de la communication, n’est plus le seul critère d’évaluation dans l’aptitude à communiquer. Les silences eux-mêmes sont révélateurs. L’approche actionnelle (2) La tâche, pivot de l’apprentissage Compétences générales individuelles : Stratégies - comment on comprend : repérer, - savoir, anticiper, - savoir faire, faire des - savoir être. hypothèses, …,) (comment je lis, - comment on se je m’auto-corrige, fait comprendre : j’ose prendre des faire des choix, risques, ...) compenser, mobiliser le lexique, …) Compétences communicatives (comment je communique bien avec autrui) Compétences linguistiques : - grammaticales, - lexicales, - phonologiques, - orthographiques. Domaine et thèmes Compétences pragmatiques : - discursives (tout message est organisé), - fonctionnelles (tout message est utilisé pour communiquer), - interactives (tout message est segmenté pour favoriser l’interaction). Compétences sociolinguistiques : - marqueurs de règles sociales, - adapter son discours à son interlocuteur… Situation Activités langagières Tâche communicative (résultat identifiable) Combinaison possible ou choix entre plusieurs dimensions (on favorise telle ou telle à tour de rôle) selon les objectifs d’apprentissage et / ou les besoins des élèves. La dimension culturelle entre dans les compétences communicatives (on communique mieux avec ceux dont on connaît la culture, les habitudes et les traditions). La tâche, pivot de l’apprentissage Compétences générales individuelles : Stratégies - comment on comprend : repérer, - savoir, anticiper, - savoir faire, faire des - savoir être. hypothèses, …,) (comment je lis, - comment on se je m’auto-corrige, fait comprendre : j’ose prendre des faire des choix, risques, ...) compenser, mobiliser le lexique, …) Compétences communicatives (comment je communique bien avec autrui) Compétences linguistiques : - grammaticales, - lexicales, - phonologiques, - orthographiques. Domaine et thèmes Compétences pragmatiques : - discursives (tout message est organisé), - fonctionnelles (tout message est utilisé pour communiquer), - interactives (tout message est segmenté pour favoriser l’interaction). Compétences sociolinguistiques : - marqueurs de règles sociales, - adapter son discours à son interlocuteur… Situation Activités langagières Tâche communicative (résultat identifiable) Combinaison possible ou choix entre plusieurs dimensions (on favorise telle ou telle à tour de rôle) selon les objectifs d’apprentissage et / ou les besoins des élèves. La dimension culturelle entre dans les compétences communicatives (on communique mieux avec ceux dont on connaît la culture, les habitudes et les traditions). LA TACHE DANS LES INSTRUCTIONS OFFICIELLES Document d'accompagnement / Anglais - palier 1 / CNDP 2006: (p. 56) Approche actionnelle: Tout locuteur, quelle que soit la langue utilisée et quel que soit son âge, est d’abord un acteur social qui évolue dans un environnement au sein duquel il réalise des actes, y compris de parole. Cet environnement peut être personnel, public, scolaire, professionnel. Cette perspective met en évidence le lien naturel entre l’acte de parole et sa finalité, entre le dire et le faire. En contexte scolaire, où l’apprentissage de la langue est l’objectif final, il est possible de créer des situations où la langue sera utilisée pour faire quelque chose. La mobilisation des compétences cognitives, culturelles, linguistiques autour d’un projet donne du sens à l’apprentissage et accroît la motivation de l’élève. Tâches: Les tâches ou activités supposent la mise en oeuvre de compétences données dans le but de parvenir à un résultat particulier et observable. La compétence à communiquer peut être sollicitée dans des proportions variables en fonction de la nature de la tâche. Il est évident qu’en contexte d’apprentissage scolaire, les activités, de nature plus pédagogique, visent à développer avant tout la compétence communicative. C’est cette dernière qui est privilégiée même si elle croise d’autres compétences au sein d’activités pédagogiques données. BO hors série n°6 25 août 2005 Préambule / Collège Palier 1 Une langue est un instrument qui intervient dans la réalisation de la plupart des tâches sociales: il s'agit à chaque fois de mener à bien un projet, d'atteindre un objectif, de résoudre un problème... Les tâches exigent la mise en oeuvre de la compétence langagière. En milieu scolaire, c'est cette compétence qu'il s'agit de développer. La réalisation de tâches implique la mise en oeuvre de compétences générales, linguistiques, sociolinguistiques et pragmatiques. En termes de programmation et de progression, ceci implique donc que les compétences linguistiques (grammaticales, lexicales, phonologiques) et culturelles soient mises au service de la réalisation de tâches et ne soient pas considérées comme des fins en elles-mêmes. Le CECR et l'enseignant: - « Soyons clairs : il ne s’agit aucunement de dicter aux praticiens ce qu’ils ont à faire et comment le faire. Nous soulevons des questions, nous n’apportons pas de réponses. La fonction du Cadre européen commun de référence n’est pas de prescrire les objectifs que ses utilisateurs devraient poursuivre ni les méthodes qu’ils devraient utiliser ». (Avertissement p.4) « Le Cadre de référence n’a pas pour vocation de promouvoir une méthode d’enseignement particulière mais bien de présenter des choix » (p.110) 6.3.4 Les enseignants … doivent, à tout instant, prendre des décisions sur les activités de classe qu’ils peuvent prévoir et préparer auparavant mais ils doivent ajuster avec souplesse à la lumière de la réaction des élèves ou des étudiants. On attend d’eux qu’ils suivent le progrès de leurs élèves ou étudiants et trouvent des moyens d’identifier, d’analyser et de surmonter leurs difficultés d’apprentissage, ainsi que de développer leurs capacités individuelles à apprendre. (p.108) LA SEQUENCE PEDAGOGIQUE L’entrée par la tâche Les questions à se poser Une tâche 1. Quelle tâche finale ? Dominante ? Compétences à mobiliser ? Sujet à traiter ? Situation de communication ? 2. Quelles tâches intermédiaires nécessaires ? Les activités langagières concernées ? Les compétences à mettre en place (connaissances, aptitudes, attitudes) ? Les différentes étapes de la séquence ? 3. Quelle forme d’évaluation finale ? Individuelle ou collective ? Critères d’évaluation ? Niveau(x) attendu(s) ? Inter / auto / - évaluation ou évaluation magistrale ? Claudine Iung, mai 2006 Est-ce une tâche ? - Définition d’un objectif final Y a-t-il un plan de travail ? communicatif, donné aux élèves en début de séquence. - Définition des besoins et mise en place par le professeur d’un parcours d’enseignement en différentes étapes menant à la bonne réalisation de la tâche finale - Elle favorise une communication directe entre La tâche les élèves. est-elle - Elle aboutit à un produit centrée sur clairement identifiable en terme le sens ? d’activité communicative. - Elle transmet un message à un public clairement identifié. Met-elle en place des processus ‘réels’ d’utilisation de la langue ? A-t-elle recours à des processus cognitifs ? - Les situations de communication sont proches de celles de la vie réelle. - L’objectif premier de la tâche est de comprendre et / ou de se faire comprendre de l’autre. - Les élèves sont amenés à considérer la situation et le but à atteindre, - pour faire des choix et prendre des décisions, - dont la pertinence pourra être évaluée : le message passe ou non. La tâche est un cadre d’action pédagogique fixé par le professeur, à l’intérieur duquel l’élève a des responsabilités. La langue est considérée comme un outil pour communiquer et non comme une fin en soi. Les choix linguistiques doivent tenir compte de la priorité de ‘faire passer son message’. On est loin du test sommatif d’évaluation du niveau de langue par le professeur. Exemple de tâche n° 1 : Ecriture d’une histoire courte racontant la semaine mouvementée d’un personnage (classe de 2nde en difficulté) DUWY MCBARRET Créer des situations où la langue sera utilisée pour faire quelque chose de concret : Il ne s’agit pas d’écrire une histoire pour obtenir une note, mais d’écrire pour faire lire à des pairs. Mettre en œuvre des compétences données pour un résultat particulier et observable : Partage des tâches, du rôle de chacun, en fonction des intérêts et / ou aptitudes : dessinateurs, typographes, écrivains, metteurs en scène, présentateurs, … - Compétences générales - Compétences linguistiques (lexicale, grammaticales, phonologiques) Compétences sociolinguistiques (règles de politesse) - Compétences pragmatiques (structure du discours) Mener à bien un projet, atteindre un objectif, résoudre un problème : Se donner les moyens de se concerter. Se donner les moyens de viser le moyen terme. Se donner les moyens de chercher et trouver des solutions. Se donner les moyens de prendre des décisions pour réaliser quelque chose à plusieurs. Claudine Iung et la classe de 2nde Projet, 2006-2007 MONDAY Duwy McBARRET went to school. A WEEK IN THE LIFE OF Duwy McBarret (extraits) 9.30 a.m. In a maths class, he decided to make a joke (he disconnected the computer screen of his teacher) but sadly the teacher saw him and decided immediately to punish him, and he expelled him for the day. During the day Duwy went to the next school and flirted with a girl whom he found very nice. 12 a.m. He ate at the fast-food restaurant with the girl. They talked and afterward, they decided to go to Duwy’s home. They drank coffee and played on Duwy’s computer. 17.30 a.m. The girl left Duwy’s house but before 2nde Projet, mai 2007 leaving, she gave Duwy her personal telephone number. Duwy was very tired, and after eating a sandwich and doing his homework, he slept. SUNDAY Duwy McBarret stayed in bed very late, until about twelve o’clock. He was tired after such a bad week. In the afternoon, as it was Sunday, and the streets were empty, he got very bored. So, he decided to paint the wall of the police station yellow, red and green. The policemen went out, and when they saw Duwy, they chased him. He did not want to be caught by the police, because of the joints he had in his pockets. That’s why he hid in a garden. When everything was quiet again, he went out into the street and ran as fast as he could. Unfortunately, he fell and broke his arm. He had to go to the hospital, and when he could go back home, his girl friend took care of him. No school for him next week. EDITORIAL FOREWORD Duwy McBarret is a 15 year old teenager. He is quite disorganized and sometimes he is a troublemaker. But he is considered a jolly good fellow by his schoolmates. However Duwy is not a bad boy, he is funny, nice and in a way he is a philosopher. All in all, he is a lucky man. During the week Duwy McBarret is often in a bar because he likes to drink. He doesn’t really like school where he goes from time to time. He has an interesting life. M.K. L’approche actionnelle Mettre les élèves en action, c’est leur donner l’occasion, dans des activités langagières adaptées au nouvel apprentissage, de mettre en œuvre leurs compétences, en mobilisant leurs connaissances, rendues plus opérationnelles par : - des aptitudes à utiliser ces connaissances à bon escient, - et une attitude positive vis à vis de la tâche à effectuer. Exemple de tâche n° 2 : étude et expérimentation du SEGWAY ANNEE SCOLAIRE 2007/2008 La lettre d’information du lycée LORITZ N°11 Nancy, le 03 décembre 2007 Objet : Pédagogie Un exemple de liaison enseignement technologiqueenseignement classique en classe de première. Dans le cadre des activités langagières habituelles du cours d’anglais, des élèves ont travaillé sur un article de journal décrivant le fonctionnement d’un nouveau moyen de locomotion en ville : le Segway. Le lycée Loritz dispose d’un Segway. Dans l’optique d’une approche actionnelle visant à faire utiliser la langue étrangère dans des tâches communicatives concrètes et proches de la vie réelle, un groupe d’élèves de 1S3 a eu l’occasion de tester le Segway lors d'une séance organisée avec l'aide du Chef de Travaux et le concours de Michael VERZELLESI, Assistant d'Education TICE. Tous les élèves on pu examiner le Segway et le faire fonctionner individuellement dans la cour du lycée. Voici quelques uns de leurs commentaires enthousiastes : - Thanks to our school, we had a good opportunity to try the machine. - The first thing I would like to say is that I changed my mind about the Segway after testing the machine myself. - I didn’t dare to lean much so I didn’t move very fast but it was super! - After this test which I liked, I can assert that the Segway is really fantastic. - Last Friday I tried the Segway, and I lived one of the most beautiful experiences in my life. - At first, I was a little scared but when I felt more comfortable I even tried some tricks. - You get used to driving it very quickly. - When you start using it, you don’t want to stop and go back to the classroom. Exemple de tâche n°3 EVALUATION DE L’EXPRESSION ORALE (Seconde) Prendre part à une conversation I- DESCRIPTION. Présentation aux élèves de la tâche : un jeu de rôle. Le professeur joue le rôle du directeur de l’internat et les 3 élèves de chaque groupe soit le garçon soit le père, soit la mère. Les rôles seront attribués au moment du jeu seulement. (Texte du manuel Projekt Deutsch 2de p.28: Ankunft im Internat ) Etude du texte en autonomie Les élèves travaillent par groupe de trois, avec une grille de lecture les aidant à collecter les informations utiles pour le jeu. De plus ils recherchent dans le livre (page indiquée) des expressions leur permettant d’exprimer le goût, l’intérêt pour quelque chose. Dans la partie grammaire, ils révisent la forme de politesse. Jeu : Dès qu’un groupe est prêt, il vient jouer avec le professeur qui les accueille en répartissant les rôles. Tous les élèves seront évalués. Les groupes qui sont passés ont le choix entre plusieurs activités : -ils co-évaluent leurs camarades -ils préparent un exercice V/F à l’intention de leurs camarades pour mettre en relief certaines informations -ils proposent les traces écrites -ils lisent un document complémentaire II- CRITÈRES D’EVALUATION. Il s’agit d’une évaluation sommative, après différentes activités d’entraînement. Niveau A2 : communiquer lors de tâches simples ne demandant qu’un échange d’informations sur des sujets familiers. A2-3 : Descripteurs : *peut avoir une conversation courte sur des thèmes qui l’intéressent : parler de ce que l’on aime en réagissant à ce que les autres disent et en réussissant à parler de soi. *peut discuter de projets : passer en revue différentes possibilités Et pour cela : *peut attirer l’attention pour signaler qu’il souhaite intervenir (compétence pragmatique : tour de parole) *prononciation suffisamment claire pour être compris malgré un net accent étranger (maîtrise système phonologique) *peut utiliser les expressions courantes simples et suivre les usages de base de relations sociales simples. (correction sociolinguistique) III- GRILLE Les élèves ont connaissance des critères de cette grille avant le jeu de rôle (ils ont participé à leur élaboration). Après le jeu, chaque élève colle cette grille dans le cahier, sur laquelle le professeur a indiqué les points pour chaque critère (/5 points) et la note /20 Cette grille resservira au cours de l’année, les critères évolueront selon les activités et les moments de l’année. Total oct A2-3 (jeu de rôle) /20 *Réagir/rebondir *Réinvestissement des expressions du texte + relations sociales *Infos collectées dans texte *Prononciation/jeu * * Françoise PATARD Lycée Jeanne d’Arc – NANCY Exemple de tâche n° 4 : la lecture extensive Une tâche communicative : la lecture autonome La tâche définit des activités langagières de communication, qui elles-mêmes engagent des compétences à mettre en œuvre pour réaliser la tâche et que l’élève devra pouvoir avoir à sa disposition et mobiliser à bon escient pour parvenir à un résultat déterminé. Tâche : ‘Je voudrais que mes élèves soient capables de mener à bien la lecture d’un ‘Reader’ (livre pour enfant, livre simplifié pour de jeunes lecteurs, ou livre du CDI. A la fin de leur lecture, ils rédigeront une courte fiche d’appréciation qu’ils colleront sur la page de garde du livre avant de le rendre au CDI’ CECRL : les grandes activités langagières mises en œuvre sont donc : ‘comprendre : lire’, pour soi-même, et ‘écrire’, pour informer ses pairs. Cette action peut être menée, très modestement, dès le palier 1 de l’apprentissage, les ambitions se complexifiant au fur et à mesure des années d’enseignement. Descripteurs : de A2 à C1 (voir tableau 1 en annexe 1). Cette activité de communication particulière, qu’est la lecture autonome d’un support long en langue étrangère, nécessite un ensemble de savoirs et savoir faire étroitement liés à la compétence de compréhension écrite. C’est au fur et à mesure des apprentissages successifs dans ce domaine, sous le guidage et le contrôle de l’enseignant, que l’élève se forgera petit à petit des stratégies de lecture (aptitude à inférer le sens des mots inconnus, à s’appuyer sur le connu, à faire des repérages ponctuels, à mettre en faisceaux de sens, à dégager des sens, puis du sens, …). Mais cette activité nécessite aussi de dépasser le cadre de l’apprentissage de stratégies, pour doter les élèves de compétences de lecteur autonome, c'est-à-dire de lecteurs sachant mobiliser leurs stratégies à bon escient sans aucune aide extérieure. La séquence spécifique organisée autour de la tâche particulière de lecture autonome servira à fédérer les apprentissages précédents, tout en leur donnant un sens. En effet, à quoi bon mettre en place des stratégies, si à aucun moment de l’année l’élève n’est en mesure, seul, de réaliser que ses stratégies lui permettent de voler honorablement de ses propres ailes dans une tâche plus complexe ? (voir en annexe 3 le paragraphe ‘les habiletés et savoir-faire’). Il y a bien ici une activité de communication, qui s’établira directement (sans l’intervention de l’enseignement) entre l’auteur et l’élève-lecteur, puis entre l’élève et ses pairs (voir en annexe 3 le paragraphe ‘Opérations de communication langagière’. Le facteur réussite est essentiel ici, il s’agit d’éviter tout découragement qui compromettrait la bonne volonté du futur lecteur. Le projet pédagogique de la séquence doit donc être mûrement réfléchi. La réflexion pédagogique à mener à propos de cette tâche portera donc sur : - Quelles sont les compétences nécessaires à la bonne marche de cette lecture (en termes de moyens langagiers et stratégies de lecture) ? - Quelle évaluation diagnostique mener en amont de la séquence pour vérifier les acquis et dégager puis (re)travailler les compétences indispensables qui font défaut ? - Quel déroulement donner à la séquence : comment assurer l’accueil au CDI, le choix du livre, le premier contact avec le livre, la gestion du temps, la distribution des moments de lecture (en classe, à la maison), le suivi de la lecture individuelle sans retomber dans des activités ordinaires collectives de compréhension écrite, la rédaction de la fiche d’appréciation finale ? - Quel type d’évaluation de la tâche, quel résultat final observable et concret de la séquence pour évaluer la réussite de l’opération en termes de connaissances, d’aptitudes et d’attitudes ? - Quel niveau attribuer à l’élève-lecteur ? En fonction de quels critères d’évaluation : niveau du livre choisi au départ ? Nombre de pages lues ? Intérêt déclaré pour le livre, Compréhension fine de l’histoire ? Pertinence de la fiche d’évaluation ? Pour l’enseignant, la tâche de lecture autonome est donc le pivot de la séquence, elle en est le point de départ de la réflexion pédagogique et l’aboutissement logique. Elle justifie l’apprentissage (lui donne du sens) et l’utilise dans sa réalisation. Le document support (le livre) ne représente que l’outil nécessaire à la mise en place de compétences sous-tendant l’activité langagière choisie. Il n’est pas le produit fini à évaluer. Un test écrit, composé d’une série de questions précises, visant à évaluer la compréhension du livre par l’élève semble totalement inapproprié dans cette notion de tâche. Une écriture de quelques lignes à coller sur la page de garde du livre pour donner son point de vue sur le livre, et ainsi inciter ou décourager les futurs lecteurs, est plus adaptée aux objectifs d’enseignement fixés. Pour l’élève, la tâche vise à le réconcilier avec la lecture d’un roman simplifié, sous le regard ‘bienveillant’ mais lointain du professeur, dans un contexte différent de celui de l’heure de cours traditionnelle. L’élève passe donc du statut d’apprenant de la langue, à celui d’usager de la langue. Il a le droit de ne pas aimer, de changer de livre, ‘de sauter des pages, de ne pas finir un livre, de lire n’importe où, de grappiller, …’ (Les droits imprescriptibles du lecteur, ‘Comme un roman’, Daniel Pennac, annexe 4). ‘La perspective privilégiée ici est de type actionnel en ce qu’elle considère avant tout l’usager et l’apprenant d’une langue comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des tâches (qui ne sont pas seulement langagières), dans des circonstances et un environnement donnés, à l’intérieur d’un domaine d’action particulier’ (CECR, chapitre 2, page 15). Les élèves sont amenés à sortir de leur rôle de consommateurs passifs. La tâche gagnera son titre de ‘démarche actionnelle’ si en cours d’année il est possible d’aller encore plus loin, et d’organiser une rencontre autour des livres, comme un défi-lecture par exemple, avec une participation massive de l’ensemble des élèves. On trouvera dans le tableau en annexe 2 les différentes composantes impliquées dans la notion de ‘tâche’. Claudine Iung, décembre 2006 ANNEXE 1 : TABLEAU 1 La lecture autonome : les échelles de descripteurs dans le CECRL COMPRENDRE : lire - CECRL, pages 26 et 27, ‘Niveaux communs de compétences. Grille pour l’auto-évaluation’ A2 Je peux lire des textes courts très simples. B1 Je peux comprendre des textes rédigés essentiellement dans une langue courante. B2 Je peux comprendre un texte littéraire contemporain en prose. C1 Je peux comprendre des textes factuels ou littéraires longs et complexes et en apprécier les différences de style. - CECRL, page 57, ‘Compréhension générale de l’écrit’ A2 Peut comprendre de courts textes simples sur des sujets concrets courants avec une fréquence élevée de langue quotidienne. Peut comprendre des textes courts et simples avec un vocabulaire extrêmement fréquent, y compris un vocabulaire internationalement partagé. B1 Peut lire des textes factuels directs sur des sujets relatifs à son domaine et à ses intérêts avec un niveau satisfaisant de compréhension. B2 Peut lire avec un grand degré d’autonomie en adaptant le mode et la rapidité de lecture à différents textes et objectifs et en utilisant les références convenables de manière sélective. Possède un vocabulaire de lecture large et actif mais pourra avoir des difficultés avec des expressions peu fréquentes. C1 Peut comprendre dans le détail des textes longs et complexes, qu’ils se rapportent ou non à son domaine, à condition de pouvoir relire les parties difficiles. ECRIRE - CECRL, pages 26 et 27, ‘Niveaux communs de compétences. Grille pour l’auto-évaluation’ A2 Je peux écrire des messages simples et courts. Je peux écrire une lettre personnelle très simple. B1 Je peux écrire un texte simple et cohérent sur des sujets qui m’intéressent personnellement. Je peux écrire des lettres personnelles pour décrire expériences et impressions. B2 Je peux écrire des textes clairs et détaillés sur une grande gamme de sujets relatifs à mes intérêts. Je peux écrire un rapport en transmettant une information ou exposant des raisons pour ou contre une opinion donnée. Je peux écrire des lettres qui mettent en valeur le sens que j’attribue personnellement aux évènements et aux expériences. C1 Je peux m’exprimer dans un texte clair et bien structuré et développer mon point de vue. Je peux écrire sur des sujets complexes en soulignant les points que je juge importants. Je peux adopter un style adapté au destinataire. - CECRL, page 52, ‘Ecriture créative’ A2 Peut faire une description brève et élémentaire d’un évènement, d’activités passées et d’expériences personnelles. Peut écrire des biographies imaginaires sur les gens. B1 Peut faire le compte rendu d’expériences en décrivant ses sentiments et ses réactions dans un texte simple et articulé. Peut raconter une histoire. B2 Peut écrire une critique de film, de livre ou de pièce de théâtre. C1 Peut écrire des textes descriptifs et de fiction clairs, détaillés, bien construit dans un style sûr, personnel et naturel approprié au lecteur visé. ANNEXE 2 : TABLEAU 2 La tâche de lecture autonome : les composantes Compétences générales individuelles : Je suis capable de lire dans plusieurs langues et d’exprimer mon avis. Domaine et thèmes A mon libre choix (cf. ‘Les droits du lecteur’ de Pennac) Stratégies Compétences communicatives - de lecture que je mets en place pour lire un texte long, - d’écriture pour le commenter. je communique avec l’auteur, puis avec ses futurs lecteurs Les compétences linguistiques que je mobilise : - grammaticales, - lexicales, - syntaxiques. Les compétences pragmatiques : - discursives (organisation du texte), - fonctionnelles (sens du message) - interactives (entre les lecteurs). Les compétences sociolinguistiques : - marqueurs de règles sociales, - j’adapte mon discours à mon interlocuteur. Situation A mon libre choix (cf. ‘Les droits du lecteur’ de Pennac) Activités langagières Tâche communicative : je lis en anglais résultat identifiable : J’écris une fiche d’appréciation du roman que je colle à l’intérieur du livre pour donner envie ou non aux futurs lecteurs du CDI d’emprunter ce livre ANNEXE 3 La lecture autonome : extraits du CECRL Les habiletés et savoir-faire (pages 16 et 17) Les habiletés et savoir-faire, qu’il s’agisse de conduire une voiture, jouer du violon ou présider une réunion, relèvent de la maîtrise procédurale plus que de la connaissance déclarative, mais cette maîtrise a pu nécessiter, dans l’apprentissage préalable, la mise en place de savoirs ensuite « oubliables » et s’accompagne de formes de savoir-être, tels que détente ou tension dans l’exécution. Ainsi, pour s’en tenir au cas de la conduite automobile ce qui est devenu, par l’accoutumance et l’expérience, un nombre quasi-automatique de procédures (débrayer, passer les vitesses, etc.) a demandé à l’origine, une décomposition explicite d’opérations conscientes et verbalisables (Vous relâchez doucement la pédale d’embrayage, vous passez en troisième…) et la mise en place de savoirs (il y a trois pédales dans une voiture non automatique, qui se situent les unes aux autres de telle manière, etc.) auxquels il n’est plus besoin de faire appel consciemment en tant que tels lorsque l’on « sait conduire ». Pendant l’apprentissage de la conduite, une attention forte a généralement été requise, une conscience de soi et de son corps d’autant plus vive que l’image de soi (risque d’échec, de raté, de manifestation de compétence) se trouve particulièrement exposée. Une fois la maîtrise atteinte, on attendra du conducteur ou de la conductrice une manière d’être marquant l’aisance et la confiance en soi, sauf à inquiéter les passagers ou les autres automobilistes. Il est clair que l’analogie avec certaines dimensions de l’apprentissage d’une langue pourrait ici être facilement établie. Opérations de communication langagière : pages 73 et 74 Pour se conduire en locuteur, scripteur, auditeur ou lecteur, l’apprenant doit être capable de mener à bien une suite d’activités exigeant des aptitudes. - Pour lire, le lecteur doit être capable • de percevoir le texte écrit (aptitudes visuelles) • de reconnaîre le graphisme (aptitudes orthographiques) • d’identifier le message (aptitudes linguistiques) • de comprendre le message (aptitudes sémantiques) • d’interpréter le message (aptitudes cognitives) - Pour écrire, l’apprenant doit être capable • d’organiser et formuler le message (aptitudes cognitives et linguistiques), • d’écrire ce texte à la main ou à la machine (aptitudes motrices) ANNEXE 4 Les droits imprescriptibles du lecteur ‘Comme un roman’, Daniel Pennac 1. Le droit de ne pas lire. 2. Le droit de sauter des pages. 3. Le droit de ne pas finir un livre. 4. Le droit de relire. 5. Le droit de lire n’importe quoi. 6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible). 7. Le droit de lire n’importe où. 8. Le droit de grappiller. 9. Le droit de lire à haute voix. 10. Le droit de nous taire. PROGRAMMER L’APPRENTISSAGE Instructions Officielles pour la classe de seconde, BO n°7 du 3 octobre 2002, page 17 Des supports variés et nombreux, associés à une programmation des savoirs, à la construction des compétences et à un entraînement intensif et régulier sont les garants de l’autonomie et des acquisitions stables de l’élève. Ces activités variées prendront tout leur sens si l’enseignement et l’apprentissage des savoirs sont rigoureusement programmés. Le lexique et la phonologie, au même titre que la grammaire, nécessitent une programmation ; celle-ci implique une réflexion sur les objectifs de remédiation et d’acquisition mais aussi sur la progression ‘en spirale’. Les évaluations diagnostiques de début d’année et les évaluations formatives et sommatives rythmeront cette programmation. Elles permettent en effet de tester non seulement tous les savoirs (grammaire, lexique et phonologie) mais aussi les savoir-faire dans les quatre grands domaines de compétence. La structuration dans l’apprentissage ‘Pour comprendre le monde, et agir sur lui, ne faut-il pas, à la fois, s’approprier des connaissances étendues et construire des compétences susceptibles de les mobiliser à bon escient ?’ (Philippe Perrenoud, ‘Construire des compétences à l’école’, ESF éditeur, 1997) D’où le double objectif d’enseignement pour un apprentissage rentable : - Enseigner un bagage minimum, en fixant un seuil de connaissances nécessaires au bon fonctionnement des compétences, - Favoriser le développement de ces compétences pour les amener à utiliser, intégrer, mobiliser au mieux les connaissances acquises. Il s’agit donc pour l’enseignant : 1. D’aider les élèves à organiser les connaissances parcellaires, acquises au fur et à mesure des différents apprentissages, en un ensemble assez riche et cohérent pour leur permettre d’aller piocher au bon endroit, et y trouver, de quoi résoudre une tâche donnée. Apports majoritairement disciplinaires. 2. De donner l’occasion aux élèves d’analyser la tâche, et chercher les moyens de la résoudre, en structurant des stratégies de résolution du problème, qui mettent en œuvre les connaissances précises à utiliser au bon moment. Stratégies transdisciplinaires. L’évaluation diagnostique, et la remédiation qui y est attachée, est un de ces moments de structuration pour l’élève. Claudine Iung, mars 2005 L’INTEGRATION DU CECRL DANS LES PRATIQUES D’EVALUATION Cadre européen commun de référence pour les langues et niveaux de compétence Le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) offre désormais une base commune de structuration et de référence pour les formations en langues vivantes. Le CECRL pose que toute forme de compétence, si minime soit-elle, est susceptible d’être définie et valorisée. Il en résulte que la finalité de l’apprentissage des langues ne saurait être de s’exprimer comme un natif, mais d’atteindre les niveaux de compétences définis selon la progression suivante : - niveau A2 (utilisateur élémentaire de niveau intermédiaire) pour la fin des cursus menant à la délivrance d’un CAP ; - niveau B1 (utilisateur indépendant de niveau seuil) pour la fin de la scolarité obligatoire et, selon les cas, soit à la fin du cursus menant à la délivrance d’un BEP soit, au plus tard, à la fin de la deuxième année de formation suivant la sortie de collège ; - niveau B2 (utilisateur indépendant de niveau avancé) pour la fin des études secondaires, c’est-à-dire la fin du cursus menant, en deux ou trois ans, à la délivrance d’un baccalauréat professionnel. Les niveaux d’exigibilité ainsi définis s’appliquent à la langue vivante (LV1) dont l’étude a été commencée à l’école élémentaire ou en classe de sixième. Pour les langues dont l’étude a été entreprise ultérieurement, on visera les niveaux du CECRL immédiatement inférieurs à ceux énumérés ci-dessus (pour la LV2, le niveau A2 au BEP et le niveau B1 au baccalauréat professionnel). La préparation à un diplôme du CAP permet aux élèves qui n’ont pas validé au collège le socle commun de connaissances et de compétences de pouvoir le faire : à cet effet, les éléments du programme correspondant aux connaissances, capacités et attitudes exigées pour l’obtention du socle sont clairement signalés (colonne A2). Consultation sur les nouveaux programmes de la voie professionnelle NIVEAUX COMMUNS DE REFERENCE CECRL, chapitre 3 pages 26 - 27 PARLER : Prendre part à une conversation PARLER : S’exprimer oralement en continu B1 B2 Je peux faire face à la majorité des situations que l'on peut rencontrer au cours d'un voyage dans une région où la langue est parlée. Je peux prendre part sans préparation à une conversation sur des sujets familiers ou d'intérêt personnel ou qui concernent la vie quotidienne (par exemple famille, loisirs, travail, voyage et actualité). Je peux communiquer avec un degré de spontanéité et d'aisance qui rende possible une interaction normale avec un locuteur natif. Je peux participer activement à une conversation dans des situations familières, présenter et défendre mes opinions. Je peux m’exprimer de manière simple afin de raconter des expériences et des événements, mes rêves, mes espoirs ou mes buts. Je peux brièvement donner les raisons et explications de mes opinions ou projets. Je peux raconter une histoire ou l'intrigue d'un livre ou d'un film et exprimer mes réactions. Je peux m'exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets relatifs à mes centres d'intérêt. Je peux développer un point de vue sur un sujet d’actualité et expliquer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités. L’EVALUATION dans les groupes de compétences : quelques repères L’évaluation doit être étroitement liée à la répartition en groupes de niveaux de compétences. Chaque dominante devrait avoir son évaluation diagnostique en amont, et son évaluation bilan en aval. Il convient de bien distinguer les deux types d’évaluation (l’objectif étant différent, la forme d’évaluation l’est aussi) : l’évaluation diagnostique ou initiale ‘met le doigt où ça fait mal’, et doit donc porter sur des compétences très précises que l’on sait difficiles pour les élèves, et pour lesquelles on a des stratégies pédagogiques. Elle définit les besoins, et est donc déterminante pour la constitution des groupes. Elle est généralement non notée. l’évaluation bilan ou finale, plus globale peut-être, sert à vérifier qu’il y a bien eu progrès dans les compétences travaillées. Elle doit donc, elle aussi, se rattacher aux compétences travaillées en amont. Elle est le reflet d’un niveau obtenu et est donc porteuse d’une note. Ces deux évaluations sont communes à l’ensemble des barrettes alignées (ou même souvent à l’ensemble des classes du dispositif). Elles sont donc soumises à une concertation des membres de l’équipe et se déroulent au même moment dans les classes concernées. Le barème est établi en commun. Les tests d’évaluation de seconde sont une mine où puiser des idées et des exos puisque les supports sont intemporels, et les exercices sont classés en compétences et sous-compétences entrant dans ces compétences. Il manque la compétence d’expression orale : voir à ce sujet les critères proposés dans le cadre européen page 28, et dans le BO. consacré à l’évaluation de l’expression orale au bac STG. Les différents groupes de compétences sont soumis à des évaluations intermédiaires plus ponctuelles et adaptées à leur niveau. Il serait peu judicieux que le groupe dit ‘faible’ et donc soumis à des degrés d’exigences plus modestes se retrouve avec des meilleures moyennes trimestrielles que le groupe dit ‘moyen’. Il faut donc se poser la question de la place de l’évaluation finale commune dans la moyenne trimestrielle : donner un fort coefficient à cette évaluation commune par rapport aux autres notes du trimestre permet un réajustement et une harmonisation des notes portées dans les bulletins. Il serait intéressant de relier les différents exercices de l’évaluation (bilan en particulier, mais aussi diagnostique) aux descripteurs du cadre européen, un facteur de motivation en particulier pour les groupes dits ‘faibles’, puisqu’il devient alors possible de leur attribuer un niveau de compétence positif (même modeste avec A2). Les deux systèmes de notation (notes chiffrée sur 20 et échelle de niveaux) peuvent parfaitement fonctionner parallèlement dans la mesure où ils ne sont pas contradictoires mais complémentaires. Claudine Iung, janvier 2007 L’évaluation dans le CECRL Dans l’esprit du cadre, elle permet de mettre en lumière ce que l’apprenant sait faire plutôt que ce qu’il ne sait pas encore faire. Les descripteurs visent, pour chacune des activités langagières, à situer l’apprenant sur l’un des niveaux de l’échelle de compétences (A1, A2, B1, B2, etc.), ce que ne permettent pas de faire les évaluations traditionnelles. On s’achemine donc vers un nouveau type d’évaluation, comme le prévoit la loi d’orientation qui stipule que « Les connaissances et compétences acquises en langues vivantes étrangères au cours de la scolarité font l’objet de certifications spécifiques. ». Afin qu’ils soient capables de faire face à ce nouveau type d’évaluation, les élèves devront être régulièrement soumis à des évaluations par compétences au cours de leur scolarité. De telles évaluations doivent notamment être mises en place aux niveaux charnières, elles permettront de mesurer le degré de maîtrise atteint par chaque élève dans chacune des cinq compétences, et d’organiser l’enseignement en conséquence. A l’issue de chaque séquence d’enseignement, il ne suffit pas d’évaluer des connaissances lexicales et grammaticales, mais il convient de faire une place à l’évaluation des compétences développées lors de la séquence, à partir de critères clairement définis et connus de tous. M. Jobert, M.T. Thiery, IA-IPR de l’académie de Reims BO palier 2 (préambule, dernière page) Les finalités de l’évaluation • S’il s’agit d’apprécier les capacités des élèves dans les différentes activités langagières de manière ciblée afin de concevoir des entraînements et une progression adaptés, l’évaluation est diagnostique. Elle s’appuie sur les acquis du palier 1, et constitue en quelque sorte un « état des lieux ». En recensant méthodiquement, notamment en début d’année scolaire, ce que les élèves savent déjà faire, et en identifiant les obstacles qui restent à surmonter, elle permet de mieux répondre à leurs besoins d’apprentissage. En effet au début du palier 2, les élèves ont en principe atteint le niveau A2, mais ils peuvent avoir des performances inégales selon les activités langagières. L’objectif du professeur est de les mener progressivement vers le niveau B1. • S’il s’agit de mesurer les acquis des élèves après des entraînements ciblés en classe, et pouvoir si besoin est moduler la progression initialement prévue, l’évaluation est formative, pratiquée en cours de séquence et non suivie d’une notation. Les élèves en connaissent et comprennent les critères. A travers une tâche précisément définie, on évalue le degré de réussite atteint par l’élève dans un domaine d’activité clairement isolé de l’ensemble des actes langagiers, pour des raisons opératoires. • S’il s’agit de faire le bilan des acquisitions des élèves – compétences et savoirs – au terme d’une séquence d’enseignement, l’évaluation est sommative et apprécie la performance. BO palier 2 (préambule, dernière page) Les caractéristiques de l’évaluation Diagnostique, formative ou sommative, l’évaluation est efficace et pertinente dans la mesure où elle est : • Positive : elle n’a pas pour but de recenser les défaillances. Au contraire, elle tient compte des réussites même partielles, et elle les valorise. Elle s’appuie sur les descripteurs de niveau de compétences visés en B1, tout en prenant en compte les acquis des niveaux A1 et A2. Un élève qui satisfait aux critères énoncés en fonction de ces descripteurs peut obtenir le maximum de la note dans le cadre d’une évaluation sommative. • Ciblée : elle concerne les activités langagières dominantes de la séquence. Au palier 2, il faut aussi habituer les élèves à croiser leurs compétences en les confrontant à des tâches complexes au moment opportun. • Cohérente : la tâche que doit exécuter l’élève lors de l’évaluation découle directement des objectifs visés par la séquence et des entraînements effectivement réalisés en classe. Il s’agit de vérifier qu’ils sont désormais capables de transférer leurs acquis (stratégies, compétences, connaissances) pour la mener à bien. • Critériée : intégrer l’évaluation dans le cours, c’est forcément faire des choix car il est impossible de tout évaluer à la fois. Il faut donc restreindre à quelques uns le nombre de critères qui permettront d’apprécier la performance de l’élève dans une activité langagière. NIVEAUX VISES (Ecole élémentaire – fin des études du second degré) • Elèves ayant commencé une LV à l’école primaire : NIVEAU voisin de A1 en fin de cycle 3 (Programmes de LV de l’école primaire, 2002). • Fin de palier 1 (6ème et 5ème) : NIVEAU A1 - NIVEAU A2 (quand l’apprentissage a démarré en primaire). • Fin de palier 2 (4ème et 3ème) / Fin de la scolarité obligatoire : du NIVEAU A2 au NIVEAU B1. • Classes de 3ème DP6, CAP et « apprentissage junior » : NIVEAU A2. Les niveaux visés au collège sont B1 pour la langue commencée à l’école élémentaire, A2 pour la langue commencée au collège (Nouveaux programmes du palier 2) L’élève doit au cours de cette période charnière de son apprentissage d’une langue étrangère passer progressivement du statut d’utilisateur élémentaire (A2) à celui d’utilisateur indépendant (B1) (Projet de programme, Anglais, palier 2) • Fin des études du second degré : - de NIVEAU B2 à NIVEAU C1 (E.O. et C.E.) pour la LV1 de spécialité, - NIVEAU B2 pour la LV1 (B1 à B2 en interaction orale), - NIVEAU B1 à NIVEAU B2 (B1 en interaction orale) pour la LV2, - NIVEAU A2 à NIVEAU B1 (A2 en interaction orale) pour la LV3. Echelle globale UTILISATEUR C2 EXPÉRIMENTÉ UTILISATEUR C1 EXPÉRIMENTÉ UTILISATEUR B2 INDÉPENDANT UTILISATEUR B1 INDÉPENDANT UTILISATEUR A2 ÉLÉMENTAIRE UTILISATEUR ÉLÉMENTAIRE A1 Peut comprendre sans effort pratiquement tout ce qu'il/elle lit ou entend. Peut restituer faits et arguments de diverses sources écrites et orales en les résumant de façon cohérente. Peut s'exprimer spontanément, très couramment et de façon précise et peut rendre distinctes de fines nuances de sens en rapport avec des sujets complexes. Peut comprendre une grande gamme de textes longs et exigeants, ainsi que saisir des significations implicites. Peut s'exprimer spontanément et couramment sans trop apparemment devoir chercher ses mots. Peut utiliser la langue de façon efficace et souple dans sa vie sociale, professionnelle ou académique. Peut s'exprimer sur des sujets complexes de façon claire et bien structurée et manifester son contrôle des outils d'organisation, d'articulation et de cohésion du discours. Peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa spécialité. Peut communiquer avec un degré de spontanéité et d'aisance tel qu'une conversation avec un locuteur natif ne comportant de tension ni pour l'un ni pour l'autre. Peut s'exprimer de façon claire et détaillée sur une grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d’actualité et exposer les avantages et les inconvénients de différentes possibilités. Peut comprendre les points essentiels quand un langage clair et standard est utilisé et s'il s'agit de choses familières dans le travail, à l'école, dans les loisirs, etc. Peut se débrouiller dans la plupart des situations rencontrées en voyage dans une région où la langue cible est parlée. Peut produire un discours simple et cohérent sur des sujets familiers et dans ses domaines d'intérêt. Peut raconter un événement, une expérience ou un rêve, décrire un espoir ou un but et exposer brièvement des raisons ou explications pour un projet ou une idée. Peut comprendre des phrases isolées et des expressions fréquemment utilisées en relation avec des domaines immédiats de priorité (par exemple, informations personnelles et familiales simples, achats, environnement proche, travail). Peut communiquer lors de tâches simples et habituelles ne demandant qu'un échange d'informations simple et direct sur des sujets familiers et habituels. Peut décrire avec des moyens simples sa formation, son environnement immédiat et évoquer des sujets qui correspondent à des besoins immédiats. Peut comprendre et utiliser des expressions familières et quotidiennes ainsi que des énoncés très simples qui visent à satisfaire des besoins concrets. Peut se présenter ou présenter quelqu'un et poser à une personne des questions la concernant - par exemple, sur son lieu d'habitation, ses relations, ce qui lui appartient, etc. - et peut répondre au même type de questions. Peut communiquer de façon simple si l'interlocuteur parle lentement et distinctement et se montre coopératif. EVALUATION DES ELEVES EN CLASSE DE TROISIEME – 2006 GRILLE D’EVALUATION DE LA COMPETENCE « ECRIRE » NIVEAU A2 DEUX CROIX = ACQUIS CASE VIDE = NON ACQUIS COMPETENCES DESCRIPTEURS Maîtrise de l’orthographe Peut écrire avec une relative exactitude phonétique (mais pas forcément orthographique) des mots courts qui appartiennent à son vocabulaire oral. Peut relier des groupes de mots avec des connecteurs simples. Peut communiquer ce qu’il veut dire dans un échange d’information limité, simple et direct sur des sujets familiers et habituels. Peut prélever et reproduire des mots et des phrases ou de courts énoncés dans un texte court qui reste dans le cadre de sa compétence et de son expérience limitée. Peut utiliser des structures simples correctement mais fait encore systématiquement des erreurs élémentaires comme, par exemple, la confusion des temps et l’oubli de l’accord. Cependant le sens général reste clair. Possède un vocabulaire suffisant pour satisfaire des besoins communicatifs élémentaires. Possède un répertoire restreint ayant trait à des besoins quotidiens concrets. Cohérence et cohésion Précision Traiter un texte Correction grammaticale Etendue du vocabulaire Maîtrise du vocabulaire TOTAL DES CROIX TOTAL DES POINTS EVAL. 1 CROIX = 1 POINT Le niveau A2 est acquis si l’élève obtient 08 points sur 14 NIVEAU B1 DEUX CROIX = ACQUIS CASE VIDE = NON ACQUIS COMPETENCES DESCRIPTEURS Maîtrise de l’orthographe Peut produire un écrit suivi généralement compréhensible du début jusqu’à la fin. L’orthographe, la ponctuation et la mise en page sont assez justes pour être lues avec facilité. Peut relier une série d’éléments courts, simples et distincts en un discours qui s’enchaîne. Peut expliquer les points principaux d’une idée ou d’un problème avec une précision suffisante. Peut collationner des éléments d’information issus de sources diverses et les résumer. Peut paraphraser simplement de courts passages écrits en utilisant les mots et plan du texte. Communique avec une correction suffisante dans des contextes familiers ; En règle générale, a un bon contrôle grammatical malgré de nettes influences de la langue maternelle. Des erreurs peuvent se produire mais le sens reste clair. Possède un vocabulaire suffisant pour s’exprimer à l’aide de périphrases sur la plupart des sujets relatifs à sa vie quotidienne. Montre une bonne maîtrise du vocabulaire élémentaire mais des erreurs sérieuses se produisent encore quand il s’agit d’exprimer une pensée plus complexe. Cohérence et cohésion Précision Traiter un texte Correction grammaticale Etendue du vocabulaire Maîtrise du vocabulaire EVAL. TOTAL DES CROIX TOTAL DES POINTS 1 CROIX = 1 POINT Le niveau B1 est acquis si l’élève obtient 08 points sur 14 Complément à l’exercice de lecture à voix haute Consignes : • Procéder au test de lecture après la compréhension orale. • Prendre les élèves individuellement. • Faire lire l’extrait après un premier contact (une lecture rapide à voix basse). • Renseigner chacune des rubriques du tableau en termes de A1 (aucune authenticité / réalisations très francisées), A2 (réalisations assez chaotiques), B1 (des erreurs, mais réalisations globalement acceptables) ou B2 (très bonnes compétences). • Chacune des 5 rubriques vaut 4 points maximum : donner au test de lecture un nombre de points sur 20, en comptant B2 = 4, B1 = 3, A2 = 2, A1 = 1. Critères d’évaluation de la lecture à voix haute : Découpage Présence Réalisation de en groupes de liens pics de souffle entre les d’accentuation mots Intonation descendante de fin de phrase Justesse des sons vocaliques et consonantiques EXEMPLE D’EVALUATION BILAN DE FIN DE DOMINANTE Les compétences orales 1. Vous allez entendre un dialogue entre Jack et Mary. Pourquoi Mary est-elle triste ? Cochez la phrase correspondante. • • • • Parce que son frère est malade. Parce qu'elle a un petit problème avec sa meilleure amie. Parce que son petit ami en préfère une autre. Parce que son ami Jack lui semble déprimé. 2. Vous allez entendre ce que M. Wilson a raconté hier à un journaliste. Écoutez l'enregistrement, puis répondez aux questions en français. • Qui Mr Wilson a-t-il rencontré ce jour-là? • Qu'ont-ils fait ? 3. Lecture à voix haute : Vous allez devoir lire à voix haute un court extrait. . Prenez d'abord connaissance de cet extrait par une lecture silencieuse. Vous disposez de deux minutes pour préparer votre lecture. Laverty pulled the trigger six times. He went back to his car, drove over a bridge to rid himself of the murder weapon, then home to his apartment and to bed. He slept peacefully until his doorbell rang. He slipped on a bathrobe, went to the door and opened it. His heart stood still and stayed that way. Dead Letter, Ways and Means, page 51 EXEMPLE D’EVALUATION DIAGNOSTIQUE DE DEBUT DE DOMINANTE Les compétences orales Objectif d’évaluation 1 : discrimination de sons proches Cochez parmi les 3 propositions, la phrase que vous entendez. Item 1 1. I work late every Tuesday. 2. I walk late every Tuesday. Item 2 1. Oh dear, she’s living in Glasgow! 2. Oh dear, she’s leaving Glasgow! Item 3 1. Though she said it was wrong… 2. I thought she said it was wrong… Item 4 1. They really hate this room. 2. They really ate in this room. UN OBJECTIF OPERATIONNEL D’EVALUATION , C’est … Un objectif particulier, Dans une activité langagière ciblée, Sur des compétences précises, Déclinées en termes de connaissances, d’aptitudes et d’attitudes, Correspondant à des besoins clairement identifiés en amont. EVALUATION CRITERIEE EVALUATION GLOBALISANTE EVALUATION ET REMEDIATION EVALUATION DES SAVOIRS EVALUATION DE LA PERFORMANCE EVALUATION BILAN – EVALUATION DIAGNOSTIQUE L’évaluation bilan valide ou certifie L’évaluation diagnostique régule Objectif : ‘Un bilan de santé’ Un examen globalisant. On attend un verdict positif. Le négatif ‘dérange’ On veut donc s’assurer que ‘tout va bien’. Objectif : ‘Un scanner’ On a le signal d’un problème précis à résoudre. On veut mettre le doigt là où ça fait mal pour identifier le ou les problème(s) et la cause du signal. On cherche à établir un diagnostique sur un point précis Elle mesure le degré d’une réussite Elle mesure le taux de non-réussite sur un point probable au terme d’un apprentissage très précis de l’apprentissage, connu pour être une qu’on considère à priori comme réussi. source de difficultés. On vérifie que les élèves savent, ou On cherche : savent faire. - à expliciter ce que les élèves ont du mal à savoir, ou à savoir faire. - à trouver en amont les raisons de leurs difficultés. Elle sert à sortir d’un apprentissage réussi, à faire passer les élèves dans la classe supérieure (sinon, on reprend à zéro en les faisant redoubler et recommencer). Elle sert à (re)lancer un apprentissage sur un point précis constaté comme défectueux. Il s’agit d’améliorer les performances précises dans ce domaine, en travaillant sur les causes des erreurs. Le bilan est une fin en soi. Le diagnostic débouche sur une série de remédiations adaptées au problème constaté. Claudine Iung, février 2007 CONCLUSION Une évaluation diagnostique ne se limite pas à un bilan de connaissances ou de compétences. Elle doit aussi permettre : - côté enseignant • de renseigner, • de comprendre, • d’interpréter les réussites, les difficultés et les erreurs des élèves, pour apporter une action adaptée et programmer une progression, et infléchir ses pratiques pédagogiques. - côté élèves • de prendre conscience des attentes, • de valider ses réussites, et de définir ses besoins, • de réfléchir sur ses propres stratégies d’apprentissage, pour améliorer ses performances et gravir un palier dans l’échelle de niveau. LE RÔLE DES DIFFERENTES EVALUATIONS La moyenne L’évaluation diagnostique (trimestrielle ou annuelle) Positionne l’élève dans une Jugement global activité langagière Contrôle des connaissances Par rapport aux descripteurs Normative du niveau ciblé Situe l’élève par rapport à ses pairs Les compétences évaluées sont explicitées Exclut la valorisation des réussites par activité langagière Met en valeur les réussites et les besoins Notion de classement Détermine un profil et des priorités de progression L’évaluation bilan Mesure la progression de la performance de l’élève En termes d’acquis dans une activité langagière Critériée (explicitation des compétences visées / nombre de points modulables selon la compétence) Renseigne sur le degré de réussite de l’élève Fixe un seuil de réussite par rapport au niveau ciblé L’auto-évaluation Elle a un rôle important à jouer par le biais du portfolio, mais aussi par son action de mise en projet de l’élève à qui on indique les buts à atteindre. Il convient de : - donner (faire émerger au sein de la classe) les objectifs à atteindre en début d’activité langagière, en termes de descripteurs de la compétence ou de la situation langagière renvoyant à cette compétence, - donner à l’élève l’occasion régulière en cours de séquence de se situer pour orienter les efforts à mener. - d’aider à comprendre le bilan final. Adapté de ‘Les outils du conseil de l’Europe’, Françis Goullier, Didier