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Il ne manquait que les buts
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(0 note)  16/03/2005 22:52  Après-match  Lu 1.318 fois  Par vincenzo  0 comm.
Mamadou aura tout tenté, en vain. © Karim Chergui
Face au finaliste de la dernière Ligue des Champions, le Racing a séduit. Après une belle partie de
football, les Bleus peuvent se satisfaire du point gagné, même s'il y avait sans doute la place pour faire
mieux.
C'est avec un temps printanier que le Racing accueille le finaliste de la dernière ligue des champions lors de ce match en
retard du championnat. Avec la réception de Monaco et de Lyon dans la même semaine, on en oublierait presque que le
Racing joue dangereusement avec la relégation depuis le début du championnat. C'est sans doute pour cette raison que le kop
alsacien, fidèle à son habitude, affiche sur une banderole : « Objectif maintien ».
Dès l'entame, c'est Monaco qui se montre dangereux par l'intermédiaire de Saviola qui, après avoir quelque peu manqué son
contrôle, perd son duel avec un Stéphane Cassard pas encore tout à fait chaud. Monaco débute bien ce match et ennuie les
défenseurs strasbourgeois par des appels en profondeurs incessants de ses deux Javier, Saviola et Chevanton.
Petit à petit, le Racing sort de son nid tandis que l'ASM se repose sur son expérience pour menacer les strasbourgeois. Sans un
Cassard des grands soirs, la perte de balle des défenseurs du Racing mise à profit par Chevanton aurait été synonyme de but
(16ème minute). Piqué au vif, le Racing tente bien de réagir avec cette belle reprise de volée d'Abdessadki, bien stoppée par
Roma. Un peu plus tard, c'est Niang qui part dans ses dribbles habituels et qui après un rush de 50 mètres rate le cadre de peu
alors que son petit pont sur Rodriguez et un contre favorable l'avaient mis dans une situation idéale...Chevanton se crée
encore une occasion peu avant la mi-temps, mais Kanté reste vigilant et gêne l'attaquant uruguayen dans sa tentative. Les
joueurs regagnent donc la mi-temps sur ce score équilibré de 0 à 0.
La deuxième mi-temps est du même acabit : beaucoup d'occasions de part et d'autre, mais la maladresse des attaquants
strasbourgeois (frappe trop croisée de Niang lors d'un 1 contre 1 avec Roma, tête non cadrée du même Niang étrangement
seul au deuxième poteau, reprise écrasée d'Arrache et tir dans les nuages de Farnerud) et le talent de Cassard qui stoppe net
les tentatives de Chevanton (duel brillamment remporté par le gardien alsacien et coup-franc arrêté alors qu'il partait dans la
lucarne) ne permettent à aucune des deux équipes de prendre l'avantage. Le Racing tente bien de profiter de la fatigue
monégasque en fin de match mais en vain.
Le match aurait pu à de nombreuses reprises basculer à l'avantage de l'une ou l'autre équipe et après 90 minutes de bonne
facture, les 22 acteurs peuvent rentrer aux vestiaires la tête haute. Même s'il y avait de la place pour faire mieux, le Racing
empoche un bon point qui lui permet de conserver un avantage de 4 points sur le premier relégable et de rester invincible à la
Meinau sous le commandement de Jacky Duguépéroux. Les 20 000 spectateurs de la Meinau ont assisté à une bonne rencontre
de football.
Samedi, c'est un autre géant européen qui viendra se frotter aux basques des Alsaciens. Lyon, leader incontesté du
championnat viendra mettre à mal un Racing qui ne peut se permettre de laisser les relégables revenir sur lui. Belle soirée en
perspective !
vincenzo
vincenzo