Herbie Hancock

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Herbie Hancock
Herbie Hancock
Portrait en 10 CD
The Complete Blue Note sixties sessions (1962-1969)
Le titre est explicite : tous les albums enregistrés par Herbie Hancock pour
le label Blue Note entre 1962 et 1969 sont réunis sur ce coffret de 6 CD.
Au piano acoustique, en trio ou petites formations, il incarne une sorte de
classicisme du piano jazz moderne, délivrant au passage quelques
compositions au groove irrésistible (« Watermelon man », « Cantaloupe
Island ») qui lui assurent un succès public et feront plus tard le bonheur
des DJs amateurs de boucles funky.
Pour les plus pressés, The Blue Note years : the best of Herbie Hancock
résume cette période en 1 CD.
Disponible à la Médiathèque – Espace musique – 1 HAN 40
E.S.P. / Miles Davis (1965)
Entre 1965 et 1968, Herbie Hancock est de l’aventure du second
« quintette historique » du trompettiste Miles Davis, avec Wayne Shorter
(saxophone), Ron Carter (contrebasse) et Tony Williams (batterie). Grâce
à leur fougue, leur technique monstrueuse et leur entente quasitélépathique, ces jeunes loups vont faire exploser de l’intérieur le style
hard bop et inventer, à l’heure où le free jazz paraît vouloir tout balayer
sur son passage, une autre forme de liberté. E.S.P. inaugure une série de
6 albums studio aussi passionnants les uns que les autres.
Disponible à la Médiathèque – Espace musique – 1 DAV 40
Blow up : bande originale du film (1966)
En 1966, Herbie Hancock compose et interprète la musique du film Blow
up de Michelangelo Antonioni. Ses thèmes, alternant énergie rock et jazz
mélancolique, accompagnent à merveille les interrogations du
personnage principal du film et ses déambulations dans le Swingin’
London.
Disponible à la Médiathèque – Espace musique – 520 BLO
1
Courage / Milton Nascimento (1969)
Fin 1968, la carrière d’Herbie Hancock passe par le Brésil. Ou plus
exactement, c’est Milton Nascimento qui vient enregistrer à New York, au
studio de Rudy Van Gelder. Le chanteur brésilien profite de l’orchestre
maison et du soutien de quelques musiciens de jazz pour peaufiner les
arrangements de son album, qui reste encore très marqué par la bossa
nova. La contribution d’Hancock est discrète mais démontre déjà ses
talents de caméléon
Disponible à la Médiathèque – Espace musique – 049.7 NAS
Head hunters (1973)
S’il avait déjà expérimenté les claviers électriques avec Miles Davis, Herbie
Hancock franchit ici une étape en délaissant totalement le piano au profit
des Fender Rhodes, clavinets et autres synthétiseurs. Le résultat : deux
pans de la musique afro-américaine (le jazz moderne et le funk
psychédélique de Sly Stone) réunis en un seul disque. Gros succès
commercial et grincements de dents chez les puristes.
Disponible à la Médiathèque – Espace musique – 1 HAN 70
An evening with Chick Corea & Herbie Hancock (1979)
Comme Herbie Hancock, Chick Corea a commencé le piano très tôt ;
comme lui, il a enregistré pour Blue Note, puis joué avec Miles Davis,
avant d’être attiré par les sirènes du jazz-rock. Pas étonnant que les deux
compères se trouvent des affinités et décident de tourner ensemble. La
surprise vient de la formule adoptée pour ces concerts : 2 pianos, 4
mains, et un répertoire constitué de compositions de Corea, Hancock et…
Bartok. Une parenthèse presque classique dans la période électrique de
ces deux géants du piano.
Disponible à la Médiathèque – Espace musique – 1 HAN 00
Future shock (1983)
Dix ans après Head hunters, Herbie Hancock s’adjoint les services du
bassiste-producteur Bill Laswell pour un nouvel album dans l’air du
temps. L’influence majeure en est le rap, style récemment sorti du ghetto
pour envahir les ondes radio. Gros son funk synthétique, Dj, chant sur
certains titres et tube planétaire (« Rock it »). Tout n’a pas bien vieilli,
mais le disque reste un sommet du genre.
Disponible à la Médiathèque – Espace musique – 1 HAN 70
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The New standard (1996)
Un album de standards ? Presque. De retour en acoustique au sein d’un
sextet de luxe (Michael Brecker, John Scofield, Dave Holland, Jack
DeJohnette et Don Alias), Herbie Hancock revisite des thèmes de
musiciens pop rarement mis à l’honneur par les jazzmen, de Kurt Cobain à
Sade en passant par Prince et Peter Gabriel. A défaut de parvenir à les
hisser au statut de standard, il trouve dans ces chansons matière à un bel
album.
Disponible à la Médiathèque – Espace musique – 1 HAN 00
Future 2 future (2001)
Quand l’electro-jazz était à la mode, Herbie Hancock pouvait-il
décemment s’abstenir de nous en livrer sa vision ? Epaulé une nouvelle
fois par Bill Laswell, il tente de jeter un pont entre deux cultures, invitant
quelques figures historiques de la scène electro (Carl Craig, A Guy Called
Gerald) et des pointures du jazz (Wayne Shorter, Jack DeJohnette). Même
si le résultat tient plus de la juxtaposition que d’une véritable
collaboration, l’album offre de bons moments et démontre la curiosité
(l’opportunisme diront les mauvaises langues) de son principal auteur.
Disponible à la Médiathèque – Espace musique – 1 HAN 80
River : the Joni letters (2007)
L’hommage d’Herbie Hancock à Joni Mitchell (grande dame du folk)
n’étonnera que ceux qui ont oublié les nombreuses aventures de la
canadienne en territoire jazz : album dédié à Charlie Mingus,
collaboration avec Jaco Pastorius, Wayne Shorter, Vince Mendoza… Ses
compositions se prêtent d’autant mieux à la relecture qu’en fait le
pianiste. Chacun des invités (dont Norah Jones, Luciana Souza, Leonard
Cohen et la principale intéressée sur un titre) apporte sa touche à la
réussite de l’album. Une invitation au voyage dans l’univers si particulier
de Joni Mitchell, et un nouveau succès (multi-nominé aux Grammy Awards 2007) dans la carrière
d’Herbie Hancock.
Disponible à la Médiathèque – Espace musique – 1 HAN 00
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