Lettre N°8 - Zonta Club de Metz

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Lettre N°8 - Zonta Club de Metz
La Lettre du PLAIDOYER
INFORMER pour SAVOIR et
AGIR
Lettre n° 8 Février/Mars/Avril 2016
Très chères amies,
L'évènement marquant de ce trimestre fut sans nul doute le 8 Mars "Journée
Internationale des Droits de la Femme" ou "Rose Day". Tous les clubs de notre Area se sont
mobilisé à cette occasion pour mettre à l'honneur les femmes de nos régions et offrir des
roses jaunes Zonta.
C'est donc sans surprise que vous trouverez dans ce huitième numéro de "La Lettre
du Plaidoyer" des articles concernant cette journée Internationale dédiée aux Droits de la
Femme. Par ailleurs, nous sommes actuellement en pleine tourmente avec l'"affaire
Baupin" et impossible de passer sous silence des comportements machistes, incompatibles
avec l'égalité des Genres qui nous tient tant à coeur.
Comme d’habitude, je vous ai mis le début des articles et en cliquant sur le lien qui
est à la suite, vous aurez l’article dans son intégralité.
Pour celles qui seraient intéressées, voici le lien permettant d'accéder à la Convention
interministérielle pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le
système éducatif 2013-2018; l'éducation étant un facteur clé pour l'accession à l'égalité des
genres
http://cache.media.education.gouv.fr/file/02_Fevrier/17/0/2013_convention_egalite_FG_241170.pd
f
J'espère que les "Lettres du Plaidoyer", éditées au cours de ce Biennium, vous auront
permis de suivre l'actualité dans certains domaines clés de l'activité des Comités Plaidoyer.
Un grand merci à notre amie Annie Becquer qui m’a fait parvenir nombre
d'articles de presse à partager avec vous toutes.
Je vous souhaite une excellente Convention à Nice
Avec toute mon amitié
Annie Meiniel
Comité Plaidoyer D27 A02
8 MARS
Journée des droits des femmes : mais
pourquoi tant de haine ?
Au nom changeant, raillée parce qu'elle serait non paritaire, contre-productive... La
journée du 8 mars reste obscure dans l'esprit de beaucoup de personnes. Vous aussi êtes
dubitatif ? Le Figaro fait le point sur le but de cette journée et les critiques ou
interrogations qu'elle engendre.
Une journée internationale des femmes, c'est sans doute une idée purement
féminine?
Oui... et non. Initialement, l'idée d'une journée dédiée aux femmes émane bien de militantes,
et de l'une d'entre elle plus particulièrement: Clara Zetkin. Cette journaliste allemande a
proposé en 1910, lors de la 2e conférence internationale des femmes socialistes et en plein
débat sur le vote des femmes, d'organiser une «Journée internationale des femmes».
Mais il faut attendre la deuxième partie du XXe siècle pour voir le 8 mars s'imposer. Cette
date correspond au 23 février dans le calendrier grégorien, jour de grandes manifestations
d'ouvrières en 1917, à l'origine de la Révolution russe, et pendant lesquelles les droits des
femmes sont réaffirmés.
L'institutionnalisation de cette date n'est toutefois pas le fait de femmes: en 1977, la très
masculine ONU invite dans une résolution «tous les États à proclamer (...) un jour de l'année
Journée des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale». En France,
c'est en 1982 que la date est consacrée, sous le mandat de François Mitterrand. Le
gouvernement de Pierre Mauroy, premier à établir un ministère des Droits des femmes,
organise de nombreuses cérémonies dans ce cadre et contribue à instaurer cette date dans les
calendriers.
C'est donc une journée pour mettre les femmes à l'honneur?
Pas uniquement. «Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et
l'occasion de faire un bilan sur la situation des femmes», peut-on lire sur le site du ministère
de l'Éducation nationale. Il permet de «célébrer l'engagement des femmes et des hommes qui
défendent les droits des femmes, promeuvent leur autonomisation, et s'engagent contre les
violences de genre», précise le Comité ONU Femmes. L'idée générale est de promouvoir des
actions visant à sensibiliser à la question des inégalités entre hommes et femmes. Le site
d'information sur cette journée 8mars.info recommande quelques actions censées lutter
contre les comportements sexistes quotidiens.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/03/08/01016-20160308ARTFIG00006journee-du-droit-des-femmesmais-pourquoi-tant-dehaine.php?m_i=gOxSaRCM89NcH5zn6IRvNjql5W_%2BMCGpX_gQ20NcSs0fF_LrVXKzCcUgd11zL
C6hDiO5gnOhcI2sP3Ld5Sy0G1DtO5MKi6&a3=763-454748-887332#xtor=EPR-300%5Bactualites%5D-20160308
Cinq chiffres qui prouvent que l'égalité hommesfemmes est encore loin d'être gagnée en France
France TV info
La journée du 8 mars, dédiée aux droits des femmes, est censée faire évoluer les
mentalités, avec des campagnes de sensibilisation. En France, si des progrès ont été faits, ils
restent insuffisants. Le ministère des Droits des femmes publie l'édition 2016 des chiffres-clés
en matière d'égalité hommes-femmes. Francetv info a choisi de s'intéresser aux inégalités
dans le secteur économique. Voici cinq chiffres qui montrent qu'elles sont encore criantes.
Les femmes gagnent en moyenne 19,2% de moins que les hommes
Secteur public ou secteur privé, les femmes restent moins payées que leurs homologues
masculins. En 2013, l'écart entre hommes et femmes est de 19,2%, selon le ministère. Les
inégalités sont encore plus prononcées dans le milieu de la finance et des assurances, où les
femmes gagnent 39,5% de moins que les hommes. L'écart est presque aussi important dans les
activités juridiques, comptables, d'architecture ou d'ingénierie (31,1%). Finalement, le secteur
de la construction se distingue. Les femmes y gagnent "seulement" 1,5% de moins que les
hommes.
L'Insee rappelle qu'en France, aucune région ne fait mieux qu'une autre. Les inégalités de
salaires sont présentes partout. Pourtant, les femmes réussissent mieux à l'école, souligne
l'institut national de la statistique.
http://mobile.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/cinq-chiffres-qui-prouvent-que-l-egalitehommes-femmes-est-encore-loin-d-etre-gagnee-en-france_1350223.html#xtor=EPR-2%5Bnewsletterquotidienne%5D-20160309-%5Blespluscommentes/titre5%5D&xtref=acc_dir
Visionnaires et ultra-connectées, ces femmes
ont conquis le monde digital
À Paris, en pleine révolution numérique, la parité semble de moins en moins virtuelle. Pros
des réseaux sociaux, intuitives, solidaires…, des expertes s’imposent à des postes de premier
plan. Partenaire de la Journée de la femme digitale le 10 mars (1), Madame Figaro illustre
cette montée en force avec quatre dirigeantes de lieux emblématiques de la capitale
connectée.
http://madame.lefigaro.fr/societe/les-actrices-de-lodyssee-digitale-260216112993?m_i=Y78%2B8oqeTEBW1sfMlLWWpfo0Zwim0_bQwZEJ6tgIgXXTymraSgN2xgS
hN4W%2BEkH3tfzggoRP1908TtBhhWm%2BOrygjQdANgYYYK&a2=20160307093416&
a3=763-454748-887285#xtor=EPR-300-%5Bactualites%5D-20160307
La leçon de vie d'une des rares et dernière
femme pilote de Spitfire
Jo
y Lofthouse à 20 ans et aujourd'hui - BBC
Publié le 8 mars 2016 / 2 commentaires
Joy Lofthouse, 93 ans, vétéran de l’armée de l’air britannique pendant la Seconde Guerre
mondiale a conservé son panache d’antan. Il y a quelques mois, elle est remontée à bord du
légendaire Spitfire qu’elle pilotait 70 ans plus tôt. Elle fit partie d'une unité méconnue, où
164 femmes eurent les commandes des avions de chasse les plus avancés de l'époque.
Rencontre avec une femme d’exception et un symbole du féminisme en Grande Bretagne,
qui en cette journée des droits de la femme, lance un message aux jeunes générations...
http://geopolis.francetvinfo.fr/bureau-londres/2016/03/08/la-lecon-de-vie-dune-des-rares-etderniere-femme-pilote-de-spitfire.html
Laurence Engel, première femme à la tête de la
BnF
Journal des Femmes
Bruno Racine a quitté son poste de président de la Bibliothèque
Nationale de France et c’est une femme, la première, qui lui succède
mercredi 6 avril. Il s’agit de Laurence Engel, 49 ans, médiatrice du livre.
Un vent féminin va désormais souffler sur la grande institution culturelle française. Mercredi
6 avril, Laurence Engel, ex-présidente du conseil d'administration de l'Institut national
d'Histoire de l'Art, a été nommée à la tête de la BnF. Elle devient ainsi la première femme
à en occuper le poste de présidente. Et à 49 ans, la compagne de l'ancien conseiller
présidentiel, Aquilino Morelle, a largement les épaules pour assumer cette fonction. Étudiante à
l'ENA, elle devient, en 2000, conseillère technique au cabinet de la ministre de la
Culture de l'époque, Catherine Tasca, avant de devenir la conseillère chargée de la culture du
maire de Paris en 2003, Bertrand Delanoé, et directrice des affaires culturelles de la
capitale en 2008.
http://www.journaldesfemmes.com/societe/actu/1559300-laurence-engel-presidentebnf/?een=a107756a034cdaa296bed930446a0226&utm_source=greenarrow&utm_medium=mai
l&utm_campaign=ml85_karineferritou
Affaire Denis Baupin :: "En France, si l'homme
politique est bon, on lui tolère le pire dans le privé"
Comment comprendre la répétition des accusations
d'agressions sexuelles chez les hommes politiques français ?
Juriste, spécialiste des violences faites aux femmes au travail,
Catherine Le Magueresse répond à francetv info
http://www.francetvinfo.fr/politique/affaire/affaire-denis-baupin/affaire-denis-baupin-en-france-silhomme-politique-est-bon-on-lui-tolere-lepire-dans-le-prive_1445930.html
Affaire Baupin : les féministes descendent dans
l’arène
Caroline Perrin, Mis à jour le 11/05/16 12:55
Où sont ses mains? AM
Accusé de harcèlement et d’agressions sexuelles sur plusieurs de ses
collègues au sein du parti EELV, Denis Baupin, l’ancien vice-président de
l’Assemblée nationale, poussé à la démission, réfute les accusations,
porte plainte pour diffamation et déclenche la colère des féministes... qui
montent au créneau.
Après le scandale DSK et récemment le "Culottegate" de Michel Sapin, un homme politique
provoque l'ire des féministes (et pas seulement) . Denis Baupin, vice-président de l'Assemblée
nationale depuis 2012, vient de quitter ses fonctions.
http://www.journaldesfemmes.com/societe/combats-de-femmes/1573509-feminisme-denisbaupin/
Une France empreinte de la culture du viol
Une récente enquête démontre à quel point le viol reste un crime minoré,
voire banalisé, au sein de la société.
ÉDITO
A quelques jours de la rituelle journée des droits des femmes - toujours le
8 mars -, voilà un sondage qui envoie dans l’atmosphère un écœurant parfum de
clichés et d’idées erronées qu’on espérait enfin évaporé. Alors que le viol est
reconnu par la loi comme un crime depuis plus de trente ans, qu’il mobilise
contre lui sans relâche associations, plans gouvernementaux, campagnes, quatre
Français sur dix estiment toujours que la responsabilité du violeur est atténuée si
la victime a une attitude provocante (une jupe courte ?). Voilà encore que pour
plus de la moitié de la population (61 % de Français, 65 % de Françaises) un
homme a plus de mal «à maîtriser son désir sexuel qu’une femme». Et que
perdure le mythe du violeur inconnu dans une rue sombre quand la plupart des
viols sont commis par des proches.
http://www.liberation.fr/france/2016/03/02/une-france-empreinte-de-la-culture-duviol_1437044?xtor=EPR450206&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=quot
Prostitution : la pénalisation des clients
définitivement votée au Parlement
Le Parlement français a adopté définitivement aujourd'hui un texte qui
sanctionne les clients de prostituées d'une amende de 1.500 euros et supprime
le délit de racolage, un texte salué par les associations féministes mais
combattu par les prostituées.
L'Assemblée nationale, qui a constitutionnellement le dernier mot, a procédé
aujourd'hui à la lecture définitive de cette proposition de loi socialiste qui
divise tous les groupes alors que le Sénat, où la droite est majoritaire, refusait
d'entériner ces deux principales dispositions. Ce vote met fin à un long
parcours parlementaire commencé en décembre 2013 d'un texte qui reprend
un engagement de François Hollande lors de sa campagne présidentielle de
2012. Tous les groupes avaient laissé la liberté de vote à leurs députés, qui ont
adopté le texte par 64 voix contre 12. Le PS et le Front de gauche ont
majoritairement voté pour. Les groupes écologiste et des radicaux de gauche
ont majoritairement voté contre, de même que celui des Républicains (LR).
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/04/06/97001-20160406FILWWW00283-leparlement-vote-la-penalisation-de-la-prostitution.php?a3=763-454748888737&een=a107756a034cdaa296bed930446a0226&seen=6&m_i=nPTlBIjqRmWlfocn_eIiJ
1dfFFc8tOpgQsPWU108hpfDimAOIeTcNBEbY8D
Pénalisation des clients de la prostitution : "Il faut
arrêter de faire passer les prostituées pour des
victimes"
Par Kocila Makdeche
Mis à jour le 08/04/2016 | 10:39 , publié le 06/04/2016 | 22:09
"Non, non, non à la pénalisation. Oui, oui, oui à la pénétration." A coup de slogans
provocateurs, une centaine de prostitués se sont rassemblés, mercredi 6 avril, pour protester
contre la loi sanctionnant les clients de la prostitution. Le texte a été définitivement adopté par
les députés dans la journée. Il prévoit une contravention de 1.500 euros (jusqu'à 3.750 euros
en cas de récidive) et un stage de sensibilisation aux conditions de la prostitution, pour les
personnes achetant un acte sexuel.
Des collectifs abolitionnistes ont salué "une étape historique" dans "la conquête des droits des
femmes", tandis que Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des
femmes affirmait dans l'hémicycle que "la France affirme avec force que l'achat d'actes
sexuels est une exploitation du corps et une violence faite aux femmes".
Quelques dizaines de mètres plus loin, sur l'esplanade des Invalides, francetv info a rencontré
trois prostitués lors de cette manifestation. Tous racontent leur ras-le-bol d'être constamment
pris pour des victimes.
http://mobile.francetvinfo.fr/societe/prostitution/penalisation-des-clients-de-laprostitution-il-faut-arreter-de-faire-passer-les-prostituees-pour-desvictimes_1392937.html#xtor=EPR-2-%5Bnewsletterquotidienne%5D-20160408-%5Blestitrescoldroite/titre6%5D&x