des reg entre pat comment lutter contre la fatigue visuelle ?
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des reg entre pat comment lutter contre la fatigue visuelle ?
ACTUALITÉ Ecrans: comment lutter contre la fatigue visuelle ? Asthme: des regards contrastés, entre patients et médecins Entre les télévisions, les smartphones, les ordinateurs, ou les tablettes… C haque foyer possède, en moyenne, 9,7 écrans. Et si l’on compte les heures passées au bureau, les coups de fil et le petit film du soir, nous passons, généralement, plus de 5 heures, les yeux rivés sur ces appareils ! Or, leur utilisation modérée peut entraîner une fatigue visuelle. Pour l’éviter, l’Association nationale pour l’Amélioration de la Vue (ASNAV) livre quelques conseils à appliquer, au quotidien. Picotements dans les yeux, sensations d’œil sec, rougeurs, vision trouble ou, encore, maux de tête… Pour un Français sur trois, l’usage des écrans a des effets négatifs sur leurs yeux. Pour limiter, au maximum, la fatigue visuelle, l’ASNAV vous conseille de: Régler l’intensité et le contraste de l’écran, en fonction de la lumière ambiante. Vous ne devez pas être ébloui. Si besoin, utilisez une lampe d’appoint pour une lecture plus agréable; Régler la position de l’écran. Il doit être placé de façon à ce que ni fenêtre, ni lampe ne s’y reflète; Ne vous positionnez pas à moins de 50 cm de votre écran de télévision, ou d’ordinateur; Faites des pauses "20 secondes, toutes les 20 minutes", conclut l’ASNAV. "Et pour reposer vos yeux, regardez au loin. Changez d’activité ou, mieux, profitez de l’extérieur". Rappelons, enfin, que le travail sur écran peut être un bon moyen de détecter une anomalie visuelle préexistante. Si vous sentez une gêne croissante n’hésitez pas à consulter un ophtalmologiste. Et bien entendu, lorsque des lunettes vous sont prescrites, portez-les ! P atients et médecins ne partagent pas la même vision concernant la gestion de l’asthme, au quotidien. Une enquête de l’Association Asthme et Allergies illustre, en effet, cette différence de perception; notamment, sur le plan du contrôle de la maladie. «L’enjeu de cette enquête est de s’intéresser au vécu des patients, pour faire comprendre au plus grand nombre que l’asthme n’est pas un problème résolu. De nombreux patients continuent de souffrir, au quotidien», explique Christine Rolland, présidente de l’Association Asthme et Allergies. «Pour nous, il est important de faire entendre la voix des asthmatiques et de faire ressortir les contradictions, entre les perceptions des patients et des soignants, sur la maladie». Pour ce faire, 506 asthmatiques de plus de 18 ans ont répondu à un questionnaire, sur Internet. Dans le même temps, 105 médecins généralistes, 102 pharmaciens et 50 pneumologues se sont prêtés au même exercice. Premier enseigne- ment étonnant, l’asthme ne semble pas être une pathologie effrayante, pour les patients. Seuls 36% d’entre eux affirment en avoir peur. A l’inverse, 70% des professionnels considèrent que cette maladie peut effrayer les malades ! Des résultats tout aussi contrastés ont été observés, par rapport au contrôle de l’asthme. Près de 90% des asthmatiques déclarent maîtriser leur affection. Pourtant seuls 18% des professionnels estiment, en effet, que les patients parviennent à un bon contrôle de leur asthme. C’est peu dire, donc, que les deux populations n’envisagent pas la gestion de la maladie de la même manière Christine Rolland N°39 - Avril 2015 Santé-MAG 5