Rencontre exceptionnelle - Musique et Danse du Japon.

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Rencontre exceptionnelle - Musique et Danse du Japon.
Rencontre exceptionnelle - Musique et Danse du Japon.
- Fusion de la tradition et du contemporain Dates disponibles : entre le 28 nov. et le 4 décembre 2008
Nous vous proposons à l'occasion de la présence exceptionnelle en France des musiciens
japonais :
Shônosuke Ôkura - Ôtsuzumi + Kakegoé (percussion +voix du théâtre NÔ)
et de Shisuï Arai - Biwa, (luth traditionnel japonais, l'un des plus anciens instruments japonais)
une rencontre avec
Shiro Daïmon , danseur + chorégraphe, il jouera aussi du shamisen.
Shiro Daïmon (danse et shamisen)
Shiro Daïmon est l’un des plus grands danseurs japonais actuels. Sa technique minutieuse,
complète, le situe à la fois comme danseur, acteur, musicien. Disciple des grands maîtres du Nô
(Kanzé Tetsunojô 8ème, trésor national) et de la danse du Kabuki (Ecole Hanayagi), il maîtrise à la
perfection les rôles de femmes, pierre de touche des acteurs et danseurs du théatre traditionnel
japonais.
Entre la tradition et la modernité, l'Orient et l'Occident, la danse, le théâtre et la musique,
Shiro Daïmon fusionne les techniques du Nô, du Kabuki et de la danse contemporaine dans une
écriture originale et poétique.
Souvent, Shiro Daïmon s'est entouré de musiciens de grand talent qui pratiquent à merveille
l'improvisation : Steve Lacy en solo ou en quintet, Eric Fischer, Bernard Lubat… et
dernièrement François Rossé,
et de musiciens japonais : Yôsuke Yamashita, Masahiko
Togashi…)
"Sa singularité majeure, son talent inclassable. Le Japonais Shiro Daimon les a travaillés au corps
depuis sa jeunesse. Passé par des apprentissages multiples et très pointus comme ceux des
traditions du nô et du kabuki, il a su en intégrer les lignes de force pour reconfigurer un style
intransigeant autour des thèmes de la mutation, du cycle vie-mort, du masculin-féminin. Sans
cesse sur le fil, entre danse et théâtre, chant et mime, avec un goût raffiné des masques et des
maquillages, il nous invite à revoir notre définition du spectacle et de nos attentes."
Rosita Boisseau, Télérama, nov. 2005
Shônosuke Ôkura - Ôtsuzumi + Kakegoé (percussion et voix du théâtre NÔ)Ok
Il est le fils aîné du défunt Chojuro Okura qui était la 15ème auteur de l'Okura Style. La famille
Okura dure depuis 650 ans. À l'âge de 8, il est apparu pour la première fois sur la scène.
Puis à l'âge de 17, il a changé d'instrument pour jouer le grand tambour.
Depuis lors, avec le grand tambour qui est un instrument de percussion traditionnel japonais, il a
tenté de transmettre la culture traditionnelle japonaise et de rechercher les nouvelles
possibilités , agissant énergiquement dans des grandes performances dans le théâtre Nô.
Il a une prédeliction pour le jeu à main nue, une technique qui met l'exécutant à dure épreuve,
alors que l'usage courant admet des protections spéciales pour les doigts et les mains qui doivent
cingler l'instrument sur son armature de fer recouverte de peau rigide.
Son activité, loin de se limiter aux spectacles traditionnels de Nô, l'a porté sur les scènes
du monde entier dans des spectacles de sa production. Il a participé au disque de Björk
« Drawing Restraint 9 »
Shisuï Arai: Biwa (luth traditionnel japonais du 8ème siècle)
Elle commence à jouer le biwa à l’âge de 6 ans avec son père JôsuÏ NAKATANI.
En 1980 elle est reçu première au concours de BIWA organisé par l’Association Biwa Nippon et elle
obtint le prix du Ministère de l’Education Nationale. Elle fond l’Ecole de JôsuÏ.
Entre 1995 et 2006 elle donne de nombreux concerts en Espagne, aux Etats Unis et au Japon.
Le biwa est une sorte de luth d'origine chinoise qui fut introduit au Japon à l'époque Nara (710 - 794).
A la cour impériale il servait alors d'instrument d'accompagnement des danses traditionnelles (bugaku).
On joue du biwa à l'aide d'un large plectre en bois ou en ivoire, comme on joue du banjo.
La pratique du biwa déclina au début de l'ère Heian (794 - 1185) avant d'être remise au goût du jour
par des moines (biwa hôshi) de la secte Tendaï. Ceux-ci, souvent aveugles, parcouraient tout le pays en
chantant des légendes anciennes au son du biwa.
Diffusion : Thierry Gourmelen, La Galérie Chorégraphique – tél.: 06 32 38 17 42
mail :[email protected]