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Avez-vous pensé à protéger vos proches ? CONSEIL EN PLANIFICATION SUCCESSORALE Personne mariée ou en partenariat enregistré Tout au long de votre vie, votre situation familiale et patrimoniale se modifie. Vous vous mariez, vous fondez une famille, vous décidez d’acquérir un ou plusieurs biens immobiliers, vous créez votre propre entreprise, vous prenez votre retraite… Votre chemin de vie est unique et chacune de ses étapes influence la perception que vous avez de la transmission de votre patrimoine à vos proches. Avez-vous pris toutes les mesures nécessaires pour que votre volonté soit respectée tout en observant les dispositions légales ? Si vous êtes marié ou en partenariat enregistré, les informations contenues dans ce document vous permettront de mieux évaluer les possibilités qui vous sont offertes dans le cadre de la transmission de votre patrimoine. • Votre régime matrimonial a-t-il une influence sur la transmission de votre patrimoine ? • Qu’est-ce que la liquidation du régime matrimonial ? • Connaissez-vous vos héritiers légaux ? • De quelle part de votre patrimoine pouvez-vous disposer librement ? • Devez-vous prendre des dispositions testamentaires ? • Quelles seront les prestations sociales pour le conjoint survivant ? Le conseil patrimonial à la BCV La BCV peut également vous aider dans vos démarches. Nos conseillers vous proposent une analyse complète de votre situation personnelle et financière. Elle vous permettra de définir les meilleures solutions en lien avec vos aspirations. www.bcv.ch Votre régime matrimonial a-t-il une influence sur la transmission de votre patrimoine ? Le mariage est un contrat entre deux personnes, dont les règles dépendent du régime matrimonial choisi. Il existe plusieurs régimes matrimoniaux. En Suisse, le régime légal, c’est-à-dire appliqué automatiquement si les époux n’ont pas convenu d’un autre régime, est celui de la participation aux acquêts. Les personnes qui ont conclu un contrat de partenariat enregistré sont soumises aux règles du régime de la séparation de biens. Elles peuvent toutefois adopter, devant notaire, le régime de la participation aux acquêts. Les autres régimes matrimoniaux sont la séparation de biens et la communauté de biens. Les régimes matrimoniaux règlent les rapports financiers entre les époux durant le mariage, mais également – et surtout – le partage des biens en cas de dissolution de celui-ci, suite à un changement de régime, un divorce ou un décès. Régime matrimonial et deuxième pilier : attention ! Les cotisations au deuxième pilier versées durant le mariage, augmentées des intérêts, sont distribuées à parts égales entre les deux conjoints au moment de la liquidation du régime matrimonial, quel que soit le régime matrimonial choisi ! Qu’est-ce que la liquidation du régime matrimonial ? Au décès d’un conjoint, on procède d’abord à la liquidation du régime matrimonial, qui détermine la part respective de chaque époux, avant de partager la succession proprement dite. Sans justificatif, un bien est considéré comme appartenant aux deux conjoints à parts égales. Ainsi, chacun des conjoints devrait faire un inventaire de ses biens au moment du mariage et conserver les attestations et documents en relation (les banques ont l’obligation de conserver leurs archives pendant une période de 10 ans uniquement). Régime Masses de biens Liquidation Participation aux acquêts 4 masses (2 pour chaque conjoint) - acquêts - biens propres Chacun reprend ses biens propres et la moitié des acquêts de l’autre conjoint Communauté de biens 3 masses - biens propres de chaque conjoint - biens communs Chacun reprend ses biens propres et la moitié des biens communs Séparation de biens 2 masses - biens de chaque conjoint sans autre distinction Chacun reprend ses biens (régime légal pour le mariage) (régime légal pour le partenariat enregistré) Connaissez-vous vos héritiers légaux ? Le droit successoral suisse applique le principe des liens du sang avec quelques exceptions, parmi lesquelles le conjoint survivant, le partenaire enregistré et l’enfant adopté, qui sont aussi des héritiers légaux. ou partenaire enregistré, descendants, père et mère – s’il n’y a pas de descendants) ne peuvent être privés. Ces derniers ne peuvent pas être exclus de la succession, sauf cas exceptionnels. Le Code civil suisse fixe une part successorale minimale appelée la réserve, dont certains héritiers légaux (conjoint Grands-parents Oncle Tante Grands-parents Père Cousin Cousine Frère Petit-cousin/e Neveu/nièce Mère Oncle Soeur Enfant Enfant Tante Conjoint/ Partenaire enregistré Cousin Cousine Enfant Petit-cousin/e Héritiers réservataires. Il s’agit d’héritiers réservataires si – et seulement si – il n’y a pas de conjoint et de descendants (enfant, petit-enfant, etc.) Pour les étrangers dont le dernier domicile est en Suisse, il est possible de choisir entre l’application du droit suisse ou du droit du pays d’origine lors de la succession. En choisissant le droit de son pays d’origine par testament ou pacte successoral, le testateur soumet sa succession à d’autres règles successorales que celles prévues par le droit suisse. Petit-enfant Petit-enfant De quelle part de votre patrimoine pouvez-vous disposer librement ? Quelles seront les prestations sociales pour le conjoint survivant ? En droit suisse, vous pouvez librement disposer de la part qui excède le montant de la réserve de tous les héritiers concernés. Cette part s’appelle la quotité disponible. Toutefois, pour pouvoir faire bénéficier les héritiers que vous avez choisis de cette quotité disponible, vous devrez prendre des dispositions successorales, comme par exemple rédiger un testament. AVS D’un point de vue successoral, les hommes et les femmes respectivement veufs et veuves ne sont pas égaux en termes de prestations AVS. Pour en savoir plus sur le partage successoral en fonction de votre structure familiale (parts légales, réserves et quotité disponible), nous vous engageons à demander nos fiches «partage successoral – personne mariée» à votre conseiller personnel. En matière de planification successorale, la BCV privilégie une approche par objectifs. Ceux-ci peuvent être de deux types : • avantager l’un ou l’autre de ses proches ou régler une situation familiale complexe (par exemple, dans le cadre d’une famille recomposée) ; • prendre des mesures visant à assurer le respect de ses dernières volontés en nommant, par exemple, un exécuteur testamentaire. Devez-vous prendre des dispositions testamentaires ? Toute personne capable de discernement et âgée de 18 ans révolus peut disposer de ses biens par testament ou par pacte successoral. En l’absence de tels actes, ce sont les dispositions du Code civil suisse qui s’appliquent. Au moment du décès, il y a lieu, dans un premier temps, de liquider le régime matrimonial selon les règles fixées dans le contrat de mariage, avant de procéder à la répartition de la succession entre les différents héritiers. C’est par le biais d’un testament ou d’un pacte successoral que vous pouvez modifier les parts des héritiers dans le respect des dispositions légales. L’hommes marié dont l’épouse décède a droit à une rente de veuf aussi longtemps qu’il a des enfants de moins de 18 ans. La rente de veuf ou de veuve versée par la caisse de compensation AVS s’élève actuellement à 80% de la rente AVS. LPP Le conjoint survivant a droit à une rente si, au décès de son conjoint, il a au moins un enfant à charge ou s’il a atteint l’âge de 45 ans et que le mariage a duré au moins 5 ans. Si ces conditions ne sont pas remplies, le conjoint survivant n’aura droit qu’à une allocation unique égale à trois rentes annuelles (article 19, LPP). La rente de veuf ou de veuve versée se monte à 60% de la rente de vieillesse et n’est versée que si les prestations de retraite ont été demandées sous forme de rente. Les caisses de pensions peuvent toutefois offrir des prestations plus importantes que le minimum légal (voir le règlement de la caisse). Contact Les spécialistes du département Prévoyance et conseils financiers sont en mesure de vous aider à appréhender de manière globale l’ensemble des éléments complexes contenus dans cette brochure. Pour bénéficier de leurs conseils et d’une information toujours actualisée, n’hésitez pas à prendre contact avec votre conseiller personnel. www.bcv.ch 21-077/12.01 Vous pouvez, par exemple, décider de l’attribution de la quotité disponible ou fixer des dispositions sur le partage, afin d’éviter des conflits entre les héritiers. La femme mariée dont le conjoint est décédé a droit à une rente de veuve si, au décès du conjoint, elle a un ou plusieurs enfants (sont assimilés à ses enfants ceux du conjoint décédé qui font ménage commun avec elle et qui donnent droit à une rente d’orphelin ; cela vaut également pour les enfants recueillis par les deux conjoints, pour autant que la veuve les adopte par la suite) – leur âge n’est pas déterminant – ou, lorsqu’elle n’a pas d’enfant, elle a 45 ans révolus et est mariée depuis au moins 5 ans. Pour la veuve qui a été mariée plus d’une fois, la durée des différents mariages est additionnée. INFORMATIONS JURIDIQUES IMPORTANTES Exclusion de responsabilité. Bien que nous fassions tout ce qui est raisonnablement possible pour nous informer d’une manière que nous estimons fiable, nous ne prétendons pas que toutes les informations contenues dans le présent document sont exactes et complètes. Nous déclinons toute responsabilité pour des pertes, dommages ou préjudices directs ou indirects consécutifs à ces informations. Les indications et opinions présentées dans ce document peuvent être modifiées à tout moment et sans que nous soyons obligés de vous les communiquer. Absence d’offre et de recommandation. Ce document a été élaboré dans un but exclusivement informatif et ne constitue ni un appel d’offre, ni une offre d’achat ou de vente, ni une recommandation personnalisée d’investissement. Nous vous proposons de prendre contact avec vos conseillers pour un examen spécifique de votre profil de risques et de vous renseigner sur les risques inhérents, notamment en consultant notre brochure relative aux risques dans le commerce de titres, avant toute opération. Nous attirons en particulier votre attention sur le fait que les performances antérieures ne sauraient être prises comme une garantie d’une évolution actuelle ou future. Intérêts sur certaines valeurs ou auprès de tiers. 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