Barres à la tequila anti-gueule de bois

Transcription

Barres à la tequila anti-gueule de bois
Le billet de Carlo de Pascale
Une frite à la dérive
Ingrid Otto
A
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mmmmh/
yant parcouru quelques restaurants de la Capitale dans le
contexte d’une prochaine labellisation des tables bruxelloises, j’ai dû faire
une amère constatation : celle de voir
combien, dans des enseignes autrefois
incontournables et toujours chargées
d’Histoire – parce que le bénéfice de
l’Histoire, il reste, même si on la trahit
– on méprisait notre orgueil national,
j’ai nommé la frite. Oui, je suis amer,
car, sans vergogne, avec assurance et
aplomb, on m’a trop souvent servi des
frites en garniture de plats à 25 euros qui
vaudraient à des frituristes qui oseraient
les vendre à 2,50 euros d’être pendus par
les pieds, avant le bûcher ! Oui, attention
paradoxe, nous sommes étrangement
conciliants avec ces produits surgelés qui,
pour ma part, sont déjà inacceptables à
la cafétéria de la piscine. Imaginez : vous
allez à la friterie, et on vous balance du
surgelé ! Et vous devriez vous taper tout
un cornet de frites surgelées : vous aller
aimer ? Et pourtant, au restaurant, le plus
souvent, on gobe ces malheureuses frites
sans goût en les trempant dans la béarnaise du steak, et souvent il nous faut
quelques frites avant de constater que
la promesse n’est pas tenue. Car la frite,
c’est d’abord pour la plupart d’entre nous
un souvenir, le souvenir d’un croustillant,
d’un goût, et d’un moelleux à l’intérieur.
Alors, on pioche, on repioche, on croit
que ce que l’on goûte est de la frite, et ça
n’en est pas, définitivement pas ! Moi, la
fausse frite, la frite d’usine, ça me gâche
tout, de l’américain à la sauce archiduc
en passant par les boulettes, vive la frite,
coupée maison, cuite deux fois maison,
tonnerre !
C.d.P.
La recette de la semaine
Barres à la tequila anti-gueule de bois
Le meilleur lendemain de
veille. Préparez-les avant une
grosse sortie et grignotez-les
en revenant ou après quelques
heures de sommeil au petitdéjeuner. Vous serez à nouveau
d’aplomb, voire prêt(e) à
recommencer. Préparation : 30 min.
Cuisson : 40 min.
INGRÉDIENTS
(POUR +/- 10 RECTANGLES)
• 350 g de Cent Wafers ou de
gaufrettes vanille ou chocolat
du même genre
• 50 g de pignons
• 30 g de graines de tournesol
• 200 g de beurre fondu
• 85 ml de tequila
• 125 ml de jus de citrons verts
(environ 3 citrons)
• 400 ml de lait concentré
sucré
• 5 jaunes d’œufs + 2 blancs
• 1 c. à c. de sucre
USTENSILE PARTICULIER
moule rectangulaire type moule
à brownies d’environ 20x30 cm
PRÉPARATION
• Préchauffez le four à 180ºC
(th. 6).
Faites la croûte.
• Mixez au robot les gaufrettes
avec les pignons et les
graines. Ajoutez le beurre et
mélangez.
•
•
•
•
• Réservez 3 c.
à s. de biscuits.
• Pressez le
reste au fond
du moule et
enfournez 15
à 18 minutes.
À la fin de
la cuisson,
sortez du
four et laissez
complètement
refroidir la
croûte.
Occupez-vous
de la garniture.
• Dans un
saladier ou un
cul-de-poule,
fouettez la
tequila, le jus
des citrons,
les jaunes
d’œufs et le
lait concentré
sucré.
Montez les blancs en neige
avec la cuiller de sucre.
Incorporez le blanc en neige
à la préparation à la tequila.
Versez l’appareil sur la croûte
et enfournez 25 minutes.
Laissez refroidir, recouvrez
du crumble de biscuits non
cuit et placez au réfrigérateur
2 heures minimum.
• Coupez en rectangles avant
de déguster.
CONSEIL
• Si vous faites ces barres
pour des petits, vous pouvez
remplacer la tequila par 85 ml
de sauce caramel maison ou
du commerce.
Recette tirée du livre
“Candelicious”,
de Candice Kother
(éd. Racine).
Air de familles: Se laver les mains, encore ?
O
util d’apprentissage pour
les enfants, elles touchent
le sol, manipulent tout ce
qu’elles attrapent, finissent bien
souvent dans la bouche des plus
petits et transmettent à leurs propriétaires virus, microbes et autres
bactéries… Il est donc important
de laver régulièrement les mains
des enfants et de leur montrer
l’exemple en faisant de même,
mais aussi de leur apprendre
comment et pourquoi ce passage à
l’eau et au savon doit devenir une
habitude. Car le lavage des mains
est une barrière efficace contre
la transmission des maladies ! Se
laver les mains, c’est plus que les
agiter sous l’eau. Il faut un savon
qui mousse et que l’on répartit en
frottant sur la paume, les doigts,
le dos de la main jusqu’au poignet,
sans oublier les ongles ! On rince
ensuite à l’eau courante et on
sèche bien avec un linge propre.
Bon à savoir : s’essuyer les mains
avec une lingette n’équivaut pas à
un lavage des mains. Inutile – sauf
cas particulier – d’acheter du gel
désinfectant ou “antibactérien”, le
savon est suffisant et efficace. Se
laver les mains avant de manger
(oui, même pour le petit déjeuner)
et, bien sûr, avant de manipuler
de la nourriture, devrait être la
règle ! Mais aussi lorsque les
mains sont visiblement ou invisiblement souillées : après être
passé aux toilettes, s’être mouché,
avoir caressé un animal, joué
dehors ou bricolé dedans, après
avoir emprunté les transports en
commun… Sans tomber dans la
paranoïa ni développer un “TOC”,
évidemment ! À chaque famille de
déterminer son seuil de tolérance,
mais se laver les mains est une
saine habitude, qui n’a jamais
empêché aucun enfant de développer son immunité !
Sophie Schneider.
Anne Pochet.
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