L`Activity Based Costing (ABC)

NEWS LETTER MAI 2015
NEWS LETTER
Mai
2015
L’Activity Based Costing (ABC)
Ou comment parfaire la gestion de ses coûts et de ses marges Ü
Nouveautés, échos FocusData a décidé ce trimestre-­‐ci de réaliser une interview d’un conseil dans la mise en place de l’Activity Based Costing. Mr. Stéphane Degueldre, auteur du live « La gestion analytique et l’Activity Based Costing » (Editions Compétence et Profitabilité), collabore de longue date avec FocusData en apportant des idées et des retours d’expérience de mise en place de la méthodologie par ses soins dans de nombreuses entreprises. Actif depuis plus de 15 années au niveau de cette méthodologie, nous avons jugé que cette interview était un bon sujet de partage au sein de cette news letter. FocusData : Que vous inspire l’Activity Based Costing après autant d’années de pratique ? Stéphane Degueldre : Tout d’abord, le premier sentiment est celui de la réussite. J’ai conseillé de nombreuses entreprises dans des domaines d’activités très différents, avec des missions complètes, partielles, des accompagnements, des reprises de projets initiés par d’autres. Mon sentiment positif est basé sur les excellents retours des personnes conseillées qui ont mis en place cette méthodologie. FocusData : En quoi l’Activity Based Costing (méthode ABC) se différencie-­‐t-­‐
elle des autres méthodes d’analyse ? Stéphane Degueldre : Tout d’abord, je vais parler de la comptabilité légale également appelée « générale » qui permet d’analyser les charges et recettes par grandes catégories, de déterminer un résultat et d’analyser le poids de certains éléments par rapport à d’autres grâce à des ratios. Une entreprise peut grâce à cette comptabilité se situer d’une année à l’autre, ou par rapport à un secteur d’activités. La comptabilité analytique, quant à elle, permet d’analyser les mêmes postes de charges et de recettes mais par destination, à savoir par client ou par produit, par service, … soit sur un ou plusieurs axes. L’Activity Based Costing apporte une dimension complémentaire, celle de l’organi-­‐sation qu’il est possible d’analyser au travers des activités exercées au sein de l’entreprise, des processus (analyse transversale), de la structure hiérarchique (analyse verticale), etc. C’est un apport essentiel car les résultats des analyses qui en découlent, permettent de trouver des pistes d’amélioration à divers niveaux, d’optimiser la rentabilité, d’analyser en détail les composants des prix de revient ou d’améliorer l’organisation. L’entreprise peut alors agir sur les bons composants du prix de revient et donc créer du profit. FocusData : Comment les résultats de la mise en œuvre d’une telle méthode sont-­‐
ils ressentis par les dirigeants des entreprises qui font le pas vers l’ABC ? Stéphane Degueldre : En général deux réactions se rencontrent. L’étonnement domine lorsque les dirigeants découvrent cette possibilité d’enfin connaître de manière précise la rentabilité par produit – service – famille – client. Souvent, les entreprises ne se rendent pas compte de là où elles perdent et de là où elle gagnent, ni surtout de l’importance des gains ou des pertes Le deuxième type de sentiment est une confirmation du pressenti au travers de données chiffrées sur la hauteur des bénéfices ou des pertes. Le fait d’enfin pouvoir visualiser la réalité des choses, permet aux directions de mettre en œuvre des changements pour améliorer la situation. FocusData : Y a-­‐t-­‐il moyen de faire mieux encore ? Stéphane Degueldre : La BI (Business Intelligence) multiplie les possibilités d’ana-­‐lyses, et ce sans commune mesure à l’existant. Le fait de NEWS LETTER MAI 2015
pouvoir, grâce à l’ABC, croiser des informations entre par exemple les temps de travail, les résultats, les consommations de coûts ou les activités, donne une vision multi dimensionnelle tant de la structuration de l’entreprise que de ses résultats, et permet de voir là où et comment il faut agir. Considérant qu’il est possible de croiser les informations ABC avec d’autres bases de données présentes dans l’entreprise, les possibilités deviennent infinies. Je conseille vivement les dirigeants d’aller dans ce sens et je les accompagne volontiers pour développer leur propre BI, adapté à leurs besoins, disposant d’une expertise en la matière. temps de travail par une collecte de certaines informations permettra à l’entreprise de piloter les forces humaines de manière efficiente, un réel plus pour l’entreprise et les travailleurs qui se verront ainsi confier des tâches de plus en plus valorisantes. FocusData : Comment voyez-­‐vous l’avenir au niveau de la gestion des coûts des entreprises ? Stéphane Degueldre : L’ABC reste une méthode incontournable pour qui veut analyser ses coûts, ses prix de revient, ses marges et parfaire sa profitabilité de manière constante. La BI s’impose de plus en plus comme un outil d’analyse multi dimensionnel, et sera un outil que l’on retrouvera dans toutes les sociétés. La gestion du Suite Report TM
La BI (Business Intelligence) représente actuellement un outil incontournable pour toute entreprise. Nous avons développé pour vous des reportings standards adaptés à la plupart des entreprises, et basés sur nos autres outils. Nous pouvons les faire évoluer en fonction de vos demandes, de vos parti-­‐
cularités, de vos besoins. Cette application peut devenir la source unique de tous les reportings de votre entreprise. Ainsi toutes vos données peuvent êtres croisées entre-­‐elles pour vous ouvrir toutes les portes d’analyse ou de présentation de vos chiffres. FocusData : Et en guise de conclusion ? Stéphane Degueldre : La méthode de l’Activity Based Costing est depuis de nombreuses années une méthode sûre et complète. Elle a tracé le chemin d’une gestion performante des coûts, des marges, de la rentabilité accrue. Alliée à la Business Intelligence, et à d’autres outils de collectes de données, elle constitue le ciment d’une bonne connaissance de son environnement interne de travail et donne la direction à suivre pour gagner en efficience et donc en profitabilité. FocusData : Voyez-­‐vous un risque à la mise en place de la méthode ABC ? Stéphane Degueldre : Dès qu’une entreprise se lance dans la méthodologie et découvre sa puissance, on constate rapidement une motivation qui encourage les équipes à modéliser de façon ultra détaillée. Lorsqu’arrive le besoin de réaliser des analyses périodiques, nécessitant une adaptation du schéma ABC, certaines entreprises peuvent regretter d’être allée trop loin dans le détail et surtout trop vite. Il y a une règle : « il est plus facile de développer des schémas complexes d’allocation des coûts que de développer des schémas simples ». C’est le message que je m’efforce de transmettre aux entreprises dès la mise en place de la méthode. Si certaines entreprises ne veulent pas suivre ces conseils, le réveil risque d’être difficile. Mon expérience joue pleinement son rôle à ce niveau, car pour moi c’est une condition sine qua non de réussite. suffisante, car derrière cette application se trouve un moteur d’analyse unique qui donne aux responsables un magnifique outil de gestion. Nouveautés, échos Ü
TM ABC Suite
Notre application de gestion des coûts par activité continue à évoluer. Elle profite aussi des toutes dernières nouveautés techno-­‐logiques pour évoluer au niveau notamment des vitesses de calculs. Nous préparons une nouvelle version avec des nouveautés pour la mi-­‐
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