N° 232 Mai Juin 2002 - Site du SNES de Lille

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N° 232 Mai Juin 2002 - Site du SNES de Lille
N°232•Mai-Juin 2002
ISSN : 0399.6522
209, RUE NATIONALE 59800 LILLE - TEL 03 20 06 77 41
édito
temps présent
Formation continue :
progrès ponctuels
p. 2
Evaluation
et orientatiton :
ouvrons le débat !
p. 3
personnels
Intra : vérification
des barèmes
p.4
Notes et congés
p.5
infos
Métier, catégories p. 6,7
vie du snes
Stage
internat
p.7
Résultats des
élections à la C.a.a.
p.8
Le premier tour des élections législatives a confirmé certaines des tendances lourdes observées lors des scrutins précédents : importance de l’abstention, permanence de l’extrême
droite, et faiblesse relative des partis politiques qui se sont succédé depuis des années
au pouvoir.
Cela confirme le bien fondé de la proposition faite par la F.s.u. aux associations, syndicats
et partis de progrès de se rencontrer et de renouer les fils d’un dialogue distendus
depuis longtemps. Un premier thème, celui de la précarité, a été traité au cours de ces
rencontres entamées à la suite du premier mai, jusqu'au 26 juin. La diversité des approches
a permis d’enrichir la réflexion de tous les participants, mais les absences sont trop nombreuses encore.
Il ne sera pourtant pas possible d’esquiver une réflexion collective sur des questions qui,
faute d’avoir été réglées, sont devenues de plus en plus graves au fil des années. C’est le
cas, par exemple, de la démocratisation de l’enseignement. Chacun a pu entendre les
réflexions désabusées ou excédées de collègues confrontés à la gestion d’élèves en difficulté, sans repères dans une école dont ils ne comprennent plus ni le sens ni l’intérêt. Nous
avons depuis longtemps abordé ces questions, si difficiles qu’elles soient, avec le souci
d’un enseignement de qualité pour une démocratisation réelle. Les choix du ministère
ont toujours eu pour but d’esquiver la question des moyens et des nouveaux défis à relever,
pour y substituer des "réponses" comme les I.d.d. ou les T.p.e., alors que la plupart des
acteurs du système scolaire considère qu'elles ne permettront pas de résoudre ces difficultés.
D’autres sujets fondamentaux pour l’avenir du système éducatif ont été pris en charge
de la pire des manières, comme la question des qualifications, des diplômes et des examens nationaux dont les enjeux sont aussi cruciaux pour l’école que pour la société.
L’apport des syndicats de la F.s.u. et de l’ensemble de ses membres doit permettre d’avancer sur ces sujets. Il faut souhaiter que des initiatives soient prises partout dans l’académie. Cette réflexion sera d’autant plus indispensable que d’autres sujets d’inquiétude apparaissent. La question de la décentralisation devrait se poser rapidement car les programmes
du nouveau gouvernement soulignent la volonté de renforcer la contractualisation
Etat/région et l’autonomie des établissements. Rien de neuf, mais une nouvelle accélération du processus, dont les conséquences sur le service public ne seront pas anodines.
Les réunions et stages du mois de juin, suivis par plus d’une centaine de collègues montrent que la profession est prête à ouvrir ces débats. A la rentrée, il faudra s’atteler à ces
questions. Mais pour l’heure, après les surveillances, les copies et les oraux, nous vous souhaitons d’agréables vacances.
Michel DEVRED
temps présent
Formation continue :
progrès ponctuels
PAR MICHEL DEVRED
Les premiers chiffres connus
Il y a d’autres éléments positifs cette année, comme
dialogue bâclé, volonté de ne voir dans la
sur la campagne 2003
la volonté de renforcer la préparation aux concours
Formation continue que l’instrument d’une adap-
marquent une augmentation
et le développement des formations destinées aux
tation à l’emploi sont restés la règle. Les promesses
nouveaux titulaires. L’expérience de l’an dernier ne
réitérées du rectorat de changer la donne nous lais-
sera pas reconduite en ce qui concerne les “ P.l.c.3 ”
sent sceptiques, et nous avons exigé de véritables
(dans le bassin de Sambre-Avesnois-, les néo-titu-
mutations.
vague”, puisque, désormais,
laires devaient suivre une formation avec une déchar-
Sur ce point, le rapport Obin, présenté au ministre en
les inscriptions se feront
ge d’une heure, le plus souvent en H.s.). L’an
2002, ne dit pas autre chose. Le constat est le même
en deux temps, la deuxième
prochain, tous les nouveaux collègues seront réunis
que le nôtre : effondrement des dépenses ( de 3,61 à
campagne se déroulant du
afin de connaître le dispositif et de recevoir très rapi-
3,32 % de la masse salariale), baisse de l’offre de
4 au 30 novembre 2002.
dement une aide au travail. Ils pourront tous bénéfi-
formation (100 000 journées par an en moins depuis
cier de stages, décentralisés si les effectifs le per-
1996), stages de plus en plus courts (de 3,5 à 2,1 jour-
mettent ( ex. en lettres: 5 groupes pour environ 200
nées par stagiaire), faiblesse des congés-formation.
enseignants). Dans le même temps, sera poursuivi
Le rapporteur montre ainsi que nous sommes défa-
le “compagnonnage ”: chaque néo-titulaire se voyant
vorisés par rapport au reste de la Fonction publique,
accompagné d’un enseignant de l’établissement, pas
où la F.c. représente de 5 à 15% de la masse salariale.
forcément de sa discipline. Les moyens attribués à
En revanche, il fait une analyse des causes nette-
l’académie pour cette aide y seront intégralement
ment plus contestable : gestion à court terme, pres-
consacrés, probablement sous forme de décharges
sions syndicales pour faire porter les efforts sur la
pour les formateurs.
carte scolaire et les effectifs (!), absence de pilotage
Cette volonté de suivi des collègues est positive, même
central, difficultés liées à la disparition de la
si nous regrettons qu’elle ne s’accompagne pas d’une
M.a.f.p.e.n. et au transfert partiel à des I.u.f.m. réti-
décharge pour les nouveaux titulaires. Il faudra éga-
cents, et enfin, désaffection des enseignants. Le rap-
lement veiller à ce que les stages ne soient pas sys-
port passe sous silence l’absence de prise en comp-
tématiquement placés en dehors du temps de pré-
te des besoins exprimés par les enseignants, et
sence des élèves et ne constituent donc pas une
n’écrit pas une fois le mot “ disciplinaire ”.
charge de travail supplémentaire ; enfin, il faut espé-
En ce qui concerne les solutions, si certaines vont
rer que les contenus soient l’objet de véritables
dans le bon sens, comme celle de porter à une semai-
négociations.
ne la formation, ou d’augmenter le nombre des postes
sensible des inscriptions.
Il s’agit de la “première
L
e nombre de vœux augmente sensiblement, avec
11 384 vœux cette année contre 9553 l’an
dernier, pour 5142 personnes inscrites contre 4807 en
2001/2002.
Mais les déséquilibres entre l’offre et la demande
entraîneront la fermeture de nombreux stages. L’an
dernier, sur 471 modules, 289 seulement avaient été
ouverts, et cette année, 141 ont fait l’objet de moins
de treize vœux et seront probablement fermés ou
reproposés en novembre. Par contre, les 291 modules
qui ont fait l’objet de plus de 14 vœux ne pourront
accueillir que 9326 stagiaires, alors qu’ils ont été
demandés 11 384 fois. Les commissions auront donc
à opérer des choix. Il ne nous est malheureusement
pas possible d’affiner l’analyse car les données sont
incomplètes. Nous ne savons pas sur quels domaines
comme celle de la création d’une “ agence ” exté-
Pour le reste, le bilan du plan 2001 reste sombre : la
rieure à l’administration, ou la proposition de ren-
moitié des personnels ne bénéficie pas de la forma-
forcer “ les formations prescrites à l’initiative natio-
tion continue, le nombre de journées stagiaires a
nale ou académique ” alors que ce sont ces formations
encore baissé, de 83 761 à 80689, et les formations sont
qui restent les plus dédaignées par les enseignants !
plus courtes (64,5 % des formations inférieures à
De même, nous nous méfions du discours sur le ren-
3 jours ! ).
forcement du poids de l’établissement, qui aurait une
Il semble que le rectorat ait enfin pris la mesure des
Lors du C.t.p.a. du 3 mai , nous avons constaté que les
part des crédits de formation, ou du bilan de compé-
problèmes de la formation, au moins en ce qui concer-
reproches des années précédentes étaient encore
tences. Mais nous pouvons toujours rêver avec Mon-
ne les questions matérielles. Notre demande d’envoi
d’actualité. Le passage de la M.a.f.p.e.n. à l’I.u.f.m., qui
sieur Obin, de ces bureaux équipés d’ordinateurs, de
de documents papier a enfin été entendue, parfois
s’est accompagné d’une dégringolade de la forma-
ces bibliothèques et de la création d’un fonds cultu-
tardivement, et les établissements ont reçu un ou
tion, n’a pas permis d’instaurer un dialogue nouveau,
rel pour les enseignants… Nous attendrons quand
deux exemplaires papier, tandis que les collègues
afin de mieux prendre en compte les souhaits des
même la lecture du prochain budget pour nous
recevaient une brochure d’explication.
personnels. Au contraire, absence de transparence,
enthousiasmer complètement.
se portent les demandes mais nous avons cependant
constaté que les fermetures portaient surtout sur les
stages tranversaux.
Des hauts...
2
à l’agrégation, d’autres sont pour le moins discutables,
...et des bas.
temps présent
Evaluation et orientation :
ouvrons le débat !
PAR MICHEL DEVRED
ous ne connaissons pas, à ce jour, les résultats
de l’orientation des élèves de 3ème. La vive réaction des collègues confrontés à la grille d’évaluation
proposée ce printemps permet de penser que les objectifs du recteur ne seront pas atteints, et que l’évaluation par les compétences ne sera pas utilisée cette
année. Il est probable cependant que ce n’est que partie remise, et nous devons en tirer des conséquences.
Sur la grille elle même, il n’est pas inutile de souligner
que la méthode utilisée est symptomatique de la difficulté de l’administration à négocier, y compris sur
ce qui touche à l’essence même de notre métier. Cela
témoigne d’une dérive inquiétante, présente également dans d’autres domaines, de régler de façon technocratique les problèmes liés à la pénurie de moyens,
même quand ils sont aussi difficiles que l’orientation.
En effet, il s’agissait avant tout de mieux contrôler les
flux d’élèves à la sortie de 3ème, de rentabiliser les
structures existantes en lycée professionnel et de
masquer les carences de l’offre de formation, plutôt que
d’apporter une aide à l’orientation.
N
Nombreux sont les établissements qui se sont exprimés par des courriers au recteur. L’exemple de Marie
Curie à Tourcoing permettra à chacun d’ apprécier les
raisons de la colère et des réactions des collègues.
Espérons que le recteur tirera profit de cette maladresse, et ouvrira un débat sur l’orientation. Pour
notre part, nous l’avons entamé depuis des années, et
dans notre brochure de novembre, nous avions
signalé des données alarmantes. La « géographie de
l’école » dans une carte de synthèse, classe l’académie dans un groupe (avec Rouen et Amiens) caractérisé par « (des) réussites au bac et à l’évaluation
6ème faible, (une) part importante de sortants sans
qualification, difficultés d’insertion au niveau V
(B.e.p.)".
D’autres aspects méritent de retenir l’attention :
année après année, le nombre d’admis au bac général et au B.e.p. baisse, au profit des bacs professionnels et dans une moindre mesure, du bac. technologique. On reste cependant très loin de l’objectif des
Monsieur le Recteur,
Nous avons pris connaissance des nouvelles modalités pour l'orientation de fin de troisième et de la grille de
compétences mise au point à cet effet. Nous souhaitons vous faire part de nos remarques.
Sur la démarche : la grille de compétences a été élaborée sans consultation préalable des personnels et nous est
actuellement imposée dans le cadre de conseils de professeurs, dans des délais particulièrement courts. Nous
vivons cela comme une tentative de passage en force, ce que nous ne pouvons accepter, compte tenu de l'intérêt
que nous portons au suivi de nos élèves et à leur devenir.
Sur le fond : nous relevons, derrière cette précipitation, la volonté de rompre avec les modes d’évaluation des
élèves. Au contrôle des acquis et de la maîtrise des savoirs indispensables, se substitue, dans l’urgence et l’improvisation la plus totale, l’appréciation de compétences transversales non définies et non évaluées. C’est tout
l’avenir des jeunes qui est remis en question, les conditions d’une évaluation sérieuse ne pouvant être réunies !
Nous ne voulons pas que nos élèves fassent les frais de telles modalités d'orientation.
N'est-ce pas remettre aussi en cause la fonction du conseil de classe? Parents, élèves, C.p.e., Co.Psy sont ainsi
écartés du processus d’orientation, et au profit de qui ?
Si nous sommes disposés à réfléchir à l'évaluation et à l'orientation de nos élèves, nous considérons que cette
démarche exige:
• Une analyse de la situation actuelle, pointant les limites et les problèmes rencontrés ;
• La définition explicite des enjeux et des critères d'évaluation et d'orientation ;
• La concertation des personnels.
Nous sommes, par ailleurs, convaincus que l'évaluation de nos élèves ne peut ignorer la maîtrise des savoirs,
ni faire l'impasse sur le contrôle des acquis.
Pour toutes ces raisons, nous proposerons aux conseils de professeurs de remplir les grilles de compétences en
choisissant systématiquement la valeur maximale (D), et, dans tous les cas, c'est la proposition que nous ferons
pour chacun de nos élèves. Face à une situation imposée, nous refusons, pour nos élèves, l'arbitraire de l'improvisation, la subjectivité de critères non maîtrisés et le peu de reconnaissance du travail et des efforts fournis au cours de leur scolarité.
Nous espérons que nos préoccupations seront prises en considération et vous prions de croire, Monsieur le
Recteur, en nos sentiments respectueux et à notre dévouement pour le service public d'éducation.
La section SNES du collège Marie Curie de Tourcoing, le 13 mai 2002
80 % au bac. : le rapport Hébrard, présenté en 2002
sur «la mixité sociale à l’école et au collège», citant
L’Etat de l’Ecole, insiste sur le fait que les élèves de
terminale générale sont au moins deux fois plus souvent issus de familles socialement favorisées que
ceux des classes de terminale technologique, eux
mêmes provenant deux fois plus souvent de ces
classes sociales que les élèves de terminale
professionnelle.
Le problème de l’orientation est un problème social
qui ne relève pas que de la seule institution scolaire.
Nous ne pouvons pas négliger les discours libéraux sur
l’apprentissage, la volonté de revenir sur l’obligation
scolaire, alors que les chiffres montrent clairement
que la qualification est une des conditions de l’insertion des jeunes. Comment prendre en compte à la
fois ce souci de justice sociale et les difficultés
auxquelles sont confrontés les enseignants ?
Nous avons des principes à réaffirmer et des
revendications à formuler et notre volonté de porter
l’âge de la scolarité à 18 ans s’appuie sur des exigences fortes, d’amélioration des conditions d’enseignement et de réduction des effectifs. Dans le
même temps, nous avons toujours refusé d’en rabattre
sur les exigences d’élévation des formations.
Le débat sur le collège unique n’est pas toujours
dénué de malignité, masquant mal le désir d’un retour
à une ségrégation scolaire. S’il faut s’interroger sur
les règles du passage dans la classe supérieure, une
refonte de la scolarité, qui introduirait des éléments
de diversification, ne serait admissible qu’à la condition de permettre de repousser le plus loin possible
le choix d’orientation, et d’ouvrir des passerelles
entre les trois voies de formation.
Cela passe par une réflexion sur les besoins des élèves
à tous les niveaux d’enseignement, dès la maternelle, mais aussi sur les conditions de la réussite après
l’obtention d’un diplôme et le passage dans le
post-bac.
D'autre part, la question de l’orientation ne peut se
résoudre sans une réflexion sur les moyens mis en
œuvre pour favoriser le choix des parents et des
élèves. Le nombre des Copsy reste largement insuffisant : avec 1300 élèves par conseiller, comment
apporter une aide individualisée aux jeunes, s’intégrer
dans des équipes pluri-professionnelles ? Car on ne
saurait se satisfaire de la formation des enseignants
à l’orientation, qui, si elle est intéressante, ne peut
compenser le manque de personnels qualifiés.
3
personnels
Intra : vérification
des barèmes
PAR CHRISTIAN CHAMPIRÉ
La vérification des barèmes du mouvement intra a
des vœux larges (communes, groupes de communes,
nécessité le travail le plus précis possible afin d’évi-
voire département) puis des vœux plus précis et
scandaleux, car la machine ne peut avoir raison de
ter les erreurs. Tout en reconnaissant que ce travail
inclus : or, le but du logiciel étant d’affecter dans le
la réalité pédagogique. La S.g.t. de St Martin-les-Bou-
était profitable aux collègues, l’administration a
vœu le mieux placé, si le vœu large est placé en pre-
logne a bien été transformée en lycée polyvalent, ce
expliqué, qu’en supprimant ou en modifiant des vœux,
mier, les vœux inclus suivants ne seront pas examinés.
qui donne la bonification pour les agrégés.
le G.t.p.a. allait au-delà de la note de service.
Certaines remarques en commission nous ont mon-
Le nombre de demandeurs est en légère augmenta-
Bien sûr, cela suppose que les élus du personnel aient
tré que l’évidence n’était pas maîtrisée par tous et que
tion, mais il s’agit, soit de collègues entrant, soit de
fait le travail en amont et ne se contentent pas de
les conseils aux collègues pouvaient laisser à dési-
demandeurs obligatoires (M.c.s. en établissement ou
vérifier uniquement le barème de leurs syndiqués.
rer. Nous avons repéré des cas où, sur 20 vœux,
Z.r. de Douai et de Valenciennes). A noter que la
Les élus du S.n.e.s. ont été les seuls à envoyer des
15 étaient inutiles mais maintenus !
moitié des T.z..r. a fait une demande, et même en
fiches-navettes à l'administration et à poser des ques-
Enfin, nous avons remarqué que certains collègues
retranchant toutes les annulations, cela montre la
tions de façon systématique.
n’avaient pas compris la logique du vœu «groupe de
recherche de stabilité et surtout l’inquiétude des
Le tableau montre que les modifications de barè-
communes ». Par exemple, certains stagiaires avaient
T.z.r. face à la dégradation de leur situation. Enfin, les
me restent nombreuses, même s’il est vrai que le
mis leurs points I.u.f.m. sur un vœu commune et en
demandeurs sont plus nombreux en collège, en par-
rectorat a fait un réel effort pour éclaircir la situation
vœu 2 le groupe de communes ; nous avons obtenu que
ticulier en collège P.e.p. de la métropole, et les col-
administrative des collègues. L’ancienneté de poste
le groupe de communes devienne le voeu 1, élargis-
lègues qui ont fait des vœux larges sur Lille, Roubaix
n’est pas toujours connue exactement, en particu-
sant ainsi la validité de cette bonification.
ou Tourcoing risquent de le découvrir à leurs dépens.
lier pour les collègues en réintégration ou ex-titu-
D’autres codes ont été modifiés :L.p. transformés en
Pour conclure, l’établissement qui a le plus de col-
laires d’un autre corps de l’enseignement: ce sont
lycée, S.e.t. ou S.e.g.p.a. en collège, l’ancienne Z.r. de
lègues demandeurs d’une mutation est un collège de
parfois 12, 13 ou 14 années d’ancienneté supplé-
Lille-Roubaix-Armentières en Z.r. de Lille, de Rou-
Villeneuve d’Ascq (ville attractive s’il en est), qui a
mentaires qui ont été ajoutées ! Il y a eu aussi des
baix ou d’Armentières, selon les cas et lorsque les
défrayé l’ordre du jour des C.a.p.a. de révision de
problèmes d’ancienneté en Z.e.p. ou après sortie de
services avaient pu joindre les collègues concernés.
note administrative et où le chef d’établissement
P.e.p.
Au total, ces modifications ont concerné près de 20%
y a été présenté comme ouvert au dialogue et res-
Enfin, le rectorat a décidé de transformer en "vœu
des demandeurs, ce qui est loin d’être négligeable. Par
pectueux des textes et des personnels; si tel n’était
commune" les demandes de rapprochement de
contre, nous n’avons pas obtenu la prise en compte
pas le cas, faudrait-il craindre une épidémie encore
conjoint portant sur l'unique établissement d'une
des points d’agrégé sur les S.g.t. assimilées par le
plus forte ?
ministère à des L.p. et non à des lycées, ce qui est
commune. Nous avons fait remarquer au rectorat que
l’absence de la mention « demande de rapproche-
Disciplines
ment de conjoint », lorsque les vœux n'étaient pas
Documentation
Philosophie
Lettres Classiques
Lettres Modernes
Allemand
Anglais
Espagnol
Autres L.V.
Histoire-géographie
S.E.S.
Mathématiques
Technologie
Sciences physiques
Physique Appliquée
S.V.T.
Education Musicale
Arts plastiques
S.T.I.
S.T.L.
S.T.T.
TOTAL
bonifiés, laissait à la seule vigilance des services la possibilité de rectifier ; c’est pourquoi nous avons vérifié
la situation des collègues à partir des fiches syndicales
mais aussi des documents des mouvements inter 2002
et intra 2001. Par contre, dans le même cas de figure, le rectorat n’a pas voulu transformer en "vœux
commune" les "voeux établissement" des collègues qui
auraient pu ainsi bénéficier des bonifications d’établissement sensible.
Beaucoup de demandes ont été annulées, notamment pour les T.z.r . redemandant leur Z.r.. Il semblerait que les modalités d’inscription pour la phase
d’ajustement en soient responsables. Certains collègues ont dû se connecter à l’intra pour accéder à cette phase. De la même façon, beaucoup de vœux
inutiles à l’intra, G.r.e.t.a., C.n.e.d., Université, ont
été supprimés. D’ailleurs, beaucoup d’autres vœux
auraient pu l’être : de nombreux collègues ont fait
4
Barèmes
modifiés
10
2
6
24
7
31
8
3
20
0
19
28
3
0
10
2
8
14
1
6
202
Demandes
Vœux
annulés supprimés
5
4
4
8
3
2
7
13
5
2
5
7
4
7
4
1
11
12
0
1
2
5
3
12
7
2
1
11
3
10
2
1
4
7
12
29
3
0
8
8
93
142
Codes Simultanées
modifiés annulées
0
0
3
3
2
0
20
1
6
2
16
6
11
1
3
0
10
2
1
0
5
3
7
3
7
0
2
0
6
3
0
0
3
0
4
1
0
3
5
0
111
28
total
demandeurs
%
19
22
16
76
25
69
29
11
61
2
41
53
31
18
38
8
24
61
7
29
640
90
76
133
487
141
370
194
33
332
41
417
157
188
39
210
96
90
182
41
150
3467
21%
29%
12%
16%
18%
19%
15%
33%
18%
5%
10%
34%
16%
46%
18%
8%
27%
34%
17%
19%
18%
Le résultat de l’addition des situations peut être supérieur au total car des collègues peuvent avoir plusieurs modifications
personnels
Droits des personnels :
notes et congés
PAR CHRISTIAN CHAMPIRÉ
a C.a.p.a. des congés et de révision de note des
L certifiés a eu lieu le 7 mai dernier. Les syndiqués
concernés ont été informés par courrier.
Congés de formation
La nouveauté 2002 : le rectorat a décidé d’accorder
ces congés, non sur une année de 12 mois, mais sur 10
mois, de septembre à juin, le traitement intégral étant
alors possible en juillet et en août. Quand la demande
continue de croître alors que le volume de congés est
stable, cette acrobatie permet d’accorder 20% de congés
supplémentaires. Cependant, pour les certifiés, seules
les cinquièmes demandes ont toutes abouti, très rarement les quatrièmes ; on peut prévoir que l’an prochain, l'ensemble des cinquièmes demandes n'aboutira
sans doute pas. Autre nouveauté : alors que, jusqu’à
maintenant, le partage à égalité entre les moins de 10
ans et les plus de 10 ans était plutôt favorable aux premiers, l’avantage s’est renversé et les moins de 10 ans
ont un nombre de cinquièmes demandes plus élevé.
Congés de réadaptation
La situation évolue peu. Le nombre de demandes augmente, émanant de collègues parfois en tout début ou
en fin de carrière. Le classement et les attributions
sont faits par le médecin de prévention. Il s’agit de
situations humaines très délicates et compliquées.
Nous avons eu la confirmation que le poste en réadaptation pouvait être un moyen, pour des collègues, de
récupérer des droits à congé afin de pouvoir terminer
leur carrière, alors que pour d’autres la retraite pour
invalidité est présentée comme inévitable. Nous avons
alerté le rectorat sur les effets d’un décret concernant
la retraite pour invalidité, les taux de reversion ayant
été revus à la baisse de façon drastique. C’est ainsi
qu’un collègue né en 1966 a été mis en retraite pour
invalidité l’an dernier avec un taux annoncé de 66%.
Alors que c'est déjà peu pour un certifié en début de carrière, sa situation a été revue à la baisse en début d’année et son taux n’est plus que de 30%, soit une pension
de 460 euros par mois !
Révisions de note administrative
Le changement de président de la C.a.p.a. a été salutaire. L’an dernier, le déroulement de la C.a.p.a. avait
été si mauvais, l’état d’esprit si négatif, que nous avions
refusé d’en approuver le procès-verbal . Cette année,
les demandes étaient globalement un peu plus nombreuses, mais les demandes de révision des seules
appréciations en baisse. L’an passé, ces dernières
n’avaient pas été examinées, ce qui a peut-être incité
les collègues à contester à la fois la note et l’appréciation comme nous l’avions conseillé. 40% des
demandes ont obtenu une amélioration de la note, en
progrès par rapport à l’an passé, mais c’est la tenue
de la C.a.p.a. qui a surtout changé. L’administration a
accepté d’entendre les collègues au lieu d’essayer de
justifier à tout prix les chefs d’établissement. Elle a
fait le constat que beaucoup de requêtes montraient des
difficultés relationnelles. Les pressions sur les responsables syndicaux ou les relations tendues ont été à
l’origine de quelques demandes et l’administration a
essayé de corriger les cas où l’argumentation du chef
d’établissement était « maladroite » ou trop claire.
L’autoritarisme des chefs d’établissement n’a pas disparu, mais, cette année, l’administration a essayé de se
montrer plus impartiale et a tenu compte des arguments des uns et des autres. Elle n’a pas hésité à remonter la note d’une collègue qui avait déjà eu un avis défavorable pour l’accès à la hors classe: alors que la
collègue avait pris soin de consigner ses remarques
sur l’appréciation de son chef d’établissement dans un
courrier où l’émotion était évidente, ce dernier n’avait
même pas pris la peine de faire un rapport, sûr de son
bon droit et de son autorité naturelle. Cette année, un
tel mépris n’a pas été soutenu par l’administration.
Par contre, elle s’est montrée beaucoup plus timorée
(modification des appréciations seulement) pour un
collègue dont la chef d’établissement signalait l’absence à un conseil de classe du 1er trimestre, maintenu un jour de grève, ou encore lui reprochait de ne pas
être présent à la pré-rentrée ou au conseil d’enseignement en janvier alors qu’il était au même moment
dans son 2ème établissement ! La C.a.p.a. a été marquée par la décision du Recteur de demander au proviseur du lycée Fénelon de refaire les appréciations
de 7 collègues (3 agrégés et 4 certifiés). Ceci montre,
même si ce chef d'établissement semble ne pas avoir
compris le sens de ces décisions, que l’action collective est nécessaire et indispensable; l’administration
peut soutenir longtemps une situation intolérable, mais
il lui arrive aussi de provoquer des mutations ou de
prendre des décisions radicales. C’est pourquoi les collègues d’un collège de Villeneuve d’Ascq peuvent être
déçus de ne pas avoir été entendus, mais leur pétition
a été lue en C.a.p.a., les mots très forts qu’ils ont utilisés (démotivation, dépréciation, manque d’écoute)
sont connus de l’administration. Celle-ci peut se satisfaire, cette année, d’un rapport rassurant, mais le problème reste entier et elle aura à le gérer. Plus elle
attendra et plus ce dernier sera inextricable, mais elle
ne pourra plus dire qu’elle ne savait pas.
brèves
Embellie au lycée Fénelon ?
Depuis plusieurs années, les sections syndicales du lycée
Fénelon de Lille sont confrontées à des problèmes graves
liées à l’autoritarisme du chef d’établissement. Dès 19992000, des signes avant-coureurs (propos déplacés, explosions
verbales …) avaient amené la section SNES à alerter la section académique pour savoir comment réagir face à un tel
comportement. Le Rectorat, contacté par le S3, avait minimisé la situation en expliquant qu’il n’avait pas été saisi par
les principaux intéressés.
Devant la dégradation de la situation, les sections syndicales
du lycée (SNES, SGEN, FO, CGT) ont demandé à être entendues par l’autorité rectorale :
- L’an dernier, le Directeur des ressources humaines les a
reçues à deux reprises sans que cela permette une quelconque amélioration de la situation. Le sentiment d’abattement était réel car la réponse du rectorat n’était pas à la hauteur des problèmes signalés et la responsabilité d’un bassin
confiée à ce chef d’établissement était interprétée comme
une approbation de son comportement.
- Cette année, l’intersyndicale a demandé et obtenu une
audience auprès du Recteur dont elle espérait beaucoup, mais
à l’issue de celle-ci, le sentiment de ne pas avoir été compris
dominait. Ce sentiment a été conforté lors de la notation
administrative. Comment interpréter les appréciatives négatives, même si les notes étaient maintenues, faites par le
chef d’établissement à 6 élus du conseil d’administration ?
Chacun y a vu la marque de l’impunité accordée à ce dernier.
Mais la réaction collective des élus qui ont contesté les notes
et les appréciations afin que la situation soit réellement examinée en CAPA, comme leurs interventions directes auprès du
rectorat ou par l’intermédiaire des sections académiques, ont
permis de faire évoluer la situation. Ce qui paraissait impossible, remettre en cause l’autorité du chef, s’est produit. En
décidant de faire réécrire les appréciations contestées, le
Recteur a reconnu la légitimité des démarches des collègues.
Le caractère exceptionnel de cette décision doit être compris
par tous comme étant un rappel à l’ordre afin de repartir sur
des bases saines.
Pour les collègues confrontés à ce type de relation avec leur
chef d’établissement, cela doit redonner le moral et le courage de continuer sans cesse à alerter les autorités lorsque le
respect des personnels et de leurs droits est remis en cause.
Bien sûr, en pleine tempête, il est difficile de croire que le
beau temps peut revenir. Pourtant, même après avoir soutenu, et parfois bien au-delà du raisonnable, un chef d’établissement, les autorités académiques et rectorales ont su analyser la situation et en tirer les conséquences ; cependant, il
faut qu’elles soient convaincues de la mobilisation et de la
détermination des personnels.
Michèle Perrino, secrétaire du S1
Action remplacements à Montebello
Notre lycée lillois étant confronté à des problèmes de remplacements de collègues en congé maladie et le rectorat restant sourd aux relances de l’établissement, la section S.n.e.s.
a contacté les associations de parents d’élèves et les autres
organisations syndicales afin de décider d’une action commune.
Lettres de protestation au rectorat par les parents, pétition
des personnels, audience, ont permis de résoudre deux problèmes et d’obtenir un engagement pour la rentrée 2002(!)
quant au remplacement de notre collègue documentaliste. Au
delà, forts de notre détermination et de notre cohésion, cette
action nous a permis de prendre contact avec les parents et
de nous retrouver sur une position commune, le refus du “
remplacement à l’interne ”; nous avons pris aussi la décision
de constituer ensemble une “ cellule de veille ” afin d’envisager une action conjointe à chaque problème… Rendezvous à la pré-rentrée!
Odile Deverne, secrétaire du S1
5
infos métier infos catégories infos métier infos catégories infos
sociale, ainsi que les nouvelles
l’I.u.f.m. ont protesté contre l’alourdis-
le vie va commencer qui fait sou-
fiches de gestion parues dans la
sement prévisible de la charge de travail
vent que l’on est « débordé ».
circulaire d’avril 2002 (congés
des P.l.c.2, alors que ces derniers subis-
Avec la retraite, la question de res-
Les actions des emplois-jeunes
annuels, cumul d’activités, acti-
sent déjà une pression inadmissible, voi-
ter syndiqué se pose parfois: si
recrutés par l’Education nationa-
vités pendant les vacances sco-
le, pétitions, grèves nationales,
laires, rupture de contrat, alloca-
manifestations, ont conduit à des
tion d’aide au retour à l’emploi,
avancées: le gouvernement Jos-
prise en charge des frais de dépla-
pin a répondu à certaines de leurs
cement).
EMPLOIS-JEUNES
Une protection sociale améliorée
revendications depuis juin 2001
Noëlle Célérier
et la circulaire du 17 avril 2002,
re un chantage à la validation, de la part
de formateurs ou de chefs d’établissement. Ils continueront à intervenir pour
que cette nouvelle forme d’évaluation se
une amélioration de leur protec-
le, peut-être que la nécessité d accomplir ce geste n’est pas toujours évidente. Pourtant, nous
avons des droits à défendre ou à
pour les stagiaires.
acquérir, et notre système de
Rentrée 2002 dans
l’académie de Lille
retraite ne nous met pas à l’abri.
Ce qui vient d’arriver au régime
spécial de retraite des mineurs
Validation, acte I
L’an dernier, suite aux interventions nom-
montre qu’une remise en cause
En raison de leur contrat de droit
La validation des P.l.c.2 repose sur trois
breuses du S.n.e.s., l’I.u.f.m. de Lille avait
est toujours possible, quel que soit
privé au sein d’un établissement
éléments: stage, mémoire professionnel
décidé d’informer les stagiaires P.l.c.2 de
le pouvoir en place.
public, les emplois-jeunes se trou-
et modules d’enseignement (assiduité à
leur pré-affectation quelques jours
C’est pourquoi nous vous invitons
vent, au regard du délai de caren-
l’I.u.f.m.). Il suffit qu’un de ces éléments
ce et de l’indemnisation des acci-
avant leur rentrée officielle, alors qu’il
obtienne la mention «insuffisant» ou
fallait auparavant attendre ce jour pour
même « suffisant », pour risquer une visi-
connaître son établissement de stage.
te de « vérification des aptitudes » par
Cette année, la rentrée I.u.f.m. se dérou-
un I.p.r.. Cette année, après la première
lera le 2 septembre à 8 h 00, soit le même
réunion du jury académique, 49 sta-
jour que la pré-rentrée dans les établis-
d’adopter les mesures proposées
giaires, toutes disciplines confondues,
sements !!! Nous avons fait remarquer à
dans la circulaire du 17 avril 2002,
ont obtenu une mention insuffisante à
quel point cela était préjudiciable à l’in-
en annexe, afin de permettre de
leur scolarité, liée, pour la plupart, à leur
tégration du stagiaire dans l’équipe péda-
maintenir aux aides-éducateurs
stage en responsabilité. Encore une fois,
gogique et dans l’établissement, combien
E.a.f.: mécontentement
général
et aux emplois-jeunes cadre de
malgré l’avancée de la date de réunion
cela multipliait les difficultés matérielles
Quelle année pour les collègues de lettres
vie qu’ils ont recrutés :
du jury, il faut remarquer que la visite de
pour ces jeunes enseignants qui appren-
enseignant en première!
• leur salaire en cas de maladie
"rattrapage" organisée fin mai - début
dront le 2 septembre où ils effectueront
Nouveaux programmes, nouvelle approche
juin, déjà très stressante, se complique
leur stage et qui pourront avoir un pre-
de la discipline, nouvelles épreuves, le
par l’arrêt des notes, les conseils de clas-
mier contact avec leurs élèves dès le 4 !!!
tout avec “navigation à vue ”: documents
se et donc l’évaporation parfois massive
Nous comprenons qu’il est impossible
d’accompagnement à la pré-rentrée,
des élèves, en particulier en lycée.
d’installer administrativement les sta-
réunions et stages en cours d’année, B.o.
d’accident du travail.
Le jury, souverain, décidera ensuite, le
giaires avant le 1er septembre, que les
précisant les modalités des épreuves
Si nous sommes satisfaits de cet-
14 juin, de la validation, suivie automati-
services administratifs de l’I.u.f.m. qui
orales en janvier, annales zéro et corri-
te avancée sur des revendications
quement de la titularisation au 1er sep-
font un travail le plus souvent remar-
gés à plusieurs mois d’intervalle, modèles
que nous avons portées avec les
tembre pour les uns, du renouvellement
quable verront leur tâche se compliquer,
des listes après les bacs blancs oraux…
emplois-jeunes, nous ne pouvons
de l’année de stage ou de l’ajournement
mais il est regrettable que la volonté
Cette réforme à “marche forcée” a, pour
que déplorer qu’elle ne s’accom-
définitif pour les autres. A noter que 17
ministérielle de faire rentrer à tout prix
le moins, montré le manque de respect
pagne pas, pour l’ensemble des
stagiaires n’ont pu être évalués (congés
les enseignants dès les premiers jours de
du ministère envers les collègues de
maternité, 13 stagiaires sur les 103 arri-
septembre se traduise pour les stagiaires
lettres; seule une minorité - choisie sur
vés en novembre, etc…) et seront en pro-
par un début de carrière aussi précipité.
quels critères?- a été consultée; l’infor-
longation de stage au cours du premier
Nous devrions disposer des listes de sta-
mation tardive a montré combien on fait
trimestre.
giaires et de leur affectation quelques
peu de cas de l’énorme travail qu’a néces-
mesure en matière de délai de
Un plan de cadrage réglant l’organisation
jours avant la rentrée, listes qui seront
sité la préparation des cours; enfin, les
carence. Nous nous appuierons
de la deuxième année d’I.u.f.m. paru au
complétées tous les jours. Vous pouvez
collègues se sont trouvés dans une situa-
sur cette décision pour défendre
B.o. introduit des modifications impor-
appeler le S.n.e.s. de Lille au 03 20 06 77
tion intenable vis à vis des élèves: il faut
les droits sociaux de ces catégo-
tantes pour l’année prochaine, notam-
41 ou à l’adresse suivante [email protected]
disposer d’un sacré “ capital confiance ”
ries et nous invitons les S1 et les
ment l’imposition du mémoire profes-
pour obtenir votre affectation.
pour ne pas perdre toute crédibilité
élus S.n.e.s. dans les conseils
sionnel aux stagiaires agrégés, alors que
d’administration à veiller à ce que
leur titularisation ne dépend que de l’Ins-
tion sociale.
dents
de
travail,
dans
une
situation peu favorable.
Le ministère vient d’inviter les
chefs d’établissement à demander aux conseils d’administration
pendant les trois premiers jours
de congé,
• l’équivalent de la fraction de
salaire non garantie par les organismes de sécurité sociale, en cas
personnels
de
droit
privé
employés dans les établissements
publics (comme les C.e.s.) ainsi
que pour certains personnels de
droit public (M.i.-S.e.), de la même
le C.a. de leur établissement adopte, au plus tôt, les dispositions
évoquées ci-dessus, en faveur des
emplois-jeunes.
Karine Boulonne
sés lors des journées I.u.f.m., vraisem-
nos deux S1, celui du Nord ou celui
du Pas-de-Calais, et leurs deux
cent cinquante-cinq membres.
Daniel Roger
LETTRES
quand on ne peut répondre précisément
aux questions des élèves ou quand on se
voit obligé de leur donner d’abord des
pection générale! Il prévoit également
l’évaluation des enseignements dispen-
à rejoindre, à la rentrée, l’un de
RETRAITES
Partir en retraite et rester syndiqué
informations pour les contredire plus
tard.
Il va sans dire que dans ce climat, l’im-
blablement sous la forme d’un entretien
L’année scolaire se termine, la
vent consulter, sur le site internet
(et d’un mémoire supplémentaire ?) à
dernière pour nombre de col-
position, dans l’académie du nord, d’un
du S.n.e.s. de Lille, le texte minis-
l’issue de la soutenance du mémoire pro-
lègues prenant leur retraite ou un
modèle de liste extrêmement rigide a été
tériel proposé aux conseils d’ad-
fessionnel. Les répresentants du S.n.e.s.
congé de fin d’activité. Finis les
très mal vécue par la grande majorité des
ministration pour la protection
de Lille siégeant dans les instances de
problèmes du métier, une nouvel-
collègues : outre que cette nouveauté a
Les S1 et les emplois-jeunes peu-
6
PLC2
renouveler un engagement fidè-
déroule le plus favorablement possible
parue au B.o. spécial nO9 du 25
avril 2002, permet, en particulier
par conviction, vous êtes prêts à
nfos métier info
été interprétée comme un manque de
confiance en leurs compétences, sa réalisation, impossible sans une bonne
connaissance d’un traitement de texte,
a ajouté à l’exaspération des professeurs
vie du snes
En stage avec le S.n.e.s. :
l’avenir des internats
de français.
Concernant les modalités de l’organisation de l’E.a.f. dans l’académie, ce sera à
nous d’en faire le bilan à l’issue des
U
ne première attendue depuis
personnels à faire consciencieusement
Notre exigence d’une formation sur le
longtemps : une réflexion syndi-
et avec dynamisme leur travail d’édu-
terrain après la nomination a été
cale de fond, engagée par le S.n.e.s.,
cateurs, dans tous les sens du terme :
réaffirmée.
sur l’avenir des internats, simultané-
dotation à minima des M.i., alors même
Les stagiaires se sont montrés très
ment à la réflexion menée par le minis-
que leur statut les oblige à réussir des
inquiets quant aux dérives d’une école
tère depuis deux ans. L’envoi préalable
examens pour lesquels ils doivent se
à deux vitesses, dans laquelle l’Etat
auprès de 800 collègues d’un courrier
présenter, des infirmières partagées
fournirait le minimum culturel et dans
teur? Est-il vraiment impossible de
très détaillé puis, aux inscrits, d’une
entre leurs établissements, des C.p.e.
laquelle les contrats passés avec les
joindre les textes étudiés à la liste trans-
documentation importante, a permis à
pour qui la R.t.t. n’est qu’un leurre et
entreprises privées permettraient l’ap-
mise aux deux ou trois jurys interrogeant
chaque participant d’apporter, dès son
qui doivent travailler « mieux » !, des
port financier nécessaire à un fonc-
une classe? Autre sujet de crispation: les
arrivée, ses propositions.
enseignants qui se demandent pour-
tionnement « harmonieux » avec les
dates des épreuves; si le regroupement
Nous étions 25 : 21 Stagiaires, 4 « for-
quoi les internes ne travaillent pas plus
risques qu'on sait de prédéfinition des
des interrogations orales favorise l’équi-
mateurs » : Michèle Olivain, chargée
le soir ! Mais tous sont impliqués dans
débouchés, des compétences, voire
té entre les candidats, leur recul jusqu’au
des établissements au S4, J.F. Larosiè-
un effort collectif qui a pour but de don-
même de l’état d’esprit des élèves.
03/07 a entraîné également le recul du
re, secrétaire départemental F.s.u.,
ner un projet de vie à des enfants ou
Beaucoup de choses se mettent en pla-
retour des copies au 09/07 et de la com-
Joëlle Maati, responsable C.p.e. du S3,
des adolescents coupés de leur milieu
ce insidieusement au niveau ministériel,
mission d’harmonisation de l’oral au
particulièrement sensible aux pro-
familial 6 jours sur 7.
mais aussi des régions et des départe-
11/07. Et ces dates -il n’y a pas de petit
blèmes de l’internat, et Pascal Bricout,
Il est apparu clairement que la créa-
ments, et les personnels sont volontai-
profit- permettent aux chefs d’établisse-
responsable académique pour les
tion d’internats ex-nihilo pose des pro-
rement mis sur la touche : schéma des
ment, d’exiger des enseignants de fran-
M.i./S.e. Les personnels présents au
blèmes de rodage, liés, bien souvent au
formations, rôle, utilité et nécessité des
stage présentaient une grande diversi-
fait que les décideurs (mais aussi cer-
internats de ville, place des élèves de
té : Maîtres et Maîtresses d’internat,
tains chefs d’établissement) n’ont pas
classe prépa dans les internats, pilota-
C.p.e., enseignants, documentalistes,
pris la peine ou le temps d’ouvrir une
ge des formations sport-étude par le
infirmière, éducateur spécialisé issus de
véritable concertation avec les per-
ministère de la Jeunesse et des Sports
10 établissements avec internats du
sonnels intéressés, occasionnant bien
et non plus l’Education nationale, intro-
Nord et du Pas de Calais .
souvent des problèmes graves pour les
duction de nouveaux personnels
surcharge de travail. Après la suppres-
Un tour de table a permis de mettre en
élèves accueillis et un sentiment
(emplois-jeunes ?) au statut assez flou
sion du français en terminale, il y a
évidence les points forts et les
d’échec des personnels. La démission
dans ce nouveau paysage scolaire.
quelques années, des modules en pre-
carences des différents types d’in-
du milieu parental et le rejet sur l’Edu-
Il est clair que l’internat ne doit pas
mière plus récemment, rares sont les pro-
ternat, selon leur structure matérielle
cation nationale de tous les aspects de
être une annexe des centres de déten-
fesseurs de lettres en lycée bénéficiant
(vétuste ou récent, en ligne ou éclatés,
l’éducation d’un enfant ont également
tion, ni un lieu d’exil pour des enfants
de l’heure de première chaire. Pas d’heu-
de type usine ou structure « familiale »),
été soulignés.
qui posent problème à leur(s)
re de décharge non plus pour le collègue
leur situation en ville ou dans l'éta-
La réflexion a aussi mis en évidence
parent(s). Il doit être un lieu d’épa-
coordonnateur, responsable du matériel
blissement, le nombre et la formation
que l’Education nationale, qui servait
nouissement pour des enfants, adoles-
pédagogique. Il n’y a donc aucune com-
des personnels en place (avec ou sans
souvent à pallier les carences des
cents ou jeunes adultes pour qui l’édu-
pensation au surcroît de travail occa-
maître au pair, avec ou sans infirmière
autres ministères, demandait à ses
cation est un ascenseur social
sionné par ce nouveau bac. : le S3 inter-
ou assistante sociale), les choix édu-
personnels de se former eux-mêmes à
incontournable, et l’Education natio-
vient pour que soient indemnisées les
catifs (étude et/ou activités), le profil
tous les types de situation et de public:
nale doit saisir clairement l’ampleur
des élèves accueillis (« règle » des 3/3 :
délinquants placés en internat plutôt
de ces ambitions et se donner les
1/3 d’enfants en réussite, 1/3 à pro-
que d'être en foyer avec encadrement
moyens de les mettre en œuvre.
blèmes, 1/3 en spécialisation) .
par éducateurs spécialisés, voire incar-
Rendez-vous est pris début octobre, afin
Tous les acteurs ont exprimé leur volon-
cérés ! Le manque de moyens pour la
que chacun vienne avec les réflexions
té que l’internat soit un lieu de travail,
concertation et le travail en équipe a
et les propositions qu’il aura suscitées
de cadrage ou de recadrage des ado-
aussi été fortement mis en avant : tout
autour de lui, pour que le S.n.e.s. et son
lescents ou jeunes adultes, mais aussi
doit toujours se faire bénévolement !
prochain congrès national soient por-
dégradation continuelle de nos condi-
un lieu d’épanouissement du public
Le risque de spécialisation a priori
teurs auprès du ministère de proposi-
tions de travail; faites donc remonter
accueilli. Mais le constat est toujours le
des personnels a également été
tions fortes, cohérentes et progressistes.
votre bilan au S3.
même; les dotations accordées ne tien-
signalé : éclatement des mouvements,
nent pas compte des aspirations des
postes à exigences particulières.
épreuves: un modèle de liste est-il vraiment une aide pour les examinateurs que
nous sommes également? Une certaine
souplesse, autorisée par le B.o., ne permettrait-elle pas de satisfaire à la fois les
souhaits du professeur et de l’examina-
çais, malgré l’intervention du S3, qu’ils
surveillent les épreuves écrites de terminale.
Les collègues examinateurs, qui ne sont
pas responsables de la lourdeur de cette
réforme, commencent à trouver que la
facture est lourde à payer en terme de
réunions d’harmonisation supplémentaires du 24/06 et la “ journée à domicile ” du 25/06 mentionnée sur la convocation.
Il nous faut donc dire haut et fort que
nous sommes attachés aux épreuves de
l’E.a.f. mais que nous n’acceptons ni cette lourdeur qui les met en péril ni cette
Odile Deverne
Pascal Bricout
7
vie du snes
RESULTATS DES ELECTIONS A LA C.A. ACADEMIQUE (MAI 2002)
Nous publions, ci-dessous, les résultats des votes retenus par la commission de dépouillement.
1ère colonne : nombre de votants
2e colonne : votes blancs ou nuls
4e colonne : résultats obtenus par la liste d’Union
5e colonne : résultats obtenus par la liste Ecole Emancipée
DEPARTEMENT DU NORD
LYCEE PAUL HAZARD - ARMENTIERES
COLLEGE DESROUSSEAUX - ARMENTIERES
COLLEGE SUZANNE LANOY - AULNOYE AYMERIES
COLLEGE RENAUD BARRAULT - AVESNELLES
LYCEE JESSE DE FOREST - AVESNES SUR HELPE
LYCEE FENELON - CAMBRAI
COLLEGE PAUL DUEZ - CAMBRAI
COLLEGE LAMARTINE - CAMBRAI
LP JACQUARD - CAUDRY
LYCEE ALFRED KASTLER - DENAIN
LYCEE JULES MOUSSERON - DENAIN
LYCEE ALBERT CHATELET - DOUAI
COLLEGE ANDRE CANIVEZ - DOUAI
LYCEE EDMOND LABBE - DOUAI
LYCEE JEAN BAPTISTE COROT - DOUAI
LYCEE DE L EUROPE - DUNKERQUE
LYCEE JEAN BART - DUNKERQUE
COLLEGE GUILLEMINOT - DUNKERQUE
LYCEE AUGUSTE ANGELLIER - DUNKERQUE
COLLEGE JEAN MERMOZ - FACHES THUMESNIL
COLLEGE JEAN ZAY - FACHES THUMESNIL
COLLEGE DU MOULIN - GRANDE SYNTHE
COLLEGE PIERRE DE RONSARD - HAUTMONT
COLLEGE SAINT EXUPERY - HELLEMMES LILLE
LYCEE VALENTINE LABBE - LA MADELEINE
LYCEE JEAN PERRIN - LAMBERSART
LYCEE CAMILLE DESMOULINS - LE CATEAU CAMBRESIS
COLLEGE THEODORE MONOT - LESQUIN
LYCEE LOUIS PASTEUR - LILLE
COLLEGE FRANKLIN - LILLE
CIO DE L'APRES BAC - LILLE
LYCEE LILLE MONTEBELLO - LILLE
LYCEE FAIDHERBE - LILLE
LYCEE FENELON - LILLE
CIO LILLE SUD - LILLE
LYCEE JEAN PROUVE - LOMME
COLLEGE RENE DESCARTES - LOOS
COLLEGE ROUGES BARRES - MARCQ EN BAROEUL
LYCEE YVES KERNANEC - MARCQ EN BAROEUL
COLLEGE GUILLAUME BUDE - MAUBEUGE
COLLEGE JULES VERNE - MAUBEUGE
CITE SCOLAIRE PIERRE FOREST - MAUBEUGE
LYCEE ANDRE LURCAT - MAUBEUGE
COLLEGE DU PEVELE - ORCHIES
COLLEGE FRANCOISE DOLTO - PONT A MARCQ
COLLEGE ANATOLE FRANCE - RONCHIN
LYCEE JEAN ROSTAND - ROUBAIX
LYCEE M VAN DER MEERSCH - ROUBAIX
COLLEGE SEVIGNE - ROUBAIX
COLLEGE DU SOLREZIS - SOLRE LE CHATEAU
COLLEGE MOULIN BLANC - ST AMAND LES EAUX
LYCEE ERNEST COUTEAUX - ST AMAND LES EAUX
C I O - ST AMAND LES EAUX
COLLEGE ROBESPIERRE - ST POL SUR MER
COLLEGE JEAN DECONINCK - ST POL SUR MER
COLLEGE SAINT EXUPERY - STEENVOORDE
COLLEGE MARIE CURIE - TOURCOING
COLLEGE DE L EUROPE - TOURCOING
LYCEE COLBERT - TOURCOING
LYCEE SEVIGNE - TOURCOING
LYCEE LEON GAMBETTA - TOURCOING
LYCEE DE L ESCAUT - VALENCIENNES
COLLEGE JEAN BAPTISTE CARPEAUX - VALENCIENNES
9
3
8
6
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10
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4
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4
4
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41
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2
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8 0
6 0
5 1
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6 1
8 1
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4 5
21 1
14 4
14 3
7 3
8 1
3 5
9 0
1 25
7 1
5 0
2 2
4 0
16 2
10 1
15 0
8 0
5 2
27 5
2 2
4 0
13 9
11 3
7 3
0 4
4 0
7 0
2 2
7 1
9 0
9 0
37 2
17 0
5 0
2 0
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8 0
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15 2
18 0
3e colonne : votes exprimés
LYCEE HENRI WALLON - VALENCIENNES
LYCEE WATTEAU - VALENCIENNES
LYCEE RAYMOND QUENEAU - VILLENEUVE D ASCQ
COLLEGE LE TRIOLO - VILLENEUVE D ASCQ
COLLEGE LEON BLUM - VILLENEUVE D ASCQ
COLLEGE CAMILLE CLAUDEL - VILLENEUVE D ASCQ
COLLEGE MOLIERE - VILLENEUVE D ASCQ
LYCEE EMILE ZOLA - WATTRELOS
RETRAITES NORD
12
10
35
19
10
8
4
8
121
0 12 11
0 10 10
1 34 31
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7
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1
2
1
0
1
DEPARTEMENT DU PAS-DE-CALAIS
COLLEGE CHARLES PEGUY - ARRAS
LYCEE CARNOT - ARRAS
LYCEE ROBESPIERRE - ARRAS
LYCEE GAMBETTA - ARRAS
LYCEE GUY MOLLET - ARRAS
COLLEGE - AVESNES LE COMTE
LYCEE PABLO PICASSO - AVION
COLLEGE JEAN JACQUES ROUSSEAU - AVION
COLLEGE GEORGE SAND - BETHUNE
LYCEE LOUIS BLARINGHEM - BETHUNE
COLLEGE GERMINAL - BIACHE ST VAAST
LYCEE EDOUARD BRANLY - BOULOGNE SUR MER
COLLEGE ANGELLIER - BOULOGNE SUR MER
LYCEE MARIETTE - BOULOGNE SUR MER
COLLEGE MARTIN LUTHER KING - CALAIS
LYCEE SOPHIE BERTHELOT - CALAIS
LYCEE HQE LEONARD DE VINCI - CALAIS
COLLEGE LES DENTELLIERS - CALAIS
LYCEE PIERRE DE COUBERTIN - CALAIS
COLLEGE JEAN MACE - CALAIS
LYCEE DIDEROT - CARVIN
COLLEGE JEAN JAURES - ETAPLES
COLLEGE LANGEVIN WALLON - GRENAY
LYCEE FERNAND DARCHICOURT - HENIN BEAUMONT
LYCEE HOTELIER - LE TOUQUET PARIS PLAGE
COLLEGE PAUL DUEZ - LEFOREST
COLLEGE JEAN ZAY - LENS
C I O - LENS
COLLEGE JEAN JAURES - LENS
LYCEE CONDORCET - LENS
LYCEE AUGUSTE BEHAL - LENS
COLLEGE JEAN DE SAINT AUBERT - LIBERCOURT
COLLEGE PIERRE ET MARIE CURIE - LIEVIN
LYCEE HENRI DARRAS - LIEVIN
LYCEE BLAISE PASCAL - LONGUENESSE
COLLEGE ALBERT CAMUS - LUMBRES
COLLEGE YOURI GAGARINE - MONTIGNY EN GOHELLE
LYCEE EUGENE WOILLEZ - MONTREUIL
COLLEGE DU BRAS D OR - MONTREUIL
COLLEGE ALBERT CAMUS - OUTREAU
COLLEGE LES ARGOUSIERS - OYE PLAGE
COLLEGE MARGUERITE BERGER - PAS EN ARTOIS
LYCEE ALEXANDRE RIBOT - ST OMER
LYCEE ALBERT CHATELET - ST POL SUR TERNOISE
CENTRE D INFO ET D ORIENT - ST POL SUR TERNOISE
LYCEE VOLTAIRE - WINGLES
RETRAITES PAS-DE-CALAIS
ISOLES ACADEMIE LILLE
Total des actifs :
Total retraités :
8
19
16
14
14
8
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1351 39 1312 1141 171
161 3 158 158 0
Répartition des sièges à la CAA :
liste d’Union :
33 sièges (et 8 suppléants)
liste Ecole émancipée :
4 sièges (et 1 suppléant)
Publication du Syndical national des Enseignements de Second degré (SNES) - Section académique de Lille, 209, rue Nationale, 59800 Lille - Tél. : 03 20 06 77 41 - Fax : 03 20 06 77 49.
Direction de la publication : Michel Devred- Imprimerie Calingaert, Loos - CPPAP N° 0605 S 05524 - Dépôt légal n° 554 - Mai-Juin 2002 - Prix : 5 F - Abonnement: 35F
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