les services d`ambulance terrestre ne sont pas uniformes à l`échelle

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les services d`ambulance terrestre ne sont pas uniformes à l`échelle
Communiqué
Pour diffusion immédiate Le 10 décembre 2013
LES SERVICES D’AMBULANCE TERRESTRE NE SONT PAS UNIFORMES À L’ÉCHELLE
DE LA PROVINCE, SELON LA VÉRIFICATRICE GÉNÉRALE
(TORONTO) Le niveau de service auquel peuvent s’attendre les personnes qui demandent une
ambulance varie selon la municipalité où elles vivent, déclare la vérificatrice générale Bonnie Lysyk
dans son Rapport annuel 2013.
La prestation des services d’ambulance terrestre relève des municipalités, et celles qui peuvent y
affecter une plus grande partie de leurs propres ressources reçoivent plus de fonds provinciaux chaque
année, quel que soit le niveau de service fourni. Le niveau de service varie parce que, dans la plupart
des cas, chaque municipalité établit ses propres objectifs relatifs aux délais d’intervention. Le Ministère
n’analyse pas la relation entre les fonds octroyés et le niveau de service réellement fourni par les
différentes municipalités et il ne surveille pas les résultats afin d’évaluer l’efficacité des services.
Le Ministère doit mettre en place un réseau intégré de services d’ambulance et de services de
communication utilisés pour l’expédition d’ambulances. Cette responsabilité englobe l’établissement
de normes relatives aux soins des patients et à l’équipement ambulancier et la surveillance de la
conformité à ces normes. Le Ministère a établi des cibles en matière de délais d’intervention pour
les affections les plus sensibles au facteur temps, comme les étouffements et les arrêts cardiaques,
mais pas pour d’autres cas urgents, comme les accidents vasculaires cérébraux et la plupart des crises
cardiaques. Il n’a pas non plus de mesure axée sur le patient pour le délai d’intervention global depuis
la réception de l’appel jusqu’à l’arrivée de l’ambulance auprès du patient.
La vérificatrice générale a également constaté ce qui suit :
• Les données du Ministère indiquent une certaine amélioration des délais d’intervention
depuis 2005 mais, en 2012, seulement environ 60 % des 50 municipalités (techniquement, 42
municipalités et huit agents de prestation) ont répondu à 90 % de leurs appels d’urgence dans un
délai de 15 minutes.
• Le Ministère n’a pas cherché à déterminer si le nombre actuel de centres de répartition est optimal
pour le rendement et, depuis 2013, chaque centre de répartition peut choisir quel pourcentage
d’appels prioritaires il doit traiter dans un délai de deux minutes. Le pourcentage choisi variait
entre 70 % et 90 %, ce qui pourrait avoir un impact sur les délais d’intervention pour les patients
nécessitant des soins urgents.
• En 2012, plus de 25 % des ambulances expédiées (environ 350 000) ne transportaient pas de
patient. Le Ministère n’a pas cherché à savoir pourquoi — par exemple, combien de cas de ce
genre se sont produits parce que le patient a refusé le transport, que la demande d’ambulance a
été annulée avant l’arrivée de l’ambulance ou que le personnel paramédical a traité le patient avec
succès sur les lieux.
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• Instauré en 2008, le programme des infirmières de déchargement devait être une mesure
provisoire visant à réduire le temps passé à l’hôpital par les ambulances en attendant que les
patients soient admis. Entre 2008-2009 et 2012-2013, le Ministère a affecté un total de 40 millions
de dollars à ce programme. En fait, depuis sa mise en œuvre, le temps d’attente des ambulances a
augmenté dans 20 % des hôpitaux financés.
• Les ambulances ne sont pas toutes dotées de l’équipement approprié pour confirmer le genre
de crise cardiaque subie par un patient et les ambulanciers paramédicaux n’ont pas tous reçu
la formation nécessaire pour utiliser l’équipement. En conséquence, les patients cardiaques qui
auraient probablement obtenu de meilleurs résultats dans un centre de soins spécialisés n’y sont
pas nécessairement transportés.
• Le Ministère finance 50 % des véhicules d’intervention d’urgence municipaux autres que les
ambulances, qui représentent plus de 25 % des véhicules d’urgence municipaux mais qui ne
peuvent pas transporter de patients et qui, dans les faits, répondent à seulement 10 % des
demandes d’ambulance.
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Renseignements :
Bonnie Lysyk
Vérificatrice générale
(416) 327-1326
Des renseignements additionnels et le rapport au complet sont accessibles à www.auditor.on.ca

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