Publi-communication de la Communauté de Communes de l
Transcription
Publi-communication de la Communauté de Communes de l
20 ans au service du territoire Publi-communication de la Communauté de Communes de l’Estuaire - Décembre 2015 2 CCE - 20 ans au service du territoire Edito J’ai porté sur les fonts baptismaux la Communauté de communes de l’Estuaire et à l’heure de ce bilan d’étape des 20 ans, je crois pouvoir exprimer sans forfanterie ma satisfaction du devoir accompli : La crèche, la Maison de l’Enfant et de la Famille… c’est la CCE. Le Centre de Formation Multimétiers… c’est la CCE. La solidarité et les services aux personnes âgées… c’est la CCE. Le tourisme avec le parc Terres d’oiseaux… c’est la CCE. Le développement économique avec la zone d’activités Gironde Synergies et la Pépinière d’entreprises… c’est la CCE Le Centre d’enseignements artistiques, la musique, le théâtre, les orchestres à l’école… c’est la CCE. Les centres de loisirs du mercredi et des vacances pour les plus jeunes et les ados… c’est la CCE. Les activités péri-éducatives dans les écoles… c’est la CCE. L’entretien de 100 km de routes et maintenant la gestion de la Livenne et de ses affluents… c’est la CCE. Natura 2000 et la restauration des habitats dans les marais… c’est la CCE. La Fête de l’asperge du Blayais,… c’est la CCE. Quel habitant de ce territoire n’a pas eu, un jour, recours à ses services ? Je suis heureux et fier, qu’avec mes collègues et amis maires nous ayons pu mettre ainsi au service de nos habitants les mêmes services qu’à la ville. Je les remercie de leur soutien et de leur engagement, ainsi que tous les agents de la CCE qui l’ont rendu possible ! Fasse que l’avenir permette de poursuivre ce travail précieux au service de nos concitoyens ! Philippe PLISSON Président de la Communauté de Communes de l’Estuaire Député-maire de Saint-Caprais-de-Blaye Services techniques Un service support discret mais indispensable Avec dix agents permanents sous sa direction, et travaillant sous le regard du vice-président Philippe Labrieux, Marc Plouvier souligne les réalisations, la professionnalisation et les efforts de mutualisation de son service. • Social : Transport et préparation hebdomadaire des denrées de la banque alimentaire (environ 1 tonne par semaine), en collaboration avec les centres sociaux communaux. • Service Public d’Assainissement Non Collectif : Sous la responsabilité du Vice-Président Bernard Bailan, il assure le contrôle et le suivi des 2600 installations d’assainissement individuel, ainsi que le suivi de tout nouveau chantier de réalisation. Un service pluridisciplinaire Votre souvenir le plus marquant ? Les services techniques de la CCE pour répondre à la diversité de ses missions, ont développé et organisé des moyens en régie, avec une volonté constante de mutualisation, à l’attention des services intercommunaux et de ses communes membres. « L’évolution générale du service et de l’ensemble Ils assurent les mission suivantes : • Voirie : Entretien de 100 kilomètres de voies d’intérêt communautaire, assistance aux communes sur la gestion des 550 kilomètres de voies communales. • Patrimoine bâti : Entretien, maintenance et mise aux normes de 16 bâtiments intercommunaux. • Espaces verts : Entretien d’environ 20 hectares d’espaces intercommunaux, dont la zone d’activité de Saint-Aubin-de-Blaye, ou l’Aire de Repos de Saint-Caprais-de-Blaye… Mise en pratique de la gestion différenciée des espaces verts depuis 2010. • Logistique événementielle : Soutien logistique de la Fête de l’Asperge du Blayais, à Etauliers, 14 juillet et 15 août à Terre d’Oiseaux, mise à disposition de chapiteaux aux communes et aux associations... ÉQUIPE TECHNIQUE des services de la CCE » répond à cette question Philippe Labrieux, soulignant la montée en puissance progressive de l’institution et saluant les compétences de l’ensemble des personnels de la CCE. « Parmi d’autres, sans doute la tempête de 99 » répond Marc Plouvier. Un épisode dont chacun se souvient, « qui nous a soudé » au cours duquel les agents ont fait preuve d’un engagement important et obtenu « une forte visibilité et une vraie reconnaissance ». CCE - 20 ans au service du territoire 3 L’intercommunalité solidaire : un trait d’union sur le territoire Le pôle solidarité de la CCE met à disposition de nombreux services qui interviennent directement au profit des populations, tout particulièrement les plus fragiles du territoire. Des services essentiels professionnalisés dans un contexte difficile Depuis deux décennies, aux traditionnelles problématiques rurales ayant trait à l’autonomie et à la mobilité d’une population vieillissante se sont peu à peu greffées celles liées à l’évolution de la société : difficultés économiques, sociales, problèmes d’insertion, de logement ou de handicap. Les habitants du territoire de la CCE peuvent bénéficier depuis un guichet unique d’une multitude de conseils et de services d’aide à la personne, allant de l’accompagnement administratif à l’aide à la recherche de logement, en passant par le conseil, l’aide à domicile ou encore le transport. Les attributions de ce grand service intercommunal de plus en plus professionnalisé s’étendent via le CIAS à divers aspects spécifiques, tels que l’accompagnement des résidents de l’aire d’accueil des gens du voyage ou encore des victimes de violences intrafamiliales, pour lesquelles existent quelques logements d’urgence en cas de nécessité. Passé, présent, avenir : 20 ans de solidarité intercommunale Parmi les jalons essentiels de cette histoire partagée, Sophie Dall’Acqua se rappelle de « l’inauguration de la Maison de la solidarité en 2003 », un événement qui donnait vraiment corps aux ambitions d’un grand pôle de solidarité pour l’ensemble du territoire. Au présent, Lydia Héraud met en avant la satisfaction que les actions de solidarité soient aujourd’hui reconnues et retenues comme un axe de réflexion et de développement à part entière parmi les quatre retenus dans l’Agenda 21. Quant aux perspectives, Laëtitia Rastau prépare activement un projet d’ores et déjà primé par le département et qui constituera une belle nouvelle étape dans le développement des solidarités locales : la création probable d’une épicerie solidaire et sociale. Et bien sûr, la future Maison de Santé située à Etauliers désormais sur les rails, qui devrait être opérationnelle en 2017. Lydia Héraud, Maire-adjoint de Marcillac, vice-présidente de la CCE Sophie Dall’Acqua, Directrice de la maison de la solidarité et des services aux personnes âgées et handicapées Laëtitia Rastau, Responsable CIAS • 55 000 heures d’activité d’aide à domicile au bénéfice de plusieurs centaines de personnes âgées ou handicapées dans le cadre de l’ESAD (Estuaire Services à Domicile), • 10 000 repas à domicile distribués, • 5 500 personnes accueillies par téléphone ou à la Maison de la solidarité et orientées vers l’un des 19 interlocuteurs partenaires, • 113 personnes ayant bénéficié du point service public comprenant notamment un accès Internet pour les recherches administratives ou d’emploi, • 25 permanences de conseil et d’accompagnement juridique et plusieurs dizaines d’autres dans de nombreux domaines tels que la location, l’accession à la propriété ou le surendettement. A cela se rajoute l’accompagnement social réalisé par le CIAS auprès de : En 2014, on comptabilise pour la Maison de la solidarité et les services aux personnes âgées et handicapées (6 agents administratifs, 50 agents de terrain): • 63 bénéficiaires du RSA, accompagnés vers l’insertion sociale et/ou professionnelle, • 25 personnes retraitées, aidées dans leurs démarches et résolution de problème, • 9 victimes de violences intrafamiliales (suivi psychologique, juridique, mise à l’abri), • 125 foyers, soit 316 personnes bénéficiaires d’un colis d’aide alimentaire, • 77 personnes accompagnées dans leur recherche ÉTABLISSEMENT D’HÉBERGEMENT POUR PERSONNES ÂGÉES MAISON DE LA SOLIDARITÉ La solidarité locale en chiffres : de logement (35 demandes de logement social envoyées, 29 logements trouvés, gestion de 2 logements temporaires, 1 logement d’urgence). CIAS SERVICE MAINTIEN À DOMICILE 4 CCE - 20 ans au service du territoire Un pari à long terme réussi : le Centre de Formation Multimétiers de la Haute Gironde Élément central et moteur des problématiques de formation et d’emploi à la CCE, le Centre de Formation Multimétiers de Reignac est une véritable réussite qui couronne plus de quinze années de lutte acharnée de la part des élus locaux pour imposer une idée simple, en dépit de nombreux freins et oppositions : organiser l’offre de formation locale pour l’adapter au bassin d’emploi existant. Adapter les formations locales aux demandes locales Comment donner aux jeunes haut-girondins la possibilité d’obtenir une qualification porteuse d’avenir sans les lourdes et parfois rédhibitoires contraintes d’une mobilité quasi-obligatoire vers la métropole bordelaise ? La réponse de la CCE fut la création du CFM, sous l’impulsion de Philippe Plisson et Bernard Bournazeau. Conçu initialement comme une plateforme d’accueil des différents CFA (Centre de Formation d’Apprentis), son premier bâtiment a vu le jour en 2000, après bien des entraves et difficultés. « Tout a basculé le jour où nous avons convaincu l’UIMM – Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie – d’intégrer le projet » se souvient Bernard Bournazeau. Ensuite, tout est alors allé très vite : les CFA de l’industrie, du Bâtiment et de l’Agriculture... ont accepté de s’installer dans l’antenne offerte par les bâtiments flambant neufs de la CCE pour assurer les formations professionnelles correspondantes aux besoins des entreprises. EDF est évidemment un partenaire incontournable, il soutient aujourd’hui l’ambition du CFM de devenir un pôle d’excellence dans la filière énergie. Diversification et mutualisation Entièrement basé sur le principe de partenariat entre la CCE et les différents organismes de formation, organisé sur la base de la mutualisation des enseignements, le CFM est dirigé par Louis Cavaleiro. Fierté du territoire, il est souvent cité en exemple bien au delà des « frontières » hautgirondines. Le centre, qui accueillait à l’origine cinquante apprentis, en forme aujourd’hui 235, au sein de cinq filières de formation jusqu’au niveau BTS. En outre, en 2014, 900 stagiaires ont bénéficié de prestations de formation continue ! L’année dernière, 137 entreprises ont versé 130 000 € de taxe d’apprentissage locale qui ainsi « reste sur le territoire et sert directement à ses habitants, au lieu d’être centralisée à Bordeaux », se félicite Bernard Bournazeau. « Avoir toujours un coup d’avance » Loin de se contenter des résultats acquis, les équipes de Louis Cavaleiro poursuivent de nouveaux objectifs, notamment en matière de coopération internationale, de multiplications des formations continues spécialisées (robinetterie, tuyauterie...) et d’ouverture de nouvelles sections de formation initiale par apprentissage – CAP vente spécialisée en produits alimentaires ou encore un ambitieux BTS génie climatique et fluidique. En coopération avec le lycée de l’Estuaire, il postule également au label national Campus des Métiers et des qualifications dans le secteur « Énergie et maintenance». Un nouvel agrandissement devrait voir le jour prochainement, signe du succès et des besoins croissants liés à ce pôle de formation unique en son genre sur nos territoires ruraux. Le CFM en chiffres (2015) c’est : • Des partenariats avec 149 entreprises et 26 organismes et structures de formations ou d’insertion, dont les CFA de l’Industrie, du BTP, de l’Agriculture et des métiers de l’animation et du sport. Bernard Bournazeau, maire de Saint-Aubin et 1er Vice-Président de la CCE Louis Cavaleiro, directeur du Centre de Formation Multimétiers • Un site de 2 800 m2 devant bénéficier d’une troisième expansion pour atteindre 4 300 m2. • 5 filières et 13 diplômes d’apprentissage professionnel CAP, BEP et jusqu’au BTS (EN, MUC, CIRA) • 40 formateurs en moyenne intervenant sur le site. • 235 apprentis en 2015 dont 87 dans les métiers de l’industrie et 82 dans ceux du commerce. • 904 stagiaires accueillis en formation continue dont 414 demandeurs d’emploi. • 89% de réussite aux examens et jusqu’à 98% en CFA Industrie. Un service emploi performant « Créé en 2007, le service emploi de la CCE met en œuvre et coordonne des actions visant l’insertion socio-professionnelle des habitants », explique Céline Périn, la responsable de service. Basé au CFM, il suit en moyenne 350 personnes par an, avec un taux d’accès à l’emploi de 50 %. Ces résultats ont pu être obtenus grâce à un accueil de proximité, des actions de remobilisation vers l’emploi, des relations étroites nouées avec les entreprises et des actions de partenariat, notamment avec le Pôle emploi et la Mission locale. L’équipe accueille les demandeurs d’emploi sur rendez-vous et leur propose de nombreux services pour faciliter leurs démarches et engager leur retour à l’emploi dans les meilleures conditions. CCE - 20 ans au service du territoire 5 La CCE, un “facilitateur” d’activité économique « La compétence de cette équipe, la volonté de réussir, de gagner... c’est un plaisir de travailler avec eux ». Ainsi Bernard LavieCambot, maire d’Etauliers et vice-président de la CCE en charge du développement économique depuis 2008 rend-il hommage avec chaleur aux techniciens de ce service. CCE dans leurs démarches de création, de reprise ou de développement d’activités sur l’ensemble du territoire. Et pour demain ? De grandes entreprises s’intéressent d’ores et déjà au territoire et tout particulièrement au pôle énergie, en développement. • La « Mezzanine », un espace de travail partagé ou « coworking » avec bureaux, espace commun, salle de réunion et toutes les facilités mises à la disposition des professionnels, dont l’accès Internet par fibre optique. Un Cluster « Maintenance nucléaire » sur le territoire de Haute-Gironde ? La réflexion qui s’effectue en coordination notamment avec le Conseil Régional d’Aquitaine, l’Université de Bordeaux, ainsi que les acteurs incontournables et véritables poumons économiques locaux que sont EDF et les entreprises prestataires, doit amener le territoire à devenir un pôle majeur dans ce secteur. Bernard Lavie-Cambot, maire d’Etauliers et vice-président de la CCE en charge du développement économique Un combat : l’attractivité économique du territoire A la création de la CCE, il y a 20 ans, l’une des ambitions phare de l’intercommunalité et de ses élus était le développement économique d’un territoire à bien des égards enclavé. Le territoire a des atouts à faire valoir, à commencer par sa démographie dynamique, sa qualité de vie, des loyers attractifs et une position à valoriser à la croisée de plusieurs voies de transit importantes, à commencer par un débouché direct sur l’autoroute A10 Bordeaux – Paris. « Avoir plusieurs cordes à notre arc » - les atouts du territoire en quelques mots : • Le parc Gironde Synergies et ses lots viabilisés de 1 600 à 23 000 m2 à loyers attractifs reliés à la fibre optique au bord de l’A10 et à 35 minutes de Bordeaux. • La pépinière et hôtel d’entreprises, depuis 2004 : 700 m2 de locaux à loyers préférentiels avec un accompagnement personnalisé des jeunes entreprises de moins de 4 ans. • Un guichet unique et une aide administrative de la CCE. • La proximité du CFM et de jeunes diplômés formés dans de nombreux métiers industriels et techniques. • Un cadre de vie et de travail de qualité pour les familles. Habitat - Urbanisme PARC GIRONDE SYNERGIES Gironde Synergies : vitrine économique du territoire Bien sûr, la CCE ne crée ni n’invente l’activité économique. Alors quel est son rôle ? « Accélérer les projets », « favoriser la création », « dynamiser le développement », répond Bernard Lavie-Cambot ? En un mot, accompagner les entreprises et mettre tout en œuvre pour faciliter leur implantation pérenne. Et pour ce faire, elle dispose d’un très bel outil : le parc économique Gironde Synergies avec en son cœur une pépinière - hôtel d’entreprises permettant toutes les formes de développement et facilitant la pérennisation des jeunes activités. Jusqu’à aujourd’hui, 20 entreprises se sont implantées ou sont passées par le parc, avec à la clef, près de 300 emplois. Des dizaines de porteurs de projets sont en outre accompagnés par la PÉPINIÈRE HÔTEL D’ENTREPRISES Acteur incontournable, la CCE l’est aussi en matière d’habitat et d’urbanisme et ce d’autant plus que l’Etat s’est très récemment désengagé d’un certain nombre de questions locales. Dernière compétence en date, reprise sous l’égide de la CCE en juillet 2015 : l’instruction des autorisations d’urbanisme (permis de construire, déclarations préalables… ), pour 10 communes. D’autres communes adhéreront en 2017. C’est le service urbanisme qui en a la charge, examinant et préparant les arrêtés d’urbanisme pour les communes requérantes. Particularité due au libre choix des communes d’un prestataire, le territoire de compétence du service ne correspond pas complètement à celui de la CCE, mais seulement à 8 communes - bientôt 9 avec l’arrivée future de Reignac - sur 11. A l’inverse, d’autres communes de Haute Gironde font appel à ce service : Pugnac et Lansac. Bernard Bailan, vice-président en charge du service d’instruction des autorisations d’urbanisme est également l’élu référent du SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif), contrôlant et conseillant les habitants dotés d’un assainissement individuel. LA MEZZANINE 6 CCE - 20 ans au service du territoire Enfance, jeunesse, famille A l’origine était une crèche... C’est en 1992 à Etauliers que naît, à l’initiative d’associatifs et du Président du SIVOM (à l’époque Philippe Plisson), malgré de nombreuses oppositions, la toute première crèche en milieu rural du département de la Gironde. Gérée aujourd’hui par l’intercommunalité, « l’Arche bleue » compte désormais 30 places équivalent temps plein, ce qui permet d’accueillir jusqu’à 60 enfants. … puis un projet d’accueil … L’agrandissement de la crèche en 2009 a permis de développer et de regrouper un ensemble de services dédiés à l’accueil des tout-petits et de leur famille. La Maison de l’Enfant et de la Famille a vu le jour en associant à la crèche un Relais Assistantes Maternelles (RAM) destiné aux 80 assistantes maternelles et aux parents employeurs, un Lieu d’Accueil Parents-Enfants (LAPE) ouvert aux familles accompagnées de leurs enfants, des ateliers parents-enfants organisés durant les vacances Dans le domaine de la jeunesse, la CCE accompagne enfants et familles à tous les âges dans le cadre d’une offre d’activité et d’accompagnement riche et variée établissant sur le territoire une véritable continuité éducative. scolaires. Se sont ajoutées des consultations nourrissons de la PMI (Prévention Maternelle et Infantile), des permanences de l’ARPE (association œuvrant autour de la relation parents-enfants) et de la Médiation Familiale de la CAF. « Depuis une dizaine d’années, un accent particulier est en outre mis sur l’accueil des enfants handicapés » rappelle Lydia Héraud, vice-présidente enfance, jeunesse, famille. … et enfin un projet éducatif complet Proposer un accompagnement et une grande diversité d’activités de qualité pour tous les âges est une priorité de la CCE. « Un véritable axe de réflexion » élargi depuis 2013 avec la reprise en gestion directe des structures enfance (ALSH de Braud, de Reignac, de Saint-Ciers-sur-Gironde), des structures jeunesse (PAJ de Saint-Ciers-sur-Gironde), la mise en place des activités périéducatives gratuites à l’échelle de l’intercommunalité et des RPI (Regroupement Pédagogique Intercommunal) de Mazion et Saint-Androny ainsi que l’organisation de séjours à tarifs modulés. Aux côtés des enfants et des familles à tous les âges Le maître mot de cette organisation, nous dit Christine Arino, directrice du pôle enfance-jeunessefamille, est la continuité éducative dans le cadre du Projet Educatif de Territoire. A tous les âges et jusqu’à la fin de l’adolescence, dans ou hors cadre de l’école, les jeunes peuvent bénéficier d’une large offre d’activités ludiques, sportives et culturelles, organisées par les mêmes équipes d’animateurs permettant de tisser des liens privilégiés avec chacun et d’assurer une véritable continuité. Quelques chiffres suffisent à témoigner du succès de ce travail de fond et de cette organisation en perpétuelle évolution : le taux de participation aux TAP comme celui de satisfaction des familles sur l’offre de loisirs dépassent allègrement les 90%. Sans compter que le travail sur les contenus des TAP a été salué par le Rectorat de Bordeaux comme exemplaire. Les arts à l’honneur sur le territoire avec le Centre d’Enseignements Artistiques de l’Estuaire Lydia Héraud, Maire-adjoint de Marcillac, vice-présidente de la CCE Laurence Loury, Directrice du CEAE Plusieurs sites d’enseignements sur le canton assurent une proximité avec les habitants. qui le rend acteur de son apprentissage. Il clarifie ainsi son projet personnel et évolue vers une pratique artistique autonome. Une quinzaine de disciplines sont enseignées. La nouveauté de cette rentrée est la création d’un chœur de femmes enthousiastes et motivées. Un des pans de l’identité de l’établissement est le fort engagement dans l’éducation artistique et culturelle : cinq orchestres à l’école sur le temps scolaire et des “Petits Orchestres” et “Petites Chorales” en temps péri-éducatif permettent une collaboration étroite avec l’Éducation Nationale. 560 écoliers des établissements primaires de la CCE peuvent ainsi bénéficier de cette initiation musicale et artistique. L’élève est au centre de la pédagogie du CEAE, ce Des stages pendant les vacances permettent aux Le Centre d’Enseignements Artistiques de l’Estuaire (CEAE) créé en 2012 est un beau succès. “Il se positionne comme un établissement culturel complémentaire avec l’offre existante sur le canton. Sa fréquentation ne cesse d’augmenter avec 180 élèves inscrits aujourd’hui dans les différents cursus” explique Lydia Héraud, vice-présidente de la CCE. publics de tous âges de découvrir la musique en cours collectifs. A l’instar des autres activités jeunesse, la CCE a souhaité rendre les cours accessibles à tous avec une politique tarifaire évolutive, basée sur le quotient familial. La maturité du CEAE permet d’envisager pour l’avenir de nouveaux projets : en point de mire, une possible extension à d’autres activités artistiques comme le théâtre. En attendant, un grand spectacle, qui rassemblera de nombreux artistes professionnels et amateurs, verra le jour en 2016. Un rendez-vous qu’il ne faudra pas manquer ! CCE - 20 ans au service du territoire 7 Tourisme : Un pôle unique inséré dans le tissu touristique local A l’exception de quelques sites emblématiques telle la citadelle de Blaye, la Haute-Gironde ne s’offre pas au touriste du premier coup d’oeil. Il faut un peu d’effort et de patience pour en découvrir les richesses et les beautés. Si Saint-Ciers-surGironde s’est longtemps appelée SaintCiers La Lande, si le territoire fut longtemps excentré, considéré comme un petit « bout du monde », il y a des raisons qui ont aujourd’hui les traits d’un charme propre qu’il convient de valoriser. Le territoire de la CCE offre en effet à qui veut bien la voir une nature unique et magnifiquement préservée, une « petite Camargue » singulière, dépaysante, avec ses propres richesses. Là est son atout majeur. Et pour en valoriser tous les aspects entre terre et estuaire et les l’offrir aux touristes de passage comme aux habitants, il fallait un projet un peu fou : Terres d’Oiseaux. 120 hectares de marais préservés et valorisés Ce territoire, « on le valorise parce qu’on l’aime... et on a parié sur ce que l’on aimait ! » répond dans un sourire Jean-Michel Rigal, maire de Braud-et-SaintLouis, vice-président en charge du tourisme à la CCE et véritable enfant du pays. Terres d’Oiseaux c’était à l’origine un simple espace marécageux de 120 hectares jouxtant le petit port des Callonges entre Braud-et-Saint-Louis et Saint-Ciers-sur-Gironde. Depuis 2010, c’est un pôle nature et ornithologique où se greffent toujours plus d’activités de loisirs et depuis peu, un beau restaurant, le Marainaud. Un écrin de nature singulier entre terre et eau Ainsi est née Terres d’Oiseaux après plusieurs années de réflexion et d’étude. La notoriété de ce site unique et inspiré notamment du parc ornithologique du Tech croît chaque année : 25 000 visiteurs estimés l’an dernier dont 20 000 franchissant le pas de l’Office de tourisme qui y est installé, avec environ 10 000 parcours payants dont 4 000 scolaires et un indice de satisfaction en hausse significative Jean-Michel Rigal, Maire de Braud-et-Saint-Louis, Vice-Président de la CCE en charge du tourisme Florian Sarrazin, directeur de l’Office de tourisme et du parc Terres d’oiseaux chaque année. Parallèlement, le site éveille toujours plus d’intérêt scientifique et même artistique. La série télévisée Mongeville a fait le choix d’y tourner. Ornithologues, photographes, simples amoureux de la nature, touristes de passage – sans oublier les habitants qui redécouvrent littéralement « leur » marais – viennent plus nombreux année après année, profiter d’un moment d’évasion et de nature dans un écrin où ont été observées plus de 110 espèces d’oiseaux, dont les magnifiques cigognes qui viennent nicher, toujours plus nombreuses ! Sous l’égide des programmes de suivi des migrations du Musée d’Histoire naturelle de Paris, 3 000 oiseaux ont ainsi été bagués et le site devient un point de repos prisé des migrateurs dans leur long périple entre le nord de l’Europe et l’Afrique. Depuis 2007, le Conservatoire des races d’Aquitaine y préserve plusieurs dizaines d’espèces rares telles que la vache bordelaise ainsi que les poneys et moutons landais. Les autres aspects du tourisme Le territoire offre aussi de nombreux et prestigieux produits du terroir. Le vin bien sûr, mais aussi les produits maraîchers et les fameuses asperges du Blayais, mises en valeur tous les ans par la fête du même nom, qui attire des milliers de visiteurs. Sur la route 137, l’aire de Saint-Caprais offre également au vacancier une halte complète de qualité. Les mêmes, où d’autres, peuvent se plaire à traverser certaines communes, où s’offrent parfois au détour de la route un beau patrimoine bâti et des cœurs de villages anciens ayant conservé une véritable authenticité bien que pas toujours, ou pas encore, valorisés comme il se devrait. La route des vins, pour laquelle les services de l’Office de tourisme travaillent en étroite collaboration avec leurs voisins en attendant un jour, espère JeanMichel Rigal, la réhabilitation de la fameuse « route verte » vers Royan. Mise en réseau avec les territoires voisins – à l’exemple du pôle nature de Vitrezay en Charente maritime – et adaptation aux nouvelles formes de tourisme moderne, appuyés sur les nouvelles technologies, sont les maîtres mots du futur développement du territoire. 8 CCE - 20 ans au service du territoire Développement durable : “Vers un autre modèle” Longtemps cantonnées aux cercles restreints de l’écologie politique, les questions environnementales sont aujourd’hui une priorité incontournable à l’échelle mondiale qu’illustre la COP 21. A sa propre échelle, la CCE met tout en œuvre aujourd’hui pour tenter d’harmoniser deux mots que l’on a pu longtemps penser antagonistes : développement durable. Agenda 21 : « Penser global, agir local » « Essayer d’être dans le concret, en accord avec ce que l’on défend, au début, c’était difficile. Nous avons tous nos propres contradictions, moi le premier, et une soif de consommation profondément ancrée depuis des décennies ». Ainsi Philippe Plisson évoque t-il sa propre prise de conscience de l’importance des questions environnementales et de la mise en place d’un premier Agenda 21 sur le territoire, dans les années 2000. Il s’agissait alors et tout d’abord de sensibiliser et d’expliquer les enjeux aux populations. Aujourd’hui, plusieurs fois primée pour ses initiatives, la CCE lance le deuxième Agenda 21. Elsa Jullien, chargée de mission développement durable a en effet piloté une longue réflexion avec élus et citoyens autour de quatre thèmes – éducation, environnement, solidarité, énergie – au travers de dizaines de mesures, petites et grandes. Un véritable programme éducatif au développement durable devrait ainsi voir le jour, de même qu’une multiplicité d’autres initiatives – compostage, facilitation des démarches. reprise à l’été 2014 par la CCE. Guéric Gabriel, technicien rivière et ses deux agents d’entretien des cours d’eau gèrent d’ores et déjà directement 140 kilomètres de cours d’eau, bientôt 180, de même que six ouvrages hydrauliques et neuf kilomètres de digue sur le territoire. Se substituant aux propriétaires n’ayant pas les compétences ou les moyens d’un entretien, le service de la CCE peut ainsi agir en cohérence sur une grande partie du bassin versant de la Livenne, s’étendant sur 25 communes. Communication : informer, mettre en valeur Natura 2000 : préserver et restaurer les espaces naturels menacés La démarche Natura 2000 vise à préserver et à réhabiliter des milieux naturels précieux et notamment sur le territoire de la CCE, les milieux humides, dont Terres d’Oiseaux, conçu comme un havre préservé pour des dizaines d’espèces. Sur l’ensemble du territoire, « c’est un travail de longue haleine, car la qualité de l’eau dégradée par la pollution a impliqué la disparition de pratiquement toutes les espèces de poissons » admet Philippe Plisson. Mais sous l’égide et grâce au travail de Gauthier Watelle, animateur Natura 2000, les progrès sont là, grâce notamment à la restauration des prairies, leur entretien par fauche tardive ou la limitation des engrais à produits phytosanitaires. Bassin versant de la Livenne : l’eau comme ressource, patrimoine naturel et... potentielle menace Au cœur de ces enjeux se tient la gestion d’une grande partie des 260 kilomètres de cours d’eau formant le bassin versant de la Livenne, compétence Agir est essentiel. Le faire savoir, l’expliquer, informer sur les manifestations et services du territoire, soigner son image, est tout aussi important, ainsi que faciliter la circulation de l’information en interne. Le service communication est aujourd’hui un relais efficace pour les projets et actions de la CCE mais aussi un outil pour la valorisation du territoire, car parmi ses missions principales on note l’organisation et la promotion de la Fête de l’Asperge du Blayais, rendez-vous phare de la Haute Gironde, dont la 17e édition se tiendra les 23 et 24 avril 2016 à Etauliers. « Au programme : grand marché gastronomique, démonstrations culinaires, village du développement durable, animations enfants, concerts gratuits, restauration sur place et plein d’autres surprises », explique Laura Loghin, responsable du service communication. Plus d’informations sur www.lafetedelasperge.com et www.cc-estuaire.fr Publi-communication Communauté de Communes de l’Estuaire - 38, Avenue de la République, 33820 Braud-et-Saint-Louis - Tél : 05 57 42 61 99 - www.cc-estuaire.fr Crédits photo : CCE, JM Laugery, E. Bouloumié - Première de couverture : d’après une création originale de l’Agence Eden