Publi-communication de la Communauté de Communes de l

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Publi-communication de la Communauté de Communes de l
20 ans
au service
du territoire
Publi-communication de la Communauté de Communes de l’Estuaire
- Décembre 2015
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CCE - 20 ans au service du territoire
Edito
J’ai porté sur les fonts baptismaux la Communauté de communes de
l’Estuaire et à l’heure de ce bilan d’étape des 20 ans, je crois pouvoir
exprimer sans forfanterie ma satisfaction du devoir accompli :
La crèche, la Maison de l’Enfant et de la Famille… c’est la CCE.
Le Centre de Formation Multimétiers… c’est la CCE.
La solidarité et les services aux personnes âgées… c’est la CCE.
Le tourisme avec le parc Terres d’oiseaux… c’est la CCE.
Le développement économique avec la zone d’activités Gironde
Synergies et la Pépinière d’entreprises… c’est la CCE
Le Centre d’enseignements artistiques, la musique, le théâtre,
les orchestres à l’école… c’est la CCE.
Les centres de loisirs du mercredi et des vacances pour les plus jeunes et
les ados… c’est la CCE.
Les activités péri-éducatives dans les écoles… c’est la CCE.
L’entretien de 100 km de routes et maintenant la gestion de la Livenne et
de ses affluents… c’est la CCE.
Natura 2000 et la restauration des habitats dans les marais… c’est la CCE.
La Fête de l’asperge du Blayais,… c’est la CCE.
Quel habitant de ce territoire n’a pas eu, un jour,
recours à ses services ?
Je suis heureux et fier, qu’avec mes collègues et amis maires nous ayons
pu mettre ainsi au service de nos habitants les mêmes services qu’à la
ville.
Je les remercie de leur soutien et de leur engagement, ainsi que tous les
agents de la CCE qui l’ont rendu possible !
Fasse que l’avenir permette de poursuivre ce travail précieux au service
de nos concitoyens !
Philippe PLISSON
Président de la Communauté de Communes de l’Estuaire
Député-maire de Saint-Caprais-de-Blaye
Services techniques
Un service support discret
mais indispensable
Avec dix agents permanents sous sa direction, et
travaillant sous le regard du vice-président Philippe
Labrieux, Marc Plouvier souligne les réalisations, la
professionnalisation et les efforts de mutualisation
de son service.
• Social : Transport et préparation hebdomadaire
des denrées de la banque alimentaire (environ
1 tonne par semaine), en collaboration avec les
centres sociaux communaux.
• Service Public d’Assainissement Non Collectif :
Sous la responsabilité du Vice-Président Bernard
Bailan, il assure le contrôle et le suivi des 2600
installations d’assainissement individuel, ainsi que le
suivi de tout nouveau chantier de réalisation.
Un service pluridisciplinaire
Votre souvenir le plus marquant ?
Les services techniques de la CCE pour répondre
à la diversité de ses missions, ont développé et
organisé des moyens en régie, avec une volonté
constante de mutualisation, à l’attention des
services intercommunaux et de ses communes
membres.
« L’évolution générale du service et de l’ensemble
Ils assurent les mission suivantes :
• Voirie : Entretien de 100 kilomètres de voies d’intérêt
communautaire, assistance aux communes sur la
gestion des 550 kilomètres de voies communales.
• Patrimoine bâti : Entretien, maintenance et mise
aux normes de 16 bâtiments intercommunaux.
• Espaces verts : Entretien d’environ 20 hectares
d’espaces intercommunaux, dont la zone d’activité
de Saint-Aubin-de-Blaye, ou l’Aire de Repos de
Saint-Caprais-de-Blaye… Mise en pratique de la
gestion différenciée des espaces verts depuis 2010.
• Logistique événementielle : Soutien logistique de
la Fête de l’Asperge du Blayais, à Etauliers, 14 juillet
et 15 août à Terre d’Oiseaux, mise à disposition de
chapiteaux aux communes et aux associations...
ÉQUIPE TECHNIQUE
des services de la CCE » répond à cette question
Philippe Labrieux, soulignant la montée en
puissance progressive de l’institution et saluant les
compétences de l’ensemble des personnels de la
CCE.
« Parmi d’autres, sans doute la tempête de 99 »
répond Marc Plouvier. Un épisode dont chacun
se souvient, « qui nous a soudé » au cours duquel
les agents ont fait preuve d’un engagement
important et obtenu « une forte visibilité et une vraie
reconnaissance ».
CCE - 20 ans au service du territoire
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L’intercommunalité solidaire :
un trait d’union sur le territoire
Le pôle solidarité de la CCE met à disposition de nombreux services qui interviennent directement au profit des populations, tout
particulièrement les plus fragiles du territoire.
Des services essentiels professionnalisés
dans un contexte difficile
Depuis deux décennies, aux traditionnelles
problématiques rurales ayant trait à l’autonomie
et à la mobilité d’une population vieillissante se
sont peu à peu greffées celles liées à l’évolution
de la société : difficultés économiques, sociales,
problèmes d’insertion, de logement ou de
handicap.
Les habitants du territoire de la CCE peuvent
bénéficier depuis un guichet unique d’une multitude
de conseils et de services d’aide à la personne,
allant de l’accompagnement administratif à
l’aide à la recherche de logement, en passant
par le conseil, l’aide à domicile ou encore le
transport. Les attributions de ce grand service
intercommunal de plus en plus professionnalisé
s’étendent via le CIAS à divers aspects spécifiques,
tels que l’accompagnement des résidents de l’aire
d’accueil des gens du voyage ou encore des
victimes de violences intrafamiliales, pour lesquelles
existent quelques logements d’urgence en cas de
nécessité.
Passé, présent, avenir : 20 ans de
solidarité intercommunale
Parmi les jalons essentiels de cette histoire partagée,
Sophie Dall’Acqua se rappelle de « l’inauguration de
la Maison de la solidarité en 2003 », un événement
qui donnait vraiment corps aux ambitions d’un grand
pôle de solidarité pour l’ensemble du territoire. Au
présent, Lydia Héraud met en avant la satisfaction
que les actions de solidarité soient aujourd’hui
reconnues et retenues comme un axe de réflexion et
de développement à part entière parmi les quatre
retenus dans l’Agenda 21. Quant aux perspectives,
Laëtitia Rastau prépare activement un projet d’ores
et déjà primé par le département et qui constituera
une belle nouvelle étape dans le développement
des solidarités locales : la création probable d’une
épicerie solidaire et sociale. Et bien sûr, la future
Maison de Santé située à Etauliers désormais sur les
rails, qui devrait être opérationnelle en 2017.
Lydia Héraud, Maire-adjoint de Marcillac, vice-présidente de la CCE
Sophie Dall’Acqua, Directrice de la maison de la solidarité et des services aux personnes âgées et
handicapées
Laëtitia Rastau, Responsable CIAS
• 55 000 heures d’activité d’aide à domicile au
bénéfice de plusieurs centaines de personnes âgées
ou handicapées dans le cadre de l’ESAD (Estuaire
Services à Domicile),
• 10 000 repas à domicile distribués,
• 5 500 personnes accueillies par téléphone ou à la
Maison de la solidarité et orientées vers l’un des 19
interlocuteurs partenaires,
• 113 personnes ayant bénéficié du point service
public comprenant notamment un accès Internet
pour les recherches administratives ou d’emploi,
• 25 permanences de conseil et d’accompagnement juridique et plusieurs dizaines d’autres
dans de nombreux domaines tels que la location,
l’accession à la propriété ou le surendettement.
A cela se rajoute l’accompagnement social réalisé
par le CIAS auprès de :
En 2014, on comptabilise pour la Maison de la
solidarité et les services aux personnes âgées et
handicapées (6 agents administratifs, 50 agents de
terrain):
• 63 bénéficiaires du RSA, accompagnés vers
l’insertion sociale et/ou professionnelle,
• 25 personnes retraitées, aidées dans leurs
démarches et résolution de problème,
• 9 victimes de violences intrafamiliales (suivi
psychologique, juridique, mise à l’abri),
• 125 foyers, soit 316 personnes bénéficiaires d’un
colis d’aide alimentaire,
• 77 personnes accompagnées dans leur recherche
ÉTABLISSEMENT D’HÉBERGEMENT
POUR PERSONNES ÂGÉES
MAISON DE LA SOLIDARITÉ
La solidarité locale en chiffres :
de logement (35 demandes de logement social
envoyées, 29 logements trouvés, gestion de 2
logements temporaires, 1 logement d’urgence).
CIAS
SERVICE MAINTIEN À DOMICILE
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CCE - 20 ans au service du territoire
Un pari à long terme réussi :
le Centre de Formation Multimétiers de la Haute Gironde
Élément central et moteur des problématiques de formation et d’emploi à la CCE, le Centre de Formation Multimétiers de Reignac
est une véritable réussite qui couronne plus de quinze années de lutte acharnée de la part des élus locaux pour imposer une idée
simple, en dépit de nombreux freins et oppositions : organiser l’offre de formation locale pour l’adapter au bassin d’emploi existant.
Adapter les formations locales aux
demandes locales
Comment donner aux jeunes haut-girondins la
possibilité d’obtenir une qualification porteuse
d’avenir sans les lourdes et parfois rédhibitoires
contraintes d’une mobilité quasi-obligatoire vers la
métropole bordelaise ?
La réponse de la CCE fut la création du CFM,
sous l’impulsion de Philippe Plisson et Bernard
Bournazeau. Conçu initialement comme une plateforme d’accueil des différents CFA (Centre de
Formation d’Apprentis), son premier bâtiment a vu
le jour en 2000, après bien des entraves et difficultés.
« Tout a basculé le jour où nous avons convaincu
l’UIMM – Union des Industries et des Métiers de
la Métallurgie – d’intégrer le projet » se souvient
Bernard Bournazeau.
Ensuite, tout est alors allé très vite : les CFA de
l’industrie, du Bâtiment et de l’Agriculture... ont
accepté de s’installer dans l’antenne offerte par les
bâtiments flambant neufs de la CCE pour assurer
les formations professionnelles correspondantes
aux besoins des entreprises. EDF est évidemment un
partenaire incontournable, il soutient aujourd’hui
l’ambition du CFM de devenir un pôle d’excellence
dans la filière énergie.
Diversification et mutualisation
Entièrement basé sur le principe de partenariat
entre la CCE et les différents organismes de
formation, organisé sur la base de la mutualisation
des enseignements, le CFM est dirigé par Louis
Cavaleiro. Fierté du territoire, il est souvent cité
en exemple bien au delà des « frontières » hautgirondines.
Le centre, qui accueillait à l’origine cinquante
apprentis, en forme aujourd’hui 235, au sein de cinq
filières de formation jusqu’au niveau BTS. En outre,
en 2014, 900 stagiaires ont bénéficié de prestations
de formation continue !
L’année dernière, 137 entreprises ont versé 130 000 €
de taxe d’apprentissage locale qui ainsi « reste sur le
territoire et sert directement à ses habitants, au lieu
d’être centralisée à Bordeaux », se félicite Bernard
Bournazeau.
« Avoir toujours un coup d’avance »
Loin de se contenter des résultats acquis, les équipes
de Louis Cavaleiro poursuivent de nouveaux
objectifs, notamment en matière de coopération
internationale, de multiplications des formations
continues spécialisées (robinetterie, tuyauterie...)
et d’ouverture de nouvelles sections de formation
initiale par apprentissage – CAP vente spécialisée
en produits alimentaires ou encore un ambitieux BTS
génie climatique et fluidique. En coopération avec
le lycée de l’Estuaire, il postule également au label
national Campus des Métiers et des qualifications
dans le secteur « Énergie et maintenance». Un nouvel
agrandissement devrait voir le jour prochainement,
signe du succès et des besoins croissants liés à ce
pôle de formation unique en son genre sur nos
territoires ruraux.
Le CFM en chiffres (2015) c’est :
• Des partenariats avec 149 entreprises et 26
organismes et structures de formations ou d’insertion,
dont les CFA de l’Industrie, du BTP, de l’Agriculture et
des métiers de l’animation et du sport.
Bernard Bournazeau, maire de Saint-Aubin et 1er Vice-Président de la CCE
Louis Cavaleiro, directeur du Centre de Formation Multimétiers
• Un site de 2 800 m2 devant bénéficier d’une
troisième expansion pour atteindre 4 300 m2.
• 5 filières et 13 diplômes d’apprentissage
professionnel CAP, BEP et jusqu’au BTS (EN, MUC,
CIRA)
• 40 formateurs en moyenne intervenant sur le site.
• 235 apprentis en 2015 dont 87 dans les métiers de
l’industrie et 82 dans ceux du commerce.
• 904 stagiaires accueillis en formation continue
dont 414 demandeurs d’emploi.
• 89% de réussite aux examens et jusqu’à 98% en
CFA Industrie.
Un service emploi performant
« Créé en 2007, le service emploi de la CCE met en
œuvre et coordonne des actions visant l’insertion
socio-professionnelle des habitants », explique
Céline Périn, la responsable de service. Basé au
CFM, il suit en moyenne 350 personnes par an, avec
un taux d’accès à l’emploi de 50 %.
Ces résultats ont pu être obtenus grâce à un
accueil de proximité, des actions de remobilisation
vers l’emploi, des relations étroites nouées avec
les entreprises et des actions de partenariat,
notamment avec le Pôle emploi et la Mission locale.
L’équipe accueille les demandeurs d’emploi sur
rendez-vous et leur propose de nombreux services
pour faciliter leurs démarches et engager leur retour
à l’emploi dans les meilleures conditions.
CCE - 20 ans au service du territoire
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La CCE,
un “facilitateur” d’activité économique
« La compétence de cette équipe, la volonté de réussir, de gagner... c’est un plaisir de travailler avec eux ». Ainsi Bernard LavieCambot, maire d’Etauliers et vice-président de la CCE en charge du développement économique depuis 2008 rend-il hommage
avec chaleur aux techniciens de ce service.
CCE dans leurs démarches de création, de reprise
ou de développement d’activités sur l’ensemble
du territoire. Et pour demain ? De grandes
entreprises s’intéressent d’ores et déjà au territoire
et tout particulièrement au pôle énergie, en
développement.
• La « Mezzanine », un espace de travail partagé ou
« coworking » avec bureaux, espace commun, salle
de réunion et toutes les facilités mises à la disposition
des professionnels, dont l’accès Internet par fibre
optique.
Un Cluster « Maintenance nucléaire »
sur le territoire de Haute-Gironde ?
La réflexion qui s’effectue en coordination notamment avec le Conseil Régional d’Aquitaine,
l’Université de Bordeaux, ainsi que les acteurs incontournables et véritables poumons économiques
locaux que sont EDF et les entreprises prestataires,
doit amener le territoire à devenir un pôle majeur
dans ce secteur.
Bernard Lavie-Cambot,
maire d’Etauliers et vice-président de la CCE
en charge du développement économique
Un combat :
l’attractivité économique du territoire
A la création de la CCE, il y a 20 ans, l’une des
ambitions phare de l’intercommunalité et de ses élus
était le développement économique d’un territoire
à bien des égards enclavé. Le territoire a des atouts
à faire valoir, à commencer par sa démographie
dynamique, sa qualité de vie, des loyers attractifs
et une position à valoriser à la croisée de plusieurs
voies de transit importantes, à commencer par un
débouché direct sur l’autoroute A10 Bordeaux –
Paris.
« Avoir plusieurs cordes à notre arc »
- les atouts du territoire en quelques
mots :
• Le parc Gironde Synergies et ses lots viabilisés
de 1 600 à 23 000 m2 à loyers attractifs reliés à la
fibre optique au bord de l’A10 et à 35 minutes de
Bordeaux.
• La pépinière et hôtel d’entreprises, depuis 2004 :
700 m2 de locaux à loyers préférentiels avec
un accompagnement personnalisé des jeunes
entreprises de moins de 4 ans.
• Un guichet unique et une aide administrative de
la CCE.
• La proximité du CFM et de jeunes diplômés formés
dans de nombreux métiers industriels et techniques.
• Un cadre de vie et de travail de qualité pour les
familles.
Habitat - Urbanisme
PARC GIRONDE SYNERGIES
Gironde Synergies : vitrine
économique du territoire
Bien sûr, la CCE ne crée ni n’invente l’activité
économique. Alors quel est son rôle ? « Accélérer
les projets », « favoriser la création », « dynamiser le
développement », répond Bernard Lavie-Cambot ?
En un mot, accompagner les entreprises et mettre
tout en œuvre pour faciliter leur implantation
pérenne. Et pour ce faire, elle dispose d’un très bel
outil : le parc économique Gironde Synergies avec
en son cœur une pépinière - hôtel d’entreprises
permettant toutes les formes de développement
et facilitant la pérennisation des jeunes activités.
Jusqu’à aujourd’hui, 20 entreprises se sont implantées ou sont passées par le parc, avec à la
clef, près de 300 emplois. Des dizaines de porteurs
de projets sont en outre accompagnés par la
PÉPINIÈRE HÔTEL D’ENTREPRISES
Acteur incontournable, la CCE l’est aussi en
matière d’habitat et d’urbanisme et ce d’autant
plus que l’Etat s’est très récemment désengagé
d’un certain nombre de questions locales.
Dernière compétence en date, reprise sous
l’égide de la CCE en juillet 2015 : l’instruction des
autorisations d’urbanisme (permis de construire,
déclarations préalables… ), pour 10 communes.
D’autres communes adhéreront en 2017.
C’est le service urbanisme qui en a la charge,
examinant et préparant les arrêtés d’urbanisme
pour les communes requérantes. Particularité due
au libre choix des communes d’un prestataire,
le territoire de compétence du service ne
correspond pas complètement à celui de la CCE,
mais seulement à 8 communes - bientôt 9 avec
l’arrivée future de Reignac - sur 11. A l’inverse,
d’autres communes de Haute Gironde font appel
à ce service : Pugnac et Lansac.
Bernard Bailan, vice-président en charge du
service d’instruction des autorisations d’urbanisme
est également l’élu référent du SPANC (Service
Public d’Assainissement Non Collectif), contrôlant et conseillant les habitants dotés d’un
assainissement individuel.
LA MEZZANINE
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CCE - 20 ans au service du territoire
Enfance,
jeunesse, famille
A l’origine était une crèche...
C’est en 1992 à Etauliers que naît, à l’initiative
d’associatifs et du Président du SIVOM (à l’époque
Philippe Plisson), malgré de nombreuses oppositions,
la toute première crèche en milieu rural du
département de la Gironde.
Gérée aujourd’hui par l’intercommunalité, « l’Arche
bleue » compte désormais 30 places équivalent
temps plein, ce qui permet d’accueillir jusqu’à 60
enfants.
… puis un projet d’accueil …
L’agrandissement de la crèche en 2009 a permis
de développer et de regrouper un ensemble de
services dédiés à l’accueil des tout-petits et de leur
famille. La Maison de l’Enfant et de la Famille a vu
le jour en associant à la crèche un Relais Assistantes
Maternelles (RAM) destiné aux 80 assistantes
maternelles et aux parents employeurs, un Lieu
d’Accueil Parents-Enfants (LAPE) ouvert aux familles
accompagnées de leurs enfants, des ateliers
parents-enfants organisés durant les vacances
Dans le domaine de la jeunesse, la CCE accompagne enfants et familles à tous les
âges dans le cadre d’une offre d’activité et d’accompagnement riche et variée
établissant sur le territoire une véritable continuité éducative.
scolaires. Se sont ajoutées des consultations nourrissons de la PMI (Prévention Maternelle et Infantile),
des permanences de l’ARPE (association œuvrant
autour de la relation parents-enfants) et de la
Médiation Familiale de la CAF. « Depuis une dizaine
d’années, un accent particulier est en outre mis sur
l’accueil des enfants handicapés » rappelle Lydia
Héraud, vice-présidente enfance, jeunesse, famille.
… et enfin un projet éducatif complet
Proposer un accompagnement et une grande
diversité d’activités de qualité pour tous les âges
est une priorité de la CCE. « Un véritable axe de
réflexion » élargi depuis 2013 avec la reprise en
gestion directe des structures enfance (ALSH de
Braud, de Reignac, de Saint-Ciers-sur-Gironde), des
structures jeunesse (PAJ de Saint-Ciers-sur-Gironde),
la mise en place des activités périéducatives
gratuites à l’échelle de l’intercommunalité et des
RPI (Regroupement Pédagogique Intercommunal)
de Mazion et Saint-Androny ainsi que l’organisation
de séjours à tarifs modulés.
Aux côtés des enfants
et des familles à tous les âges
Le maître mot de cette organisation, nous dit
Christine Arino, directrice du pôle enfance-jeunessefamille, est la continuité éducative dans le cadre
du Projet Educatif de Territoire. A tous les âges et
jusqu’à la fin de l’adolescence, dans ou hors cadre
de l’école, les jeunes peuvent bénéficier d’une large
offre d’activités ludiques, sportives et culturelles,
organisées par les mêmes équipes d’animateurs
permettant de tisser des liens privilégiés avec
chacun et d’assurer une véritable continuité.
Quelques chiffres suffisent à témoigner du succès
de ce travail de fond et de cette organisation en
perpétuelle évolution : le taux de participation aux
TAP comme celui de satisfaction des familles sur
l’offre de loisirs dépassent allègrement les 90%. Sans
compter que le travail sur les contenus des TAP a
été salué par le Rectorat de Bordeaux comme
exemplaire.
Les arts
à l’honneur
sur le territoire
avec le Centre
d’Enseignements
Artistiques de
l’Estuaire
Lydia Héraud,
Maire-adjoint de Marcillac,
vice-présidente de la CCE
Laurence Loury, Directrice du CEAE
Plusieurs sites d’enseignements sur le canton assurent
une proximité avec les habitants.
qui le rend acteur de son apprentissage. Il clarifie
ainsi son projet personnel et évolue vers une pratique
artistique autonome. Une quinzaine de disciplines
sont enseignées. La nouveauté de cette rentrée est
la création d’un chœur de femmes enthousiastes et
motivées.
Un des pans de l’identité de l’établissement est le
fort engagement dans l’éducation artistique et
culturelle : cinq orchestres à l’école sur le temps
scolaire et des “Petits Orchestres” et “Petites
Chorales” en temps péri-éducatif permettent une
collaboration étroite avec l’Éducation Nationale.
560 écoliers des établissements primaires de la CCE
peuvent ainsi bénéficier de cette initiation musicale
et artistique.
L’élève est au centre de la pédagogie du CEAE, ce
Des stages pendant les vacances permettent aux
Le Centre d’Enseignements Artistiques
de l’Estuaire (CEAE) créé en 2012 est un
beau succès. “Il se positionne comme un
établissement culturel complémentaire
avec l’offre existante sur le canton. Sa
fréquentation ne cesse d’augmenter avec
180 élèves inscrits aujourd’hui dans les
différents cursus” explique Lydia Héraud,
vice-présidente de la CCE.
publics de tous âges de découvrir la musique en
cours collectifs.
A l’instar des autres activités jeunesse, la CCE a
souhaité rendre les cours accessibles à tous avec
une politique tarifaire évolutive, basée sur le quotient
familial.
La maturité du CEAE permet d’envisager pour
l’avenir de nouveaux projets : en point de mire, une
possible extension à d’autres activités artistiques
comme le théâtre.
En attendant, un grand spectacle, qui rassemblera
de nombreux artistes professionnels et amateurs,
verra le jour en 2016.
Un rendez-vous qu’il ne faudra pas manquer !
CCE - 20 ans au service du territoire
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Tourisme :
Un pôle unique inséré dans le tissu touristique local
A l’exception de quelques sites emblématiques telle la citadelle de Blaye, la
Haute-Gironde ne s’offre pas au touriste du
premier coup d’oeil. Il faut un peu d’effort
et de patience pour en découvrir les
richesses et les beautés. Si Saint-Ciers-surGironde s’est longtemps appelée SaintCiers La Lande, si le territoire fut longtemps
excentré, considéré comme un petit « bout
du monde », il y a des raisons qui ont
aujourd’hui les traits d’un charme propre
qu’il convient de valoriser. Le territoire de
la CCE offre en effet à qui veut bien la voir
une nature unique et magnifiquement
préservée, une « petite Camargue »
singulière, dépaysante, avec ses propres
richesses. Là est son atout majeur. Et pour
en valoriser tous les aspects entre terre
et estuaire et les l’offrir aux touristes de
passage comme aux habitants, il fallait un
projet un peu fou : Terres d’Oiseaux.
120 hectares de marais préservés
et valorisés
Ce territoire, « on le valorise parce qu’on l’aime... et
on a parié sur ce que l’on aimait ! » répond dans un
sourire Jean-Michel Rigal, maire de Braud-et-SaintLouis, vice-président en charge du tourisme à la
CCE et véritable enfant du pays. Terres d’Oiseaux
c’était à l’origine un simple espace marécageux
de 120 hectares jouxtant le petit port des Callonges
entre Braud-et-Saint-Louis et Saint-Ciers-sur-Gironde.
Depuis 2010, c’est un pôle nature et ornithologique
où se greffent toujours plus d’activités de loisirs et
depuis peu, un beau restaurant, le Marainaud.
Un écrin de nature singulier
entre terre et eau
Ainsi est née Terres d’Oiseaux après plusieurs
années de réflexion et d’étude. La notoriété de
ce site unique et inspiré notamment du parc
ornithologique du Tech croît chaque année : 25 000
visiteurs estimés l’an dernier dont 20 000 franchissant
le pas de l’Office de tourisme qui y est installé, avec
environ 10 000 parcours payants dont 4 000 scolaires
et un indice de satisfaction en hausse significative
Jean-Michel Rigal, Maire de Braud-et-Saint-Louis, Vice-Président de la CCE
en charge du tourisme
Florian Sarrazin, directeur de l’Office de tourisme et du parc Terres d’oiseaux
chaque année. Parallèlement, le site éveille toujours
plus d’intérêt scientifique et même artistique.
La série télévisée Mongeville a fait le choix d’y
tourner. Ornithologues, photographes, simples
amoureux de la nature, touristes de passage – sans
oublier les habitants qui redécouvrent littéralement
« leur » marais – viennent plus nombreux année
après année, profiter d’un moment d’évasion et de
nature dans un écrin où ont été observées plus de 110
espèces d’oiseaux, dont les magnifiques cigognes
qui viennent nicher, toujours plus nombreuses !
Sous l’égide des programmes de suivi des migrations
du Musée d’Histoire naturelle de Paris, 3 000 oiseaux
ont ainsi été bagués et le site devient un point de
repos prisé des migrateurs dans leur long périple
entre le nord de l’Europe et l’Afrique.
Depuis 2007, le Conservatoire des races d’Aquitaine
y préserve plusieurs dizaines d’espèces rares telles
que la vache bordelaise ainsi que les poneys et
moutons landais.
Les autres aspects du tourisme
Le territoire offre aussi de nombreux et prestigieux
produits du terroir. Le vin bien sûr, mais aussi les
produits maraîchers et les fameuses asperges du
Blayais, mises en valeur tous les ans par la fête du
même nom, qui attire des milliers de visiteurs.
Sur la route 137, l’aire de Saint-Caprais offre
également au vacancier une halte complète de
qualité. Les mêmes, où d’autres, peuvent se plaire
à traverser certaines communes, où s’offrent parfois
au détour de la route un beau patrimoine bâti et
des cœurs de villages anciens ayant conservé une
véritable authenticité bien que pas toujours, ou pas
encore, valorisés comme il se devrait.
La route des vins, pour laquelle les services de l’Office
de tourisme travaillent en étroite collaboration avec
leurs voisins en attendant un jour, espère JeanMichel Rigal, la réhabilitation de la fameuse « route
verte » vers Royan.
Mise en réseau avec les territoires voisins – à l’exemple
du pôle nature de Vitrezay en Charente maritime
– et adaptation aux nouvelles formes de tourisme
moderne, appuyés sur les nouvelles technologies,
sont les maîtres mots du futur développement du
territoire.
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CCE - 20 ans au service du territoire
Développement durable :
“Vers un autre modèle”
Longtemps cantonnées aux cercles restreints de l’écologie politique, les questions environnementales sont aujourd’hui une priorité
incontournable à l’échelle mondiale qu’illustre la COP 21. A sa propre échelle, la CCE met tout en œuvre aujourd’hui pour tenter
d’harmoniser deux mots que l’on a pu longtemps penser antagonistes : développement durable.
Agenda 21 :
« Penser global, agir local »
« Essayer d’être dans le concret, en accord avec
ce que l’on défend, au début, c’était difficile. Nous
avons tous nos propres contradictions, moi le premier,
et une soif de consommation profondément ancrée
depuis des décennies ». Ainsi Philippe Plisson évoque
t-il sa propre prise de conscience de l’importance
des questions environnementales et de la mise en
place d’un premier Agenda 21 sur le territoire, dans
les années 2000. Il s’agissait alors et tout d’abord de
sensibiliser et d’expliquer les enjeux aux populations.
Aujourd’hui, plusieurs fois primée pour ses initiatives,
la CCE lance le deuxième Agenda 21.
Elsa Jullien, chargée de mission développement
durable a en effet piloté une longue réflexion
avec élus et citoyens autour de quatre thèmes
– éducation, environnement, solidarité, énergie
– au travers de dizaines de mesures, petites et
grandes. Un véritable programme éducatif au
développement durable devrait ainsi voir le jour,
de même qu’une multiplicité d’autres initiatives –
compostage, facilitation des démarches.
reprise à l’été 2014 par la CCE. Guéric Gabriel,
technicien rivière et ses deux agents d’entretien des
cours d’eau gèrent d’ores et déjà directement 140
kilomètres de cours d’eau, bientôt 180, de même
que six ouvrages hydrauliques et neuf kilomètres de
digue sur le territoire. Se substituant aux propriétaires
n’ayant pas les compétences ou les moyens d’un
entretien, le service de la CCE peut ainsi agir en
cohérence sur une grande partie du bassin versant
de la Livenne, s’étendant sur 25 communes.
Communication :
informer, mettre en valeur
Natura 2000 : préserver et restaurer
les espaces naturels menacés
La démarche Natura 2000 vise à préserver et
à réhabiliter des milieux naturels précieux et
notamment sur le territoire de la CCE, les milieux
humides, dont Terres d’Oiseaux, conçu comme un
havre préservé pour des dizaines d’espèces. Sur
l’ensemble du territoire, « c’est un travail de longue
haleine, car la qualité de l’eau dégradée par la
pollution a impliqué la disparition de pratiquement
toutes les espèces de poissons » admet Philippe
Plisson. Mais sous l’égide et grâce au travail de
Gauthier Watelle, animateur Natura 2000, les
progrès sont là, grâce notamment à la restauration
des prairies, leur entretien par fauche tardive ou la
limitation des engrais à produits phytosanitaires.
Bassin versant de la Livenne :
l’eau comme ressource, patrimoine
naturel et... potentielle menace
Au cœur de ces enjeux se tient la gestion d’une
grande partie des 260 kilomètres de cours d’eau
formant le bassin versant de la Livenne, compétence
Agir est essentiel. Le faire savoir, l’expliquer, informer
sur les manifestations et services du territoire, soigner
son image, est tout aussi important, ainsi que faciliter
la circulation de l’information en interne.
Le service communication est aujourd’hui un relais
efficace pour les projets et actions de la CCE mais
aussi un outil pour la valorisation du territoire, car
parmi ses missions principales on note l’organisation
et la promotion de la Fête de l’Asperge du Blayais,
rendez-vous phare de la Haute Gironde, dont la 17e
édition se tiendra les 23 et 24 avril 2016 à Etauliers.
« Au programme : grand marché gastronomique,
démonstrations culinaires, village du développement
durable, animations enfants, concerts gratuits,
restauration sur place et plein d’autres surprises »,
explique Laura Loghin, responsable du service
communication.
Plus d’informations sur www.lafetedelasperge.com
et www.cc-estuaire.fr
Publi-communication Communauté de Communes de l’Estuaire - 38, Avenue de la République, 33820 Braud-et-Saint-Louis - Tél : 05 57 42 61 99 - www.cc-estuaire.fr
Crédits photo : CCE, JM Laugery, E. Bouloumié - Première de couverture : d’après une création originale de l’Agence Eden

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