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Table des matières Avant-propos : Comment j’en suis venu à écrire ce livre . . . . . . . . . . . 7 PREMIÈRE PARTIE Toute la vérité sur le stress Chapitre 1 Le mythe du stress . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Chapitre 2 Le pouvoir de la compréhension intuitive. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 Chapitre 3 L’origine du stress . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 DEUXIÈME PARTIE La méthode ActivInsight en action Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 Chapitre 4 La compréhension intuitive et la circulation automobile . . . . . . . . . 67 Chapitre 5 La compréhension intuitive et la colère. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83 Chapitre 6 La compréhension intuitive et les dissensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 Chapitre 7 La compréhension intuitive et la perte de poids. . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 Chapitre 8 La compréhension intuitive et la réussite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137 Chapitre 9 La compréhension intuitive, l’argent et le bonheur . . . . . . . . . . . . . . . 153 Chapitre 10 Le contexte d’ActivInsight . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175 Chapitre 11 La compréhension intuitive et la peine d’amour . . . . . . . . . . . . . . . . . 189 Chapitre 12 La compréhension intuitive et le regret. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205 Chapitre 13 La compréhension intuitive et la mort d’un être cher . . . . . . . . . . . . . 219 Épilogue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 237 Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243 Appendice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245 Avant-propos COMMENT J’EN SUIS VENU À ÉCRIRE CE LIVRE Qu’est-ce que le stress ? D’où vient-il ? Peut-on vivre sans lui ? Ces questions ont commencé à me tourmenter il y a vingt-cinq ans, alors que je traversais des circonstances personnelles difficiles. Je n’avais que 14 ans quand mon père est décédé subitement. Deux ans plus tard, ma petite demi-sœur a été tuée dans un accident de voiture et, l’année suivante, deux de mes amis sont morts. Pendant que mes camarades de classe s’inquiétaient des résultats de leurs examens, je me demandais si je pourrais jamais redevenir heureux. Lors d’une des cérémonies funèbres, un homme d’un certain âge s’est approché de moi et m’a demandé si j’avais des questions auxquelles il pourrait répondre. J’en avais : « Combien de temps faudrait-il encore que je souffre ? » Il m’a regardé avec gravité pendant quelques secondes, puis il a dit : « Toute ta vie. » J’espère sincèrement qu’il n’était pas thérapeute. Mais quand je repense à ce qu’il m’a dit, je lui en suis reconnaissant pour deux raisons. D’abord, parce que sa réponse était si absurde et si lugubre que j’en ai aussitôt cherché une autre. Ensuite La fin du stress — et bien que j’aie mis des années à comprendre pourquoi — parce qu’elle était erronée. Après mon secondaire, je me suis inscrit à l’Université Johns Hopkins. Je rêvais de devenir chirurgien, mais le département d’anglais m’a attiré dès ma deuxième année. J’imaginais des étudiants en col roulé noir y débattant paresseusement des vertus du pointvirgule, alors qu’en fait ils apprenaient à poser sur la vie un regard critique en observant le monde par le hublot de la littérature. Que cela ait ou non servi mes perspectives d’emploi, l’idée de développer un regard critique me séduisait. J’aimais mes études et j’y excellais, si bien que je me suis orienté vers un doctorat en littérature. Puis, ma copine m’a quitté et je me suis replongé dans mes grandes interrogations existentielles. Abandonnant l’université, je me suis installé dans une île du Maine, j’ai adopté un chien et j’ai trouvé du travail dans une boulangerie. Écrasées par la vie, certaines personnes perdent les pédales. Moi, j’emboîte le pas à Thoreau. Quand je n’étais pas occupé à livrer du pain ou à faire des excursions avec mon chien dans les forêts du Maine, je lisais — non de la littérature, mais des ouvrages de croissance personnelle portant sur des théories traditionnelles, nouvelles, orientales, occidentales, anciennes et contemporaines. Je lisais tout ce qui me tombait sous la main, constatant que mes années de formation universitaire m’avaient appris à rapidement isoler la thèse fondamentale d’un auteur et à en tester la cohérence. Mais au lieu de mettre cette vue perçante au service de la critique littéraire, je l’appliquais à l’univers de la transformation de soi. Quel était le véritable propos de l’auteur ? La méthode qu’il préconisait était-elle réellement efficace ? Dans l’affirmative, pourquoi ? Durant ma vingtaine, j’ai vécu dans différentes villes et j’ai gagné ma vie comme écrivain pigiste tout en enrichissant mes connaissances dans le domaine de la croissance personnelle. Un peu par hasard, j’ai vendu un scénario au producteur des Muppets (oui, oui, je dis bien les Muppets) et je suis parti pour Los Angeles. J’avais commis ici et là quelques textes comiques, si bien que plusieurs agents m’avaient encouragé à en faire une carrière. C’est donc 8 Comment j’en suis venu à écrire ce livre là, à Los Angeles, après quelques années passées dans la jungle de Hollywood en tant que scénariste, que j’ai fait la connaissance d’une personne qui a changé ma vie. Vous savez, je me méfie toujours beaucoup de ces trois mots — changer ma vie. Plein de gens cherchent à nous vendre quelque chose en promettant que cela va changer notre vie : un programme d’amaigrissement, un produit pour le soin de la peau, un économe. Ce n’est pas tout à fait faux. Hier, je n’avais pas d’économe. Aujourd’hui, j’en ai un : ma vie a donc changé littéralement. Et regardez-moi ces carottes ! Mais lorsqu’on s’arrête à réfléchir à ce qui a réellement pu changer notre vie, je doute qu’on le trouve dans un tiroir de la cuisine. Dans mon cas, ce qui a changé ma vie est la rencontre d’une femme qui m’a aidé à comprendre d’où vient le stress et comment le disséquer. Cette femme, c’est Byron Katie. Katie — comme elle se fait appeler — est une grand-mère aux cheveux gris et aux yeux bleus et vifs qui a mis au point une démarche transformatrice appelée Le Travail (The Work). Le Travail consiste en une série de quatre questionnements profonds qui nous interpellent et nous amènent à percevoir d’une façon radicalement différente la moindre circonstance difficile. Cette démarche m’est apparue à la fois simple et étonnamment efficace. Quant à Katie, elle est à mes yeux d’une sérénité et d’une bienveillance à toute épreuve, et elle possède un exceptionnel sens de l’humour. Après quelques mois pendant lesquels j’ai appris à mieux la connaître et à mieux comprendre sa démarche, j’ai renoncé à l’écriture de scénarios pour devenir le directeur artistique de son entreprise, responsable de la publicité, de la mise en marché et de la conception graphique. J’ai mis assidûment Le Travail en pratique pendant trois ans. Plus je comprenais la portée de certains défis, plus il m’était facile de voir comment prennent forme les conflits et le stress. Une partie de mes responsabilités consistait à diffuser cette information. Le Travail avait déjà des milliers d’adeptes à travers le monde. Aujourd’hui, grâce aux livres de Katie, on les compte sans doute par millions. Mais pour une raison ou une autre, le sens de son approche 9 La fin du stress échappait à plusieurs. J’ai d’abord attribué cela à un défaut de mise en marché, mais j’ai vite compris que chaque chose suscite en chacun une réaction différente. Et cela m’a porté à réfléchir. Pour retrouver une bonne forme physique, nous avons le choix : la marche, le jogging, le cardiovélo, le yoga, la natation, la méthode Pilates, le CrossFit. Les possibilités sont nombreuses, et de nouvelles options s’ajoutent chaque année à celles qui existent déjà. Mais quand il s’agit de retrouver une bonne forme mentale et d’affronter les aléas de l’existence, nos choix sont limités et tendent à rebuter le public. Pourquoi ? Le besoin de solutions est pourtant bien réel. Combien de vos connaissances sont chaque jour aux prises avec le stress, ou affrontent depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, de terribles épreuves ? Les solutions qui nous sont offertes sont souvent jugées trop théoriques (« C’est pas mon truc ») ou trop émotives (« Ça non plus, c’est pas mon truc »), et pour finir, on ne fait rien. Ce n’est pas parce que ces approches ne produisent pas de résultats, au contraire. Des démarches telles que Le Travail et la thérapie cognitive, pour ne nommer que deux de mes techniques préférées, sont venues en aide à de très, très nombreuses personnes. Chacun doit pouvoir trouver chaussure à son pied, mais il me semble que des millions de gens se déplacent pieds nus, dans le scepticisme et la souffrance. Pourquoi, me suis-je dit, n’inventerais-je pas une nouvelle chaussure ? Qu’en serait-il si la dynamique de la croissance personnelle pouvait être facilement inculquée à tous ceux qui aspirent seulement à échapper au stress par des méthodes exemptes de toute connotation clinique ou morale, et dénuées du tape-à-l’œil propre à tant de programmes américains ? Je me suis mis à imaginer un nouveau processus, et pour pouvoir explorer celui-ci à fond, j’ai démissionné de chez Katie. Je vous incite cependant fortement à fouiller la démarche de Katie sur le site thework.com, car il s’agit d’une approche très efficace, et je suis extrêmement reconnaissant à Katie de me l’avoir fait connaître. Pendant plusieurs mois, j’ai passé en revue toutes les méthodes que je connaissais déjà et j’en ai étudié de nouvelles, puis j’ai mis au 10 Comment j’en suis venu à écrire ce livre point une technique, que j’ai appelée « Le Yoga mental ». Le Yoga mental consistait en une suite d’actions cognitives destinées à débarrasser le cerveau de son stress par des « étirements » intellectuels analogues aux étirements physiques du yoga. J’ai d’abord mis ma méthode à l’épreuve auprès de ma famille et de mes amis, puis j’ai donné des ateliers dès l’été 2004. Les réactions ne se sont pas fait attendre. Lors d’un de mes premiers ateliers, une participante m’a fait savoir que mon approche l’avait beaucoup aidée à résoudre un problème relationnel persistant. Or, il se trouvait qu’elle était en train d’écrire un article sur la transformation de soi pour une revue à grand tirage, et elle souhaitait m’y mettre en vedette (pas la peine de me tordre le bras, si vous voyez ce que je veux dire…). D’autres m’ont demandé si j’accepterais de venir présenter ma méthode à leurs bureaux pour en faire profiter leurs collègues et m’ont dit que ce serait bien, aussi, de lui donner un autre nom, « Le Yoga mental » créant une certaine confusion. Parce que certains participants étaient venus à l’atelier munis d’un tapis de yoga ou s’étaient attendus à y faire de la méditation, j’ai rebaptisé ma méthode « ActivInsight ». L’insight, c’est-à-dire la compréhension intuitive, est le noyau même de la transformation de soi. Quant à ma méthode, elle fait de ce processus une expérience active et dynamique. Ainsi que vous le verrez dans les prochains chapitres, le stress est toujours l’indice d’un manque de compréhension intuitive. Les sept étapes de la démarche ActivInsight pallient ce manque. Elles vous aident à remettre directement en question votre perception de la situation et provoquent un brusque changement de point de vue en quelques minutes à peine. Plus vous la pratiquerez, plus vous affinerez votre compréhension intuitive dans tous les domaines — relations personnelles et professionnelles, finances, réussite, image du corps, conflits interpersonnels, et quoi encore — et plus vous serez à l’abri du stress. Mais attention : vous ne serez pas plus habile à « gérer » votre stress. Le stress disparaîtra, un point c’est tout. J’ai initié le grand public et des milliers de dirigeants d’entreprises Fortune 500 à ActivInsight dans plus de quinze pays différents. Les 11 La fin du stress chefs de direction et les cadres supérieurs sont très réceptifs à ma méthode, car elle ne comporte aucun jargon et aucune émotivité. J’enseigne régulièrement au département de la formation des cadres de la Wharton School, à l’Université de Pennsylvanie, où mon cours, Résilience 101, est intégré à la formation sur le leadership. Je donne aussi bénévolement des ateliers dans certains des plus importants organismes à but non lucratif du pays, où j’entraîne les participants à tirer parti d’ActivInsight pour composer avec certains des plus grands défis de l’existence. Ces ateliers m’ont fait comprendre que le stress agit toujours de la même façon. Les problèmes sont différents pour chacun, mais le stress s’anime et évolue identiquement pour tous. Pourtant, les chercheurs spécialisés se méprennent sur sa dynamique, et ce, depuis plus d’un demi-siècle. Résultat, la plupart des gens ne savent pas très bien d’où vient le stress, et cette confusion a une incidence catastrophique sur leur santé, sur leur bonheur et sur leur aptitude à composer facilement avec les changements qui surviennent et à agir en conséquence. Ce livre veut remédier à la situation. C’est celui que les participants à mes ateliers m’ont demandé d’écrire pour leur permettre de diffuser ActivInsight dans leur famille et dans leur cercle d’amis. Dans une optique plus personnelle, c’est le livre que j’aurais aimé pouvoir lire il y a très longtemps, quand je cherchais des réponses à mes questions. Dans la première partie, vous apprendrez quelles sont les causes réelles du stress et comment fonctionne la méthode ActivInsight. La deuxième partie est un guide étape par étape pour la mise en pratique d’ActivInsight dans une vaste gamme de situations difficiles. L’ensemble transformera votre perception de la nature du stress et vous procurera, aussi souvent que nécessaire et pour le restant de vos jours, tous les outils dont vous pourriez avoir besoin pour retrouver votre paix d’esprit. Alors, d’où vient le stress et que pouvons-nous faire pour nous en débarrasser ? Venez avec moi. Je vais vous le dire. 12 Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les problèmes, les urgences ou les angoisses de la vie qui sont responsables du stress, ce sont les émotions que ces événements provoquent chez vous. Or, si vous ne pouvez pas supprimer toutes les contrariétés qui vous assaillent au quotidien, vous pouvez travailler sur vous-même afin de mieux maîtriser vos émotions. Ce livre vous aidera à y parvenir. Avec compassion, intelligence et humour, l’auteur y présente une méthode en sept étapes qui permet d’éliminer votre stress à la source. Chaque chapitre guide votre progression en vous donnant de nouveaux moyens d’abattre les barrières qui vous empêchent d’avancer afin Diplômé de l’université Johns Hopkins, Andrew Bernstein a créé en 2004 une méthode qui a pour objectif de changer la manière dont les individus et les organisations appréhendent le stress et la résistance au stress. Il dirige des ateliers dans plusieurs grandes entreprises. ISBN 978-2-7619-3040-6 conception graphique de la couverture�: François Daxhelet de rendre votre vie plus heureuse et plus sereine.