journal de bord

Transcription

journal de bord
RENTRÉE SCOLAIRE :
L’ENIM INFORME
SES ETUDIANTS
LA PAROLE À
NOS PARTENAIRES
L’IMP
JOURNAL DE BORD
L A L E T T R E D ’ I N F O R M A T I O N D E S P A R T E N A I R E S D E L’ E N I M . O C T O B R E 2 0 1 3 . N °
ÉDITO
4
À LA UNE
«
La rentrée
s'annonce intense
pour l'Enim »
A
près la période estivale, la rentrée s’annonce
intense pour l’Enim. Ce numéro de Journal
de bord est l’occasion de faire le point sur
nos projets informatiques, projets dont la technicité
mobilise bien sûr nos équipes informatiques, mais dont
l’ampleur concerne l’ensemble de l’établissement.
Parmi les projets prioritaires, le projet SEPA, qui vous
est présenté dans « Côté établissement ». Celui-ci
doit être mené d’ici février 2014 afin de respecter les
délais imposés par la Commission européenne.
Pour les partenaires de l’Enim qui sont en contact
direct avec les assurés, vous retrouverez dans « Côté
métier » les services proposés par leur régime social.
A l’occasion de cette rentrée 2013-2014, les étudiants
de l’ENSM sont à l’honneur et ont reçu un nouveau
guide de la protection sociale, réalisé en partenariat
avec la Cmaf et le SSM. A retrouver également : le
bilan de santé pris en charge par l’Enim tous les cinq
ans pour l’ensemble de nos assurés maladie.
Zoom sur
les projets
informatiques
L’équipe de la sous-direction des systèmes d’information compte
environ 90 projets. Parmi eux, six projets ont été définis comme
prioritaires par la Direction.
Journal de bord revient sur ces projets en quelques mots.
Suite page 2 >
Comme vous le savez, l’Enim a signé en début
d’année sa convention d’objectifs et de gestion
avec ses ministres de tutelle. Pour mener à bien
la modernisation impliquée par cet engagement,
l’Enim s’est doté d’une nouvelle mission, la MAP
(Mission d’Accompagnement de la Performance). Une
équipe à découvrir dans la rubrique « Mieux nous
connaître ».
Enfin, rencontre avec Yvon Le Roy, Directeur de
l’Institut maritime de prévention (IMP), organisme
partenaire de notre établissement qui œuvre pour la
prévention des risques de nos marins.
Bonne lecture.
Philippe Illionnet
Directeur de l’Enim
http://www.enim.eu
JOURNAL DE BORD
À LA UNE
Systèmes d’information :
six projets prioritaires
RNCPS
PE
PR A
TEL EPA IEM ENT
SEPA
RE CO UV RE ME NT
EN BREF
Prise en
charge des
téléservices
par l’accueil
téléphonique
Depuis le 2 septembre
2013, les téléconseillers
de l’accueil téléphonique
maladie prennent en
charge les appels et
courriels du service
« Mon compte assuré ».
Désormais les assurés
doivent composer
le 0 811 701 703* en cas
de questions relatives à
leur compte.
* Prix d’un appel local depuis un
poste fixe en France métropolitaine
épertoire National Commun
de la Protection Sociale
(RNCPS)
Le RNCPS participe à la politique
de lutte contre la fraude dans laquelle s’est engagé l’établissement
en 2013. Partant du constat qu’un
nombre non négligeable de fraudes
était commis parce que chaque
organisme gérait de manière
autonome et étanche ses données
sociales, un répertoire commun a
été créé. Pour que l’Enim puisse en
devenir contributeur, un échange
entre applications informatiques
doit être mis en place.
Où en est l’Enim sur le projet ?
Les domaines Pensions et Prestations Espèces seront connectés au
RNCPS fin 2013.
Le domaine Prestations Nature
est à la charge de la CNAMTS.
Le calendrier n’est pas encore
stabilisé.
PE (Prestations Espèces)
Afin de poursuivre l’intégration des
outils informatiques de la CNAMTS,
il s’agit de remplacer l’ancien
applicatif PE, devenu obsolète et
couteux, par une application plus
efficiente. La tarification de l’indem-
nité journalière sera calculée à
l’Enim et un flux sera envoyé à la
CNAMTS pour mutualiser les prestations en nature et prestations en
espèces notamment dans l’édition
du décompte.
Où en est l’Enim sur le projet ?
L’Enim a démarré le projet, assisté
d’un prestataire externe. Le projet
est prévu pour fin 2013, début 2014.
SEPA (Single Euro Payments Area)
Dans le cadre de cette réforme
européenne (lire aussi page 3), les
agents de la Sous-direction des
systèmes d’information travaillent
en collaboration avec l’agence
comptable et la maîtrise d’ouvrage.
Où en est l’Enim sur le projet ?
La date réglementaire, février 2014,
sera tenue.
PRA (Plan de reprise d’Activité)
L’Enim se dote d’un PRA pour sécuriser son activité en cas de sinistre
majeur, comme un incendie ou une
inondation au niveau de la salle
informatique.
Où en est l’Enim sur le projet ? Un
scénario a été validé par la Direction et sera présenté au conseil
d’administration en novembre.
La fin de la mise en œuvre est prévue pour le 2ème semestre 2014.
Recouvrement
Il s’agit de remplacer l’applicatif
« recouvrement » des cotisations,
devenu obsolète.
Où en est l’Enim sur le projet ?
Une étude est en cours avec la
CMAF et l’ACOSS (Agence centrale
des organismes de sécurité sociale)
pour éventuellement bénéficier de
leur applicatif existant (SNV2). Les
résultats sont attendus pour la fin
d’année 2013. Si l’étude est probante, l’Enim mutualisera la partie
recouvrement avec ces partenaires.
A plus longue échéance, l’Enim
sera partie prenante dans la mise
en place du nouvel outil « d’émission – recouvrement » de l’ACOSS à
l’horizon 2017.
Télépaiement
Il s’agit de permettre aux armateurs
et employeurs de payer leurs cotisations en ligne, via le site internet
de l’Enim.
Où en est l’Enim sur le projet ?
Le projet sera réalisé en fonction du
futur outil de recouvrement.
L’Enim mène
une étude
sur sa qualité
de service
A l’automne 2013, l’Enim a
conduit une étude auprès
de ses bénéficiaires et
de leurs employeurs,
dans le cadre du suivi
de sa qualité de service.
Celle-ci est destinée à
évaluer la satisfaction
des publics de l’Enim
aux services rendus. Les
éléments d’information
recueillis par cette écoute
permettront d’améliorer
les bonnes pratiques
déjà en place dans
l’établissement.
Cette étude a été réalisée
sur un échantillon de
bénéficiaires et armateurs
qui ont été contactés par
téléphone pour répondre
à un questionnaire.
Les résultats seront
publiés sur notre site
internet en fin d’année
2013.
Pour vous informer, pensez aussi à consulter notre site
www.enim.eu
CÔTÉ ÉTABLISSEMENT
L'Enim passe au SEPA
EPA signifie « Single Euro
Payment Area », et en
français « Espace unique
des paiements en euros ».
Depuis le passage à la monnaie
unique, ce projet a pour objectif
d’harmoniser les différents
moyens de paiement en euros
pour tous les pays de la zone.
Ainsi, au plus tard au 1er février
2014, toute entreprise ou
administration émettrice de
virement doit impérativement
migrer au nouveau format
SEPA. L’agence comptable, la
Sous-direction des systèmes
d’information (SDSI) et la
Sous-direction de la production
et des opérations (SDPO),
travaillent sur ce projet.
Afin d’assurer le versement d’une
pension, d’une aide sociale, ou
encore le paiement d’une prestation, les comptes bancaires de nos
bénéficiares sont actuellement
identifiables en France au moyen
d’un RIB. Les autres pays européens utilisent des nomenclatures
différentes. Ainsi, le projet SEPA
vise à homogénéiser les coordonnées de l’ensemble des ressortissants des pays concernés et à
automatiser à un moindre coût les
transactions en euros.
Les territoires concernés
Actuellement le périmètre SEPA inclut 32 pays : les 27 pays de l’Union
Européenne auxquels s’ajoutent
l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Suisse et la Principauté de
Monaco. La zone inclut les Départements d’Outre-Mer, Mayotte et
Saint-Pierre et Miquelon. Donnée
importante pour l’Enim : sont
exclus de la zone SEPA la NouvelleCalédonie, la Polynésie Française,
et Wallis et Futuna ; en effet, ces
trois territoires n’appartiennent
pas à l’Union Européenne et leur
monnaie n’est pas l’euro. De ce fait,
les comptes concernés sont exclus
du programme de conversion.
Continuité de paiement
A terme, les comptes bancaires
européens seront tous identifiés
par deux numéros, l’IBAN* et le
BIC**. A l’Enim, six applications
permettent d’assurer des virements et sont concernées par ce
changement : l’application de la
CNAMTS pour le versement des
prestations en nature et prestations
en espèces, l’application PENBASE
pour le versement des pensions,
l’application UGIS pour les aides
sociales, SIREPA pour les fournisseurs, REI qui permet à l’agence
comptable la remise en paiement
en cas d’erreur constatée et enfin
CIVIRH, qui permet le paiement des
salaires.
Afin d’assurer la continuité des
paiements, il est donc nécessaire pour l’Enim d’assurer la
conversion des données de ses
différents créanciers (assurés,
pensionnés, prestataires, tiers,
etc.). La SDSI travaille en collaboration avec l’agence comptable
sur un programme de conversion
automatique. Prévu pour le mois
d’octobre, celui-ci sera ensuite
testé par l’équipe projet puis certifié
par l’Agent comptable. Une opération totalement invisible pour nos
publics.
Glossaire
*IBAN: Bank Account Number. Il se
compose des trois éléments suivants:
un code pays permettant d’identifier
le pays où est localisé le compte bancaire ; une clé de contrôle à 2 chiffres,
permettant de vérifier la validité de
l’ensemble ; l’identifiant national du
compte d’une longueur variable selon
le pays, c’est-à-dire le RIB pour la
France
** BIC : Business Identifier Code. Il
permet d’identifier une banque, quel
que soit le pays où elle est implantée. Il s’agit du seul identifiant d’un
établissement bancaire au niveau
international.
Rapport d'activité annuel
Installation du siège à La Rochelle, lancement d’une plateforme
de services, fermeture du centre des prestations de Bordeaux,
signature d’une convention d’objectifs et de gestion 2013-2015...
l’année 2012 aura marqué un tournant pour le régime social des
marins, avec des événements majeurs pour l’établissement, que
relate ce rapport d’activité, aux couleurs de notre nouvelle charte
graphique. A retrouver également : des données statistiques sur la
population protégée et le bilan des prestations versées par l’Enim.
> Vous pouvez télécharger le rapport d’activité sur www.enim.eu
(rubrique L’Enim > Publications)
Amiante :
un suivi post
professionnel
des pensionnés
de l’Enim
L’exposition à l’amiante peut
déclencher des maladies
à évolution lente et l’Enim
vient de compléter son
dispositif de dépistage de ces
maladies. Jusqu’à présent,
l’Etablissement assurait
un dépistage et un suivi
périodique des pathologies
auprès des marins actifs.
Ce dispositif s’étend
dorénavant aux marins
pensionnés relevant du régime
de prestations maladie de
l’Enim.
Le pensionné de l’Enim
exposé à l’amiante au cours
de sa carrière professionnelle,
y compris s’il a déjà bénéficié
d’un suivi à ce titre avant
d’être pensionné, qui
souhaite se faire dépister
pour les maladies liées à
cette exposition doit faire
une demande de suivi post
professionnel « amiante »
à son centre de prestations
maladie de rattachement.
Ce dispositif, en place depuis
début septembre, concerne
potentiellement 7813 marins
pensionnés.
www.enim.eu
Pour en savoir plus,
lire la décision
n°19 de 23 août 2013
sur le site internet de l’Enim.
JOURNAL DE BORD
CÔTÉ MÉTIER
Rentrée scolaire :
l'Enim soigne ses étudiants
Rentrée
scolaire :
le certificat
de scolarité
© ENSM
Les parents d’enfants
âgés de plus de 16 ans ou
qui atteindront leur 16ème
anniversaire au cours de
l’année scolaire 2013-2014
doivent faire parvenir à leur
centre de prestations un
certificat de scolarité.
n 2012, ce sont 676 étudiants de l’ENSM
qui ont bénéficié de la couverture du
régime des marins.
Afin de les accompagner dans leur démarche d’affiliation à l’Enim (inscription, demande de carte vitale,
choix du médecin traitant…) et de les informer sur
leurs droits (aide au logement, bourse d’étude…),
l’Enim réalise depuis 2011, en partenariat avec le
Service Social Maritime et la Cmaf, le guide de la
protection sociale d’un étudiant à l’ENSM.
Pour cette édition 2013-2014, la nouvelle charte
graphique a bien sûr été utilisée et le ton rédactionnel a été retravaillé de manière à être plus proche
de ce jeune public, simplicité et clarté ayant été
privilégiées.
Chaque futur étudiant à l’ENSM a donc reçu son
propre guide au cours de l’été. Le jour de la rentrée,
les délégations mer et littoral locales ont assuré
une permanence sur les quatre sites de l’ENSM :
Saint-Malo, Le Havre, Nantes et Marseille.
Les élèves étaient ainsi invités à déposer ce jour-là
leur dossier accompagné de leurs pièces justificatives.
Guide lycéens
En cette rentrée, le guide a également été décliné
à l’attention des lycéens qui étaient 1816 affiliés à
l’Enim l’année dernière. Le « Guide des étudiants
de l’enseignement maritime du second degré » est
à disposition des élèves et de leurs parents sur le
site internet de l’Enim. L’année prochaine, et en
collaboration avec les établissements concernés,
une diffusion papier et individuelle pourra être
envisagée.
A voir sur le site internet www.enim.eu,
rubrique Nos prestations > Couvertures
maladie
> le Guide de la protection
sociale des étudiants de
l’ENSM
> le Guide de la protection
sociale d’un élève
de l’enseignement maritime
du second degré
Lien utile
armateurs:
fiches
pratiques de
la DIRECCTE
La DIRECCTE (Direction
régionale des entreprises,
de la consommation,
du travail et de l’emploi)
de Poitou-Charentes a
mis à disposition des
administrations et du
secteur maritime sur son
site des fiches pratiques
relatives au droit du travail.
Celles-ci concernent :
- Le contrat d’engagement
maritime
- Les bulletins de paie des
marins
- Les obligations des
armateurs
- L’obligation d’évaluation
des risques
- La prévention des risques
chimiques
Ces fiches sont à retrouver
sur le site de la DIRECCTE
(ou via le site de l’Enim :
www.enim.eu, rubrique
Cotisations et contributions,
Mémento armateurs)
Pour vous informer, pensez aussi à consulter notre site
www.enim.eu
CÔTÉ MÉTIER
Un bilan de santé
gratuit, utile et préventif
© Hôpitaux Universitaires de l’Est Parisien
Informations
complémentaires
es ressortissants de l’Enim (assurés et
membres de la famille) peuvent bénéficier
gratuitement d’examens périodiques de
santé, tous les 5 ans, lorsqu’ils sont effectués
dans des centres agréés.
Comment se déroule l'examen ?
Sa durée est d'environ deux heures et demie. Selon les
centres où il est pratiqué, il peut se dérouler en une ou
deux étapes. Le bilan comporte une série d'analyses
bio-médicales (sang, urine) et de tests (vision, audition,
capacité respiratoire), complétés par un examen clinique effectué par un médecin.
Les examens peuvent être modulés en fonction des
éléments indiqués sur le questionnaire qui est adressé
à l'assuré lors de la prise de rendez-vous, en fonction
des facteurs de risques propres à sa situation.
Quel est le suivi du bilan ?
Les résultats sont transmis à l'assuré et un double est
envoyé à son médecin traitant, s'il le souhaite.
Pour les assurés du régime général, si l'état de santé
de l'assuré nécessite un suivi médical, il pourra bénéficier d'une consultation chez son médecin traitant,
entièrement prise en charge par l'assurance maladie.
Quelles sont les formalités ?
L’assuré doit contacter le centre de prestations
maladie dont il relève (CPM 1 ou CPM 2) qui lui envoie
l’accord de prise en charge sur lequel est indiqué
l’adresse du centre d’examen de santé dont il relève.
L’assuré doit adresser cet accord de prise en charge au
centre d’examen de santé qui lui envoie une convocation indiquant la date et l’heure du bilan de santé ainsi
qu’un questionnaire qui doit être rempli au préalable
avec soin, ayant pour but d'orienter l'examen clinique
et éventuellement de déclencher une demande d'examens complémentaires.
Où trouver la liste des centres d’examen de santé ?
La liste des centres d’examen de santé agréés est
consultable sur le site internet www.cetaf.fr
La périodicité quinquennale
peut être réduite après avis
du contrôle médical pour
certaines catégories de personnes à savoir :
- les ayants droit inactifs âgés
de plus de 16 ans
- les demandeurs d’emploi et
leurs ayants droit
- les bénéficiaires de la couverture maladie universelle
- les titulaires d’un avantage
de retraite ou de préretraite
et leurs ayants droit
- les autres assurés inactifs
et leurs ayants droit
- les populations exposées à
des risques menaçant leur
santé définies par l’arrêté
programme du fonds national
de prévention, d’éducation et
d’information sanitaires
Lorsque les bilans de santé
sont réalisés dans un centre
agréé, ils sont remboursables à 100% au titre du
tiers payant et suivant le prix
facturé par le centre d’examen de santé.
Les transports pour se rendre
à un bilan de santé ne sont
pas remboursables.
Lorsque les bilans de santé
sont réalisés dans un centre
non agréé, ils sont remboursés au titre des prestations
légales avec application du
ticket modérateur sauf exonération du bénéficiaire à un
autre titre.
JOURNAL DE BORD
MIEUX NOUS CONNAÎTRE
Accompagner la performance :
un objectif, quatre métiers
De gauche à droite : Laurent Roulet,
Responsable qualité ; Sylvie Mathoulin,
Responsable de la MAP ; Laurent Tallon,
Chargé de contrôle interne ; Julien Duhaud,
Contrôleur de gestion ; Céline Gateau et
Stéphanie Vincent, statisticiennes.
n signant sa première convention d’objectifs et de
gestion (COG) avec ses trois tutelles en début d’année,
l’Enim s’est engagé à améliorer sa qualité de service et
à rendre sa gestion plus efficiente. Si l’ensemble des services
est impacté par cet engagement, l’un d’entre eux en est au
cœur : la mission d’accompagnement de la performance
(MAP). Créée en juillet 2012 dans le cadre de la réorganisation
de l’Enim, celle-ci regroupe les compétences statistiques,
contrôle interne, contrôle de gestion et qualité.
Sur la période de la COG, l’Enim
s’est engagé à conduire une
démarche de management par
les processus. Laurent Roulet et
Laurent Tallon, respectivement
en charge des missions qualité
et contrôle interne sont au cœur
de cette action. « La direction a
décidé de maitriser certaines activités pour lesquelles des pilotes
ont été désignés au sein des
services. Nous travaillons avec
eux sur l’écriture de procédures
et l’amélioration des processus »
explique Laurent Tallon. « L’Enim
n’a pas attendu pour bien faire,
mais aujourd’hui, le contexte
est devenu plus exigeant. Nous
accompagnons donc les services
dans l’amélioration de leurs
résultats » complète Laurent
Roulet. « Organiser, documenter,
tracer » sont les maitres mots
des activités des deux Laurent.
« Notre premier travail est de faire
avec les services un diagnostic
de ce qui est fait, de le comparer
aux objectifs COG et d’enclencher
une mécanique pour voir si l’on
peut l’améliorer ». Dans cette
démarche, les deux missions
sont complémentaires : « Il
est intéressant de travailler en
binôme, le contrôle interne visant
à une meilleure maîtrise des
risques et la qualité à l’amélioration de la satisfaction du public.»
La COG 2013-2015 prévoyait
la création d’une mission de
contrôle de gestion auprès de
la direction : c’est chose faite
depuis août 2012 avec l’arrivée
à la MAP de Julien Duhaud. « La
MAP est constituée de métiers
supports. En tant que contrôleur de gestion, j’interviens plus
particulièrement auprès des
services pour les accompagner
sur le suivi des indicateurs, des
coûts et du calcul budgétaire ».
S’il a contribué à la définition
des indicateurs de la COG, il en
assure aujourd’hui le suivi et
apporte ses conseils aux services. Ceci passe par la création
et/ou l’amélioration de tableaux
de bord : jusqu’à présent, l’Enim
disposait d’un grand nombre
de données produites mais de peu
d’analyses. Les tableaux de bord
suivis par Julien Duhaud permettent
aujourd’hui d’avoir une visibilité
plus précise de la gestion de l’Enim,
que ce soit en interne ou pour
l’ensemble des parties prenantes.
« Je suis également référent Enim
pour le groupe benchmark des
organismes de sécurité sociale à la
Direction de la sécurité sociale ». En
participant à ces groupes de travail,
l’Enim montre ainsi son intention
de devenir un acteur de référence
reconnu dans le champ de la sécurité sociale.
Enfin, deux statisticiennes complètent les effectifs de la MAP. Leur
mission : « répondre aux demandes
internes ou externes en matière
de chiffres sur l’établissement, la
population protégée, etc » explique
Stéphanie Vincent. « Nous disposons
d’un état des lieux de la situation des
assurés » complète Céline Gateau.
« Nous effectuons également des
projections : dès qu’il y a un projet de
décret, par exemple, nous pouvons
donner une estimation du nombre de
personnes que cela peut concerner
et évaluer la charge financière que
devrait supporter l’Enim si la mesure
était adoptée. Les statistiques constituent un outil d’aide à la décision. »
Réunir des missions complémentaires pour accompagner les
services, telle était l’ambition de
Sylvie Mathoulin, responsable de la
MAP et en charge de sa création en
juillet 2012. « Le contrôle interne et la
qualité aident à la rédaction des procédures, à l’évolution des processus,
et proposent des indicateurs de suivi ;
le contrôle de gestion assure ce suivi
et analyse les résultats, au regard de
la matière fournie par les statistiques.
Cette analyse permet de faire évoluer
les processus et les indicateurs en
place. »
Pour vous informer, pensez aussi à consulter notre site
www.enim.eu
ET PLUS ENCORE
Améliorer la sécurité des gens de mer
Entretien avec Yvon Le Roy,
Directeur de l’Institut maritime de prévention (IMP)
ssociation à but non lucratif, l’Institut Maritime de
Prévention (IMP), financé majoritairement par l’Enim,
œuvre pour préserver la santé des gens de mer, en
contribuant à la modernisation des flottes, à la formation
des personnels, au développement de nouvelles formes
d’organisation et d’équipement en lien avec les réalités
quotidiennes de chaque métier. Yvon Le Roy, ingénieur
ergonome spécialiste du milieu maritime, est depuis 2000
directeur de l’IMP situé à Lorient depuis sa création, en 1992.
Comment est apparu l’IMP ?
A l’origine de l’IMP, une lettre de
mission du ministre chargé de
la mer de l’époque faisait état de
la création des CHSCT dans les
années 80 et des discussions sur
la santé et la sécurité au travail.
Pour le monde maritime, il s’agissait de dépasser le cadre des aspects techniques pouvant entrainer des risques majeurs comme
les chavirements ou les naufrages
pour s’intéresser aux facteurs
humains et aux autres risques :
maux de dos, fatigue, usage de
produits chimiques… Ainsi est né
l’IMP. Il n’est pas situé à Lorient
par hasard. A l’IUT de Lorient, au
département hygiène et sécurité au travail, deux enseignants
chercheurs avaient choisi la pêche
maritime comme « terrain »
Quelles sont vos missions ?
Sur la base des situations de travail observées à bord des navires,
nos ingénieurs techniciens
établissent des diagnostics et proposent des solutions pour améliorer la sécurité et les conditions de
travail et de vie des marins. Nous
effectuons également une analyse
des accidents. A chaque fois qu’un
accident est déclaré à l’Enim, il
nous est transmis un questionnaire sur les circonstances. Mis
en place en 1995, il nous permet
de bénéficier aujourd’hui d’une
base de données de plus de 50 000
cas d’accidents. Nous intervenons également en soutien des
professionnels, pour aider un
responsable d’armement à mettre
© IMP
En 2012, l’IMP a été présent dans
cinq salons professionnels
en place un CHSCT par exemple.
Nous travaillons également sur
l’expérimentation et l’aide au
développement de nouveaux équipements. Nous avons contribué
notamment à la création et au
développement d’un système de
repérage intégré au vêtement de
travail à flottabilité intégrée (VFI).
Enfin, notre mission c’est aussi le
> suite p. 8
Intervention à bord d’un bâteau
de pêche
© IMP
Yvon Le Roy, Directeur de l’IMP
© IMP
d’application des modèles d’analyse de la sécurité. L’installation à
Lorient favorisait la proximité avec
cette équipe universitaire, qui a
amené beaucoup de matière.
JOURNAL DE BORD
ET PLUS ENCORE
© IMP
En 2012, lors des cycles de conférences dans les
lycées professionnels maritimes et centres de
formation continue, l’IMP a visité 13 établissements,
et rencontré 74 classes et plus de 800 élèves.
> suite de la p. 7
Quels sont les travaux
menés en collaboration avec
l’Enim actuellement?
L’Enim souhaite améliorer son
niveau de connaissance sur les
circonstances des accidents,
GLOSSAIRE
« Mettre le feu
aux poudres »
Expression née de la mer,
« mettre le feu aux poudres
» est couramment utilisée
dans le sens « engendrer des
réactions violentes ». Au XVIème
siècle, il était plus courant de
« mettre le feu aux étoupes »
notamment lorsque le capitaine
du navire jugeait qu’un combat
était perdu d’avance. Le maître
canonnier se chargeait alors
d’approcher une mèche du baril
de poudre et tous les marins se
jetaient par-dessus bord avant
que le navire n’explose.
ainsi que sur leurs conséquences,
pour identifier le nombre de
jours d’arrêts par exemple. Nous
travaillons avec le pôle solidarité
et prévention sur la mise en place
d’un tableau de bord afin d’améliorer le système existant.
Quels sont vos enjeux actuels ?
Nous sommes subventionnés de
la manière suivante : Enim (50%) ;
régions Bretagne et BasseNormandie (25%) et le reste en
fonction de nos activités et de nos
partenaires (projets ou prestations
ponctuelles). Nous savons que
ces subventions n’augmenteront
pas. Il nous faut donc trouver et
former des référents, des moyens
de transmettre nos messages
dans les régions maritimes, faire
appel à d’autres institutions ayant,
entre autres, des missions dans le
domaine santé-sécurité.
Pour en savoir plus sur l’IMP :
www.imp-lorient.fr
1815
C’est à partir de cette date que les prestations sociales,
définies avec précision, se développent d’année en année.
Auparavant, l’accord d’une pension ou d’une aide avait
un caractère gracieux. La restauration et la monarchie
de juillet permettent dès lors d’établir le passage au droit
strictement exigible pour l’attribution
d’une de ces prestations.
Pour vous informer, pensez aussi à consulter notre site
www.enim.eu
Mission communication - © Enim - Octobre 2013
Comment êtes-vous organisé
pour mener à bien ces missions ?
Notre équipe est constituée d’un
directeur, une directrice adjointe,
un ergonome, deux techniciens
hygiène et sécurité, une comptable, une secrétaire documenta-
liste qui assure les fonctions de
responsable de la qualité et une
secrétaire standardiste. Nous
travaillons en étroite collaboration
avec le président qui joue un rôle
actif. Enfin, en fonction des plans
de charge, nous faisons également
appel à des chargés de mission.
NOTRE HISTOIRE
« faire savoir », la sensibilisation.
Pour cela, nous nous rendons tous
les ans dans les écoles maritimes.
Nous avons aussi de nombreux
supports de communication et de
prévention et nous proposons aussi
des formations.

Documents pareils