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RENTRÉE SCOLAIRE : L’ENIM INFORME SES ETUDIANTS LA PAROLE À NOS PARTENAIRES L’IMP JOURNAL DE BORD L A L E T T R E D ’ I N F O R M A T I O N D E S P A R T E N A I R E S D E L’ E N I M . O C T O B R E 2 0 1 3 . N ° ÉDITO 4 À LA UNE « La rentrée s'annonce intense pour l'Enim » A près la période estivale, la rentrée s’annonce intense pour l’Enim. Ce numéro de Journal de bord est l’occasion de faire le point sur nos projets informatiques, projets dont la technicité mobilise bien sûr nos équipes informatiques, mais dont l’ampleur concerne l’ensemble de l’établissement. Parmi les projets prioritaires, le projet SEPA, qui vous est présenté dans « Côté établissement ». Celui-ci doit être mené d’ici février 2014 afin de respecter les délais imposés par la Commission européenne. Pour les partenaires de l’Enim qui sont en contact direct avec les assurés, vous retrouverez dans « Côté métier » les services proposés par leur régime social. A l’occasion de cette rentrée 2013-2014, les étudiants de l’ENSM sont à l’honneur et ont reçu un nouveau guide de la protection sociale, réalisé en partenariat avec la Cmaf et le SSM. A retrouver également : le bilan de santé pris en charge par l’Enim tous les cinq ans pour l’ensemble de nos assurés maladie. Zoom sur les projets informatiques L’équipe de la sous-direction des systèmes d’information compte environ 90 projets. Parmi eux, six projets ont été définis comme prioritaires par la Direction. Journal de bord revient sur ces projets en quelques mots. Suite page 2 > Comme vous le savez, l’Enim a signé en début d’année sa convention d’objectifs et de gestion avec ses ministres de tutelle. Pour mener à bien la modernisation impliquée par cet engagement, l’Enim s’est doté d’une nouvelle mission, la MAP (Mission d’Accompagnement de la Performance). Une équipe à découvrir dans la rubrique « Mieux nous connaître ». Enfin, rencontre avec Yvon Le Roy, Directeur de l’Institut maritime de prévention (IMP), organisme partenaire de notre établissement qui œuvre pour la prévention des risques de nos marins. Bonne lecture. Philippe Illionnet Directeur de l’Enim http://www.enim.eu JOURNAL DE BORD À LA UNE Systèmes d’information : six projets prioritaires RNCPS PE PR A TEL EPA IEM ENT SEPA RE CO UV RE ME NT EN BREF Prise en charge des téléservices par l’accueil téléphonique Depuis le 2 septembre 2013, les téléconseillers de l’accueil téléphonique maladie prennent en charge les appels et courriels du service « Mon compte assuré ». Désormais les assurés doivent composer le 0 811 701 703* en cas de questions relatives à leur compte. * Prix d’un appel local depuis un poste fixe en France métropolitaine épertoire National Commun de la Protection Sociale (RNCPS) Le RNCPS participe à la politique de lutte contre la fraude dans laquelle s’est engagé l’établissement en 2013. Partant du constat qu’un nombre non négligeable de fraudes était commis parce que chaque organisme gérait de manière autonome et étanche ses données sociales, un répertoire commun a été créé. Pour que l’Enim puisse en devenir contributeur, un échange entre applications informatiques doit être mis en place. Où en est l’Enim sur le projet ? Les domaines Pensions et Prestations Espèces seront connectés au RNCPS fin 2013. Le domaine Prestations Nature est à la charge de la CNAMTS. Le calendrier n’est pas encore stabilisé. PE (Prestations Espèces) Afin de poursuivre l’intégration des outils informatiques de la CNAMTS, il s’agit de remplacer l’ancien applicatif PE, devenu obsolète et couteux, par une application plus efficiente. La tarification de l’indem- nité journalière sera calculée à l’Enim et un flux sera envoyé à la CNAMTS pour mutualiser les prestations en nature et prestations en espèces notamment dans l’édition du décompte. Où en est l’Enim sur le projet ? L’Enim a démarré le projet, assisté d’un prestataire externe. Le projet est prévu pour fin 2013, début 2014. SEPA (Single Euro Payments Area) Dans le cadre de cette réforme européenne (lire aussi page 3), les agents de la Sous-direction des systèmes d’information travaillent en collaboration avec l’agence comptable et la maîtrise d’ouvrage. Où en est l’Enim sur le projet ? La date réglementaire, février 2014, sera tenue. PRA (Plan de reprise d’Activité) L’Enim se dote d’un PRA pour sécuriser son activité en cas de sinistre majeur, comme un incendie ou une inondation au niveau de la salle informatique. Où en est l’Enim sur le projet ? Un scénario a été validé par la Direction et sera présenté au conseil d’administration en novembre. La fin de la mise en œuvre est prévue pour le 2ème semestre 2014. Recouvrement Il s’agit de remplacer l’applicatif « recouvrement » des cotisations, devenu obsolète. Où en est l’Enim sur le projet ? Une étude est en cours avec la CMAF et l’ACOSS (Agence centrale des organismes de sécurité sociale) pour éventuellement bénéficier de leur applicatif existant (SNV2). Les résultats sont attendus pour la fin d’année 2013. Si l’étude est probante, l’Enim mutualisera la partie recouvrement avec ces partenaires. A plus longue échéance, l’Enim sera partie prenante dans la mise en place du nouvel outil « d’émission – recouvrement » de l’ACOSS à l’horizon 2017. Télépaiement Il s’agit de permettre aux armateurs et employeurs de payer leurs cotisations en ligne, via le site internet de l’Enim. Où en est l’Enim sur le projet ? Le projet sera réalisé en fonction du futur outil de recouvrement. L’Enim mène une étude sur sa qualité de service A l’automne 2013, l’Enim a conduit une étude auprès de ses bénéficiaires et de leurs employeurs, dans le cadre du suivi de sa qualité de service. Celle-ci est destinée à évaluer la satisfaction des publics de l’Enim aux services rendus. Les éléments d’information recueillis par cette écoute permettront d’améliorer les bonnes pratiques déjà en place dans l’établissement. Cette étude a été réalisée sur un échantillon de bénéficiaires et armateurs qui ont été contactés par téléphone pour répondre à un questionnaire. Les résultats seront publiés sur notre site internet en fin d’année 2013. Pour vous informer, pensez aussi à consulter notre site www.enim.eu CÔTÉ ÉTABLISSEMENT L'Enim passe au SEPA EPA signifie « Single Euro Payment Area », et en français « Espace unique des paiements en euros ». Depuis le passage à la monnaie unique, ce projet a pour objectif d’harmoniser les différents moyens de paiement en euros pour tous les pays de la zone. Ainsi, au plus tard au 1er février 2014, toute entreprise ou administration émettrice de virement doit impérativement migrer au nouveau format SEPA. L’agence comptable, la Sous-direction des systèmes d’information (SDSI) et la Sous-direction de la production et des opérations (SDPO), travaillent sur ce projet. Afin d’assurer le versement d’une pension, d’une aide sociale, ou encore le paiement d’une prestation, les comptes bancaires de nos bénéficiares sont actuellement identifiables en France au moyen d’un RIB. Les autres pays européens utilisent des nomenclatures différentes. Ainsi, le projet SEPA vise à homogénéiser les coordonnées de l’ensemble des ressortissants des pays concernés et à automatiser à un moindre coût les transactions en euros. Les territoires concernés Actuellement le périmètre SEPA inclut 32 pays : les 27 pays de l’Union Européenne auxquels s’ajoutent l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, la Suisse et la Principauté de Monaco. La zone inclut les Départements d’Outre-Mer, Mayotte et Saint-Pierre et Miquelon. Donnée importante pour l’Enim : sont exclus de la zone SEPA la NouvelleCalédonie, la Polynésie Française, et Wallis et Futuna ; en effet, ces trois territoires n’appartiennent pas à l’Union Européenne et leur monnaie n’est pas l’euro. De ce fait, les comptes concernés sont exclus du programme de conversion. Continuité de paiement A terme, les comptes bancaires européens seront tous identifiés par deux numéros, l’IBAN* et le BIC**. A l’Enim, six applications permettent d’assurer des virements et sont concernées par ce changement : l’application de la CNAMTS pour le versement des prestations en nature et prestations en espèces, l’application PENBASE pour le versement des pensions, l’application UGIS pour les aides sociales, SIREPA pour les fournisseurs, REI qui permet à l’agence comptable la remise en paiement en cas d’erreur constatée et enfin CIVIRH, qui permet le paiement des salaires. Afin d’assurer la continuité des paiements, il est donc nécessaire pour l’Enim d’assurer la conversion des données de ses différents créanciers (assurés, pensionnés, prestataires, tiers, etc.). La SDSI travaille en collaboration avec l’agence comptable sur un programme de conversion automatique. Prévu pour le mois d’octobre, celui-ci sera ensuite testé par l’équipe projet puis certifié par l’Agent comptable. Une opération totalement invisible pour nos publics. Glossaire *IBAN: Bank Account Number. Il se compose des trois éléments suivants: un code pays permettant d’identifier le pays où est localisé le compte bancaire ; une clé de contrôle à 2 chiffres, permettant de vérifier la validité de l’ensemble ; l’identifiant national du compte d’une longueur variable selon le pays, c’est-à-dire le RIB pour la France ** BIC : Business Identifier Code. Il permet d’identifier une banque, quel que soit le pays où elle est implantée. Il s’agit du seul identifiant d’un établissement bancaire au niveau international. Rapport d'activité annuel Installation du siège à La Rochelle, lancement d’une plateforme de services, fermeture du centre des prestations de Bordeaux, signature d’une convention d’objectifs et de gestion 2013-2015... l’année 2012 aura marqué un tournant pour le régime social des marins, avec des événements majeurs pour l’établissement, que relate ce rapport d’activité, aux couleurs de notre nouvelle charte graphique. A retrouver également : des données statistiques sur la population protégée et le bilan des prestations versées par l’Enim. > Vous pouvez télécharger le rapport d’activité sur www.enim.eu (rubrique L’Enim > Publications) Amiante : un suivi post professionnel des pensionnés de l’Enim L’exposition à l’amiante peut déclencher des maladies à évolution lente et l’Enim vient de compléter son dispositif de dépistage de ces maladies. Jusqu’à présent, l’Etablissement assurait un dépistage et un suivi périodique des pathologies auprès des marins actifs. Ce dispositif s’étend dorénavant aux marins pensionnés relevant du régime de prestations maladie de l’Enim. Le pensionné de l’Enim exposé à l’amiante au cours de sa carrière professionnelle, y compris s’il a déjà bénéficié d’un suivi à ce titre avant d’être pensionné, qui souhaite se faire dépister pour les maladies liées à cette exposition doit faire une demande de suivi post professionnel « amiante » à son centre de prestations maladie de rattachement. Ce dispositif, en place depuis début septembre, concerne potentiellement 7813 marins pensionnés. www.enim.eu Pour en savoir plus, lire la décision n°19 de 23 août 2013 sur le site internet de l’Enim. JOURNAL DE BORD CÔTÉ MÉTIER Rentrée scolaire : l'Enim soigne ses étudiants Rentrée scolaire : le certificat de scolarité © ENSM Les parents d’enfants âgés de plus de 16 ans ou qui atteindront leur 16ème anniversaire au cours de l’année scolaire 2013-2014 doivent faire parvenir à leur centre de prestations un certificat de scolarité. n 2012, ce sont 676 étudiants de l’ENSM qui ont bénéficié de la couverture du régime des marins. Afin de les accompagner dans leur démarche d’affiliation à l’Enim (inscription, demande de carte vitale, choix du médecin traitant…) et de les informer sur leurs droits (aide au logement, bourse d’étude…), l’Enim réalise depuis 2011, en partenariat avec le Service Social Maritime et la Cmaf, le guide de la protection sociale d’un étudiant à l’ENSM. Pour cette édition 2013-2014, la nouvelle charte graphique a bien sûr été utilisée et le ton rédactionnel a été retravaillé de manière à être plus proche de ce jeune public, simplicité et clarté ayant été privilégiées. Chaque futur étudiant à l’ENSM a donc reçu son propre guide au cours de l’été. Le jour de la rentrée, les délégations mer et littoral locales ont assuré une permanence sur les quatre sites de l’ENSM : Saint-Malo, Le Havre, Nantes et Marseille. Les élèves étaient ainsi invités à déposer ce jour-là leur dossier accompagné de leurs pièces justificatives. Guide lycéens En cette rentrée, le guide a également été décliné à l’attention des lycéens qui étaient 1816 affiliés à l’Enim l’année dernière. Le « Guide des étudiants de l’enseignement maritime du second degré » est à disposition des élèves et de leurs parents sur le site internet de l’Enim. L’année prochaine, et en collaboration avec les établissements concernés, une diffusion papier et individuelle pourra être envisagée. A voir sur le site internet www.enim.eu, rubrique Nos prestations > Couvertures maladie > le Guide de la protection sociale des étudiants de l’ENSM > le Guide de la protection sociale d’un élève de l’enseignement maritime du second degré Lien utile armateurs: fiches pratiques de la DIRECCTE La DIRECCTE (Direction régionale des entreprises, de la consommation, du travail et de l’emploi) de Poitou-Charentes a mis à disposition des administrations et du secteur maritime sur son site des fiches pratiques relatives au droit du travail. Celles-ci concernent : - Le contrat d’engagement maritime - Les bulletins de paie des marins - Les obligations des armateurs - L’obligation d’évaluation des risques - La prévention des risques chimiques Ces fiches sont à retrouver sur le site de la DIRECCTE (ou via le site de l’Enim : www.enim.eu, rubrique Cotisations et contributions, Mémento armateurs) Pour vous informer, pensez aussi à consulter notre site www.enim.eu CÔTÉ MÉTIER Un bilan de santé gratuit, utile et préventif © Hôpitaux Universitaires de l’Est Parisien Informations complémentaires es ressortissants de l’Enim (assurés et membres de la famille) peuvent bénéficier gratuitement d’examens périodiques de santé, tous les 5 ans, lorsqu’ils sont effectués dans des centres agréés. Comment se déroule l'examen ? Sa durée est d'environ deux heures et demie. Selon les centres où il est pratiqué, il peut se dérouler en une ou deux étapes. Le bilan comporte une série d'analyses bio-médicales (sang, urine) et de tests (vision, audition, capacité respiratoire), complétés par un examen clinique effectué par un médecin. Les examens peuvent être modulés en fonction des éléments indiqués sur le questionnaire qui est adressé à l'assuré lors de la prise de rendez-vous, en fonction des facteurs de risques propres à sa situation. Quel est le suivi du bilan ? Les résultats sont transmis à l'assuré et un double est envoyé à son médecin traitant, s'il le souhaite. Pour les assurés du régime général, si l'état de santé de l'assuré nécessite un suivi médical, il pourra bénéficier d'une consultation chez son médecin traitant, entièrement prise en charge par l'assurance maladie. Quelles sont les formalités ? L’assuré doit contacter le centre de prestations maladie dont il relève (CPM 1 ou CPM 2) qui lui envoie l’accord de prise en charge sur lequel est indiqué l’adresse du centre d’examen de santé dont il relève. L’assuré doit adresser cet accord de prise en charge au centre d’examen de santé qui lui envoie une convocation indiquant la date et l’heure du bilan de santé ainsi qu’un questionnaire qui doit être rempli au préalable avec soin, ayant pour but d'orienter l'examen clinique et éventuellement de déclencher une demande d'examens complémentaires. Où trouver la liste des centres d’examen de santé ? La liste des centres d’examen de santé agréés est consultable sur le site internet www.cetaf.fr La périodicité quinquennale peut être réduite après avis du contrôle médical pour certaines catégories de personnes à savoir : - les ayants droit inactifs âgés de plus de 16 ans - les demandeurs d’emploi et leurs ayants droit - les bénéficiaires de la couverture maladie universelle - les titulaires d’un avantage de retraite ou de préretraite et leurs ayants droit - les autres assurés inactifs et leurs ayants droit - les populations exposées à des risques menaçant leur santé définies par l’arrêté programme du fonds national de prévention, d’éducation et d’information sanitaires Lorsque les bilans de santé sont réalisés dans un centre agréé, ils sont remboursables à 100% au titre du tiers payant et suivant le prix facturé par le centre d’examen de santé. Les transports pour se rendre à un bilan de santé ne sont pas remboursables. Lorsque les bilans de santé sont réalisés dans un centre non agréé, ils sont remboursés au titre des prestations légales avec application du ticket modérateur sauf exonération du bénéficiaire à un autre titre. JOURNAL DE BORD MIEUX NOUS CONNAÎTRE Accompagner la performance : un objectif, quatre métiers De gauche à droite : Laurent Roulet, Responsable qualité ; Sylvie Mathoulin, Responsable de la MAP ; Laurent Tallon, Chargé de contrôle interne ; Julien Duhaud, Contrôleur de gestion ; Céline Gateau et Stéphanie Vincent, statisticiennes. n signant sa première convention d’objectifs et de gestion (COG) avec ses trois tutelles en début d’année, l’Enim s’est engagé à améliorer sa qualité de service et à rendre sa gestion plus efficiente. Si l’ensemble des services est impacté par cet engagement, l’un d’entre eux en est au cœur : la mission d’accompagnement de la performance (MAP). Créée en juillet 2012 dans le cadre de la réorganisation de l’Enim, celle-ci regroupe les compétences statistiques, contrôle interne, contrôle de gestion et qualité. Sur la période de la COG, l’Enim s’est engagé à conduire une démarche de management par les processus. Laurent Roulet et Laurent Tallon, respectivement en charge des missions qualité et contrôle interne sont au cœur de cette action. « La direction a décidé de maitriser certaines activités pour lesquelles des pilotes ont été désignés au sein des services. Nous travaillons avec eux sur l’écriture de procédures et l’amélioration des processus » explique Laurent Tallon. « L’Enim n’a pas attendu pour bien faire, mais aujourd’hui, le contexte est devenu plus exigeant. Nous accompagnons donc les services dans l’amélioration de leurs résultats » complète Laurent Roulet. « Organiser, documenter, tracer » sont les maitres mots des activités des deux Laurent. « Notre premier travail est de faire avec les services un diagnostic de ce qui est fait, de le comparer aux objectifs COG et d’enclencher une mécanique pour voir si l’on peut l’améliorer ». Dans cette démarche, les deux missions sont complémentaires : « Il est intéressant de travailler en binôme, le contrôle interne visant à une meilleure maîtrise des risques et la qualité à l’amélioration de la satisfaction du public.» La COG 2013-2015 prévoyait la création d’une mission de contrôle de gestion auprès de la direction : c’est chose faite depuis août 2012 avec l’arrivée à la MAP de Julien Duhaud. « La MAP est constituée de métiers supports. En tant que contrôleur de gestion, j’interviens plus particulièrement auprès des services pour les accompagner sur le suivi des indicateurs, des coûts et du calcul budgétaire ». S’il a contribué à la définition des indicateurs de la COG, il en assure aujourd’hui le suivi et apporte ses conseils aux services. Ceci passe par la création et/ou l’amélioration de tableaux de bord : jusqu’à présent, l’Enim disposait d’un grand nombre de données produites mais de peu d’analyses. Les tableaux de bord suivis par Julien Duhaud permettent aujourd’hui d’avoir une visibilité plus précise de la gestion de l’Enim, que ce soit en interne ou pour l’ensemble des parties prenantes. « Je suis également référent Enim pour le groupe benchmark des organismes de sécurité sociale à la Direction de la sécurité sociale ». En participant à ces groupes de travail, l’Enim montre ainsi son intention de devenir un acteur de référence reconnu dans le champ de la sécurité sociale. Enfin, deux statisticiennes complètent les effectifs de la MAP. Leur mission : « répondre aux demandes internes ou externes en matière de chiffres sur l’établissement, la population protégée, etc » explique Stéphanie Vincent. « Nous disposons d’un état des lieux de la situation des assurés » complète Céline Gateau. « Nous effectuons également des projections : dès qu’il y a un projet de décret, par exemple, nous pouvons donner une estimation du nombre de personnes que cela peut concerner et évaluer la charge financière que devrait supporter l’Enim si la mesure était adoptée. Les statistiques constituent un outil d’aide à la décision. » Réunir des missions complémentaires pour accompagner les services, telle était l’ambition de Sylvie Mathoulin, responsable de la MAP et en charge de sa création en juillet 2012. « Le contrôle interne et la qualité aident à la rédaction des procédures, à l’évolution des processus, et proposent des indicateurs de suivi ; le contrôle de gestion assure ce suivi et analyse les résultats, au regard de la matière fournie par les statistiques. Cette analyse permet de faire évoluer les processus et les indicateurs en place. » Pour vous informer, pensez aussi à consulter notre site www.enim.eu ET PLUS ENCORE Améliorer la sécurité des gens de mer Entretien avec Yvon Le Roy, Directeur de l’Institut maritime de prévention (IMP) ssociation à but non lucratif, l’Institut Maritime de Prévention (IMP), financé majoritairement par l’Enim, œuvre pour préserver la santé des gens de mer, en contribuant à la modernisation des flottes, à la formation des personnels, au développement de nouvelles formes d’organisation et d’équipement en lien avec les réalités quotidiennes de chaque métier. Yvon Le Roy, ingénieur ergonome spécialiste du milieu maritime, est depuis 2000 directeur de l’IMP situé à Lorient depuis sa création, en 1992. Comment est apparu l’IMP ? A l’origine de l’IMP, une lettre de mission du ministre chargé de la mer de l’époque faisait état de la création des CHSCT dans les années 80 et des discussions sur la santé et la sécurité au travail. Pour le monde maritime, il s’agissait de dépasser le cadre des aspects techniques pouvant entrainer des risques majeurs comme les chavirements ou les naufrages pour s’intéresser aux facteurs humains et aux autres risques : maux de dos, fatigue, usage de produits chimiques… Ainsi est né l’IMP. Il n’est pas situé à Lorient par hasard. A l’IUT de Lorient, au département hygiène et sécurité au travail, deux enseignants chercheurs avaient choisi la pêche maritime comme « terrain » Quelles sont vos missions ? Sur la base des situations de travail observées à bord des navires, nos ingénieurs techniciens établissent des diagnostics et proposent des solutions pour améliorer la sécurité et les conditions de travail et de vie des marins. Nous effectuons également une analyse des accidents. A chaque fois qu’un accident est déclaré à l’Enim, il nous est transmis un questionnaire sur les circonstances. Mis en place en 1995, il nous permet de bénéficier aujourd’hui d’une base de données de plus de 50 000 cas d’accidents. Nous intervenons également en soutien des professionnels, pour aider un responsable d’armement à mettre © IMP En 2012, l’IMP a été présent dans cinq salons professionnels en place un CHSCT par exemple. Nous travaillons également sur l’expérimentation et l’aide au développement de nouveaux équipements. Nous avons contribué notamment à la création et au développement d’un système de repérage intégré au vêtement de travail à flottabilité intégrée (VFI). Enfin, notre mission c’est aussi le > suite p. 8 Intervention à bord d’un bâteau de pêche © IMP Yvon Le Roy, Directeur de l’IMP © IMP d’application des modèles d’analyse de la sécurité. L’installation à Lorient favorisait la proximité avec cette équipe universitaire, qui a amené beaucoup de matière. JOURNAL DE BORD ET PLUS ENCORE © IMP En 2012, lors des cycles de conférences dans les lycées professionnels maritimes et centres de formation continue, l’IMP a visité 13 établissements, et rencontré 74 classes et plus de 800 élèves. > suite de la p. 7 Quels sont les travaux menés en collaboration avec l’Enim actuellement? L’Enim souhaite améliorer son niveau de connaissance sur les circonstances des accidents, GLOSSAIRE « Mettre le feu aux poudres » Expression née de la mer, « mettre le feu aux poudres » est couramment utilisée dans le sens « engendrer des réactions violentes ». Au XVIème siècle, il était plus courant de « mettre le feu aux étoupes » notamment lorsque le capitaine du navire jugeait qu’un combat était perdu d’avance. Le maître canonnier se chargeait alors d’approcher une mèche du baril de poudre et tous les marins se jetaient par-dessus bord avant que le navire n’explose. ainsi que sur leurs conséquences, pour identifier le nombre de jours d’arrêts par exemple. Nous travaillons avec le pôle solidarité et prévention sur la mise en place d’un tableau de bord afin d’améliorer le système existant. Quels sont vos enjeux actuels ? Nous sommes subventionnés de la manière suivante : Enim (50%) ; régions Bretagne et BasseNormandie (25%) et le reste en fonction de nos activités et de nos partenaires (projets ou prestations ponctuelles). Nous savons que ces subventions n’augmenteront pas. Il nous faut donc trouver et former des référents, des moyens de transmettre nos messages dans les régions maritimes, faire appel à d’autres institutions ayant, entre autres, des missions dans le domaine santé-sécurité. Pour en savoir plus sur l’IMP : www.imp-lorient.fr 1815 C’est à partir de cette date que les prestations sociales, définies avec précision, se développent d’année en année. Auparavant, l’accord d’une pension ou d’une aide avait un caractère gracieux. La restauration et la monarchie de juillet permettent dès lors d’établir le passage au droit strictement exigible pour l’attribution d’une de ces prestations. Pour vous informer, pensez aussi à consulter notre site www.enim.eu Mission communication - © Enim - Octobre 2013 Comment êtes-vous organisé pour mener à bien ces missions ? Notre équipe est constituée d’un directeur, une directrice adjointe, un ergonome, deux techniciens hygiène et sécurité, une comptable, une secrétaire documenta- liste qui assure les fonctions de responsable de la qualité et une secrétaire standardiste. Nous travaillons en étroite collaboration avec le président qui joue un rôle actif. Enfin, en fonction des plans de charge, nous faisons également appel à des chargés de mission. NOTRE HISTOIRE « faire savoir », la sensibilisation. Pour cela, nous nous rendons tous les ans dans les écoles maritimes. Nous avons aussi de nombreux supports de communication et de prévention et nous proposons aussi des formations.