Portrait : Julie Andrieu
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Portrait : Julie Andrieu
Les choix de Dominique Deprêtre ★★ FILM Mar Sa vie entre petits plats et petits soins Julie Andrieu, gastronome au cœur tendre Animatrice culinaire sur France 3, épouse et maman, la belle a plus d’une corde à son arc. ★★ Sympa, sexy, souriante, Julie Andrieu aime faire partager sa passion du terroir. V. Garnier / France 3 été agréable. Ado, elle connaît les affres des régimes à répétition et passe de l’anorexie à la boulimie. « Mal dans mes pompes, j’ai lutté contre les kilos, deux ou trois d’abord, puis neuf ou dix », livre-t-elle. À 18 ans, elle pèse 70 kilos. Mais ça, c’était “avant”. C haque semaine, dans “Les carnets de Julie”, elle nous fait découvrir une région française et trois recettes oubliées. Même si elle n’y a jamais tourné d’émission, Julie connaît aussi bien la Belgique. « J’ai déjà visité Knokke, Anvers et Bruges. J’ai même failli investir dans un studio d’enregistrement à Bruxelles. Les prix y étaient plus avantageux, mais surtout je trouvais la mentalité belge très positive et énergique ! », nous assure-t-elle. Jolie liane blonde, Julie Andrieu est une femme aux multiples talents. À 39 ans, elle est animatrice culinaire, productrice, critique gastronomique chez Lebey, auteure de… 28 livres de cuisine, compagne du célèbre neurochirurgien Stéphane Delajoux et maman d’un petit Hadrien. Quoi qu’elle fasse, la cuisine est le dénominateur commun. « Aux gens que j’aime, je cuisinerai une salade de légumes de saison, accompagnée d’une pastilla marocaine, avec en dessert un cheesecake à la newyorkaise. Des plats exotiques mais classiques dans leur pays. Quant à mes ennemis, ce serait plutôt des tripes ! Ça me retourne le cœur ! », s’amuse-t-elle. Julie est une amoureuse des fourneaux. Pourtant, rien ne semblait l’y destiner. Petite, elle n’était pas tellement curieuse de la nourriture. « Elle aimait surtout les hamburgers », confie sa mère, l’actrice Nicole Courcel. Cette dernière, qui l’a élevée seule, était très occupée et cuisinait peu. Et puis, le rapport de Julie à la nourriture n’a pas toujours LA RECETTE DU BONHEUR Ses voyages et une rencontre vont tout changer. À 18 ans, lancée dans la photographie, elle rencontre le photographe Jean-Marie Périer. Très vite, la Parisienne s’installe avec l’homme, alors âgé de 53 ans. C’est en lui mijotant de bons petits plats et sur ses conseils qu’elle découvre son équilibre et fait de la gastronomie son métier. De télés en radios, en passant par l’écriture de livres et de recettes dans la presse, Julie se fait un nom. Elle teste la cuisine du monde entier, notamment dans “Fourchette et sac à dos” (France 5). Depuis 2012, elle anime “Les carnets de Julie” (France 3) où elle met à l’honneur les recettes du terroir et les habitants. Elle s’impose comme ambassadrice décomplexée d’une cuisine accessible et moderne. « J’aime détourner les classiques, révolutionner, tester », déclare-t-elle. Aujourd’hui, le cordon-bleu a refait sa vie avec “le chirurgien des stars” Stéphane Delajoux, avec qui elle a un petit garçon d’un an. Celle qui se dit hyperactive a laissé tomber beaucoup de ses activités pour se consacrer à son fils. « Ma famille, c’est clairement ma priorité ! D’ailleurs, mes heures de tournage ont été aménagées. » Le couple s’est offert une propriété à Saint-Émilion (Gironde) où il aime venir se ressourcer en famille. « J’aime la déco, le jardinage, la lecture, le théâtre, les voyages, la photo et surtout la musique classique. Par contre, je ne suis pas très sport… ». La belle, cousine de Marc Levy, a une vie bien garnie. Elle espère en tout cas que son émission se poursuive car, confie-t-elle, « mon métier me passionne ». Océane Fégé “Les carnets de Julie”, dans le massif du Vercors, 23h40, France 3. Le grand bazar de Claude Zidi (1973) Jean Sarrus, Gérard Filipelli, Guy Fechner et bien sûr Gérard Rinaldi, mort en mars dernier à 69 ans : c’étaient Les Charlots et toute une époque, celle d’un cinéma comique français mêlant un humour visuel parfois très réussi et des gags complètement idiots, parfois tellement téléphonés qu’on en riait de bêtise. Après “Les bidasses en folie” et “Les fous du stade”, ce fut la troisième collaboration entre l’auteur des “Ripoux” et le quatuor chevelu. Avec aussi Galabru et Serrault en faire-valoir. FILM AP Isopix Pour son retour en quotidienne sur France 2 avec “L’émission pour tous”, l’animateur De manière récurrente, Endemol a des idées surprenantes matière de téléréalité. a enregistré 1.974.000 téléspectateurs lors de la premièreen partie et 2.356.000 lors La de dernière en date? Un “Big et mondial. Le jeu, baptisédepuis “Second Life”, la seconde. Des scores quiBrother” n’avaientvirtuel plus été atteints par la chaîne plusieurs mettrait en compétition quinze disperséslesur la planète.perdait Ils devront au mois, à nuancer toutefois, car,candidats dès le lendemain, programme déjàpasser 500.000 moins huit heures par jour devant leur ordinateur pour faire dans le jeu un personnage téléspectateurs. N. D.à leur image. à gagner: une île d’une valeur de 1675 dollars m virtuelle elle aussi. •O.D. 20H45 TV BREIZH La doublure de Francis Veber (2006) On n’atteint pas les sommets du fabuleux “Dîner de cons” mais on rit quand même de bon cœur tout en zieutant avec une évidente délectation les courbes chatoyantes de la longiligne Alice Taglioni, ex-Miss Corse qui refusa ensuite de participer à l’élection de Miss France. Elle est aussi bonne actrice et même, à ses heures perdues, pianiste de jazz. Bref, tout le contraire d’une “Sois belle et tais-toi”. FILM 20H55 BE1 Small Apartments (1re tv) de Jonas Akerlund (2012) Avec Johnny Knoxville, le leader des Jackass au générique, on devine aisément que la déjante est au programme! Le moins qu’on puisse dire est qu’on n’est pas déçu : affreux, sale et… presque méchant à l’image de son anti-héros à peine culotté, joué par Matt Lucas. Quant à l’image sournoisement donnée de la Confédération helvétique, gageons que le drapeau rouge à croix blanche est manifestement en… Berne. ★ FILM 22H05 CLUB RTL Bons baisers de Hong-Kong de Yvan Chiffre (1975) Le succès des Charlots fut à l’époque tel que la production put s’offrir les services pas secrets du tout de Mickey Rooney, André Pousse, Louis Seigner, Léon Zitrone, Jeane Manson et même de deux incontournables de la vraie saga 007 – à savoir Bernard Lee (M) et Lois Maxwell (Moneypenny) – au générique de ce nanar réellement absolu. FILM RUQUIER TIENDRA-T-IL? “BIG BROTHER” SUR LE NET 20H25 CLUB RTL 22H35 BE1 Bachelorette de Leslye Headland (2012) Kirsten Dunst joue les maîtresses de cérémonie dans cette version féminine de “Very bad trip” globalement prévisible, forcément très bavarde et sauvée de justesse par quelques bons gags.