DP Inaugurations dépôt archéologique et exposition Denise Colomb
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DP Inaugurations dépôt archéologique et exposition Denise Colomb
PRÉFET DE LA MARTINIQUE Cabinet du Préfet Bureau de la communication interministérielle Fort-de-France, le 23 octobre 2013 Dossier de presse Inaugurations du dépôt archéologique de la DAC et de l'exposition Denise Colomb Mercredi 23 octobre 2013 à 11h00 Contact presse Audrey HAMANN 05-96-39-39-20 ou 06-96-28-34-42 /[email protected] 1/6 Contact presse Audrey HAMANN 05-96-39-39-20 ou 06-96-28-34-42 /[email protected] 2/6 Le Centre de conservation et d'études archéologiques Direction des affaires culturelles de Martinique - service de l'archéologie - La conservation du mobilier archéologique La conservation du mobilier archéologique, reconnue comme mission d’intérêt général (article premier de la convention de Malte, entrée en vigueur en France le 10 janvier 1996), repose sur deux missions fondamentales : la conservation pérenne des mobiliers et leur accessibilité aux chercheurs et partenaires institutionnels (archéologues, musées, opérateurs d’archéologie préventive, laboratoires de recherche et de restauration, Cnrs, universités…). La définition du mobilier archéologique L'archéologie a pour finalité la connaissance des hommes du passé par l'étude des vestiges matériels conservés. Le mobilier est ainsi un « instrument d'étude historique et scientifique » selon les termes de la convention de Malte. L'expression « mobilier archéologique » désigne tous les objets mais aussi tous les matériaux organiques ou inorganiques recueillis ou prélevés, susceptibles d'apporter des informations sur un site. Le rôle du mobilier archéologique n'a cessé de prendre de l'importance. Ceci est dû au perfectionnement des méthodes de fouilles stratigraphiques et d'enregistrement des données ainsi qu’au progrès en matière d'études et d'analyses des objets et des prélèvements. Le mobilier forme avec la documentation écrite, graphique et photographique réunie lors d'une opération de terrain, des archives archéologiques indissociables qui doivent être sauvegardées et accessibles. Les missions du Cce à la Dac Martinique La réception des collections archéologiques Le Cce accueille les collections issues des prospections et des fouilles programmées anciennes ou récentes. Au sein du Cce, le Service de l'archéologie assure la dévolution et le partage des collections en vertu du Code du Patrimoine. La propriété des découvertes répond à des cas différents en fonction notamment du statut de l’opération (découverte fortuite, archéologie préventive ou programmée). Le dépôt ou la donation de collections privées sont également possibles. Pour les collections issues de l’archéologie préventive, le Service de l’archéologie réceptionne les mobiliers archéologiques et la documentation à l’issue de la période d’étude accordée à l’opérateur. En effet, les opérateurs agréés en archéologie préventive n’ont pas vocation à conserver les collections. La conservation des collections archéologiques L’objectif primordial de la conservation est de faire en sorte que le mobilier archéologique demeure une ressource qui pourra être (ré)étudiée, (ré)interprétée, publiée, mise en valeur grâce à une gestion adéquate et une conservation à long terme des fonds. Cette continuité impose la création d’espaces adaptés aux conditions de conservation, à l’application de protocoles d’enregistrement des données et de conditionnements, à l’hébergement d’un personnel scientifique équipe permanente et chercheurs invités (conservateur, régisseur, conservateur-restaurateur, magasinier...). L'étude des collections L’accessibilité physique des collections est assurée dans le respect du code de la propriété intellectuelle. Les chercheurs et les étudiants ont accès aux collections dans des salles d’inventaire et d’étude. Les collections archéologiques inventoriées seront gérées par le biais d’une base de données couplée à un système d’informations géographiques. Contact presse Audrey HAMANN 05-96-39-39-20 ou 06-96-28-34-42 /[email protected] 3/6 Le Centre de Conservation et d’Étude a pour vocation d'être un lieu de rencontre des professionnels de l’archéologie permettant d’échanger sur les problématiques régionales actuelles. Historique Dès 2009, la Direction des affaires culturelles, consciente de l’état sanitaire des collections archéologiques sur le territoire martiniquais, dépôts provisoires et mal sécurisés à Ste-Marie (Fonds Saint-Jacques), à Saint-Pierre et au Diamant, dépôt du service d'archéologie de la rue Condorcet à Fort-de-France, beaucoup trop petit, a lancé une étude de programmation pour construire un bâtiment neuf capable d'abriter l'ensemble des collections et de réunir l'ensemble des services de la Dac sur un même site. Cette étude a été menée en étroite collaboration avec son architecte conseil, Jean-Paul Scalabre. Il s'agit donc : d'assurer la bonne conservation des collections, en accroissement constant de répondre aux besoins du personnel et à l'accueil du public de chercheurs et étudiants Le Bâtiment Le Centre de conservation et d'étude est un bâtiment neuf comprenant l’ensemble de la chaîne opératoire de traitement des mobiliers archéologiques : un quai de déchargement, une salle de réception, une salle de lavage, une salle d'inventaire et une salle d’étude et d'archives. L’espace de conservation des collections se décompose en deux espaces dédiés aux mobiliers inertes. S’y trouvent également deux bureaux et des locaux (sanitaires, douche, cafeteria) pour les gestionnaires du dépôt. La programmation architecturale s'est appuyée sur le Guide méthodologique « Du dépôt archéologique au centre de conservation et d’étude » publié par le Ministère de la Culture et de la Communication. Maîtrise d’ouvrage Conducteur d’opération Architecte Direction des affaires culturelles Déal, M. Julio Nacitas M. Philippe Placide Chiffres-clés Coût des travaux : 525 000€ (Financement 100% État) Surface : 500 m² utiles dont 120m² pour la conservation. Deux espaces de 60 m² chacun sont ainsi réservés aux mobiliers inertes. D’autres espaces de conservation restent à créer pour assurer des conditions climatiques et hygrométriques stables. Ces espaces réservés aux collections sensibles devraient être dédiés l’un aux matières organiques (atmosphère humide) et l’autre aux objets métalliques (atmosphère sèche). Contact presse Audrey HAMANN 05-96-39-39-20 ou 06-96-28-34-42 /[email protected] 4/6 EXPOSITION DENISE COLOMB, Martinique 1948 Regard sur le patrimoine bâti Exposition organisée par la DAC Martinique en partenariat avec le Conseil de l’Architecture de l’Urbanisme et de l’Environnement (CAUE) Octobre – décembre 2013 Cette exposition présente trente et un tirages modernes prêtés par la médiathèque de l’architecture et du patrimoine – ministère de la culture et de la communication, réalisés à partir des négatifs de Denise Colomb choisis parmi les cinquante mille éléments du fonds Denise Colomb (donation à l’Etat en 1991). L’approche ethnographique de la photographie de Denise Colomb est souvent privilégiée. La Dac Martinique et le Caue présentent ici des photos moins connues, regard sur le patrimoine architectural de la Martinique, même si, au cœur du cadre bâti, l’humain reste présent. C’est à l’invitation d’Aimé Césaire que Denise Colomb a entrepris ce voyage d’étude en 1948, à l’occasion du centenaire de l’Abolition, aux premières heures de l’application de la loi de départementalisation. « J’aimerais que vous photographiiez mon pays comme cela » aurait confié Aimé Césaire à Denise Colomb en découvrant ses photographies d’Indochine. Confrontée à la pauvreté, aux clivages sociaux et aux préjugés raciaux, Denie Colomb mesure l’écart entre la légende et ce qu’Aimé Césaire qualifie de paradis « absurdement raté ». La sélection de la DAC et du CAUE permet de mesurer aujourd'hui les effets de la modernisation et de la mondialisation sur le paysage urbain et rural ainsi que sur les modes de vie. Cinq thématiques sont abordées : Scènes de rue L’évolution urbaine entre le Fort-de-France d’hier et celui d’aujourd’hui est manifeste : caractéristiques architecturales, codes vestimentaires, transports en commun, usages … Façades et animations Cette série attire l’attention sur des détails de l’architecture moderniste, montre des maisons créoles traditionnelles et met en scène la population en milieu urbain Habitat populaire Quelques constructions typiques des zones d’habitat spontané ou des rues case–nègres aujourd’hui disparues. L’espace extérieur sert de lieu de vie. Villas Denise Colomb engagée dans une démarche photographique humaniste et ethnographique a laissé des témoignages rares sur l’architecture des belles demeures. Au fil de l’eau Ces photos de 1948 permettent d’évaluer la modernisation des berges du Canal Levassor et du front de mer du Vauclin ainsi que ses conséquences sur le quotidien. L’exposition s’inscrit dans le cadre de la commémoration du centenaire d’Aimé Césaire et dans le prolongement des Journées Européennes du Patrimoine. Un catalogue prolonge et complète l’exposition. Cette exposition sera présentée au grand public dans des lieux et selon un calendrier qui sera précisé ultérieurement. Contact presse Audrey HAMANN 05-96-39-39-20 ou 06-96-28-34-42 /[email protected] 5/6 Direction des affaires culturelles de Martinique Missions La direction des affaires culturelles (Dac) de Martinique est un service déconcentré du ministère de la culture et de la communication, placée sous l’autorité du préfet. Elle est chargée de conduire la politique culturelle de l’État dans les secteurs : du patrimoine : archéologie, architecture, archives, monuments historiques, musées, patrimoine bâti et mobilier, patrimoine écrit et audiovisuel, patrimoine linguistique et immatériel, de la création artistique et des industries culturelles : arts plastiques, danse, musique, théâtre, littérature, livre et lecture, cinéma et audiovisuel, nouvelles technologies de l'information et de la communication. Elle a également pour mission de : Veiller à l'application des lois et réglementations et assure des fonctions diversifiées d'étude, d'expertise, de conseil, d'impulsion et d'animation, de contrôle et d'évaluation. D’exercer la tutelle pédagogique des enseignements supérieurs culture et des enseignements spécialisés. De contribuer à l'aménagement culturel du territoire, elle participe au développement de l'emploi culturel et veille à l'élargissement des publics de l'art et de la culture. D’organiser ou coordonner les manifestations initiées par le ministère de la culture et de la communication : Rendez-vous aux jardins, Journées européennes du patrimoine, Semaine de la langue française... Ainsi elle inscrit la culture comme vecteur du développement économique, facteur d'épanouissement personnel et de cohésion sociale. Partenariats La Dac peut intervenir financièrement pour favoriser la réalisation de projets, ponctuels ou pluriannuels, portés par des artistes, des associations, des institutions, des collectivités territoriales, dans le cadre de partenariats contractualisés. Elle intervient également dans les politiques interministérielles : éducation artistique et culturelle tout au long de la vie, politique de la ville, protocoles culture/agriculture, culture/justice, culture/santé, culture/défense, coopération internationale. Elle peut aussi favoriser les partenariats avec des entreprises privées dans le cadre du mécénat. Direction des affaires culturelles 54, rue du Professeur Raymond Garcin 97 200 Fort-de-France tel : 00 33 596 60 05 36 fax : 00 33 596 64 27 84 email : [email protected] Contact presse Audrey HAMANN 05-96-39-39-20 ou 06-96-28-34-42 /[email protected] 6/6