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Dossier de presse Irstea, la recherche pour une agriculture performante et durable Au Salon International de l’Agriculture Du 21 février au 1er mars 2015 Paris, Porte de Versailles © C. Tailleux - Irstea © Irstea Au SIMA Du 22 au 26 février 2015 Villepinte, Parc des Expositions Sommaire PAGES Communiqué de presse.....................................................................................3 nn Innover pour une agriculture performante et durable : Irstea au Salon International de l’Agriculture 2015. Innover pour une agriculture performante et durable......................................5 Optimiser l’usage des produits phytosanitaires et des fertilisants..............................................................................................6 nn Mettre au point des systèmes de pulvérisation de haute précision. nn Utiliser l’imagerie pour optimiser l’utilisation d’herbicides : survoler les parcelles avec des drones. nn Optimiser l’épandage des engrais - Label éco-épandage Irstea. nn Piéger les pesticides en utilisant les forces de la nature : l’ingénierie écologique. Agriculture de demain : les Technologies de l’Information et de la Communication pour améliorer l’application des produits phytosanitaires. Réduire la consommation d’eau pour irriguer...................................................9 nn L’irrigation de précision : apporter la bonne dose d’eau au bon endroit pour une meilleure rentabilité – nouvelles technologies. nn Utiliser l’imagerie pour ajuster les besoins en eau des plantes. Agriculture de demain : l’agrivoltaisme, des panneaux solaires dans les champs. Produire une énergie renouvelable à partir des résidus agricoles et limiter les dépenses énergétiques de l’exploitation..................................11 nn Utiliser les résidus agricoles de la ferme pour les méthaniser. nn Réduire les consommations énergétiques des exploitations. Agriculture de demain : les véhicules en convoi. Assurer le confort et la sécurité des agriculteurs et améliorer leur performance.........................................................................13 nn Des systèmes innovants pour prévenir les risques dans le monde agricole. nn Protéger les professionnels exposés aux pesticides. Agriculture de demain : des robots pour assister l’agriculteur dans les champs : Baudet-Rob. Nos rendez-vous sur les salons........................................................................15 -2- Antony, 16 janvier 2015 Communiqué de presse Innover pour une agriculture performante et durable : Irstea au Salon International de l’Agriculture 2015 Comment répondre au défi actuel et futur posé à l’agriculture : nourrir la planète en prenant en compte les adaptations nécessaires des pratiques face au dérèglement climatique ? Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture, Irstea développe ses recherches sur quatre axes ; Optimiser l’utilisation de l’eau, réduire l’empreinte environnementale du travail agricole, assurer le confort et la sécurité des agriculteurs et produire une énergie renouvelable. Découvrez au Salon de l’agriculture quelques résultats de ses recherches au service d’une agriculture performante et durable dans le cadre du projet agroécologie. 1er axe : Préserver la ressource en eau gies développées en robotique et agriculture numérique (véhicules en convoi, pneu-capteurs pour limiter le tassement des sols ; capteurs embarqués pour optimiser la pulvérisation) ou via ses bancs d’essai (certification éco-épandage), Irstea permet de limiter l’empreinte environnementale des travaux agricoles. Par l’ingénierie écologique, l’institut travaille sur des solutions concrètes d’épuration ou filtration de pesticides pour limiter la pollution des eaux (bandes enherbées et zone tampon humide artificielle)… © Irstea © Okto D’ici la fin du siècle, 60% du territoire souffrira de sécheresse agronomique. Par ses technologies de précision, Irstea permet d’optimiser la quantité d’eau utilisée pour irriguer, des vignes à la grande culture en passant par le maraîchage. Ces recherches aboutissent à des résultats opérationnels : des nouveaux systèmes d’irrigation (goutte à goutte enterré couplé à l’utilisation des eaux usées), des capteurs embarqués sur drones pour évaluer le besoin en eau des parcelles, ou encore des logiciels d’aide à la décision ; toutes ses recherches testées sur une plateforme expérimentale d’irrigation, PRESTI, mêlant panneaux photovoltaïques et capteurs d’hygrométrie… M.L. Acolas © Irstea 2ème axe : Réduire l’empreinte environnementale de l’agriculture Le plan Ecophyto vise à réduire de 50% la quantité de produits phytosanitaires utilisés d’ici 2018. Par ses recherches menées sur son centre d’essai ReducPol à Montpellier, Irstea optimise les techniques de pulvérisation des pesticides. Par les technolo- 3ème axe : Assurer le confort et la sécurité des agriculteurs Les risques pris par la profession agricole sont nombreux, par l’utilisation des machines et l’exposition -3- lions de tonnes de déchets agricoles sont produits chaque année. S’ils étaient méthanisés, ces déchets pourraient produire entre 3 à 5 % des besoins énergétiques de la France. Irstea travaille sur l’optimisation des procédés de méthanisation et développe une approche globale, environnementale, économique et territoriale – pour accompagner le développement de la filière. aux produits phytosanitaires. Afin d’assurer la sécurité physique des opérateurs, Irstea développe des recherches tant en robotique agricole (systèmes de sécurité anti-renversement) qu’en équipement de protection. L’aide aux champs permise par le développement d’engins agricoles intelligents (projet Baudet-Rob, le robot-mule suiveur) réduit la pénibilité du travail et ouvre de nouvelles perspectives. 4ème axe : Produire de l’énergie renouvelable à partir des déchets agricoles à noter ! Le 05 février prochain, quelques semaines avant l’ouverture du SIA, venez visiter près de Rennes une unité de méthanisation, accompagnés d’un agriculteur et de nos chercheurs pour tout comprendre sur le procédé et les enjeux de cette technique. Une des réponses au dérèglement climatique est d’utiliser des énergies renouvelables. 150 mil- © P. Dabert - Irstea 4 axes de recherches et autant de solutions pour dessiner le visage de l’agriculture de demain Les équipes d’Irstea vous présenteront les résultats de leurs recherches au SIA 2015, du samedi 21 février au dimanche 1er mars 2015, Porte de Versailles Hall 4, allée C, stand 116 et au sein du « parcours innovations » sur le parvis du Hall 4. à découvrir à l’extérieur du Hall 4, au sein du Parcours Innovation du SIA : à découvrir sur le stand Irstea : « Joue et deviens un super-agriculteur » « Baudet-Rob », le robot porteur-suiveur Sous la forme d’un jeu numérique sur tablette Le public sera invité à tactile géante. Les tester le robot en situation, joueurs seront invités dans un champ jonché à se glisser dans la d’obstacles, en récoltant peau d’un agriculteur et utiliser différents outils et techfruits et légumes avec son nologies développés par Irstea pour faire fonctionner aide. son exploitation agricole triplement performante. Les visiteurs repartiront avec un échantillon de leur récolte. Tout public. Accessible dès l’âge de 6 ans. Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture Contacts presse : [email protected] Cécile Bittoun - [email protected] Tél. +33 0(1) 40 96 61 30 Mobile +33 0(6) 77 22 35 62 Wawrzykowski Marie - [email protected] Tél. +33 0(1) 40 96 61 41 Mobile +33 0(6) 86 07 75 30 Irstea – Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture – est placé sous la double tutelle des ministères en charge de la recherche et de l’agriculture. Il concentre ses recherches sur l’eau, les écotechnologies et l’aménagement des territoires. Sur un modèle de recherche « finalisée », il a pour vocation de répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux d’aujourd’hui et de demain. Il est labellisé « Institut Carnot » depuis 2006. www.irstea.fr -4- © Irstea Innover pour une agriculture performante et durable D’ici 2050, l’agriculture devra nourrir 2 milliards de personnes supplémentaires. Afin de rendre ce nouvel objectif atteignable dans un contexte environnemental prégnant (changement climatique, concurrence accrue pour l’eau) Irstea - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture - développe des recherches finalisées pour aider les agriculteurs à produire plus et mieux. �Optimiser l’usage des produits phytosanitaires et des fertilisants, �Irriguer en consommant moins d’eau, �Limiter les dépenses énergétiques de l’exploitation, produire une énergie renouvelable à partir des déchets agricoles, �Sécuriser le travail agricole tout en le rendant plus performant. Ce sont les 4 axes de recherche développés par Irstea avec le monde agricole pour faire progresser la triple performance - économique, environnementale et sociale. -5- Optimiser l’usage des produits phytosanitaires et des fertilisants Premier pays consommateur de pesticides en Europe et 4ème au niveau mondial, la France a lancé en 2008 le plan Ecophyto visant à réduire de 50% les quantités de pesticides à l’horizon 2018. Les produits phytosanitaires comme les fertilisants sont des outils importants de la productivité agricole. Cependant, leur usage impacte fortement la santé humaine (consommateurs, applicateurs, populations voisines des cultures) et l’environnement (eaux en particulier pour les fertilisants). C’est pourquoi ils font l’objet de plans de réduction pour des objectifs sanitaires et environnementaux. décembre dernier, pointait du doigt l’inadaptation des agroéquipements de pulvérisation. En effet, comme il lui a été montré sur la plateforme Réducpol du centre Irstea de Montpellier, une quantité importante de produits, jusqu’à plus de 50%, est dispersée dans l’atmosphère ou retombe au sol, sans bénéficier à la végétation. On estime que ces pertes de produits pourraient être réduites de 40 % dans les vignes grâce au renouvellement des agroéquipements. Le 30 janvier dernier, suite au rapport Potier rendu en décembre 2014 sur l’évaluation du plan Ecophyto en cours, le ministre de l’agriculture a précisé les nouveaux objectifs du plan Ecophyto 2 qui vise une réduction de 25% de l’usage des pesticides à horizon 2020, et de 50% à horizon 2050, via le renouvellement des équipements et des méthodes. Parallèlement, la directive européenne Nitrates de 1991 impose des plafonds d’utilisation des engrais azotés épandus sur les terres agricoles afin de limiter la pollution des eaux voisines. © Irstea Afin de répondre à ces objectifs sanitaires et environnementaux et d’aider les agriculteurs dans leur besoin d’optimisation des coûts, Irstea développe différentes techniques visant à réduire l’utilisation de ces produits. La vigne artificielle « EvaSprayViti » est développée par Irstea en partenariat avec l’Institut Français de la Vigne Développée par Irstea avec l’Institut Français de la Vigne, la vigne artificielle « EvaSprayViti » permet d’évaluer les performances des pulvérisateurs pour réduire les pertes de produits phytosanitaires dans l’environnement. La vigne permet de mesurer les quantités de dépôts de produits phytosanitaires sur les feuilles mais aussi de faire un bilan des pertes au sol et dans l’air. Cette vigne artificielle est un des équipements de la plateforme ReducPol d’Irstea. Cette plateforme technologique Les solutions développées par Irstea Mettre au point des systèmes de pulvérisation de haute précision nEvaSprayViti : une vigne artificielle pour diminuer de moitié l’utilisation de produits phytosanitaires Le rapport Potier sur le plan Ecophyto, rendu en -6- de 3000 m2 comporte des équipements complets et originaux permettant l’évaluation de : analysées pour évaluer les performances de l’épandage : cartographie de la distribution du produit au sol, homogénéité, impacts environnementaux… Ces bancs d’essai font d’Irstea le seul laboratoire de recherche et d’expérimentation permettant la certification Éco-Épandage des machines. n la qualité d’application des matériels de pulvérisation (typologie des gouttes, fragmentation, dépôts sur végétation) © Irstea n l’impact environnemental de la pulvérisation au travers du transfert des produits phytosanitaires dans l’environnement (dérive, émissions dans l’air, dépôts au sol). Utiliser l’imagerie pour optimiser l’utilisation d’herbicides : survoler les parcelles avec des drones © L’impossibilité de détecter en temps réel les mauvaises herbes au sein des cultures empêchait jusqu’à aujourd’hui le désherbage localisé. Le projet européen RHEA aborde cette question selon un concept nouveau : les parcelles sont survolées à très basse altitude à l’aide d’une flotte automatisée de drones, permettant un traitement d’image en différé pour détecter les zones d’infestation. Des engins terrestres autonomes sont ensuite guidés vers ces zones pour effectuer un désherbage chimique, mécanique ou thermique selon les cultures. Cette approche, destinée principalement à des sociétés de service, devrait à terme permettre de réduire jusqu’à 70 % l’utilisation des herbicides. to Un banc d’essai permet d’analyser les performances des épandeurs Piéger les pesticides en utilisant les forces de la nature : l’ingénierie écologique Ok nUne Zone Tampon Humide Artificielle pour dégrader les pesticides Les eaux issues du drainage agricole sont parfois chargées en pesticides et en nitrates et rejoignent les nappes souterraines. Pour intercepter cette pollution, Irstea et l’association AQUI’Brie ont mis en place en 2012 une Zone Tampon Humide Artificielle à Rampillon (77), sur une surface d’1,4 hectare pour épurer l’eau. La fixation des pesticides se fait sur les sédiments et sur les végétaux présents dans la zone humide. Ils sont ensuite dégradés par la lumière ou par l’activité microbienne du milieu. Sur 100 pesticides analysés, les résultats montrent une © S. Labbé - Irstea Les zones infestées de mauvaises herbes sont repérables dans le champ de maïs Optimiser l’épandage des engrais : Label éco-épandage Irstea © M.L Degaudez - Irstea Utile à la productivité du sol, l’épandage peut avoir des impacts négatifs, en particulier environnementaux dus à la mauvaise répartition des engrais sur les sols. La bonne répartition des engrais devient donc un véritable enjeu environnemental tout en permettant des économies. Irstea a mis au point des bancs de recherche et d’expérimentation qui permettent d’évaluer les performances des procédés d’épandage. Les mesures 3D obtenues sont -7- Zone tampon humide artificielle en Seine-et-Marne pour lutter contre les pesticides Les bandes enherbées de différente largeur (6, 12 et 18 m) réduisent ainsi de 43 à 99.9 % le volume du ruissellement et de 87 à 100 % sa charge solide. Un vrai piège à pesticides testé et promu. réduction des concentrations en moyenne de plus de 50% et une réduction de 20 mg/L en nitrates. Un enjeu de taille puisque près d’un million de Franciliens sont alimentés en eau potable par la nappe souterraine de Champigny. Ce projet a été récompensé par le Prix du Génie écologique remis par la ministre de l’écologie Ségolène Royal en décembre dernier. Agriculture de demain : les Technologies de l’Information et de la Communication pour améliorer l’application des produits phytosanitaires. nLes bandes enherbées : les pièges à pesticides ! Lorsqu’il pleut les nitrates, présents en excès sur les sols agricoles, ruissellent vers les cours d’eau ou percolent dans les sols pour rejoindre, à terme, les eaux souterraines. Ils sont transportés par les cours d’eau jusqu’à la mer où ils peuvent provoqués des « marées vertes ». Différents dispositifs ont été mis au point au sein de stations expérimentales en vue d’étudier les bandes enherbées. Ces zones tampons, très perméables et à forte teneur en matière organique, permettent de retenir les eaux chargées en pesticides à la surface de la zone, par adsorption. Les molécules non piégées en surface, s’infiltrant avec l’eau dans le sol, sont alors retenues et dégradées dans les premiers décimètres du sol de manière significative (étude Irstea dans le Beaujolais viticole). L’ensemble des résultats démontrent que les zones enherbées, dites zones tampons « sèches », limitent efficacement le transfert des pesticides par ruissellement. © Irstea © Irstea Dans le cadre du programme de recherche européen Life Aware, Irstea a développé un système visant à utiliser les Technologies de l’Information et de la Communication pour améliorer les techniques d’application des produits phytosanitaires. Des capteurs embarqués ont notamment été mis en place sur des pulvérisateurs. Le système mesure, géoréférence et enregistre chaque seconde les paramètres d’application : les débits droit et gauche, le volume/ha, le niveau de remplissage de la cuve et la vitesse et l’orientation du vent, la température, l’hygrométrie. Nouveau : Deux applications Irstea sur Android sont désormais disponibles pour aider les agriculteurs à optimiser les doses de produits phytosanitaires à appliquer selon les caractéristiques de la parcelle, la vitesse de l’engin… À découvrir sur PlayStore et sur le stand du HubAgro au SIMA. Bandes enherbées pour retenir les eaux chargées en pesticides -8- Réduire la consommation d’eau pour irriguer 40% de la production alimentaire provient de 17% des surfaces qui sont irriguées. Les possibilités d’extension de surface sont limitées pour accroître la production alimentaire et nourrir 9 milliards d’Hommes. D’ici 2100, 60% du territoire souffrira de sécheresse agronomique. Or le volume d’eau dont on a besoin, toutes activités confondues, serait de 60 milliards de m3/an en France (source MEDDE 2014). Les prélèvements d’eau pour l’irrigation correspondent à 11% de ces prélèvements d’eau chaque année, pouvant atteindre jusqu’à 40% des prélèvements en été. Dans un contexte de raréfaction de la ressource en eau et de concurrence accrue, sachant que le débit des cours d’eau pourrait diminuer de 20 à 30% en moyenne à l’horizon 2060, l’enjeu est désormais d’irriguer de manière plus efficiente, permettant aux agriculteurs de faire simultanément des économies. © P. Rosique - Irstea % par rapport à un système classique par aspersion sans baisse de rendement et dans certains cas pouvant même augmenter celui-ci de 15%. Ce système peut être couplé à l’utilisation d’engrais comme l’azote, permettant une économie entre 10 à 30 % de celui-ci. Initialement utilisé pour le maraîchage, le goutte-à-goutte enterré est déjà utilisable à grande échelle pour les cultures pérennes notamment viticulture et arboriculture, mais aussi généralisable à plus long terme pour les grandes cultures annuelles. Les solutions développées par Irstea L’irrigation de précision : apporter la bonne dose d’eau au bon endroit pour une meilleure rentabilité Sur sa plateforme technologique PRESTI à Montpellier, Irstea évalue les performances des matériels et des systèmes d’irrigation. Elle dispose pour cela d’un laboratoire d’hydraulique qui a été conçu pour répondre aux besoins spécifiques en matière de recherche et d’essais sur ces matériels. Elle dispose également d’installations au champ pour étudier l’utilisation de ces matériels en conditions réelles. Outre les techniques d’aspersion optimisées, de nouvelles technologies et outils ont été conçus et testés par nos chercheurs. Système de goutte-à-goutte enterré nLogiciel PILOTE : Afin de savoir quelle quantité d’eau minimum est nécessaire pour maintenir un rendement convenable, Irstea a développé un logiciel nommé PILOTE qui calcule le besoin en eau de la culture. Cet outil permet de disposer d’un calendrier pour optimiser sa stratégie d’irrigation des cultures tout en préservant l’eau. L’agriculteur peut ainsi planifier son irrigation selon des objectifs de rendement et l’évolution des conditions climatiques, en fonction des caractéristiques et de l’environnement de ses cultures. nGoutte-à-goutte enterré : Parmi ces techniques d’irrigation, Irstea travaille plus particulièrement sur le goutte-à-goutte enterré qui permet d’apporter l’eau dans le sol en profondeur directement aux racines. Cela signifie moins de perte en eau par évaporation et par dérive au vent. On note une économie d’eau entre 15 et 30 -9- nNouveau : Les chercheurs ont mis au point un système breveté anti-colmatage adapté à l’utilisation d’eaux usées ou de mauvaise qualité, qui peut désormais être couplé à l’utilisation du système de goutte-à-goutte. Le système du « Reuse » consiste à utiliser des eaux usées pour irriguer. Agriculture de demain : l’agrivoltaisme, des panneaux solaires dans les champs. À l’heure où l’on constate en France un net recul de la surface des terres agricoles (51% de la surface du territoire en 2012 – source Medde 2014, contre 70% encore en 1950), Irstea s’intéresse à l’optimisation de l’irrigation et de la production végétale sous panneaux solaires. Le système agrivoltaique mis en place à Irstea Montpellier avec l’INRA et Sun’R associe sur une même surface des cultures au sol (laitues, concombre, blé dur et vignes) et des panneaux solaires maintenus en hauteur par une structure porteuse ouverte, permettant la culture mécanisée. Au-delà de la réponse au défi énergétique que ce système représente, Irstea s’intéresse particulièrement à l’ombrage des parcelles qui peuvent moduler le besoin hydrique des plantes et augmenter la productivité des cultures sous panneaux, même en condition de stress hydrique. Aspersion avec des eaux usées © B. Molle - Irstea • racines, feuilles). A terme cette technique sera utilisée directement dans les serres et dans les champs (RMN embarqué). Utiliser l’imagerie pour ajuster les besoins en eau des plantes Sur une plateforme de recherche à Rennes, une équipe d’Irstea travaille sur l’étude de la répartition en eau dans la plante. L’imagerie RMN et IRM permet en effet d’analyser la structure des tissus (fruits, tiges, © Irstea Le projet Telerieg a pour objectif d’améliorer l’apport en eau des cultures grâce à l’utilisation d’images aériennes pour connaître l’état hydrique des plantes. La méthode utilisée est la comparaison d’indices d’évapotranspiration calculés à partir d’images aériennes dans le visible, le proche infrarouge et l’infrarouge thermique. Pour récupérer ces images, des drones sont utilisés. A partir de ces données, des indices de stress hydrique sont élaborés afin d’apporter aux plantes les justes doses en eau dont elles ont besoin. - 10 - • Le système expérimental agrivoltaique Produire une énergie renouvelable à partir des résidus agricoles et limiter les dépenses énergétiques de l’exploitation 150 millions de tonnes de déchets agricoles sont produits chaque année. S’ils étaient méthanisés, ces déchets pourraient couvrir entre 3 à 5 % des besoins énergétiques de la France. Les besoins énergétiques de la France sont en hausse depuis 30 ans. Le développement des énergies renouvelables participe à la réduction de la dépense énergétique de la France et des importations d’énergies fossiles. L’objectif du gouvernement est d’atteindre les 1500 méthaniseurs d’ici 2020 sur le territoire. Développer le modèle de la méthanisation à la ferme pour produire du biogaz, et accompagner les exploitations agricoles dans la réduction de leur dépense énergétique, sont un des axes de recherche d’Irstea. Irstea développe aussi des procédés innovants pour méthaniser des substrats encore non ou peu valorisés aujourd’hui. Il travaille ainsi sur la caractérisation des déchets de restauration en lien avec la réglementation récente « gros producteur de biodéchets » (rebuts issus de la préparation des repas, huiles alimentaires usagées et reliefs de la consommation des repas dans les établissements de restauration commerciale et collective), et sur l’optimisation de procédés rustiques de méthanisation des fumiers, en lien avec la PME S2watt. Les solutions développées par Irstea Méthaniseurs Travaillant sur la valorisation des effluents d’élevage depuis 30 ans, Irstea a été un acteur du développement de la méthanisation avec l’élaboration de bonnes pratiques et une contribution particulière au guide pratique édité par la FNCUMA et COOP de France en 2011 sur l’optimisation des procédés et la réduction des nuisances. L’institut poursuit son action aujourd’hui avec toujours l’optimisation des procédés mais aussi le développement d’une approche économique, territoriale et environnementale de la filière. Il participe également à la réflexion sur le traitement des digestats issus de ces procédés, utilisés comme engrais azotés. Il s’agit, d’une part, de travailler à leur caractérisation - ce qui s’inscrit dans la démarche nationale de normalisation, préalable à la commercialisation - d’autre part, de mettre au point des procédés de récupération de nutriments, dont l’azote et le phosphore, des digestats, par la culture de micro-algues ou la précipitation de struvite (substance minérale riche en phosphate). © Ingo-Bartussek-Fotolia.com Utiliser les résidus agricoles de la ferme pour les méthaniser nLe développement de la filière Si la méthanisation représente une véritable piste d’évolution de la ressource énergétique en France, elle est fortement dépendante des ressources locales. Aussi afin d’assurer un développement pérenne de cette filière, des travaux mobilisant les Systèmes d’Information Géographique (SIG) ont été développés pour définir l’implantation optimale de méthaniseurs sur un territoire en fonction des ressources disponibles. Récemment un modèle de simulation globale - 11 - tiques des entreprises agricoles. Pour cela, il a fallu mettre en place un système de collecte de données, fiable et automatique, afin de les intégrer facilement dans un entrepôt de données. À l’aide de capteurs embarqués sur les engins agricoles ou fixes au sein de l’exploitation, il s’agit de récolter des données de différents types d’exploitations (ferme d’élevage de vaches laitières, de caprins, grandes cultures – sur automoteurs et systèmes irrigation). Ces données sont ensuite gérées par Irstea pour être stockées, interrogées, comparées, et aident à développer des indicateurs de performance. © Irstea d’un territoire a été développé afin d’identifier les meilleurs scénarios de développement de la filière en incluant aussi la valorisation du biogaz et des digestats, et les impacts environnementaux. Cette démarche a été testée sur le Pays de Fougères (Ille et Vilaine) et la communauté d’agglomération de la Carène (Loire-Atlantique). L’objectif à plus long terme, en collaboration avec la PME Akajoule, est de développer un outil logiciel de planification territoriale dédié à la méthanisation. Répartition des substrats présents et géolocalisation de leurs sites de production représentés par des cercles proportionnels au potentiel énergétique Réduire les consommations énergétiques des exploitations nLe projet EDEN : évaluer les performances énergétiques des exploitations agricoles à l’aide des technologies de l’Information et de la communication (TIC) « Quelle est la consommation électrique (Kw/heure) pour refroidir un litre de lait produit/jour ? / « Quelle est la consommation en carburant lorsqu’on fait du semi-direct ou des travaux simplifiés pour implanter une culture de blé plutôt que du labour sur x hectares ? / Pour l’ensemble des opérations de traite avec une installation de robot de traite, quelle est la consommation électrique (kw/heure)/jour, par vaches/jour et par litre de lait produit/jour? ». En irrigation, quelle est la consommation électrique (pompe à eau, installations fixes et mobiles, pivots, enrouleurs, couverture intégrale, …) en fonction des quantités d’eau apportées (kwh/m3) aux cultures ? Réduire la consommation énergétique de son exploitation, dans sa vue d’ensemble (des engins à l’apport en électricité des machines), est un des leviers pour rentabiliser son exploitation et réaliser des économies d’énergie. Le projet EDEN d’Irstea, co-piloté avec ACTA et Arvalis, et en collaboration avec l’Institut de l’Elevage, qui fait suite au projet EnergeTic, a pour but d’évaluer les consommations énergé- Véhicules en convoi - 12 - © C. Tailleux - Irstea Agriculture de demain : les véhicules en convoi. Et si la « course au gigantisme » des machines agricoles s’arrêtait et que nous changions de paradigme ? Les recherches menées à Clermont-Ferrand en robotique permettent déjà de faire rouler un tracteur leader avec deux ou trois petits ou moyens engins motorisés, consommant peu de carburant. Ces engins, de plus petite taille, travaillent en convoi sur différentes tâches simultanées (préparation du sol, récolte, semis). Plus légers, ces engins compactent moins le sol. La conduite de véhicules autonomes en convoi implique des mécanismes de localisation, de perception, de contrôle et de communication. Autour de ce projet nommé SafePlatoon, les recherches visent la vérification de la non collision pour un convoi de cinq véhicules en ligne droite à 40 km/h, l’amélioration de l’angle de braquage et des algorithmes de localisation, l’expérimentation avec des convois de trois véhicules en configuration différente. À terme, on imagine déjà l’agriculteur au bord de son champ pilotant ses engins interconnectés et autonomes à distance, depuis sa tablette ou son smartphone… Assurer le confort et la sécurité des agriculteurs et améliorer leur performance On comptait en 2011 près de 60 000 salariés victimes d’accidents du travail dont 24 décès (source MSA). Irstea travaille depuis plusieurs années sur des solutions robotisées et des systèmes d’aide à la conduite pour sécuriser le travail des opérateurs de terrain en milieu agricole. Les équipes de chercheurs d’Irstea développent des dispositifs pour prévenir les risques liés au renversement ou au décrochement des automoteurs, aux opérations d’attelage et dételage ou encore à l’exposition aux produits phytosanitaires. de renversement latéral est l’un des plus fréquents en milieu naturel. Le projet ActisurTT dans lequel est impliqué Irstea développe des solutions pour la sécurité des véhicules capables de s’adapter à la diversité des situations de travail, d’anticiper les risques de perte de contrôle, interagir avec le conducteur et de proposer des solutions compatibles avec le marché des secteurs concernés. Le développement de nouvelles solutions de mobilité de véhicules intelligents dans le monde agricole est également un des pans de la recherche en robotique agricole : une nouvelle aide aux champs pour les agriculteurs est en marche ! Des systèmes innovants pour prévenir les risques dans le monde agricole Les travaux agricoles nécessitent l’utilisation de machines sur des terrains très variés : pente, terrain glissant… pouvant conduire à des pertes de contrôle entraînant le renversement de la machine avec souvent de graves conséquences. Parmi les véhicules agricoles légers, le Quad est celui dont les risques de renversement sont importants. Le projet de recherche porté par Irstea et l’Institut Pascal avec le soutien de la MSA et du Ministère de l’Agriculture, a été de mettre en place des dispositifs actifs pour anticiper ces risques de renversement. Un système de capteurs (gyromètre, radar doppler, capteur d’angle…) est installé sur le Quad pour avertir en temps réel le pilote d’un danger, notamment par le raidissement de la gâchette d’accélération. Le projet est en phase finale et prêt à être déployé vers le secteur industriel. Pour les véhicules automoteurs plus lourds, le risque Système anti-renversement sur une machine à vendanger © C. Tailleux - Irstea Les solutions développées par Irstea nAttelAgri permet de faciliter et de sécuriser l’attelage et le dételage d’un outil porté à un automoteur. Il est basé sur trois concepts. Deux bras inférieurs extensibles permettant d’une part l’attelage même si l’automoteur et l’outil ne sont pas correctement positionnés l’un par rapport à l’autre et d’autre part un espace d’intervention plus important entre l’automoteur et l’outil ; Une procédure d’attelage modifiée commençant par la mise en place du troisième point ; et un troisième point extensible et rigidifiable permettant de stabiliser l’outil et donc de sécuriser l’espace entre l’automoteur et l’outil avant intervention de l’utilisateur. - 13 - La prochaine évolution d’AttelAgri portera sur le système de commande. Il sera alors possible de le piloter à partir d’un smartphone ou d’une tablette. Agriculture de demain : Des robots pour assister l’agriculteur dans les champs : Baudet-Rob. Dans les grandes exploitations maraîchères, le ramassage des fruits et légumes nécessite l’usage d’un véhicule à proximité des cueilleurs afin que ces derniers puissent y déposer les produits fraichement récoltés. Ce véhicule est le plus souvent déplacé régulièrement ou bien parqué à proximité de l’espace de travail. Dans les deux cas ce fonctionnement est largement perfectible dans l’objectif d’améliorer la productivité et de diminuer la pénibilité de ses opérations de récoltes. Pour cela Irstea et les partenaires du projet Baudet-Rob, la start-up Effidence et l’Institut Pascal, soutenu par le laboratoire d’excellence IMoBS3, propose un véhicule de type « mule » chargé de transporter du matériel ou des produits en suivant automatiquement, c’est-à-dire sans intervention humaine, une personne ou un groupe de personnes. Il est équipé d’un télémètre laser à balayage capable de détecter la personne à suivre, de la différencier de son environnement et d’éviter les éventuels obstacles. © N. Tricot - Irstea AttelAgri pour sécuriser l’attelage et le dételage d’un outil porté par un automoteur Protéger les professionnels exposés aux pesticides Les professionnels de l’agriculture sont les plus exposés aux pesticides. Irstea mène des recherches qui visent à améliorer la connaissance des expositions professionnelles des opérateurs aux produits phytosanitaires. L’objectif est double : acquérir des données objectives sur l’exposition et la contamination des opérateurs aux produits phytosanitaires et améliorer la performance des cabines de protection utilisées au cours de la pulvérisation. Ces travaux permettent d’identifier les zones du corps les plus exposées en fonction de l’activité, un résultat utile pour mettre au point avec les agriculteurs des stratégies diminuant leur exposition. Nous avons identifié l’importance de l’ergonomie du matériel, l’organisation du travail ou encore des mesures d’hygiène. Entre 2010 et 2014, plus de 45 exploitations girondines, soit plus de cent opérateurs ou travailleurs ont accepté d’être suivis lors de leurs missions quotidiennes, dans le cadre du projet Safe-Use Initiative mené par l’équipe Risque chimique en expologie d’Irstea et l’UIPP (Union des Industries de la Protection des Plantes). Ce point avait pour objectif d’identifier les freins mais aussi de tester les bonnes pratiques et l’efficacité de certains équipements et matériels. En effet, seulement 59% des participants déclarent porter systématiquement les équipements de protection et seulement 10% déclarent lire spécifiquement l’étiquette pour adapter leur protection. Concernant les cabines des tracteurs, les expérimentations ont montré que celles de moins de deux ans permettent de réduire les expositions de 82% à 98% selon les modèles. La phase de nettoyage de l’intérieur de la cabine est clé puisqu’elle permet une réduction complémentaire de 23% de l’exposition résiduelle. Ce suivi est intelligent pour s’adapter aux situations courantes sans gêner ou perturber le déplacement des individus suivis. Le système développé dans le projet Baudet-Rob est un module intégrant un capteur « intelligent » qui peut s’installer sur les tracteurs maraîchers existants ou sur des véhicules entièrement développés pour remplir la fonction. © Irstea Aujourd’hui le « robot mule », à mi-chemin entre le véhicule conduit manuellement et le robot totalement autonome, est un outil de collaboration homme machine ayant sa place dans de nombreux secteurs de l’économie où il apportera un gain significatif de productivité et de sécurité. Baudet-Rob, un robot porteur-suiveur, pour réduire la pénibilité du travail des agriculteurs - 14 - Nos rendez-vous sur les salons Rendez-vous sur le Salon International de l’Agriculture Pour permettre d’aborder de manière ludique et concrète les enjeux de l’agriculture de demain, Irstea propose 2 animations : Les mini-conférences : Mardi 24 février 10h30 / Mercredi 25 février 10h30 / Jeudi 26 février 10h30 ❙❙ Limiter les risques d’exposition des professionnels aux produits phytosanitaires, le projet Safe Use Dimanche 22 février 15h30 ❙❙ Robotique agricole: ou comment passer d’une plateforme autoguidée à un robot Lundi 23 février 9h20 / Mercredi 25 février 14h ❙❙ Évaluer les performances énergétiques des exploitations agricoles, le projet EDEN Lundi 23 février 14h / Mardi 24 février 10h ❙❙ Présentation de l’association pour l’informatique agricole Lundi 23 février 15h / Mercredi 25 février 10h ❙❙ Le projet PerfBet, un nouvel outil web interactif pour l’aide au chantier de la récolte de betterave Mardi 24 février 15h Les conférences n Stand Irstea I Hall 4 I Allée C I Stand 116 un jeu de simulation pour tester ses compétences et devenir un «super-agriculteur» avec Agri-Max. Jeu accessible dès 6 ans. Tous les jours, en continu. n Au sein du Parcours Innovation, devant le Hall 4 Baudet-Rob, le robot porteur-suiveur à l’extérieur du Hall 4 pour tester en situation la récolte de fruits et légumes avec l’aide d’un robot connecté. Tous les jours, de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 16h00. ❙❙ Définir ensemble le futur des agroéquipements, présentation du rapport agroéquipement de JeanMarc Bournigal - Dimanche 22 février - 15h00 I Agora SIMA I Hall 3 I Mezzanine I Entrée libre. ❙❙ Agriculture numérique, TIC et robotique : de nouveaux services pour une agriculture plus productive, sécurisée et respectueuse de l’environnement - Mardi 24 février - 14h00 I Agora SIMA I Hall 3 I Mezzanine I Entrée libre. Rendez-vous sur le SIMA Irstea présente le fruit de ses recherches et innovations à travers des conférences et des démonstrations sur le stand du HubAgro, dans la galerie Innovation First et dans l’Agora. n Stand du Hub Agro I Hall 5a I Allée H I Stand 52 Les RDV du HubAgro Démonstration de Baudet-Rob, le robot porteur-suiveur : Dimanche 22 février 11h30 / Lundi 23 février 15h30 / Mardi 24 février 12h et 16h30 / Mercredi 25 février 11h30 et 15h30 / Jeudi 26 février 11h30 Irstea est également présent durant toute la durée du SIMA Sur la galerie Innovation First et présentera sa vision de l’agriculture en 2050 : l’irrigation du futur et les véhicules en convoi. Démonstration d’AttelAgri, l’attelage sécurisé Mardi 24 février 10h30 / Mercredi 25 février 10h30 / Jeudi 26 février 10h30 - 15 - À propos d’Irstea L’institut est membre fondateur de l’Alliance nationale de recherche pour l’environnement, AllEnvi, et du réseau européen Peer (partnership for european environmental research). Il est labellisé « Institut Carnot » depuis 2006. Irstea est placé sous la double tutelle des ministères en charge de la recherche et de l’agriculture. Budget : 115 millions d’euros, dont 31% de ressources propres. 1650 collaborateurs, dont 1031 scientifiques. www.irstea.fr Partenaire du Pavillon France pour l’Exposition universelle Milan 2015 Contacts presse : Cécile Bittoun - 01 40 96 61 30 / 06 77 22 35 62 Marie Wawrzykowski - 01 40 96 61 41 / 06 86 07 75 30 [email protected] Conception : Irstea / DCRP / Michaël Le Bourlout / Février 2015 Irstea, institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture, est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) placé sous la double tutelle des ministères en charge de la recherche et de l’agriculture. Pluridisciplinaires, tournées vers l’action et l’appui aux politiques publiques, ses activités de recherche et d’expertise impliquent un partenariat fort avec les universités et les organismes de recherche français et européens, les acteurs économiques et porteurs de politique publique.