Compte rendu de la participation du CdT aux rencontres Franco
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Compte rendu de la participation du CdT aux rencontres Franco
Matoury, le 17/11/09 Compte rendu de l’Atelier 7 : « Intégration de l’outil informatique dans les formations professionnelles » I. Date : Mercredi 11 novembre 2009 (8h30-12h) II. Présents : Délégation Française (6 personnes), Délégation Brésilienne (2 personnes), Etudiants (4 personnes + 1 Traductrice), III. Synthèse des débats : M. Andracir Oliveira Da Silva (IFPA) introduit la conférence en rappelant le mérite du métissage brésilien [ethnique et culturel] qui rejaillit sur le carnaval et le football et souhaite qu’il en soit ainsi pour la technologie en général, et plus particulièrement l’informatique au Brésil et dans le monde. Il cite de nombreux auteurs français, tel que Max Biron et engage une série de questions qui lui semble vitale pour l’expansion des TICE et la démocratisation de l’Internet. Par exemple : est-il plus cohérent d’apprendre l’anglais pour utiliser les logiciels ou devons-nous développer nos propres programmes ? Ou bien encore, l’informatique doit-il être enseigné comme une science ou faut-il qu’il soit intégré dans une discipline ? Ensuite, M. Odlaniger Lourenço (enseignant et coordonateur à l’université fédérale du Para) nous retrace l’histoire de l’informatique au Brésil. Il nous fait par de son expérience d’instructeur à différents niveaux et termine par un dilemme : « peut-on aujourd’hui sérieusement se considérer comme un véritable professionnel sans recourir à l’outil informatique ? ». Avant de répondre à l’ensemble des questions et d’entamer le débat, la délégation française choisit de présenter ses quatre interventions qui répondent en partie aux questions posées. Ainsi, Mlle Vaz présente le B2i – Formation continue, en insistant sur la notion de passeport pour les salariés. M. Bardoux nous explique l’implication permanente des TICE dans la formation au LP Michotte (lycée de l’automobile), comme M. Coulibaly qui tient un discours identique pour le lycée Balata (lycée du BTP) où il existe un PC pour trois élèves. Alors que M. Benedittini détaille une utilisation singulière de l’outil informatique dans l’accompagnement à distance de la VAE (VOIp, plateforme dédiée…). Vers 11h, nous entamons des discussions sur nos présentations, puis de façon plus large sur la place de l’informatique dans nos sociétés. M. William (Président du GRETA) est intervenu pour rappeler rapidement l’historique et les différents plans amorcer en France, pour la démocratisation des TICE. Egalement, nous avons beaucoup échangé sur les difficultés structurelles communes, notamment à propos des zones isolées et/ou éloignées des grands réseaux urbains. Enfin, nous avons abordé la question de l’usage d’Internet et de ses applications, en fonction de l’âge des publics dans nos régions respectives. En guise de conclusion, il est facile d’annoncer à présent une meilleure compréhension du système éducatif de chacun des territoires et surtout de la place des TICE en fonction des niveaux et des secteurs d’activités. Par ailleurs, il est à noter de part et d’autre une véritable prise de conscience pour l’utilisation de l’outil informatique, et une réelle volonté nationale (ou fédérale) de réduction de la fracture numérique. IV. Pistes pour prolonger les ateliers : A mon sens, il serait souhaitable de veiller à rassembler des auditeurs qui embrassent des fonctions proches, et surtout de désigner un modérateur pour recentrer les débats sur le thème initial. En effet, dans l’atelier 5 (liens entre enseignements théoriques et pratiques), j’ai senti un sérieux décalage entre la commande et les présentations des intervenants brésiliens. De plus, il m’apparait indispensable de réaliser une publicité plus sérieuse pour attirer une foule de participants et ainsi enrichir conséquemment les débats. V. Avis sur l’organisation de la rencontre : Je sais qu’il est difficile de gérer un groupe aussi hétérogène que notre délégation, toutefois je pense qu’une réunion en préambule aurait permis de mieux préciser le rôle de chacun durant ces quelques jours. Egalement, un débriefing avant ou pendant le repas final avec l’ensemble des participants aurait permis de dissiper certaines maladresses ou anomalies…