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Cours Deug 2
6/12/2001
CHAPITRE 1 : La théorie de PIAGET
1 éléments biographiques :
Né 1896-1980 Suisse s’est intéressé à la mécanique fossile, coquillage marins, oiseau… A
11 ans, premier article sur les oiseaux.
Ses premières études porte sur les sciences naturelles, à 22 ans doctorat en Science
naturelle, il a pour passion aussi l’épistémologie (origine des connaissances).
Hypothèse et méthode des diverses sciences et discipline pour connaître la logique de ces disciplines.
Puis psychologie expérimentale à Zurich et histoire des sciences à Paris. Il va rencontrer des
gens célèbre notamment Binet (niveaux de logique des classes chez l’enfant).
Piaget va ensuite enseigner la psychologie génétique et l’histoire de la pensée scientifique
en Suisse et à Paris.
1er travaux de recherche sur ses enfants : il veut saisir les premières manifestation de
l’intelligence chez le bébé.
En 1955, il crée à Genève le centre d’Initiation d’épistémologie scientifique, centre ou l’on
étudie le centre de la pensée. C’est un lieu d’échange (physicien, mathématicien,
philosophe, biologiste…)
La question pour Piaget : Comment la connaissance se développe chez l’être humain ?
Il y a eu une parution considérable : plus de 700 publications.
2 Pourquoi étudie t’on Piaget ?
Grande cohérence interne donc c’est une référence et c’est la seule référence qui explique la
genèse des structures de l’intelligence. De la naissance jusqu'à l’age adulte (théorie) qui
intéresse les parents, enseignants, philosophe…
C’est aussi parce que Piaget a su mettre au point des situations expérimentales (épreuve de
conservation, inclusion des classes…)
Les taches Piagétienne sont connues dans le monde entier. C’est une théorie
incontournable.
3 Présentation de sa théorie
1er mot important dans sa théorie, c’est l’adaptation (terme biologique), en observant les
mollusques dans le lac suisse, et il a observé comment les mollusques se transforment pour
s’adapter à leur milieu et il a transposé la problématique de l’adaptation chez l’homme. Il
étudie les relations entre l’organisme et le milieu dans le domaine de la connaissance.
Relation entre sujet (qui agit et qui pense) et les objets de son expérience. Cette adaptation
chez l’homme correspond à l’intelligence.
Sa théorie va répondre à 2 questions :
⇒ Comment se forment nos connaissances ?
⇒ Comment s’accroissent nos connaissances ?
Pour lui, toute connaissance, est le produit d’interaction entre le sujet et son milieu et en
particulier la connaissance provient de l’activité du sujet et la capacité du sujet d’extraire des
propriétés des objets.
Sa théorie se base sur 3 ouvrages.
3.1 Ancrage épistémologique
L’ancrage épistémologique s’appuie sur : histoire des sciences logiques.
Comment s’accroissent les connaissances en général (depuis l’homme préhistorique jusqu'à
aujourd’hui), et quels sont les mécanismes du développement de la pensée qui ont permis
de tel progrès.
Pour répondre à ces questions, il va poser 3 conditions :
Etudier pas à pas, le développement historique réel de ces connaissances.
Mieux connaître les outils dont dispose l’intelligence, donc procéder à une analyse logique
de l’intelligence.
Etudier le développement de ces outils chez les enfants.
Ce qui intéresse Piaget c’est d’étudier l’enfant en tant que sujet épistémologique, le sujet à
une intelligence logico-mathématique.
3.2 Ancrage Biologique.
L’intelligence de l’homme avait le meilleur cadre d’adaptation. L’intelligence est définie par lui
par la capacité à s’adapter à toutes les situations de la réalité.
3.2.1Adaptation, Piaget invoque 2 fonctions biologiques
Adaptation : concerne la survie, la conservation est un équilibre entre l’organisme et le
milieu. L’adaptation résulte d’une interaction entre 2 processus (assimilation et
accommodation)
Assimilation : absorption pur et simple de l’objet comme tel par les structures de l’activité du
sujet. (Par exemple en biologie : assimilation de substances nutritives), ce qui assure la
conservation du système. Cette notion met l’accent sur l’activité du sujet dans le processus
de la connaissance.
Pour qu’un objet prenne un sens définit, il faut l’assimiler, et ce qui permet de l’assimiler c’est
un schème d’action d’actions.
Schème (définition de Piaget) : nous appellerons schème d’actions ce qui dans une action
est ainsi transposable, généralisable ou différentiable d’une situation à la suivante autrement
dit, ce qu’il y a de commun aux diverses répétitions ou application dans la même action.
C’est une structure d’action répétable ; un schème est abstrait, non perceptible, c’est la
structure, l’organisation d’une action. Mais on peut dire qu’on le perçoit car on voit les actions
faites, on infère une régularité dans le comportement des personnes.
Chez le bébé par exemple, la sussions c’est l’ensemble des actes communs et concret à la
sucions. Mais on trouve une organisation commune à ces actes, par exemples, un même
enchaînement : prise buccale, dépression, déglutition, cela définit le schème de la succion.
Accommodation : Je vais modifier les structures de mon activité pour parvenir à assimiler
l’objet. L’objet résiste et on va accommoder. Au niveau biologique, c’est la modification de
l’organisme nécessaire pour s’adapter au milieu.
Sur le plan de l’intelligence, il y a accommodation lorsque l’intelligence modifie ses schèmes
pour s’adapter aux données nouvelles.
Avec un bébé, au bout de quelques semaines, il attrape un objet par hasard, puis il
coordonne, et l’enfant au bout d’un moment maîtrise la préemption, mais avec l’eau ça ne
marche pas, et l’enfant modifie son schème pour s’adapter à la prise de l’eau (main à plat)
L’accommodation c’est ce qui est source de changement chez le sujet, c’est ce qui le fait
progresser, se développer. Ces 2 notions sont liées et complémentaire de la fonction
d’adaptation.
Lorsque les objets ne sont pas assimilables ; l’organisme se modifie pour les intégrer et il y a
accommodation. Adaptation= aspect externe, aspect fonctionnel du cycle assimilation /
accommodation.
3.2.2 Organisation
L’organisation c’est l’aspect interne, structural. L’adaptation et l’organisation sont
inséparables car c’est en s’adaptant au monde que la pensé s’organise et c’est en
s’organisant que la pensé structure le monde.
L’intelligence correspond à une construction continuelle des structures.
3.3 Ancrage logico-mathèmatique et stade
Le développement est coupé en différente étape, différents stades et donc ce
développement va être une succession de période et en particulier en 3 cycles de
construction :
Les 3 grandes constructions sont des structures, c’est à dire des ensembles d’acquisition qui
sont organisés et chaque stade va être caractérisé par une structure. Le raisonnement
différé d’un stade à un autre en terme de qualité. A l’intérieur d’un stade, les enfants
raisonnent de manière similaire. L’enfant reste un certain temps dans un stade puis va au
stade suivant.
3 grands stades :
Quels sont les critères de définitions et de délimitation d’un stade.
L’ordre des acquisitions est constant dans leur succession ce qui peut varier c’est l’age des
acquisitions.
Chaque stade se caractérise par une structure d’ensemble, le terme structure désigne des
formes d’organisation des raisonnements. Les conduites du sujet sont régit par des
structures sous-jacentes, le sujet n’est pas conscient par le sujet, mais elle donne aux
conduites un caractère logique.
Les stades ont un caractère interactif, les structures qui sont construites sont intégrées dans
les structures du niveau suivant.
Chaque stade comporte un niveau de préparation et un niveau d’achèvement, un palier
d’équilibre.
Il faut distinguer les processus de formations d’un stade et les formes d’équilibre final et ce
sont elles qui constituent les formes finales.
4 Méthode clinique.
Piaget a utilisé le terme de méthode clinique. Pour lui, c’est une conversation avec l’enfant à
propos d’une tache à effectuer comme un jeu.
On utilise le même matériel, la même présentation pour tous les enfants, mais le
psychologue s’adapte aux réactions de chaque enfant.
Piaget cherche à suivre la démarche de l’enfant, son résonnement, la structure de sa
logique, il va lui demander de justifier ses réponses.
En contestant ce que l’enfant dit, on va faciliter la verbalisation de la démarche de l’enfant.
On observe l’activité de l’enfant. Cette méthode, Piaget la mise en place en apparition à 2
autres méthodes :
* Test (situation standardisé)
Ces tests évaluent le sujet par rapport à d’autre sujet mis dans la même situation.
Piaget pense que le test n’est pas suffisant et que la question peut orienter la réponse
de l’enfant, lui pense qu’il faut de nombreuse questions formuler différemment pour
avoir la réponse de l’enfant.
Exemple de questions poser à un enfant :
Qu’est ce que le rêve pour toi ?
D’ou ça vient les rêves ?
Où ça arrive ?
Avec quoi rêve t’on ?
…
* Observation pure :
Pas de question, pas d’interaction. Piaget pense que l’observation peut-être utile pour
partir des intérêts spontanés de l’enfant, mais elle ne permet pas de savoir ce qui se
cache sous le langage de l’enfant.
Le compromis, est la méthode clinique. Un bon expérimentateur doit avoir 2 qualités :
• savoir observer
• faire parler l’enfant
La 2e qualité et de savoir chercher quelque chose de précis avoir une hypothèse de travail,
une théorie à contrôler.
Le fondement empirique de son œuvre avec les résultats des méthodes cliniques. Résultats
d’une grande richesse mais le danger c’est que sans le vouloir les psychologues suggérer
certaine réponse à l’enfant, et il n’y a pas tout le temps eu adaptation a l’enfant, on peut
influencer et avoir des variations, il va être difficile de comparer. Pour éviter cela, de
nombreuse vérification ont été faites.
5 Facteur de développement
5.1 Croissance organique :
Croissance organique ou plus précisément maturation nerveuse.
Ouvrir des possibilités nouvelles. Pour Piaget c’est une condition nécessaire mais pas
suffisante, il faut des exercices fonctionnels en plus. Le langage par exemple, c’est une
maturation nerveuse mais il faut des personnes donc c’est un exercice fonctionnel. Ce qui
est important c’est les influences du milieu. Cette maturation nerveuse et l’ordre invariant de
succession des stades.
5.2 Actions sur les objets :
En agissant sur les objets on acquiert de l’expérience, et cette expérience à 2 composantes :
1. expérience physique
2. expérience logico-mathèmatique
1° Expérience physique :
Elle consiste à agir sur les objets pour découvrir leurs propriétés. Il y a un poids, un volume,
une texture… Piaget appelle cela l’abstraction simple ou empirique.
2° Expérience logico-mathèmatique :
Cette expérience va porter sur les propriétés des actions coordonnées. L’enfant va découvrir
que si il compte de gauche a droite ou de droite a gauche, il obtient le même résultat, c’est
une proprieteté propre à la coordination des 2 dénombrements en sens inverse. Dans ce cas
là Piaget parle d’abstraction réfléchissante. Cette action sur les objets est nécessaire mais
pas suffisante.
5.3 Facteur sociaux
Les facteurs sociaux comprennent le langage, les expériences d’interaction et de
coopération à l’intérieur des groupes et l’éducation délivré par la famille, l’école…
Les facteurs nécessaires à l’achèvement des structures de l’intelligence mais n’en
constituent pas la source. L’action sociale est inefficace si il y a assimilation active de
l’enfant ne fonctionnant pas
5.4 Equilibration :
C’est le facteur le plus important pour Piaget. L’équilibration est un mécanisme interne qui va
permettre un passage d’un stade au suivant ; c’est une compensation active du sujet en
réponse aux perturbations extérieur. Piaget défini l’équilibration comme une autorégulation
(le sujet répond au stimuli, est se rééquilibre contre les conflits, problème, lacune que le sujet
rencontre dans son environnement).
Quelle est la conception d’équilibre pour Piaget ?
La conception d’un équilibre de plus en plus stable (entre système cognitif de l’enfant et le
monde extérieur), le modèle que l’enfant ce fait du monde va ressembler de plus en plus à la
vraie réalité (représentation du monde).
Cette équilibration comprend 3 phases :
1. phase ou l’enfant se satisfais de son mode de penser (état d’équilibre)
2. phase ou l’enfant prend conscience des défauts de sa pensé, il est insatisfait, il se
trouve dans un état de déséquilibre cognitif
3. phase l’enfant adopte un nouveau mode de pensé (plus sophistiqué) ce nouveau
mode de pensé élimine les défauts de l’ancien mode de pensé (plus stable)
L’enfant pensent (entre 4 et 7 ans) que seul les animaux sont des être vivants (pas les
plantes…), puis ils vont réaliser que les plantes comme les animaux grandissent, se
reproduise et meurt, en apprenant cela, l’enfant va se situer en déséquilibre (doute de ses
connaissance), qu’est ce qu’un être vivant ? Les enfants vont apprendre qu’un être vivant et
défini pas : une croissance une reproduction puis la morts. Et ils vont apprendre donc par la
même occasion que même les plantes ont ces caractéristiques, donc il se met en place un
nouvel équilibre (plus stable).
En conclusion :
Piaget n’a pas mis dans sa théorie le rôle de l’affectivité, de la motivation… il ne nie pas que
l’affectivité a un rôle, bien au contraire, mais il va dire que l’affectivité et l’énergie des
conduites.
Piaget à une théorie constructiviste est structuraliste. L’enfant construit la réalité à partir de
ses propres actions mentales et physique, c’est une succession de structure.
CHAPITRE 2 LES STADES Sensori-moteur
1. Les 6 sous stades de l’intelligence sensori-motrice
C’est stade couvre la période de 0 à 2 ans. Piaget s’intéresse au bébé cognitif. Piaget tente
de faire ressortir les prémices de l’intelligence.
Pourquoi le stade sensori-moteur ?
• Qu’est ce que le bébé perçoie ?
• Les actions du bébé sont moteurs
Le bébé est interessant à étudier car il possède une intelligence avant le langage, Pour
Piaget c’est une intelligence qui ne fais pas intervenir la représentation et la pensé.
L’instrument de l’intelligence a ce stade, c’est la coordination sensori-motrice. Cela peut se
diviser en 6 sous stades.
Sous Stade I :
(De la naissance à 1 mois) : stade du fonctionnement réflexe. Le bébé né avec beaucoup de
réflexe. Qu’est ce qu’un réflexe : c’est une réaction physique involontaire en réponse à un
certain stimuli spécifique. Ces réflexes sont innés.
Ex :
• réflexe de succion
• réflexe de préhension (referme la main quand on y place quelque chose)
• tourne la tête en fonction des bruits
Les 1ers schèmes que possède le bébé sont des schèmes réflexes. (Schème : structure
d’une action qui permet d’agir). C’est réflexe chez les bébés sont les bases fondatrices de
l’intelligence.
Au bout d’un mois, le bébé commence à modifier ses réflexes pour qu’il soit plus adapté, et
l’on va trouver 3 formes d’assimilations :
• Assimilation fonctionnelle
• Assimilation généralisatrice
• Assimilation recognitive
-Assimilation fonctionnelle : le bébé modifie ses réflexes, les schèmes se consolide parce
qu’il fonctionnent, par exemple le réflexe de succion : au bout de quelque jour le bébé tète
de manière plus assuré (il trouve plus vite le mamelon lorsqu’il la lâcher)
-Assimilation généralisatrice : l’enfant applique un même schème à de nouveaux objets (ex :
le bébé suce d’autre objet que les seins de sa mère)
-Assimilation recognitive : consiste a discriminer différent objet auquel ont été attribué un
même schème. L’enfant va reconnaître le doigt par rapport au mamelon, pour lui il y a une
différence entre les 2.
A ce stade, il n’y a pas vraiment de différence entre assimilation est accommodation, le bébé
vie dans un monde sans objets, sans causalité, sans notions de temps, sans espace de
causalité.
Sous Stade II :
(De 1 mois à 4 mois ½) réactions circulaires primaires (orientées vers le corps propre).
Exercice réflexe, habituation acquise. Coordination vision préhension.
Le schème du bébé sont des schèmes réflexes (répéter car ils fonctionnent). Au départ le
bébé découvre des schèmes (il tente plein d’actions, et retient que celle qui l’intéresse).
Piaget parle de réponse circulaire primaire : action qui se répète et qui sont orientés vers le
corps propre.
Le bébé va utiliser ses schèmes afin de satisfaire des actions plus complexes. L’enfant
coordonne des actions : prendre un objet, et le mettre dans sa bouche (ou l’inverse) ; enfant
qui suce son pouce…
Début de la coordination vision préhension : l’enfant peut saisir les objets qu’ils voient, a ce
stade là, on ne peut pas encore parler d’intelligence.
Sous Stade III :
(De 4 mois½ à 8-9 mois) : réaction circulaire secondaire (orientées vers les objets).
Prémices de distinction entre moyens et fins.
L’enfant s’intéresse plus simplement à son propre corps, mais maintenant il s’intéresse au
monde environnant (extérieur).
Ex : frapper une balle et la regarder rouler.
Prémices de distinction entre les moyens et les buts. L’enfant ce ‘’dit’’ : quel moyen je vais
utiliser pour arriver à mon but. Nous sommes dans les prémices de l’intentionnalité, donc au
seuil de l’intelligence.
Ex : bébé qui s’agite dans son fauteuil, qui fait par la même occasion les poupées. S’il veut
agiter les poupées, il comprend qu’il doit s’agiter dans son fauteuil…
Il acquiert plusieurs nouveaux schème comme : capable de frapper, frotter, secouer, de
passer un objet d’une main à l’autre…
Sous Stade IV :
(De 8-9 mois à 11-12 mois) : coordination des schèmes secondaires et application à des
situations nouvelles. Il y a distinction entre les moyens et les buts : apparition de
l’intentionnalité, stade de la naissance de l’intelligence.
Il y a une coordination des schèmes secondaire et application à des situations nouvelles. A
ce stade il y a naissance de l’intelligence. Le bébé commence à coordonné les structures
qu’ils possèdent, il établi de nouvelle combinaison, il va coordonnée des schèmes
indépendant, il va crée des combinaisons.
Ex : écarter un obstacle afin de prendre un objet.
A ce moment la il y a bien intentionnalité, et les moyens sont bien différentiés des buts. C’est
aussi le début de la capacité de former des représentations internes qui sont relativement
durable, c’est à dire que lorsque l’objet disparaît, il reste encore présent dans l’esprit du
bébé. Exemple : si un objet roule sous une chaise, le bébé va chercher l’objet sous la chaise,
il sait que cet objet n’a pas disparu. L’enfant a cette age a une capacité a se faire des
représentation mentale, qui est à la base de a croissance cognitive ultérieur.
Sous Stade V :
(De 11-12 mois à 18 mois) : réactions circulaire tertiaires : recherche de moyens nouveaux
par expérimentation active. Le bébé répète des mouvements en les faisant varier pour
découvrir les fluctuations du résultat. A ce stade là, le bébé est très actifs, pour réagir avec
les objets, et il va explorer les différentes utilisations possible d’un objet (age ou le bébé
touche à tout, joue avec tout). Le bébé varie à la fois ses actions et les objets sur lequel il
interagit.
Il a 3 conduites caractéristiques :
• Conduite de support : rapproche un objet en lui tirant dessus.
• Conduite de la ficelle : tire sur un objet via son prolongement
• Conduite du bâton : faire glisser un objet grâce à un bâton (objet différent de l’objet
initial)
Le bébé innove fait augmenter par la même occasion son répertoire de schème, et l’on peut
dire que l’accommodation a cette période devient une fin en soi. Le bébé découvre le monde
de manière de plus en plus aventureuse.
Sous stade VI :
(De 18 mois à 2 ans) : invention de moyen nouveau par combinaison mentale et début de la
representation. C’est la transition entre les fonctions sensori-motrices et le début de
l’intelligence représentative. Le bébé invente toujours mais cette fois-ci de façon mentale.
Exemple : on donne a un bébé une boite d’allumette à peine entre ouverte avec un objet a
l’intérieur, l’enfant essaie par tâtonnement, mais n’arrive pas a prendre l’objet. Mais n’y
arrivant pas, il s’arrête, réfléchi, et glisse son doigt dans la fente, et arrive a ses fins.
2. Imitations
Stade I: aucune conduite d’imitation
Stade II: pas d’imitation systématique mais seulement des conduites sporadiques comme le
balancement de la tête, le déplacement de la main
Stade III: imitation systématique mais seulement sur ses propres gestes qu’il se voit faire
Stade IV: l’imitation s’étend aux gestes exécutés de manière invisible : sucer son doigt,
ouvrir et fermer la bouche
Stade V: accroissement de la reproduction de modèles nouveaux par expérimentation active
des mouvements visibles et invisibles
Stade VI: imitation différée. Reproduction d’un modèle en son absence, ce qui suppose
l’existence d’une image mentale. Mise en place de la fonction symbolique.
3. Construction de l’objet, de l’espace, du temps et de la causalité
Pour un nouveau né, il n’existe pas de permanence de l’objet, pas d’espace objectif, pas de
temps reliant les objets entre eux, et pas de causalité extérieur au action propre. L’univers du
bébé est centré sur son propre corps, ses propres actions. On parle d’égocentrisme total est
inconscient. Petit à petit des repères vont s’établir, et le moi et l’objet vont se construire
progressivement, petit à petit l’enfant va se situer comme un objet parmi les autres objet,
formé d’objet permanent, univers structuré spatio-temporellement, univers siège d’une
causalité.
3.1 Permanence de l’objet
Quand est ce que le bébé va prendre conscience de la permanence des l’objets, comme des
choses permanentes substantiel, extérieur au moi et perceverant dans l’être lorsqu’elle
n’affecte pas directement la perception ?
Piaget a provoqué des conduites relatives à des objets disparus pour voir à quel age le bébé
avait une permanence de l’objet.
Stade I: absence de réaction à la disparition de l’objet
Stade II: à la disparition d’un objet, apparition de mimiques de
Désappointement, voire des cris, des pleurs, mais sans ébauche de recherche.
Stade III: «permanence pratique » liée à l’action et non à l’objet. L’enfant regarde le point de
chute de l’objet. C’est le début de la permanence. Mais si on cache un objet sous un cache,
l’enfant n’ira pas soulever le cache pour prendre l’objet. A ce stade l’enfant ce conduit
comme si l’objet n’existait plus lorsqu’il sort de son cadre visuel.
Stade IV: le bébé recherche
systématiquement l’objet enlevé de
sa vue. Mais il cherche l’objet
seulement là où il l’a rencontré
précédemment et non là où il a
disparu. Ce n’est pas encore
l’avènement définitif de la notion
d’objet. Erreur A non B.
Début de la permanence de l’objet.
L’enfant retire le cache de l’objet,
l’enfant étudie les déplacements
des corps.
Stade V: Expérimentation active, l’enfant tient compte des déplacements successifs de
l’objet lorsque ceux-ci sont visibles. Erreur A non B résolu, mais il y a la contrainte spatiale :
On place un objet, puis une couverture puis par dessus un oreiller, on tire la couverture,
l’enfant n’aura pas idée d’aller chercher l’objet sous l’oreiller
Stade VI: L’enfant est capable de se représenter des déplacements invisibles. Si une balle
roule sous une table, l’enfant contournera la table, le bébé à donc bien une représentation de
l’objet. 1ère conservation d’intelligente, ce n’est pas simplement une activité de
reconnaissance.
3.2 L’espace et le temps :
Piaget pense qu’a la naissance chez le bébé, il n’y a pas d’espace unique nie d’ordre
temporel qui englobe les objets, les éléments. Le bébé a des espaces hétérogènes, est ses
espaces sont tous centrés sur le corps propre, et limiter a une modalité sensorielle :
• Espace buccale
• Espace tactile
• Espace visuel
• Espace auditif
• Espace postural
Au niveau de la notion de temps, le bébé aurait simplement quelque impression temporelle
(comme l’attente…). Cette coordination entre ses espaces hétérogène vont se coordonnée
progressivement.
1er structure : groupe pratique des déplacements (structure : forme de raisonnement qui
donne un caractère logique).
1/ déplacement A→B et un déplacement B→C peuvent se coordonner en un seul
déplacement A→C qui fait encore partie du système ; c’est la composition des déplacement.
2/tout déplacement A→B peut être inversé en B→A, constituant ainsi les déplacements
direct et inverse.
3/ la composition du déplacement A→B et de son inverse B→A donne le déplacement nul
AA ; cette décomposition assure la réversibilité du système.
4/les déplacements sont associatifs, c’est a dire que dans la suite A→B→C→D on a A→B+B
→D=A→C+C→D : cela signifie qu’un même point D peut être atteint à partir de A par des
chemins différents.
3.3 La causalité :
Un objet peut être la source, le siège ou le résultat d’une action. Chez le jeune bébé, ce
dernier ignore les liaisons spatiales et physiques entre les objets. Pour un bébé qu’est ce qui
est la cause des déplacements ?
Pour le bébé, toute action est pour lui son action propre (il ne tient pas compte des contacts
spatiaux)
Cette causalité a été appelée par Piaget cause Magico-phénomeniste.
Pour le bébé n’importe quoi peut produire n’importe quoi selon les phénomènes antérieurs
observé.
La causalité du bébé est centré sur sa propre action est non sur les contacts spatiaux.
Cette causalité va progressivement devenir objectif, et elle va se spécialiser (les causes ne
vont pas seulement être associer à l’action propre, mais associer à des objets qui suppose
un contact spatial)
L’enfant va petit a petit comprendre que s’il n’y a pas de contact ; il ne peut pas attirer les
objets à lui. Exemple si il y a un objet par terre près d’un tapis, et que l’enfant tire le tapis,
l’objet ne bougera pas.
Conclusion :
Ce qui est la source de l’intelligence, c’est la coordination des mouvements, et des actions
motrice. Ce qui a changer depuis Piaget ce sont les outils, ils ont permis d’observer les
mêmes actions mais de manière encore plus précoce que ceux rencontrer chez Piaget.
CHAPITRE3
Stade préopératoire et opératoire concret. (2 à 7 ans)
Stade préopératoire
Stade de préparation aux opérations concret. L’enfant au stade sensori-moteur à une
capacité très limité a formé des représentations internes.
Stade préopératoire début de l’intelligence préopératoire
1 apparition de la fonction symbolique
1.1 Définition :
On parle de fonction symbolique ou de fonction sémiotique.
La fonction symbolique ou sémiotique : capacité d’évoquer des objets ou des situations non
perçues actuellement en se servant de signes ou de symboles.
Signe : signifiant sans parenté ni ressemblance avec le signifié (ex : mot)
Symbole : signifiant pressentant une parenté ou ressemblance avec le signifié (ex : code de
la route)
Signifié : objet
Signifiant : moyen de l’évoquer.
A cette age là, l’enfant est capable de crée des contacts, des symboles qui lui permettra de
se forger un mode intérieur, de parler a autrui ; et d’obtenir une vision complexe du monde.
Pour Piaget la pensé représentative est lorsque l’enfant fait la différence entre le signifiant et
le signifier, a moyen de symbole qui manipule (signifiant) a ce stade l’objet devient
représenté, évoqué mentalement.
1.2 Quels sont les moyens d’évocation
Il existe 3 catégories de jeu pour 3 formes d’intelligences :
-Jeu d’exercice basé sur l’intelligence sensorimotrice
-Jeu symbolique : basé sur l’intelligence représentative
-Jeu de règle basé sur l’intelligence opératoire (cache-cache)
Pour que l’enfant parvienne au jeu symbolique, il faut qu’il apprenne le schème symbolique,
l’enfant va reproduire un schème sensori-moteur à l’extérieur de son contexte ce qu’il va
l’entraîner au jeu symbolique (faire semblant).
Dans le jeu l’enfant assimile le réel au moi, l’enfant ce crée son propre système de
signification. Les jeux ce rapproche de plus en plus au réel, et l’imitation devient
accommodatrice pour ressembler de plus en plus au réel.
Imitation différée (très liée au jeu symbolique) :
Ex : capacité de faire semblant, la capacité d’imiter, de reproduire les gestes, les attitudes en
l’absence de model.
C’est seulement à 2 ans que l’enfant est capable de reproduire le mouvement sans la vision
du support. Ex : dire au revoir avec la main sans le voir faire par quelqu’un d’autre.
Dessin : forme d’expression entre le jeu (coter ludique) et l’image mentale (effort pour copier
le réel).
Image mentale : Piaget pense que c’est une imitation modifier intériorisé, il distingue 2 types
d’image mentale :
*image reproductrice : objet ou personne connu
*image anticipatrice : anticipe des images nouvelles.
Langage : le langage est élaboré socialement (en dehors de l’enfant), il véhicule des
significations collectives (alors que dans le jeu ou dans le dessin, il y a une signification
individuelle). Apres 18 mois il y a une augmentation considérable du vocabulaire, des
phrases… le langage a 2 fonctions (pour Piaget) : d’une part la représentation (langage
encode les significations), et d’autre part la communication.
EGOCENTRISME :
Le monde n’est pas encore classé en pensé logique. Les enfants abordent tout les sujets
avec leur point de vue, (il ne pense qu’avec leur point de vu), a partir de leur propre
référence, sans se rendre compte qu’il existe d’autre perspective, il croit que tout le monde
pense comme lui, l’enfant est incapable de se décentrer, incapable de coordonnée sont point
de vu avec celui d’autrui.
Il va falloir que l’enfant se décentre (a partir de 7 ans), plus l’enfant se développe plus il se
décentre. L’activité cognitive est soumise au point de vu propre, et il se libère via la
centration.
Cette décentration permet de passer d’une subjectivité déformante à une objectivité relative
(plus proche de la réalité). L’enfant lorsqu’il va ce décentré pourra adopter plusieurs points
de vue, et il pourra se situer par rapport à toutes les pensées subjectives.
L’acquisition majeure est que l’enfant peut se représenter le monde. Les enfants utilisent
leurs capacité de représentation juste pour ‘’leur’’ monde ; ils ignorent des chose
importantes, ils arrivent justes à ce représenter des situations statiques, et non des (vrais)
actions.
Stade opératoire Concret (de 7 à 11 ans)
Ce stade est le stade des opérations concrètes : acquisition des opérations. L’enfant est
capable de se représenter des transformations : soustraction, réversibilité, classification…
Qu’est ce qu’une opération : une opération est une action intériorisé ou intériorisable,
réversible est coordonné en structure totale.
Ce sont les moyens de manipuler les objets entre eux : ordonné les objets en fonction de
leur dimension, par couleur… et en plus des fonctions interiorisable, réversible et
coordonnée en système.
Intériorisable : action mental, exécutable par la penser.
Réversible : si on fait une addition, on peut revenir en arrière par une soustraction.
Les actions ne sont pas isoler, elles sont organiser en structure complète, elles suivent des
lois de totalité.
Le stade opératoire concret porte sur des objets concrets, et non sur des hypothèses.
Ex : objet physique visible que l’on peut manipuler en action ou en pensé.
Opérations infra logiques, C’est une opération qui concerne des objets continu (pas
seulement solide, mais aussi des opérations comme le temps ou l’espace) et aussi de la
déformation de l’objet entant que telle : poids, substance, liquide… et opération logicomathématiques : porte sur des objets discontinu ou discret : classification, sériation, le
nombre…
1. opération Infra logique
1.1 Méthode d’étude des notions de conservation
On demande à l’enfant de comparer 2 objet de même configuration (égalité initial entre les
deux objets), puis on va transformer physiquement l’une des deux (un objet témoin et un
objet transformé), et on va demander à l’enfant si il y a égalité initial ? Et on demande à
l’enfant de justifier sa réponse. Ces notions de conservation va entraîner des chose de plus
en plus complexe : quantité de matière, poids, volume…
1.2 Conservation de la substance :
Il faut bien s’assurer de prendre 2 objets identiques. Ex : 2 boules de pâte à modeler, on
peut transformer celle-ci ou en saucisse ou en galette ou même en plusieurs morceaux, et
on demande à l’enfant sil y a toujours la même quantité de pâte. On pourra observer 3
niveaux de réponse :
•
Non conservation ou intuition simple : la saucisse a plus de pâte car elle est plus
longue, ou la galette en a moins car elle est plus mince.
•
Intuition articuler ou intermédiaire : invariance de la quantité, mais pas pour toutes les
transformations, on peut même ajouter, des hésitations dans certain cas.
•
Stade opératoire ou stade de la conservation : il y a un maintient de l’invariance de la
quantité malgré les changements.
Il y a 3 types d’arguments pour le stade opératoire :
•
Identité : c’est pareil car on a rien ajouté ni retiré.
•
Réversibilité par négation : c’est pareille car on peut remettre l’objet en objet initial
•
Compensation (le plus élaboré) : la saucisse contient autant de pâte que la boule car
elle est plus longue, mais moins hautes.
1.3 Conservation des liquides
On présente 2 verres identiques (A) et (B), puis on verse de l’eau de manière identique dans
chaque verres, puis on introduit un verre (C) plus étroit et plus haut, ou un verre (D) plus bas
et plus large, ou plusieurs petit verres.
Puis on transvase le contenu du verre B dans un autre (Soit C, D…) puis on demande à
l’enfant s’il y a la même quantité de liquide, et l’on observe les 3 mêmes types de réponse
que précédemment : intuition simple, articuler ou opératoire
1.4 Conservation du poids
Est ce que la saucisse pèse le même poids que la galette. (cf. TD)
1.5 Conservation du volume
Etude au moyen qu’occupe la saucisse dans un bocal rempli d’eau. Ont fais observer à
l’enfant que l’eau monte pareille lorsque l’on met la galette ou la boule dans le bocal.
Toutes ces épreuves vont montrer si l’enfant est au stade opératoire. L’enfant découvre
qu’un objet garde ses caractères propres quelque soient sa position, répartition ou
disposition. Cette permanence des caractères : c’est la conservation.
Avant d’être conservant l’enfant ne voit que l’état initial (statique) et son état final après
modification, il ne tient pas compte de la transformation. Lorsqu’il devient opératoire ; l’enfant
comprend la transformation en tant que processus.
Quand l’enfant affirme que la déformation de la boule ne modifie pas la quantité (poids,
volume…) de pâte, il considère que la transformation est réversible (quantité, poids,
volume) : c’est l’invariant de la transformation (aspect réversible). L’enfant a une structure,
on peut le voir dans le type de réponse :
• Identité
• Réversibilité par négation
• Compensation
La solidité de ces 3 arguments constitue un ensemble de structure. L’acquisition de
l’invariance et une nouvelle forme de décentration, parce que la pensé de l’enfant ne porte
plus seulement sur les apparences figuratives.
2. Opération logico-mathématiques (porte sur du matériel discret)
2.1 Classification :
Nous sommes entourés dans un mode quasi-illimité d’objets. Donc on regroupe les objets en
faisant des tris : conduite de catégorisation, de classification. Pourquoi sommes nous obliger
de catégoriser ?
On catégorise pour traiter de manière équivalente les objets différents.
On donne le même nom à des objets qui se ressemble.
Piaget c’est intéressé à la genèse de cette catégorisation, pour lui l’objectif final c’est la
formation des classes logiques.
Classification : c’est l’aptitude de l’enfant à classer des objets à regrouper des objets par
ensemble ou catégorie, et utiliser des propriétés abstraites telle que la couleur ou la forme.
(Piaget) pour construire des classes logiques l’enfant doit comprendre la relation entre
compréhension ou intention.
Compréhension ou intention : c’est l’ensemble des ressemblances et des différences qui
existe entre les éléments a classer.
Extension : elle délimite l’ensemble des éléments auxquels s’appliquent les différences et
ressemblance spécifiques. (Nombre qui constitue la classe, elle est quantifiable).
Piaget fais une expérience avec des perles en bois qui peuvent être brune ou blanche. La
compréhension des classes des perles est : brune, blanche en bois. Des quantifieurs doivent
être compris : toutes les perles brunes sont en bois, mais toutes les perles en bois ne sont
pas brunes. L’enfant doit différentier et coordonner la compréhension et l’extension des
classes.
Pour analyser l’étape du développement on donne des petits objets à l’enfants, la consigne
est de mettre ensemble ce qui vas bien ensemble.
On observe 3 stades :
Stade des collections figurable (2-4 ans)
Les enfants classes les objets par convenance ou usage.
Ex : l’enfant met le triangle sur le carré pour faire une maison.
Stade des collections non figurable (4-7 ans)
L’enfant à cet age la classe les objets en petit tas, selon les critères de différence et de
ressemblance. (Il tient compte de la couleur….)
Epreuve critique d’atteinte de la classification logique opératoire (7-8 ans)
Les collections se différentie est se hiérarchise (marguerite : c’est une fleur…) mais l’enfant
n’actualise pas un système d’opération réversible. On utilise pour voir cela l’épreuve de
quantification d’inclusion. La réussite de cette épreuve critique de la logique opératoire.
Certaine classe englobe d’autre classe (chien-animaux-etre vivant…). L’enfant de ce stade
est capable par exemple de classer des fleurs (marguerite, rose…) il peut mettre toutes les
roses, et les marguerites ensemble, il est aussi capable de dire que les marguerites et les
roses sont différentes, mais il va échouer à l’épreuve de quantification : on met devant
l’enfant 10 marguerites et 2 roses, et on pose a l’enfant la question de
quantification d’inclusion : est ce qu’il y a plus de marguerite que de fleurs ? Et on obtient 3
stades de résolution.
L’enfant perd le tout, donc il reste plus que les marguerites a comparé aux roses, l’enfant
n’arrive pas à articuler les différentes collections dans une relation hiérarchique d’inclusion.
On demande de comparé B aux AA’ alors que l’enfant compare les sous classes A et A’.
L’enfant n’arrive pas a conserver en penser le tout. Quand A et A’ sont dissociés, pour qu’il
conserve B, il faut que les sous classes A soit conçu comme B-A’= fleur – les roses.
B=A+A’
A=B-A’
opération de réunion
opération de dissociation.
Pour y arriver, il faut que l’objet associer ces 2 schèmes opératoires.
2eme stade l’enfant donne des réponses exact ou fausse en fonction des structures
Ex : l’enfant réussi l’épreuve avec 10 marguerites et 2 roses, mais échoue s’il y a 20
marguerites et 2 rose, dans ce dernier cas, l’enfant dis qu’il y a plus de marguerite que de
fleur.
3eme stade réponse correcte quelque soit le niveau de réponse.
L’enfant résiste a la contre suggestion. L’enfant à ce moment a acquis l’inclusion des
classes.
2.2 Les sériations
La sériation c’est le fait d’ordonner des éléments selon la grandeur (croissant, décroissent).
On donne des baguettes à l’enfant, et on lui demande d’ordonner ces baguettes de la plus
petite à la plus grande.
On observe 3 niveaux de réponses :
Intuition simple (avant 5 ans)
L’enfant fait des séries sans base. Il met par petite série de 2 ou 3 baguettes : une petite et
une grande, ou une petite, une moyenne est une grande.
Ou niveau correcte par le sommet, mais pas par la base :
Intuition articulée (5 ans)
L’enfant procède par tâtonnement (mais il y parvient)
Réussite opératoire (6 ans) :
L’enfant utilise une méthode systématique : ex il recherche un extrême (le plus petit ou le
plus grand), après il prend la seconde plus grande (ou petite) ….
L’enfant peut aussi utiliser une méthode par intercalation. L’enfant pose 2 baguettes, puis il
intercale les baguettes restantes.
Lorsque l’enfant réussi, il est opératoire, il comprend qu’un élément est plus grand que son
précèdent et plus petit que le suivant. C’est une norme de réversibilité et de réciprocité. Il
comprend la transitivité A<C si A<B et B<C.
2.3 Notion de nombre :
Cf. TD
On voit si l’enfant est conservant. On dispose d’une rangé de jeton, puis on écarte les jetons
plus ou moins.
Intuition simple (4-5 ans) :
L’enfant fais une rangé de jeton qui a la même longueur, mais ne se soucie pas du nombre
de jeton (pas de correspondance terme à terme). Il évalue la quantité uniquement par
l’espace occupé. L’enfant fais la même chose en configuration et non en nombre
Intuition articulée (5-6 ans)
L’enfant fais une correspondance terme à terme, mais si on écarte un jeton d’une rangé,
l’enfant dit qu’il y en a plus car c’est plus long.
Stade opératoire (7ans)
L’enfant fait la correspondance terme à terme. Si l’on écarte les jetons, il dit que l’on a rien
retirer ni ajouter.
Pour Piaget pour que l’enfant comprenne bien le nombre. C’est un processus ou il y a une
synthèse de la classe et de la série. C’est une classe sériée (le nombre).
Pourquoi est ce une série ? C’est une série car il y a un classement : 2 est inclus dans 3
(3=2+1).
Stade
vers
Opératoire
14-15 ans)
formel
(débute
entre
11-12
ans,
termine
Le stade opératoire formel est la dernière phase de construction de l’intelligence. L’enfant va
pouvoir faire des opérations sur des hypothèses, sous objet particulier, il n’ y a plus besoin
d’un support concret pour raisonner, il peut faire des raisonnements : raisonnement
hypothéticodéductif. On est capable d’émettre des hypothèses, raisonner sur ses hypothèse
et il va construire des plans d’expérience afin de vérifier ses hypothèses.
Le réel devient un cas particulier de tout ce qui est possible. C’est une nouvelle décentration,
car le sujet va situer le réel dans un ensemble de transformation possible.
Principe des expériences : le sujet doit découvrir le mécanisme de fonctionnement de certain
dispositif. Ce dispositif à plusieurs facteurs possible pouvant interférer.
Hypothéticodéductif : 2 structures logico-mathématiques :
• 1 épreuve combinatoire
• 1 épreuve INRC
1- combinatoire :
1 classification des classifications. C’est la possibilité de construire toutes les manières
différentes de groupe, les objets d’une collection par une méthode systématique
(grouper : constituer des classes).
Il existe 2 formes d’opération combinatoire :
• combinatoire des objets
• combinatoire des jugements (ou proposition)
1.1 Combinatoire des objets :
Ex : 5 jetons de couleur différente : 1, 2, 3,4 et 5. On demande à l’enfant de les cumuler 2
par 2, et on demande à l’enfant le nombre de combinaison possible. C’est à l’age de 12 ans
que l’enfant est capable de faire toutes les associations possibles.
Combinaison des corps chimiques :
On donne 5 liquides A, B, C, D, E, chaque liquide sont inodores et incolores, et on donne
comme consigne au sujet : en mélangent certain de ces liquides, ont peut obtenir un liquide
jaune. Et le sujet doit se demander comment obtenir ce liquide jaune.
C’est seulement au niveau formel que le sujet va procéder à la combinaison 2x2, puis 3x3…
puis tester tous les liquides ensembles. Avant cet age là, le sujet essaie par tâtonnement. A
15ans l’expérience est réussie à seulement 50%.
1.2 Logique des proposition
Enoncé vrai ou faux. Il va s’agir d’épreuve dissociant ses facteurs, exclure des hypothèses
fausse… ce qui est à la base d’un raisonnement scientifique.
Ex : oscillation d’un pendule
Quel facteur agit sur la fréquence de
l’oscillation du pendule ?
En vrai il y a 1 seul facteur opérant, mais ce
que l’on cherche, c’est savoir si l’enfant et
capable de dissocier les facteurs influent sur
la fréquence. Il faut que le sujet procède de
manière logique, en modifiant qu’un seul
facteur à la fois.
La conclusion de l’enfant doit être : seul la longueur du fils influe. Il n’y a qu’au stade formel
que l’enfant y parvient.
2 Groupes INRC :
On parle du groupe INRC, lorsque l’on coordonne 2 systèmes et que chacun de c’est 2
systèmes possède une opération directe et une opération inverse. Et que c’est 2 opérations
sont une relation directe et une relation inverse et qu’ils sont en relation de compensation
l’un par rapport a l’autre.
L'escargot peut avancer ou reculé, pour le remettre au point de référence on peut soit reculer
ou avancées la planche. C'est une opération collective qui cumule, escargot avance et on
avance la planche ou inversement. Un enfant est capable de comprendre de manière isolé,
mais seule l'adolescent parviendra à coordonner le système par rapport au point de
référence sur la table.
I : opération directe ou identique spéciale
N : négation
R : réciproque
C : corrélative
Point de référence.
Les formes existes aux stades des opérations concrètes, mais ne sont pas composé dans
une structure unique, et c’est cette structure qui va apparaître au stade formel. On trouve
cette structure lorsque l’enfant résonne sur 2 systèmes de structures de référence en même
temps.