malaisie - MemoPage

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3. Marchandage
! Ne jamais trop pousser le marchandage avec les Malais,
vous les vexeriez. Par contre, avec les Chinois, ne pas hésiter.
De bonnes affaires pour le matériel hi-fi, photo et vidéo, déjà 20
à 50 % moins cher qu'en France. Comparez les prix et faites
jouer la concurrence, vous pouvez espérer jusqu'à 20 % de
rabais, surtout si vous payez en liquide, ainsi que des
accessoires gratuits.
4. Thé
! Le thé, tradition asiatique oblige, est souvent excellent. Il est
presque toujours servi sucré avec du lait concentré, à la mode
indienne (teh tarik). Si vous ne désirez ni l'un ni l'autre,
précisez : teh-o kosong ou simplement teh-o si vous aimez le
sucre. On peut aussi goûter les différents thés aux herbes
chinoises (chinese herbal tea) auxquels on prête des vertus
médicinales. C'est une boisson originale et rafraîchissante,
mais peut-être pas autant qu'un ais limau teh, le thé glacé au
citron.
5. Cuisine
! En Malaisie, on mange aussi bien chinois, thaïlandais,
indien, voire indonésien, la cuisine malaise étant elle-même une
entité à part. On retrouve cependant les mêmes ingrédients : riz
ou nouilles sont présents dans chaque plat ; poulet, bœuf ou
mouton sont les principales viandes ; le poisson et les
crustacés sont abondants sur les côtes. Les épices, qui ont fait
la gloire de la région, relèvent délicatement le goût de toute
préparation (safran, cannelle, gingembre, coriandre, citronnelle,
etc.), et sont souvent additionnées de lait de coco. Sachez que
si les Chinois mangent avec des baguettes, les Malais et les
Indiens mangent, eux, uniquement avec leur main droite (la
main gauche est considérée comme impure).
6. Langue
! La langue nationale est le bahasa melayu ou bahasa
malaysia, qui se rapproche de l’indonésien. Depuis 1972, les
deux pays ont adopté un système orthographique commun. La
langue nationale s'écrit en caractères latins. Les dialectes
chinois sont parlés par les Chinois et le tamoul est très répandu
chez les Indiens. En outre, l’anglais est très utilisé ; c'est la
langue qui fédère toutes les communautés. De même, les
Malais ont adapté à leur manière quelques mots anglais.
« Taxi » devient teksi, bas veut dire « bus », etc.
7. Livres de route
– Malaisie, d'Henri Fauconnier. Éd. Stock, 1987 ; Stock Plus.
Les descriptions poétiques de la forêt tropicale et les analyses
de ce qui constitue l'âme malaise font du roman de Fauconnier
une fascinante et instructive introduction au pays. Prix
Goncourt 1930.
– L’équipée malaise(1986) de Jean Echenoz(Editions de
minuit, 1999, coll. Double n°13). L’amour de deux amis pour
une même femme constitue la trame du roman.
– Un paria des îles, de Joseph Conrad. Éd. Gallimard, 1999 ;
coll. « Folio » no 3256. Ce roman d'amour et d'aventures se
passe à la fin du XIXe siècle à Bornéo.
– Amok ou le Fou de Malaisie, de Stefan Zweig. Éd. LGF,
1991 ; coll. « Le Livre de Poche », no 6996. Une des plus belles
nouvelles du grand écrivain de langue allemande. C'est
certainement un séjour en Asie qui lui inspira Amok, l'histoire
d'un médecin exilé dans la jungle d'une colonie hollandaise,
royaume de la fièvre « où chacun contracte sa folie ».
8. Photo
! Se méfier du climat. Toujours laisser son matériel à l'ombre
et le protéger de l'humidité ambiante. En revanche, s'attendre à
trouver de la buée sur l'objectif quand on passe de l'air
conditionné à la touffeur de l'extérieur. Les bonnes pellicules
résistent assez bien au climat du pays. On en trouve un peu
partout dans les grandes villes, pas très chères.
Développement sur place en 1 h ou 2 h. Travail correct et
presque moitié prix par rapport à la France. Savoir aussi que
dans la forêt, un flash peut s'avérer indispensable à cause de la
! Les Malais attachent beaucoup d'importance au
comportement en société et à la tenue vestimentaire. Monokini
à bannir pour les femmes dans tout le pays et bikini à éviter sur
la côte est. Toujours enlever ses chaussures avant d'entrer
dans une maison, surtout dans un lieu de culte. On ne serre
pas la main pour saluer, un hochement de tête et un sourire
suffisent. Éviter aussi de fumer dans les lieux publics, de
montrer du doigt une personne, et ne pas éternuer ou se
moucher à table, marque d'extrême incorrection. Enfin, ne
jamais avoir l'air de se moquer de quelqu'un. Les Malais sont
un peuple fier : le moindre manque de respect est souvent
considéré comme un affront.
10. Savoir-vivre et coutumes
! L’islam est la religion d'État depuis 1450. Mais si les grands
préceptes islamiques rythment la vie du pays, la religion
malaise maintient de façon tenace les vieilles superstitions
héritées de cultes hindouistes et d'anciennes croyances.
Comme la légende de « Hantu », la sorcière, survivance des
croyances animistes, qui représente la malchance, le mauvais
œil. Une des fêtes religieuses les plus insolites est aussi la
« fête des fantômes affamés » (en août ou septembre),
célébrée par les Chinois et par superstition par les musulmans.
Durant cette période, il ne faut absolument rien entreprendre
afin de ne donner aucune chance aux esprits du Mal qui
reviennent hanter la terre. Et il convient d’offrir une variété
d’offrandes particulières pour apaiser leur appétit.
– Batiks et Sarong : tissus unis ou imprimés, aux motifs fleuris
et colorés. Le sarong mesure un mètre de large, et cousu
comme un cylindre, il est porté à la taille comme une grande
serviette de plage (les hommes et les femmes le portent
différemment).
– L’étain est très répandu dans le pays, mais reste assez cher.
On trouve de très beaux vases et des figurines finement
travaillées et trois qualités d’étain ; Selanger pewter est la
meilleure.
– Le fameux kriss malais (à la lame ondulée) reste un souvenir
de choix. Les vrais kriss que les Malais se transmettent depuis
des générations sont bien sûr des pièces de collection fort
chères. En revanche, on peut en acheter de plus récents, assez
beaux, de toutes les tailles et à tous les prix, sur certains
marchés.
2. Achats
! Il est conseillé de changer une quantité minimum d'argent à
l'arrivée car, entre les fêtes hindoues, musulmanes et
chinoises, les fermetures sont nombreuses en Malaisie. En
général la Maybank, présente quasiment partout, et la HSBC
disposent de nombreux distributeurs, qui acceptent toutes les
cartes de paiement. Le taux de change est un peu plus
intéressant chez les money changers (autorisés) car ils ne
prennent pas de commission. Ils sont nombreux dans les villes
importantes, surtout dans les quartiers indiens et chinois.
1. Change
MALAISIE
"Les astuces du Routard pour Selectour"
9. Religion et superstitions
&
pénombre. Le 100 Iso n'y est pas recommandé, préférer le 200
ou 400 Iso.