Une approche revisitée du pilier "doublement de la ligne Paris
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Une approche revisitée du pilier "doublement de la ligne Paris
Une approche revisitée du pilier doublement LGV Paris - Lyon Le pilier doublement Paris – Lyon selon les scénarios 18 000 Millions d'euros actualisés 16 000 14 000 12 000 10 000 VA Doublement Paris Lyon 8 000 6 000 4 000 2 000 0 Ouest Médian Une différence de temps de parcours Paris – Lyon Une différence de linéaire Paris – Lyon Une différence de temps de parcours Paris - Lyon Elle entraîne une différence des avantages entre les deux scénarios. Dans le scénario Médian : – Plus de gains de temps pour les clients du ferroviaire – Davantage de reports des autres modes (aérien et routier) et de trafic induit – Plus de recettes ferroviaires nouvelles (nouveaux voyageurs) – Des effets externes positifs liés aux reports – Des effets sur les autres acteurs (positifs ou négatifs) Les gains de temps des clients ferroviaires Gain de temps généralisé (*) moyen pour un déplacement 2025 Ouest Médian En relation avec grand centreAuvergne (13 millions de dépl./an) En minutes 40,5 40 Axe Sud-est (plus de 26 millions de déplacements/an) En minutes 7(**) 14(**) Total En minutes 18,5 23 (*) Gain de temps gare à gare mais aussi traduisant une augmentation de fréquence ou résultant d’une réduction de temps de rabattement aux gares. Temps non arrondis issus du modèle de trafic (Source : Setec International) (**) Ces gains de temps tiennent compte aussi des gains sur les relations province – province en particulier Sud-est vers Atlantique Les gains de voyageurs (reports et induction) Principales relations concernées Gain global en millions déplacements 2025 Ouest Médian En relation avec grand centre-Auvergne 4,8 4,4 Axe Sud-Est 0,9 2,1 Total 5,7 6,5 Une modélisation qui concerne toutefois l’ensemble de la France et Europe (exemple d’autres petits flux : Limousin, Rhône-Alpes Sud-Est, IDF Nord, …) Une différence de linéaire Paris Lyon Via LGV Paris – Lyon : 430 km, 1h55 Via LGV POCL Médian : 450 km, 1h45 (autres portions de LGV 100 km) Via LGV POCL Ouest : 500 km, 1h55 (autres portions de LGV 50 km) qui entraîne des coûts d’exploitation des trains plus élevés dans le scénario Ouest (à la fois les TGV Paris – Lyon et des TGV du territoire) En synthèse sur le pilier doublement Paris - Lyon • Moins d’avantages et plus de coûts dans le scénario Ouest une différence de VAN • Une VAN liée au pilier territoire très proche entre les deux scénarios, et de même pour les besoins en investissement Une différence de VAN entre les deux scénarios qui s’explique entièrement par le pilier doublement renvoyant à des différences de performances de l’itinéraire Paris – Lyon (longueur, temps de parcours) Décomposition des postes de coûts et d’avantages 31,9 Avantages (usagers, externalités, recettes fer, pertes Air et Route)) 35,6 -20,0 Investissement infrastructure -20,0 -6,7 Coûts d'exploitation (incl. maintenance et matériel roulant) -5,6 5,2 Bilan global 10,0 -45 -35 Ouest -25 -15 Médian -5 5 15 25 35 45 Milliards d'€ actualisés Une différence entre les scénarios qui subsiste avec une hypothèse de croissance plus faible Ouest base Avec COFP Sans COFP Ouest PIB bas Médian base Médian PIB bas VAN 5,18 Md€ 3,23 Md€ 9,97 Md€ 7,78 Md€ TRI 4,34% 4,07% 4,98% 4,70% VAN 9,25 Md€ 7,30 Md€ 14,03 Md€ 11,85 Md€ TRI 5,16% 4,86% 5,90% 5,59% VAN / € investi 0,58 0,46 0,88 0,74 VAN : Valeur actualisée nette, exprimée en € constants actualisés en 2024 TRI : Taux de rentabilité interne La VAN baisse d’environ 2Md € actualisés et le TRI de 0,3 points dans les deux scénarios Les deux scénarios restent avantageux du point de vue socioéconomique Une différence entre les deux scénarios peu sensible à la saturation de la LGV Paris - Lyon 18 000 Millions d'euros actualisés 16 000 14 000 12 000 VA Temps et distance 10 000 VA Ecrêtement 8 000 VA Régularité 6 000 4 000 2 000 0 Ouest Médian L’impact du cadencement sur les gains de temps : étude en cours • Lors de l’atelier du 30 avril, présentation de la méthode et des enjeux par le bureau d’études SMA : relations avec assez peu de contraintes à leur extrémité parisienne • Les premiers résultats indiquent que le cadencement ne bouleverse pas les perspectives de gains de temps notamment Paris – Lyon Une différence de VAN qui renvoie aussi à une différence de performance pour les opérateurs • Les coûts d’exploitation des trains ont une composante kilométrique (entretien, énergie), une composante horaire (personnel, amortissements) et une composante par voyageur (commercialisation) • A nombre de voyageurs constant, du fait de sa longueur et de son temps de parcours, le scénario Ouest augmente les coûts d’exploitation par rapport au passage par la LGV Paris – Lyon • De plus, par rapport au trajet par la LGV Paris – Lyon, on peut difficilement augmenter le prix moyen par voyageur dans le scénario Ouest, compte tenu de l’absence de gain de temps, ce qui est différent en scénario Médian En scénario Ouest, une moindre performance pour l’opérateur qui pose la question des reports Exemple fictif d’un train Paris Lyon (Duplex 1 rame en heures normales) Distance Temps Recette possible du train Coûts d'exploitation du train Marge transporteur avant péage Objectif de marge après péage = marge via LGV Paris-Lyon Péage de neutralité report sur POCL à inciter Péage kilométrique (€/train.km) Un en scénario Médian Via LGV Paris - Lyon 430 115 22 300 8 300 14 000 4 900 en Via LGV POCL Médian Ouest 450 500 105 115 22 900 22 300 8 200 8 700 14 700 13 600 4 900 9 100 9 800 scénario Ouest 21,2 21,8 4 900 8 700 et plus 17,4 spontané Une incitation au report par la tarification qui conduit à un péage moins élevé en scénario Ouest Exemple fictif d’un train Paris Lyon (Duplex 1 rame en heures normales) Distance Temps Recette possible du train Coûts d'exploitation du train Marge transporteur avant péage Objectif de marge après péage = marge via LGV Paris-Lyon Péage de neutralité Péage kilométrique (€/train.km) Via LGV Paris - Lyon 430 115 22 300 8 300 14 000 Via LGV POCL Médian Ouest 450 500 105 115 22 900 22 300 8 200 8 700 14 700 13 600 4 900 4 900 4 900 9 100 21,2 9 800 21,8 8 700 17,4 Dans le scénario Ouest, un train reporté sur POCL grâce au péage d’infrastructure générera moins de recettes de péage qu’un train restant sur la LGV Paris – Lyon Pour financer la nouvelle ligne, il faudrait augmenter le péage sur les deux lignes • L’augmentation du péage est nécessaire pour l’autofinancement du projet • Dans les deux scénarios, la tarification sur la LGV Paris – Lyon devrait être augmentée par rapport à la situation de référence – pour permettre les reports – Si la capacité contributive était prélevée sur la seule LGV POCL, le niveau de péage serait difficilement soutenable pour les trains du Territoire • L’augmentation dans le scénario Ouest sur LGV Paris – Lyon sera plus forte qu’en scénario Médian Ces éléments conduisent à proposer un critère « fonctionnement du doublet de ligne »