Le Dialogue en solitude
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Le Dialogue en solitude
Bismillah Al-Rahman Al-Rahim Le Dialogue en solitude Mohammad Reza Zaeri Ô Homme… C’est Moi, qui t’a créé, Je connais tout ce qui se passe dans ton for intérieur ; Je connais tes secrets et Je ne les révèlerai jamais. Tu n’as confiance qu’en Moi, étant sûr que Je suis Le seul qui ne te trahirait jamais. Immense et intarissable, Je suis la source-même de l’amour et la miséricorde. Je t’ai créé ; viens à Moi, appelle-Moi. Rejette les autres et n’aie recours qu’en Moi. Tu es à Moi et non pas à autrui. Si tu franchis un pas vers Moi, Je ferai dix pas vers toi. (Hadith céleste) &&&&&&&&&&&&&&&& Ô Homme… Je t’écoute lorsque tu Me sollicites et que tu te confies à Moi, M’ouvrant ton cœur. Lis à ton tour Ma parole dans Mon livre que les anges ont fait descendre à toi ; c’est par son intermédiaire que Je parle avec toi. Si tu te familiarises avec ce Livre, Je te comblerai, et tu seras exempte de l’assistance d’autrui ; or si tu te fies à autrui, tu auras de problèmes dans toutes tes affaires. (Hadith céleste) &&&& Ô Homme… Ne crains personne que Moi. Rappelle-toi qu’aucune puissance n’est en mesure de résister devant Ma volonté. N’oublie jamais qu’aucun événement dans le monde ne survienne dans le monde sans Ma volonté. Je serai le compagnon de celui qui Me rappelle. Je suis plus proche de toi que ta veine, Je te connais mieux que toi-même. Ne M’oublie jamais dans quel état que tu sois ; n’éloigne jamais de toi de Moi. (Hadith céleste) &&&&&&& Ô Homme… Dans ton intimité, recueille-toi un instant et dans ta solitude écoute Ma parole. Enumèreles mannes dont Je t’ai gratifié et rappelle-toi tes erreurs. Adore-Moi et appelle les autres à M’aimer. Evoque-leur Mes bienfaits et montre-leur la lumière de Ma clémence qui les inonde. (Hadith céleste) &&&&&&&&& Ô Homme… Ne t’attache pas à ce monde d’ici-bas, ne t’habitue pas au monde. Il est trop petit pour qu’il soit la récompense même d’un seul instant de ta pensée, ou le prix d’un petit coin de ton cœur. Ton âme céleste n’a d’autre prix que Moi ; rien ne parviendra à compenser le coût de ton existence que Mon paradis. (Hadith céleste) &&&&&&&&&& Ô Homme… Si ton œil pouvait voir ce que J’ai préparé pour Mes amis, ton cœur se fondrait et ton âme aurait quitté avec joie le corps. C’est la récompense de ce cœur qui s’attache uniquement à Moi et qui ne permet qu’à Moi de le combler. Regarde ton cœur. Autant ton cœur s’attache au monde d’ici-bas, autant tu as chassé de ton cœur Mon amour car je ne réunirai jamais Mon amour et l’attachement au monde dans un seul cœur. (Hadith céleste) &&&&&&&&&&&&& Ô Homme… Comment se fait-il que tu t’attaches tant à autrui et que ton cœur se lie aux autres alors que tu sais que tu mourras seul. Tu sais que tu dormiras seul dans la tombe et tu te tiendras, tout seul, debout devant Ma cour; et que tu dois rendre compte tout seul ? (Hadith céleste) &&&&&&&&&&&& Ô Homme… As-tu jamais l’idée de ta solitude ? Une heure ? Un mois ? Un an ? Des milliers d’années ? Des millions d’années ? Réfléchis et recueille-toi donc un instant. Autant que tu devras rester seul avec Moi, familiarise-toi autant avec Moi dans le monde d’ici-bas. Si c’est un instant, alors ce sera un instant et si c’est pour l’éternité, ce sera l’éternité. (Hadith céleste) &&&&&&&&& Ô Homme… Je ne t’ai pas créé pour remplir Ma solitude, n’étant ni inquiet ni triste ; Je ne t’ai pas créé pour que tu M’accompagnes ou que tu Me tiennes compagnie. Je t’ai créé pour que tu t’inities à Moi, que tu pries et Me sollicites, que tu Me loues ; que matin et soir, tu chantes Ma louange. (Hadith céleste) &&&&&&&&&&& Ô Homme… Je n’ai nullement besoin de toi ; si toutes Mes créatures se réunissent, se mettent à Mes ordres, et s’inclinent devant Ma cour, cela n’augmentera même pas d’un zeste Mon royaume et Ma souveraineté. C’est toi qui a besoin de Moi ; c’est ton cœur qui ne trouvera paix et sérénité qu’en Me priant et M’invoquant. (Hadith céleste) &&&&&&& Ô Homme… Ton cœur est Mon enceinte ; comment pourrais-tu introduire l’intrus dans Mon enceinte ? Ton âme est la demeure de Mon amour ; comment pourrais-tu accepter autrui dans la demeure de Mon amour ? Ton existence est le tapis de Mes pas ; comment pourrais-tu permettre au souvenir des étrangers de marcher sur ce tapis ? Fies-toi à Moi ; ne t’écarte pas de Moi ; rafraîchis tes lèvres par le rappel de Mon nom, ton cœur par Mon amour, et ton âme par Mon rappel. Je suis l’ami de celui qui m’aime. Je suis le compagnon de celui qui M’accompagne. Je suis proche de celui qui s’approche de Moi. (Hadith céleste) Ô Homme… Je comblerai le cœur de celui qui M’accompagne. Hâtes-toi donc de chercher Ma compagnie ; familiarises-toi avec Moi pour que Je t’aime. Choisis-Moi pour que Je te choisisse. Accepte-Moi pour que Je t’accepte et que Je Me hâte de te gratifier dans Mon immense mansuétude. (Hadith céleste) &&&&&&&&&& Ô Homme… Quiconque s’attache à l’amitié d’un quidam, estimera vraie sa parole et l’approuvera ; quiconque se dit satisfait de l’amitié d’un quidam, sera satisfait de tout ce qu’il accompli ; quiconque se fie à l’amitié d’un quidam, lui fera confiance ; quiconque souhaite l’amitié d’un quidam, ne faiblira pas sur le chemin qui le mènera à lui. Alors pourquoi… ? Pourquoi… ? Pourquoi… ? (Hadith céleste) &&&&&&&&&&&&&&& Ô Homme… Comment tu peux fouler au pied Mon livre maisporter le monde sur ta tête ? Comment tu peux ériger ta maison mais détruire Lamienne ? Comment tu peux t’attacher à ton cœur mais t’enfuir de Ma demeure ? Les mosquées sont Mes maisons sur la terre. Pourrait-il que quelqu’un vienne me rendre visite, qu’il mette pied dans Ma maison mais que Je ne l’accueille pas et que Je ne chérisse pas Mon invité ? (Hadith céleste) &&&&&&&&&&&&&&&& Ô Homme… Invoques-Moi pour que Je te comble ton cœur, que Je fasse exalter ton âme de Ma plénitude, que Je règle tes problèmes et que Je te gratifie de Ma clémence. Prononce Mon nom, appelle-Moi, pour que Je t’appelle. Si tu M’appelles en secret, Je t’appellerai aussi en secret. Si tu prononces ouvertement devant tout le monde Mon nom, Je t’appellerai dans une réunion plus vénérée que celle des hommes. (Hadith céleste) &&&&&&&&&& Ô Homme… Crie Mon nom devant les hommes, pour que Je t’appelle devant Mes anges ; lorsque tu M’invoques dans ta solitude et tu te lèves pour Me prier, Je dirai à Mes anges : Regardez Mon serviteur ! Regardez-le, comment il s’est détaché des autres pour Me joindre et comment il M’invoque avec ferveur. Témoignez que Je l’ai pardonné et que Je l’ai choisi parmi Mes fidèles serviteurs. (Hadith céleste) &&&&&&&&&&& Ô Homme… Il n’est pas sincère dans son amour à Moi, celui qui, à la tombée de la nuit dans sa contrée, met la tête sur l’oreiller et s’endort. N’est-il pas vrai que l’être aimé voudrait rester seul avec son amoureux ? N’est-il pas vrai que l’être aimé attend une opportunité pour parler avec son amoureux ? (Hadith céleste) &&&&&&&& Ô Homme… Celui qui M’aime, ne m’oubliera jamais. Je me rends la nuit chez Mes amis et Je fais ouvrir leurs yeux sur leur cœur, pour qu’ils parlent avec Moi, qu’ils s’adressent à Moi dans l’obscurité de la nuit, qu’ils Me trouvent proche d’eux et qu’ils entendent Ma réponse à leurs questions. (Hadith céleste) &&&&&&&&&& Ô Homme… Ton cœur ne voudrait-il pas Me rencontrer ? Il ne te manque pas les instants de communication avec Moi ? Ne souhaites-tu pas mettre tes plus beaux vêtements, te parfumer, préparer un cadeau, et une fleur dans la main prendre le chemin de la maison de l’Être aimé. (Hadith céleste) &&&&&&&&&&& Ô Homme… La parure des Mes amis lorsqu’ils Me rencontrent réside dans l’humilité et la servitude de leur cœur. La parure de Mes amis lors de la rencontre réside dans la modestie de leur corps. Leur offrande est les larmes qu’ils versent de leurs yeux ; leur parure est le khôl d’affliction qu’ils appliquent sur les yeux au milieu des éclats de rire des ignorants. (Hadith céleste) &&&&&&&&&&& Ô Homme… Ceux qui se brouillent avec Moi, et qui se sont détachés de Moi, s’ils savaient combien Je souhaiterais les voir et comment Je les attends impatiemment… Ceux qui Me sont hostiles, qui se sont dressés contre Mon autorité et Ma grandeur, s’ils savaient combien Je M’attachais à leur amitié et leur amour… Ceux qui se sont détournés de Ma cour, s’ils savaient combien ils Me manquent… S’ils le savaient, toutes les particules de leur corps se démembraient en quête de Ma ferveur, les membres de leurs corps se détacheraient les uns des autres en quête de Ma ferveur ; leur cœur se fondrait de plaisir… S’ils le savaient… Ô Homme… (Hadith céleste)