Profil des secteurs de la construction et de l`infrastructure en Arabi

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Profil des secteurs de la construction et de l`infrastructure en Arabi
 Août 2010
Produit par le Service des délégués commerciaux du Canada
Profil des secteurs de la construction et de
l’infrastructure [1] - Arabie saoudite
1. Aperçu du secteur
L’Arabie saoudite est le plus grand marché pour les travaux de construction au Moyen-Orient, devant la
Turquie, l’Iran et les pays du golfe Persique. Dans l’économie de ce pays, le secteur de la construction
occupe la deuxième place après le secteur pétrolier et assure environ 8 p. 100 du PIB total, affichant
une valeur nominale de quelques 40 milliards de dollars par an. En raison du taux annuel de natalité
supérieur à 2,7 p. 100, on estime que le nombre d’habitants passera de 27,5 millions à 43,8 millions en
2020 (60 p. 100 de la population actuelle a moins de 20 ans).
La croissance rapide de la population exerce des pressions sur les infrastructures existantes. Au cours
des 20 prochaines années, des investissements totalisant 700 milliards de dollars devront être réalisés
dans les secteurs suivants : systèmes d’aqueduc et d’égout, production d’énergie, télécommunications,
pétrochimie, santé, éducation, logement, routes, chemins de fer, aéroports et transports connexes.
En 2010, la croissance sera surtout attribuable aux dépenses publiques. Le secteur de la construction
occupera la première place puisque les dépenses d’immobilisation continueront d’augmenter et que le
gouvernement poursuivra la mise en œuvre de grands projets d’infrastructures. Le gouvernement a
prévu de financer des projets d’investissement à hauteur d’environ 700 milliards de dollars, dont 400
milliards de dollars seront dépensés au cours des cinq prochaines années. Des contrats du
gouvernement évalués à plus de 140 milliards de dollars ont été octroyés cette année, dont quelque 20
milliards de dollars dans les secteurs pétrolier et gazier.
Le budget de 2010 du Royaume est le plus élevé de toute son histoire. En ces temps difficiles, le
gouvernement saoudien envoie le message clair qu’il soutiendra l’économie. Les dépenses demeurent
axées sur l’amélioration des infrastructures matérielles et sociales.
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Le gouvernement propose de dépenser près de 13 p. 100 de plus dans le domaine de l’éducation et de
la formation, soit 37 milliards de dollars. Cet investissement vise la construction de 1 200 écoles et la
rénovation de 2 000 établissements scolaires existants. Ces travaux seront exécutés parallèlement à la
construction, déjà amorcée, de 3 112 écoles, et à l’aménagement des campus de quatre universités
ayant récemment vu le jour.
Les dépenses relatives à la santé et aux affaires sociales sont en hausse alors que la demande relative
aux soins de santé continue d’augmenter. Les dépenses gouvernementales dans ce secteur s’élèvent à
16,25 milliards, ce qui représente une augmentation de 17 p. 100 par rapport au budget de 2009. Pour
l’année en cours, on prévoit la construction de 92 hôpitaux, la création de centres sportifs et sociaux et
le financement accru de programmes de lutte contre la pauvreté.
Le gouvernement consacre un milliard de dollars supplémentaires aux services municipaux, pour un
total de six milliards. Cet investissement vise l’amélioration des infrastructures routières en milieu urbain
et la réalisation de projets environnementaux.
Les dépenses publiques destinées aux infrastructures hydrauliques et agricoles et aux infrastructures
connexes ont atteint 12,25 milliards de dollars, soit 2,93 milliards de plus qu’en 2009. Ces fonds
permettront de bâtir ou de rénover des usines de dessalement, des puits et des barrages, et d’améliorer
les réseaux d’aqueduc et d’égout. La Saudi Electricity Company (www.se.com.sa) prévoit dépenser 28
milliards de dollars au cours des trois prochaines années pour répondre à la demande intérieure, qui
croît de 8 p. 100 par année.
Par ailleurs, 6,4 milliards de dollars seront investis dans les secteurs du transport et des
télécommunications, ce qui représente une hausse de 24 p. 100 par rapport à 2009. Les travaux
permettront d’aménager 6 400 km de routes, parallèlement aux 35 000 km déjà en construction.
Cités économiques du pays
Au cours des dernières années, diverses mesures ont été prises pour stimuler le développement
économique du pays. Dans le cadre d’un plan gouvernemental, le roi Abdullah a annoncé la création de
cinq cités économiques, à savoir la King Abdullah Economic City (www.kingabdullah.com) à Rabigh, la
Prince Abdulaziz Bin Mousaed Economic City (www.pabmec.com) à Hail, la Knowledge Economic City
(www.madinahkec.com) à Médine, la Jazan Economic City (www.jazanecity.com) à Jazan et la Tabuk
Economic City à Tabuk. Cet ambitieux plan de développement est réalisé sous l’égide de la Saudi
General Investment Authority (www.investinsaudi.com), mieux connue sous l’acronyme SAGIA. Cet
organisme joue un rôle de régulateur, de facilitateur et d’initiateur auprès du secteur privé qui fournit les
capitaux, des propriétaires fonciers et des promoteurs.
Les cités économiques attirent déjà des montants sans précédent de capitaux privés, tant du pays que
de l’étranger, dans les domaines du développement immobilier, du commerce, de l’industrie, de la
finance, du tourisme, des loisirs et de la santé, pour ne nommer que ceux-là. Ces investissements
devraient permettre une croissance de 150 milliards de dollars du PIB et la création de 1,3 million
d’emplois.
Autres mégaprojets
La King Abdullah City for Atomic and Renewable Energy (KACARE) sera aménagée à Riyad pour
répondre aux besoins croissants du pays en matière d’énergie et pour réduire sa dépendance envers les
combustibles fossiles. La cité sera dirigée par un conseil composé de 13 membres représentant les
ministères concernés. Sur la scène internationale, la KACARE représentera l’Arabie saoudite au sein
d’organisations comme l’Agence internationale de l’énergie atomique. Même si l’on ignore quand la
KACARE sera inaugurée, le roi a déjà désigné son président en la personne de M. Hashim bin Abdullah
Yamani, ancien ministre du Commerce.
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La KACARE vise à soutenir le développement durable en encourageant l’utilisation pacifique de l’énergie
atomique, dans des domaines tels que l’agriculture, le dessalement, la médecine et l’exploitation
minière. Ses travaux appuieront la recherche scientifique et le développement, des programmes de
formation, la tenue de conférences et la coordination des centres d’énergie renouvelable du pays.
Créé en collaboration avec la KACARE, le Saudi Green Building Council a pour mandat d’élaborer et de
mettre en œuvre des initiatives écologiques. Ce programme permettra aux cités économiques
saoudiennes de se positionner en tant que chefs de file mondiaux en matière d’environnement. En se
conformant aux normes LEED (Leadership in Energy and Environmental Design), elles minimiseront les
répercussions négatives de leurs activités sur l’environnement et favoriseront l’efficacité énergétique et
le développement durable.
Le Royaume est en voie de devenir un important marché de la construction écologique. Aussi la
demande pour les technologies vertes et les services-conseils en matière environnementale y est-elle
croissante, notamment en ce qui touche l’architecture et le génie, les matériaux insonorisants et
ignifuges, la consultation en gestion et les produits éconergétiques destinés aux planchers, murs et
plafonds.
Le marché immobilier de l’Arabie saoudite est également prometteur. Au cours des 20 prochaines
années, le pays aura en effet besoin d’environ 640 milliards de dollars d’investissement pour construire
cinq millions d’unités d’habitation additionnelles. Dans la seule ville de Djedda, la construction de près
d’un million d’unités sera requise durant cette période, vu le nombre croissant de citoyens des milieux
ruraux et d’expatriés qui s’y établissent chaque année.
La hauteur des bâtiments n’étant plus réglementée dans les villes saoudiennes, la demande pour la
construction d’immeubles de grande hauteur – tendance héitée de Dubaï – augmentera fortement. Bien
que l’inauguration de la tour Dubai Burj Khalifa remonte à moins d’un an, on prévoit déjà la
construction, à Djedda, d’un immeuble d’une hauteur d’un kilomètre, ce qui en fera la plus haute tour du
monde. Les plans de la Kingdom Tower ont été conçus par la société d’architecture Omrania and
Associates, en collaboration avec les sociétés Pickard Chilton (États-Unis) ainsi que Hyder Consulting et
Adrian Smith & Gordon Gill Architecture (Royaume-Uni). La tour devrait coûter 13,6 milliards de dollars
et son propriétaire est le prince Al-Waleed Bin Talal, président de la Kingdom Holding Company
(www.kingdom.com.sa).
Afin de répondre à l’accroissement de la population, l’organisme d’urbanisme de Riyad, l’Arriyadh
Development Authority (ADA), a élaboré un plan de développement stratégique couvrant les 50
prochaines années. Celui-ci prévoit une expansion majeure de la capitale et des régions avoisinantes (un
territoire de la taille de l’Allemagne). L’ADA (www.arriyadh.com) a aussi dressé un plan directeur
prévoyant deux nouvelles villes en banlieue de la capitale pour faire face à l’augmentation anticipée de
la population. L’ADA a dans ses cartons des centaines d’autres projets, qui totalisent plus de 65 milliards
de dollars.
La Saudi Public Pension Agency, ou PPA (www.pension.gov.sa), bâtit actuellement le King Abdullah
Financial District (KAFD), situé sur un site de 1,6 million m2, dont le coût est estimé à 8 milliards de
dollars. Le KAFD accueillera la vaste communauté des professionnels de la finance et des domaines
connexes. Y auront leur siège social la Capital Market Authority, la Bourse, des banques, des institutions
financières et d’autres fournisseurs de services : comptables, vérificateurs, avocats, analystes, agences
de notation, consultants et spécialistes des technologies de l’information. La PPA a aussi approuvé un
programme visant à offrir un financement à long terme qui convienne à l’organisme et aux emprunteurs
pour l’achat d’un logement par les employés de l’État qui participent au système de pensions civiles et
militaires.
La Sudair Industrial City (www.modon.gov.sa) constitue le plus grand projet du Royaume d’Arabie
saoudite. Évalué à 40 milliards de dollars, il vise la création, sur une période de 40 ans, d’une cité de
257 km2 au nord de Riyad pour décongestionner la capitale.
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La Jeddah Development & Urban Regeneration Company ( title="Jeddah Development & Urban
Regeneration Company"www.jdurc.com) est une société fondée par la municipalité de Djedda, chargée
d’élaborer un plan d’urbanisme stratégique échelonné sur 20 ans. Les coûts de modernisation liés à
l’accroissement de la population de la ville sont évalués à 8 milliards de dollars. Le plan vise
l’aménagement de centres urbains, de secteurs résidentiels, d’aménagements en bord de mer,
d’installations de transport et de centres récréotouristiques. Les promoteurs qui, à l’égard de l’un ou
l’autre de ces projets, souhaitent offrir leurs services et qui possèdent l’expertise nécessaire pour les
mener à bien sont invités à écrire à l’adresse [email protected] pour obtenir de la documentation sous
forme électronique.
2. Sous-secteurs
2.1 Réseau ferroviaire
La Saudi Railway Organization (www.saudirailexpansion.com) élabore actuellement un programme de
développement évalué à plus de 20 milliards de dollars. Il s’agit de bâtir trois lignes de chemin de fer,
reliant Riyad et Djedda (950 km), Dammam et Jubail (115 km) ainsi que La Mecque, Djedda et Médine
(540 km). Un quatrième projet, conçu par la Saudi Railway Company (www.sar.com.sa), vise à relier
avec une voie ferrée de 1300 km la région minière d’Al Jalamid à Riyad. Parmi les autres projets
ferroviaires figurent la construction d’un train léger sur rail à Riyad, d’un monorail à Djedda et à La
Mecque, et d’un métro à Médine.
Le Conseil de coopération des États arabes du Golfe envisage pour sa part la mise en place d’un réseau
ferroviaire de plus de 2 117 km reliant ses six États membres, à savoir le Koweït, l’Arabie saoudite, le
Royaume de Bahreïn, le Qatar, les Émirats arabes unis et Oman.
2.2 Aéroports
Le développement aéroportuaire a atteint un nouveau sommet en Arabie saoudite, la General Authority
of Civil Aviation, ou GACA (www.gaca.gov.sa), ayant dévoilé des projets visant l’agrandissement et la
construction de 28 aéroports au cours des 10 prochaines années. Ces initiatives ont pour but de
répondre aux besoins suscités par l’accroissement du nombre de passagers et la création de trois
compagnies aériennes privées effectuant des vols intérieurs.
Ces projets d’expansion permettront aux aéroports du pays de s’adapter aux changements rapides qui
interviennent dans l’industrie aéronautique et d’assurer encore plus efficacement leur rôle de plaques
tournantes dans la région. La GACA a déjà commencé des travaux d’agrandissement de 1,5 milliard de
dollars à l’aéroport international du roi Abdul Aziz de Djedda afin d’accueillir les plus grands appareils du
monde et de porter sa capacité annuelle à 21 millions de passagers. Les aéroports de Médine, de Riyad,
de Hail, de Taïf et de Tabuk seront agrandis au coût de 10 milliards de dollars. On prévoit aussi la
construction d’un aéroport international à King Abdullah Economic City, à Rabigh, à 200 km au nord de
Djedda.
Les trois principaux aéroports internationaux de l’Arabie saoudite, soit ceux de Djedda, de Riyad et de
Dammam, seront transformés en « villes aéroportuaires ». Des travaux sont en cours pour aménager, à
l’intérieur même de ces aéroports, des bureaux, des centres commerciaux, des hôtels et des salles de
conférence immenses, et pour y loger des entreprises de services. Chaque aéroport constituera une ville
à part entière, où les gens pourront aller et venir, magasiner, travailler, assister à des conférences
internationales et profiter d’une panoplie de services.
La GACA prévoit également rénover de fond en comble 16 aéroports intérieurs, à savoir ceux d’Abha,
Bisha, Al-Ihsa’a, Al-Jowf, Al-Qasim, Al-Baha, Wadi Al-Dawaser, Shorarah, Al-Wajih, Torif, Rafha,
Dawadmi, Al-Qaisumah, Arar et Al-Gurayat.
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3. Autres acteurs clés
D’autres organismes publics jouent un rôle clé dans l’élaboration de grands projets en Arabie saoudite.
Fondée par le roi, la King Abdullah Bin Abdulaziz Foundation for Housing Development (www.kaf.org.sa)
vise à fournir, dans diverses régions du Royaume, des logements abordables aux plus démunis. Un
grand nombre de logements à prix abordable ont déjà été construits dans tout le Royaume et des
projets sont mis à exécution pour en construire d’autres qui comprendraient aussi des établissements de
santé et d’éducation.
Le Real Estate Development Fund (www.mof.gov.sa) a été créé en 1974 par le ministère des Finances
pour répondre aux besoins et aux aspirations des citoyens du Royaume. Depuis, ce fonds a permis la
construction de près de 600 000 unités d’habitation, grâce à l’octroi de prêts sans intérêt totalisant plus
de 35 milliards de dollars. Cette initiative reflète la volonté du gouvernement de s’attaquer à la pénurie
de logements.
Le Public Investment Fund – PIF (www.mof.gov.sa – a été mis sur pied par le ministre saoudien des
Finances en 1971 pour appuyer financièrement des projets de nature commerciale structurants qui, s’ils
revêtent une importance stratégique pour l’économie du pays, ne peuvent pas être mis en œuvre par le
secteur privé seul, en raison d’un manque d’expérience ou de ressources pécuniaires. Au fil des ans, des
secteurs importants de l’économie saoudienne de même que plusieurs projets émanant du secteur privé
ont bénéficié du PIF.
La General Organization for Social Insurance, mieux connue sous l’acronyme GOSI (www.gosi.com.sa),
joue un rôle non négligeable dans la réalisation de projets immobiliers résidentiels et commerciaux.
Jusqu’à maintenant, la GOSI a permis la construction de plus de 4 382 unités d’habitation dans diverses
villes du Royaume.
Le Saudi Industrial Development Fund (www.sidf.gov.sa) joue un rôle actif dans le développement du
secteur industriel saoudien, fournissant aux investisseurs un appui financier sous la forme de prêts à
court terme, et permettant aux emprunteurs d’obtenir, outre des conseils d’ordre technique,
administratif et financier, une aide à la commercialisation. Ces importants incitatifs gouvernementaux
ont mené à la création d’un secteur industriel florissant. Depuis 1974, le fonds a permis l’obtention de 2
694 prêts, grâce auxquels 1 779 projets industriels ont pu voir le jour aux quatre coins du pays, pour un
coût total de 72 milliards de dollars.
4. Possibilités du marché et enjeux sectoriels
En Arabie saoudite, le secteur de la construction ne présente aucun signe de ralentissement. Les
changements extraordinaires qui s’y produisent offrent aux entreprises locales et étrangères
d’excellentes occasions d’affaires dans tous les domaines du génie et à l’égard de multiples projets,
notamment ceux axés sur la construction écologique et le développement durable. Les entreprises
étrangères doivent toutefois relever de réels défis pour être présentes sur le marché saoudien, lequel est
complexe et concurrentiel.
Les principaux services d’ingénierie et les matériaux de construction ont été fournis avec succès par des
entreprises américaines, britanniques, françaises, italiennes, espagnoles et d’Extrême-Orient. À ce jour,
les entreprises canadiennes d’ingénierie et de construction n’ont pas été très actives en Arabie saoudite.
Néanmoins, des coentreprises fructueuses ont été formées entre des sociétés saoudiennes et
canadiennes d’architecture et d’experts-conseils. Il existe en outre d’excellentes possibilités de nouer
des alliances stratégiques avec des sociétés européennes, américaines et d’Extrême-Orient spécialisées
dans l’aménagement d’infrastructures.
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Se tailler une place sur le marché saoudien nécessite un investissement important de temps et d’argent.
Les pratiques commerciales y sont compliquées et la bureaucratie y est parfois lourde. Afin d’éviter les
malentendus ou les problèmes d’ordre contractuel, y compris les défauts ou les retards de paiement, il
est conseillé aux entreprises canadiennes désireuses d’établir leur présence sur ce marché de consulter
un avocat et un fiscaliste avant de conclure toute entente commerciale.
En règle générale, les sociétés d’experts-conseils canadiennes auraient avantage à former une
coentreprise avec un cabinet-conseil saoudien bien établi pour chaque projet. Les cabinets et conseillers
indépendants ne peuvent généralement pas exercer leurs activités sans avoir obtenu au préalable une
licence du ministère du Commerce.
Les sociétés canadiennes qui souhaitent établir une entreprise au Royaume d’Arabie saoudite peuvent
visiter le site Web de la SAGIA, qui contient un guide sur la façon de s’y prendre :
www.investinsaudi.com.
Le Royaume d'Arabie saoudite fait face à une pénurie de main-d'œuvre qualifiée. L'Arabie saoudite doit
remanier son marché du travail si elle souhaite atteindre son objectif consistant à accroître sa capacité
concurrentielle et à diversifier l'économie du pays. Environ 30 p. 100 de la population de l'Arabie
saoudite provient de l'étranger, principalement du Pakistan, des Philippines, de l'Inde et de l'Égypte. La
majorité des résidents expatriés occupent des emplois de col bleu dans l'industrie de la construction et
d'aides domestiques. Comme plusieurs de ses voisins arabes du Golfe, l'Arabie saoudite emploie un
système de parrainage, appelé Kafala, pour réglementer l'entrée et la résidence des travailleurs
étrangers.
Le système judiciaire de l'Arabie saoudite est fondé sur la loi musulmane, la charia (tirée du Coran) et
on vous recommande, si vous prévoyez conclure un marché (de location, de consultation, de
construction, etc.) en Arabie saoudite, de faire réviser le contrat par un avocat saoudien pour vous
assurer qu'il observe les lois et les règlements locaux. Dans le cas des entreprises conjointes, un
comptable qui possède de l'expérience dans le régime fiscal de l'Arabie saoudite devrait également
examiner le contrat.
L'arbitrage convenu à l'extérieur du Royaume est applicable en vertu de la loi saoudienne, puisque
l'Arabie saoudite est l'un des pays signataires de la Convention de New York de 1958. La seule exception
s'applique à une situation dans laquelle la décision porterait atteinte à la charia. En général, les avocats
locaux conseillent de désigner le Bahreïn ou Dubai comme siège d'arbitrage et les parties peuvent
choisir n'importe quelle loi qu'elles jugent appropriée. En s'appuyant sur l'Accord arabe de coopération
judiciaire signé en 1983 à Riyad, lié à l'application des décisions judiciaires des États du Golfe, un
tribunal saoudien appliquera une décision arbitrale rendue dans ces ressorts territoriaux sans tenir de
nouveau procès sur le fond même, à la condition que la décision en question ne soit pas contraire à la
charia. Ceci dit, les avocats locaux conseillent également à leurs clients de choisir la loi saoudienne
comme droit substantiel en cas d'arbitrage (si le contrat est en Arabie saoudite et certaines parties
saoudiennes y participent). Fonctionner de cette façon permettra de s'assurer que l'on applique une
décision conformément à la Convention de New York.
Contacts pour le gouvernement du Canada
Ambassade du Canada en Arabie saoudite
Riyadh
Mr. Joe Fakhri
Délégué commercial
Courriel : [email protected]
Site Web : www.saudiarabia.gc.ca
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Association canadienne de la construction (ACC)
Courriel : [email protected]
Site Web : www.cca-acc.com
Affaires étrangères et Commerce international Canada
125 Promenade Sussex
Ottawa, ON K1A 0G2
Mme Maria Pantazi-Peck - BBM
Consellière d'affaires Infrastructure & Bâtiments Écologiques
Courriel : [email protected]
Site Web : www.deleguescommerciaux.gc.ca
Bibliographie
Economist Intelligence Unit: Country Profile and Country Report-Saudi Arabia
Arab News, English Language Newspapers : www.arabnews.com
US Saudi Arabian Business Council : www.us-saudi-business.org
MEED, The Saudi Arabian Report : www.meed.com
Autres sites d'intérêt
Corporation commerciale canadienne : www.ccc.ca
Faire des affaires en Arabie saoudite : www.us-saudi-business.org
Export et développement Canada : www.edc.ca
Entreprises Canada - Services gouvernementaux pour les entrepreneurs :
www.entreprisescanada.ca/fra/
Industrie Canada : www.ic.gc.ca
Service des délégués commerciaux : www.deleguescommerciaux.gc.ca
Affaires étrangères et Commerce international Canada : www.international.gc.ca/
Annexe
Les companies majeures dans le domaine de la construction et de l'ingénierie en Arabie saoudite
Cités économiques
King Abdullah Economic City (KAEC)
EMAAR the Economic City
M. Fahd A. Al-Rasheed
Président Directeur Général (PDG)
Courriel : [email protected]
Site Web : www.emaar.com
Prince Abdulaziz Bin Musaed Economic City (Hail)
Al Mal Investment Company
M. Haitham Hmaidan
Directeur des contrats
Courriel : [email protected]
Site Web : www.pabmec.com
The Knowledge Economic City (KEC)
Contractor/Consultant Prequalification
M. Omar Ahmad Bayazeid
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Vice-président, Contrats & Approvisionnement
Courriel : [email protected]
Site Web : www.madinahkec.com
Pré-qualification en ligne: www.madinahkec.com
Jazan Economic City
Ing. Erwin Pangan
Directeur des contrats
Courriel : [email protected]
Site Web : www.jazanecity.com
Méga projets
King Abdullah Financial District (KAFD) and Information Technology & Communication
Complex
S.E. Mohammed A. Al-Kharashi
Gouverneur
Courriel : [email protected]
Site Web : www.kingabdullahfinancialdistrict.com
Saudi Industrial Property Authority (MODON)
Sudair Industrial City
Dr. Tawfic Bin Fawzan Al Rabiah
Directeur Général
Courriel : [email protected]
Site Web : www.modon.gov.sa
Jeddah Development & Urban Regeneration Co.
M. Tareq Tamasani
Président Directeur Général
Courriel : [email protected]
Site Web : www.jdurc.com
High Commission for the Development of Arriyadh
Dr. Ibrahim Al-Sultan
Vice-président
Courriel : [email protected]
Site Web : www.arriyadh.com
Chemins de fer
Saudi Railway Organization
M. Ali Saad Al-Karni
Vice-président, Affaires techniques
Courriel : [email protected]
Site Web : www.saudirailexpansion.com
Saudi Railway Company (SAR)
North-South Railway
Dr. Rumaih M. Alrumaih
PDG Adjoint, Opérations
Courriel : [email protected]
Site Web : www.nsrway.com.sa
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Cooperation Council for the Arab States of the Gulf (GCC)
M. Ibrahim Al Sabti
Directeur, Transport
Courriel : [email protected]
Les compagnies de construction
Saudi Oger
M. Georges Hage
Directeur exécutif
Courriel : [email protected]
Site Web : www.saudioger.com
Saudi Bin Ladin Group
Sheikh Mohammed Binladen
Vice-président
Courriel : [email protected]
Site Web : www.sbg.com
El-Seif Group
M. Khaled Musaed El-Seif
Président
Courriel : [email protected]
Site Web : www.el-seif.com.sa
Almabani General Contractors
M. Jean Akari
Vice-président adjoint, Operations
Courriel : [email protected]
Site Web : www.almabani.com.sa
Dallah Group Co.
M. Saud Al-Gufaid
Directeur exécutif
Courriel : [email protected]
Site Web : www.dallah.com
Saudi Constructioneers
M. Bashir Al-Azem
Vice-président
Courriel : [email protected]
Site Web : www.saudico.com.sa
Architectes et Ingénieurs consultants
Zuhair Fayez Partnership Consultants
M. Mohammed A. Rahimi
Vice-président
Courriel : [email protected]
Site Web : www.zfp.com
Saudi Consulting Services
M. Fahad M. Tamimi
Président
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Courriel : [email protected]
Site Web : www.saudconsult.com
Saudi Consolidated Engineers Company / Khatib & Alami
M. Samir Ashour
Directeur résident
Courriel : [email protected]
Site Web : www.khatibalami.com
Omrania & Associates
M. Basem Al Shihabi
Directeur partenaire
Courriel : [email protected]
Site Web : www.omrania.com.sa
Dar Al-Handasa
M. Danny E. Aoun
Partenaire, Arabie saoudite
Courriel : [email protected]
Site Web : www.dargroup.com
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