Mission Expertise Erasmus Leicester Royaume Uni DE MONTFORT

Transcription

Mission Expertise Erasmus Leicester Royaume Uni DE MONTFORT
Mission Expertise Erasmus Leicester Royaume Uni DE MONTFORT UNIVERSITY – FACULTY OF ART AND DESIGN Patricia Solini, du 16 au 18 OCTOBRE 2011 Déplacement réalisé avec Georgia Nelson 1. De Montfort University (DMU), dans le centre ville de Leicester, compte 27000 étudiants, 2700 employés, et se compose de quatre facultés qui proposent 400 cours au total : 



The Faculty of Art, Design and Humanities
The Faculty of Business and Law
The Faculty of Health and Life Sciences.
the Faculty of Technology (Computing Sciences and Engineering)
The Faculty of Art, Design and Humanities est elle-même composée de six écoles distinctes : Architecture, Arts,
Design, Humanities, Fashion & Textiles, Media & Communication
The school of Arts comprend onze départements relatifs à Arts &Festivals; Dance, Drama, Music, Performance Arts et
Fine arts
Accueil dans le département Fine Arts BA (Hons) par Leila Galloway, artiste résidant à Londres, professeure chargée d’enseignement de la sculpture et installations. Elle s’inquiète de l’avenir de l’école des Arts et nous informe que le coût des études à l’université triplera l’an prochain passant de 3000 £ à 9000 £ pour les nouveaux arrivants en 1ère année et de même pour les masters passera de 4 à 5000 £ à la somme de 11000 £ par an. De fait une étudiante de 3ème année nous confirme qu’elle s’arrêtera après le diplôme pour travailler et économiser ou devra emprunter pour poursuivre un master. Visite des locaux de la faculté d’art et de design à l’Université de Montfort avec deux étudiants de troisième année en Fine art. L’accueil Erasmus se fait en BA Fine art : peinture, sculpture, techniques d’impressions, dessin et « lens based medias » (vidéo, photographie, média électronique). De nombreux ateliers de belles dimensions, très bien équipés et très bien encadrés sont ouverts à tous les étudiants : bois, métal, plâtre, céramique, verre soufflé, sérigraphie, lithographie, résine. Les étudiants dès la première année s’installent dans des box, pouvant contenir jusqu’à quatre étudiants. Des cours communs dans toutes les disciplines tels que l’apprentissage de techniques de peinture à l’huile ou autres sont organisés. Les étudiants se spécialisent au second semestre dans une ou plusieurs disciplines. La seconde année, les étudiants sont appelés à développer une pratique d’atelier personnelle dans les disciplines choisies et participent à des workshops et des projets. Les cours se répartissent sur douze semaines. Les étudiants interrogés apprécient les espaces de travail et la grande autonomie de leur travail, la diversité des médiums et ateliers proposés et insistent sur la qualité des rencontres avec les enseignants, très encourageants à leur égard et à l’écoute de leur travail. Ayant visité par la suite The School of Art & Design de Nottingham Trent University, il nous apparaît que cette dernière semble davantage correspondre à notre type d’enseignement plus conceptuel et davantage « multi médiumique » dans les réalisations des étudiants que celle de Leicester dont la pédagogie semble plus attachée à la pratique picturale ou du dessin. Mais nous y avons essentiellement visité les étages des premières et deuxièmes années plus liés à la peinture et au dessin ainsi que les ateliers. 2. L’environnement de la DMU Ne pas confondre la DMU avec the University of Leicester et son College of Arts, Design and Law (archéologie, muséographie, histoire de l’art, langages modernes, etc) qui représente 23 000 étudiants. Leicester (prononcé lesteur), environ 280 000 habitants, est une ville d'Angleterre située dans le comté de Leicestershire, dans la région des Midlands de l'Est. Grâce à une population étudiante grandissante multiculturelle venue s’installer pour la qualité de ses universités et le moindre coût de la vie (loyers 3 fois moins chers qu’à Londres), Leicester a définitivement tourné le dos à sa réputation de ville ennuyeuse et vit au rythme d’une grande ville aujourd’hui avec ses bars, pubs, festivals, cinémas etc .La mode y est une activité très importante notamment la lingerie. D’autre part, Leicester se trouve à moins d’une heure en train de plus grands centres urbains comme Londres, Birmingham, Sheffield et à 20 mn de Nottingham et Derby. Heureusement car si la ville est fort sympathique pour y vivre, elle pêche du côté de l’art. Le New Walk Museum est une auberge espagnole où se trouvent rassemblés des espaces dédiés à l’Egypte ancienne avec une pauvre momie se morfondant dans sa vitrine exigüe et surtout des peintures d’illustres artistes anglais des siècles derniers (Bacon, Hogarth, etc) collées les unes aux autres, rassemblées selon des critères relevant davantage de l’animation culturelle que d’une démarche scientifique. Et quand on a un tapathon (danse de claquettes) au milieu de tout cela, nous nous sommes demandé si les œuvres étaient des originaux ou des copies. A l’étage, une collection privée d’artistes expressionnistes allemands nous console du barnum du rez‐de‐chaussée, quant à l’exposition de céramiques de Picasso, elle est honorable. Par contre l’état de saleté du musée et son accrochage dix‐neuvièmiste nous attristent en pensant à la situation financière de la culture qui semble bien mal en point. Le Phoenix square, cinéma et galerie d’art a une programmation tout à fait intéressante comme la présentation en collaboration avec the Cutting Room, organisation curatoriale de réalisateurs, proposant films, performances et arts numériques explorant les questions de réalités sociales et de communication. A fréquenter aussi assidûment : The Curve, LCB Depot, The Great Central ‐ http://www.thegreatcentral.org/, Leicester Lo‐Fi Photography Conclusion Un séjour à la Faculty of Art and Design de Leicester est destiné à des étudiants engagés dans un projet personnel et désireux de s’essayer à des techniques comme la céramique, la résine, le verre soufflé dans une pratique associant « art and craft ». Effectivement la région, notamment Nottigham, est très axée sur la question de l’artisanat et de l’art, ce qui n’a pas ici les connotations françaises péjoratives de « ringardisme », souvent dues à une méconnaissance de ces pratiques. D’ailleurs la ville de Nottingham connaît une communauté croissante de créateurs individuels, designers ou ateliers d’artisanat proposant des expositions, des workshops, des démonstrations. The Nottigham Visual Arts Magazine, dédie complètement son numéro du mois d’octobre à « The Craft issue » en proposant visites d’expositions (Harley Gallery in Wellbeck), visites d’ateliers, entretiens avec artistes utilisant des pratiques artisanales. D’autre part l’immersion est très facile car la population étudiante est très importante et étrangère, nombreux sont d’origine indienne, et les contacts sont aisés avec tout le monde. 

Documents pareils