oPéra danSe ThéâTre - European Theatre Convention

Transcription

oPéra danSe ThéâTre - European Theatre Convention
Grand
Théâtre
10/11de
LuxeM
bourg
OPÉRA DANSE THÉÂTRE
Couverture: Michael Clark Company – come, been and gone © Jake Walters
10/11
OPÉRA DANSE THÉÂTRE
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
SOMMAIRE
4
opÉRA & Théâtre Musical
CosÌ fan tutte
Niobe
10
Wolfgang Amadeus Mozart
14
Agostino Steffani
La flûte enchantée (TITRE PROVISOIRE) Wolfgang Amadeus Mozart / Peter Brook
18
Béatrice et Bénédict
22
Carmen
Hector Berlioz
26
Georges Bizet
Matsukaze
LE Carnaval baroque
Django drom
les pendus
30
Toshio Hosokawa
THÉÂTRE
L
M U S ICA
Arts du cirque, musiques et danses du XVIIe siècle
Hommage à Django Reinhardt
Josse De Pauw & Jan Kuijken
THÉÂTRE
L
M U S ICA
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THÉÂTRE
L
M U S ICA
42
CIRQUE
Le cirque invisible
Victoria Chaplin & Jean-Baptiste Thiérrée
48
DANSE
MALANDAIN | Ballet Biarritz
Roméo & Juliette
Ballet Preljocaj & thÉâtre du bolchoï
Michael Clark Company
Josef Nadj & akosh S.
Création 2010
come, been & gone
Les Corbeaux
Josef Nadj Woyzeck ou l'ébauche du vertige
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66
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Rosas / Anne Teresa de Keersmaeker
Lisi EstarÀs
Création 2010 70
72
primero
javier bArÓn Dos Voces para un Baile
michÈle anne de Mey Neige 74
76
Australian Dance THEATRE Be Your Self Sylvie Guillem & Russell Maliphant Push 80
THE Russell Maliphant COMPANY
86
Gauthier Dance & Christian Spuck
Nasser Martin-Gousset
AfterLight
Poppea/Poppea 90
94
Pacifique
Compagnie Montalvo-Hervieu
82
96
Orphée
THÉÂTRE
Baïbars, le mamelouk qui devint sultan
D’après le Roman de Baïbars
102
Brodsky Concerts Based on the work of Joseph Brodsky
104
Les Justes
106
Albert Camus
Le soleil même pleut
Françoise Berlanger
110
Ich und Kaminski Daniel Kehlmann
116
Töten Daniel Kehlmann
118
Ruhm
Daniel Kehlmann
Un tramway
6
D’après A Streetcar Named Desire de Tennessee Williams
120
124
the complete works of william Shakespeare (gekierzt)
Sunken Red
Troupe Grand-Ducale de Shakespeare
126
128
Jeroen Brouwers
The Trial of Socrates Socrates’ Apology as written down by Plato
132
Kabale und Liebe Friedrich Schiller
134
Die Perser
DIE HAMLETMASCHINE
Hamlet
138
Aischylos
140
Heiner Müller
144
William Shakespeare
Rhinocéros
JungleS
Cocorico
146
Eugène Ionesco
148
Patrice Thibaud & Philippe Leygnac
150
Patrice Thibaud & Philippe Leygnac
Spectacles Jeunes Publics
Mäusemärchen und Riesengeschichte Musiktheater für Kinder von 6-10 Jahren
SOMMERFLüGEL Ein Spiel mit Licht und Schatten für Kinder von 2-4 Jahren
156
Zauberflöte - eine prüfung Musikalisches Volkstheater für Kinder ab 8 Jahren
LE CARRé CURIEUX Spectacle de cirque tout public à partir de 6 ans
160
OUPS
Spectacle de danse tout public à partir de 6 ans
Carnaval des animaux
Théâtre musical pour enfants de 5-9 ans CARRÉ
S
ROTONDE
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CARRÉ
S
ROTONDE
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163
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GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
OPÉRA & THÉÂTRE MUSICAL
Adrian Noble
Dan Jemmett
Sasha Waltz
Peter Brook
Andreas Spering
Thomas Hengelbrock
Lukas Hemleb
Alain Planès
Evelino Pidò
Pablo Heras-Casado
Abbas Kiarostami
Emmanuel Krivine
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octobre 2010 Mardi 5, Jeudi 7 et Samedi 9
à 20h00
DURÉE 3h00 & entracte
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Adultes 65 €, 40 €, 25 € / Jeunes 8 €
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
Così fan tutte
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Opera bouffa en deux actes / Livret de Lorenzo da Ponte
Créé le 20 janvier 1790 au Burgtheater de Vienne
En italien, avec surtitres en français et allemand
Direction musicale Andreas Spering
Mise en scène Abbas Kiarostami
Collaboratrice à la mise en scène
Emmanuelle Bastet
Scénographie et costumes Chloé Obolensky
Lumière Jean Kalman
Dramaturge, interprète Massoumeh Lahidji
Fiordiligi Sofia Soloviy
Dorabella Sophie Harmsen
Despina Judith van Wanroij
Ferrando Joël Prieto
Guglielmo Edwin Crossley-Mercer
Don Alfonso William Shimell
Chœur du Festival d’Aix-en-Provence
Orchestre Capella Augustina
Production 2008 Festival d’Aix-en-Provence
COPRODUCTION English National Opera,
Grand Théâtre de Luxembourg
Dans le cadre de
10
CosÌ fan tutte © Elisabeth Carecchio
11
FR Tout commence par un défi, par un pari: Don
Alfonso prétend que «così fan tutte» – qu’«ainsi
elles font toutes» –, qu’aucune femme ne reste
fidèle à ses serments amoureux. Ferrando et Guglielmo refusent d’accepter pareil constat cynique et parient que leurs deux belles, Fiordiligi
et Dorabella, leur resteront fidèles! Jeunes gens
présomptueux, quel risque avez-vous pris là!
Certes, tout finira bien. Vraiment?
Le livret de cet opéra, dû à Lorenzo Da Ponte, est
délicatement subtil dans sa façon de faire apparaître sous les développements souriants de la
comédie des vérités humaines douloureuses. Si
l’on rit de cette bonne plaisanterie bien menée
dans ses subterfuges et ses déguisements, le
cœur se serre aussi.
Mais surtout, au-delà de l’intrigue, l’essentiel est
dans la musique de Mozart. C’est elle en fait, et
non les mots, qui nous parle, qui nous touche et qui
nous émeut. Così fan tutte est un de ces opéras où
elle est extrêmement nuancée dans l’expression
des intermittences des cœurs et des âmes. Comme
il est à la fois joyeux, exalté, ému, douloureux,
cruel, ironique, déchiré, désespéré, moqueur le
chant de ses interprètes. Comme il est beau.
Abbas Kiarostami, le cinéaste iranien, Palme
d’or au Festival de Cannes 1997 pour Le Goût de
la Cerise, a précieusement installé sa mise en
scène dans un XVIIIe siècle somptueusement
reconstitué; une reconstitution qu’accomplissent la scénographie et les costumes de Chloé
Obolenski, que magnifient les lumières de Jean
Kalman (certains se souviendront du rôle important de ce duo dans le récent Mort à Venise
de Benjamin Britten). Et, mais cela doit rester
12
une surprise, Abbas Kiarostami étonnera les
spectateurs en ouvrant, grâce à son talent de cinéaste, le plateau du Grand Théâtre sur un horizon nouveau, enchanteur.
» Partant de l’idée que ce forban d’Alfonso est à
la fois philosophe et psychanalyste, professions
dont «la tâche ne consiste pas à faire du bien
mais à faire progresser» (Rousset), et qu’accepter
un diagnostic, même inquiétant, permettra «de se
soigner et de sauver sa vie» (Kiarostami), les maîtres d’œuvre ont donné de cette «école des amants»
une lecture à la fois humaniste et séduisante, inscrite dans un visuel irrésistible... […] Tout y respire la beauté, l’insouciance, l’aisance, la liberté.
Martine D. Mergeay, La Libre Belgique
» Le cinéaste iranien a le bon goût de jouer à
fond la dimension méditerranéenne d’un récit qui
se passe à Naples. La projection en fond de scène
de paysages filmés crée une ambiance magique:
bleu du ciel et de la mer, ocre des montagnes. Entre douceur et majesté, cette vision prolonge l’hédonisme de l’instant […].
Serge Martin, Le Soir
» Comme le goût du fruit dans le chef-d’œuvre
cinématographique de Kiarostami, la saveur de la
musique, dans l’opéra de Mozart, restitue à l’existence son suc infiniment précieux et délectable.
Gilles Macassard, Télérama
DE Immer dieses Misstrauen! Don Alfonso ist
nicht davon abzubringen, dass „così fan tutte“,
dass sie „alle es so machen“. Vor allem die Frauen. Keine einzige, behauptet der alte Philosoph,
wird ihrem Geliebten treu bleiben wenn sich
nur die richtige Gelegenheit ergibt. Ferrando
und Gugliemo sind angesichts einer solch zynischen Behauptung fassungslos. Für ihre beiden
Schönen, Fiordiligi und Dorabella, da sind sie
absolut sicher, gilt das in keinem Fall. Aber die
beiden sind noch sehr jung, und ehe sie sich versehen, hat Don Alfonsos Spiel bereits begonnen.
Wie wird es ausgehen?
Das Libretto von Lorenzo da Ponte ist ein Musterbeispiel psychologischer Tiefenbohrung. Im
unbeschwerten Habitus der Komödie legt der
Text die schmerzlichsten Wahrheiten frei. Über
uns selbst. Während wir über das heitere Intrigenspiel auf der Bühne lachen, zieht sich unser
Herz zusammen.
Der eigentliche Kern der Oper liegt natürlich
jenseits aller Worte, jenseits aller Listen und
Verstellungen: In der Musik Wolfgang Amadeus Mozarts. Überreich an feinsinnigen Ausdrucksmitteln und subtilen Zwischentönen ist
sie gleichermaßen harmonisch wie zerrissen,
hoffnungsvoll wie desillusionierend, und dabei
immer von überwältigender Schönheit …
Distanz und Klarheit, die die Erschütterungen
und Gefühlsverwüstungen hinter dem vermeintlich heiteren Verwechslungsspiel hervortreten. […] Es ist eine leise Dialektik, deren Humor
manchmal noch die kleinsten Gesten der beiden
Liebespaare erfasst. […] Vor der Weite der riesigen Bucht erscheinen die menschlichen Irrungen und Wirrungen keineswegs klein oder gar
albern. Im Gegenteil, das Meer nimmt die Leidenschaften auf und wirft sie in Schönheit zurück.
Die Zeit
EN One of the three Mozart operas for which
Lorenzo Da Ponte wrote the libretto, Così fan tutte
is often viewed as dark and ambiguous. Indeed,
its theme of female fickleness was considered
risqué during the more conservative periods
of the 19th and early 20th centuries. But Mozart
wrote the music at the height of his powers and
it is aptly witty and stirringly sentimental. The
production is directed by Iranian film maker
Abbas Kiarostami, whose Le Goût de la Cerise
won the Palme d’Or at Cannes in 1997.
Der iranische Filmemacher Abbas Kiarostami
hat 1997 für Le Goût de la Cerise in Cannes die
Goldene Palme verliehen bekommen. Zusammen mit Chloé Obolenski (Bühne und Kostüme)
und Jean Kalman (Licht) lässt er in seiner Inszenierung die ganze Pracht des 18. Jahrhunderts
wiedererstehen. Die Bühne des Grand Théâtre
wird dabei zum Projektionsraum zauberhafter Bilder an der Schnittstelle von Film und
Theater.
» Abbas Kiarostami [lässt] mit der für seine
Filme typischen Mischung aus philosophischer
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dÉcembre 2010 Vendredi 3 à 20h00
et Dimanche 5 à 17h00
DURÉE 3h00 & entracte
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Adultes 65 €, 40 €, 25 € / Jeunes 8 €
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Niobe
Agostino Steffani (1654-1728)
Dramma per musica in tre attI / Livret de Luigi Orlandi
En italien, avec surtitres en français et allemand
direction musicale Thomas Hengelbrock
mise en scène Lukas Hemleb
scénographie Raimund Bauer
costumes Andrea Schmidt-Futterer
Niobe Véronique Gens
Anfione Jacek Laszczkowski
Manto Amanda Forsythe
Creonte Iestyn Davies
Tiberino Lothar Odinius
Clearte Tim Mead
Nerea Delphine Galou
Tiresia Bruno Taddia
Poliferno Alastair Miles
Orchestre Balthasar-Neumann-Ensemble
Production Royal Opera House Covent Garden
coproduction Grand Théâtre de Luxembourg
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Véronique Gens © M. Ribes & A. Vo Van Tao / Virgin Classics
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FR Niobe, regina di Tebe sera l’occasion d’une permanent» de la Philharmonie, qui dirigera
nouvelle belle fête baroque au Grand Théâtre!
le Balthasar-Neumann-Ensemble, et Véronique
Gens sera Niobe.
Ce dramma per musica en trois actes d’Agostino
Steffani, sur un livret de Luigi Orlandi, inspiré L’œuvre brille par son orchestration soignée et
du livre VI des Métamorphoses d’Ovide, fut créé subtile; elle est exceptionnelle par la profusion
au Hoftheater de Munich en janvier 1688.
de trompettes et de percussions; l’harmonie et
la mélodie y atteignent de nouveaux sommets.
Le compositeur, né en 1654 dans la région de Ve- La partition est une démonstration des pouvoirs
nise, mourra à Francfort-sur-le-Main en 1728. merveilleux de cette musique qu’incarne cet AnC’était un «homme multiple», à la fois composi- fione dont le chant possède un pouvoir tel qu’il va
teur, Rector magnificus de l’université d’Heidel- jusqu’à littéralement édifier les murs de Thèbes!
berg, diplomate et évêque auxiliaire… et spécialiste, semble-t-il, en mariages princiers! Il voya- DE Niobe, regina di Thebe. Niobe, Königin von
gea beaucoup, additionnant les étapes, de Padoue Theben. Einmal mehr steht das Grand Théâtre
à Munich, de Rome à Paris, Bruxelles et Franc- ganz im Zeichen des Barock. Heute weitgehend
fort. Il fut un compositeur prolifique d’opéras.
unbekannt, war der Komponist Agostino Steffani
zu seiner Zeit ein Star. 1654 in Venedig geboren,
Niobe et Anfione sont les souverains de Thèbes. hat er bis zu seinem Tod 1728 in Frankfurt am
Fille de Tantale, elle a reçu le courage en hérita- Main an zahlreichen Orten in ganz Europa
ge; fils de Jupiter, il est un souverain éclairé et un gewirkt.
musicien doué. Hélas, abusivement fière de ses
origines, Niobe en conçoit un orgueil excessif et Sein dramma per musica nach einem Libretto
empêche Manto, le fils du devin Tiresias, d’offrir von Luigi Orlandi fußt auf einer Episode aus dem
un sacrifice à Leto. Les dieux vengeurs tuent ses VI Buch von Ovids Metamorphosen: Niobe und
sept fils. Anfione, désespéré, se suicide; et Niobe Anfione sind die Herrscher von Theben. Niobe
meurt de désespoir, changée en pierre.
hat als Tochter des Tantalus dessen Mut geerbt,
Anfiones Vater ist kein Geringerer als Jupiter.
C’est Lukas Hemleb, dont on a pu découvrir il y a Er wirkt als aufgeklärter Souverän und ist ein
quelques saisons au Grand Théâtre une Clemenza begnadeter Musiker.
di Tito de Mozart et au Théâtre des Capucins une
absolument délirante Visite inopportune de Copi, Eine echt barocke Handlung entspannt sich:
qui le mettra en scène. Il ne manquera certaine- Niobe, etwas zu stolz auf ihre Herkunft, hindert
ment pas de surprendre, d’interpeller, d’interlo- Manto, den Sohn des göttlichen Tiresias daran der
quer peut-être.
Göttin Leto ein Opfer zu bringen. Die Rachegötter
töten daraufhin ihre sieben Söhne. Anfione tötet
Musicalement, la fête s’annonce somptueuse: sich aus Verzweiflung. Niobe erstarrt zu Stein.
c’est en effet Thomas Hengelbrock, un «invité
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Der Regisseur Lukas Hemleb ist in Luxemburg
kein Unbekannter. Im Grand Théâtre war seine
Inszenierung La Clemenza di Tito zu sehen,
im Théatre des Capucins seine Fassung von
Copis Visite inopportune. Seine musikalischen
Partner sind diesmal Thomas Hengelbrock
und dessen Balthasar-Neumann-Ensemble. Für
die mannigfaltigen Herausforderungen der
Partitur ist ein geeigneterer Klangkörper kaum
vorstellbar.
Kraft, Subtilität und Fantasie kennzeichnen
also gleichermaßen Regie und musikalische
Umsetzung wie die Vorlage von Steffani. Dieser
Abend kann nur unvergesslich sein.
EN Baroque returns to the Grand Théâtre in the
form of Agostino Steffani’s 1688 creation for the
Munich court theatre based on the tragic Greek
mythology figure of Niobe. Steffani was a multi
talented singer, composer, artistic director,
priest and later a diplomat. Director Lukas
Hemleb has been to the Grand Théâtre before
with Mozart’s La Clemenza di Tito. Authentic
musical accompaniment is guaranteed thanks
to Thomas Hengelbrock, who conducts his
Balthasar-Neumann-Ensemble.
This production marks the first time the Grand
Théâtre co-produces with the prestigious Royal
Opera House Covent Garden.
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JANVIER 2011 Mardi 11, Mercredi 12, Jeudi 13,
Vendredi 14 et Samedi 15 à 20h00
DURÉE environ 1h30
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Adultes 20 € / Jeunes 8 €
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La Flûte Enchantée (titre provisoire)
Wolfgang Amadeus Mozart / PETER BROOK
Musique librement adaptée pour un piano et trois instruments par Peter brook
et Franck krawczyk D’après la partition de Wolfgang Amadeus Mozart / Livret librement adapté
par Peter Brook et Marie-Hélène Estienne D’après le livret d’Emanuel Schikaneder
crée le 9 novembre 2010 à paris / En allemand, avec surtitres en français et allemand
Direction musicale Alain Planès
Mise en scène Peter Brook
Collaboration artistique Marie-Hélène Estienne
Lumières Philippe Vialatte
Piano Alain Planès / Matan Porat
Tamino Antonio Figueroa / Adrian Strooper
Pamina Agnieszka Slawinska
Reine de la Nuit Malia Bendi-Merad / Leila Benhamza
Sarastro Patrick Bolleire / Luc Bertin-Hugault
Papageno Virgile Frannais / Thomas Dolié
Papagena Dima Bawab / Betsabée Haas
Monostatos Raphaël Brémard / Jean-Christophe Born
comédien Abdou Ouloguem
Magicien Celio Amino
Production C.I.C.T. / Théâtre des Bouffes du Nord (Paris)
Coproduction Attiki Cultural Society (Athènes),
Musikfest Bremen, Théâtre de Caen,
MC2 Grenoble, barbicanbite11 (Londres),
Grand Théâtre de Luxembourg, Piccolo Teatro Milano,
Lincoln Center New York
18
Peter Brook © Pascal Victor
19
FR La Flûte enchantée de Mozart est une œuvre
féerique, magique, qui ne cesse d’émerveiller
tous ses publics, qu’ils soient connaisseurs ou
néophytes, qu’ils la revoient pour la ixième fois
ou que, petits enfants, ils la découvrent! Quel
enchantement que cette musique, et comme Mozart en multiplie les tonalités, dans le chant désespéré de Pamina, les éructations colériques de
la Reine de la Nuit, les émois amoureux de Tamino, les avertissements solennels de Sarastro, les
vantardises onomatopéiques de Papageno! Quelle belle histoire aussi qui, sous les apparences si
simples d’un conte, est merveilleuse initiation,
indispensable leçon de vie!
Et chez tant de metteurs en scène, quelle émulation cet opéra n’a-t-il pas suscitée! Ils ont rivalisé d’originalité, multipliant souvent les «effets
spéciaux» pour en concrétiser les étonnantes péripéties, les rencontres inattendues.
Peter Brook, dont nous nous sommes réjouis à
Luxembourg du Costume et de Sizwe Banzi est
mort, a voulu qu’une Flûte enchantée soit son ultime création dans son Théâtre des Bouffes du
Nord. Il n’est pas étonnant qu’il ait choisi cette
œuvre qui lui ressemble, dont la simplicité apparente est inversement proportionnelle aux échos
philosophiques qu’elle suscite. Se débarrassant
de toute ornementation, il a souhaité en revenir à
l’essentiel, nous invitant au cœur même du récit
et de la musique qui le magnifie. Il reprend ainsi
la même démarche que celle qu’il avait suivie
dans la mise en scène de sa Tragédie de Carmen
en 1982, qui était telle que le spectateur avait
l’impression de redécouvrir l’œuvre, comme nettoyée des «couches de vernis» qu’on lui avait superposées.
20
Un piano et trois instruments – et un magicien!
– lui suffiront pour accompagner les solistes, et,
paradoxalement, cette économie instrumentale,
si conforme en fait à la simplicité naïve d’un
conte enfantin, va multiplier les résonances de
la musique de Mozart. Une économie de moyens
telle aussi que le spectateur en devient davantage l’auteur de l’œuvre à laquelle il est convié.
» Peter Brook donne un bain de jouvence à la
Carmen de Bizet
Une transposition d’opéra bien remarquable. Une
œuvre cependant archi-connue: Carmen (de Georges Bizet) dont le metteur en scène Peter Brook
permet en quelque sorte une nouvelle lecture. Une
œuvre ramenée à son essence. Alors dépouillée
de ses éléments décoratifs, ébarbée à coups de ciseaux aussi bien en ce qui concerne le texte que la
musique. Avec cependant une volonté de servir la
pensée originale de l’auteur, de conférer à cet opéra populaire la noblesse d’un langage dépouillé,
d’un style. Aussi d’assurer à l’aventure banale
d’un trio classique, les accents de la tragédie: un
fatum, le destin en marche. La magie alors s’installe... […] réussi l’exploit d’enfermer dans le cadre d’un opéra de chambre cette brillante œuvre.
[…] Une Carmen violente, impérieuse. De grands
couplets qui, chantés sans emphase, gardent cependant leurs coloris. Un spectacle dépourvu de
la rhétorique ancienne appliquée aux opéras du
siècle passé.
André Thirifays, Le Soir à propos de Tragédie de
Carmen
DE Wolfgang Amadeus Mozarts Zauberflöte hat
noch immer nichts von ihrer magischen Anziehungskraft verloren. Das gilt gleichermaßen für
Kenner und Laien, für Erwachsene und Kinder.
eras, The Magic Flute. The opera was written with
Emanuel Schikaneder, whose theatre company
had enjoyed contributions from Mozart on previous occasions. Peter Brook takes his audience to
the very heart of the opera, employing only a piWas für Figuren, was für Situationen: Paminas ano and accordion to enhance the simple beauty
Hoffnungslosigkeit, die Wutausbrüche der Köni- of Mozart’s work.
gin der Nacht, Taminos Liebesschwüre, die Feierlichkeit eines Sarastro. Und vor allem: Papageno. » We see Mozart coming towards us with a
Und: Was für eine Geschichte. Gleichermaßen wicked smile, ready to play tricks on us, to catch
zauberhaft wie lebensnah, märchenhaft wie re- us unawares. We hold out our arms to him, with
alistisch. Wie viele Dirigenten, Regisseure und the same impudence that hides a deep love and reWissenschaftler haben sich mit der Zauberflöte spect for the essential qualities he reveals.
beschäftigt. Haben als Forscher oder Künstler
darum gewetteifert, dem Werk immer neue Fa- This will be a Magic Flute far from the expected
cetten abzugewinnen.
ways. The vast panoply of scenic effects, the
heavy and solemn symbolism are all put aside. In
Peter Brook, der in Luxemburg bereits seine their place, the audiences will find an ever your
Projekte Le Costume und Sizwe Banzi est mort Mozart surrounded by an equally young and talvorstellte, verabschiedet sich mit seiner Zauber- ented cast of singers and musicians led by Alain
flöte vom Théâtre des Bouffes du Nord. Eine gute Planès ready, like the composer, to improvise,
Wahl. Denn wie bei Mozarts Oper verbirgt sich transpose, to explore new colours, to juggle with
auch bei dem legendären Theatermann hinter ei- forms. We propose a light, effervescent Flute,
ner Maske der Einfachheit eine kaum zu bewäl- where an intimacy with the performers will allow
tigende Fülle von Gedanken und Bezügen. Brook the tenderness and the depth of the score to apist auf der Suche nach dem innersten Kern der pear.
Oper. Ähnlich wie bei seiner Inszenierung Tragédie de Carmen (1982) nimmt er den Zuschauer auf This Flute takes its place in the Bouffes du Nord’s
Wege mit die so neu wie unvergesslich sind. Ein approach to opera, as in La Tragédie de Carmen
Klavier und ein Akkordeon ersetzen beispiels- and Impressions de Pelléas.
weise das gesamte Orchester. Wer da von Verlust Peter Brook, Marie-Hélène Estienne, Franck
redet wird nicht umhin kommen sich leicht ei- Krawczyk
nes Besseren belehren zu lassen.
EN Peter Brook may be stepping down as the
director of his revolutionary Paris theatre, the
Bouffes du Nord, but he leaves us with a wonderful production of one of Mozart’s best-loved op21
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février 2011 Mardi 1, Jeudi 3 et Samedi 5
à 20h00
DURÉE 2h00 & entracte
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Adultes 65 €, 40 €, 25 € / Jeunes 8 €
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
BÉATRICE & BÉNÉDICT
HECTOR BERLIOZ (1803-1869)
Opéra en deux actes Librement inspiré de la pièce de William Shakespeare,
“much ado about nothing” / Créé à Baden-Baden le 9 août 1862
En français, avec surtitres en français et allemand
Direction musicale Emmanuel Krivine
Adaptation et livret Dan Jemmett et Bob Goody
Mise en scène Dan Jemmett
Décors Dick Bird
Costumes Sylvie Martin-Hyszka
Lumières Arnaud Jung
Chorégraphe Cécile Bon
Chef de chant Nathalie Steinberg
Béatrice Christine Rice
Bénédict Philippe Talbot
Héro Ailish Tynan
Ursule Élodie Méchain
Claudio Edwin Crossley-Mercer
Don Pedro Jérôme Varnier
Somarone Michel Trempont
Alberto Bob Goody
Leonato Giovanni Calò
Le messager David Lefort
Chœur Les Éléments
Orchestre Orchestre Philharmonique du Luxembourg
Production Opéra Comique
Coproduction Grand Théâtre de Luxembourg
Coproducteur associé Palazzetto Bru Zane –
Centre de Musique Romantique Française
22
Représentations au Luxembourg en
collaboration avec
l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg
Béatrice et Bénédict © Pierre Grosbois
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FR Béatrice et Bénédict! Ils ne cessent de proclamer qu’ils se détestent. Et pourtant… Ces affirmations véhémentes ne seraient-elles pas comme
le «négatif» d’une attirance réelle et réciproque?
ignorés des protagonistes principaux mais qui
réjouissent le spectateur complice, l’univers du
théâtre de marionnettes. Et c’est ainsi qu’il a
conçu sa scénographie, les maquillages et les déguisements des personnages, leurs attitudes et
C’est ce que pensent Héro et Claudio, deux jeunes leur façon de se mouvoir.
gens qui leur sont proches, et qui se réjouissent,
eux, de leur bonheur sans nuages et du mariage Et quelle belle musique chantent ces pantins-là!
qu’ils vont bientôt conclure. Habilement, ils vont
amener les deux «ennemis» à se débarrasser de » … un plateau vocal convaincant et engagé, une
leur lourde cuirasse anti-sentimentale et à recon- distribution jeune et jolie […]. Élégant, vocalement
naître leur amour, momentanément du moins: ductile et scéniquement parfait comme à l’accou«Oui, pour aujourd’hui, la trêve est signée; nous tumée, le chœur Les Éléments de Joël Suhubiette
redeviendrons ennemis demain…»
apporte, en costumes d’époque, l’indispensable
touche Baden-Baden 1862.
C’est le Much Ado About Nothing – Beaucoup de Marie-Aude Roux, Le Monde
bruit pour rien de Shakespeare qui a servi de
source d’inspiration à Hector Berlioz (1803-1869). » Béatrice et Bénédict est une invitation à la
Concentrant l’intrigue sur le «marivaudage» de joie, au rire. Ne se prenant jamais au sérieux,
Béatrice et Bénédict, il en a fait sa dernière œu- l’énergique folie dans laquelle elle se sculpte ne
vre lyrique, un opéra comique, créé en 1862.
cesse de ravir les plus sombres grincheux. Drôle
et tendre, l’amour de ces deux êtres qui s’exècrent
Sensible au caractère drolatique de ces «déclara- s’élève sur une musique tout en contrastes.
tions de haine», aux sentiments qu’elles ne par- Dirigée par le passionné Emmanuel Krivine, la
viendront pas à étouffer, Berlioz a composé une partition exécutée sur des instruments d’époque
partition qui fait se succéder épisodes joyeux et brille, riche et feutrée à la fois. Le spectacle est à
burlesques et moments d’intensité, de gravité ne pas manquer. Réfractaires à l’humour anglais,
émotionnelle. Il met en voix un «maître de musi- s’abstenir.
que» aussi calamiteux qu’ivrogne, il harmonise Amalia Casado, Evene.fr
espièglement une controverse quant aux délices
ou aux supplices engendrés par le mariage, il fait DE Béatrice und Bénédict hassen sich so leidenentendre le chant ému ou douloureux de cœurs à schaftlich, dass nur ein Blinder übersehen kann
la recherche d’eux-mêmes. Les duos notamment wie sehr sich die beiden ans Herz gewachsen
sont d’exquise délicatesse.
sind. Auch Héro und Claudio bleibt das nicht verborgen. Glücklich miteinander verlobt versuchen
Dan Jemmett, le metteur en scène, a reconnu sie alles, um auch aus Béatrice und Bénédict ein
dans cette agitation amoureuse épique, dans ces friedliches Paar zu machen ...
rodomontades sentimentales, dans ces complots
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Hector Berlioz hat für sein letztes lyrisches
Werk ein Stück von William Shakespeare als
Vorlage gewählt: Much Ado About Nothing / Viel
Lärm um Nichts.
Mit viel Feingefühl setzt er die hintergründige
Mischung von Liebe und Ablehnung, Zuneigung
und Hass in Töne. Die Suche der Herzen nach einander und nach sich selbst hat den Komponisten
bekanntlich ein Leben lang beschäftigt.
Den Regisseur Dan Jemmett hat die Oper zu einer höchst eigenwilligen Inszenierung inspiriert, zu einem Experiment mit atemberaubendem Ergebnis.
EN Based loosely on William Shakespeare’s
Much Ado About Nothing, Hector Berlioz’s twoact comic opera is rarely performed nowadays.
Composed between 1860 and 1862, was Berlioz’s
last major work, but includes an overture that is
one of Berlioz’s most delicate and subtle orchestral pieces. The opera itself reflects Berlioz’s fascination with Shakespeare, and captures much
of the caustic wit and lyrical romance employed
by the Bard in his comedy about the battle of the
sexes.
Director Dan Jemmett was at the Grand Théâtre
in 2006 with The Tiger Lillies for a magical
production of Hans-Christian Andersen’s The
Little Match Girl.
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MAI 2011 Lundi 9, Mercredi 11 et Vendredi 13
à 20h00
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Adultes 65 €, 40 €, 25 € / Jeunes 8 €
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Carmen
Georges Bizet (1838-1875)
Opéra-comique en quatre actes / Livret d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy
d’après la nouvelle de Prosper Mérimée / Créé à l’Opéra Comique le 3 mars 1875
En FRANçAIS, avec surtitrage français et allemand
Direction musicale Evelino Pidò
Mise en scène Adrian Noble
Collaboratrice à la mise en scène
Elsa Rooke
Décors et costumes Mark Thompson
Lumières Jean Kalman
Chorégraphie Sue Lefton
Chef de chant Nathalie Steinberg
Maître d’armes François Rostain
Carmen Anna Caterina Antonacci
Don José Andrew Richards
Michaëla Anne-Catherine Gillet
Escamillo Nicolas Cavallier
Le Dancaïre Aimery Lefèvre
Le Remendado Vincent Ordonneau
Zuniga Matthew Brook
Moralès Edwin Crossley-Mercer
Frasquita Virginie Pochon
Mercédès Annie Gill / Louise Innes
Chœur d’enfant Maîtrise des Hauts-de-Seine
Chœur de l’Opéra Comique
Orchestre Orchestre Philharmonique du Luxembourg
production Opéra Comique
Coproduction Grand Théâtre de Luxembourg
26
Coproducteur associé Festival Internacional
de Música y Danza de Granada
Représentations au Luxembourg en
collaboration avec
l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg
Carmen © Pierre Grosbois
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FR Carmen! Dire ou écrire ce prénom suffit, et
tous, qu’ils fréquentent ou non les opéras, pourraient se mettre à chantonner, à siffloter l’un ou
l’autre des airs immortels de Georges Bizet.
Carmen, à la fois femme fatale, diabolique, et
femme libre «comme l’oiseau», une liberté qu’elle
affirmera jusqu’à en mourir. Carmen qui chante
et qui danse, qui séduit, qui envoûte; qui prend
et qui laisse, tout à son bon plaisir. Carmen et
l’Espagne des gitans, des contrebandiers, de la
corrida, une Espagne absolument couleur locale, mais que Georges Bizet n’a jamais visitée.
Carmen, comédie et tragédie: la comédie humaine, celle de tous ceux-là qui gravitent autour
d’elle et dont sa présence révèle les ambitions, les
faiblesses, les velléités, les frustrations, les ridicules. L’éternelle tragédie des passions, fatales
évidemment pour qui les éprouve et pour qui en
est l’objet. La mort est l’inéluctable conclusion.
Etonnant destin que celui de cet opéra, d’abord
mal accueilli en 1875 par son premier public de
l’Opéra-Comique à Paris – accablé, Bizet, déjà
souffrant, en mourra le soir de la trente-troisième représentation – et qui connaît ensuite un
triomphe universel et intemporel. Carmen est
un archétype de l’opéra populaire.
Dans la mise en scène d’Adrian Noble, il n’y a
guère de surprise, rien d’inattendu; elle joue
simplement et efficacement la couleur locale
avec juste ce qu’il faut d’éléments allégoriques.
Mais bien évidemment, dans Carmen, l’essentiel,
c’est Carmen! Et Anna Caterina Antonacci sera
Carmen! Avec, et cela convient parfaitement
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au personnage, toute la splendeur séductrice et
toute l’autorité nuancée de sa voix; avec aussi,
son tempérament de comédienne: elle chante et
joue magnifiquement cette femme qui chante et
joue sa vie!
» Anna Caterina Antonacci, on le sait depuis
son coup d’éclat londonien, est une Carmen d’une
évidence peu commune. Voix, diction, maintien,
corps, jambes, regard, crinière: elle a tout de la
tigresse bohème. […] Avec son style que l’on croirait
d’un autre âge (un âge d’or), son petit vibrato
merveilleusement contrôlé, son émotion à fleur
de lèvres, Anne-Catherine Gillet est une Micaëla
irrésistible et jolie comme un cœur.
Emmanuel Dupuy, Diapason
» Antonacci est tout simplement fabuleuse. Pas
seulement par sa beauté insolente et animale,
sans être vulgaire une seconde. Mais surtout
parce qu’[elle] réussit le tour de force de construire
son personnage musicalement. Tout, dans son
chant, procède du mot: texte et musique sont si
inextricablement lies que l’on croit qu’elle parle
quand elle chante, et inversement. Une sorte de
quintessence du chant français.
Christian Merlin, Le Figaro
» Anna Caterina Antonacci emporte la mise, elle
qui sait incarner une Carmen au feu de glace, d’une
diction impeccable, d’une musicalité souveraine,
ardente mais jamais emportée par la passion. Sa
projection vocale lui permet de murmurer ce que
tant de consœurs assènent.
Renaud Machart, Le Monde
» […] Matthew Brook, Vincent Ordonneau, Virginie
Pochon, Annie Gill: quelle belle équipe! La prestance
de Nicolas Cavallier est bien celle d’Escamillo, le
torero, Anne-Catherine Gillet prête à Micaëla une
ligne de chant immaculée. Andrew Richards est un
Don José désarmant et poignant […]. Dès son entrée,
Anna Caterina Antonacci est Carmen – sensuelle,
d’une beauté sauvage et naturelle. Som timbre
étrange, son chant vibrant sont irrésistibles. Une
Carmen troublante et vraie […].
Michel Parouty, Les Échos
Effekte, welche der Oper gewöhnlich zugemutet
werden, verzichtet er souverän. Dreh und
Angelpunkt bleibt dabei immer die Titelfigur:
Anna Caterina Antonacci verleiht ihr eine
geradezu atemberaubende Präsenz. Stimmlich
und darstellerisch verkörpert sie eine Carmen,
die bis zum Letzten um ihr Leben singt und
spielt.
» Französischen Gesang in Reinkultur, und das
aufs Schönste, vertritt Anne-Catherine Gillet als
Micaëla – weshalb diese gern etwas naiv wirkende
Partie besonderes Gewicht erhält. […] Überaus
spannend die Färbung, die Anna Caterina Antonacci
der Rolle der Carmen verleiht. […] Wie sie Carmen als
eine selbstbewusste, kompromisslos auf Autonomie
erpichte Frau zeigt, die in dieser Gesellschaft von
Carmen: Femme fatale und freiheitsliebend „wie Machos Außenseiterin bleiben und zu Tode kommen
ein Vogel”. Bis in den Tod hält sie an ihren Maxi- muss, ist hinreißend.
men fest. Sie singt, sie tanzt, sie zaubert, sie ver- Peter Hagmann, Neue Zürcher Zeitung
DE Carmen. Dieser Name allein genügt, um
nicht nur bei Opernkennern ganze Fluten von
Empfindungen wachzurufen, und wohl auch Erinnerungen an die eine oder andere Melodie aus
George Bizets Oper nach der Erzählung Prosper
Mérimées.
führt. In einem Spanien der Schmuggler, der Zigeuner, der Polizei, das Bizet – erstaunlich genug
– nie mit eigenen Augen sah. Seine Oper trägt
gleichermaßen komödiantische wie tragische
Züge. Schonungslos enthüllt sie die grotesken
Schwächen und Begierden der Protagonisten.
Carmen, 1875 bei ihrer Uraufführung in Paris durchgefallen, wurde bald danach zu einem
Kassenschlager. Bizet allerdings erlebte den Triumphzug seines Werkes nicht mehr. Der Komponist starb wenige Monate nach der Uraufführung.
Adrian Noble, der frühere Leiter der Royal
Shakespeare Company, setzt in seiner
Inszenierung auf spanisches Lokalkolorit und
die Kraft der Natürlichkeit. Auf die gewollten
EN One of the most recognisable and popular
works in the opera repertoire, Carmen is based on
a novella by Prosper Mérimée. In the Toreador’s
Song it features one of opera’s most memorable
tunes. Adrian Noble, the former artistic director
of the Royal Shakespeare Company strips the
opera to its bare essentials and eschews clichés
to allow his star, Anna Caterina Antonacci,
to portray the central character with what
Hugh Canning in the Sunday Times called
“devastating truthfulness.”
» [Anna Caterina Antonacci] is quite simply extraordinary in her handling of text and song [...],
but she is also a sexy stage animal with the physical magnetism to explain her appeal.
Francis Carlin, Financial Times
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JUIN 2011 Vendredi 10 et Samedi 11 à 20h00
DAUER unbekannt, Produktion im
Entstehungsprozess
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Adultes 65 €, 40 €, 25 € / Jeunes 8 €
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MATSUKAZE
Toshio Hosokawa
Libretto von Hannah Dübgen nach dem gleichnamigen Noh-Spiel von Zeami
Eine Choreographie von Sasha Waltz
In Deutsch, mit Deutschen und Französischen Übertiteln
Regie, Choreographie Sasha Waltz
Musikalische Leitung Pablo Heras-Casado
Bühne Thomas Schenk, Chiharu Shiota
Kostüme Christine Birkle
Licht Martin Hauk
Dramaturgie Ilka Seifert
Vorstellungen in Luxemburg in Kooperation
mit dem Orchestre Philharmonique du Luxembourg
Schwester Matsukaze Barbara Hannigan
Schwester Murasame Charlotte Hellekant
Mönch Frode Olson
Fischer Kai-Uwe Fahnert
Tanz, Choreographie
Sasha Waltz & Guests
Chor Vocalconsort Berlin
Orchester Orchestre Philharmonique du Luxembourg
Produktion Sasha Waltz & Guests
im Auftrag des Théâtre Royal de la Monnaie
Koproduktion Grand Théâtre de Luxembourg,
Polish National Opera
in Kooperation mit Staatsoper Unter den Linden, Berlin
Die Produktion „Matsukaze“ wird gefördert durch die Kulturstiftung des
Bundes. Die Tanzcompagnie Sasha Waltz & Guests wird gefördert aus
Mitteln des Landes Berlin.
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Im Rahmen von
Barbara Hannigan © Marco Borggreve / Charlotte Hellekant © Marco Borggreve / Frode Olson
31
FR Une belle «tradition» caractérise la programmation lyrique du Grand Théâtre: la représentation d’opéras du XXe siècle et la création d’opéras
contemporains! Ainsi Aufstieg und Fall der Stadt
Mahagonny-Grandeur et décadence de la ville de
Mahagonny de Kurt Weill, Wagner Dream de Jonathan Harvey, Medea de Pascal Dusapin, Der
Kaiser von Atlantis de Viktor Ullmann, House of
the sleeping beauties de Kris Defoort ou encore
Passion de Pascal Dusapin.
quel succès, elle y a présenté – et en primeur! –
ses créations chorégraphiques, ainsi que les si
convaincantes mises en scène d’opéra qu’ont été
le Dido & Aeneas de Purcell et la Medea de Pascal
Dusapin.
» Un spectacle époustouflant par son exigence
et sa beauté tragique […]. Un opéra à couper le
souffle!
Marie-Laure Rolland, Luxemburger Wort à propos de Medea
Cette saison, c’est un compositeur japonais qui
sera à l’affiche: Toshio Hosokawa, déjà consacré » L’élégante soprano Barbara Hannigan, rayonpour la remarquable cérémonie de son Hanjo, nante de verve vocale, incorpore […] toute l’atcréé à La Monnaie en 2004, un opéra inspiré du tractivité de la frémissante féminité expectant le
grand écrivain Yukio Mishima.
client dans ses filets.
Marc Weinachter, Tageblatt à propos de House of
Deux sœurs, Matsukaze et Murasame, se sont the Sleeping Beauties
éprises d’un noble en exil. Des années plus tard,
bien après leur mort, leurs âmes continuent à DE Matsukaze ist einer der beliebtesten Klassierrer et à le convoiter. Matsukaze danse comme ker des japanischen Noh-Theaters. Die Schwesune démente, accoutrée du chapeau et du man- tern Matsukaze und Murasame lieben einen
teau de son amant, et croit le reconnaître dans la Mann, doch ihre Gefühle bleiben zeitlebens unersilhouette d’un pin…
widert. Noch Jahre nach dem Tod der Schwestern
kehren beider Seelen ins Diesseits zurück, unerCette fois encore, Toshio Hosokawa s’est inspiré müdlich auf der Suche nach ihrem Geliebten.
des techniques et des atmosphères du théâtre
traditionnel japonais, le théâtre Nô. Une même Sasha Waltz schließt mit der Uraufführung von
approche intimiste, une même atmosphère oni- Matsukaze an die Arbeiten ihrer Opernprodukrique donnent le ton de cette nouvelle composi- tionen Medea und Dido & Aeneas an, in denen
tion pour quatre personnages et un petit chœur, das Schicksal zweier antiker Frauenfiguren im
accompagnés d’un orchestre de chambre.
Mittelpunkt steht. Mit der von ihr begründeten
choreographischen Oper erweiterte sie die MitAnne Teresa De Keersmaeker avait mis en scène tel des Musiktheaters um die theatralen AnsätHanjo. C’est une autre chorégraphe, Sasha Waltz, ze des Tanzes und schafft eine neuartige Verqui donnera vie scénique au nouvel opéra. Sasha schmelzung von Tanz, Gesang und Musik.
Waltz est chez elle chez nous, au Grand Théâtre
de Luxembourg! À plusieurs reprises, et avec
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Für Matsukaze schreibt der herausragende zeitgenössische Komponist Toshio Hosokawa aus
Japan die Musik zum überarbeiteten Libretto
des Noh-Theater-Klassikers. Die musikalische
Leitung übernimmt der renommierte Dirigent
Pablo Heras-Casado. Mit Gesangssolisten wie
Barbara Hannigan und Charlotte Hellekant werden erneut außergewöhnliche Sänger gemeinsam mit Tänzern der Compagnie Sasha Waltz &
Guests und dem Vocalconsort Berlin die Opernbühne bewegen.
nierende Choreografin aus der Musik eine tänzerische Grammatik zu entwickeln vermag und
diese sozusagen als Grundlage einer freien Rede
über das komponierte Sujet nutzt, ohne Noten und
Text nachzubuchstabieren oder zu illustrieren.
Irene Bazinger, Stuttgarter Zeitung zu Medea
» Das große Staunen kommt immer – so verlässlich ist die bildhafte Phantasie der Choreographin
Sasha Waltz. […] Sie vertraut der facettenreichen
und sehr „hörbaren“ modernen Musik, sie überfrachtet und illustriert nicht, sondern schafft im
assoziativen Raum eine nahezu symbiotische Beziehung zwischen Musik, Gesang und Tanz, die
uns fast vergessen lässt, dass das Genre der „choreographischen Oper“ noch relatives Neuland ist,
ja von ihr eigentlich gerade erst erfunden wird.
Elisabeth Nehring, Die Welt zu Medea
Sasha Waltz & Guests setzt neben der langjährigen Partnerschaft mit dem Grand Théâtre de
Luxembourg, das der Compagnie schon bei Dido
& Aeneas und Medea als Koproduzent zur Seite
stand, außerdem die Zusammenarbeit mit der
Oper La Monnaie in Brüssel und der Staatsoper
Unter den Linden Berlin fort. Erstmals ist auch
die Polnische Nationaloper Teatr Wielki an einer EN Matsukaze is among the best-loved classics
Produktion als Koproduzent von Sasha Waltz & of Japanese Noh-theatre. The sisters Matsukaze
Guests beteiligt.
and Murasame are each in love with the same
man; their feelings however remain unrequited
» Die Sopranistin Barbara Hannigan […] be- in this life. Years after death the sisters’ spirwegt. Gradliniger und raffinierter kann man sich its revisit this world in tireless pursuit of their
Operngesang kaum vorstellen.
beloved. With the world première of Matsukaze
Marc Fiedler, D’Lëtzebuerger Land zu Passion
Sasha Waltz follows up on her opera productions
Medea and Dido & Aeneas which revolve around
» Gerade in den hochschweren Lamento-Partien the fates of two female figures from ancient
zeigte Hauptdarstellerin Barbara Hannigan eine times. Outstanding contemporary Japanese comwirklich atemberaubende Belastbarkeit bei gleich- poser Toshio Hosokawa wrote the music to the rezeitig ungemein fesselnder Emotionsspanne, […]. worked libretto of the Noh-theatre classic MatsuDaniel Conrad, Luxemburger Wort zu Passion
kaze. Together with soloists Barbara Hannigan
and Charlotte Hellekant extraordinary singers
» Medea ist nach Henry Purcells Dido & Aeneas unite once more with dancers from Sasha Waltz
Sasha Waltz zweite und nicht weniger glückvolle & Guests and the Vocalconsort Berlin on the opAuseinandersetzung mit dem Genre Oper. Erneut era stage.
ist zu sehen, mit welcher Souveränität die insze33
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DÉCEMBRE 2010 Mercredi 29 et Jeudi 30
à 20h00, Vendredi 31 à 21h00
DURÉE environ 1h30
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Adultes 25 €, 20 €, 15 € / Jeunes 8 €
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Le Carnaval baroque
THÉÂTRE
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Un Carnaval à Rome: Arts due cirque,
musiques et danses au XVII siècle
Conception et direction artistique
Vincent Dumestre
Mise en scène et chorégraphie Cécile Roussat
Costumes Chantal Rousseau
Scénographie François Destors
Éclairage Christophe Naillet
Maquillage Mathilde Benmoussa
masques Julie Coffinières
collaboration artistique Julien Lubek
Alto Bruno Le Levreur
Ténors Serge Goubioud, Hughes Primard
Basse Arnaud Marzorati
Acrobates et musiciens du Poème Harmonique
Production Le Poème Harmonique
Coproduction Célestins – Théâtre de Lyon, La Comète –
Scène nationale de Châlons-en-Champagne, Grand Théâtre
de Reims, Cirque-Théâtre d’Elbeuf – Centre régional
des arts du cirque (Haute-Normandie), Scène nationale
d’Evreux – Louviers, Festival Automne en Normandie
Ce spectacle a reçu le soutien de la DRAC Haute-Normandie,
de la Région Haute-Normandie, de la Fondation d’entreprise France
Télécom, de l’ADAMI, du Ministère de la Culture et de la Communication
DMDTS, de l’Institut Français de Belgrade et de l’ODDIA.
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Le Poème Harmonique bénéficie du soutien du Ministère de la Culture
et de la Communication / DRAC Haute-Normandie et de la Région
Haute-Normandie. La Société Générale est le mécène principal du Poème
Harmonique.
Le Carnaval Baroque © Christian Ganet
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FR Une proposition étonnante: fêter le Carnaval à la Saint-Sylvestre, et pourquoi pas même
en faire «l’ouverture» du réveillon! Autre proposition étonnante: au moment d’inaugurer la onzième année du XXIe siècle, effectuer un voyage à rebours dans le temps pour se retrouver à
Rome au début du XVIIe siècle!
Le Carnaval baroque, un projet conçu par Vincent Dumestre et son ensemble Le Poème Harmonique (rappelez-vous leur présence dans la
fosse du Cadmus et Hermione), est en effet une
invitation à participer à cette «fête des fous»
qui, juste avant le carême et son interminable
période de jeûne et de pénitence, durant dix
jours, agitait la Ville Éternelle, grand moment
d’oubli des clivages sociaux, de délire, d’excès et
de débauche, de libération symbolique de toutes
les frustrations d’une année.
Envahissaient alors les rues, envahiront notre
plateau, acrobates voltigeurs et funambules,
cordelistes, équilibristes, jongleurs et mimes,
chanteurs, danseurs et musiciens. Les masques
de la Commedia dell’arte s’en donneront à cœur
joie, en toute farce. Il y aura du rire et des larmes
de rire, de l’émotion aussi! Un monde à la «gravité» bousculée, un univers à l’envers!
Chaconnes, moresques et villanelles, des musiques festives d’alors, et bien sûr une parodie
d’opéra, un pasticcio, seront au programme, scrupuleusement reconstituées et interprétées – on
connaît l’exigence souriante de Vincent Dumestre –, et c’est un paradoxe essentiel de pareille entreprise que la fête débridée n’est belle que si elle
est le fruit d’un travail d’extrême rigueur! Même
Monteverdi sera de la partie – de la party? –, mais
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joyeusement «décalé»: son Lamento della Ninfa
devenant le Lamento del Naso, ce gros nez qui démange-dérange son contre-ténor d’interprète!
Tout cela est donc bien baroque, éminemment
baroque!
» Le rire et l’angoisse, la poésie des situations mariée à l’audace physique vont crescendo. La transe des passacailles intensifie
le délire visuel […]. Le public séduit par cette
heure et demie de grâce teintée de mélancolie,
ovationne […]. Illustration d’une insoutenable
fragilité de l’être, sentiment si profondément
baroque, ce carnaval où les egos s’effacent
devant l’art qu’ils servent est une poignante
leçon d’humilité, et de limpidité, esthétique.
Vincent Borel, Classica Répertoire
» Le charme, la poésie onirique et la
beauté plastique […] forcent l’admiration.
Antonio Mafra, Le Progrès
DE Für den Einstieg ins Jahr 11 des 21. Jahrhunderts hätten wir eine Idee: Wir feiern an Sylvester Karneval. Und warum sollten wir diese
günstige Gelegenheit nicht beim Schopfe nehmen und uns gleichzeitig auf eine Zeitreise ins
Rom des 17. Jahrhunderts einlassen? Le Carnaval baroque ist bei uns zu Gast.
Ein Projekt des Lautenisten Vincent Dumestre
und seinem Ensemble Le Poème Harmonique. Es
entführt in die Tage vor Beginn der Fastenzeit,
in jenes zehntägige Intermedium, in dem auch
in der Ewigen Stadt alle sozialen Unterschiede
und die Sorgen des Alltags vergessen sind. Lassen wir uns mitreißen von den Akrobaten, Seil-
tänzern, Feuerschluckern und Jongleuren, von
den Schauspielern, Sängern und Tänzern. Die
Figuren der Commedia dell’arte geben sich die
Ehre. Wir werden lachen und weinen und Tränen der Rührung vergießen.
Und natürlich die Musik: festlich, wild und
lieblich wird sie sein. Eine Opernparodie wird
erklingen, Lieder und Tänze des 17. Jahrhunderts, und sogar Meister Monteverdi ist mit
von der Partie. Wer die kongeniale Interpretation seines Lamento della Ninfa durch Vincent
Dumestre und seine Musiker schon einmal gehört hat, dem wird alleine diese Ankündigung
Grund genug geben, den Abend keineswegs zu
verpassen.
EN To mark the dawning of the New Year, Le
Carnaval baroque takes audiences on a journey
to 17th century Rome and the wild celebrations
before Lent. Vincent Dumestre and his Le Poème
Harmonique ensemble employ acrobats, fireeaters, jugglers and tight-rope walkers as well
as actors, singers and dancers and characters
from the Commedia dell’arte. Operatic parodies,
popular songs from the period and works by the
great Monteverdi all feature. The audience will
laugh and cry and shed tears of emotion.
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Avril 2011 Mercredi 6 à 20h00
DURÉE environ 1h40
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Adultes 25 €, 20 €, 15 € / Jeunes 8 €
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Django drom
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M U S ICA
Hommage à Django Reinhardt
avec Tony Gatlif, Didier Lockwood, Bireli Lagrene & Stochelo Rosenberg
Conception, mise en scène
et réalisation filmique Tony Gatlif
violon et création musicale Didier Lockwood
guitare Biréli Lagrène
guitare Stochelo Rosenberg
et un ensemble de 11 musiciens
Production Les Nuits de Fourvière
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Didier Lockwood © Levy-Stab
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FR Django Reinhardt est mort en 1953, mais il a
réellement fêté son centenaire le 23 janvier 2010.
Il est toujours vivant! Il suffit de quelques notes,
de quelques accords sur une guitare pour qu’on
le reconnaisse. Et si nombreux sont ceux qui lui
ont dû leur vocation et dont les compositions lui
sont un hommage. Et si nombreux sont ceux que
sa musique réunit dans une sorte de fraternité
chaleureuse réjouie.
En conclusion de la soirée, Didier Lockwood proposera une adaptation dans l’esprit swing manouche du Boléro de Maurice Ravel, continuateur
en cela de Django Reinhardt, lui-même auteur en
1937 d’un morceau inspiré de Ravel. Une façon
inventive de prouver l’universalité de l’œuvre de
Ravel et de montrer comment le style Reinhardt
lui ouvre des horizons sonores et rythmiques
nouveaux. Et les images de Gatlif seront alors un
montage de séquences de danse de ses films, paDjango Drom est une nouvelle preuve de la fasci- rallèle visuel en crescendo à l’implacable crescennation, de la convivialité, de la créativité stimu- do musical, culminant en une sorte de transe.
lées par le guitariste manouche.
» Didier Lockwood […] perpétue une dynastie de
Et ce sont vraiment – le mot d’argot musicien violonistes jazzmen novateurs. […] Entre l’hériest celui qui convient le plus exactement – des tage des prédécesseurs et les perspectives d’avepointures qui s’en sont faits les artisans inspi- nir, Lockwood assure le lien de bien des façons.
rés: Didier Lockwood au violon, Biréli Lagrène et André Joassin, Le Soir
Stochelo Rosenberg à la guitare, appuyés par un
ensemble de onze musiciens, violon, clarinette, DE Am 23. Februar 2010 hätte Django Reinhardt
accordéon, contrebasse et guitares.
seinen einhundertsten Geburtstag gefeiert. Er
starb im Jahr 1953. Und doch ist er bis heute leEt le Grand Théâtre de vibrer aux sons de cette bendig geblieben. Ein paar Läufe oder Akkorde
musique-là! L’impassibilité des spectateurs ne auf der Gitarre, und wir erkennen ihn, seinen
sera pas de mise! Bonheur d’identifier, plaisir de Duktus, seinen Klang, er ist da.
redécouvrir, joie de faire partager à des néophytes!
Django Drom ist ein Abend, der einmal mehr die
Faszinationskraft dieses Ausnahmemusikers
De plus, la musique en direct aura un contrepoint unter Beweis stellt. Und seine grenzenlose
visuel: un film original réalisé par Tony Gatlif, Fantasie. Mit Didier Lockwood (Geige), Biréli
une évocation de la vie des gitans et de Django Lagrène und Stochelo Rosenberg (Gitarre), sowie
Reinhardt, un montage d'images des archives de einer elfköpfigen Combo der Superlative.
ce réalisateur qui peut apparaître, lui, comme le
«cinéaste manouche», notamment dans Latcho Die Legende selbst ist mit von der Partie: In dem
drom, qui retraçait le parcours du peuple Rom et Film von Tony Gatlif. Bewegend stellt dieser die
son histoire à travers les métamorphoses de ses Musik Reinhardts in den Kontext der Geschichte
traditions musicales.
von Sinti und Roma.
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Ein weiterer Höhepunkt des Abends: die swingende Version von Maurice Ravels Bolero. Direkt
daran anschließend eine Komposition Djangos.
Inspiriert von Ravel im Jahre 1937.
truly evokes the spirit of Django and will have
audiences mesmerised. Lockwood was himself
inspired by Stéphane Grappelli, whose career
was launched through his collaboration with
Reinhardt as a co-founder of the legendary QuinDjango Drom, ein unvergesslicher Abend, ein tette du Hot Club de France.
Credo von hypnotischer Kraft.
The evening concludes with a gypsy swing verEN Even over half a century after his death in sion of Ravel’s Bolero, a new transcription by
1953, the music of Django Reinhardt is still very Lockwood of Reinhardt’s own 1937 composition
much alive. 2010 marked the centenary of the that was inspired by the French composer’s most
birth of the inimitable composer and guitarist famous work. Gatlif’s images of dance accompawhose music is among enjoys that rare accolade ny this climax.
of being instantly recognisable. His swing style
was hugely influential and even today musicians
pay homage to the original gypsy king.
Django Drom is a veritable celebration of Django’s music and the fascination it still holds over
people, it’s vibrant creativity and sheer joy. The
multi-media spectacle is the brainchild of film
director Tony Gatlif, himself a gypsy of Algerian
descent who has spent much of his career documenting gypsy history, roots and traditions on
film.
A special film created for the event by Gatlif will
be accompanied by live music from a 14-piece
ensemble. The fulcrum of the ensemble is a trio
comprising acclaimed violinist Didier Lockwood and guitarists Biréli Lagrène and Stochelo
Rosenberg.
The film is a montage of archive images that
evokes the life of the gypsies and of Django Reinhardt. It includes scenes from Gatlif’s critically
acclaimed 1993 documentary Latcho drom. The
music, especially arranged by Didier Lockwood,
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Adultes 20 € / Jeunes 8 €
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LES PENDUS
Josse De Pauw & Jan Kuijken
en latin et néerlandais, avec surtitres EN FRANçAIS
THÉÂTRE
L
M U S ICA
Texte & mise en scène Josse de Pauw
Musique Jan Kuijken
Concept Josse De Pauw & Jan Kuijken
Dramaturgie Geerdt Magiels
Lumière Enrico Bagnoli
Direction musicale Etienne Siebens
Acteurs Tom Jansen, Hilde Van Mieghem
Chanteurs Janneke Daalderop,
Ekaterina Levental, Steven Van Gils
Musique Orchestre Royal de Chambre de Wallonie
Cello Jan Kuijken
Production LOD
Coproduction KVS, Théâtre National Bruxelles,
Grand Théâtre de Luxembourg, Le Maillon Strasbourg,
Maison de la Culture d’Amiens, Orchestre Royal de Chambre
de Wallonie, KunstFestSpiele Herrenhausen (Hannovre)
et VocaalLAB Nederland
Dans le cadre de
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Josse De Pauw & Jan Kuijken © Kurt Van der Elst
43
FR Au sommet des collines, des gibets, des potences, et des pendus! Des pendus partout, des
pendus toujours, condamnés sans appel. Ces
pendus, ce sont tous ceux qui ont refusé et qui
refusent encore d’accepter les «évidences», ceux
qui s’interrogent, qui interrogent, qui remettent
en question. C’est par eux-mêmes qu’ils veulent
savoir. Ils l’ont payé, ils le paient, ils le paieront
de leur vie.
Galilée assigné à résidence à vie en 1633 pour
avoir prétendu que la terre tournait autour du soleil et réhabilité… en 1992 par le pape Jean-Paul
II. Quant à Giordano Bruno, condamné lui en tant
qu’hérétique au bûcher en 1600, il n’a pas été réhabilité. En 2000, Jean-Paul II a simplement exprimé des regrets...
Ces chants sont des prières d’appel à la miséricorde, des lamentos craintifs, des justifications
prudentes, des élégies angoissantes. Ils sont
aussi narrations révélatrices de contextes historiques. Quant aux textes des acteurs, expressions des opinions des «curieux» – chercheurs
et penseurs –, ils sont plus brutaux, s’en prenant
violemment aux détenteurs du pouvoir, l’Église,
l’État, les mettant en demeure, les accusant.
DE Auf den Hügeln: Galgen. Wohin das Auge
blickt: Galgen und Gehängte, deren tote Leiber
daran baumeln. Unweigerlich kommen einem die
Verse François Villons in den Sinn.
C’est Josse de Pauw, remarquable comédien dans
le Mefisto for ever mis en scène chez nous par Guy
Sur le plateau, un orchestre de vingt-deux musi- Cassiers, qui a écrit et mis en scène le texte; Jan
ciens, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie Kuijken a composé la musique de cette étrange
dirigé par Etienne Siebens, interprète une parti- messe pour les pendus, de cet étonnant requiem!
tion qui est un véritable récit musical.
» Cet homme-là n’est pas fait comme les autres.
Suspendus au-dessus d’eux, cinq personnages: Ou plutôt si, justement. Acteur, auteur, metteur en
deux acteurs – une comédienne, un comédien –, scène, réalisateur, Josse De Pauw ne s’intéresse
trois chanteurs.
guère aux superhéros et aux icônes trop parfaites.
Dans tout ce qu’il entreprend, il semble partir à
C’est en latin que s’élèvent les chants; la femme la recherche de ces petites imperfections qui dons’exprime en un dialecte flamand, l’homme en nent du sens à la vie, de l’épaisseur à l’homme.
néerlandais.
Jean-Marie Wynants, Le Soir
Auf der Bühne: ein kleines Orchester und eine
Handvoll Sänger und Akteure. Gesungen wird
lateinisch. Flehend und angstvoll gerät die Bitte um göttliches Erbarmen. Gesprochen wird
dagegen Niederländisch oder Flämisch. SchoEt retentissent alors les voix de Galilée et de Gior- nungslos, brutal und anklagend wird mit Staat
dano Bruno, deux êtres de curiosité, d’esprit cri- und Kirche abgerechnet.
tique, d’humanisme, symboliques de tous ceuxlà qui se sont dressés pour poser à voix haute les Galileo Galilei und Giordano Bruno kommen zu
questions essentielles.
Wort. Zwei kritische Geister, zwei Humanisten.
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Sie stehen stellvertretend für die vielen Mutigen
und Unbequemen, die zu allen Zeiten unter Einsatz ihres Lebens für die Sache der Wahrheit und
Gerechtigkeit eingetreten sind.
Galilei, 1633 wegen seiner Überzeugung, dass
nicht die Sonne sich um die Erde drehe, sondern
es sich umgekehrt verhalte mit lebenslangem
Hausarrest belegt, wurde inzwischen rehabilitiert ... 1992 durch Papst Johannes Paul II.
Bei Giordano Bruno, 1600 als Ketzer auf dem
Scheiterhaufen verbrannt, scheint das komplizierter zu sein: im Jahr 2000 äußerte Johannes
Paul II aber immerhin sein Bedauern ...
Die Textgrundlage stammt von Josse de Pauw,
bekannt vor allem durch seine Mitwirkung in
Guy Cassiers Mephisto for ever. Die Musik zu diesem leider noch immer hochaktuellen Requiem
steuert Jan Kuijken bei.
EN Josse de Pauw and Jan Kuijken’s work is a
study of the universal themes of truth and humanity. Featuring a small cast and chamber orchestra, Les Pendus focuses on the critical, and
criticised, thoughts of Galileo Galilei and Giordano Bruno on the nature of the universe. Josse
de Pauw’s texts are indefatigable and brutal in
their attack on the state and on the church that
placed Galileo under house arrest and burned
Bruno at the stake. The music by Jan Kuijken takes on the role of a requiem.
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CIRQUE
Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thiérrée
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dÉcembre 2010 Mercredi 8, Jeudi 9,
Vendredi 10, Samedi 11 à 20h00 et
Dimanche 12 à 17h00
DURÉE 1h45 & entracte
Adultes 25 €, 20 €, 15 € / Jeunes 8 €
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
LE CIRQUE INVISIBLE
Victoria Chaplin et Jean-Baptiste ThiÉrrée
Un spectacle de et avec Victoria Chaplin & Jean-Baptiste ThiÉrrée
Conception et mise en scène
Victoria Chaplin & Jean-Baptiste Thiérrée
Lumières Nasser Hammadi
Son Christian Leemans
Habilleuses Judith Coloni Seither, Roxane Grallien
Accessoires et machinerie Georges Garcia
Production Karavane – Jean-René Pouilly
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Le Cirque invisible © Jean-Louis Fernandez
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FR Le Cirque invisible, c’est du cirque évidemment, avec tout ce que cela comporte de jongleries, de tours de magie, d’acrobaties en tous
genres, de numéros de dressage, de contorsionnisme, de bicycles et monocycles, de musique.
Mais, première surprise, ils ne sont que deux sur
le plateau alors qu’on les croirait cent! C’est que
Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thiérrée, véritable couple-orchestre, prodigieux duo, se multiplient à l’infini!
Ce cirque est «invisible» parce que, contrairement au cirque traditionnel, la performance, qui
est bien réelle, n’y est pas une fin en soi: elle n’est
jamais qu’un moyen d’offrir au spectateur l’accès
à un autre monde, merveilleusement féerique,
d’humour, de rêve et de poésie.
Victoria Chaplin va faire surgir sur le plateau
une étrange ménagerie, un bestiaire fantastique. Il lui «suffira» pour cela de «retoucher» lentement, irrésistiblement ses vêtements – dont
elle est la couturière inspirée –, et la marquise
en robe à panier deviendra cheval. Ou encore de
s’entourer d’ombrelles qui s’ouvrent et se ferment pour que de femme attentive à se protéger
prudemment des rayons du soleil, elle se métamorphose en étrange insecte amoureux. La voilà
encore xylophone vivant, assemblage corporel
de verres et de casseroles. Elle, toujours légère,
toujours aérienne.
un voyageur aux valises-bandes dessinées. Et
chacune de ses interventions crée un suspense
quant à l’originalité de sa «chute».
Et la poésie de l’une, et la naïveté de l’autre, et
l’incroyable perfection de leurs numéros composent un spectacle à la réjouissante fluidité.
Les tout-petits, les adolescents critiques, leurs
parents et leurs grands-parents se réuniront
dans un même regard émerveillé.
» Le spectacle évolue toujours. Il y a des tiroirs
qu’on enlève ou que l’on rajoute selon les pays, selon les humeurs…
C’est un travail qui se rapporte à l’alchimie: la
recherche de la pierre philosophale. Mais une
recherche qui ne se prend pas au sérieux: on ne
perd pas de vue que c’est avant tout un divertissement.
Nous avons tenté parfois de reprendre pied en
France… mais Paris s’est toujours refusé, alors
que les capitales du monde entier s’offraient à
nous. Ce paradoxe, après tout, nous fait sourire,
Victoria et moi…
Bah, ce long exil, pour un cirque invisible, n’est
que justice après tout!
En trente ans, nous n’avons produit que trois
spectacles: celui du Cirque Bonjour, Le Cirque
imaginaire pendant quinze ans et Le Cirque invisible depuis 1990.
En fait, j’aurais aimé n’en faire qu’un seul, et le
peaufiner sans cesse…
Jean-Baptiste Thiérrée
dans Les Carnets du Rond-Point, no11&12
Jean-Baptiste Thiérrée, lui, est l’homme des clins
d’œil, disparaissant aussi vite qu’il est apparu,
laissant le spectateur à sa surprise souriante.
Il est un magicien «décalé» dont la ringardise
apparente des tours dissimule leur complexité; » Elle, fille de Charlot, lui, fils de Mai 68, génies
il est un jongleur à la maladresse acrobatique; des métamorphoses, ne cessent de réinventer un
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cirque fraternel. […] Ils sont deux, toujours deux,
rien qu’eux deux, deux anomalies dans le paysage, deux écorchés, deux rebelles, deux contraires,
deux forains, deux anars, deux paranos, deux
orgueilleux, deux poètes, deux génies de la piste,
isolés du reste du monde, s’en plaignant mais le
revendiquant tout autant… […] Et c’est ainsi que,
juchés sur ce petit nuage de fortune, Jean-Baptiste
Thiérrée et Victoria Chaplin inventent, soir après
soir, sans autre autorisation ni légitimité que la
leur, une histoire héroïque et secrète, féerique et
gracieuse, celle d’un cirque libertaire et fraternel.
Daniel Conrod, Télérama
Victoria Chaplin lässt exotische Tiere und exzentrische Personen aufmarschieren. Ein minimaler Wandel ihres Kostüms, und aus der steifen
Marquise im Reifrock wird ein wildes, wieherndes Pferd. Aus der feinen Dame mit den vielen
Sonnenschirmen macht sie im Handumdrehen
ein Insekt im Liebeswahn. Und dann noch dieses
Xylophon aus Töpfen, Gläsern und Geräten! Und
dabei immer diese Leichtigkeit!
Wie anders Jean-Baptiste Thiérrée. Er ist der
Mann des Augenzwinkerns. Im Nu ist er zur
Stelle, im Nu ist er verschwunden. Da kann man
nur staunen und lachen. Denn dieser seltsame
Zauberer ist ein Akrobat von geradezu genialer
Ungeschicklichkeit. Seine Pannen werden im
Laufe des Abends immer origineller und unausweichlicher.
» Tous deux illuminent le plateau d’invention,
de générosité, tous deux ont la noblesse des
grands du cirque qui ne font jamais sentir le travail, la discipline rigoureuse qu'appellent tant
d'éblouissants moments.
Armelle Héliot, Le Figaro
Poesie auf der einen, Naivität auf der anderen
Seite. Eine perfekte Kombination, die Kindern,
DE Zirkus. Wie vor Jahrhunderten immer noch Jugendlichen, Erwachsenen und auch der älteren
fesselnd und erstaunlich. Die Akrobaten, die Generation nicht nur Momente höchsten Erstauwilden Tiere, die Clowns. Gauklereien, Zauber- nens beschert, sondern auch die Lachmuskeln
tricks, Musik. Der unsichtbare Zirkus setzt noch reichlich beansprucht.
eines drauf: denn wo der Zuschauer glaubt eine
Manege voller Akteure zu sehen, da sind in Wirk- EN Victoria Chaplin and Jean-Baptiste Thiérrée
lichkeit nur zwei Personen: Victoria Chaplin und have inspired generations with their magical
Jean-Baptiste Thiérrée. Unglaublich!
performances and infectious sense of fun. They
have also inspired other troupes such as the CirDieser Zirkus trägt den Namen unsichtbar zu que du Soleil. Yet where the latter’s shows are big
Recht. Denn er begnügt sich nicht mit der realen production spectacle, Cirque Invisible focuses
Vorführung. Dieses traditionelle Element ist für on the poetically surreal and wonderfully naïve.
ihn nicht mehr als ein Mittel, den Zuschauer in Chaplin and Thiérrée are the only performers on
die verborgene Welt der Märchen, Träume und stage, yet they captivate audiences of all ages,
der Poesie zu entführen.
from jaded critics to children experiencing their
first taste of theatre.
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GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
DANSE
Anne Teresa
De Keersmaeker
Garry Stewart
Michael Clark
Michèle Anne De Mey
Angelin Preljocaj
Josef Nadj
Nasser Martin-Gousset
Russell Maliphant
Christian Spuck
Javier Barón
Thierry Malandain
Lisi Estaras
Dominique Hervieu
José Montalvo
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Malandain | Ballet Biarritz
ROMÉO et JULIETTE
AVEC 18 DANSEURS
Chorégraphie Thierry Malandain
Musique Hector Berlioz
Décor et costumes Jorge Gallardo
conception lumière Jean-Claude Asquié
Production Malandain I Ballet Biarritz
Coproduction Grand Théâtre de Luxembourg,
Festival le Temps d’Aimer de Biarritz, Théâtre Victoria
Eugenia de San-Sebastian, Grand Théâtre de Reims,
Auditorio de Sant-Cugat, Centre Chorégraphique National
d’Aquitaine en Pyrénées-Atlantiques / Malandain | Ballet
Biarritz, Festival d’Ekaterinbourg
Dans le cadre de
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FR En 2008, le chorégraphe Thierry Malandain
et ses danseurs du Ballet Biarritz nous ont offert, et en première mondiale, L’Amour sorcier,
sur la partition de Manuel de Falla, et Le portrait
de l’Infante de Maurice Ravel. Ce diptyque d’une
sensualité évoquant l’amour et la mort, le couple
et les tribulations des corps, a reçu un accueil
chaleureux du public et de la presse. En témoignent ces quelques extraits:
Tragédie-phare de la Renaissance, cette histoire
des deux amants de Vérone aura inspiré plus
d’un compositeur et chorégraphe. La plus connue
des partitions est celle de Serge Prokoviev, composée en 1935 dans l’esprit des grands ballets du
XIXe siècle. À l’instar de ceux de Tchaïkovski, sa
musique épouse le développement de l’intrigue.
En revanche, La Symphonie dramatique, Op17 de
Berlioz, destinée au concert, ne fait qu’effleurer
le drame en bouleversant son anecdote, en trans» Une chorégraphie faite de raffinement esthéti- portant les personnages et l’action dans l’imaginaire.
que et d’expressivité sans exubérance.
Marie-Laure Rolland, Luxemburger Wort
En 1966, Maurice Béjart est le premier choré» Les danseurs sont excellents et l’intelligente graphe à porter à la scène le Roméo et Juliette de
chorégraphie tisse parfaitement la liaison entre Berlioz. Au final, un récitant clamait: «Faites
l’amour pas la guerre», un slogan, selon Thierry
l’art contemporain et le patrimoine historique.
Malandain, hautement évangélique, qui vaut
Sophie Lesort, La Croix
toujours et pourrait apparaître comme symboli» Cette compagnie possède cette grâce peu com- que du spectacle. L’universalité du drame, dans
mune et une maîtrise de la danse à la perfection, son questionnement éternel de l’idéalisme amouqui fait aisément passer les œuvres les plus tour- reux et de son caractère quasi mystique, a inspiré
au chorégraphe une «danse d’amour et de mort».
mentées. Nicole Dupain, Le Progrès
Cette saison, Thierry Malandain, considéré par
de nombreux observateurs à travers le monde
comme le digne héritier des maîtres classiques,
ouvre la saison «danse» du Grand Théâtre avec
Roméo & Juliette sur la partition de Berlioz,
poursuivant ainsi son exploration des arcanes
de l’Amour. Généralement inspirée d’une œuvre
musicale, son écriture chorégraphique puise son
essence-même dans la trame dramatique de l’argument. Et quel plus beau sujet pour ce chorégraphe hors normes que le drame de l’amour éternel
et sublime de Roméo et Juliette, tragiquement
écartelé sous les étoiles contraires de deux familles ennemies.
DE Wie kein anderes Stück hat die tragische
Geschichte dieser beiden Liebenden immer wieder Komponisten, Schriftsteller, Regisseure
und Choreographen zu eigenen Gedanken und
neuen Versionen angeregt. Der Choreograph
Thierry Malandin stellt mit seinem Ballet Biarritz eine Version vor, welcher die gleichnamige
Tondichtung von Hector Berlioz zugrunde liegt.
Ausgehend von der Befindlichkeit einer desillusionierten, heutigen Gesellschaft sucht er und
seine Truppe tänzerisch nach neuen Wegen in
die Leichtigkeit paradiesischer Anfänge.
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Ballet Preljocaj & Théâtre du Bolchoï, Création 2010 © J.C. Carbonne
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octobre 2010 Vendredi 29 et Samedi 30 à 20h00
DURÉE inconnue, production en cours de création
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Adultes 25 €, 20 €, 15 € / Jeunes 8 €
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Ballet Preljocaj &
Théâtre du Bolchoï
crÉation 2010
AVEC 20 DANSEURS
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Scénographie Subodh Gupta
Musique Laurent Garnier
Costumes Igor Chapurin
Assistante répétitrice Claudia De Smet
Choréologue Dany Lévêque
le Ministère de la culture et de la communication – DRAC PACA, la Région
Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Département des Bouches-du-Rhône, la
Communauté du Pays d’Aix et la Ville d’Aix-en-Provence. Il bénéficie du
soutien du Groupe Partouche – Casino Municipal d’Aix-Thermal pour le
développement de ses projets et de CULTURESFRANCE – Ministère des
Affaires étrangères pour certaines de ses tournées à l’étranger.
Danseurs Interprètes du Ballet Preljocaj
et du Théâtre du Bolchoï
Projet de coopération entre le Théâtre du Bolchoï et le Ballet Preljocaj,
créé dans le cadre de l’Année France-Russie 2010.
Coproduction Biennale de la danse de Lyon,
Théâtre National de Chaillot (Paris),
Grand Théâtre de Luxembourg, Amsterdam Music Theatre,
Theater im Pfalzbau (Ludwigshafen),
Berliner Festspiele (Allemagne),
Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines (Paris),
MC2: Grenoble, Théâtre de Caen Opéra Royal –
Château de Versailles Spectacles
Avec le soutien du Grand Théâtre de Provence, Aix-en-Provence.
Remerciement à Mazars.
Remerciement particulier à la Communauté du Pays d’Aix et à la Ville
d’Aix-en-Provence pour leur soutien exceptionnel.
Le Ballet Preljocaj, Centre Chorégraphique National, est subventionné par
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Dans le cadre de
FR Angelin Preljocaj est l’une des personnalités
les plus originales de la danse contemporaine
française. Représentant d’une danse contemporaine virtuose et élégante, il réunit autour de lui,
pour sa Création 2010, une pléiade de jeunes artistes aux origines et univers différents.
Si sa nouvelle chorégraphie est encore dans les
limbes à l’heure où nous écrivons, il est certain
qu’elle marquera l’un des temps forts de l’année
croisée France-Russie, en réunissant les danseurs du Ballet Preljocaj et du Bolchoï. Y collaboreront aussi l’artiste-plasticien indien Subodh
Gupta, fasciné par les objets qui forgent l’identité culturelle, qu’il détourne et transfigure à son
gré; Laurent Garnier, l’une des figures majeures
de la techno, et Igor Chapurin, l’étoile montante
de la mode russe, assoclé au Bolchoï et dont les
toutes récentes collections en appellent aux nymphes, à des déesses de cuirs beiges et gris striées
d’éclairs métalliques, à des drapés de chlamydes
sculptés comme des cariatides modernes. Il y a
dans cette alliance de jeunes talents un étrange
parfum mystérieux de rituel moderne, une façon
commune de retremper l’époque dans les bains
les plus anciens des croyances collectives.
DE Die neue Produktion des französischen Star
Choreographen Angelin Preljocaj steht ganz im
Zeichen des Frankreich-Russland Jahres 2010.
Das zeigt sich nicht nur in seiner Kooperation
mit dem russischen Modedesigner Igor Chapurin, sondern auch in dem Zusammenwirken seines eigenen Ensembles mit dem Ballett des Bolchoi Theaters. Die Musik steuert Techno-Legende Laurent Garnier bei, die Bühne gestaltet der
indische Objekt-Künstler Subodh Gupta.
» Schöner, heiterer und lebendiger […] kann eine
Phantasie über das Paradies kaum sein. […] Das
Ballet Preljocaj feiert ein Fest der Schönheit und
der Harmonie, unpathetisch und unkonventionell. In den schönen Körpern der dreizehn Tänzerinnen und Tänzer atmet und vibriert die Musik.
Die Eleganz des klassischen Balletts wechselt zu
modernen Ausdrucksmitteln, nichts ist voraussehbar, die Ordnung in diesem Chaos wird gerade
erst erschaffen, voller Begeisterung und ohne
zum Reglement zu erstarren. In jedem Augenblick sind das Pulsierende in der Musik und ihre
mitreißende Vitalität sichtbar und spürbar.
Hinrike Gronewold, Weltexpress zu
Les 4 saisons
EN Angelin Preljocaj brings together France
and Russia for his latest work in which his own
Ballet Preljocaj joins forces with dancers from
the Bolshoi theatre. Indian artist Subodh Gupta
and techno master Laurent Garnier have also
contributed to this inspiring creation by one of
the most original personalities in contemporary
French dance.
» Preljocaj has a strong young roster at his disposal. This is European-style “contemporary ballet,” with no toeshoes in sight. Mr. Preljocaj once
studied with Merce Cunningham, and there is a
hint of Mr. Cunningham’s modernity in the twisting ingenuity of Mr. Preljocaj’s choreography, all
set within a certain classical formalism.
John Rockwell, New York Times
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NOVEMBRE 2010 Mardi 9, Jeudi 11 et
Vendredi 12 à 20h00
running time approx. 1 hour 20 minutes &
2 intervals
Adultes 20 € / Jeunes 8 €
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
Michael Clark Company
COME, BEEN AND GONE
With 8 dancers
Choreographer Michael Clark
Lighting Designer Charles Atlas
Costumes Stevie Stewart, Michael Clark
dancers Michael Clark Company
Commissioned by barbicanbite09 and Dance Umbrella
(London), La Biennale di Venezia (Venice) and Dansens Hus
(Stockholm) as part of European Network of Performing
Arts (ENPARTS).
Co-produced by barbicanbite09, Dance Umbrella,
Michael Clark Company, Edinburgh International Festival,
Grand Théâtre de Luxembourg and Maison des Arts de
Créteil.
Michael Clark Company is supported by Arts Council England.
Part of
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EN After his company’s first appearance in 2008
Michael Clark returns to Luxembourg with a new
work come, been and gone made primarily to the
music of David Bowie. It also embraces the work
of his key collaborators; Lou Reed, Iggy Pop,
Brian Eno and touches on some of his influences;
The Velvet Underground, Kraftwerk and Nina
Simone.
include Kate Coyne (a Spotlight winner at the
2008 National Dance Awards), Melissa Hethrerington and Simon Williams.
» This wonderful, full-blooded work becomes
a celebration of life itself, a quasi-autobiography
that cleverly avoids being too obvious.
Sarah Crompton, Daily Telegraph
“Rock is my rock. It has been vital to me at a per- » [...] an outrageously gorgeous piece of modern
sonal level; it has shaped me as an individual as dance. Luke Jennings, The Observer
well as an artist.” Michael Clark
FR Après un premier passage remarqué au
Michael is no stranger to exploring modern rock Luxembourg en 2008, Michael Clark, l’enfant
music through dance. Clark’s company exploded terrible de la danse britannique, nous revient
onto the world stage at the Riverside Studio, Lon- pour une soirée dédiée à David Bowie, Lou Reed,
don 25 years ago in response to Mark E. Smith’s Iggy Pop, Brian Eno, The Velvet Underground,
clarion call:
Kraftwerk et Nina Simone. Un retour aux sources assumé par cet artiste: «le rock est pour moi
Hail The New
fondamental, viscéral, il m’a construit en tant
Puritan
qu’individu avant même d'influencer mon traRighteous Maelstrom
vail artistique». Les danseurs de la compagnie
Cock One!
évoluent dans des poses angulaires, tiraillés entre le classique dont Clark a toujours magnifié
Michael Clark choose to become a choreographer la rigueur et les sons modernes sur lesquels ils
believing that actions speak louder than words. dansent. come, been and gone: un retour vers le
He creates work which combines his classical passé, celui d’une époque sexuellement libérée
integrity with a more complex, contemporary et ambivalente à l’envi; un retour, aussi, vers les
sensibility embracing virtue and vice, abandon propres démons addictifs du chorégraphe.
and control, grace and embarrassment. He is renowned for his legendary collaborations with
» Es ist immer noch faszinierend zu sehen, wie
bands, fashion designers and visual artists in- der Choreograph die Extreme zusammenzwingt:
cluding Wire, BodyMap, Leigh Bowery, Trojan Ordnung und Anarchie, Kontrolle und Exzess.
and Sarah Lucas.
Der Tagesspiegel
The costumes are by Clark regular Stevie Stewart, with lighting by another familiar name to
Michael Clark audiences, Charles Atlas. Dancers
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come, been and gone, dancer Simon Williams © Jake Walters
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come, been and gone, dancer Melissa Hetherington © Jake Walters
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NOVEMBRE 2010 Mercredi 24 à 20h00
DURÉE 60 minutes (pas d'entracte)
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Adultes 20 € / Jeunes 8 €
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
Josef Nadj & Akosh S.
LES CORBEAUX
Chorégraphie Josef Nadj
Composition musicale Akosh Szelevényi (saxophoniste
et poly-instrumentiste)
Conception des lumières Rémi Nicolas
Décors et accessoires Clément Dirat, Julien Fleureau
& Alexandre De Monte
Mise en son Jean-Philippe Dupont
Production Centre chorégraphique national d’Orléans
Coproduction Théâtre Forum Meyrin – Suisse
Avec le soutien de la Scène Nationale d’Orléans
La première étape des «Corbeaux» a été présentée au Théâtre des
Bouffes du Nord à Paris le 11 juin 2008 dans le cadre d’une commande
du «Festival Jazz Nomades – La Voix est Libre». Les premières
représentations de la version longue ont eu lieu au Théâtre Forum Meyrin
en Suisse les 20 et 21 mars 2010.
Le Centre chorégraphique national d’Orléans est subventionné par le
Ministère de la Culture et de la Communication – DGCA – DRAC Centre,
la Ville d’Orléans, la Région Centre, le Département du Loiret.
Il reçoit l’aide de Culturesfrance (Ministère des Affaires Étrangères et
Européennes) pour ses tournées internationales. Le Centre chorégraphique
national d’Orléans – direction Josef Nadj est membre de l’Association des
Centres Chorégraphiques Nationaux (ACCN).
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FR À ses débuts, rien ne destinait Josef Nadj, né
en 1957 à Kanizsa (province de Voïvodine, en exYougoslavie, actuelle Serbie), à devenir l’une des
icônes de la danse contemporaine française. Passionné dès sa plus tendre enfance par le dessin,
la lutte, l’accordéon, le football et les échecs, il se
destine à la peinture. En 1980, il part pour Paris
afin de poursuivre son apprentissage auprès de
Marcel Marceau et d’Étienne Decroux. Sa première rencontre avec la danse contemporaine va
se réaliser grâce à François Verret, Catherine Diverrès et Mark Tompkins. En 1986, il crée sa propre compagnie, le Théâtre Jel, et au cours de l’année suivante, il présente son premier spectacle,
Canard pékinois. Entre 1987 et 2009, il réalise
plus d’une trentaine de spectacles et performances, tous empreints de l’univers des fables, entre
théâtre et danse, où se mêlent l’absurde et la nostalgie, le macabre et le burlesque. En 2006, Josef
Nadj est l’Artiste associé du 60e Festival d'Avignon: il présente Asobu dans la Cour d’Honneur
du Palais des Papes, en ouverture du festival,
ainsi qu’une performance en collaboration avec
le peintre Miquel Barcelo, Paso doble, à l’église
des Célestins. Depuis 1995, il est directeur du
Centre Chorégraphique National d’Orléans.
cié à Akosh Szelevényi, avec lequel il poursuit
sa conversation en s’intéressant à la nature de
leur région natale. Comme l’indique son titre,
Les Corbeaux s’inspire de l’instant fugace où ces
oiseaux se posent et où s’opère la transition entre
le vol et la marche. Dans le dialogue danse/musique, un troisième élément vient s’inviter pour
s’exprimer, «réagir librement» et faire parler sa
voix silencieuse: une peinture noire, brillante,
fluide, qui, dans le fil du geste musical et chorégraphique, déposera la trace, témoignage ou empreinte, du passage des oiseaux. Ainsi, le mouvement dansé auquel se livre le danseur au cours de
son improvisation – un mouvement qui engage
progressivement sa main, son visage, son bras,
puis son corps tout entier –, devient un véritable
geste pictural.
» […] cette pièce palpitante […] croise les deux
passions de Nadj, la danse et le dessin, dans un
même mouvement. […] Une performance épatante
dont on attend avec impatience ce nouvel épisode.
Rosita Boisseau, Télérama
» Un chorégraphe, un metteur en scène, Nadj?
Non, un inventeur d’une forme à venir, c’est rare,
et unique.
Apportant un soin tout particulier à la musique, Luc Décygnes, Le Canard Enchaîné
avec une prédilection pour le caractère dramatique de l’improvisation, Josef Nadj fait appel pour EN In Les Corbeaux, Josef Nadj creates a dialola plupart de ses créations à des musiciens qui gue with saxophonist Akosh Szelevényi that
composent la partition et, parfois, l’interprètent explores natural beauty. In particular, the piece
sur scène. Parmi eux, le saxophoniste Akosh is inspired by the meticulous scrutiny and obSzelevényi, dont le souffle libre et paroxysti- servation of crows. But the piece also employs
que accompagne depuis longtemps les faits et a third element, namely painting – the dancers
gestes de Nadj. Pour Les Corbeaux – la première using black paint on a white canvass to create a
chorégraphie qu’il présentera au Grand Théâtre new work during each performance.
–, Josef Nadj s’est ainsi tout naturellement asso65
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NOVEMBRE 2010 Vendredi 26 à 20h00
DURÉE 60 minutes (pas d’entracte)
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Josef Nadj
Woyzeck ou l'ébauche du vertige
Avec 7 danseurs
Spectacle de Josef Nadj
adaptation libre de «Woyzeck» de Büchner
Musique Aladar Racz
Création lumière Raymond Blot
Avec Guillaume Bertrand, Istvan Bickei, Denes Debrei,
Samuel Dutertre, Peter Gemza, Josef Nadj, Henrieta Varga
Création au Théâtre National de Bretagne-Rennes en
mars 1994
Coproduction Théâtre National de Bretagne-Rennes Centre Chorégraphique National d’Orléans
Le Centre chorégraphique national d’Orléans est subventionné par le
Ministère de la Culture et de la Communication – DGCA – DRAC Centre,
la Ville d’Orléans, la Région Centre, le Département du Loiret.
Il reçoit l’aide de Culturesfrance (Ministère des Affaires Étrangères et
Européennes) pour ses tournées internationales. Le Centre chorégraphique
national d’Orléans – direction Josef Nadj est membre de l’Association des
Centres Chorégraphiques Nationaux (ACCN).
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FR Le deuxième spectacle de Josef Nadj nous
permettra de plonger plus avant dans l’univers
du chorégraphe: Woyzeck ou l’ébauche du vertige
est sa seule création explicitement inspirée d’un
texte dramatique. Mais Woyzeck est une œuvre en
chantier, et se présente dans «l’état d’une forme
en devenir, arrêtée net par la mort de l’auteur»
(Jean-Christophe Bailly). Le manuscrit laissé
par Georg Büchner se compose en effet de quatre
versions distinctes, quatre «ébauches» plus ou
moins longues, achevées, suivies, détaillées et
superposables.
més dans un espace exigu, des êtres difformes, à
la limite de l’apparence humaine, s’y livrent à des
jeux cruels sur une petite musique de fête.
Ce spectacle a remporté le premier prix du public
au 32e Festival du «BITeF» à Belgrade en 1998, et
le «Masque d’or» du meilleur spectacle étranger
présenté en Russie pour l’année 2002.
» Ce qui subsiste de Woyzeck? Rien – rien, sauf le
mystère de l’œuvre de Büchner que Nadj préserve
miraculeusement: la vision, le tourment, le meurtre. Les basses sommations de la nature qui réduiPlutôt que d’isoler une version ou d’extraire ar- sent l’homme à n’être qu’un pantin douloureux.
bitrairement un récit unique et linéaire de ces L’atavisme du malheur. La fatalité du gouffre.
fragments épars, Josef Nadj cultive leur inachè- Frédéric Ferney, Le Figaro
vement – et le caractère répétitif qui se dégage
de l’ensemble. Il creuse le texte, le morcèle plus EN Choreographer Josef Nadj’s award winning
encore, pour en faire surgir la «voix» de l’auteur Woyzeck focuses on the fact that Georg Büchner’s
et son questionnement obsédant sur la nature play was left unfinished upon his death – indeed,
humaine et la marche inexorable du destin. Par the playwright left behind four rough drafts.
ailleurs, il met en relation la mort précoce de Nadj explores the repetitive elements within all
Büchner et la folie qui l’habitait à la fin de sa vie four texts to bring out the author’s “voice” and
avec deux éléments-clés du drame: le crime pas- his obsessive questioning of human nature. A
sionnel que commet le personnage de Woyzeck firework of visual inventions without words –
et les pressions insoutenables qui s’exercent sur a cult piece. Woyzeck was created during the
lui – un processus de déshumanisation qui le Balkan war that tore Yugoslavia apart, and
conduit à la folie, au meurtre.
Dans le Woyzeck echoes of that conflict can be seen in the work.
de Nadj, la tragédie a eu lieu: en un possible écho
de la guerre fratricide qui déchirait la Yougosla- » Woyzeck is […] a fascinating attempt to haul
vie à l’époque de la création (1993-1997), sa lec- Büchner’s anti-hero into the modern world.
ture propose une vision de la décomposition qui Lyn Gardner, The Guardian
gangrenait alors progressivement les corps et
DE Der Soldat Woyzeck wird durch Lebensumles esprits.
stände und die Untreue seiner Frau zum Mord
Woyzeck ou l’ébauche du vertige est une pièce getrieben. Josef Nadj entwickelt nach Georg
crue, triviale, organique, une pièce écorchée vive Büchner ein Feuerwerk visueller Erfindungen
où règne pourtant un climat burlesque: enfer- ohne Worte – ein Kultstück.
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Woyzeck © Lajos Somlosi
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Les Corbeaux © Rémi Angeli
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JANVIER 2011 Vendredi 7 et Samedi 8 à 20h00
DURÉE inconnue, production en cours de création
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Rosas / Anne Teresa de Keersmaeker
CRÉATION 2010
Chorégraphie Anne Teresa De Keersmaeker
Scénoraphie François Barbeau
costumes Anne-Catherine Kunz
Musique Ars Subtilior
Musiciens Bart Coen, Annelies van Gramberen,
Schmid Michael, Birgit Goris
Créé avec et dansé par Anne Teresa De Keersmaeker,
Bostjan Antoncic, Carlos Garbin, Cynthia Loemij,
Mark Lorimer, Mikael Marklund, Chrysa Parkinson,
Sandy Williams, Sue-Yeon Youn
Coproduction Rosas, Festival d’Avignon 2010,
La Monnaie, Festival Grec (Barcelona),
Grand Théâtre de Luxembourg, Théâtre de la Villle (Paris),
Concertgebouw Brugge
Coprésentation Rosas, La Monnaie, Kaaitheater
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FR Après The Song présenté en mars 2010 au
Grand Théâtre de Luxembourg, Anne Teresa De
Keersmaeker nous revient avec une nouvelle
création typique de son inlassable exploration
de l’alliance entre la danse et la musique.
Cette fois, la chorégraphe prend pour point de départ l’Ars Subtilior, une forme musicale polyphonique intellectuelle complexe née au XIVe siècle.
Émanation du grand désarroi laissé par la peste
et les remises en question de l’attitude de l’Église
à cette époque, au moment où les piliers sociaux,
politiques et religieux de la société médiévale volaient en éclats, l’Ars Subtilior, tout en dissonances et contrastes, étonne par son raffinement et
sa complexité rythmique et polyphonique.
Aujourd’hui plus que jamais, ce désarroi semble d’actualité. Exacerbée par la complexité des
choix contemporains et le caractère insaisissable de ce que nous vivons, la question de notre
matérialité, de notre condition de mortels est redevenue essentielle.
Nous avons la certitude qu’Anne Teresa De Keersmaeker ne manquera pas de nous surprendre par
l’avant-gardisme de son regard et l’incroyable
technicité de ses danseurs – car, comme aucun
autre, elle réussit chaque fois à se réinventer et à
mener plus loin son questionnement.
» Anne Teresa De Keersmaeker aime les défis.
Elle refuse de se répéter ou de s’endormir sur ses
succès. Pour The Song, elle a fait le choix radical
de se passer de musique alors que tout son parcours est marqué par les noces étroites entre la
musique et la danse. […] Le résultat est passionnant. The Song revient aux sources de la danse
et ce retour à l’essence, ouvre la voie à des musiques que chacun se crée en voyant les danseurs
et à des découvertes sensorielles toutes neuves.
Guy Duplat, La Libre Belgique
» Avec D’un soir un jour, De Keersmaeker nous
prouve une fois de plus qu’elle est actuellement
une des chorégraphes qui pousse le plus loin l’exploration du lien intime entre danse et musique.
Hélène Doub, La Voix du Luxembourg
» Des pointes de mouvement – courses vives
dessinant des rosaces ou jouant de contrepoints
rythmiques – rappellent la manière forte d'Anne
Teresa De Keersmaeker. […] Ce conditionnement
nouveau de la danse d'Anne Teresa De Keersmaeker prend l'allure courageuse, un peu ostentatoire, d'un manifeste pour une autre vie. Il fallait une
cure de silence pour faire table rase d'un amour
absolu pour la musique.
Le Monde à propos de The Song
EN A regular guest artist at the Grand Théâtre,
Anne Teresa De Keersmaeker is always looking
for new material with which to explore music
and dance. For her latest creation she has turned
to Ars Subtilior, a highly refined and complex
musical style based on dissonance and contrast
that developed in some areas of France at the end
of the 14th century. The choreographer uses this
polyphonic music, which emerged as society began to fragment, to reflect the complexity of the
choices we face and explore questions surrounding our mortality and physicality.
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JANVIER 2011 Vendredi 28 et Samedi 29 à 20h00
DURÉE 1h15 (pas d'entracte)
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Lisi EstarÀs
PRIMERO
avec 5 danseurs des Ballets C de la B
Chorégraphie Lisi Estaràs
Musique Yom (clarinette)
Dramaturgie Bart Van den Eynde
Scénographie Wim Van de Cappelle
Éclairage Kurt Lefèvre
Son Sam Serruys
Costumes Dorine Demuynck
Dansé et créé par Bérengère Bodin, Benny Claessens,
Samuel Lefeuvre, Vania Rovisco, Nicolas Vladyslav
Production les ballets C de la B
Coproduction Théâtre National de Chaillot (Paris),
TorinoDanza, Grand Théâtre de Luxembourg,
Göteborgs Dance & Teater Festival,
Théâtre les Tanneurs (Bruxelles)
Avec l’appui des autorités flamandes, de la ville de Gand,
de la Province de la Flandre-Orientale.
Les ballets C de la B est Ambassadeur Culturel de l’Unesco-IHE,
Institute for Water Education.
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Adultes 20 € / Jeunes 8 €
FR En 2008, Lisi Estaràs nous a présenté Patchagonia, sa première chorégraphie, réalisée avec
les danseurs des Ballets C de la B qui ont depuis
longtemps trouvé leur public au Luxembourg
grâce à leur façon tout originale de cultiver un
champ foisonnant entre danse et théâtre. Cette
année, Lisi Estaràs nous revient avec sa dernière
création, primero, qui exhale le parfum des souvenirs d’enfance et des «premières fois»: les premiers pas et les premières chutes, les premiers
jeux gagnés et perdus, les premières joies et les
premières peines, la première fois à vélo sans
l’aide de personne, le premier baiser...
Certaines images de notre enfance nous marquent à jamais et laissent une empreinte indélébile dans nos cœurs et nos souvenirs d’adultes.
Les choses réalisées ou vues pendant ces années
sont autant d’impressions plus profondément
inscrites dans notre mémoire que celles de l’âge
adulte. Avec cette nouvelle pièce, Lisi Estaràs et
les cinq danseurs des Ballets C de la B entendent
mettre l’accent sur les comportements de l’enfance en combinant leurs expériences personnelles et diverses à des histoires insolites pour
enfants.
gazon, des meubles disparates occupent l’espace
comme autant de références à un passé avec lequel
on continue de vivre, meubles qu’on déplace, dont
on se débarrasse ou qu’on entasse. La métaphore
est simple et jolie, efficace. […] Le jeu, la douleur,
la complicité, la cruauté, la tendresse, l’amoncellement, le démantèlement. Le rythme général de
la pièce épouse celui de la pensée, avec ses ruptures, ses enchaînements, ses digressions: une rare
liberté.
Marie Baudet, La Libre Belgique
EN Choreographer Lisi Estaràs’s new piece is inspired by her own childhood, and in particular
the klezmer music she heard at the time. Together with a tight group of dancers from Les Ballets
C de la B, she delivers an intimate work that mixes dance with children’s stories.
D’origine argentine aux racines juives, Lisi
Estaràs ne pouvait néanmoins revisiter le pays
de ses «premières fois» sans faire appel à la
musique klezmer qui a bercé son enfance. Le
compositeur et clarinettiste Yom s’est inspiré
de cette tradition musicale pour composer la
musique de primero.
» primero […] dresse une sorte de paysage des
premières fois. Les souvenirs d’enfance le nourrissent, le hantent, débordent même. Sur fond de
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février 2011 Mardi 8 et Mercredi 9 à 20h00
DURÉE 1h15 (pas d'entracte)
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Adultes 35 €, 30 €, 25 € / Jeunes 8 €
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JAVIER BARÓN
DOS VOCES PARA UN BAILE
Un spectacle invité par le Círculo cultural español Antonio Machado
en collaboration avec le Grand Théâtre de Luxembourg
Chorégraphie Javier Barón
SCénographie David Montero
Direction musicale Faustino Núñez
Chant Miguel Ortega, José Valencia
Guitare Javier Patino, Ricardo Rivera
Palmas et Danse David Pérez, Antonio Molina «El Choro»
Production Dezza Produccions
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FR Après avoir offert la scène ces trois dernières années à des artistes féminines de renommée
internationale, le Círculo Antonio Machado nous
propose de continuer la découverte de l’univers
Flamenco en invitant la compagnie d’un des
meilleurs artistes masculins de sa génération,
Javier Barón.
» Javier Barón es uno de los artistas más íntegros del panorama actual del flamenco. Sencillo
dicen todos. Solo tienes que empezar tu formación antes de los diez años, adquirir conocimientos y tablas a base de años de trabajo, montar
obras que se presentan en los más prestigiosos
festivales, y si tienes una profunda sensibilidad
artística, ayuda un montón. Javier Barón reúne
todo lo necesario para que salga al escenario y
nos presente su baile Sencillo. Y es que todos los
grandes artistas hacen que su arte parezca fácil.
deflamenco.com
Artiste prolifique, formé auprès des plus grands
maîtres du Ballet National d’Espagne, détenteur
de nombreux prix dont le Premio Nacional de
Danza obtenu en 2008 pour l’ensemble de son
œuvre, Javier Barón illumine le monde du Flamenco avec une technique et une gestuelle hors » […] Barón se da una auténtica maratón recordu commun. «Monsieur Flamenco au pluriel», il riendo veintiún palos del flamenco, enlazados
fait partie de ces artistes qui osent prendre des unos con otros, como si los guitarrista y cantaorisques.
res se pidieran permiso, para enlazar la farruca,
las alegrías, las bulerías… ABC.es
Dans Dos Voces para un Baile (Deux voix pour
une Danse), il s’offre un retour aux sources, à » […] este montaje tiene incontables minutos
l’essence même de la musique flamenca et à ses llamativos por la intensidad dancística de Barón,
premières amours: une remise en question fon- que en su baile, sea el que sea, convence por no
damentale de l’artiste qui donne naissance à un dejar resquicio a la nadería y por llevar al especspectacle empreint de vivacité, ne cachant rien tador a una conclusión muy clara… El Mundo
et exigeant une rigueur de tous les instants. C’est
en effet dans l’apparente simplicité que réside la EN After three successive years in which the
difficulté. Le danseur rend ainsi hommage au best new female artists have been given priorchant et à sa propre histoire, grâce aussi à deux ity, the Circulo Antonio Machado now brings one
remarquables chanteurs, Rafael Ortega et Jose of the best male Flamenco artists to the Grand
Valencia, à deux guitaristes d’exception, Javier Théâtre. Javier Barón is a multiple award winPatino et Ricardo Rivera, et à deux palmeros qui ner who balances the masculine and the natural,
accompagnent sa danse, David Pérez et El Choro. strength and beauty. Dos Voces para un Baile
demonstrates the raw elegance and sheer power
Dos Voces para un Baile, ce sont deux voix, deux of flamenco at its most elemental.
styles, deux époques qui convergent au sein d’un
même spectacle enchanteur par sa qualité, sa finesse et son juste dosage.
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février 2011 Mercredi 16 et Jeudi 17 à 20h00
DURÉE 80 minutes (pas d'entracte)
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Adultes 20 € / Jeunes 8 €
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Michèle Anne De Mey
NEIGE
Avec 6 danseurs
Concept Michèle Anne De Mey, Grégory Grosjean,
Sylvie Olivé, Nicolas Olivier
Chorégraphie Michèle Anne De Mey
Scénographie Sylvie Olivé
Lumières et dispositif scénique Nicolas Olivier
Costumes Sylvie Olivé, Michèle Anne De Mey,
Estelle Bibbo
Créé et interprété par Gabrielle Iacono, Gala Moody,
Kung Hee Woo, Ashley Chen, Leif Federico Firnhaber,
Adrien Le Quinquis
Musiques Ludwig V. Beethoven «7e Symphonie»,
(II mouvement/Allegretto)
Robert Schumann «Beethoven Études»
Réalisation sonore Dominique Warnier, Raphaelle Latini
Textes Ivo Ghizzardi
Production Charleroi/Danses, Centre chorégraphique de
la Communauté française de Belgique
Coproduction Grand Théâtre de Luxembourg,
Festival de Danse de Cannes, Théâtre de Namur,
Maison de la Culture d’Amiens
Avec le soutien du Ministère de la Communauté française WallonieBruxelles – Service de Danse, de WBI (Wallonie Bruxelles International) et
WBT (Wallonie Bruxelles Théâtre).
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FR Figure de proue du renouveau de la danse
contemporaine en Belgique, Michèle Anne De
Mey s’est formée à l’École Mudra de Maurice
Béjart et a longtemps collaboré comme danseuse
aux créations d’Anne Teresa De Keersmaeker –
que les habitués de notre maison connaissent
et affectionnent depuis bon nombre de saisons
déjà. S’inspirant de musiques fortes et de
compositeurs de renom, Michèle Anne De Mey
crée un univers chorégraphique où musicalité et
gestuelle ne font plus qu’un.
» Plus qu’un ballet, c’est un spectacle féerique,
fantasmagorique, une vision du plus pur romantisme qui nous est donné à voir. Celle d’une nature
rebelle par moments déchaînée au sein de laquelle
l’Homme n’est qu’un jouet et qui, en fait, ne récolte
que ce qu’il a semé.
J.M. Gourreau. Critiphotodanse
DE Schnee. Bezaubernd und schrecklich. In
Michèle Anne de Meys neuer Choreographie
wird er zum poetischen Schlüsselsymbol bei der
Frage nach der Stellung des Menschen im Sein.
Musikalisch setzt die Schülerin Maurice Béjarts
und langjährige Mitarbeiterin Anne Teresa
De Keersmaekers wie immer auf große Gesten.
Auf Ludwig van Beethovens 7. Sinfonie und
die Beethoven-Étuden Robert Schumanns. Das
Bühnenbild stammt von Sylvie Olivé, Lichtregie
führt Nicolas Oliver.
Pour sa dernière création, elle investit les terres
du féerique et nous propulse dans une déferlante
onirique. Il en va de Neige comme d’un conte: enchanteur et terrifiant. Universel et pourtant désignant chacun par son nom. Une parabole en somme, qui questionne la place de l’homme dans l’univers. Un homme confronté aux éléments naturels
si révélateurs de ses errements. Sous nos yeux se
déploie une ode à la nature et à sa luxuriance éche- EN The latest creation by Michèle Anne de Mey
velée portée par une partition légendaire, celle de is, in the words of critic J. M. Gourreau, “more
la 7e Symphonie de Beethoven. Les tableaux se than a ballet, it offers us a fairylike spectacle, a
répondent et se succèdent dans une mutation in- phantasmagorical and purely romantic vision.”
cessante, un mouvement perpétuel, où harmonie
et chaos fusionnent. Des silhouettes fantastiques
envahissent ce théâtre d’ombres pour mieux «révéler» notre imaginaire et nous emporter dans
les abysses du rêve. Où l’on s’aperçoit que l’artifice
a bien plus d’impact que le réel…
» Blonde, pâle, […] Anne Michèle De Mey aime
à laisser rire le soleil dans les jupes évasées qui
tourbillonnent autour d’elle quand elle danse. Elle
a des grâces de collégienne, des joies rustiques qui
semblent lui faire envisager le monde avec une
santé que n’effleure la mélancolie qu’avec légèreté.
Raphaël de Gubernatis, Le Nouvel Observateur
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Neige © Chantal Thomine Desmazures
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Be Your Self © Chris Herzfeld
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MARS 2011 Vendredi 11 et Samedi 12 à 20h00
running time 1 hour 5 minutes (no interval)
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Adultes 25 €, 20 €, 15 € / Jeunes 8 €
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Australian Dance theatre
BE YOUR SELF
with 10 dancers
Conceived and Directed Garry Stewart
Choreographed Garry Stewart
& the ADT dancers*
Assistant Choreographer Larissa McGowan
Text written by Garry Stewart, Michael Heynen
& Professor Ian Gibbins
Set Design Diller, Scofidio + Renfro
Sound Designer Brendan Woithe (colony nofi)
Lighting Designer Damien Cooper
Video Designer Brenton Kempster
(ZuluMu Design + Post)
Costume Designer Gaelle Mellis
Technical Director Paul Cowley
Dramaturge Professor Julie Holledge
* Original Cast
Chris Aubrey, Emee Dillon, Troy Honeysett, Lauren Langlois,
Larissa McGowan, Kyle Page, Tara Soh, Kialea-Nadine Williams and Kimball Wong with Annabel Giles
Production Australian Dance Theatre
Coproduction Grand Théâtre de Luxembourg, La Rose
des Vents – scène nationale Lille Métropole – Villeneuve
d’Ascq, Le Rive Gauche Saint-Étienne-du-Rouvray, Centro
Cultural Vila Flor Guimarães, Théâtre de la Ville (Paris),
Cultuurcentrum Bruges, Arts SA’s Major Commission Fund
80
Australian Dance Theatre is supported by the Government of South Australia through
Arts SA and the Australian Government through the Australia Council, its arts funding
and advisory body.
EN Australian Dance Theatre (ADT), Australia’s
oldest professional contemporary dance company, has made its mark on the global stage with a
company of phenomenal, unmatched dancers.
of Be Your Self. And there is further collaboration with American creativity as legendary Los
Angeles-based breakdancer PoeOne has coached
the dancers in his formidable and breathtaking
technique.
Elizabeth Dalman founded the company in 1965
with the express aim to “open the horizons for » It’s safe to say that ADT is at the top of its
provocative contemporary and cutting edge game. Tessa Leon, Australian Stage
dance.” In the ensuing 45 years such renowned
luminaries of contemporary dance such as FR Nombre d’entre vous se souviennent encore
Jonathan Taylor, Leigh Warren and Meryl de leur passage au Grand Théâtre en 2008 avec
Tankard have served as artistic director of ADT. G, une version revisitée de Giselle par Garry
Stewart, maître d’œuvre «d’une danse excessive
The current incumbent of the post is Garry Stew- pour humanité sous tension». Pour sa nouvelle
art, who danced with some of Australia’s leading création Be Your Self, l’audacieux chorégraphe
companies before setting up as a freelance cho- de l’Australian Dance Theatre s’est associé à
reographer in 1990. His first work for ADT was l’agence d’architectes new-yorkaise Diller ScofiHousedance, which was performed on the out- dio + Renfro (DS+R) pour concevoir une pièce à
side of the main sail of the Sydney Opera House multiples niveaux de lecture – un univers plastion New Year’s Eve 1999 to an estimated televi- que inouï où scénographie multimédia et danse
sion audience of two billion.
intensément physique s’entrechoquent et se
mêlent. Interprété par huit danseurs et un coStewart’s new creation Be Your Self is a co-pro- médien, Be Your Self conjugue l’architecture au
duction with the Grand Théâtre Luxembourg mouvement et à la musique, la parole et la vidéo
and three other European theatres. Arising from pour proposer une expérience sensorielle des
conversations with a Buddhist monk, neurolo- plus intenses. Cerise sur le gâteau: la figure-culgist, physiologist and literary academic, Be Your te du breakdance de Los Angeles, PoeOne, a elle
Self cross examines the vast complexity of who aussi marqué le spectacle de sa touche personnelwe are and what we are made of. The ADT dancers le en enseignant aux danseurs de la compagnie
are transformed into erupting, powerful, crea- son époustouflante technique.
tive entities projecting a mountain of startling
physical images and impressions set to a wildly » Und alles passt wunderbar zusammen, nichts
unpredictable, cartoonish, electronic score.
wirkt überzogen oder zu gewollt. Der Tanz ist so
energiegeladen, man wird förmlich mit hineinFor this production Stewart has worked with gezogen. […] Das Australian Dance Theatre hat
avant-garde architectural firm Diller, Scofidio mit G eine tolle Mischung aus klassischem und
+ Renfro. They have created an ingenious and modernem Tanz gezeigt […].
surreal set design that forms the cornerstone Marion Adlung, Tageblatt
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MARS 2011 Mardi 29 et Mercredi 30 à 20h00
running time approx. 1 hour & interval
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Adultes 25 €, 20 €, 15 € / Jeunes 8 €
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
Sylvie Guillem & Russell Maliphant
PUSH
Solo I Shift I Two I Push
Choreography Russell Maliphant
Solo
Performed by Sylvie Guillem
Lighting Design Michael Hulls
Music Carlos Montoya
Sound Designer Andy Cowton
Costume Realisation Ha Van-Volika
Running Time 10 minutes
Solo was commissioned by
Sadler's Wells Theatre, London
Music used by kind permission of
Carlos Montoya Trust
Shift
Performed by Russell Maliphant
Lighting Design Michael Hulls
Music Shirley Thompson
Running Time 12 minutes
Shift was originally commissioned by
Dance 4, Nottingham and DanceXchange, Birmingham
Two
Performed by Sylvie Guillem
Lighting Design Michael Hulls
Music Andy Cowton
Running Time 8 minutes
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Two was originally commissioned by the Dance
Umbrella Festival, London
Push
Performed by Sylvie Guillem & Russell Maliphant
Lighting Design Michael Hulls
Music Andy Cowton
Vocals Barbara Gellhorn
Costume Realisation Sasha Keir
Running Time 30 minutes
Push was commissioned by Sadler's Wells, London.
World Premiere Friday 30 September 2005 at Sadler's
Wells.
EN A collaboration between Russell Maliphant
and Sylvie Guillem, Push has been a roaring success on tour throughout the world and during its
engagements at Sadler’s Wells. The four pieces
that make up Push complement each other, even
though they were created at different periods.
In the words of Neil Norman, dance critic at the
Daily Express, the works “now seem to form part
of an organic whole.”
The performance begins with Solo, created for
Sylvie Guillem in 2005 with music by the great
flamenco composer Carlos Montoya. It showcases the femininity and beauty of Guillem’s classical technique as she performs with the proud
stance of a flamenco artist, then explodes with
amazing flexibility. Shift is another solo piece,
though this time for Maliphant himself. Yet it
is almost a duet as the dancer enjoys interplay
with the ingenious lighting of his long-time collaborator Michael Hulls, whose work was seen recently at the Grand Théâtre in the production of
In The Spirit Of Diaghilev.
The penultimate piece is Two, originally created
for Dana Fouras but given new life by Guillem.
It is a mesmerising and pulsating work that
employs repetitive and increasingly intense
rhythms with a score by Andy Cowton that he
created during the development of the choreography. The evening climaxes with Push itself.
Created as a duet between Maliphant and Guillem, Push was a sensation when it debuted at Sadler’s Wells in 2005. Exploring different types of
relationship, Push is a sensuous work that contrasts Maliphant’s weighted, earthbound movements with Guillem’s soaring ballerina lift. Andy
Cowton again provides an entrancing score and
Michael Hulls’s lighting casts the dancers in a
stunning golden glow.
» Maliphant’s choreography has never felt so
emotional; Guillem has never looked lovelier. It’s
a pairing made in Heaven. The Times
FR Artiste d’exception, considérée comme «la
danseuse la plus brillante de sa génération» par le
Guardian, Sylvie Guillem revient à Luxembourg
après une tournée mondiale triomphale avec
Russell Maliphant – dont le public du Grand
Théâtre a pu découvrir le talent inouï la saison
dernière dans In the Spirit of Diaghilev grâce son
émouvant et magistral solo AfterLight créé en
hommage aux Ballets Russes. Son aura, ses choix,
imposent le respect et suscitent l’admiration.
Placée sous le signe de la rencontre artistique
où la danse se nourrit de danse, cette soirée
n’a d’autre objet que de faire goûter à la réalité
sublimée, à un état de grâce absolu. Quatre
chorégraphies fascinantes seront présentées
dont le fameux duo Push qui a remporté en 2006
le Laurence Olivier Award.
» Dans ce programme constitué de quatre
pièces signées Maliphant, Sylvie Guillem s’en
donne à cœur joie et prouve qu’elle peut non
seulement tout faire (ça on le savait déjà), mais
aussi s’effacer devant une écriture sophistiquée à force d’exiger le maximum d’elle-même.
Rosita Boisseau, Télérama
» […] une suite de duos et de solos époustouflants de fluidité.
Anne Diatkine, Libération
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Push © Bill Cooper
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AVRIL 2011 Vendredi 1 à 20h00
RUNNING TIME 60 minutes (no interval)
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Adultes 25 €, 20 €, 15 € / Jeunes 8 €
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the Russell Maliphant Company
Afterlight
with 3 dancers
Choreography Russell Maliphant
Lighting Design Michael Hulls
Music Andy Cowton & Erik Satie
Pianist Dustin Gledhill
Sound Design Andy Cowton
Costume Design Stevie Stewart
Animation Jan Urbanowski
Original concept & design created with Es Devlin
Film content created by onedotzero industries ltd
Coproduction Russell Maliphant Company,
Sadler’s Wells London
Supported by the National Lottery through
Arts Council England
“AfterLight Part 1” was originally commissioned by Sadler’s Wells for In the Spirit
of Diaghilev. Co-produced with Théâtre National de Chaillot, Monaco Dance Forum,
Teatre Nacional de Catalunya, Mercat de les Flors, Opera de Dijon and Grand Théâtre
Luxembourg with original research supported by Jerwood Studio at Sadler’s Wells.
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EN The works of award-winning choreographer
Russell Maliphant are captivating to watch and
are richly informed by a unique collaboration
with the lighting designer, Michael Hulls, and
their distinctive approach to the relationship
between movement, light and music.
patterns of light, but seemingly redefines the
dancers’ physical appearance.
Judith Mackrell, The Guardian
» Distinction particulière pour AfterLight
Part 1 de Russell Maliphant et pour le solo de 17
minutes confié à Daniel Proietto. Le chorégraphe
et le danseur parviennent à mêler classique,
contemporain, yoga et arts martiaux pour évoquer
et incarner Nijinski dans une interprétation
époustouflante de tours et de gestes souples,
amples, retenus et précis très exigeants et sans
répit.
Emmanuelle Ragot, d’Lëtzebuerger Land
The Grand Théâtre de Luxembourg introduces
the Russell Maliphant Company with a programme featuring Maliphant’s new creation,
AfterLight, a full length work for three dancers
inspired by the photographs of Vaslav Nijinksy,
and his geometric drawings, which includes the
solo AfterLight Part 1 originally premiered as
part of Sadler’s Wells In the Spirit of Diaghilev
and nominated for the 2009 Laurence Olivier » Russell Maliphant […] offre une superbe
Award for Best New Dance Production.
démonstration de la puissance émotionnelle de
la danse. Placé sous le faisceau tournant d’un
The new creation will continue the working rela- projecteur, l’interprète enchaîne une succession
tionship developed on Part 1 with the animator de variations de mouvements circulaires. […]
Jan Urbanowski, and the dancer Daniel Proietto, De Nijinski à Daniel Proietto, c’est le même flux
who will be joined by the dancers Silvina Cortes d’énergie, incarné par la grâce du geste, qui nous
and Camilla Spidsoe. The piece will feature mu- interpelle et nous captive.
sic by Maliphant’s long time-collaborator, com- Marie-Laure Rolland, Luxemburger Wort
poser Andy Cowton.
à propos de AfterLight Part 1
» Obsessive, revealing, true to Maliphant's manner and to Nijinsky’s imagery.
Financial Times
» A miniature masterpiece. Daily Telegraph
» Maliphant is an artist devoted to the almost
serene pursuit of emotion through abstraction.
Debra Caine, The Times
» A poet of the form Hulls not only re-casts the
stage with his own extraordinary architectural
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AfterLight Part 1 © Hugo Glendinning
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MAI 2011 Vendredi 20 à 20h00
DAUER ca 70 Minuten (keine Pause)
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Adultes 25 €, 20 €, 15 € / Jeunes 8 €
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Gauthier Dance & CHRISTIAN SPUCK
Poppea/Poppea
Tanzstück für 9 Tänzer/Innen
Choreographie Christian Spuck
Musik Martin Donner, Claudio Monteverdi u.a.
Bühne und Kostüme Emma Ryott
Dramaturgie Dunja Funke
Licht Reinhard Traub
Film Fabian Spuck
Tänzer Armando Braswell, Maria Deller-Takemura,
Björn Helget, Marianne Illig, William Moragas,
Garazi Perez Oloriz, Isabelle Pollet-Villard,
Guiseppe Spota, Eric Gauthier
Uraufführung 1. Juli 2010 Theaterhaus Stuttgart
Produktion Gauthier Dance,
Dance Company Theaterhaus Stuttgart
Koproduktion Grand Théâtre de Luxembourg
Kooperation Theater Bonn, Schauburg München
und Achtfeld GmbH Berlin
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DE Nero liebt die Kurtisane Poppea und möchte sie zur Kaiserin machen. Seine Frau Ottavia
sinnt auf Rache. Neros Nebenbuhler Ottone will
Poppea sogar töten. Gott Amor vereitelt den Anschlag, Ottavia und Ottone werden des Landes
verwiesen, Nero und Poppea feiern ihre Liebe.
und Figuren des modernen Tanzes virtuos zu
verknüpfen mit Gesten des Alltags und des sehr
praktischen Lebens.
Tim Schleider, Stuttgarter Zeitung zu Don Q.
» Man muss sie einfach mögen: die Mitglieder
von Gauthier Dance teilen den Sinn ihres Chefs
für Humor und eine dennoch nachdenkliche Sicht
auf das Leben. Und schon in ihren ersten Kurzauftritten wird deutlich, dass die sechs hervorragende Tänzer mit großem darstellerischem Potenzial
sind. Und dass sie alle ihren eigenen Kopf haben.
Claudia Gass, Stuttgarter Zeitung
Claudio Monteverdis letzte Oper L’incoronazione
di Poppea liefert nur die Vorlage für die neue Produktion der Stuttgarter Gauthier Dance Company. Choreograph Christian Spuck hat eine Rahmenhandlung entwickelt: Neun Tänzer proben
das Stück und verfallen immer mehr ihren Figuren. Aus distanziertem Spiel wird blutiger Ernst.
Der Plot holt die Protagonisten ein. Fiktion und EN The tragicomical revue Don Q, presented in
Wirklichkeit überlagern sich.
October 2008 at the Grand Théâtre, saw Christian Spuck choreograph both Egon Madsen and
Die zutiefst menschliche Geschichte von Leiden- Eric Gauthier to great effect in a tragicomical
schaft, Verrat, Mord und Macht aus dem alten revue that toured to sell out venues across EuRom wird zu einer zeitlosen Parabel. Zu einer rope. Now he’s back with Eric Gauthier and his
Versuchsanordnung. Zu einem Stück Tanzthea- company Gauthier Dance to delight audiences
ter über Tanztheater.
anew with this original take on Monteverdi’s final opera L’Incoronazione di Poppea.
Christian Spuck, designierter Ballettchef am Züricher Opernhaus und einer der meistbeachteten » Gauthier has two goals for the company. He
Choreographen der jüngeren Generation hat eine wants to create content-oriented dance, which
Vorliebe für Opernstoffe. Seine Zusammenarbeit has a meaning recognisable even to audiences
mit der im Grand Théâtre bestens eingeführten not familiar with dance. He also wants to make
jungen Tanztruppe um Eric Gauthier hat in der contemporary dance accessible and attractive
vergangenen Spielzeit einen absoluten Renner to a new as well as a younger audience. Judging
hervorgebracht: Don Q. Beste Vorbesingungen from the enthusiastic response Gauthier and
für Poppea/Poppea.
his company receive, he is definitely on the right
track. Dancing Times London
» Diese siebzig Minuten […] gehören zweifellos
zum Schönsten, Witzigsten und Anrührendsten, » [Avec] Eric Gauthier, c’est un vent de fraîcheur
was der hiesige Tanz seit langem zu bieten hat. qui souffle en ce moment sur la scène chorégraWieder einmal gelingt es Christian Spuck […] mit phique du Grand Théâtre. Marie-Laure Rolland,
seiner prägnanten Bewegungssprache, Elemente Luxemburger Wort à propos de Don Q.
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Poppea/Poppea © Regina Brocke
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JUIN 2011 Vendredi 17 et Samedi 18 à 20h00
DURÉE environ 1h20 (pas d'entracte)
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Nasser Martin-Gousset
PACIFIQUE
Direction Artistique et Chorégraphie
Nasser Martin-Gousset
Musiciens live
Danse e.a. Filipe Lourenço, Smaïn Boucetta, Capucine
Goust, Nasser Martin-Gousset, Giuseppe Molino
production «La Maison»
Coproduction Théâtre de la Ville (Paris),
Grand Théâtre de Luxembourg, L'Apostrophe - Scène
Nationale / Cergy-Pontoise et du Val d’Oise - Compagnie
en Résidence à l’Apostrophe, Biennale de Lyon,
Ménagerie de Verre (Paris), Arsenal de Metz,
Théâtre de Macon
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FR Dans la nouvelle création de Nasser MartinGousset, l’insouciance des années 60 fait place
à l’inconscience des années 70. Loin des rêveries
colorisées des sixties et de l’exubérance kitsch de
Comedy, Pacifique ouvre la porte des extrêmes,
au nouvel Hollywood, celui de la flamboyance, de
la profusion et de la libération sexuelle. C’est le
temps des excès symboliques et picturaux à la
Dali, du psychédélisme futuriste à la Vasarely,
de l’explosion des formes et des couleurs et… de
James Bond, «l’Espion», «le Séducteur» devant
l’Éternel.
qu’on étire à n’en plus finir. Pendant que les invités bambochent, des rats d’hôtel se profilent
en ombres chinoises dans une course-poursuite
délirante. Si le chorégraphe va chercher son inspiration du côté du cinéma, de Jean-Luc Godard
à Blake Edwards, il ne doit qu’ à lui seul ses chorégraphies de groupe sophistiquées – jouissives
– et son sens troublant de l’ivresse de la vie, si
bien transposée sur un plateau. Élan érotique et
nostalgie acidulée donnent une saveur curieuse
à cette Comedy qui pose les bases d’un nouveau
genre de show musical et chorégraphique. Nasser
Martin-Gousset possède un talent à part, porté
Danseur d'exception, chorégraphe singulier et par une culture populaire qu’il aime profondécollaborateur de longue date de Sasha Waltz & ment et ne se contente pas de recycler.
Guests, Nasser Martin-Gousset installe son in- Rosita Boisseau, Télérama
trigue dans un café – aux allures de vaisseau –
planté devant la baie de Nice, aux abords d’une EN An exploration of the different meanings
plage. Tandis que nous nous trouvons projetés ascribed to the vast ocean by the choreographer.
dans l’ivresse baroque des seventies, les formes Martin-Gousset once again uses the medium of
concrètes s’évanouissent peu à peu pour faire la film and his fascination with Hollywood, espepart belle à un songe aquatique où les danseurs cially in the 60s and 70s, to create a unique and
glissent progressivement derrière le voile du réel memorable work.
pour aller s’amarrer aux rives d’un rêve déjanté
aux accents de roman policier.
Dans ce rêve éveillé, la vidéo se mêle à la fête et
brouille les repères entre matérialité et fluidité,
naturalisme et impressionnisme. Dans Pacifique, ce qui a pris son envol à la fin des années 60
explose désormais au visage du monde.
» Chorégraphier une fête et un polar, le tout noué
dans un même swing de jazz, est le pari réussi
du spectacle Comedy, chorégraphié par Nasser
Martin-Gousset. Rien que la première scène vaut
le détour, long ruban de couples serrés-collés qui
serpente dans la pièce comme un chewing-gum
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JUIN 2011 Mercredi 29 et Jeudi 30 à 20h00
DURÉE environ 1h20 (pas d'entracte)
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Adultes 25 €, 20 €, 15 € / Jeunes 8 €
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Compagnie Montalvo-Hervieu
ORPHÉE
avec 9 danseurs et 8 chanteurs et musiciens
Chorégraphie Dominique Hervieu,
José Montalvo
Musiques Claudio Monteverdi,
Christoph W. Gluck, Philip Glass
Scénographie et conception vidéo José Montalvo
Costumes Dominique Hervieu
Textes Catherine Kintzler
Lumière Vincent Paoli
Danseurs Stéphanie Andrieu, Natacha Balet,
Morgane Le Tiec, Delphine Nguyen, Brahem Aiche,
Babacar Cissé, Grégory Kamoun, Karim Rande,
Stevy Zabardel
chanteurs et musiciens Soanny Fay, Sabine Novel,
Théophile Alexandre, Blaise Kouakou, Merlin Nyakam,
Sébastien Obrecht et deux musiciens au théorbe (en
alternance) Florent Marie / Rémi Cassaigne
Coproduction Théâtre National de Chaillot,
Association artistique de l’Adami,
Grand Théâtre de Luxembourg, Théâtre de Caen
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FR Créateurs d’univers chorégraphiques d’une
exubérante richesse, José Montalvo et Dominique
Hervieu nous ont déjà enchantés plus d’une fois
avec des spectacles flamboyants et d’un impact
visuel dont ils ont le secret. Pour cette nouvelle
création, ils ont jeté leur dévolu sur Orphée, l’un
des plus grands mythes de notre tradition, auquel
ils insuffleront leur vision toute personnelle et
décalée.
» […] Montalvo a les ailes de l’ange.
Le Monde à propos de On danƒe
» [...] la gestuelle fait feu de toutes les influences engrangées par le duo pour en faire éclater les
contours dans ce spectacle effervescent. [...] Chacun des deux chorégraphes préserve l'enfance de
l'art, réduit les flux de mouvements à des formes
élégantes pour créer un monde de légèreté et de
plaisir à partir du chaos.
Alliant danse, chant et texte, le tandem Montalvo- Geneviève Charras, La Voix du Luxembourg
Hervieu nous invite à un libre parcours au cœur à propos de Good Morning, Mr. Gershwin
de ce mythe interprété au fil des siècles par tous
les arts, de la musique à la peinture, en passant
par le cinéma et la littérature. Cette plongée
dans la richesse foisonnante du mythe nous
permettra de retrouver les empreintes de Rubens,
Monteverdi, Gluck, Philip Glass et Cocteau.
Deux figures hors-normes représenteront deux
facettes de cet Orphée mi-homme mi-dieu: un
danseur sur échasses pneumatiques évoquera
l’Orphée doté de pouvoirs surnaturels, et un danseur unijambiste, symbolisant le dépassement
de l’homme par le biais de l’art, un Orphée fragile et jeune, humain.
À mi-chemin entre l’opéra et la comédie musicale,
cette nouvelle création marquera une nouvelle
étape dans l’univers si inventif et foisonnant
du duo. Grâce à sa force intemporelle, le mythe
d’Orphée ainsi revisité nous incitera à une
réflexion sur l’amour, la perte, la séduction,
le pouvoir de l’art, le tout enveloppé dans un
écrin d’ivresse, de grâce physique, d’étrangeté,
d’humour et de peur.
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GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
THÉÂTRE
théâtre français
FR Le théâtre est théâtres! Multiple dans ses
moyens comme dans ses effets, dans les attentes si différentes qu’il rencontre ou suscite
chez chacun de ses spectateurs et auxquelles
il répond si différemment.
La nouvelle saison est typique de ce théâtrethéâtres!
Elle s’ouvre sur un merveilleux spectacle initiatique: les plus jeunes y découvriront, les
autres y retrouveront la magie première du
théâtre: «on disait qu’on était…» – Baïbars.
Mais le théâtre, c’est aussi le monde, notre
monde comme il va mal et comme il devrait
aller bien, et comment les hommes le perdent,
le sauvent, le rêvent – Les Justes, Rhinocéros,
Les Pendus.
Le théâtre, c’est encore le reflet de chacun de
ses spectateurs aux croisées de son existence,
naître, aimer et mourir, si seul, solidaire ou
victime des autres – Un Tramway, Le Soleil
même pleut.
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C’est aussi parfois tout simplement le simple
bonheur du déguisement, de la grimace, du
mime, du rire, du jeu, un jeu pourtant qui n’est
jamais tout à fait gratuit – Jungles, Cocorico.
Joseph Brodsky in a performance titled The
Brodsky Concerts.
Et toujours, le théâtre est représentation:
corps et cœur du comédien, décors, lumières,
sons, réalités si illusoires, illusions si réelles.
Le théâtre est vie!
DE Seine deutschsprachigen Theaterproduktionen präsentiert das Grand Théâtre in dieser Spielzeit vornehmlich in zwei geballten
Blöcken. Vom 16. bis zum 20. November 2010
präsentieren, innerhalb einer dem Schriftsteller Daniel Kehlmann gewidmeten Woche,
zwei österreichische Ensembles faszinierende Bühnenadaptionen von Romanen des Erfolgsautors: Ich und Kaminski, Ruhm, Töten.
In einem zweiten, nicht minder spektakulären Block zeigt das Deutsche Theater Berlin
einige seiner jüngsten Produktionen in Luxemburg. Vom 01. bis zum 07. März 2011 sind
zu sehen: Kabale und Liebe, Die Perser und Die
Hamletmaschine.
english theatre
EN English language drama this season provides theatre goers with a handful of scintillating productions. The English National
Theatre brings Sir Nicholas Hytner’s version
of Hamlet to Luxembourg, with Rory Kinnear
playing the Danish prince. Graham Clark promises to dazzle audiences with his monologue, The Trial of Socrates. And Flemish actor
Dirk Roofthooft stars in two very different
English language productions. Firstly, in an
adaptation by stage director Guy Cassiers of
Dutch writer Jeroen Brouwers’ autobiography,
Sunken Red. Secondly, together with composer Kris Defoort, Roofthooft brings to life the
works of renowned poet and humanitarian
DEUTSCHES THEATER
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Baïbars, le Mamelouk qui devint Sultan © Elisabeth Carecchio
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SEPTEMBRE 2010 Mercredi 22 et Vendredi 24
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DURÉE 2h10 & entracte
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BaïbarS, Le mamelouk
qui devint sultan
d’après «le roman de Baïbars»
Avec
Mohamad Al Rashi
Mehdi Dehbi
Richard Dubelski
Pierre-François Garel
Hala Omran
Philippe Rodriguez-Jorda
Alain Saadeh
Yasmina Toubia
Sara Villeneuve
Coproduction Compagnie des Comédiens-Voyageurs,
Théâtre National de Marseille - La Criée, Grand Théâtre
de Luxembourg, Festival des Francophonies en Limousin,
Spectacle Vivant en Picardie, Centre Culturel Français de
Damas et Culturesfrance
En partenariat avec le TNP - Villeurbanne, L’Auditorium du Louvre,
l’IRCAM et le CENTQUATRE. Avec la participation artistique du
Jeune Théâtre National.
Le texte «Le roman de Baïbars» est publié aux éditions Actes Sud,
Mise en scène
Marcel Bozonnet
Traduction de l’arabe Georges Bohas,
Jean-Patrick Guillaume
Adaptation pour la scène Marcel Bozonnet,
Judith Ertel
Scénographie Mathieu Lorry-Dupuy, Renato Bianchi
et Marcel Bozonnet
Lumières Stéphanie Daniel
Costumes Renato Bianchi
Musiques et sons José Miguel Fernandez
et Richard Dubelski
Production Maison de la Culture d’Amiens - centre de
création et de production
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collection Sindbad.
FR Il était une fois… Le soir tombe, la chaleur se
fait plus supportable; c’est l’heure des bavardages sur la place du village. Et la voilà qui s’avance,
la «transmetteuse», la conteuse; elle va, ce soir
encore, raconter, à sa façon, quelques épisodes
d’une grande histoire légendaire. Et tous, petits
et grands, enfants naïfs et vieillards désabusés,
dans la magie de ses mots, de s’embarquer pour
un long voyage dans le temps et dans l’espace,
de partager l’errance nécessaire, les péripéties
incessantes, les doutes et les espoirs, les pleurs
et les joies, la consécration enfin d’un héros fondateur.
Marcel Bozonnet invite les spectateurs à pareille
soirée. Ce que sa «transmetteuse» va évoquer,
va faire revivre, c’est l’histoire – évidemment –
merveilleuse, mais aux fondements historiques
bien réels, de Baïbars, une épopée, une odyssée,
un récit d’apprentissage et d’initiation, ou comment un jeune mamelouk, un jeune mercenaire,
maladif a fini par devenir le tout puissant Sultan
des terres d’Islam au 13e siècle.
Les spectateurs vont feuilleter les belles «pages
en couleur» scéniques d’une belle histoire orientale, aux frontières entre le conte et le théâtre.
d’un tambour djembé, quelques grelots agités ou
des effets sonores plus sophistiqués jouent leur
rôle dans le cortège des évocations et le catalogue des sensations. Les comédiens, illustrant les
propos de la conteuse, disent, chantent, bondissent et dansent.
Ce théâtre-là, qui est appel constant à l’imagination rêveuse enfantine, est peut-être celui d’une
«mille et deuxième nuit».
» Mélange de chevaleresque et de picaresque, de
trivial et de merveilleux, d’épique et d’héroï-comique, Baïbars porte pour la première fois à la scène
un récit traditionnel de la culture arabo-musulmane, disparate et familier. [...] La mise en scène
déjouant malicieusement les attentes du spectateur, les épisodes de la légende se succèdent sur
des registres chaque fois remodelés. Ainsi, dans
un jeu de tensions dynamique, le spectacle renouvelle sans cesse son savant dosage entre l’archaïque et le moderne, entre le philosophique et l’enfantin, entre le pittoresque et l’universel, entre la
scène de genre et son questionnement.
Eric Derney, La Terrasse
Tout est là déjà sur le plateau, tous les accessoires nécessaires, les multiples costumes, les masques, les étranges instruments de musique; tout
semble avoir été bricolé à l’instant, et pourtant
l’illusion va triompher: un oiseau en bois de balsa suspendu au bout d’une perche s’envole dans le
ciel; une flotte de maquettes de bateaux, surgie
des coulisses, raconte l’expédition à Gênes; des
tentes-jeux d’enfants font apparaître, là-bas, au
lointain, la merveilleuse ville du Caire; les sons
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Adultes 20 € / Jeunes 8 €
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Brodsky concerts
Dirk Roofthooft & Kris Defoort
A project by Dirk Roofthooft and Kris Defoort
Based on the Nobel Prize winning work of Joseph Brodsky
In English
Concept text, video & play
Dirk Roofthooft
Text Joseph Brodsky
Music & piano Kris Defoort
Production LOD
Coproduction Grand Théâtre de Luxembourg, deSingel
(Anvers) et Centre de Recherche et de Formation Musicale
de Wallonie
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EN Composer Kris Defoort and actor Dirk
Roofthooft attempt to bring to life the works
of the renowned poet and humanitarian Joseph
Brodsky. That, in their own humble words, is
the aim of the Flemish artists performing The
Brodsky Concerts.
Joseph Brodsky was born in Leningrad in 1940,
just over a year before the German army laid siege
to the city. The infant Joseph and his family survived that ordeal. At the age of fifteen Joseph left
school and, after failing in his application to the
School of Submariners, held a variety of menial
jobs. But Joseph was determined to get ahead and
taught himself English and Polish and studied
human sciences, showing special interest in philosophy, religion and mythology. He began writing poems in his late teens, but fell foul of the Soviet authorities in 1963 when he was arrested and
charged with “parasitism”. In 1964 Brodsky was
sentenced to five years internal exile following a
trial which included a famous exchange with the
judge about the nature of the poet. Indeed, much
of Brodsky’s work deals with the human condition and the relationship between literature and
society. Brodsky was later exiled and went to the
United States, where he was naturalised in 1977.
Ten years later he became the fifth Russian to
win the Nobel Prize for Literature. It was while
collecting his prize that Brodsky, in answer to a
question from a journalist proclaimed: “I am Jewish – a Russian poet and an English essayist”. He
died of a heart attack at the age of just 55, but his
work and his influence live on.
such as Mefisto for ever and House of the Sleeping
Beauties, the impressive actor and the talented
composer are reunited in this powerful exploration of Brodsky’s work. Dirk Rofthooft can be
seen again in January 2011 in Sunken Red.
FR Joseph Brodsky (1940-1996) est un écrivain
juif d’Union soviétique. Victime des persécutions
du régime, il émigre aux États-Unis, écrivant dorénavant en anglais. Prix Nobel de littérature
en 1987, il aborde, dans une oeuvre aux textes
emportés par «un grand souffle de l’universel»,
les thèmes éternels de la condition humaine:
la mort, le sens de la vie, l’amour, la fraternité,
l’amitié, la solitude, l’exil.
Un compositeur, Kris Defoort, et un comédien,
Dirk Roofthooft, ont voulu «saisir par le rythme,
la mélodie et le son des mots ce que les mots euxmêmes ne révèlent pas»!
DE Joseph Brodsky wurde 1940 in Leningrad
geboren. In ärmlichen Verhältnissen aufgewachsen, lernt er autodidaktisch mehrere Fremdsprachen und treibt geisteswissenschaftliche Studien. Er entdeckt seine große Leidenschaft: die
Poesie. 1972 emigriert er in die USA, 1987 wird
ihm der Nobelpreis für Literatur zuerkannt.
Der Komponist Kris Defoort (House of the Sleeping Beauties) und der Schauspieler Dirk Roofthooft (Mefisto for ever) haben mit Brodsky
Concerts einen musikalischen Abend kreiert,
der nicht nur Texte des Ausnahmeautors zum
Klingen bringt. Er geht vielmehr auf die Suche
Brodsky Concerts sees the welcome return of Dirk nach den innersten, oft zwischen den Zeilen anRoofthoft and Kris Defoort to the Grand Théâ- gesiedelten Tönen eines der größten Humanisten
tre. After the resounding success of productions des 20. Jahrhunderts.
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octobre 2010 Jeudi 21 et Vendredi 22 à 20h00
DURÉE 2h20 (pas d'entracte)
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Adultes 25 €, 20 €, 15 € / Jeunes 8 €
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
Les Justes
ALBERT CAMUS
Avec
Emmanuelle Béart
Vincent Dissez
Raoul Fernandez
Damien Gabriac
Frédéric Leidgens
Wajdi Mouawad
Véronique Nordey
Laurent Sauvage
Le texte est publié aux Éditions Gallimard.
«Les Justes» a été créé le 15 décembre 1949 au Théâtre Hébertot,
dans la mise en scène de Paul Œttly.
Mise en scène
Stanislas Nordey
Collaboratrice artistique
Claire Ingrid Cottanceau
Scénographie Emmanuel Clolus
Lumière Stéphanie Daniel
Son Michel Zürcher
Costumes Raoul Fernandez
Assistanat Yassine Harrada
Production Théâtre national de Bretagne – Rennes,
Compagnie Nordey, Grand Théâtre de Luxembourg,
Théâtre National Populaire – Villeurbanne
Dans le cadre de
106
FR Quelle force d’interpellation que celle des
Justes d’Albert Camus. Ce texte créé en 1949 est
toujours une aussi radicale mise en demeure humaine, à un point tel d’ailleurs que certains des
premiers spectateurs de cette coproduction du
Théâtre National de Bretagne et du Grand Théâtre ont cru que son metteur en scène en avait actualisé le texte.
des détresses sentimentales (Yanek le pur contre
Stepan le fauve; l’amour impossible de Yanek et
de Dora), sa mise en scène apparaît comme une
remarquable cérémonie de la parole essentielle,
de la parole existentielle, dans la mise en place
des comédiens sur l’immense plateau, leurs regroupements significatifs – magnifiques images scéniques – leur gestuelle particulière, leur
contrainte corporelle. Rien de désincarné pourSes personnages – issus du réel historique – sont tant dans cette approche: ces êtres-là qui se poun groupe de terroristes appartenant au parti sent les questions les plus radicales, nous tousocialiste révolutionnaire, qui, en 1905, à Mos- chent.
cou, avaient décidé d’organiser un attentat à
la bombe contre le grand-duc Serge. Nous revi- Il est vrai que Stanislas Nordey a réuni une revons leurs débats passionnés quant au recours marquable distribution: chacun des comédiens y
paradoxal à la violence pour mettre fin à la vio- est à sa place. Quant à Emmanuelle Béart, sa «tête
lence. Quelles sont les limites de l’action révolu- d’affiche médiatique», elle «joue le jeu», avec et
tionnaire; la fin justifie-t-elle les moyens; «tout pour les autres, «simplement», mais sa présence
est-il permis»; comment rester «à la hauteur des est irradiante, sa Dora incandescente.
idées»? Nous comprenons les exigences de pareil
engagement, les dépassements de soi, les renon- » La voilà [Emmanuelle Béart], silhouette somcements personnels qu’il suppose. Et, répétée, bre et ferme, sur le plateau nimbé d’une ambiance
cette affirmation fondamentale que c’est l’amour crépusculaire. Elle est impeccable et impeccablede la vie et des autres, et non la haine, qui justifie ment solidaire d’une distribution de haut niveau
la révolution.
[…]. […] une représentation, austère et rigoureuse,
mais illuminée par la clarté d’une intelligence qui
Quels terribles échos les dérives sanglantes des libère Les Justes du théâtre d’idées daté pour en
idéologies triomphantes de la seconde moitié du faire une réflexion sur les idées. Aujourd’hui.
siècle dernier ou les explosions terroristes de nos Brigitte Salino, Le Monde
sociétés d’aujourd’hui ne donnent-elles pas aux
mots d’Albert Camus!
Pour Stanislas Nordey, il était capital que ces
mots nous parviennent, que nous les entendions
et les écoutions vraiment. Et pour cela, il les a absolument théâtralisés. Evitant les pièges réducteurs – «rassasiant» les spectateurs d’une belle
histoire – des affrontements psychologiques et
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Les Justes © Brigitte Enguérand
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NOVEMBRE 2010 Mardi 2 à 20h00
DURÉE 1h10 (pas d'entracte)
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Adultes 20 € / Jeunes 8 €
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
Le soleil même pleut
FRANçOISE BERLANGER
Mise en scène, écriture et interprétation
Françoise Berlanger
Dramaturgie Michel Tanner
Plasticien Marcel Berlanger
Composition musicale Bo van Der Werf
Musiciens Fabian Fiorini, Jozef Demoulin, Gilbert Nouno
Scénographie Thibault Vancraenenbroeck
Lumières Xavier Lauwers
Création costumes Silvia Hasenclever
Ingénieur son Julien Reyboz
Conseils artistiques Veronika Mabardi
Traduction (français–anglais) Miguel Decleire
Production La Cerisaie asbl
Coproduction le manège.mons – Centre dramatique,
Grand Théâtre de Luxembourg, La Fabrique de Théâtre,
Théâtre de la Place
Avec l’aide du Ministère de la Communauté française Wallonie – Bruxelles,
de Wallonie-Bruxelles Théâtre (WBT), de la Maison du Spectacle –
La Bellone (House of Performance) et de la Galerie Nosbaum&Reding,
Luxembourg.
Dans le cadre de
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FR L’amour. Le bonheur. Et soudain, un diagnostic, sans appel. C’est un cancer; il n’y a plus d’espoir. La mort. Le deuil impossible. Et un jour enfin, le théâtre.
François Vancraenenbroeck, dans les lumières
arrachées à la nuit de Xavier Lauwers, dans l’environnement sonore conçu par Bo van Der Werf,
une musique en quatuor interprétée en direct.
Dans le texte de Françoise Berlanger, récit, inC’est son histoire que revit, que fait revivre, que cantation, pleur, chant, cri. Les mots, les sons,
partage Françoise Berlanger. C’est le récit de ces les images, le silence, quelques pas, quelques gesjours-là de lente et longue et irrémédiable agonie. tes, kaléidoscope du deuil.
La souffrance indicible – «multiplie-la par dix, et
encore par dix, et encore par dix» – du jeune hom- Et c’est ainsi que, par le théâtre, Françoise Berme aimé. Le don de soi de la jeune femme aimée langer peut «vivre après cela, sans regret d’aucudont la vie désormais se limite aux murs d’une ne parole, d’aucun acte».
chambre d’hôpital. Le monde des médecins, de
ceux qui savent, qui disent et qui expliquent, un «Ne pas le retenir, mais protester!»
autre monde. Leur monde à elle et à lui, de solitude et de douleur, étranger déjà, mais éclairé par
une infinie tendresse.
Et tout qui devient, sans rémission, «dernière
fois»! Mourir avec lui, vivre sans lui! Mais le
théâtre.
«Il y a certaines histoires qui nous brûlent et
qu’on a besoin de raconter. Pas seulement pour
parler de ses histoires à soi mais parce qu’il semble qu’elles touchent du monde autour de soi.
Parce que ces histoires font si mal au début qu’au
départ on les tait. C’est vrai: qui n’a pas un proche, une amie, un père, une femme, un enfant qui
meurt du cancer? Sommes-nous isolés face à cette
perte, ce deuil? En parle-t-on? C’est parce que depuis cette mort-là je crois encore plus à l’amour,
que je vous convie à vous rappeler vos morts, vos
peines.»
Le Soleil même pleut est la «parole scénique» de
Françoise Berlanger. Et son théâtre se fait cérémonie. Dans la chambre funéraire imaginée par
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Le soleil même pleut © Marie-Françoise Plissart
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Le soleil même pleut © Marcel Berlanger
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GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
Eine Woche mit Daniel Kehlmann
Ich und Kaminski / TÖTEN / Ruhm
Ich und kaminski
November 2010
Dienstag 16. und Mittwoch 17. um 20.00 Uhr
gespräch mit daniel kehlmann
November 2010
Donnerstag 18. um 18.30 Uhr
tÖten
November 2010
Donnerstag 18. um 20.00 Uhr
Ruhm
November 2010
Freitag 19. und Samstag 20. um 20.00 Uhr
Im Rahmen von
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gespräch
mit daniel kehlmann
November 2010
Donnerstag 18. um 18.30 Uhr
» Kehlmann „ist ein souveräner Erzähler, sicher im Ton, mit festem Griff für den Lauf der
Geschichte – […] hinreißend.“
Volker Hage, Der Spiegel
» In ausgefeilter, knapper Ironie und mit
hintergründigem Witz stellt Kehlmann die
Unsicherheit von Lebens-Erzählungen und
Identitäts-Bildern dar. [...] [Er] weiß treffende
Dialoge zu schaffen und packend, konzentriert
zu erzählen.
Klaus Zeyringer, Der Standard
» So ansteckend lustvoll und hinreißend unglaubwürdig strapaziert die trivialen Genres
nur, wer sie um Haupteslänge überragt.
Andreas Nentwich, Die Zeit
Spätestens seit Erscheinen seines fünften Romans Ich und Kaminski im Jahr 2003 gehört
der Schriftsteller Daniel Kehlmann auch außerhalb des deutschsprachigen Raums zu den
festen Größen des Literaturbetriebs. Das Buch
wurde vielfach übersetzt und besprochen. In
mehr als einem Punkt steht es exemplarisch
für Kehlmanns Schreiben. Immer geht es in
seinen erfundenen Geschichten um extreme
Figuren. Sie sind extrem konsequent (Die Vermessung der Welt, 2005), extrem intelligent
(Mahlers Zeit, 1999) oder extrem oberflächlich,
wie der hochstapelnde Kunstkritiker Zöllner
ins Ich und Kaminski. Auch die Frage nach Wesen und Gültigkeit von Realität, nach der Grenze zwischen Wirklichkeit und Wahn zieht sich
wie ein roter Faden durch Kehlmanns Werke.
Nicht umsonst wurde der Autor als „Magischer
Realist“ bezeichnet, und damit in eine Traditionslinie gestellt, die über Gabriel Garcia Marquez und Leo Perutz bis zu E. T. A. Hoffmann
und die Nachtwachen des Bonaventura zurückreicht.
» Ich empfehle Kehlmann unbedingt. Intelligenz, Beobachtungsgabe und fabelhafte Dialoge!
Marcel Reich-Ranicki
» Daniel Kehlmann kann wunderbar trockene
Dialoge komponieren. Sein Witz wirkt nie aufgesetzt, noch schmeckt die Ironie schal. Und die Satire ist dem Plot nicht aufgeklebt, sondern entsteht wie nebenbei aus der Erzählstruktur.
Ulrich Weinzierl, Die Welt
Ich und Kaminski © Boris Berghammer
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NOVEMBRE 2010 Mardi 16 et Mercredi 17
à 20h00
Dauer 1 Stunde 45 Minuten (keine Pause)
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Adultes 20 € / Jeunes 8 €
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
Ich und Kaminski
Daniel Kehlmann
für die Bühne dramatisiert von Anna Maria Krassnigg
In den Hauptrollen (Bühne)
Daniel Frantisek Kamen
Jens Ole Schmieder
Isabella Wolf
Carolin Färber
In weiteren Rollen (Film)
Marie-Paule von Roesgen
Luc Feit
Fernand Fox
Pol Greisch
André Jung
Markus Kupferblum
Erni Mangold
Bühnenfassung und Regie
Anna Maria Krassnigg
Raum und Licht Andreas Lungenschmid
Kostüm Antoaneta Stereva
Musik Christian Mair
Koproduktion Salon5 / iffland & söhne,
theater und film, Grand Théâtre de Luxembourg
Mit finanzieller Unterstützung der Kulturabteilung der Stadt Wien
(Wien Kultur) und dem Bundesministerium für Unterricht, Kunst und
Kultur (bmukk)
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Aufführungsrechte: Suhrkamp Verlag (Frankfurt) für Daniel Kehlmann;
Jussenhoven & Fischer, Theater und Medien (Köln) für Anna Maria
Krassnigg
Im Rahmen der Vorstellung
Ich und Kaminski laden wir Sie um 19h00
zu einer Vernissage im Foyer des Grand
Théâtre ein. Der Aufmerksamkeit erregende
Star der Kunstszene Alonzo Quilling zeigt
seine neuesten Werke.
DE Sebastian Zöllner, der selbsternannte „erhabene Kunstkritiker“ will seiner Karriere endgültig auf die Sprünge helfen. Mit einer Biographie
des sagenumwobenen Malers Kaminski. Dazu
muss er der Berühmtheit nahe kommen.
Mehr als jeder andere.
Daniel Kehlmanns Künstler- und Schelmenroman aus dem Jahr 2003 ist eine scharfsichtige
und gnadenlose Satire über den Kunstbetrieb.
Über Macher, über Meinungsmacher.
traditionelle Genre des Künstlerromans auf eine
nun selbst altmeisterlich anmutende Weise revitalisiert.“
Gustav Seibt, Süddeutsche Zeitung
» Schon mehrfach hat Kehlmann den Wissenschafts- und Kunstbetrieb maliziös ins Bild
gesetzt, doch noch nie hat er sein satirisches
Temperament so vom Zügel gelassen wie hier.
Überhaupt ist Ich und Kaminski sein mit Abstand
komischstes Buch. Und sein abenteuerlichstes.
[...] So ansteckend lustvoll und hinreißend unglaubwürdig strapaziert die trivialen Genres nur,
wer sie um Haupteslänge überragt.
Andreas Nentwich, Die Zeit
Ein Roman über das kamäleonhafte Wesen von
Kunst im Magnetfeld vor Ruhm und Kommerz.
Darüber hinaus umkreist er die Fragen nach
Glanz, Abglanz und Banalität jeden einzelnen » So viel zu lachen gab es lange nicht mehr im
Lebens.
neuen deutschen Roman. [...] Der junge Autor betreibt sein Fiktionsspiel mit beträchtlichem RafRegisseurin Anna Maria Krassnigg hat den finement und zugleich frappierendem Witz. Der
Roman für die Bühne adaptiert.
Plot ist hieb- und stichfest entwickelt; die Dialoge und die in ihnen enthaltene Situationskomik
Ich und Kaminski wird in der Umsetzung durch möchte man filmreif nennen. Die Trennungs- bzw.
das Wiener Salon 5-Ensemble letzten Endes zu Rausgeschmissgeschichte hätte anderswo einen
einer beispiellosen Studie über die Frage aller ganzen Roman hergegeben. [...] Aber das sind nur
Fragen: wie sollen wir leben?
handwerkliche Details. Verhandelt werden in Ich
und Kaminski keine geringeren als die Büchner» Daniel Kehlmann kann wunderbar trockene schen Fragen nach fama und fame.
Dialoge komponieren. Sein Witz wirkt nie auf- Martin Krumbholz, Frankfurter Rundschau
gesetzt, noch schmeckt die Ironie schal. Und die
Satire ist dem Plot nicht aufgeklebt, sondern entsteht wie nebenbei aus der Erzählstruktur.
Ulrich Weinzierl, Die Welt
» Das „wechselseitig parasitäre Verhältnis von
Meister und Kritiker hat Daniel Kehlmann in einem bösen, brillant lustigen, ziemlich allegorischen Kammerspiel durchexerziert, welches das
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Dauer 1 Stunde
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Tarif unique 8 €
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TÖTEN
Nach der gleichnamigen Kurzgeschichte
von Daniel Kehlmann
BÜHNE
Mit
Bernd-Christian Althoff
Regie & Fassung Benedikt Haubrich
Licht Andreas Lungenschmid
Sounddesign Christian Mair
FILM
Mit
Flavio Schily
Swintha Gersthofer
Kurt Klem
Lukas Spisser
Olga Wäscher
Isabella Wolf
Regie & Drehbuch Tobias Dörr
Kamera Michael Schindegger
Ton Konrad Glas
Schnitt Toby Wider
Sounddesign Konrad Glas, Nils Kirchhoff
Ermöglicht von der Filmakademie Wien Eine
Produktion „ZORN! - Dramatisches Erzählen Heute”,
ein Festival des Max Reinhardt Seminars
Kooperation Salon5 und Filmakademie Wien.
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DE Hier geschieht nie etwas. Hier ist es ruhig,
friedlich, ereignislos. So etwa muss es dort sein,
wo man ist, wenn man tot ist, wo nichts passiert.
Sommerferien, gleißende Hitze. Gähnende Langeweile, die Welt scheint stillzustehen. Nichts
passiert. Jeden Sommer das Gleiche. Die Eltern,
die Schwester, der Fernseher, der Garten und
der Hund hinter dem Zaun. Und dann, an einem
heißen Junitag, kurz vor dem Mittagessen ist es
plötzlich so weit: der Junge bemächtigt sich des
Laufs der Dinge, beendet den Stillstand, die brütende Leere. Ein Stein wird geworfen, ein Hund
wird vergiftet, und nichts ist mehr so wie es einmal war.
Daniel Kehlmann schildert in seiner Erzählung
Töten den Ausbruchsversuch eines halbwüchsigen Jungen. Er entwickelt an diesem Beispiel die
Grundsatzfrage nach der Existenz des Bösen.
In der Theaterfassung von Regisseur Benedikt
Haubrich wird der Plot auf Szene und einen Film
von Tobias Dörr verteilt. In der Zusammenführung beider Genres eröffnen sich nicht nur neue
Perspektiven und Bezüge, es entsteht ein interaktives Stimmungs- und Handlungsgewebe von
immenser Eindringlichkeit.
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NOVEMBRE 2010 Vendredi 19 et Samedi 20
à 20h00
Dauer unbekannt, Produktion im
Entstehungsprozess
Adultes 20 € / Jeunes 8 €
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
RUHM
Daniel Kehlmann
für die Bühne dramatisiert von Anna Maria Krassnigg
MIT
Raphael von Bargen
Ulrike Beimpold
Lutz Blochberger
Regina Fritsch
Nicolaus Hagg
Erni Mangold
Jürgen Maurer
André Pohl
Tobias Voigt
Regie
Anna Maria Krassnigg
Bühne Peter Loidolt
Kostüme Erika Navas
Licht Lukas Kaltenbäck
Musik- und Soundesign Christian Mair
Filmaufnahmen/Einspielungen Rechte
Rowohlt Verlag, Hamburg
Produktion Festspiele Reichenau
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DE Computer, Bildschirme, Handys. Überall » Ein Buch von funkelnder Intelligenz.
sind wir von digitalen Apparaten und Medien Frankfurter Allgemeine Zeitung
umgeben. Sie erleichtern unser Leben. Reisen,
Vergnügen, Kommunikation, ja, sogar Sterben » Ruhm strotzt vor Raffinement.
sind per Knopfdruck verfügbar. Die innersten Daniel Kehlmann scheint alles zu können.
Lebensbedürfnisse aber bleiben von den moder- Neue Zürcher Zeitung
nen Technologien völlig unberührt. Wie das Bedürfnis nach Zuwendung, Mitgefühl und Liebe.
» Daniel Kehlmann hat mit seinem neuen
Roman Weltliteratur geschaffen.
In seinem neuesten Roman Ruhm geht Erfolgs- Die Weltwoche
autor Daniel Kehlmann dieser Situation auf den
Grund. In neun Episoden geht es immer wieder » Verteufelt gut. Brillant.
um das Verschwimmen der Grenzen zwischen Neue Zürcher Zeitung am Sonntag
Realität und Virtualität, zwischen Wahrheit und
Täuschung. Nicht zum ersten Mal hat der Autor » Hochintelligent und zugleich ein
der Regisseurin Anna Maria Krassnigg einen Lesevergnügen!
seiner Texte anvertraut, um daraus ein Stück für Deutschlandradio Kultur
die Bühne zu machen. Ihre Bearbeitung bezeichnete er als „kreativ, originell und auf wunderba- » Ein literarisches Bravourstück.
re Weise alles Wesentliche erfassend“.
Die Welt
Dass Ruhm zu einem packenden Theatererlebnis
wird das seinem Titel gerecht wird verdankt sich
aber nicht nur einer kongenialen Übertragung,
nicht nur einer einfühlsamen Regie, sondern vor
allem dem Ensemble der renommierten Reichenauer Festspiele, das die Brisanz der Thematik
erkannt, verinnerlicht und durchlitten hat.
» Das Buch ist eine Wucht – virtuos und witzig
geschrieben. Jede einzelne der neun Geschichten
ein Diamant.
ZDF
» Es ist ein raffiniertes Spiel, das Kehlmann inszeniert, seine Geschichten stecken ineinander
wie russische Matrjoschka-Puppen.
» Kehlmann treibt hier zwar herrlich verspon- Focus
nene, intellektuelle Spielchen, aber er macht das
so brillant, gewieft und witzig, dass es eine wahre Wonne ist. Wer den schmalen Band durchhat,
möchte am liebsten sofort noch mal von vorn anfangen.
WDR
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Un Tramway © Pascal Victor
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dÉcembre 2010 Mercredi 15 et Jeudi 16
à 20h00
DURÉE 2h45 (pas d'entracte)
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Adultes 25 €, 20 €, 15 € / Jeunes 8 €
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Un tramway
D’après “A Streetcar Named Desire”
de Tennessee Williams
Avec
Isabelle Huppert
Andrzej Chyra
Yann Collette
Renate Jett
Cristian Soto
Florence Thomassin
Mise en scène
Krzysztof Warlikowski
Texte français Wajdi Mouawad
Adaptation Krzysztof Warlikowski,
Piotr Gruszczynski, Wajdi Mouawad
Dramaturgie Piotr Gruszczynski
Décor et costumes Malgorzata Szczesniak
Musique Pawel Mykietyn
Lumière Felice Ross
Vidéo Denis Guéguin
Son Jean-Louis Imbert
Production Odéon-Théâtre de l'Europe, Nowy Teatr –
Varsovie, Grand Théâtre de Luxembourg, De Koninklijke
Schouwburg den Haag, Holland Festival – Amsterdam,
Comédie de Genève, Emilia Romagna Teatro Fondazione,
spielzeit'europa | Berliner Festspiele, MC2: Grenoble
Avec le soutien de l'Institut Polonais Paris.
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FR Blanche DuBois a tout quitté; elle échoue
chez sa sœur Stella et son beau-frère Stanley, làbas, dans un quartier populaire de la NouvelleOrléans, au bout de la ligne d’un tramway nommé Désir. Blanche en perte d’elle-même, Blanche
en quête d’elle-même, et dont la présence va tout
bouleverser, jusqu’au drame, dans le petit appartement du rez-de-chaussée. Telle était la pièce de
Tennessee Williams, consacrée par le Stanley de
Marlon Brando et l’adaptation cinématographique d’Elia Kazan.
Il y a encore et surtout un remarquable choix de
comédiens admirablement dirigés, stimulés, menés jusqu’au meilleur d’eux-mêmes.
Et ce Tramway en est une extraordinaire illustration, lieu de la rencontre incandescente de
Krzysztof Warlikowski et d’Isabelle Huppert.
L’abondante filmographie de celle-ci témoigne
de son talent, mais c’est au théâtre sans doute,
toujours dirigée par les meilleurs (Claude Régy,
Bob Wilson, Peter Zadek), qu’elle en révèle l’incroyable diversité. Dans ce Tramway, merveilleusement inspirée par l’environnement scénique
que lui a ménagé Warlikowski, elle prend tous les
risques, allant jusqu’aux extrêmes de ce qu’il est
possible de faire sur un plateau, dans l’hystérie,
le silence, le balbutiement, le désespoir, le don du
corps, la tétanisation, la violence.
Ce théâtre-là ne laisse pas intact son spectateur.
Krzysztof Warlikowski se l’est appropriée. Dans
le propos d’abord, en réalisant une nouvelle traduction-adaptation de son texte et en y insérant
des extraits significatifs de Flaubert, Wilde,
Platon, Le Tasse, qui en multiplient les échos
et surtout lui confèrent une portée davantage
universelle, typique de ses préoccupations coutumières. Dans une mise en scène ensuite d’une
intensité telle que c’est la représentation – le » […] tout ensemble brûlante et glacée, Huppert
théâtre – qui finit par dire l’œuvre davantage est magistrale d’intelligence, de contrôle et de virque son texte.
tuosité scénique. Fabienne Pascaud, Télérama
Quelle merveilleuse occasion de découvrir à
Luxembourg ce metteur en scène polonais dont
chacune des propositions exigeantes – Les Anéantis, Kroum, Angels in America, (A)pollonia, Médée
– fait l’événement et s’inscrit, qu’ils l’aient appréciée ou non, dans la mémoire de ses spectateurs.
Cette fois encore, l’étrangeté des dispositifs scénographiques, le recours pertinent à la vidéo, le
travail sur la bande son, la musique en direct,
installent les spectateurs dans un univers dont
les illusions scéniques sont révélatrices d’intenses vérités humaines.
» Mis en scène avec brio par Warlikowski, Un
Tramway, adapté de Tennessee Williams, offre à
Isabelle Huppert un étourdissant voyage au bout
de l’enfer. René Solis, Libération
» […] Isabelle Huppert, magique, grandiose. Sublime. Plus grande dame du théâtre que jamais, elle
est Blanche, usant de toutes les nuances, de tous
les registres de jeu. Fragile, innocente, provocante,
douce, espiègle, mauvaise, cruelle, crue, vulgaire,
insupportable, pitoyable, pathétique, frêle enfant
ou sorcière digne de Shakespeare, effrayante, appelant la compassion.. Mystérieuse, insaisissable.
Hors de portée. Didier Méreuze, La Croix
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JANVIER 2011 Samedi 1 et Dimanche 2 à 20h00
DURÉE 90 minutes & entracte
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Adultes 20 € / Jeunes 8 €
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
THE COMPLETE WORKS OF
WILLIAM SHAKESPEARE (gekierzt)
E lëtzebuergesch-engleschen Owend mat der TGDS
Mam
Tom Leick
Jules Werner
Artistësch Berodung Myriam Muller, Claude Mangen
Stagiär Fred Neuen
Bühn Jeanny Kratochwil
Kostümer a Requisiten Renée Ott
Produktioun Grand Théâtre de Luxembourg
Ko-Produktioun TGDS a Fräie Vollékstheater
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LB Mir kënnen et och nach net sou richteg » If you didn’t attend The Complete Works of
gleewen, mee d’Troupe Grand-Ducale de Shakes- William Shakespeare (gekierzt), you’ve missed a
peare feiert 2011 seng 5 Joer!
brilliant evening of hilarious entertainment.
Janine Goedert, D’Land
Do heescht et keng Zäit verléieren an direkt eng
Joyeuse Entrée schmäissen!
» Mit intelligentem Humor verbanden die MultiTasking Schauspieler die Tragödien, Komödien
Nach am Solper, weisen de Jules Werner an den und historischen Stücke Shakespeares in einer
Tom Leick Iech wéi den Elisabethaneschen Hues solch dynamischen und rasanten Darstellung,
leeft a wat de Shakespeare alles fir ons a fir Iech dass sie den Zuschauern keine Minute Leerlauf
gemaach huet. Sicht Iech elo schon e Babysitter a gönnten.
feiert Neijooschdag am Groussen Theater mat all Vesna Andonovic, Luxemburger Wort
Äre Frënn an enger déifgrënneger Erfuerschung
vun dësem Mann a sengem enorme Wierk.
Wann een d’Joer esou ufänkt, da kann näischt
méi schif goen.
D’Konzept ass nach ëmmer: Brevity is the soul of
wit!
An den Challenge alt erëm: 37 plays in 90 minutes!
De Shakespeare gëtt erëm ausgedoen, nees gestëppst, op en neits gekärchert an nach eng Kéier
ugedoen, an de Faarwen: ROUT, WÄISS, BLO!
Don’t miss this event of NATIONAL IMPOTENCE
(again again)!
Wien et dann nach net gesinn huet ass selwer
Schold.
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JANVIER 2011 Vendredi 21 et Samedi 22
à 20h00
running time 1 hour 50 minutes (no interval)
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Adultes 20 € / Jeunes 8 €
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
Sunken Red
based on a novel by Jeroen Brouwers
In English, with French and German surtitles
with
Dirk Roofthooft
director Guy Cassiers
adapted by Guy Cassiers, Dirk Roofthooft, Corien Baart
translation from dutch Patrick Grilli
Dramaturgy Corien Baart, Erwin Jans
design, video & light
Peter Missotten (De Filmfabriek)
sound Diederik de Cock
video Arjen Klerkx
Costumes Katelijne Damen
Music «Le Pie Jesu» du requiem de M. Duruflé par Frank
Spruijt du Rotterdams Jongenskoor sous la direction de
Geert Van Den Dungen, «Sonatas and Interludes for prepared piano» de John Cage, «Blues for Mama» de J.J. Cale
Production Toneelhuis / ro theater
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EN Sunken Red is a critically acclaimed adaptation of Dutch writer Jeroen Brouwers’ autobiography by stage director Guy Cassiers. Renowned
for his adaptations of Proust, Gogol, and Tolstoy,
Cassiers’ treatment of Brouwers’ text is unsentimental, raw, and real.
FR En 1943, un petit garçon de trois ans – Jeroen
Brouwers – est interné, avec sa sœur, sa mère et
sa grand-mère, dans un camp de concentration
japonais réservé aux femmes. Cette expérience
le marquera à jamais. Devenu écrivain, il en fera
un livre, Sunken Red – Rouge décanté. Il y dit son
existence écartelée entre «le souvenir impossible et l’impossibilité de ne pas se souvenir».
Guy Cassiers (La Trilogie du pouvoir, House of the
Sleeping Beauties) en propose une transcription
théâtrale typique de ses conceptions scéniques.
Dirk Roofthooft, le grand comédien, est cet homme et l’enfant qui le hante.
Sunken Red is Brouwers’ lamentation for a deceased mother and a recollection of the Japanese
prison camps of the Second World War. In 1943,
the then three-year-old Jeroen Brouwers was imprisoned in a women’s camp together with his
sister, mother, and grandmother. The book examines the impact this had on his relationship
with his mother, especially in the context of his » [...] une extraordinaire réponse à l’éternelle
own personal relationships later in life.
question du traitement de la violence au théâtre.
[...] Immense Dirk Roofthooft à la présence proIn the hands of Cassiers and his actor, Dirk fondément ancrée, calme et captivante, et qui simRoofthooft, the book is brought to life as a bril- plement raconte, prenant le temps de déposer ses
liant, soul-baring soliloquy. Cassiers has also em- mots lestés de fatigue. Libération
ployed his long-standing collaborator Peter Missotten to design the set, which the director says DE Südostasien 1943. Es ist Krieg. In der Hauptis a sort of photographer’s dark room, where im- stadt der Niederländischen Kolonien, dem heutiages of the past are displayed. “The images come gen Djakarta ist ein dreijähriger Junge zusamout of the dark, the “non-light”. It is a metaphor men mit seiner Schwester, seiner Mutter und
for the work of the writer and the artist in gen- seiner Großmutter in einem japanischern Koneral.” The use of technology is typical of the sort zentrationslager interniert. Das hilflose Kind
of theatrical language Cassiers has developed. wird Zeuge grauenvoller Demütigungen, die seiIt has the rather surprising effect of deepening ne Mutter zu erleiden hat. Diese traumatisierenemotions. As live-feed video projections flicker de Erfahrung wird sein Leben prägen. Der Name
on the actor’s face, like recollections erupting in des Jungen ist Jeroen Brouwers. Seine Erlebnisse
the mind, the audience asks whether we are – or verarbeitet er in seinem Buch Sunken Red. Die
are not – more than what we remember.
Bühnenfassung konfrontiert den Zuschauer mit
einem Ich-Erzähler, der nach vielen Jahren noch
» Roofthooft’s talent is unparalleled. The way immer nicht anders kann, als das Erlebte wieder
he makes sentences flutter away and whispered und wieder vor dem inneren Auge ablaufen zu
words float in the air is pure mastery.
lassen. Wie mit einer Sonde blickt der Besucher
Rotterdams Dagblad
ins Innerste der Protagonisten.
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Sunken Red © Pan Soḱ
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février 2011 Jeudi 10 et Vendredi 11 à 20h00
running time approx. 1 hour (no interval)
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Adultes 20 € / Jeunes 8 €
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The Trial of Socrates
Socrates’ Apology as written down by Plato
IN ENGLISH, WITH FRENCH AND GERMAN SURTITLES
with
Graham Clark
DIRECTOR
Stein Winge
Stage version by
Bibi Moslet
PRODUCTION
Grand Théâtre de Luxembourg
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EN “Nothing can harm a good man either in life
or after death.” In 399 BC the philosopher Socrates was accused of corrupting the young men of
Athens and of offending the Olympian gods. A
jury consisting of 501 free men of the city were
his listeners when he defended himself against
these accusations.
The Apology professes to be Plato’s true record of
the speech Socrates delivered in defence of himself against what he considered bigoted, unjust
and mindless accusations. However, it is not the
historical facts, but rather the modernity and
intricacy of Socrates reflections that make the
text such an interesting document, and more
than anything still a relevant text for us today.
He ridicules his accusers, he shows us their limitations both as politicians and as human beings,
he ponders over life and death in a manner we can
all learn from. He makes us see that life is never
to be defined and limited by envy and fear.
In our modern democracies we have come to believe ourselves protected against injustice and
violence to the extent that we sometimes forget
to see our reality as it actually is. By listening
to Socrates we can sharpen our senses and dare
see our own time in a brighter light and thereby
discover that the years have indeed rolled by,
but the problems Socrates speaks of remain, although in a different clothing.
“I go to die and you to live, but which of us goes to
the better lot is known to no one, except the god.”
Stein Winge is one of Norway’s most acclaimed
theatre directors and Norway’s most internationally acclaimed opera director. He created his first
performance for The National Norwegian Opera
in 1969 and for numerous years he was the company’s Head Director. Winge is an educated actor
from Oslo National College of the Arts. He has
directed more than 150 performances of plays,
including Shakespeare, Goethe, Chekhov, Greek
tragedies and almost all of Ibsen’s plays. Abroad
he has worked at opera houses across Europe and
the USA, directing at Grand Théâtre in Geneva,
Opéra Bastille in Paris, English National Opera
in London and The Monnaie Opera in Brussels. In
May 2009 Stein Winge made his director debut
in Oslo’s new Opera House with Elektra.
Graham Clark was made his professional
operatic début with Scottish Opera in 1975.
He was a Principal of English National Opera
from 1978-1985 and has also sung with the
Royal Opera Covent Garden, Opera North and
Welsh National Opera in the UK. He has had
an extensive international career since 1976,
including performances at The Metropolitan
Opera (New York), Deutsche Oper (Berlin), Teatro
Real (Madrid), La Scala (Milan), Staatsoper
(Vienna), Opéra Bastille, Théâtre des ChampsÉlysées, Théâtre du Châtelet and Palais Garnier
(Paris). He has appeared in over 350 Wagner
performances including over 250 performances
of Der Ring des Nibelungen. He has sung in many
international music festivals including Aix-enProvence, Edinburgh and the London Proms.
He was nominated “Outstanding Individual
Achievement in Opera”, including an American
Emmy, in 1983, 1986, 1993. He won the Sir
Laurence Olivier Award for Mephistopheles in
Busoni’s Doktor Faust, English National Opera in
1986. The Trial of Socrates will be the first time
Graham Clark performs as an actor on stage.
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MARS 2011 Mardi 1 à 20h00
DAUER 2 Stunden 30 Minuten & Pause
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Kabale und Liebe
FrIEDRICH SCHILLER
MIT
Ulrich Matthes
Ole Lagerpusch
Elias Arens
Lisa Hagmeister
Alexander Khuon
Matthias Neukirch
Claudia Eisinger
Maria Wardzinska
Regie
Stephan Kimmig
Bühne Katja Haß
Kostüme Andrea Schraad
Musik Michael Verhovec
Dramaturgie Juliane Koepp
Produktion Deutsches Theater Berlin
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Adultes 25 €, 20 €, 15 € / Jeunes 8 €
DE Liebe und Zweifel, Intrige und Tod. Mit nur 23 ben noch das Gefühl, das ihm von anderen schubJahren hat Friedrich Schiller die Tragödie einer karrenweise vor die Seele gekippt wird.
absoluten Liebe zwischen zwei jungen Menschen Jürgen Otten, Frankfurter Rundschau
geschrieben, die an der Ignoranz der Väter und
an einer rigiden Gesellschaftsordnung scheitert. » Kimmig zitiert Verhaltensmuster, die sehr bekannt, sehr heutig sind, Zeugnis geben von mögliLuise Millerin stammt aus einfachsten Verhält- chem Handeln in einer schlimm entgleisten, aller
nissen. Sie liebt den Sohn des Präsidenten Ferdi- Würde und Harmonie entkleideten Gesellschaft.
nand von Walter. Und er liebt sie. Unweigerlich Standeskonflikte entdeckt die Inszenierung in
geraten die beiden ins Kreuzfeuer unterschied- den unterschiedlichen Möglichkeiten zur Gestallichster Interessen. Da werden Intrigen ge- tung des privaten und öffentlichen Daseins. Aber
sponnen und Briefe erzwungen. Die Liebenden der Türen- und Kletterkasten (Bühne Katja Haß)
werden unbarmherzig in Zwiespalt, Lüge und sperrt die Oberen und die Unteren in gleicher WeiWiderstand getrieben. Bis zum Äußersten.
se ein. Die Versuche des Ausbruchs scheitern,
das Steigen, Springen und Fallen, das Lauern vor
In Kabale und Liebe rechnet Schiller mit sei- und hinter Öffnungen gibt Protest und Wut und
ner eigenen Vätergeneration und deren Gesell- Gier ein Ventil – und ändert nichts. Den richtigen
schaftsmodell, dem Absolutismus ab.
Lebensentwurf gibt es nicht. Aber das Spiegelgerüst kann stürmisch im Kreis gewirbelt wie ein
In der Regie von Stephan Kimmig verkörpert Karussell, berauschendes Glück der Liebe anzeiUlrich Matthes alias Präsident von Walter ein- gen. Und als raffiniertes diplomatisches Kalkül
fühlsam den hilflosen Repräsentanten eines diese Liebe zerstört hat, bricht der Kasten auf,
überkommenen Systems das keine Chance mehr verliert seine Festigkeit, die Wände flattern herhat, und dennoch seine Opfer fordert.
um, für einen Moment ist Chaos da, von dumpfen
Rhythmen durchpulst. Auf diese nahezu ständige
» Aber was will man ausrichten gegen die Will- Bewegung setzt der Regisseur. Das eisenbewehrkür der Macht, ihren kühlköpfigen Zynismus. te „Gefängnis“ bietet keinen Schutz, schafft keine
Keiner könnte das nachhaltiger, spöttischer, ja Ruhe.
grandioser verkörpern als Ulrich Matthes. Er ist Christoph Funke, Neues Deutschland
der Marionettenspieler, der alle Fäden in der Hand
hält. Und er spielt seine Überlegenheit aus, wie
sie eben nur ein Ulrich Matthes ausspielen kann.
Kalt, bohrend und durchsichtig wie ein Eisblock
ist sein Blick, steinern sein Herz, machiavellistisch sein ganzes Dasein. Sogar des Präsidenten Schritt sind so ausgeklügelt wie ein perfekt
funktionierendes Koordinatensystem. Den Mann
kann scheinbar nichts anfechten. Weder das Le135
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Kabale und Liebe © Arno Declair
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MARS 2011 Jeudi 3 à 20h00
DAUER 1 Stunde 30 Minuten (keine Pause)
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Die perser
AISChYLOS
Übersetzung von Heiner Müller
Nach einer Übertragung von Peter Witzmann
MIT
Margit Bendokat
Almut Zilcher
Felix Goeser
Samuel Finzi
Wolfram Koch
Regie Dimiter Gotscheff
Bühne Mark Lammert
Kostüme Mark Lammert
Dramaturgie Bettina Schültke
Produktion Deutsches Theater Berlin
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Adultes 25 €, 20 €, 15 € / Jeunes 8 €
DE 480 v. Chr. verloren die Perser in der Schlacht
bei Salamis gegen die ihnen zahlenmäßig weit
unterlegenen Griechen. Acht Jahre später schrieb
Aischylos die älteste überlieferte Tragödie der
Weltliteratur. Ein Grieche spricht zu Griechen,
als wäre er ein Perser und stellt nicht den Sieg,
sondern die Katastrophe der Niederlage dar. In
Botenberichten, Litaneien, Dialogen und Erklärungen rückt etwas Verborgenes, in dunklen Ahnungen und Befürchtungen sich Abzeichnendes
immer stärker ins Sichtbare. Die Erkenntnis der
Niederlage fügt sich zu einem einzigen langen
Schrei.
„Das ist das Faszinierende an solch alten
Texten. Wie wenig sich geändert hat“ , schreibt
Heiner Müller. In Müllers und Peter Witzmanns
Übersetzungen inszeniert Dimiter Gotscheff Die
Perser.
Arbeiten auch als „Inszenierung des Jahres“ von
der Fachkritik ausgezeichnet; für Iwanow erhielt er den 3Sat-Preis beim Theatertreffen 2006.
Am Deutschen Theater ist Dimiter Gotscheff
seit 2006/07 als fester Regisseur engagiert. Die
Perser wurde von der Presse als eine der „herausragendsten Inszenierungen des Jahres“ (Der
Tagesspiegel) gefeiert. In seiner Inszenierung
von Heiner Müllers Die Hamletmaschine ist Dimiter Gotscheff erstmals auch als Schauspieler
zu sehen. Dimiter Gotscheff ist Träger des PeterWeiss-Preises der Stadt Bochum.
» Dimiter Gotscheffs schnörkellose Inszenierung mit dem virtuosen Darstellerquartett macht
aus der Tragödie ein lichtes Kinderspiel über Werden und Vergehen; aus dem Kinderspiel aber einen giften Abgrund, in dem mehr als eine Flotte
versinken kann, heute nicht weniger als gestern.
Frankfurter Allgemeine Zeitung
Die Perser wurden von den Theaterkritikern
der Fachzeitschrift „Theater heute“ zur besten » Gotscheff und seine vier teuflisch-gewaltigen
deutschsprachigen Inszenierung der Spielzeit Spieler Bendokat, Zilcher, Koch und Finzi haben
2006/07 gewählt.
die Tragödie radikal auf jene Wand und auf die
Worte reduziert und folgen so der Müller’schen
Dimiter Gotscheff, in Bulgarien geboren, kam Übersetzung [...]. Die Worte fallen wie Meteoriten
Anfang der sechziger Jahre nach Ost-Berlin, um aus der Zeit und schlagen im Augenblick ein. Die
Tiermedizin zu studieren. Nach kurzer Zeit wur- scharfkantigen Bedeutungsbruchstücke durchde er jedoch Schüler und Mitarbeiter von Benno fahren ungebremst die von der Aufklärung onduBesson, erst am Deutschen Theater, später an lierten Hirnwindungen der Zuschauer. Bendokat
der Volksbühne am Rosa-Luxemburg-Platz. Sei- ist dabei eine Maschine, die die Worte mit mechane erste Inszenierung war Heiner Müllers Die nischer Präzision abschickt, Zilcher ein Weib,
Weiberkomödie in Nordhausen. 1979 verließ Got- das sich die Worte aus dem Leib reißt.
scheff in Zusammenhang mit der Ausbürgerung Berliner Zeitung
von Wolf Biermann die DDR und kehrte nach
Bulgarien zurück. Seit Mitte der achtziger Jahre
arbeitet er an vielen deutschsprachigen Bühnen
von Wien bis Hamburg. Wiederholt wurden seine
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MARS 2011 Lundi 7 à 20h00
DAUER 1 Stunde (keine Pause)
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Adultes 20 € / Jeunes 8 €
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DIE HAMLETMASCHINE
HEINER MüLLER
MIT
Dimiter Gotscheff
Alexander Khuon
Valerie Tscheplanowa
Regie Dimiter Gotscheff
Bühne & Kostüme Mark Lammert
Musik Bert Wrede
Licht Henning Streck
Dramaturgie Bettina Schültke
Produktion Deutsches Theater Berlin
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DE Heiner Müllers 1977 entstandener Text Die
Hamletmaschine basiert auf seiner jahrzehntelangen Auseinandersetzung mit Shakespeare.
Parallel zu seiner Übersetzung von Hamlet für
eine Inszenierung von Benno Besson am Deutschen Theater schrieb er diesen fremdartigen
und rätselhaften Text. Er nimmt Figuren und
Schlüsselszenen aus Shakespeares Stück auf,
verzichtet aber beinahe ganz auf Handlung und
Dialog. In einem alptraumartigen Szenarium
in fünf auch formal unterschiedlichen Textfragmenten erscheinen u. a. Hamlet bzw. ein
Schauspieler, der Hamlet spielt, und Ophelia als
gespenstische Widergänger realer historischer
Personen. Unterschiedliche und gegensätzliche
kollektive Erfahrungen prallen aufeinander,
viele Bezüge zu historischen Ereignissen der
europäischen Geschichte und der Geschichte des
Kommunismus nach dem 2. Weltkrieg stellen
sich her. An der Figur des Hamlet interessierte
Müller „das Versagen von Intellektuellen in bestimmten historischen Phasen, das vielleicht
notwendige Versagen von Intellektuellen, ein
stellvertretendes Versagen“.
Deutschen Theater einen Text von Heiner Müller
vorgenommen und ist auch selbst auf der Bühne
zu sehen.
» Dimiter Gotscheffs große, feine Kunst bringt
es fertig, diesen überwachsenen Nibelungenschatz zu heben. […] Gotscheff spielt einen Regisseur, der seinen Schauspielern vorspielt. Und
der sich selbst in einem Theater orientiert, das
gestern war. Zum Beginn der Saison eine sanfte
Erinnerung: Sein oder nicht sein, das bleibt die
Frage.
Rüdiger Schaper, Der Tagesspiegel
» Unterstützt wird Gotscheffs Müller-Beschwörung und Müller-Teufelsaustreibung von zwei
glänzenden jungen Schauspielern. Valery Tscheplanowa zersingt die Ophelia-Texte, unsentimental und mit enormer Kraft. Alexander Khuon erledigt eine zivilisationsmüde Hass- und Selbsthass-Passage als schmierig eitelkeitstrotzende
Rampensau-Nummer und brüllt in sein Headset:
„Ich bin ein Privilegierter! Mein Ekel ist ein Privileg!“ So vernichtend komisch dürfte die Selbstgefälligkeit von sich in Weltschmerz aalenden
Die innere Zerrissenheit des Hamletdarstellers, Intellektuellen selten ausgestellt worden sein.
der sich bei dem Aufstand in Budapest 1956 „auf Süddeutsche Zeitung
beiden Seiten der Fronten, zwischen den Fronten,
darüber“ sieht, mündet im Scheitern des Autors
beim Schreiben eines Shakespeareschen Dramas und in dem Versuch der Revolte von Ophelia.
Die Frontlinie verläuft nicht mehr zwischen Ost
und West, sondern zwischen „den Metropolen
der Welt“ und den kolonialisierten Ländern.
Dimiter Gotscheff hat sich in der Spielzeit
2008/09 nach Germania. Stücke und Müllers
Übersetzung von Die Perser zum dritten Mal am
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Die Perser © Iko Freese
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Die Hamletmaschine © Iko Freese
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MARS 2011 Jeudi 17 et Vendredi 18 à 19h00
RUNNING TIME 3 hours 10 minutes & interval
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Adultes 25 €, 20 €, 15 € / Jeunes 8 €
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Hamlet
William Shakespeare (1564-1616)
Cast include
Claire Higgins
Rory Kinnear
Director
Nicholas Hytner
Designer Vicki Mortimer
Lighting Designer Jon Clark
Producer Pádraig Cusack
Production National Theatre of Great Britain
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EN Hamlet, the prince of Denmark, sees his father’s ghost. Tormented with loathing and consumed by grief, he must avenge his father’s murderer. What he cannot foresee is the destruction
that ensues.
leson Awards for his performance as fashionable
fop Sir Fopling Flutter in Hytner’s 2007 production of Restoration comedy The Man of Mode. The
two also worked together in 2006 on Samuel Adamson’s new play Southwark Fair.
Requiring little introduction, Shakespeare’s
great tragedy is arguably his most influential
work. Its rich characterisation, poetic language
and exquisite dramatic structure have led to
Hamlet being analysed from every conceivable angle. Renowned scholars such as Samuel
Taylor Coleridge and William Hazlitt have wrestled with the character of the Danish prince, the
subtext of the plot and the meaning of the play’s
famous soliloquy.
Kinnear is joined on stage by Clare Higgins as
Gertrude. Her celebrated roles for the National
Theatre include Ursula Loyer in Vincent in Brixton, for which she won the second of the three
Laurence Olivier Theatre Awards of her career
so far.
The newly knighted Sir Nicholas Hytner had
committed some years ago to work with the actor Rory Kinnear on Hamlet. But the artistic director of the National Theatre decided to wait for
the right moment, as London has been treated to
recent high profile versions of the play starring
David Tennant and Jude Law. Hytner even went
on record as saying: “The world and his wife can
do Hamlet first.”
The time is clearly now ripe for the collaboration
to come to fruition, and for Kinnear to take on
the role that is generally considered the pinnacle of any young actor’s career. It is, however, not
Kinnear’s first appearance in Hamlet. In 2004
he played Laertes to Ben Whishaw’s acclaimed
prince in Trevor Nunn’s Old Vic “teenage” production.
The Grand Théâtre continues its collaboration
with Great Britain’s National Theatre, building
on the critical acclaim of Waves in 2008:
» Rory Kinnear’s Angelo is the embodiment of
bloodless, meddling bureaucracy, and the character’s eloquent purity is thrillingly caught by
Kinnear. This is a performance of precise, highdefinition impact which suggests he could prove
a stunning Hamlet at the National Theatre later
this year.
The Daily Telegraph on Rory Kinnear in Measure
for Measure
» With astonishing choreography and magnificent performances orchestrated like clockwork,
this stunning production convinces audiences
with its technical prowess and irresistible charm.
Marc Weinachter, Tageblatt on Waves
Hytner and Kinnear have already worked together, of course. The actor won Olivier and Ian Char145
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MARS 2011 Vendredi 25 et Samedi 26
à 20h00
DURÉE 1h50 (pas d’entracte)
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GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
Rhinocéros
Eugène Ionesco
avec e.a.
Hugues Quester
Serge Maggiani
Valérie Dashwood
Charles Roger-Bour
Sandra Faure
Jauris Casanova
Cyril Anrep
Gerald Maillet
Olivier Leborgne
Mise en scène
Emmanuel Demarcy-Mota
Assistant à la mise en scène Christophe Lemaire
Scénographie et lumières Yves Collet
Musique Jefferson Lembeye,
Walter Nguyen, Arnaud Laurens
Costumes Corinne Baudelot
Maquillages Catherine Nicolas
Accessoires Clémentine Aguettant
Collaboration artistique François Regnault
Production Théâtre de la Ville (Paris),
Grand Théâtre de Luxembourg, Le Grand T –
Scène conventionnée de Loire atlantique
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Adultes 25 €, 20 €, 15 € / Jeunes 8 €
FR Certaines œuvres ne cessent d’interpeller les
spectateurs qui, génération après génération, les
découvrent. Ainsi Rhinocéros d’Eugène Ionesco,
créé en 1960, il y a cinquante ans!
Cette fable politique toute de fantaisie cauchemardesque est aussi, et cela accroît son efficacité, une farce poétique et funèbre, et l’on sait,
Molière l’a régulièrement rappelé, que c’est en
les faisant rire que l’on corrige le mieux les homDans une petite ville qui ressemble tant à toutes mes.
les petites villes, une étrange maladie prolifère
et fait des ravages: ses habitants, les uns après Et c’est dans cet esprit qu’Emmanuel Demarcyles autres, sont transformés en… rhinocéros. Mota la met en scène, confrontant les spectaInexorablement! Personne, semble-t-il, n’échap- teurs aux grands délires qui les emportent, mais
pera à la contagion. Tous sauf un, le naïf atypique – et c’est essentiel – en un déferlement scénique
et débraillé Béranger. Il est vrai qu’il noie son an- parfaitement maîtrisé.
goisse dans le pastis! Quant à son ami Jean, un
raisonneur dogmatique, c’est bien vite qu’il se » La mise en scène de Demarcy-Mota, avec une
métamorphosera, parce que, dit-il, «il faut être précision extrême, presque chorégraphique, soudans le coup»! Béranger réussira-t-il à sauvegar- tenue par une troupe d’une impeccable cohésion,
der son ingénuité protectrice?
rend visuellement compte dans un tohu-bohu
maîtrisé de ce basculement, de cette dislocation
Hélas, la «rhinocérite» – remarquable métapho- d’un univers à la fois physique et mental. [...] On
re – est une épidémie dont le virus est toujours ne saurait mieux tendre la main à un auteur. Ce
virulent ici ou là; et même quand il semble avoir sont les miracles du théâtre.
été éradiqué, il reste tapi dans l’ombre, à l’affût, Pierre Marcabru, Le Figaro
prêt à ressurgir. Et le pire avec lui, c’est que ce
sont ceux-là même qui vont en subir les terribles » La mise en scène d’Emmanuel Demarcy-Mota
conséquences qui se font les vecteurs les plus ac- est un chef-d’œuvre. La pièce n’est certes pas simtifs de sa prolifération.
ple, et grâce à lui tout est clair, tout va d’un seul
trait. […] un véritable tour de force de la part de
Lors de sa création, Rhinocéros s’en prenait aux ce metteur en scène, qui rend sensible la moindre
totalitarismes du XXe siècle; on pouvait le lire parcelle du sens des paroles et de l’action. […] Il y
comme une leçon rétrospective dénonçant les a une étreinte magique entre la pièce et le spectaépouvantables dérives du nazisme, du stalinis- teur.
me, des fascismes en tous genres. Aujourd’hui, Michel Cournot, Le Monde
d’autres menaces sont apparues, liées aux conditionnements déshumanisants d’une mondialisation internet qui, accélérant les communications,
les rend d’autant plus superficielles, réductrices
et manipulatrices.
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Avril 2011 Mardi 26 à 20h00
DURÉE environ 1h30 (pas d'entracte)
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Adultes 20 € / Jeunes 8 €
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
JungleS
Patrice Thibaud & Philippe Leygnac
Avec
Philippe Leygnac
Patrice Thibaud
une comédienne
& un danseur-acrobate
Co-mise en scène Susy Firth, Michèle Guigon
Écriture Patrice Thibaud
Musiques Philippe Leygnac
Création lumière Dominique Bruguière
Costumière Isabelle Baudouin
Production Grégoire Furrer/Productions Illimitées
COProduction Théâtre National de Chaillot,
Grand Théâtre de Luxembourg, Théâtre de Nîmes,
Théâtre de Vienne (scène conventionnée), Théâtre d'Esch
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FR Beaucoup de spectateurs ont certainement un
souvenir souriant des passages au Grand Théâtre
de Jérôme Deschamps et de ses fidèles complices.
Ils se rappellent leurs nombreux rires ponctuant
les représentations de La Cour des Grands, des
Étourdis ou de L’Enlèvement au sérail.
Patrice Thibaud et Philippe Leygnac sont «sociétaires» de cette «académie»-là! Ce sont deux comédiens dont on peut dire qu’ils se multiplient.
Bizarrement, ils sont avares de mots, quasi
muets. Et pourtant, quelle volubilité est la leur.
C’est que leurs modes d’expression privilégiés
sont le mime et la musique.
Ce qui les a particulièrement inspirés cette fois,
c’est l’humanité des animaux et l’animalité des
humains. L’homme a beau faire semblant, ce
n’est que difficilement qu’il dissimule l’animal
en lui qui ne dort jamais que d’un œil!
On imagine que la mise en évidence de ces fondements animalo-anthropologiques ne se fera
pas dans la dénonciation véhémente ou l’acrimonie vengeresse, mais à coups d’humour, de tendresse et de poésie. Romulus et Remus, Tarzan et
Mowgli seront de la partie.
» Tati dégénéré? Keaton ressuscité? Django
Edwards halluciné? Ni les uns ni les autres, mais
En quelques gestes, quelques mimiques, quel- tout ça à la fois…
ques grimaces, quelques pas, quelques cris ou Pierrick Allain, Télérama.fr à propos de Cocorico
grognements, le robuste Patrice Thibaud incarne les apparences d’une multitude d’individus » Prodigieusement drôle, pétri d’humanité tenou des espèces animales rassemblées dans un dre et de poésie. Patrice Thibaud s’impose en maîjardin zoologique, que le spectateur reconnaît tre avec un registre et une inspiration sans limià l’instant. Le frêle Philippe Leygnac est d’une tes.
souplesse telle qu’il semble fait de caoutchouc; Annie Chénieux, Le JDD à propos de Cocorico
sous les assauts de son partenaire, cet homme de
toutes les contorsions est «taillable et modulable
à merci»! Ce qui le caractérise aussi, c’est sa virtuosité instrumentale, orchestre à lui tout seul,
improbable luthier: tout ce qu’il touche résonne,
et se fait sonate, concerto ou délicieuse cacophonie. Le piano est sa plaine de jeux.
On imagine donc sans peine le duo que ces deux
compères-là constituent. Pour Jungles, leur nouvel opus, une comédienne et un danseur-acrobate
les rejoindront, composant de la sorte un «duo au
carré» qui vaut bien plus, on s’en doute, qu’un
quatuor!
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Avril 2011 Vendredi 29 à 20h00
DURÉE 1h20 (pas d'entracte)
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Adultes 20 € / Jeunes 8 €
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
Cocorico
Patrice Thibaud & Philippe Leygnac
Avec
Patrice Thibaud & Philippe Leygnac
Écriture Patrice Thibaud
Mise en scène
Susy Firth, Michèle Guigon
& Patrice Thibaud
Lumières Marie Vincent
Musique Philippe Leygnac
Costumes Isabelle Beaudoin
Création costumes Les Ateliers de Chaillot
Production Productions illimitées
Coproduction Théâtre National de Chaillot,
Théâtre de Vienne (scène conventionnée)
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FR Après Jungles, Cocorico! Les spectateurs du
Grand Théâtre vont pouvoir découvrir à leur tour
le premier opus du duo Thibaud-Leygnac, qui
avait tant réjoui, la saison dernière, le public du
Théâtre d’Esch.
Voilà, dans notre pays multilingue, une proposition bienvenue qui prouve que «le langage des
signes et des sons» peut être l’aboutissement
merveilleux d’une communication sans frontières que tous comprennent à la seconde. Ce que
manifestent les éclats de rire, aux timbres et aux
Cette fois encore, les deux complices, le grand et tonalités différentes, qui réunissent, en une réle petit, l’encombrant et le repliable, le mimique confortante symphonie, «tous les publics»!
et le musical, le chef et son souffre-douleur préféré, vont, grâce à la baguette magique de leurs » Un grand bonheur.
talents conjugués, faire surgir sur le plateau du Marie-Céline Nivière, Le Pariscope
Grand Théâtre d’étranges populations humaines
et une surprenante ménagerie.
» Dans les pas de Chaplin, Keaton et Tati... Tout
dans cette proposition traduit le haut talent de
Ils ne diront pas un mot bien sûr; ils n’en ont pas personnes aussi intelligentes que sensibles et
besoin! Les mimiques, les grimaces, les gestes, virtuoses.
les borborygmes de Patrice Thibaud feront dé- Armelle Héliot, Le Figaro
filer en une succession scénique improbable un
coureur cycliste, un coq, une fanfare villageoise » La poésie et la tendresse sont au rendezet ses accortes majorettes, une autruche amou- vous. Patrice Thibaud a l’art des ruptures, de
reuse, un cow-boy spaghetti et son cheval, une l’enchaînement inattendu, de la répétition sauotarie, un dompteur et son lion affamé. Mondia- grenue. Et ce qui prouve la réussite du duo, ce
lisation oblige (!), des ombres chinoises seront sont les réactions instantanées du public, […]
également au programme. Quant à Philippe qui va de surprise en surprise, de rire en rire. […]
Leygnac, toujours aussi souple et orchestral, il Quels beaux rires que ceux de la joie partagée!
prouvera que si l’on joue du piano, l’on peut aussi Stéphane Gilbart, Luxemburger Wort
jouer avec un piano, se jouer d’un piano, en faire
sa monture; son partenaire, d’ailleurs, en escaladera «la face nord»! Il surprendra aussi les spectateurs par le rapport très particulier qu’il entretient avec une valise…
Tout cela, qui est parfaitement réglé, mais qui
dissimule élégamment le travail qui l’a permis,
est à la fois clownesque, burlesque, tendre, humainement si vrai et poétique.
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Cocorico © Céline Aubertain
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SPECTACLES JEUNES PUBLICS
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dÉcembre 2010 Samedi 18 et Dimanche 19
à 15h00 et 17h00
Lundi 20 à 17h00
DAUER 50 Minuten (keine Pause)
Adultes 10 € / Jeunes 5 €
GRAND THÉâtre DE LUXEMBOURG €
MäusemärcheN und
Riesengeschichte
Musiktheater für Kinder von Elisabeth Naske
LibrettO von Ela Baumann nach einem Buch von Annegert Fuchshuber
für Kinder von 6–10 Jahren
Puppenspiel
Dan Tanson
Schauspiel
Jean Bermes
Gesang und Schauspiel
Company of Music Vienna
Leitung Johannes Hiemetsberger
Regie Ela Baumann
Kamera und Schnitt Mario Melo Costa
Ausstattung Carmen van Nyvelseel
Licht Jean-Lou Caglar
DE Der Riese Bartolo und die Haselmaus Rosinchen haben beide keinen Freund. Vor Bartolo
fürchten sich alle, weil er so groß und mächtig
scheint. Dabei ist er der größte Angsthase und
fürchtet sich vor den harmlosesten Bewohnern
des Waldes. Rosinchen hingegen hat vor nichts
Angst und erregt deshalb das Misstrauen der
Tiere. Die beiden machen sich also gemeinsam
auf den Weg, um einen Freund zu suchen...
Bereits 2008 sorgte Elisabeth Naske im Grand
Théâtre mit ihrer Kinderoper Die Rote Zora
für Begeisterung. In ihrer neuen Komposition
schlüpft der Chor Company of Music Vienna in
die Rollen von allerlei Waldkreaturen. Unterstützt wird er dabei von Marionetten und Videoprojektionen. Ela Baumann setzt die Waldparabel für Kinder und Erwachsene liebevoll in
Szene.
» Die Komposition besticht durch abwechslungsreiche Melodien […]. Mit tosendem Trampeln bedankten sich die Kinder jedenfalls für einen spannungsreichen Nachmittag, an dem sie
nicht belehrt, sondern als vollwertige Partner
miteinbezogen wurden. Vesna Andonovic,
Luxemburger Wort zu Die Rote Zora
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dÉcembre 2010 Mercredi 22 et Jeudi 23
à 15h00 et 17h00
DAUER ca 30 Minuten (keine Pause)
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Tarif unique 5 €
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Sommerflügel
Ein Spiel mit Licht und Schatten
Für kleinKinder von 2-4 Jahren
Spiel, Bild, Klang
Michael Döhnert
Melanie Florschütz
Kleid Adelheid Wieser
DE Ein Sommertag.
Ein Mann und eine Frau treffen sich
zum Picknick.
Von der Brotzeit will auch eine kleine Maus
etwas abbekommen.
Und das Rotkehlchen ebenso.
Die Katze hätte gerne ein Stück von der Maus.
Oder von dem Fisch.
Produktion florschütz & döhnert
Koproduktion Theater o.N./Zinnober
Und die Krähe fragt sich, ob sie heute überhaupt
noch etwas zum Essen findet.
Unterstützt von Fonds Darstellende Künste e.V.
Ein Küchenhandtuch dient als Schattenleinwand. Im Spiel mit Licht und Schatten lassen
die Frau und der Mann Momentaufnahmen vom
Dasein und Wegsein erscheinen. In dem großen
Kreislauf von Fressen und Gefressenwerden hat
eine kleine Raupe einen abenteuerlichen Weg
vor sich, bis sie sich in einen Schmetterling verwandelt.
Regie
Werner Hennrich
und Small Size, European Network for the diffusion
of performing arts for early years
Nach dem großen Erfolg von Rawums (:) letzte
Spielzeit kehren florschütz & döhnert mit ihrer
neuen Produktion ins Grand Théâtre zurück.
Eine gute halbe Stunde Theater für alle Kinder,
die zum ersten Mal ins Theater gehen.
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Sommerflügel © Thomas Ernst
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dÉcembre 2010 Dimanche 26 et Lundi 27
à 17h00
DAUER 80 Minuten (keine Pause)
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Adultes 10 € / Jeunes 5 €
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Zauberflöte – eine prüfung
Musikalisches Volkstheater mit
Pappe, Puppen, Projektionen
Für Kinder ab 8 Jahren und Erwachsene
Konzept und Regie
Thalias Kompagnons
(Tristan Vogt und Joachim Torbahn)
Puppen und Ausstattung
Joachim Torbahn
Musikalische Bearbeitung
Marcus Maria Reißenberger
Mit
Daniel Gloger
Joachim Torbahn
Tristan Vogt
und dem ensembleKONTRASTE
Koproduktion
ensembleKONTRASTE, Tafelhalle Nürnberg
DE Prinz Tamino gerät beim Versuch, seine geliebte Pamina zu retten, zwischen die Fronten
der wahnwitzigen Königin der Nacht und des
demagogischen Zauberers Sarastro ...
Ein skurriles Märchenspiel voll zwielichtiger
Dämonen, fataler Illusionen und tückischer
Prüfungen.
» Der Applaus frenetisch wie nach einem
Popkonzert, die Stimmung ausgelassen wie im
Kabarett, die Darbietung frech und kurzweilig
– aber gegeben wurde eine Mozartoper. Diese erstaunliche Wirkung erzielen Tristans Kompagnons aus Nürnberg mit einer höchst originellen,
80minütigen Best-of-Fassung der Zauberflöte.
Wiener Zeitung
» Hier hat’s den Slapstick-Charme einer perfekt getimten Video- und Live-Performance, die
vor nichts Respekt hat und mit immer neuen
Überraschungen aufwartet. Mozart hätte damit
seine Freude gehabt.
Salzburger Nachrichten
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dÉcembre 2010 Mardi 28 à 19h00
durée 65 minutes (pas d'entracte)
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CARRÉ ROTONDES
CARRÉ
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LE Carré Curieux
Cirque Vivant!
Spectacle de cirque tout public, à partir de 6 ans
Spectacle sans paroles
De et avec
Kenzo Tokuoka (monocycle et acrobatie)
Gert De Cooman (tissu aérien et mât libre)
Luca Aeschlimann (jonglerie aux balles)
Vladimir Couprie (jonglerie aux diabolo-toupies)
Mise en scène
Philippe Vande Weghe
Création lumière Nicolas Diaz
Scénographie et costumes Benoît Escarmelle,
Aline Breucker
Musique Mark Dehoux, Sofiane Remadna
Photos Christophe Raynaud de Lage
Production Le Carré Curieux, Cirque Vivant ! asbl Hajimé
Coproduction Maison de la culture de Tournai,
Provinciaal Domein Dommelhof, Espace Catastrophe,
La Maison du Cirque, Jakkedoe asbl
FR Formés à l’École Supérieure des Arts du
Cirque, les quatre artistes du Carré Curieux
ont développé chacun dans sa discipline, le
niveau d’excellence qui permet de se réinventer.
Curieux, oui, ce Carré Curieux qui mêle et
détourne les disciplines du cirque, bouleverse
les repères et crée selon humeurs et humours,
de nouveaux mondes surréels.
Avec ce quatuor d’athlètes bien accordé, le
diabolo se fait toupie volante, la balle lancée
fuit la ligne droite, le mât se libère... de ses
haubans... et crée des suspensions éphémères,
le monocycle dissimulé transforme son cavalier,
des créatures fantastiques flottent sur le fil de
l’imaginaire.
Entre prouesses physiques et magie des images
naît un dialogue insolite et joyeux, un univers
circassien et théâtral follement ludique.
Avec le soutien de La Communauté française – Wallonie/Bruxelles, service
des arts du cirque, De Vlaamse Overheid, La Cascade, Le CAR, Latitude
50°, L’ESAC, Les Halles, WBTD, La Maison de la Culture Famenne-Ardenne
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dÉcembre 2010 Mercredi 29 à 19h00 et
Jeudi 30 à 15h00
DURÉE 30 minutes (pas d'entracte)
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Adultes 10 € / Jeunes 5 €
CARRÉ ROTONDES
Oups
CARRÉ
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ROTONDE
La Vouivre
Spectacle de danse tout public, sans paroles,
à partir de 6 ans
Chorégraphie et interprétation
Bérengère Fournier
Samuel Faccioli
Musique Gabriel Fabing
Lumières Gilles de Metz
Photos Marine Drouard
Production La Vouivre
Coproduction Arts 276/Automne en Normandie, le Centre
Chorégraphique National –Ballet de Lorraine, La Comédie
– Scène Nationale de Clermont-Ferrand, Le Centre de
Développement Chorégraphique Le Pacifique de Grenoble,
Le Centre de Création Artistique de Fécamp.
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FR Les chorégraphes de la Vouivre évoquent
avec humour et poésie les émois et les petits
bonheurs d’un couple. Le duo s’amuse des
contrastes sur un ton tantôt léger, tantôt grave
mais toujours avec ludisme et dérision.
» Un homme… et une femme… se découvrent
attirés l’un par l’autre. Difficile de faire une
histoire plus simple. Dans Oups, les émois des
premiers instants de la rencontre amoureuse
sont décryptés avec beaucoup d’humour. Quel
plaisir de voir se dérouler cette danse à la fois
maîtrisée et juste. Aucun maniérisme ici, aucune
prétention: de la clarté et de l’humour. Exultant
de gratitude, j’en ai humidifié mes cils.
Laurie Thinot, Les Trois Coups
MAI 2011 Samedi 7, Dimanche 8 et Samedi 14
à 15h00 et 17h00
DURÉE environ 45 minutes (pas d'entracte)
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Adultes 10 € / Jeunes 5 €
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Carnaval des animaux
Traffik Theatre & OPL d'après l'Œuvre musicale
de Camille Saint-Saëns
Théâtre musical avec Origamis et images vidéo en direct En langue allemande,
luxembourgeoise et française Pour enfants de 5-9 ans
Interprétation
Milla Trausch
Daniel Tanson
Conception Ela Baumann, Mario Mélo Costa,
Daniel Tanson
Mise en scène Ela Baumann
Images et manipulations vidéo Mario Mélo Costa
Scénographie Architectes Teisen & Giesler
Éclairage Jean-Lou Caglar
Texte Ernst Jandl
Musique Camille Saint-Saëns, «Le Carnaval des Animaux»
Ivan Boumans, «The Shining Macromia Dragonfly»
Joachim Wagner, «Le dauphin chinois»
Philippe Schneider, «L'ours polaire»
Interprétée par les musiciens de
l’Orchestre Philharmonique de Luxembourg
Production Chantier Mobile asbl
Coproduction Philharmonie Luxembourg,
Grand Théâtre de Luxembourg
DE Wenn Sie denken: den kennen wir ja so langsam, dann sind Sie gewaltig auf dem Holzweg.
Ela Baumann, Mario Melo Costa und Daniel
Tanson haben die Vorlage von Camille SaintSaëns so gründlich aufgemischt und erweitert,
dass fast nichts mehr beim Alten bleibt. Mit
Texten von Ernst Jandl, mit Videos, mit Figuren
aus Papier und mit neuer Musik für neue Tiere:
Shining Macromia Dragonfly, Flussdelphin
und Eisbär. Eine verspielte, freche, zeitgemäße
Annäherung nicht nur für Kinder.
FR Dans cette version très originale du Carnaval des Animaux, le fil conducteur et le rôle
principal est tenu par la musique de Camille
Saint-Saëns. Les animaux sont constitués d’une
multitude d’origamis (l’art de plier le papier).
Deux comédiens évoluent dans l’espace scénique, «jouent» avec les origamis et installent à
fur et à mesure le Carnaval des Animaux. Mais
d’abord ils doivent vivre de nombreuses aventures et vaincre des situations comico-absurdes
et résolument dada. La manipulation des objets
en direct, combinée aux images vidéo transformées en temps réel, offre une expérience multimédia inouïe.
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Carnaval des animaux © Gilles Rod
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L'équipe du Grand Théâtre de Luxembourg
Saison 2010-2011
Direction Frank Feitler
Assistante de direction Gaby Stehres
Administration de production Tom Leick-Burns, Ben Bauler, Pit Clemen
Relations publiques Anne Legill, Gitta Zangerlé, Laura Dax-Bros, Dominique Neuen,
Waltraud Heinemann
Comptabilité Alain Gaspart, Géry Schneider
Coordination habillage/maquillage/accessoires Michelle Bevilacqua
Équipe technique Marc Bechen, Anne Beckius, Carlo Cerabino, Claude Dengler, Gérard Feltgen, Ralph Ferron, René Fohl,
Helmuth Forster, Johny Glaesener, Guy Greis, Jérôme Gloden, Cay Hecker, Fränz Hedin, Marcel Henkes, Patrick Hermes,
Jean-Marie Immer, Gilles Kieffer, Max Kohl, Daniel Mohr, Marion Mondloch-Schmit, Marc Morth, Marc Morth,
Jeff Muller, Paul Nossem, Christian Pütz, Guy Scholtes, Kurt Semowoniuk, Jörg Seligmann, Nadine Simon, Remy Theisen,
Frank Thomé, Patrick Winandy, Lucien Wszola
Services généraux Paul Determe, Fernand Poos
Magasinier Constant Krieps
Concierges Edy Kass, Sylvie Simon
Responsable de publication Frank Feitler
Développement et coordination Anne Legill
Collaboration Gitta Zangerlé, Tom Leick-Burns, Ben Bauler, Hélène Landragin
Comité de rédaction
Rédaction des textes français Stéphane Gilbart
Rédaction des textes allemands Thomas Rath
Rédaction des textes anglais Duncan Roberts
Direction artistique et conception graphique stella
Site Internet Jim Wanderscheid
Impression Imprimerie Centrale S.A.
Toutes les informations sur les distributions, dates et heures des représentations sont sujettes à modifications.
Angaben bezüglich Besetzung, Daten und Zeiten der Vorstellungen können ändern.
All information concerning cast, dates and times of performances may vary.
www.theatres.lu
OPÉRA DANSE THÉÂTRE
GRAND THÉÂTRE DE LUXEMBOURG 1, Rond-point Schuman L-2525 Luxembourg www.theatres.lu E-mail: [email protected]