Master de Science Politique - Département de science politique
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Master de Science Politique - Département de science politique
UNIVERSITE PARIS 8 Département de Science Politique MASTER DE SCIENCE POLITIQUE « Nouvelles dynamiques du politique : Justice, discriminations, mobilisations » 2014 – 2015 1 Table des matières Présentation du Master de science politique...........................................................................3 Organisation de la scolarité........................................................................................................... 8 Obtention des ECTS.......................................................................................................................8 Procédure de validation du diplôme......................................................................................11 DÉTAIL DU CURSUS................................................................................................................................ 17 MASTER 1 de Science Politique..................................................................................................... 17 MASTER 2 de Science Politique..................................................................................................... 18 DESCRIPTIF DES ENSEIGNEMENTS.........................................................................................................19 DOMAINES DE SPÉCIALITÉ DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS.............................................................. 32 2 Présentation du Master de science politique Inscrit dans la continuité de la licence de science politique, faisant une part égale à la recherche et à la professionnalisation, le Master “Nouvelles dynamiques du politique” offre des enseignements originaux et d’excellence correspondant aux spécialités du département. Ces spécialités renvoient à des problèmes sociaux contemporains à la source de nouveaux métiers : discriminations, égalité femmes/hommes et promotion de la diversité ; nouvelles formes de participation politique et démocratie locale ; rapports Nords/Suds, Suds/Suds et enjeux de coopération décentralisée. Le Master s’ouvre par un semestre commun à tous les étudiant-e-s permettant de consolider les acquis de licence et faire un choix informé de spécialisation pour la suite de la formation. Le second semestre du M1 marque l’entrée dans les parcours : « Nouveaux objets de l’action publique » ; « Genre et catégorisations » ; « Mondialisation, migrations, citoyenneté ». Les étudiant-e-s réalisent un premier travail de recherche, encadré étroitement par le tutorat enseignant. La formation valorise la maîtrise des langues étrangères et la mobilité internationale. Elle offre par ailleurs deux cours professionnalisants, co-animés par un enseignant-e et des professionnel-l-es des domaines de la lutte contre les discriminations et de la coopération. A l’issue du M1, les étudiant-e-s ont acquis une formation solide et détaillée mobilisant les outils récents de la sociologie et de la théorie politique dans les domaines relevant de leur parcours. Le M2 poursuit et renforce la formation dans les mêmes parcours. Offrant des possibilités d’enquêtes et de stages professionnalisants, la formation vise à fournir aux étudiants-e-s des compétences opératoires pour comprendre les logiques d’action politique et intervenir professionnellement dans les domaines émergents de l’action publique. Au cours du M2, les étudiant-e-s peuvent en même temps découvrir les débats scientifiques les plus récents dans leur domaine et y participent à l’occasion de leur intégration dans des séminaires de recherche (UMR CRESPPA-CNRS) ; ils se familiarisent ainsi intimement avec les métiers de la recherche. Le master se rattache à la fois à l’école doctorale Pratiques et théories du sens et à celle de Sciences sociales. La formation débouche sur des emplois dans les types de profession auxquels prépare classiquement le Master en science politique, tout en fournissant une spécialisation correspondant à des profils de poste centrés sur le traitement des questions liées aux nouveaux impératifs de l’action 3 publique (discriminations, santé, environnement, etc.), au genre, aux problèmes liés à la mondialisation et aux situations post-coloniales. Les domaines professionnels sont les suivants : postes dans des institutions politiques nationales (Assemblée nationale, Sénat, Service d'information du Gouvernement, Secrétariat général du Gouvernement), en tant que contractuel ou via un concours de la fonction publique (catégorie A) ; communication institutionnelle en cabinet, entreprise, association ou organisation (y compris syndicats et partis politiques) ; journalisme spécialisé dans l'analyse et le commentaire de la vie politique, instituts de sondage ; sociétés d'études et de conseil, métiers de l'expertise ; emplois dans des collectivités territoriales : mairies, conseils généraux et régionaux ; carrières internationales (administration de l’Union européenne, ONG, organisations internationales, certains postes dans le domaine diplomatique) ; secrétariat de rédaction ; édition. La formation permet également d'envisager l'accès en doctorat. 4 Equipe enseignante Chaque enseignant-e assure une permanence au département. Consultez l’affichage et le blog du secrétariat. PROFESSEUR-E-S : - Elsa DORLIN Eric FASSIN - Bertrand GUILLARME - Odile HENRY (en délégation CNRS 2014-2015) - Laurent JEANPIERRE - Patricia PAPERMAN - Violaine ROUSSEL (en détachement international en 2014-2015) - Yves SINTOMER - Sylvie TISSOT MAÎTRES/MAÎTRESSES DE CONFÉRENCES : - Assia BOUTALEB (en détachement international en 2014-2015) Thomas BRISSON Christine CADOT Vanessa CODACCIONI Damien DE BLIC Mathieu HAUCHECORNE Audrey MARIETTE Anne MARIJNEN Vanessa NUROCK Michel VAKALOULIS Clemens ZOBEL ENSEIGNANT-E-S ASSOCIÉS À LA FORMATION - Pierre BODEAU-LIVINEC (Paris 8, Droit) Geneviève KOUBI (Paris 8, Droit) Claire LEVY-VROELANT (Paris 8, Sociologie) Jacques de SAINT VICTOR (Paris 8, Droit) Xavier TABET (Paris 8, Italien) 5 - Pascal Martin (Sociologie) 6 Responsables pédagogiques et administratifs Responsables de la formation : Sylvie TISSOT et Clemens ZOBEL Jury de Master : Eric FASSIN, Bertrand GUILLARME, Laurent JEANPIERRE, Sylvie TISSOT (présidente), Michel VAKALOULIS, Clemens ZOBEL. Commission de médiation étudiant-e-s/enseignant-e-s : Christine CADOT, Bertrand GUILLARME, Michel VAKALOULIS Responsable des échanges internationaux : Anne MARIJNEN Responsable des équivalences : Clemens ZOBEL SECRÉTARIAT du département : Salle B 333, bâtiment B2, 3e étage. Tel. 01 49 40 70 75 Email : [email protected] Horaires d'ACCUEIL du public Lundi - mardi – jeudi : 10h00 - 13h00 et 14h30 - 16h00 Vendredi : 10h00 – 13h00 Fermé le mercredi Adresse du site Internet du département : http://.science-politique.univ-paris8.fr/ Blog du secrétariat : http://sciencepoparis8.hautetfort.com/ 7 Organisation de la scolarité Le Master se déroule sur 4 semestres (M1 : semestres 1 et 2 ; M2 : semestres 3 et 4) : le Master 1 débute par un semestre commun avant de se décliner en 3 parcours : « Nouveaux objets de l’action publique » ; « Genre et catégorisations » ; « Mondialisation, migrations, citoyenneté ». Ces derniers se prolongent en M2 avec une accentuation de la spécialisation et un adossement à la recherche la plus récente. La validation d’un enseignement extérieur au cursus peut être prise en compte au même titre que les stages par les jurys de diplôme pour la délivrance des mentions, sur demande étudiante, en M1 uniquement. Les EC extérieurs au cursus et les stages ne peuvent en aucun cas remplacer la validation d’un élément composant le cursus. Durée des études : Le Master s’obtient normalement en 2 ans, il ne peut en aucun cas excéder 6 années. Une dérogation exceptionnelle pour une 3 e année de M1 ou de M2 peut être accordée par les responsables de formation sur demande étudiante motivée. Obtention des ECTS a) Les cours sont validés par des travaux écrits et oraux. Ils donnent lieu à une notation, de 0 à 20. Les cours semestriels sont en général validés à l’aide de deux notes. - Inscriptions aux cours (inscriptions pédagogiques) : Les modalités ont changé : les inscriptions pédagogiques se font désormais par internet. Les étudiant-e-s sont invités à suivre les instructions qui leur sont données sur le blog du secrétariat du département (http://sciencepoparis8.hautetfort.com/). Pour pouvoir vous inscrire en ligne dans les cours, vous devrez impérativement avoir activé au préalable votre adresse email @etud.univ-paris8.fr grâce aux codes fournis lors de votre inscription administrative, et avoir configuré votre accès à l’interface E-P8 (voir notice explicative « Activation compte numérique E-P8 » sur le blog du secrétariat, rubrique « Documents »). 8 -Dispense de contrôle continu : voir l’encadré concernant les étudiants salariés à la fin de cette section. - Assiduité aux cours : Pour tou-te-s les étudiant-e-s , même salarié-e-s, en M1 et en M2, l’assiduité est obligatoire aux cours de « Méthodes », de « Tutorat de la recherche », ainsi qu’ aux cours de « Textes de science politique en anglais ». L’assistance aux autres enseignements est conseillée, aucun manuel ne correspondant pleinement au programme de ces enseignements. Il appartient toujours aux étudiant-e-s de se tenir informé-e-s des exigences du contrôle continu (devoirs de mi-semestre et travaux divers) et sur les dates de rendu des travaux, y compris pour les cours auxquels les enseignant-e-s ne contrôlent pas l’assiduité des étudiant-e-s. -Rattrapages : Pour tous les cours (sauf les cours de méthodes et le tutorat de recherche en M1 et M2, et le séminaire de recherche en M2), deux sessions d’examen sont proposées (février et mai pour la session 1, juin pour la session 2). Si un-e étudiant-e obtient à la première session une note supérieure ou égale à 10, cette note est définitive et ne peut être modifiée à la session suivante. En cas de note inférieure à 10 ou s’il n’a pas passé l’examen à la première session, l’étudiant-e a le droit de se présenter à la seconde session. Il obtient une note qui annule et remplace la précédente. (Sauf règles de compensation contraire, voir le paragraphe ci-dessous) _ Les règles de compensation (sous réserve de l‘approbation des conseils centraux) Rappel : un semestre est composé de plusieurs UE (Unités d’enseignements), chaque UE se décomposant elle-même en plusieurs EC (=cours). La compensation se fait donc entre toutes les notes d’une même UE, puis entre les UE d’un même semestre, et enfin entre les deux semestres du cursus, sans note éliminatoire. Il est tenu compte des coefficients correspondant au nombre de crédits ECTS affecté à chaque EC. Pour bénéficier de la règle de la compensation, c’est-à-dire pour qu’une note inférieure à 10/20 soit compensée par les autres notes obtenues, il est absolument nécessaire d’avoir validé l’ensemble des EC d’une UE (et 9 l’ensemble des UE d’un semestre). Attention : une note compensée dès la session 1 est acquise définitivement. Dans ce cas précis, l’étudiante n’est pas autorisé à se présenter en session 2 (rattrapages). - Evaluation des enseignements : chaque enseignement est évalué anonymement par les étudiant-e-s en fin de semestre. Cette procédure permet d’apporter des améliorations à chaque enseignement et de mieux coordonner les éléments du cursus pour l’avenir. Il peut être, de plus, procédé par chaque enseignant-e à une évaluation plus informelle auprès de ses étudiant-e-s en milieu de semestre, de façon à mieux ajuster son programme en cours. -Langues : les inscriptions aux départements de langue répondent à des règles spécifiques. Les étudiant-e-s doivent se renseigner auprès des départements correspondants (voir liens sur le blog du secrétariat). Les délais d’inscription peuvent être plus brefs qu’au département de science politique. Dans certains cas, les étudiant-e-s doivent passer un test de niveau (groupes de niveau) au mois de septembre. La liste des langues pour lesquelles les étudiant-e-s peuvent opter est la suivante : anglais et CATD, allemand, espagnol, arabe, hébreu, portugais, italien, langues slaves, chinois. Le Français langue étrangère (FLE) n’est pas autorisé. NB : cette année, deux cours offert par le département d'Italien peuvent remplacer le cours de langue du 1er semestre en M1 (mais pas le cours de « textes en anglais » de M2) : ces cours se déroulent au 2e semestre - Cesare Beccaria, le droit de punir et les Lumières en Europe, dispensé par Xavier Tabet (département d’études italiennes, UFR 5) - La notion de totalitarisme, dispensé par Xavier Tabet (département d’études italiennes, UFR 5) et René-Marc-Pille (département d’études germaniques, UFR 5), mercredi 15h-18h b) Le mémoire de recherche porte sur un sujet qui doit être préalablement soumis à un directeur-trice de recherche spécialiste de la question soulevée (les spécialités de chaque enseignant-e sont indiquées dans cette brochure). Ce sujet et le choix du directeur-trice de recherche 10 doivent être enregistrés administrativement avant la fin du 1 er semestre de l’année de soutenance. Après habilitation par l’enseignant responsable du tutorat de recherche sur avis du directeur-trice du mémoire, ce dernier est soutenu devant au moins deux enseignant-e-s du département. Pour que la soutenance ait lieu il faut : - que l’étudiant-e ait rencontré au moins trois fois son directeur-trice de mémoire. - qu’il ait validé les cours de Méthodes et Tutorat de recherche. L’évaluation du mémoire de M1 est décisive pour l’admission éventuelle en M2. c) Stage A condition qu’il n’empiète pas sur les cours et qu’il soit en conformité avec les thématiques de la formation, les étudiant-e-s de M2 peuvent réaliser un stage au second semestre. Un annuaire de stage sera consultable au secrétariat à partir de novembre 2014 ; il recensera plusieurs lieux d’accueil offerts aux étudiant-e-s de Paris 8 dans les domaines de la lutte contre les discriminations et de la coopération décentralisée. Procédure de validation du diplôme - L’inscription dans un parcours spécialisé se fait au début du M1 ou en cours de 1er semestre. Les étudiant-e-s seront alors invités à remettre au secrétariat du master une fiche de parcours qu’ils pourront télécharger en ligne sur le blog du secrétariat. Une fois le choix du parcours opéré, il est définitif et il n’est pas possible de « panacher » les cours empruntés à différents parcours. En principe, ce choix a vocation à se prolonger en M2. Un changement de parcours reste cependant possible en tout début de M2 sur autorisation des responsables de la formation, la validation de certains cours de spécialité supplémentaire pouvant alors être demandée. - Conditions de passage de M1 en M2, communes aux trois parcours : vu la diminution de nombre de places ouvertes entre M1 et M2, l’entrée en M2 n’est pas automatique, elle dépend de critères pédagogiques, et notamment de la présentation d’un projet de recherche : 11 - Etudiant-e-s de Paris 8 : M1 de science politique complet, avec mention. M1 de sociologie, philosophie, histoire, de préférence avec mineure en science politique, avec mention. - Etudiant-e-s extérieurs (sur dossier et éventuellement audition) : Maîtrise ou M1 de science politique ; M1/Maîtrise de sociologie, philosophie, histoire avec mineure en science politique ; exceptionnellement : autres formations liées au domaine de la science politique ; dans tous les cas : mention Bien ou niveau équivalent requis. - La maîtrise peut encore être délivrée à l’issue de la première année de master complète, à condition qu’un mémoire de recherche ait été soutenu. - Conditions de délivrance du master : Lorsqu’un-e étudiant-e estime être en mesure de valider l’intégralité de son cursus (100% des enseignements de M1 et/ou de M2, soutenance du mémoire comprise), il est invité à remplir une demande de passage au jury (formulaire à télécharger sur le blog du secrétariat). Le jury est souverain dans l’appréciation des demandes qui lui sont soumises, en particulier pour la délivrance de la mention. Le jury se réunit à deux reprises, dès la clôture des deux sessions d’examen (session 1 et session 2). Pour indication, mentions habituellement accordées : Passable = 10/20 ; Assez Bien = 12/20 ; Bien = 14/20 ; Très Bien = 16/20. - Modalités de contrôle des connaissances : Chaque enseignement fait l'objet d'une évaluation notée de 0 à 20. Le mémoire fait également l’objet d’une évaluation notée sur 20, après soutenance devant un jury composé de deux enseignant-e-s. A l’issue de la soutenance, un PV de soutenance sera remis à l’étudiant-e, document pédagogique qu’il devra transmettre dans les plus brefs délais au secrétariat du master. Attention: La délivrance du diplôme n’est pas automatique. Il faut faire une demande de diplôme auprès du secrétariat pour que le dossier passe devant le jury du diplôme. Attention la procédure a changé. Consulter 12 le blog et l'affichage afin de connaître la liste des pièces à fournir ainsi que la date limite de dépôt, au mois de juin. Aucun jury ne se réunit en février, aucun diplôme ne peut être délivré à cette date. Il n’y a plus de session d’examen au mois de septembre. Pour toutes les informations relatives à la scolarité, merci de consulter régulièrement le blog du secrétariat. Adresse email étudiante : une adresse électronique « univ-paris8.fr » est créée pour tout-e étudiant-e administrativement inscrit. Elle sera nécessaire pour l’inscription pédagogique et susceptible d’être utilisée pour l’envoi d’informations importantes par le secrétariat et les enseignant-e-s. Il est donc demandé à tous les étudiant-e-s de consulter régulièrement ce compte de messagerie électronique. 13 STATUT D’ÉTUDIANT-E SALARIÉ-E : MODE D’EMPLOI L’université permet aux étudiant-e-s occupant un emploi d’au moins 15 heures hebdomadaires, sous certaines conditions, la possibilité de bénéficier d’une dispense d’assiduité aux cours et d’aménagements pour le contrôle des connaissances. Statut : Le statut d’« étudiant-e salarié-e » est accordé aux étudiant-e-s inscrit-e-s en science politique et qui en font la demande au début de chaque semestre. Ce statut ne peut pas être accordé rétroactivement en fin de semestre ou d’année. Pour en bénéficier, il faut justifier d’un emploi d’au moins 15 heures hebdomadaires tout au long d’un semestre (contrat de travail, fiches de paie). Cours concernés: Tous les cours de Master sont concernés, à l’exception des cours suivants : Textes de science politique en anglais, Méthodes et/ou Tutorat. Pour ces derniers l’assiduité aux cours est obligatoire. Il revient à l’étudiant-e de « récupérer » les cours non suivis. S’il/elle assiste à un cours de manière assidue, un-e étudiant-e salarié-e perd de fait ce statut, notamment en matière de dispense de contrôle continu. Un cours suivi avec assiduité sera validé dans les conditions habituelles. Contrôle des connaissances: Le statut d’étudiant-e salarié-e permet d’être dispensé du contrôle continu et de ne valider les cours concernés que par l’examen terminal. La présence aux examens de fin de semestre (et, le cas échéant, aux examens de rattrapage) reste obligatoire. Pour les cours et séminaires ne se validant pas par un examen terminal, l’enseignant-e déterminera un mode alternatif de validation (fiche de lecture, dossier, mini-mémoire…). Dans tous les cas, il est fortement recommandé à l’’étudiant-e de prendre contact au début du semestre avec l’enseignant-e. Démarches à suivre: Au début de chaque semestre, il faut faire établir une attestation d’étudiant-e salarié-e auprès du secrétariat de Science politique en fournissant une copie du justificatif qui mentionne le temps du 14 contrat, la durée hebdomadaire et l’organisation de l’emploi salarié (contrat de travail, fiches de paie etc.). Une fois l’attestation établie, toujours en début de semestre, il faut entrer en contact avec chacun-e des enseignant-e-s pour se signaler comme étudiant-e salarié-e. 15 Avertissement concernant la fraude Une règle de base du travail universitaire, s’appliquant aussi bien aux travaux réalisés dans le cadre des cours que pour la rédaction du mémoire, est de mentionner les références complètes de toutes les sources utilisées (ouvrages et articles publiés, résultat d’une consultation par Internet, …). L’utilisation systématique de guillemets et de notes de bas de page, lorsqu’un passage est repris dans les travaux, ne souffre aucune exception. Le non-respect de cette règle sera assimilé au plagiat. L’université met à la disposition de ses enseignants un logiciel de détection du plagiat. Les cas de fraude seront rapportés à la direction du département qui transmettra l’information aux Présidents de jurys de diplôme. La direction saisira systématiquement les instances disciplinaires de l’université en cas de fraude. Nous rappelons en effet qu’en application des dispositions légales, les étudiants ayant fraudé aux examens sont passibles du Conseil de discipline, d’une exclusion de l’Université et d’une interdiction de passer tout diplôme en France pour plusieurs années. DATES À RETENIR À LA RENTRÉE 2014 Rentrée de M1 : le 29 septembre 2014 Réunion de rentrée : 22 septembre 2014 à 10h. 16 Rentrée de M2 : le 6 octobre 2014 Réunion de rentrée : 29 septembre 2014 à 10h. Détail du cursus Master 1 de Science Politique Semestre / UE modules TRONC COMMUN Coe ff. ECT S 5 5 5 5 5 5 Intitulé des enseignements Semestre 1 Philosophie politique Analyses de la légitimité Sociologie de la démocratie représentative Construction de l’individu politique Méthodes * Langue (OU Cours offerts dans les départements d’italien ou d’anglais : voir les notices ci-dessous) A valider soit au 1er soit au 2nd semestre Semestre 2 5 P1 : Nouveaux objets de l’action publique 5 5 5 10 5 5 P2 : Genre et catégorisation 5 5 10 5 P3 : Mondialisation , migrations, citoyenneté 5 5 5 10 Théories du genre Discriminations, diversité et politiques antidiscriminatoires (cours professionnalisant) Analyse des politiques publiques Tutorat de recherche * Mémoire Théories du genre Analyse des politiques publiques OU Discriminations, diversité et politiques anti-discriminatoires Justice, égalité, équité Tutorat de recherche * Mémoire Justice, égalité, équité Politique et société dans le monde arabe Ou Politique et société en Amérique Latine Gestion par projets : instruments et critiques (cours professionnalisant) Tutorat de recherche * Mémoire * présence obligatoire 17 Master 2 de Science Politique La déclinaison en trois parcours se poursuit. Le second semestre est allégé pour favoriser la rédaction du mémoire. La spécialisation débute dès le début du M2, sans tronc commun, même si certains cours sont communs à deux des parcours. Des enseignements sont également « mutualisés » avec d’autres départements : P1 : Nouveaux objets de l’action publique P2 : Genre et catégorisa tions EC TS M2 - Semestre 3 5 5 Environnement et politique Politiques du corps Empires, colonisation, post-colonialisme OU cours mutualisé avec le départ. de droit (« Anthropologie du droit », par Geneviève Koubi)** Rapports sociaux et action collective OU cours mutualisé avec le départ. De droit (« Justice et rapports mondiaux », Pierre Bodeau-Livinec) Textes de science politique en anglais * (présence obligatoire) Politiques du corps Construction du genre Empires, colonisation, post-colonialisme OU cours mutualisé avec le départ. de droit (« Anthropologie du droit », par Geneviève Koubi) Rapports sociaux et action collective Textes de science politique en anglais * (présence obligatoire) Environnement et politique OU cours mutualisé avec le départ. de droit (« Histoire juridique et politique de la mondialisation », par J. de Saint Victor) ** Empires, colonisation, post-colonialisme OU cours mutualisé avec le départ. de droit (« Anthropologie du droit », par Geneviève Koubi) Construction du genre Economie politique internationale OU Justice et rapports mondiaux Textes de science politique en anglais * (présence obligatoire) 5 5 5 5 5 5 5 5 P3 : Mondialisa tion, migrations , citoyennet é 5 5 5 5 5 M2 - Semestre 4 P1 : Nouveaux objets de l’action publique P2 : ANNUALISE : Inégalités sociales de santé et action publique Enquête collective (en partenariat avec l’INPES) : Méthodes et tutorat de la recherche * (présence 5 ANNUALISE obligatoire) 5 Séminaire de recherche 2 * (présence obligatoire) 20 Mémoire 5 Genre et politique 5 ANNUALISE : Méthodes et tutorat de la recherche* (présence obligatoire) 5 18 Genre et 5 Séminaire de recherche 2* (présence obligatoire) catégorisa 20 Mémoire tions P3 : 5 Systèmes politiques comparés : Afrique Mondialis : Méthodes et tutorat de la recherche* (présence 5 ANNUALISE ation, obligatoire) migrations 5 Séminaire de recherche 2* (présence obligatoire) , citoyennet 20 Mémoire é (**) Cours mutualisés à prendre et à faire valider dans les départements partenaires (voir leurs secrétariats) * présence obligatoire NB : L’organisation de l’emploi du temps et la gestion des salles ne permettent pas aux étudiant-e-s du parcours 3 de suivre en même temps « Environnement et politique » et « Construction du genre ». Il leur faudra donc prendre et valider un autre cours : - Rapports sociaux et action collective (parcours 1 et 2). Ou : - Justice et rapports mondiaux (cours de droit donné au second semestre). 19 DESCRIPTIF DES ENSEIGNEMENTS 20 Enseignemen t Philosophie Politique Sociologie de la démocratie représentati ve Analyses de la légitimité Construction de l’individu politique Nivea u Description du cours M1 – Comment penser philosophiquement le politique ? L'objectif e 1 s. de ce cours est de répondre à cette interrogation, en privilégiant chaque année des cas d’études spécifiques. M1 – Ce cours vise à explorer le concept de la représentation 1e s. politique et ses corollaires comme la légitimé du pouvoir, la représentativité des élus et les relations qui unissent les citoyens à ceux qu’ils ont choisis. Pour ce faire et après avoir étudié le processus de construction historique de la démocratie représentative, les questions de l’autonomisation du champ politique, du recrutement des professionnels politiques, du rôle des partis et des militants seront abordés tour à tour. Mais ne seront pas oubliés les « exclus » traditionnels de la représentation que sont les femmes ou les « sans » (les sans-papiers par exemple) qui déploient des stratégies et des ressources propres pour intégrer le champ politique ou, plus généralement, l’espace public. Enfin et à travers la question de l’abstention électorale notamment, c’est le thème de la démobilisation politique qui sera interrogé plus avant, tout comme celui des nouvelles formes de la démocratie. M1 – Ce cours vise à explorer le concept de légitimité, central 1e s. aussi bien dans l’histoire de la philosophie politique que dans celle des sciences sociales. En s’appuyant sur les grands auteurs, on distinguera notamment les approches visant à poser les fondements de l’autorité politique légitime de celles qui soupçonnent toute revendication de légitimité de masquer une situation de domination. On étudiera également ce qui différencie, dans les sociologies contemporaines, les approches en termes de légitimation de celles en termes de justification, les outils conceptuels et méthodologiques et les stratégies de recherche associés à chacune de ces approches. M1 – Ce cours retrace les processus d’émergence et de 1e s. consolidation de la figure de l’individu politique contemporain : au cœur de la mythologie actuelle de la démocratie se trouve l’individu citoyen et électeur, supposé universellement compétent et intéressé par la politique, engagé à intervalles réguliers dans des formes réglées de participation politique. Cet enseignement analyse la manière dont l’individu s’est imposé comme unité théorique du système politique démocratique, en concordance avec des mécanismes sociaux plus généraux d’individualisation des rôles et de remise en jeu des collectifs, groupes et classes, susceptibles de rassembler des intérêts et de susciter des identifications. Il examine également les mutations les plus 21 contemporaines qui affectent et définissent cette figure de l’individu politique (défiance et désengagement politique supposés, rapport entre individualisation et privatisation des « risques sociaux », etc.) et dévoile donc les nouvelles logiques de socialisation politique à l’œuvre. Méthodes M1 – Ce cours a pour objectif de consolider les compétences 1e s. méthodologiques et théoriques des étudiant-e-s et d’aborder les techniques nécessaires à la recherche et, plus particulièrement, à la préparation et la rédaction de leur mémoire. L’assistance aux séances est obligatoire et indispensable pour la validation de cet EC. Il s’agira en effet de travailler sur la délimitation du sujet, la construction de l’objet et sa problématisation, la formulation d’hypothèses et l’utilisation de concepts. On y discutera la construction d’un programme de recherche et l’utilisation des méthodes adaptées à la problématique, la sélection et la présentation des sources, les pratiques documentaires et l’utilisation des ressources électroniques, enfin la construction et la présentation d’une démonstration. Une attention particulière sera accordée à l’avancement des travaux des étudiants et aux problèmes méthodologiques et théoriques rencontrés en fonction desquels des séances seront consacrées à la discussion des questions soulevées (historicité, objectivité et connaissances situées, comparatisme et hiérarchisation des savoirs, quantitatif et qualitatif, etc.). Théories du M1 – Sous titre : « Théories du genre et éthique féministe » genre 2e s. Ce cours a pour objectif d’introduire les étudiant-e-s à la problématique du genre, comme rapport social, principe d’ordre et catégorie d’analyse des faits sociaux et politiques. Il présentera la diversité des analyses du genre et des rapports de sexe en accordant une attention particulière aux transformations que ces analyses produisent tant dans la façon de constituer des connaissances dans les sciences sociales et dans la théorie politique, que dans ce qui compte comme connaissance. Il s’agit ainsi de faire apparaître- et de mettre en discussion- les possibilités qu’ouvrent ces théories pour repenser les catégories (démocratie, représentation, travail, famille) et les dualismes classiques des sciences sociales et de la théorie politique : universel/particulier, privé/public, raison/émotion ; politique/morale. On s'interrogera dans ce sens sur l'apport de l'éthique féministe à ce changement de paradigme dans les sciences sociales. Discriminatio M1- 2e L’objectif de ce cours est de fournir aux étudiant-e-s des compétences opératoires pour comprendre les logiques et les effets des phénomènes de ns, diversité s. discriminations, et pour intervenir professionnellement dans ce domaine. Pour et politiques ce faire, nous consacrerons plusieurs séances aux mots, notions et concepts antinécessaires pour penser les questions de discriminations. Les étudiant-e-s discriminatoi seront invité-e-s à historiciser les débats et l’action publique en revenant sur res l’histoire des dispositifs. L’analyse portera plus spécifiquement sur la (cours production des discriminations systémiques. Les étudiant-e-s seront profession familiarisé-e-s avec les outils politiques, juridiques, mais aussi plus discursifs nali-sant) et symboliques de lutte contre les discriminations. Enfin ils et elles seront 22 Analyse des politiques publiques Justice, égalité, équité Politique et Société en Amérique Latine amené-e-s à réfléchir à la mobilisation d’outils ou à la mise en œuvre de démarches concrets d’intervention, ainsi qu'aux stratégies de l'action publique – leurs enjeux, leurs difficultés, leurs limites - à l’occasion de séances animées par des experts, militant-e-s ou professionnel-le-s. M1 – Ce cours explore les conditions de la fabrique et de la mise 2e s. en œuvre de l’action publique. Après avoir présenté les grands principes d’analyse et les principales notions des approches « classiques » des politiques publiques, on s’intéressera aux différents acteurs (des hauts fonctionnaires aux agents des guichets en passant par les élus et les groupes d’intérêt) qui interagissent à différentes échelles (locale, nationale, européenne) dans la production de l’action publique. Enfin, à partir de thématiques variées (« chômage », « quartiers sensibles », « échec scolaire », « politique culturelle », etc.), on insistera sur les logiques de construction et de problématisation des « problèmes publics ». M1- 2e Si établir des normes est une entreprise incontournable pour s. tout agencement social, il devient alors important de pouvoir identifier les présupposés des différentes solutions normatives ainsi que le fonctionnement des institutions politiques susceptibles de s’y conformer. Cependant, la théorie de la justice est loin d’être un bloc unitaire et monotone. Pour réaliser quelle est la complexité d’une théorie de la justice, il suffit de constater la diversité des alternatives que nous avons à notre disposition pour résoudre un conflit aussi banal que l’attribution des places dans une salle de concert. Quelle est la rationalisation la plus juste ? Le prix monétaire ? Et si oui, le quel ? La fille d’attente ? L’ordre alphabétique ? L’âge ? La négociation ? La persuasion ? Le vote ? Et si oui quel type de vote ? et ainsi de suite. La variété évidente des solutions susceptibles de résoudre un conflit donné nous incite inévitablement à nous demander quelle solution nous devrions plutôt adopter. En d’autres termes, il devient crucial de comprendre les enjeux de la réponse à la question : « pourquoi formuler une norme pour l’attribution des ressources rares plutôt qu’une autre ? ». D’une manière plus au moins claire et pertinente, chacun d’entre nous a sa propre réponse à cette question. L’objectif du cours est précisément de stimuler la réflexion sur les présupposés implicites et moins évidents au premier abord ainsi que sur les distinctions utiles pour l’appréhension du fonctionnement des différentes théories de la justice qui nous sont proposées pour résoudre les conflits. M1 – Ce cours traite de la situation politique et sociale actuelle en e 2 s. Amérique latine. Il s'agit de mettre en perspective historique et d'approfondir la réflexion des mutations en cours dans le sous-continent avec la résurgence des gauches latinoaméricaines et les défis auxquelles elles sont confrontées, de la "Révolution bolivarienne" d'Hugo Chávez à la politique du PT au Brésil en passant par la nouvelle donne politique en Bolivie. La situation des autres pays-clés (Argentine, Chili, 23 Politique et Société : Monde arabe Gestion par projets : instruments et critiques (cours profession nali-sant) Colombie, Cuba, Mexique) sera également abordée. M1 – L’objectif du cours est d’examiner la dynamique de 2e s. développement sociopolitique dans le monde arabe. Dans une démarche comparative, il s’agira de travailler les débats liés à la démocratisation, mais également d’approfondir l’analyse de l’autoritarisme et des équilibres autoritaires. Une attention particulière sera accordée aux événements récents et à l’analyse des mécanismes et des enjeux de ce qui est communément consacré sous la formule des « révoltes arabes ». L’accent mis sur les analyses de l’actualité immédiate n’oblitère pas le souci d’une compréhension historique. Ainsi, les changements sociaux et politiques survenus au Moyen-Orient et au Maghreb depuis les indépendances seront examinés, en particulier, les questions relatives à la société civile, aux développements de l’islamisme et aux évolutions de la différenciation sociale. Le cours entend, ainsi, mener de front commentaires actuels et analyses approfondies. M1 – Ce cours offre une introduction au monde des projets de 2e s. coopération à partir du lien entre migration, politiques publiques de développement et ONG. Il vise à la fois à transmettre la connaissance d’un ensemble d’outils techniques utilisés dans la conception, gestion et évaluation de projets et à examiner l’utilisation de ces instruments dans le domaine du co-développement ; perspective qui met les migrants et leurs associations au cœur des politiques de coopération, concernant les territoires d’accueil, aussi bien que les pays d’origine. Après une présentation des grandes évolutions en matière de politiques de développement et d'une discussion de l'émergence des associations de migrants comme partenaires clefs, seront étudiées les différentes étapes de la gestion du cycle de projet (GCP) et la façon dont contraintes techniques et rapports de force politiques se croisent. Seront en particulier abordés le rôle des diasporas dans le champ politique local, le positionnement des jeunes dans le changement des conceptions de développement, et les enjeux liés aux relations entre ONG du nord et du sud, bailleurs et sociétés civiles. Bénéficiant de l’appui du GRDR Migration-Citoyenneté-Développement, cet enseignement intégra des interventions de professionnels et militants des ONG et du secteur associatif. Tutorat de mémoire M1- 2e s. Les responsables du tutorat assurent un suivi individualisé du travail de recherche d’un groupe d’étudiants en sociologie ou en théorie politique. L’assistance aux séances est obligatoire et indispensable pour la validation de cet EC. Le tutorat est d’abord organisé en séances thématiques, confrontant les recherches spécifiques des étudiant-e-s de chaque groupe aux principes et aux étapes d’une démarche de recherche : on s’assure que la définition de l’objet d’études, l’identification d’une problématique, l’accès aux sources, la 24 mise en place d’un protocole empirique adapté, la réalisation éventuelle d’une enquête de terrain, la mise à l’épreuve des hypothèses et la construction d’une démonstration sont maîtrisés ou en voie de l’être. On effectue ensuite un accompagnement individualisé des étudiant-e-s, en suivant l’avancement des mémoires à partir d’exposés sur l’état des recherches. MASTER 2 : Environnem ent et politique M2 – 1e s. Politiques du corps M2 – 1e s. Empires, M2 – 1e colonisation, s. postcolonialisme Justice et rapports de force mondiaux M2- 1e s. Ce séminaire propose d’analyser la manière dont les relations entre environnement et politique s’articulent, implicitement ou explicitement, à un troisième terme: l’éthique environnementale. On tentera notamment de montrer que la question des rapports entre l’homme, la société et l’environnement se pense différemment selon la manière dont on envisage la relation de la nature à l’artifice technologique. Objectif : Connaissance des théories politiques et morales qui ont le corps comme objet. Questions abordées : Les théories de la procréation et de la naissance ; l’avortement ; la fabrique du sexe ; prostitution et esclavage ; sexualités et perversion ; les dons d’organes ; euthanasie et mort assistée ; analyse politique et morale des normes bioéthiques. Objectifs : Atteindre une compréhension générale des processus historiques et des idéologies associés aux expansions impériales et coloniales. Offrir une introduction aux théories de l’émancipation « postcoloniale ». Description : Il s’agit dans un premier temps de cerner les grands modèles qui ont caractérisé les manifestations historiques variées de l’empire et de la colonie. Ensuite seront abordés les cadres théoriques qui permettent à la fois de comprendre les présupposés politiques, idéologiques et épistémiques des régimes coloniaux et de saisir les formes que prennent les résistances et les projets de décolonisation. En dernière instance, la question est de savoir ce que l’analyse du colonialisme et de la décolonisation peuvent apporter à une pensée critique du politique. Le séminaire "Justice et rapports de force mondiaux" vise à explorer les manifestations du paradigme de la justice dans un environnement mondialisé et la manière dont il est appréhendé au sein des rapports internationaux contemporains. Il s’attachera particulièrement à évaluer comment le droit, en tant que formalisation de la puissance, s’affirme tour à tour comme un cadre d’instrumentalisation des exigences de justice et une garantie essentielle de ce qui, à un moment donné, apparaît comme juste. La question de la justice est d’abord abordée par le biais du développement du multilatéralisme institutionnalisé, notamment sous les auspices des Nations Unies, puis sous l’angle du concept protéiforme de responsabilité. Il s’agira ensuite d’examiner la nature des rapports de force mondiaux 25 Rapports sociaux et action collective M2- 1e s. Constructio n du genre M2 – 1e s. telle qu’elle s’exprime dans le cadre classique des organes judiciaires, qu’il s’agisse de la Cour internationale de Justice, des juridictions protectrices des droits de la personne humaine ou, plus récemment, des instruments de la justice pénale internationale. Enfin, l’étude des revendications normatives des nouveaux groupes vulnérables permettra de mieux cerner les contours d’une société mondiale plus juste. Ce séminaire s’intéresse aux théories et aux dynamiques de l’action collective à partir d’études de cas tirées de l’histoire et de la sociologie comparée des mouvements sociaux et des crises politiques. On s’intéressera en particulier à la dynamique des groupes revendicatifs et aux logiques sociales de l'engagement. Les mobilisations collectives autour de la défense du service public et les formes d'implication des jeunes dans les séquences contestataires récentes (Indignés, mouvements d'étudiants, collectifs de jeunes contre la précarisation, initiatives qui cherchent "une autre manière de faire de la politique") seront au centre de la problématique du séminaire. On invitera les étudiants intéressés à construire une documentation et à faire des exposés autour des formes de politisation mouvementiste dans leurs interactions prolongées avec la politique institutionnelle. Ce séminaire propose d’aborder la construction du genre à partir de l’anthropologie. En effet, dans le débat public (en particulier autour de l’ouverture du mariage et de la filiation aux couples de même sexe), l’invocation des « fondements anthropologiques de la culture » pour justifier une définition intangible de la différence des sexes pourrait laisser croire que cette discipline prétend transcender l’histoire. Or bien au contraire, l’anthropologie se donne pour objet la construction sociale des différences. Aussi le genre, concept né dans le monde médical et psy, puis approprié par la sociologie féministe, s’est-il trouvé depuis les années 1970 au cœur de l’anthropologie féministe. C’est ainsi que les œuvres de Malinowski et Lévi-Strauss ont été relues à la lumière du genre : l’échange social s’avère sexué, et sexualisé. Le séminaire se donne pour objet des questions classiques de l’anthropologie, pour les reprendre à nouveaux frais. En particulier, l’analyse du mariage est renouvelée par sa confrontation avec la prostitution ; de même, les études de genre ont prolongé l’analyse de la filiation en s’attachant à la reproduction – singulièrement en partant de l’assistance médicale à la procréation. Si le genre est socialement construit, en retour, il construit la société. Pour l’appréhender, on s’appuiera sur les traditions de langue anglaise en anthropologie culturelle mais aussi française, en particulier (mais pas exclusivement) avec le féminisme matérialiste. On interrogera (à partir de Rubin) le rapport entre les études sur la sexualité (en particulier l’homosexualité) et celles qui sont parties de la question du genre (et bien sûr des femmes). On confrontera aux 26 recherches féministes des travaux qui se sont constitués hors de ce courant (Godelier, Bourdieu). Economie politique international e M2- 1e s. Inégalités sociales de santé et action publique M2attenti on, ce cours débute au 1er semest re et aura lieu une fois tous les quinze jours Systèmes politiques comparés : Afrique M2- 2e s. L'objectif du séminaire est de sensibiliser les étudiant-e-s à l’importance des enjeux économiques mondiaux auxquels sont confrontées les sociétés contemporaines. L’enseignement a une double ambition. D’une part, présenter les problématiques fondamentales de l’économie politique, analyser les modes de développement et les formes institutionnelles de régulation du système économique, étudier les interactions macro-économiques qui se trouvent à l’origine de la financiarisation du capitalisme. D’autre part, proposer des éléments de réflexion critique pour mieux cerner les principaux problèmes économiques de nos jours : crise de l’endettement, politiques d’austérité, chômage et précarisation de l’emploi, montée de la pauvreté et des inégalités, nouveaux déséquilibres économiques et stratégiques internationaux. Les défis de la construction européenne dans un contexte de crise monétaire et politique seront au centre de la problématique du séminaire. Une collaboration entre l'Université Paris 8, l'Institut national de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES) et plusieurs associations nationales d'élus, a été mise en place dans le but d'associer les étudiant-e-s de master de P8 à l'élaboration de connaissances dans le domaine des inégalités sociales et territoriales de santé. Celles-ci porteront plus spécifiquement sur les déterminants sociaux de santé dans le domaine de la périnatalité en Seine-Saint-Denis et en Picardie, secteur qui est l'objet d'une attention prioritaire au regard des enjeux en matière de prévention. Les étudiant-e-s participeront à la réalisation d'une enquête collective : formulation de la problématique, observations et entretiens dans le cadre d'un travail de terrain encadré par les enseignants-chercheurs, analyse des données recueillies et restitution lors d’un colloque prévu par l'INPES en fin d’année (juin). Doté d'une dimension pratique, mais aussi d'une invitation à la réflexivité quant à la définition des politiques publiques de santé, le séminaire permettra aux étudiants de mieux appréhender les attentes, en terme de production de savoirs, des collectivités territoriales et des acteurs de santé publique. Objectif : Atteindre une compréhension des « sites » et enjeux de la transformation des Etats africains contemporains. Descriptif : Ce séminaire propose de suivre la transformation de l’Etat contemporain en Afrique à travers l’étude approfondie d’un ou deux thèmes choisis à partir d’une série de grandes problématiques, telles que : les coopérations à l’échelle régionale et continentale, les systèmes de guerre, les politiques de décentralisation, les systèmes de partis, les dynamiques associatives, les processus migratoires ou les transferts de modèles de développement. 27 Textes de science politique en langue étrangère (anglais) M2 – 2e s. Genre et politique M2 – 2e s. Méthodes et tutorat de la recherche M2 – 2e s. Sans être un cours de langue, cet enseignement vise à familiariser les étudiant-e-s avec la lecture, la compréhension et la discussion critique de textes de sociologie politique ou de théorie politique en anglais – notamment ceux qui ne sont pas traduits en français – afin de développer leur capacité d’accès à la bibliographie anglophone. Chaque enseignant-e sélectionne ses textes en fonction de ses centres d’intérêts et de ceux des étudiants. A titre d’exemple, les textes peuvent porter sur la compréhension du système-monde moderne, les inégalités sociales et urbaines, les questions ethniques et raciales, les mouvements sociaux, les Cultural Studies, les perspectives critiques dites postcoloniales ou décoloniales, etc. Ce séminaire de deuxième année de master porte sur l’actualité politique des questions sexuelles – soit à la fois des questions de genre et de sexualité. Il mobilise les savoirs des sciences sociales pour penser la politisation (mais aussi la non-politisation) des rapports de pouvoir dans les relations entre les sexes ainsi qu’entre les sexualités. Il s’agit de l’espace public en un double sens : la sphère publique, et les lieux publics. On partira de la querelle récente à propos de l’introduction du « genre » dans des manuels scolaires de Sciences de la vie et de la terre. On examinera les débats autour de la place des femmes dans la vie publique (en politique, mais aussi en art), en discutant certaines mobilisations qui les contestent (de la Barbe en France aux Femen ukrainiennes). On s’attachera plus largement aux controverses, pour en cerner les enjeux, en préciser les acteurs, et en recenser les argumentaires. Les objets étudiés au cours du semestre dépendront bien sûr de l’actualité récente – en France, de la nouvelle loi sur le harcèlement sexuel à l’ouverture annoncée du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe, en passant par les controverses récurrentes sur la prostitution. On analysera aussi des livres, des films ou des spectacles récents, qui ont fait polémique. Mais on ne s’arrêtera pas à la France : le séminaire s’ouvrira sur l’actualité internationale. On prendra ainsi pour objets les débats sur les versions sexualisées du « conflit des civilisations », sur les nationalismes sexuels ou l’homonationalisme, mais aussi autour des religions – non seulement l’islam, en revenant en particulier sur les affaires du voile, mais aussi le catholicisme, avec la théologie sexuelle du Vatican. Il s’agit de confronter des manières d’appréhender un présent travaillé par l’histoire, qu’on appellera l’actualité, sans réduire celle-ci aux actualités, vouées (par définition) à devenir aussitôt périmées, selon la logique temporelle du présentisme médiatique. Le but de ce cours est de former, dès le début de l’année universitaire, aux étapes successives de la production d’un mémoire de M2 en évoquant principalement les problèmes de choix d’un objet, de construction d’un problème, de délimitation des sources, de mise en place d’un protocole 28 Séminaire de recherche 1 et 2 M2-2e s. d’enquête, d’élaboration des hypothèses, de sélection des matériaux, de structuration de l’argument et d’écriture. Il s’agit d’un atelier collectif de travail sur la production des mémoires. Le tutorat est organisé en séances thématiques qui permettent de présenter puis de discuter de projets voire de travaux de recherche en cours ou de parties écrites en M1 par les étudiants. Un accompagnement individualisé est proposé. L’assistance aux séances est obligatoire pour la validation de l’EC. Objectif: Le but du séminaire est de présenter des recherches achevées ou en cours, émanant aussi bien de doctorants que de chercheurs plus avancés. Des approches relevant des différentes orientations disciplinaires de la science politique y sont examinées. Contenu: Le séminaire est organisé conjointement par le LabToP et par le CRESPPA. A chaque séance, la présentation d’environ une heure d’une recherche achevée ou en cours fait ensuite l’objet d’une discussion critique. Des séances consacrées aux travaux en cours de doctorants seront organisées en sus. Attention, le séminaire se déroule au 1er ET au 2e semestre, et fait l’objet de deux validations distinctes correspondant à ces deux semestres. PRÉSENTATION DES COURS DISPENSÉS DANS D’AUTRES DÉPARTEMENTS Cours offert par J-L. Fournel, (départeme nt d’italien) en remplaceme nt éventuel du cours de langue au 1er semestre de Master 1, Mardi 12h15h M1-1er s. Machiavel, machiavélismes, anti-machiavélismes Après une évocation synthétique des principaux versants de la pensée politique de Machiavel, dont on rappellera dans un premier temps les questions les plus controversées (la question du conflit, la place des rapports de forces et de la violence politique dans l’histoire, les « cruautés bien employées », l’articulation de la république et de la tyrannie), il s’agira dans ce cours de suivre les lectures de Machiavel de la parution de ses œuvres majeures (dans les années 1530, le Prince et les Discours, surtout, mais aussi les Histoires florentines) jusqu’à la fin du XVIIIe siècle et la redécouverte d’un Machiavel républicain dans le Contrat social de Rousseau. Des guerres civiles de religion françaises à la révolution française, c’est la construction d’un des courants importants de la pensée politique moderne qui se développe à cette occasion : on lui a donné, aux XVIe et XVIIe siècles, le nom d’anti-machiavélisme mais c’est en fait un des lieux de définition de la question de l’Etat et de la politique de puissance qui se structure au fil des débats qui naissent de la discussion de la pensée machiavélienne. Dans ce mouvement les traductions et la circulation des textes jouent un rôle majeur et nous y accorderons une place particulière. Nous aborderons aussi pour finir la façon dont la pensée machiavélienne a été au cœur d’un courant critique « républicaniste » très contemporain qui s’est constitué dans les pays anglophones autour de la notion d’humanisme civique puis de la définition d’un « moment machiavélien » (Hans 29 Cours offert par Xavier Tabet (départeme nt d’italien) en remplaceme nt éventuel du cours de langue au er 1 semestre de Master 1 Mercredi 1113h M1 – 1er s. Cours offert par Xavier Tabet (départeme nt d’italien) en remplaceme nt éventuel du cours de langue au 1er semestre de Master 1 Mardi 1518h M1- 2e s. Cours offert par Xavier Tabet (Italien) et RenéMarc-Pille (Etudes germanique s, UFR 5), M1 - 2e s Baron, John Pocock, Quentin Skinner). Penser l'abolition de la peine de mort: Cesare Beccaria et le droit de punir Le cours portera sur le livre de l’italien Cesare Beccaria, Des délits et des peines (1764), célèbre pour son plaidoyer contre la torture et pour l’abolition de la peine de mort. Au croisement de l’histoire intellectuelle, de l’histoire politique et de l’histoire du droit pénal, le cours envisagera ce que l’on appelle les « lumières juridiques ». On essaiera de rendre compte, plus généralement, de « l’esprit des lumières », en Italie et en Europe, ainsi que de l’importance du moment de la Révolution française dans la naissance de la « modernité » juridique et politique. Le problème général du « droit de punir » sera bien entendu au centre de ce cours, dans lequel il sera également question de l’usage de Beccaria que fait Michel Foucault dans Surveiller et punir (1975). Ouvrage à posséder et à avoir lu avant le cours Cesare Beccaria, Des délits et des peines. Dei delitti e delle pene, introduction, traduction et notes de Philippe Audegean, ENS Editions, 2009. Ou alors, le cas échéant, l’édition de poche suivante : Beccaria, Des délits et des peines, traduction de Maurice Chevallier, introduction de Robert Badinter, GFFlammarion, 2006. Une bibliographie critique ainsi qu’un dossier de textes et documents seront fournis au début du cours. Politique et littérature à l’épreuve des camps (autour de Primo Levi). A partir d'une réflexion générale sur les rapports entre littérature et totalitarisme, le cours portera d'une part sur la représentation de l'univers totalitaire dans la littérature européenne de l'après-guerre (Orwell en particulier); et d'autre part - et surtout - sur les particularités de ce que l’on appelle la « littérature concentrationnaire » (Levi surtout, mais aussi Rousset, Antelme, Améry). Nous tenterons de mettre en relation les difficultés juridiques et politiques de la définition du « crime contre l’humanité », depuis le procès de Nuremberg (1946), avec les difficultés à « dire » ce que fut l’expérience des camps de concentration, ainsi que la Shoah. Par-delà l’évocation des auteurs de « l’ère des témoins » et de leurs rapports contrastés avec ce que l’on a l’habitude d’appeler la « littérature », le cours abordera aussi la question des enjeux politiques et philosophiques des conflits de mémoire, de l’après-guerre jusqu’à nos jours. La notion de totalitarisme Dans ce séminaire nous nous proposons de retracer l'histoire et les usages politiques de de la notion de totalitarisme, à partir de son apparition au début des années 1920 en Italie jusqu’aux analyses d’Hannah Arendt dans Les origines du totalitarisme (1951), et jusqu’au « retour » de la notion de totalitarisme dans les travaux des historiens et des politistes, mais également dans le « débat public », après la chute du mur de Berlin. Centré d’abord sur l’analyse du nazisme et du 30 mercredi 15h-18h, en remplaceme nt éventuel du cours de langue au 1er semestre de Master 1 fascisme, ce cours abordera aussi nécessairement la question du bolchévisme. Les cadres historiques de ces différentes histoires nationales, et des différentes « voies nationales » au totalitarisme, seront retracés, dans la mesure où l’on ne limitera pas à l’évocation des seuls « débats intellectuels ». Quant au caractère opératoire de la notion de totalitarisme, il sera lui-même interrogé, à partir des controverses et travaux récents autour de cette notion. 31 DOMAINES DE SPÉCIALITÉ DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS NB : Votre mémoire peut également être encadré par un chercheur CNRS membre du CRESPPA, n’hésitez pas à consulter le site du Laboratoire pour prendre connaissance des domaines de spécialités de ces chercheurs. http://www.cresppa.cnrs.fr/ Assia BOUTALEB (absente en 2014-2015) Régimes et systèmes politique du monde arabe (acteurs, institutions) Autoritarisme et processus de légitimation Thèmes liés à la politisation (processus et formes) Catégories sociales dans le monde musulman Mouvements sociaux et formes d’action collective en contexte autoritaire Christine CADOT Identité européenne, représentations, mythes, histoire, religions et Europe Histoire du fédéralisme Comparaisons Europe-Amérique : systèmes et institutions politiques Transferts culturels Europe-Amérique Art et Politique : usages politiques de l’art Damien de BLIC Sociologie des affaires, des scandales et des polémiques publiques Sociologie économique, sociologie de l'argent et de la finance ; approche historique des discours culturels sur l’argent, la banque et la finance ; scandales financiers, normativité et sens de la justice économique ; Sociologie des mobilisations : l’engagement auprès des étrangers sans papiers dans la France contemporaine Religions, mobilisations et cultures politiques ; approche pragmatique des rituels funéraires Thomas BRISSON Sociologie des Intellectuels et des champs du pouvoir ; relations savoirpouvoir. Monde Arabe et Musulman contemporains. Migrations et circulations. Acteurs et formes de contestation de la centralité occidentale. Asie du Sud Est, Singapour, Hong Kong, construction de la puissance asiatique. Vanessa CODACCIONI Sociologie du crime, du criminel et de la criminalité politiques Sociologie de la répression étatique et de l’appareil d’État 32 Sociologie des procès politiques : sociologie des usages du droit, de la justice et des procès Sociologie de l’action collective et du militantisme : communisme, extrême gauche, anticolonialisme (en particulier guerre d’Indochine et guerre d’Algérie) Elsa DORLIN Philosophie et théorie politiques (en particulier études foucaldiennes) Etudes féministes, de genre et de sexualités (en particulier, généalogie des rapports de pouvoir de genre, de race et de classe et épistémologies féministes) Théorie critique (en particulier, questions relatives à la violence) Problématiques postcoloniales (en particulier, études africaines américaines et caribéennes, études fanoniennes) Histoire et philosophie de la médecine (histoire politique du corps, historicité des catégories de sexe et de race dans les sciences biologiques et médicales) Bertrand GUILLARME Philosophie politique et sociale, notamment contemporaine: théories de la justice distributive, du châtiment pénal, de la démocratie, de la nation, du droit des Gens. Ethique et philosophie politique appliquées, notamment à tout ce qui concerne les questions de sexualité, de reproduction, de santé humaine, d’environnement. Théories du genre Mathieu HAUCHECORNE Sociologie des élites intellectuelles et administratives Sociologie historique des idées politiques et des savoirs Circulation internationale des idées; transferts de normes; analyse comparée (France; Etats-Unis; Royaume-Uni) Sociologie de l'action publique (politiques sociales; politiques scientifiques; logement) Réception, espace public, controverses et médias Odile HENRY (absente en 2014-2015) Sociologie de l'expertise et des activités de conseil Sociologie historique des groupes professionnels : entre l’Etat et le marché Transformations du capitalisme et structuration du groupe des ingénieurs Sociologie des élites techniques indiennes : parcours migratoires et trajectoires sociales Sociogenèse des savoirs managériaux et circulation internationale 33 Inégalités sociales de santé et action publique Florence HULAK Epistémologie et histoire des sciences sociales Théories de l’histoire et du changement historique Théories des représentations collectives (imaginaires, mentalités, idéologies). Philosophie et théorie politique contemporaine (notamment : marxismes, études foucaldiennes, études wébériennes) Théories contemporaines de la démocratie (notamment : Castoriadis, Lefort, Rancière, Taylor) Histoire de la pensée politique (notamment : spinozismes, marxismes) Laurent JEANPIERRE Sociologie et politique de la société transnationale : émigrations politiques ; politisation et politique des migrants et des diasporas ; réseaux d’acteurs non-étatiques ; mondialisations culturelles ; histoire globale ; macrohistoire Sociologie des idées et des intellectuels : intellectuels et politique ; conditions d’accès à l’espace public ; structures sociales de l’espace public ; circulations, usages sociaux et politiques des idées ; histoire et sociologie des sciences sociales ; politiques des savoirs Sociologie des crises politiques : changements de régime, révolutions, révoltes Sociologie du néolibéralisme Théories et sociologies critiques Audrey MARIETTE Art & politique (cinéma, classes populaires, question sociale ; engagement, mobilisations, intellectuels ; publics militants) Circulation internationale des œuvres et des idées Industries culturelles, politique culturelle, « diversité » & mondialisation Formation professionnelle, politiques éducatives & inégalités sociales Anne MARIJNEN Partis politiques Mouvements sociaux et mobilisations politiques Socio histoire du politique Sujets sur l'Italie Vanessa NUROCK Philosophie morale et politique contemporaine Philosophie morale moderne (pensée des Lumières) Bioéthiques (éthique biomédicale, éthique animale et environnementale, neuroéthique et nanoéthique) 34 uestio Philosophie de la psychologie (psychologie sociale, psychologie morale, sciences cognitives) Ethique du care Patricia PAPERMAN Éthique féministe et politique du care Sociologie des émotions (sentiments d’injustice et expression publique, genre et émotions) Construction sociale et traitement institutionnel de la dépendance (handicaps, maladie mentale, vieillesse) Théories et épistémologies du genre Violaine ROUSSEL (absente en 2013-2015) Sociologie de la production de la « culture populaire » (logiques professionnelles des industries culturelles, socio-économie de la culture et ses dimensions politiques, etc.). Arts et politique (Engagement d'artistes. Usages politique des œuvres. Mobilisations de professionnels des mondes de l’art. Liens entre enjeux esthétiques, commerciaux et militants). Sociologie du droit et des professions judiciaires : mobilisations de juristes et de professionnels du procès, usages du droit en politique. Scandales politiques. Nouvelles technologies et politique ; sociologie politique des objets techniques. Sociologie du journalisme, « espace public », médias et mobilisations politiques. La violence dans les sociétés démocratiques contemporaines (sport, harcèlement moral, etc.) Yves SINTOMER Théories de la démocratie. Sujets sur l’Italie, l’Amérique latine, l’Espagne, l’Allemagne. Démocratie participative, démocratie directe. Privé/public, privé/politique, « mon corps est à moi » Sylvie TISSOT Sociologie urbaine : ségrégation socio-spatiale et discriminations ; requalification des quartiers centraux anciens. Politiques urbaines en France et Aux Etats-Unis : dispositifs de réhabilitation et de promotion de la mixité sociale. Sociologie des savoirs et de l'expertise sur la ville Sociologie de la stratification sociale et des classes supérieures : mobilisation des classes supérieures dans les espaces résidentiels, logiques de distinction sociale. 35 Michel VAKALOULIS Théories du capitalisme avancé, mondialisation. Classes sociales, sociologie du salariat. Sociologie comparative de l'action collective. Problèmes contemporains du syndicalisme en Europe. Services publics et citoyenneté. Politiques énergétiques en France et en Europe. Sociologie du militantisme. Pourvoir d'État et démocratie participative. Sociologie des partis politiques Jeunes et politique. Nouvelles figures de politisation. Clemens ZOBEL Société et État en Afrique Les politiques et idéologies de développement – les relations Nord-Sud Théories post-coloniales Politique locale et décentralisation Politique et pratiques esthétiques (art, musique, littérature) 36 POUR AVOIR CONNAISSANCE DES EMPLOIS DU TEMPS, REPORTEZ-VOUS AU BLOG ET AU SITE WEB DU DEPARTEMENT Adresse du site Internet du département : http://www.univparis8.fr/scpo Blog du secrétariat : http://sciencepoparis8.hautetfort.com/ Master de Science Politique – Maquette synthétique M1 – Semestre 1 Tronc commun M1 - Semestre 2 PARCOURS 1 Théories du genre ; Discriminations, diversité et politiques Philosophie NOUVEAUX OBJETS DE anti-discriminatoires ; politique ; L’ACTION PUBLIQUE Analyse des politiques publiques ; Analyses de la Tutorat et Mémoire. légitimité ; PARCOURS 2 Théories du genre ; Sociologie de la Analyse des politiques publiques OU démocratie représent GENRE ET Discriminations, diversité et politiques ative ; CATÉGORISATIONS anti-discriminatoires ; Construction de Justice, égalité, équité ; l’individu politique ; Tutorat et Mémoire. Méthodes ; PARCOURS 3 Justice, égalité, équité ; Langue vivante. Politique et société dans le monde arabe ; MONDIALISATION, Gestion par projets : instruments et MIGRATIONS, CITOYENNETÉ critiques Tutorat et Mémoire. M2 - Semestre 3 Environnement et politique ; Inégalités sociales de santé et action publique (annualisé) ; Politiques du corps ; Empires, colonisation, post-colonialisme ; Rapports sociaux et action collective ou Justice et rapports mondiaux ; Textes de science politique en anglais ; Séminaire de recherche 1 Politiques du corps ; Construction du genre ; Empires, colonisation, post-colonialisme ; Rapports sociaux et action collective ; Textes de science politique en anglais ; Séminaire de recherche 1 Environnement et politique ; Construction du genre ; Empires, colonisation, post-colonialisme ; Economie politique internationale ou Justice et rapports mondiaux ; Textes de science politique en anglais ; Séminaire de recherche 1 M2 – Semestre 4 Inégalités sociales de santé et action publique (annualisé) Méthodes et tutorat en théorie ou sociologie politique [annualisé] ; Séminaire de recherche 2 ; Mémoire Genre et politique ; Méthodes et tutorat en théorie ou sociologie politique [annualisé] ; Séminaire de recherche 2 ; Mémoire Systèmes politiques comparés : Afrique Méthodes et tutorat en théorie ou sociologie politique [annualisé] ; Séminaire de recherche 2 ; Mémoire