Master de Science Politique - Département de science politique

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Master de Science Politique - Département de science politique
UNIVERSITE PARIS 8
Département de Science Politique
MASTER DE SCIENCE POLITIQUE
« Nouvelles dynamiques du politique :
Justice, discriminations, mobilisations »
2014 – 2015
1
Table des matières
Présentation du Master de science politique...........................................................................3
Organisation de la scolarité........................................................................................................... 8
Obtention des ECTS.......................................................................................................................8
Procédure de validation du diplôme......................................................................................11
DÉTAIL
DU CURSUS................................................................................................................................ 17
MASTER 1 de Science Politique..................................................................................................... 17
MASTER 2 de Science Politique..................................................................................................... 18
DESCRIPTIF
DES ENSEIGNEMENTS.........................................................................................................19
DOMAINES
DE SPÉCIALITÉ DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS.............................................................. 32
2
Présentation du Master de science politique
Inscrit dans la continuité de la licence de science politique, faisant
une part égale à la recherche et à la professionnalisation, le Master
“Nouvelles dynamiques du politique” offre des enseignements originaux et
d’excellence correspondant aux spécialités du département. Ces
spécialités renvoient à des problèmes sociaux contemporains à la source
de nouveaux métiers : discriminations, égalité femmes/hommes et promotion de la
diversité ; nouvelles formes de participation politique et démocratie locale ; rapports
Nords/Suds, Suds/Suds et enjeux de coopération décentralisée.
Le Master s’ouvre par un semestre commun à tous les étudiant-e-s
permettant de consolider les acquis de licence et faire un choix informé de
spécialisation pour la suite de la formation. Le second semestre du M1
marque l’entrée dans les parcours : « Nouveaux objets de l’action
publique » ; « Genre et catégorisations » ; « Mondialisation, migrations,
citoyenneté ». Les étudiant-e-s réalisent un premier travail de
recherche, encadré étroitement par le tutorat enseignant. La formation
valorise la maîtrise des langues étrangères et la mobilité internationale.
Elle offre par ailleurs deux cours professionnalisants, co-animés par un
enseignant-e et des professionnel-l-es des domaines de la lutte contre les
discriminations et de la coopération. A l’issue du M1, les étudiant-e-s ont
acquis une formation solide et détaillée mobilisant les outils récents de la
sociologie et de la théorie politique dans les domaines relevant de leur
parcours.
Le M2 poursuit et renforce la formation dans les mêmes parcours.
Offrant
des
possibilités
d’enquêtes
et
de
stages
professionnalisants, la formation vise à fournir aux étudiants-e-s des compétences
opératoires pour comprendre les logiques d’action politique et intervenir professionnellement
dans les domaines émergents de l’action publique. Au cours du M2, les étudiant-e-s
peuvent en même temps découvrir les débats scientifiques les plus récents
dans leur domaine et y participent à l’occasion de leur intégration dans des
séminaires de recherche (UMR CRESPPA-CNRS) ; ils se familiarisent ainsi
intimement avec les métiers de la recherche. Le master se rattache à la
fois à l’école doctorale Pratiques et théories du sens et à celle de Sciences
sociales.
La formation débouche sur des emplois dans les types de profession
auxquels prépare classiquement le Master en science politique, tout en
fournissant une spécialisation correspondant à des profils de poste centrés
sur le traitement des questions liées aux nouveaux impératifs de l’action
3
publique (discriminations, santé, environnement, etc.), au genre, aux
problèmes liés à la mondialisation et aux situations post-coloniales.
Les domaines professionnels sont les suivants : postes dans des
institutions politiques nationales (Assemblée nationale, Sénat, Service
d'information du Gouvernement, Secrétariat général du Gouvernement), en
tant que contractuel ou via un concours de la fonction publique (catégorie
A) ; communication institutionnelle en cabinet, entreprise, association ou
organisation (y compris syndicats et partis politiques) ; journalisme
spécialisé dans l'analyse et le commentaire de la vie politique, instituts de
sondage ; sociétés d'études et de conseil, métiers de l'expertise ; emplois
dans des collectivités territoriales : mairies, conseils généraux et régionaux
; carrières internationales (administration de l’Union européenne, ONG,
organisations internationales, certains postes dans le domaine
diplomatique) ; secrétariat de rédaction ; édition.
La formation permet également d'envisager l'accès en doctorat.
4
Equipe enseignante
Chaque enseignant-e assure une permanence au département.
Consultez l’affichage et le blog du secrétariat.
PROFESSEUR-E-S :
-
Elsa DORLIN
Eric FASSIN
-
Bertrand GUILLARME
-
Odile HENRY (en délégation CNRS 2014-2015)
-
Laurent JEANPIERRE
-
Patricia PAPERMAN
-
Violaine ROUSSEL (en détachement international en 2014-2015)
-
Yves SINTOMER
-
Sylvie TISSOT
MAÎTRES/MAÎTRESSES DE CONFÉRENCES :
-
Assia BOUTALEB (en détachement international en 2014-2015)
Thomas BRISSON
Christine CADOT
Vanessa CODACCIONI
Damien DE BLIC
Mathieu HAUCHECORNE
Audrey MARIETTE
Anne MARIJNEN
Vanessa NUROCK
Michel VAKALOULIS
Clemens ZOBEL
ENSEIGNANT-E-S ASSOCIÉS À LA FORMATION
-
Pierre BODEAU-LIVINEC (Paris 8, Droit)
Geneviève KOUBI (Paris 8, Droit)
Claire LEVY-VROELANT (Paris 8, Sociologie)
Jacques de SAINT VICTOR (Paris 8, Droit)
Xavier TABET (Paris 8, Italien)
5
- Pascal Martin (Sociologie)
6
Responsables pédagogiques et administratifs
Responsables de la formation :
Sylvie TISSOT et Clemens ZOBEL
Jury de Master :
Eric FASSIN, Bertrand GUILLARME, Laurent JEANPIERRE, Sylvie TISSOT
(présidente), Michel VAKALOULIS, Clemens ZOBEL.
Commission de médiation étudiant-e-s/enseignant-e-s :
Christine CADOT, Bertrand GUILLARME, Michel VAKALOULIS
Responsable des échanges internationaux :
Anne MARIJNEN
Responsable des équivalences :
Clemens ZOBEL
SECRÉTARIAT du département :
Salle B 333, bâtiment B2, 3e étage.
Tel. 01 49 40 70 75
Email : [email protected]
Horaires d'ACCUEIL du public
Lundi - mardi – jeudi : 10h00 - 13h00 et 14h30 - 16h00
Vendredi : 10h00 – 13h00
Fermé le mercredi
Adresse du site Internet du département :
http://.science-politique.univ-paris8.fr/
Blog du secrétariat :
http://sciencepoparis8.hautetfort.com/
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Organisation de la scolarité
Le Master se déroule sur 4 semestres (M1 : semestres 1 et 2 ; M2 :
semestres 3 et 4) : le Master 1 débute par un semestre commun avant de
se décliner en 3 parcours : « Nouveaux objets de l’action publique » ;
« Genre et catégorisations » ; « Mondialisation, migrations, citoyenneté ».
Ces derniers se prolongent en M2 avec une accentuation de la
spécialisation et un adossement à la recherche la plus récente.
La validation d’un enseignement extérieur au cursus peut être prise en
compte au même titre que les stages par les jurys de diplôme pour la
délivrance des mentions, sur demande étudiante, en M1 uniquement. Les
EC extérieurs au cursus et les stages ne peuvent en aucun cas remplacer
la validation d’un élément composant le cursus.
Durée des études : Le Master s’obtient normalement en 2 ans, il ne peut
en aucun cas excéder 6 années. Une dérogation exceptionnelle pour une 3 e
année de M1 ou de M2 peut être accordée par les responsables de
formation sur demande étudiante motivée.
Obtention des ECTS
a) Les cours sont validés par des travaux écrits et oraux. Ils donnent lieu
à une notation, de 0 à 20. Les cours semestriels sont en général validés à
l’aide de deux notes.
- Inscriptions aux cours (inscriptions pédagogiques) : Les modalités ont
changé : les inscriptions pédagogiques se font désormais par internet. Les
étudiant-e-s sont invités à suivre les instructions qui leur sont données sur
le
blog
du
secrétariat
du
département
(http://sciencepoparis8.hautetfort.com/). Pour pouvoir vous inscrire en ligne
dans les cours, vous devrez impérativement avoir activé au préalable votre
adresse email @etud.univ-paris8.fr grâce aux codes fournis lors de votre
inscription administrative, et avoir configuré votre accès à l’interface E-P8
(voir notice explicative « Activation compte numérique E-P8 » sur le blog
du secrétariat, rubrique « Documents »).
8
-Dispense de contrôle continu : voir l’encadré concernant les étudiants
salariés à la fin de cette section.
- Assiduité aux cours : Pour tou-te-s les étudiant-e-s , même salarié-e-s, en
M1 et en M2, l’assiduité est obligatoire aux cours de « Méthodes »,
de « Tutorat de la recherche », ainsi qu’ aux cours de « Textes de
science politique en anglais ».
L’assistance aux autres enseignements est conseillée, aucun manuel ne
correspondant pleinement au programme de ces enseignements. Il
appartient toujours aux étudiant-e-s de se tenir informé-e-s des exigences
du contrôle continu (devoirs de mi-semestre et travaux divers) et sur les
dates de rendu des travaux, y compris pour les cours auxquels les
enseignant-e-s ne contrôlent pas l’assiduité des étudiant-e-s.
-Rattrapages : Pour tous les cours (sauf les cours de méthodes et le tutorat
de recherche en M1 et M2, et le séminaire de recherche en M2), deux
sessions d’examen sont proposées (février et mai pour la session 1, juin
pour la session 2). Si un-e étudiant-e obtient à la première session une
note supérieure ou égale à 10, cette note est définitive et ne peut être
modifiée à la session suivante. En cas de note inférieure à 10 ou s’il n’a pas
passé l’examen à la première session, l’étudiant-e a le droit de se
présenter à la seconde session. Il obtient une note qui annule et remplace
la précédente. (Sauf règles de compensation contraire, voir le paragraphe
ci-dessous)
_ Les règles de compensation (sous réserve de l‘approbation des conseils
centraux)
Rappel : un semestre est composé de plusieurs UE (Unités
d’enseignements), chaque UE se décomposant elle-même en plusieurs EC
(=cours). La compensation se fait donc entre toutes les notes d’une même
UE, puis entre les UE d’un même semestre, et enfin entre les deux
semestres du cursus, sans note éliminatoire. Il est tenu compte des
coefficients correspondant au nombre de crédits ECTS affecté à chaque EC.
Pour bénéficier de la règle de la compensation, c’est-à-dire pour qu’une
note inférieure à 10/20 soit compensée par les autres notes obtenues, il est
absolument nécessaire d’avoir validé l’ensemble des EC d’une UE (et
9
l’ensemble des UE d’un semestre). Attention : une note compensée dès
la session 1 est acquise définitivement. Dans ce cas précis, l’étudiante n’est pas autorisé à se présenter en session 2 (rattrapages).
- Evaluation des enseignements : chaque enseignement est évalué
anonymement par les étudiant-e-s en fin de semestre. Cette procédure
permet d’apporter des améliorations à chaque enseignement et de mieux
coordonner les éléments du cursus pour l’avenir. Il peut être, de plus,
procédé par chaque enseignant-e à une évaluation plus informelle auprès
de ses étudiant-e-s en milieu de semestre, de façon à mieux ajuster son
programme en cours.
-Langues : les inscriptions aux départements de langue répondent à des
règles spécifiques. Les étudiant-e-s doivent se renseigner auprès des
départements correspondants (voir liens sur le blog du secrétariat). Les
délais d’inscription peuvent être plus brefs qu’au département de science
politique. Dans certains cas, les étudiant-e-s doivent passer un test de
niveau (groupes de niveau) au mois de septembre. La liste des langues
pour lesquelles les étudiant-e-s peuvent opter est la suivante : anglais et
CATD, allemand, espagnol, arabe, hébreu, portugais, italien, langues
slaves, chinois. Le Français langue étrangère (FLE) n’est pas autorisé.
NB : cette année, deux cours offert par le département d'Italien peuvent
remplacer le cours de langue du 1er semestre en M1 (mais pas le cours de
« textes en anglais » de M2) : ces cours se déroulent au 2e semestre
- Cesare Beccaria, le droit de punir et les Lumières en Europe, dispensé par
Xavier Tabet (département d’études italiennes, UFR 5)
- La notion de totalitarisme, dispensé par Xavier Tabet (département
d’études italiennes, UFR 5) et René-Marc-Pille (département d’études
germaniques, UFR 5), mercredi 15h-18h
b) Le mémoire de recherche porte sur un sujet qui doit être
préalablement soumis à un directeur-trice de recherche spécialiste de la
question soulevée (les spécialités de chaque enseignant-e sont indiquées
dans cette brochure). Ce sujet et le choix du directeur-trice de recherche
10
doivent être enregistrés administrativement avant la fin du 1 er semestre de
l’année de soutenance. Après habilitation par l’enseignant responsable du
tutorat de recherche sur avis du directeur-trice du mémoire, ce dernier est
soutenu devant au moins deux enseignant-e-s du département. Pour que la
soutenance ait lieu il faut :
- que l’étudiant-e ait rencontré au moins trois fois son directeur-trice de
mémoire.
- qu’il ait validé les cours de Méthodes et Tutorat de recherche.
L’évaluation du mémoire de M1 est décisive pour l’admission éventuelle en
M2.
c) Stage
A condition qu’il n’empiète pas sur les cours et qu’il soit en conformité
avec les thématiques de la formation, les étudiant-e-s de M2 peuvent
réaliser un stage au second semestre. Un annuaire de stage sera
consultable au secrétariat à partir de novembre 2014 ; il recensera
plusieurs lieux d’accueil offerts aux étudiant-e-s de Paris 8 dans les
domaines de la lutte contre les discriminations et de la coopération
décentralisée.
Procédure de validation du diplôme
- L’inscription dans un parcours spécialisé se fait au début du M1 ou
en cours de 1er semestre. Les étudiant-e-s seront alors invités à remettre
au secrétariat du master une fiche de parcours qu’ils pourront télécharger
en ligne sur le blog du secrétariat. Une fois le choix du parcours opéré, il
est définitif et il n’est pas possible de « panacher » les cours empruntés à
différents parcours. En principe, ce choix a vocation à se prolonger en M2.
Un changement de parcours reste cependant possible en tout début de M2
sur autorisation des responsables de la formation, la validation de certains
cours de spécialité supplémentaire pouvant alors être demandée.
- Conditions de passage de M1 en M2, communes aux trois parcours :
vu la diminution de nombre de places ouvertes entre M1 et M2, l’entrée
en M2 n’est pas automatique, elle dépend de critères pédagogiques, et
notamment de la présentation d’un projet de recherche :
11
- Etudiant-e-s de Paris 8 : M1 de science politique complet, avec
mention. M1 de sociologie, philosophie, histoire, de préférence avec
mineure en science politique, avec mention.
- Etudiant-e-s extérieurs (sur dossier et éventuellement audition) :
Maîtrise ou M1 de science politique ; M1/Maîtrise de sociologie,
philosophie,
histoire
avec mineure
en
science
politique ;
exceptionnellement : autres formations liées au domaine de la
science politique ; dans tous les cas : mention Bien ou niveau
équivalent requis.
- La maîtrise peut encore être délivrée à l’issue de la première année de
master complète, à condition qu’un mémoire de recherche ait été soutenu.
- Conditions de délivrance du master :
Lorsqu’un-e étudiant-e estime être en mesure de valider l’intégralité de son
cursus (100% des enseignements de M1 et/ou de M2, soutenance du
mémoire comprise), il est invité à remplir une demande de passage au
jury (formulaire à télécharger sur le blog du secrétariat). Le jury est
souverain dans l’appréciation des demandes qui lui sont soumises, en
particulier pour la délivrance de la mention. Le jury se réunit à deux
reprises, dès la clôture des deux sessions d’examen (session 1 et session
2).
Pour indication, mentions habituellement accordées :
Passable = 10/20 ; Assez Bien = 12/20 ; Bien = 14/20 ; Très Bien = 16/20.
- Modalités de contrôle des connaissances :
Chaque enseignement fait l'objet d'une évaluation notée de 0 à 20.
Le mémoire fait également l’objet d’une évaluation notée sur 20, après
soutenance devant un jury composé de deux enseignant-e-s. A l’issue de la
soutenance, un PV de soutenance sera remis à l’étudiant-e, document
pédagogique qu’il devra transmettre dans les plus brefs délais au
secrétariat du master.
Attention:
La délivrance du diplôme n’est pas automatique. Il faut faire une
demande de diplôme auprès du secrétariat pour que le dossier passe
devant le jury du diplôme. Attention la procédure a changé. Consulter
12
le blog et l'affichage afin de connaître la liste des pièces à fournir ainsi que
la date limite de dépôt, au mois de juin. Aucun jury ne se réunit en février,
aucun diplôme ne peut être délivré à cette date. Il n’y a plus de session
d’examen au mois de septembre.
Pour toutes les informations relatives à la scolarité, merci de
consulter régulièrement le blog du secrétariat.
Adresse email étudiante : une adresse électronique « univ-paris8.fr »
est créée pour tout-e étudiant-e administrativement inscrit. Elle sera
nécessaire pour l’inscription pédagogique et susceptible d’être utilisée pour
l’envoi d’informations importantes par le secrétariat et les enseignant-e-s.
Il est donc demandé à tous les étudiant-e-s de consulter régulièrement ce
compte de messagerie électronique.
13
STATUT D’ÉTUDIANT-E SALARIÉ-E :
MODE D’EMPLOI
L’université permet aux étudiant-e-s occupant un emploi d’au
moins
15 heures hebdomadaires, sous certaines conditions, la possibilité
de bénéficier d’une dispense d’assiduité aux cours et
d’aménagements pour le contrôle des connaissances.
Statut : Le statut d’« étudiant-e salarié-e » est accordé aux étudiant-e-s
inscrit-e-s en science politique et qui en font la demande au début de
chaque semestre. Ce statut ne peut pas être accordé rétroactivement en
fin de semestre ou d’année. Pour en bénéficier, il faut justifier d’un emploi
d’au moins 15 heures hebdomadaires tout au long d’un semestre
(contrat de travail, fiches de paie).
Cours concernés: Tous les cours de Master sont concernés, à l’exception
des cours suivants : Textes de science politique en anglais, Méthodes et/ou
Tutorat. Pour ces derniers l’assiduité aux cours est obligatoire.
Il revient à l’étudiant-e de « récupérer » les cours non suivis. S’il/elle
assiste à un cours de manière assidue, un-e étudiant-e salarié-e perd de
fait ce statut, notamment en matière de dispense de contrôle continu. Un
cours suivi avec assiduité sera validé dans les conditions
habituelles.
Contrôle des connaissances: Le statut d’étudiant-e salarié-e permet
d’être dispensé du contrôle continu et de ne valider les cours concernés
que par l’examen terminal. La présence aux examens de fin de
semestre (et, le cas échéant, aux examens de rattrapage) reste
obligatoire. Pour les cours et séminaires ne se validant pas par un
examen terminal, l’enseignant-e déterminera un mode alternatif de
validation (fiche de lecture, dossier, mini-mémoire…). Dans tous les cas, il
est fortement recommandé à l’’étudiant-e de prendre contact au début du
semestre avec l’enseignant-e.
Démarches à suivre: Au début de chaque semestre, il faut faire établir
une attestation d’étudiant-e salarié-e auprès du secrétariat de Science
politique en fournissant une copie du justificatif qui mentionne le temps du
14
contrat, la durée hebdomadaire et l’organisation de l’emploi salarié
(contrat de travail, fiches de paie etc.).
Une fois l’attestation établie, toujours en début de semestre, il faut
entrer en contact avec chacun-e des enseignant-e-s pour se
signaler comme étudiant-e salarié-e.
15
Avertissement concernant la fraude
Une règle de base du travail universitaire, s’appliquant
aussi bien aux travaux réalisés dans le cadre des cours
que pour la rédaction du mémoire, est de mentionner les
références complètes de toutes les sources utilisées
(ouvrages et articles publiés, résultat d’une consultation
par Internet, …).
L’utilisation systématique de guillemets et de notes de
bas de page, lorsqu’un passage est repris dans les
travaux, ne souffre aucune exception. Le non-respect
de cette règle sera assimilé au plagiat.
L’université met à la disposition de ses enseignants un
logiciel de détection du plagiat.
Les cas de fraude seront rapportés à la direction du
département
qui
transmettra
l’information
aux
Présidents de jurys de diplôme. La direction saisira
systématiquement les instances disciplinaires de
l’université en cas de fraude.
Nous rappelons en effet qu’en application des
dispositions légales, les étudiants ayant fraudé aux
examens sont passibles du Conseil de discipline,
d’une
exclusion
de
l’Université
et
d’une
interdiction de passer tout diplôme en France pour
plusieurs années.
DATES À RETENIR À LA RENTRÉE 2014
Rentrée de M1 : le 29 septembre 2014
Réunion de rentrée : 22 septembre 2014 à 10h.
16
Rentrée de M2 : le 6 octobre 2014
Réunion de rentrée : 29 septembre 2014 à 10h.
Détail du cursus
Master 1 de Science Politique
Semestre / UE
modules
TRONC
COMMUN
Coe
ff.
ECT
S
5
5
5
5
5
5
Intitulé des enseignements
Semestre 1
Philosophie politique
Analyses de la légitimité
Sociologie de la démocratie représentative
Construction de l’individu politique
Méthodes *
Langue (OU Cours offerts dans les départements d’italien ou
d’anglais : voir les notices ci-dessous) A valider
soit au 1er soit au 2nd semestre
Semestre 2
5
P1 :
Nouveaux
objets de
l’action
publique
5
5
5
10
5
5
P2 :
Genre et
catégorisation
5
5
10
5
P3 :
Mondialisation
, migrations,
citoyenneté
5
5
5
10
Théories du genre
Discriminations,
diversité
et
politiques
antidiscriminatoires (cours professionnalisant)
Analyse des politiques publiques
Tutorat de recherche *
Mémoire
Théories du genre
Analyse des politiques publiques OU Discriminations,
diversité et politiques anti-discriminatoires
Justice, égalité, équité
Tutorat de recherche *
Mémoire
Justice, égalité, équité
Politique et société dans le monde arabe Ou Politique et
société en Amérique Latine
Gestion par projets : instruments et critiques (cours
professionnalisant)
Tutorat de recherche *
Mémoire
* présence obligatoire
17
Master 2 de Science Politique
La déclinaison en trois parcours se poursuit. Le second semestre est allégé pour
favoriser la rédaction du mémoire.
La spécialisation débute dès le début du M2, sans tronc commun, même si
certains cours sont communs à deux des parcours. Des enseignements sont
également « mutualisés » avec d’autres départements :
P1 :
Nouveaux
objets de
l’action
publique
P2 :
Genre et
catégorisa
tions
EC
TS
M2 - Semestre 3
5
5
Environnement et politique
Politiques du corps
Empires, colonisation, post-colonialisme
OU cours mutualisé avec le départ. de droit (« Anthropologie
du droit », par Geneviève Koubi)**
Rapports sociaux et action collective
OU cours mutualisé avec le départ. De droit (« Justice et
rapports mondiaux », Pierre Bodeau-Livinec)
Textes de science politique en anglais * (présence obligatoire)
Politiques du corps
Construction du genre
Empires, colonisation, post-colonialisme
OU cours mutualisé avec le départ. de droit (« Anthropologie
du droit », par Geneviève Koubi)
Rapports sociaux et action collective
Textes de science politique en anglais * (présence obligatoire)
Environnement et politique
OU cours mutualisé avec le départ. de droit (« Histoire
juridique et politique de la mondialisation », par J. de Saint
Victor) **
Empires, colonisation, post-colonialisme
OU cours mutualisé avec le départ. de droit (« Anthropologie
du droit », par Geneviève Koubi)
Construction du genre
Economie politique internationale
OU Justice et rapports mondiaux
Textes de science politique en anglais * (présence obligatoire)
5
5
5
5
5
5
5
5
P3 :
Mondialisa
tion,
migrations
,
citoyennet
é
5
5
5
5
5
M2 - Semestre 4
P1 :
Nouveaux
objets de
l’action
publique
P2 :
ANNUALISE : Inégalités sociales de santé et action publique
Enquête collective (en partenariat avec l’INPES)
: Méthodes et tutorat de la recherche * (présence
5 ANNUALISE
obligatoire)
5 Séminaire de recherche 2 * (présence obligatoire)
20 Mémoire
5 Genre et politique
5 ANNUALISE : Méthodes et tutorat de la recherche* (présence
obligatoire)
5
18
Genre et
5 Séminaire de recherche 2* (présence obligatoire)
catégorisa
20 Mémoire
tions
P3 :
5 Systèmes politiques comparés : Afrique
Mondialis
: Méthodes et tutorat de la recherche* (présence
5 ANNUALISE
ation,
obligatoire)
migrations 5 Séminaire de recherche 2* (présence obligatoire)
,
citoyennet 20 Mémoire
é
(**) Cours mutualisés à prendre et à faire valider dans les départements partenaires (voir
leurs secrétariats)
* présence obligatoire
NB : L’organisation de l’emploi du temps et la gestion des salles ne permettent
pas aux étudiant-e-s du parcours 3 de suivre en même temps
« Environnement et politique » et « Construction du genre ». Il leur faudra
donc prendre et valider un autre cours :
- Rapports sociaux et action collective (parcours 1 et 2).
Ou :
- Justice et rapports mondiaux (cours de droit donné au second semestre).
19
DESCRIPTIF DES
ENSEIGNEMENTS
20
Enseignemen
t
Philosophie
Politique
Sociologie
de la
démocratie
représentati
ve
Analyses de
la légitimité
Construction
de l’individu
politique
Nivea
u
Description du cours
M1
– Comment penser philosophiquement le politique ? L'objectif
e
1 s.
de ce cours est de répondre à cette interrogation, en
privilégiant chaque année des cas d’études spécifiques.
M1
– Ce cours vise à explorer le concept de la représentation
1e s.
politique et ses corollaires comme la légitimé du pouvoir, la
représentativité des élus et les relations qui unissent les
citoyens à ceux qu’ils ont choisis. Pour ce faire et après avoir
étudié le processus de construction historique de la
démocratie représentative, les questions de l’autonomisation
du champ politique, du recrutement des professionnels
politiques, du rôle des partis et des militants seront abordés
tour à tour. Mais ne seront pas oubliés les « exclus »
traditionnels de la représentation que sont les femmes ou les
« sans » (les sans-papiers par exemple) qui déploient des
stratégies et des ressources propres pour intégrer le champ
politique ou, plus généralement, l’espace public. Enfin et à
travers la question de l’abstention électorale notamment,
c’est le thème de la démobilisation politique qui sera
interrogé plus avant, tout comme celui des nouvelles formes
de la démocratie.
M1
– Ce cours vise à explorer le concept de légitimité, central
1e s.
aussi bien dans l’histoire de la philosophie politique que dans
celle des sciences sociales. En s’appuyant sur les grands
auteurs, on distinguera notamment les approches visant à
poser les fondements de l’autorité politique légitime de
celles qui soupçonnent toute revendication de légitimité de
masquer une situation de domination. On étudiera
également ce qui différencie, dans les sociologies
contemporaines, les approches en termes de légitimation de
celles en termes de justification, les outils conceptuels et
méthodologiques et les stratégies de recherche associés à
chacune de ces approches.
M1
– Ce cours retrace les processus d’émergence et de
1e s.
consolidation
de
la
figure
de
l’individu
politique
contemporain : au cœur de la mythologie actuelle de la
démocratie se trouve l’individu citoyen et électeur, supposé
universellement compétent et intéressé par la politique,
engagé à intervalles réguliers dans des formes réglées de
participation politique. Cet enseignement analyse la manière
dont l’individu s’est imposé comme unité théorique du
système politique démocratique, en concordance avec des
mécanismes sociaux plus généraux d’individualisation des
rôles et de remise en jeu des collectifs, groupes et classes,
susceptibles de rassembler des intérêts et de susciter des
identifications. Il examine également les mutations les plus
21
contemporaines qui affectent et définissent cette figure de
l’individu politique (défiance et désengagement politique
supposés, rapport entre individualisation et privatisation des
« risques sociaux », etc.) et dévoile donc les nouvelles
logiques de socialisation politique à l’œuvre.
Méthodes
M1
– Ce cours a pour objectif de consolider les compétences
1e s.
méthodologiques et théoriques des étudiant-e-s et d’aborder
les techniques nécessaires à la recherche et, plus
particulièrement, à la préparation et la rédaction de leur
mémoire. L’assistance aux séances est obligatoire et
indispensable pour la validation de cet EC. Il s’agira en effet
de travailler sur la délimitation du sujet, la construction de
l’objet et sa problématisation, la formulation d’hypothèses
et l’utilisation de concepts. On y discutera la construction
d’un programme de recherche et l’utilisation des méthodes
adaptées à la problématique, la sélection et la présentation
des sources, les pratiques documentaires et l’utilisation des
ressources électroniques, enfin la construction et la
présentation d’une démonstration. Une attention particulière
sera accordée à l’avancement des travaux des étudiants et
aux problèmes méthodologiques et théoriques rencontrés en
fonction desquels des séances seront consacrées à la
discussion des questions soulevées (historicité, objectivité et
connaissances situées, comparatisme et hiérarchisation des
savoirs, quantitatif et qualitatif, etc.).
Théories du
M1
– Sous titre : « Théories du genre et éthique féministe »
genre
2e s.
Ce cours a pour objectif d’introduire les étudiant-e-s à la
problématique du genre, comme rapport social, principe
d’ordre et catégorie d’analyse des faits sociaux et politiques.
Il présentera la diversité des analyses du genre et des
rapports de sexe en accordant une attention particulière aux
transformations que ces analyses produisent tant dans la
façon de constituer des connaissances dans les sciences
sociales et dans la théorie politique, que dans ce qui compte
comme connaissance. Il s’agit ainsi de faire apparaître- et de
mettre en discussion- les possibilités qu’ouvrent ces théories
pour repenser les catégories (démocratie, représentation,
travail, famille) et les dualismes classiques des sciences
sociales et de la théorie politique : universel/particulier,
privé/public,
raison/émotion
;
politique/morale.
On
s'interrogera dans ce sens sur l'apport de l'éthique féministe
à ce changement de paradigme dans les sciences sociales.
Discriminatio M1- 2e L’objectif de ce cours est de fournir aux étudiant-e-s des compétences
opératoires pour comprendre les logiques et les effets des phénomènes de
ns, diversité
s.
discriminations, et pour intervenir professionnellement dans ce domaine. Pour
et politiques
ce faire, nous consacrerons plusieurs séances aux mots, notions et concepts
antinécessaires pour penser les questions de discriminations. Les étudiant-e-s
discriminatoi
seront invité-e-s à historiciser les débats et l’action publique en revenant sur
res
l’histoire des dispositifs. L’analyse portera plus spécifiquement sur la
(cours
production des discriminations systémiques. Les étudiant-e-s seront
profession
familiarisé-e-s avec les outils politiques, juridiques, mais aussi plus discursifs
nali-sant)
et symboliques de lutte contre les discriminations. Enfin ils et elles seront
22
Analyse des
politiques
publiques
Justice,
égalité,
équité
Politique et
Société en
Amérique
Latine
amené-e-s à réfléchir à la mobilisation d’outils ou à la mise en œuvre de
démarches concrets d’intervention, ainsi qu'aux stratégies de l'action publique
– leurs enjeux, leurs difficultés, leurs limites - à l’occasion de séances animées
par des experts, militant-e-s ou professionnel-le-s.
M1
– Ce cours explore les conditions de la fabrique et de la mise
2e s.
en œuvre de l’action publique. Après avoir présenté les
grands principes d’analyse et les principales notions des
approches « classiques » des politiques publiques, on
s’intéressera aux différents acteurs (des hauts fonctionnaires
aux agents des guichets en passant par les élus et les
groupes d’intérêt) qui interagissent à différentes échelles
(locale, nationale, européenne) dans la production de l’action
publique. Enfin, à partir de thématiques variées
(« chômage », « quartiers sensibles », « échec scolaire »,
« politique culturelle », etc.), on insistera sur les logiques de
construction et de problématisation des « problèmes
publics ».
M1- 2e Si établir des normes est une entreprise incontournable pour
s.
tout agencement social, il devient alors important de pouvoir
identifier les présupposés des différentes solutions
normatives ainsi que le fonctionnement des institutions
politiques susceptibles de s’y conformer. Cependant, la
théorie de la justice est loin d’être un bloc unitaire et
monotone. Pour réaliser quelle est la complexité d’une
théorie de la justice, il suffit de constater la diversité des
alternatives que nous avons à notre disposition pour
résoudre un conflit aussi banal que l’attribution des places
dans une salle de concert. Quelle est la rationalisation la plus
juste ? Le prix monétaire ? Et si oui, le quel ? La fille d’attente
? L’ordre alphabétique ? L’âge ? La négociation ? La
persuasion ? Le vote ? Et si oui quel type de vote ? et ainsi
de suite. La variété évidente des solutions susceptibles de
résoudre un conflit donné nous incite inévitablement à nous
demander quelle solution nous devrions plutôt adopter. En
d’autres termes, il devient crucial de comprendre les enjeux
de la réponse à la question : « pourquoi formuler une norme
pour l’attribution des ressources rares plutôt qu’une autre ?
». D’une manière plus au moins claire et pertinente, chacun
d’entre nous a sa propre réponse à cette question. L’objectif
du cours est précisément de stimuler la réflexion sur les
présupposés implicites et moins évidents au premier abord
ainsi que sur les distinctions utiles pour l’appréhension du
fonctionnement des différentes théories de la justice qui
nous sont proposées pour résoudre les conflits.
M1 –
Ce cours traite de la situation politique et sociale actuelle en
e
2 s.
Amérique latine. Il s'agit de mettre en perspective historique
et d'approfondir la réflexion des mutations en cours dans le
sous-continent avec la résurgence des gauches latinoaméricaines et les défis auxquelles elles sont confrontées, de
la "Révolution bolivarienne" d'Hugo Chávez à la politique du
PT au Brésil en passant par la nouvelle donne politique en
Bolivie. La situation des autres pays-clés (Argentine, Chili,
23
Politique et
Société :
Monde arabe
Gestion par
projets :
instruments
et critiques
(cours
profession
nali-sant)
Colombie, Cuba, Mexique) sera également abordée.
M1 –
L’objectif du cours est d’examiner la dynamique de
2e s.
développement sociopolitique dans le monde arabe. Dans
une démarche comparative, il s’agira de travailler les débats
liés à la démocratisation, mais également d’approfondir
l’analyse de l’autoritarisme et des équilibres autoritaires. Une
attention particulière sera accordée aux événements récents
et à l’analyse des mécanismes et des enjeux de ce qui est
communément consacré sous la formule des « révoltes
arabes ». L’accent mis sur les analyses de l’actualité
immédiate n’oblitère pas le souci d’une compréhension
historique. Ainsi, les changements sociaux et politiques
survenus au Moyen-Orient et au Maghreb depuis les
indépendances seront examinés, en particulier, les questions
relatives à la société civile, aux développements de
l’islamisme et aux évolutions de la différenciation sociale. Le
cours entend, ainsi, mener de front commentaires actuels et
analyses approfondies.
M1
– Ce cours offre une introduction au monde des projets de
2e s.
coopération à partir du lien entre migration, politiques
publiques de développement et ONG. Il vise à la fois à
transmettre la connaissance d’un ensemble d’outils
techniques utilisés dans la conception, gestion et évaluation
de projets et à examiner l’utilisation de ces instruments dans
le domaine du co-développement ; perspective qui met les
migrants et leurs associations au cœur des politiques de
coopération, concernant les territoires d’accueil, aussi bien
que les pays d’origine. Après une présentation des grandes
évolutions en matière de politiques de développement et
d'une discussion de l'émergence des associations de migrants
comme partenaires clefs, seront étudiées les différentes
étapes de la gestion du cycle de projet (GCP) et la façon dont
contraintes techniques et rapports de force politiques se
croisent. Seront en particulier abordés le rôle des diasporas
dans le champ politique local, le positionnement des jeunes
dans le changement des conceptions de développement, et
les enjeux liés aux relations entre ONG du nord et du sud,
bailleurs et sociétés civiles. Bénéficiant de l’appui du GRDR
Migration-Citoyenneté-Développement,
cet
enseignement
intégra des interventions de professionnels et militants des
ONG et du secteur associatif.
Tutorat de
mémoire
M1- 2e
s.
Les responsables du tutorat assurent un suivi individualisé du
travail de recherche d’un groupe d’étudiants en sociologie ou
en théorie politique. L’assistance aux séances est obligatoire
et indispensable pour la validation de cet EC. Le tutorat est
d’abord organisé en séances thématiques, confrontant les
recherches spécifiques des étudiant-e-s de chaque groupe
aux principes et aux étapes d’une démarche de recherche :
on s’assure que la définition de l’objet d’études,
l’identification d’une problématique, l’accès aux sources, la
24
mise en place d’un protocole empirique adapté, la réalisation
éventuelle d’une enquête de terrain, la mise à l’épreuve des
hypothèses et la construction d’une démonstration sont
maîtrisés ou en voie de l’être. On effectue ensuite un
accompagnement individualisé des étudiant-e-s, en suivant
l’avancement des mémoires à partir d’exposés sur l’état des
recherches.
MASTER 2 :
Environnem
ent et
politique
M2 – 1e
s.
Politiques
du corps
M2 – 1e
s.
Empires,
M2 – 1e
colonisation,
s.
postcolonialisme
Justice et
rapports de
force
mondiaux
M2- 1e
s.
Ce séminaire propose d’analyser la manière dont les relations
entre environnement et politique s’articulent, implicitement
ou explicitement, à un troisième terme: l’éthique
environnementale. On tentera notamment de montrer que la
question des rapports entre l’homme, la société et
l’environnement se pense différemment selon la manière
dont on envisage la relation de la nature à l’artifice
technologique.
Objectif : Connaissance des théories politiques et morales qui
ont le corps comme objet.
Questions abordées : Les théories de la procréation et de la
naissance ; l’avortement ; la fabrique du sexe ; prostitution
et esclavage ; sexualités et perversion ; les dons d’organes ;
euthanasie et mort assistée ; analyse politique et morale des
normes bioéthiques.
Objectifs : Atteindre une compréhension générale des
processus historiques et des idéologies associés aux
expansions impériales et coloniales. Offrir une introduction
aux théories de l’émancipation « postcoloniale ».
Description : Il s’agit dans un premier temps de cerner les
grands modèles qui ont caractérisé les manifestations
historiques variées de l’empire et de la colonie. Ensuite
seront abordés les cadres théoriques qui permettent à la fois
de comprendre les présupposés politiques, idéologiques et
épistémiques des régimes coloniaux et de saisir les formes
que prennent les résistances et les projets de décolonisation.
En dernière instance, la question est de savoir ce que
l’analyse du colonialisme et de la décolonisation peuvent
apporter à une pensée critique du politique.
Le séminaire "Justice et rapports de force mondiaux" vise à
explorer les manifestations du paradigme de la justice dans
un environnement mondialisé et la manière dont il est
appréhendé
au
sein
des
rapports
internationaux
contemporains. Il s’attachera particulièrement à évaluer
comment le droit, en tant que formalisation de la puissance,
s’affirme tour à tour comme un cadre d’instrumentalisation
des exigences de justice et une garantie essentielle de ce
qui, à un moment donné, apparaît comme juste. La question
de la justice est d’abord abordée par le biais du
développement
du
multilatéralisme
institutionnalisé,
notamment sous les auspices des Nations Unies, puis sous
l’angle du concept protéiforme de responsabilité. Il s’agira
ensuite d’examiner la nature des rapports de force mondiaux
25
Rapports
sociaux et
action
collective
M2- 1e
s.
Constructio
n du genre
M2 – 1e
s.
telle qu’elle s’exprime dans le cadre classique des organes
judiciaires, qu’il s’agisse de la Cour internationale de Justice,
des juridictions protectrices des droits de la personne
humaine ou, plus récemment, des instruments de la justice
pénale internationale. Enfin, l’étude des revendications
normatives des nouveaux groupes vulnérables permettra de
mieux cerner les contours d’une société mondiale plus juste.
Ce séminaire s’intéresse aux théories et aux dynamiques de
l’action collective à partir d’études de cas tirées de l’histoire
et de la sociologie comparée des mouvements sociaux et des
crises politiques. On s’intéressera en particulier à la
dynamique des groupes revendicatifs et aux logiques
sociales de l'engagement. Les mobilisations collectives
autour de la défense du service public et les formes
d'implication des jeunes dans les séquences contestataires
récentes (Indignés, mouvements d'étudiants, collectifs de
jeunes contre la précarisation, initiatives qui cherchent "une
autre manière de faire de la politique") seront au centre de la
problématique du séminaire. On invitera les étudiants
intéressés à construire une documentation et à faire des
exposés autour des formes de politisation mouvementiste
dans leurs interactions prolongées avec la politique
institutionnelle.
Ce séminaire propose d’aborder la construction du genre à
partir de l’anthropologie. En effet, dans le débat public (en
particulier autour de l’ouverture du mariage et de la filiation
aux couples de même sexe), l’invocation des « fondements
anthropologiques de la culture » pour justifier une définition
intangible de la différence des sexes pourrait laisser croire
que cette discipline prétend transcender l’histoire. Or bien au
contraire, l’anthropologie se donne pour objet la construction
sociale des différences. Aussi le genre, concept né dans le
monde médical et psy, puis approprié par la sociologie
féministe, s’est-il trouvé depuis les années 1970 au cœur de
l’anthropologie féministe. C’est ainsi que les œuvres de
Malinowski et Lévi-Strauss ont été relues à la lumière du
genre : l’échange social s’avère sexué, et sexualisé. Le
séminaire se donne pour objet des questions classiques de
l’anthropologie, pour les reprendre à nouveaux frais. En
particulier, l’analyse du mariage est renouvelée par sa
confrontation avec la prostitution ; de même, les études de
genre ont prolongé l’analyse de la filiation en s’attachant à la
reproduction – singulièrement en partant de l’assistance
médicale à la procréation. Si le genre est socialement
construit, en retour, il construit la société. Pour
l’appréhender, on s’appuiera sur les traditions de langue
anglaise en anthropologie culturelle mais aussi française, en
particulier (mais pas exclusivement) avec le féminisme
matérialiste. On interrogera (à partir de Rubin) le rapport
entre les études sur la sexualité (en particulier
l’homosexualité) et celles qui sont parties de la question du
genre (et bien sûr des femmes). On confrontera aux
26
recherches féministes des travaux qui se sont constitués hors
de ce courant (Godelier, Bourdieu).
Economie
politique
international
e
M2- 1e
s.
Inégalités
sociales de
santé et
action
publique
M2attenti
on, ce
cours
débute
au 1er
semest
re et
aura
lieu
une
fois
tous
les
quinze
jours
Systèmes
politiques
comparés :
Afrique
M2- 2e
s.
L'objectif du séminaire est de sensibiliser les étudiant-e-s à
l’importance des enjeux économiques mondiaux auxquels
sont
confrontées
les
sociétés
contemporaines.
L’enseignement a une double ambition. D’une part, présenter
les problématiques fondamentales de l’économie politique,
analyser les modes de développement et les formes
institutionnelles de régulation du système économique,
étudier les interactions macro-économiques qui se trouvent à
l’origine de la financiarisation du capitalisme. D’autre part,
proposer des éléments de réflexion critique pour mieux
cerner les principaux problèmes économiques de nos jours :
crise de l’endettement, politiques d’austérité, chômage et
précarisation de l’emploi, montée de la pauvreté et des
inégalités,
nouveaux
déséquilibres
économiques
et
stratégiques internationaux. Les défis de la construction
européenne dans un contexte de crise monétaire et politique
seront au centre de la problématique du séminaire.
Une collaboration entre l'Université Paris 8, l'Institut national
de Prévention et d'Education pour la Santé (INPES) et
plusieurs associations nationales d'élus, a été mise en place
dans le but d'associer les étudiant-e-s de master de P8 à
l'élaboration de connaissances dans le domaine des
inégalités sociales et territoriales de santé. Celles-ci porteront
plus spécifiquement sur les déterminants sociaux de santé
dans le domaine de la périnatalité en Seine-Saint-Denis et en
Picardie, secteur qui est l'objet d'une attention prioritaire au
regard des enjeux en matière de prévention. Les étudiant-e-s
participeront à la réalisation d'une enquête collective :
formulation de la problématique, observations et entretiens
dans le cadre d'un travail de terrain encadré par les
enseignants-chercheurs, analyse des données recueillies et
restitution lors d’un colloque prévu par l'INPES en fin d’année
(juin). Doté d'une dimension pratique, mais aussi d'une
invitation à la réflexivité quant à la définition des politiques
publiques de santé, le séminaire permettra aux étudiants de
mieux appréhender les attentes, en terme de production de
savoirs, des collectivités territoriales et des acteurs de santé
publique.
Objectif : Atteindre une compréhension des « sites » et
enjeux
de
la
transformation
des
Etats
africains
contemporains.
Descriptif : Ce séminaire propose de suivre la transformation
de l’Etat contemporain en Afrique à travers l’étude
approfondie d’un ou deux thèmes choisis à partir d’une série
de grandes problématiques, telles que : les coopérations à
l’échelle régionale et continentale, les systèmes de guerre,
les politiques de décentralisation, les systèmes de partis, les
dynamiques associatives, les processus migratoires ou les
transferts de modèles de développement.
27
Textes de
science
politique en
langue
étrangère
(anglais)
M2 – 2e
s.
Genre et
politique
M2 – 2e
s.
Méthodes
et tutorat
de la
recherche
M2 – 2e
s.
Sans être un cours de langue, cet enseignement vise à
familiariser les étudiant-e-s avec la lecture, la compréhension
et la discussion critique de textes de sociologie politique ou
de théorie politique en anglais – notamment ceux qui ne sont
pas traduits en français – afin de développer leur capacité
d’accès à la bibliographie anglophone. Chaque enseignant-e
sélectionne ses textes en fonction de ses centres d’intérêts et
de ceux des étudiants. A titre d’exemple, les textes peuvent
porter sur la compréhension du système-monde moderne, les
inégalités sociales et urbaines, les questions ethniques et
raciales, les mouvements sociaux, les Cultural Studies, les
perspectives critiques dites postcoloniales ou décoloniales,
etc.
Ce séminaire de deuxième année de master porte sur
l’actualité politique des questions sexuelles – soit à la fois des
questions de genre et de sexualité. Il mobilise les savoirs des
sciences sociales pour penser la politisation (mais aussi la
non-politisation) des rapports de pouvoir dans les relations
entre les sexes ainsi qu’entre les sexualités. Il s’agit de
l’espace public en un double sens : la sphère publique, et les
lieux publics. On partira de la querelle récente à propos de
l’introduction du « genre » dans des manuels scolaires de
Sciences de la vie et de la terre. On examinera les débats
autour de la place des femmes dans la vie publique (en
politique, mais aussi en art), en discutant certaines
mobilisations qui les contestent (de la Barbe en France aux
Femen ukrainiennes). On s’attachera plus largement aux
controverses, pour en cerner les enjeux, en préciser les
acteurs, et en recenser les argumentaires.
Les objets étudiés au cours du semestre dépendront bien sûr
de l’actualité récente – en France, de la nouvelle loi sur le
harcèlement sexuel à l’ouverture annoncée du mariage et de
l’adoption aux couples de même sexe, en passant par les
controverses récurrentes sur la prostitution. On analysera
aussi des livres, des films ou des spectacles récents, qui ont
fait polémique. Mais on ne s’arrêtera pas à la France : le
séminaire s’ouvrira sur l’actualité internationale. On prendra
ainsi pour objets les débats sur les versions sexualisées du «
conflit des civilisations », sur les nationalismes sexuels ou
l’homonationalisme, mais aussi autour des religions – non
seulement l’islam, en revenant en particulier sur les affaires
du voile, mais aussi le catholicisme, avec la théologie
sexuelle du Vatican. Il s’agit de confronter des manières
d’appréhender un présent travaillé par l’histoire, qu’on
appellera l’actualité, sans réduire celle-ci aux actualités,
vouées (par définition) à devenir aussitôt périmées, selon la
logique temporelle du présentisme médiatique.
Le but de ce cours est de former, dès le début de l’année
universitaire, aux étapes successives de la production d’un
mémoire de M2 en évoquant principalement les problèmes
de choix d’un objet, de construction d’un problème, de
délimitation des sources, de mise en place d’un protocole
28
Séminaire
de
recherche 1
et 2
M2-2e
s.
d’enquête, d’élaboration des hypothèses, de sélection des
matériaux, de structuration de l’argument et d’écriture. Il
s’agit d’un atelier collectif de travail sur la production des
mémoires. Le tutorat est organisé en séances thématiques
qui permettent de présenter puis de discuter de projets voire
de travaux de recherche en cours ou de parties écrites en M1
par les étudiants. Un accompagnement individualisé est
proposé. L’assistance aux séances est obligatoire pour la
validation de l’EC.
Objectif: Le but du séminaire est de présenter des recherches
achevées ou en cours, émanant aussi bien de doctorants que
de chercheurs plus avancés. Des approches relevant des
différentes orientations disciplinaires de la science politique y
sont examinées.
Contenu: Le séminaire est organisé conjointement par le
LabToP et par le CRESPPA. A chaque séance, la présentation
d’environ une heure d’une recherche achevée ou en cours
fait ensuite l’objet d’une discussion critique. Des séances
consacrées aux travaux en cours de doctorants seront
organisées en sus.
Attention, le séminaire se déroule au 1er ET au 2e semestre, et
fait l’objet de deux validations distinctes correspondant à ces
deux semestres.
PRÉSENTATION DES COURS DISPENSÉS DANS D’AUTRES DÉPARTEMENTS
Cours offert
par
J-L.
Fournel,
(départeme
nt d’italien)
en
remplaceme
nt éventuel
du cours de
langue
au
1er
semestre de
Master
1,
Mardi 12h15h
M1-1er
s.
Machiavel, machiavélismes, anti-machiavélismes
Après une évocation synthétique des principaux versants de la
pensée politique de Machiavel, dont on rappellera dans un
premier temps les questions les plus controversées (la
question du conflit, la place des rapports de forces et de la
violence politique dans l’histoire, les « cruautés bien
employées », l’articulation de la république et de la tyrannie), il
s’agira dans ce cours de suivre les lectures de Machiavel de la
parution de ses œuvres majeures (dans les années 1530, le
Prince et les Discours, surtout, mais aussi les Histoires
florentines) jusqu’à la fin du XVIIIe siècle et la redécouverte
d’un Machiavel républicain dans le Contrat social de Rousseau.
Des guerres civiles de religion françaises à la révolution
française, c’est la construction d’un des courants importants
de la pensée politique moderne qui se développe à cette
occasion : on lui a donné, aux XVIe et XVIIe siècles, le nom
d’anti-machiavélisme mais c’est en fait un des lieux de
définition de la question de l’Etat et de la politique de
puissance qui se structure au fil des débats qui naissent de la
discussion de la pensée machiavélienne. Dans ce mouvement
les traductions et la circulation des textes jouent un rôle
majeur et nous y accorderons une place particulière.
Nous aborderons aussi pour finir la façon dont la pensée
machiavélienne a été au cœur d’un courant critique «
républicaniste » très contemporain qui s’est constitué dans les
pays anglophones autour de la notion d’humanisme civique
puis de la définition d’un « moment machiavélien » (Hans
29
Cours offert
par Xavier
Tabet
(départeme
nt d’italien)
en
remplaceme
nt éventuel
du cours de
langue
au
er
1 semestre
de Master 1
Mercredi 1113h
M1 –
1er s.
Cours offert
par
Xavier
Tabet
(départeme
nt d’italien)
en
remplaceme
nt éventuel
du cours de
langue
au
1er
semestre de
Master 1
Mardi
1518h
M1- 2e
s.
Cours offert
par Xavier
Tabet
(Italien) et
RenéMarc-Pille
(Etudes
germanique
s, UFR 5),
M1 - 2e
s
Baron, John Pocock, Quentin Skinner).
Penser l'abolition de la peine de mort: Cesare Beccaria
et le droit de punir
Le cours portera sur le livre de l’italien Cesare Beccaria, Des
délits et des peines (1764), célèbre pour son plaidoyer contre
la torture et pour l’abolition de la peine de mort. Au croisement
de l’histoire intellectuelle, de l’histoire politique et de l’histoire
du droit pénal, le cours envisagera ce que l’on appelle les «
lumières juridiques ». On essaiera de rendre compte, plus
généralement, de « l’esprit des lumières », en Italie et en
Europe, ainsi que de l’importance du moment de la Révolution
française dans la naissance de la « modernité » juridique et
politique. Le problème général du « droit de punir » sera bien
entendu au centre de ce cours, dans lequel il sera également
question de l’usage de Beccaria que fait Michel Foucault dans
Surveiller et punir (1975).
Ouvrage à posséder et à avoir lu avant le cours
Cesare Beccaria, Des délits et des peines. Dei delitti e delle
pene, introduction, traduction et notes de Philippe Audegean,
ENS Editions, 2009. Ou alors, le cas échéant, l’édition de poche
suivante : Beccaria, Des délits et des peines, traduction de
Maurice Chevallier, introduction de Robert Badinter, GFFlammarion, 2006. Une bibliographie critique ainsi qu’un
dossier de textes et documents seront fournis au début du
cours.
Politique et littérature à l’épreuve des camps (autour
de Primo Levi).
A partir d'une réflexion générale sur les rapports entre
littérature et totalitarisme, le cours portera d'une part sur la
représentation de l'univers totalitaire dans la littérature
européenne de l'après-guerre (Orwell en particulier); et d'autre
part - et surtout - sur les particularités de ce que l’on appelle la
« littérature concentrationnaire » (Levi surtout, mais aussi
Rousset, Antelme, Améry). Nous tenterons de mettre en
relation les difficultés juridiques et politiques de la définition du
« crime contre l’humanité », depuis le procès de Nuremberg
(1946), avec les difficultés à « dire » ce que fut l’expérience
des camps de concentration, ainsi que la Shoah. Par-delà
l’évocation des auteurs de « l’ère des témoins » et de leurs
rapports contrastés avec ce que l’on a l’habitude d’appeler la «
littérature », le cours abordera aussi la question des enjeux
politiques et philosophiques des conflits de mémoire, de
l’après-guerre jusqu’à nos jours.
La notion de totalitarisme
Dans ce séminaire nous nous proposons de retracer l'histoire
et les usages politiques de de la notion de totalitarisme, à
partir de son apparition au début des années 1920 en Italie
jusqu’aux analyses d’Hannah Arendt dans Les origines du
totalitarisme (1951), et jusqu’au « retour » de la notion de
totalitarisme dans les travaux des historiens et des politistes,
mais également dans le « débat public », après la chute du
mur de Berlin. Centré d’abord sur l’analyse du nazisme et du
30
mercredi
15h-18h,
en
remplaceme
nt éventuel
du cours de
langue
au
1er semestre
de Master 1
fascisme, ce cours abordera aussi nécessairement la question
du bolchévisme. Les cadres historiques de ces différentes
histoires nationales, et des différentes « voies nationales » au
totalitarisme, seront retracés, dans la mesure où l’on ne
limitera pas à l’évocation des seuls « débats intellectuels ».
Quant au caractère opératoire de la notion de totalitarisme, il
sera lui-même interrogé, à partir des controverses et travaux
récents autour de cette notion.
31
DOMAINES DE SPÉCIALITÉ DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS
NB : Votre mémoire peut également être encadré par un chercheur CNRS
membre du CRESPPA, n’hésitez pas à consulter le site du Laboratoire pour
prendre connaissance des domaines de spécialités de ces chercheurs.
http://www.cresppa.cnrs.fr/
Assia BOUTALEB (absente en 2014-2015)
 Régimes et systèmes politique du monde arabe (acteurs, institutions)
 Autoritarisme et processus de légitimation
 Thèmes liés à la politisation (processus et formes)
 Catégories sociales dans le monde musulman
 Mouvements sociaux et formes d’action collective en contexte autoritaire
Christine CADOT
 Identité européenne, représentations, mythes, histoire, religions et Europe
 Histoire du fédéralisme
 Comparaisons Europe-Amérique : systèmes et institutions politiques
 Transferts culturels Europe-Amérique
 Art et Politique : usages politiques de l’art
Damien de BLIC
 Sociologie des affaires, des scandales et des polémiques publiques
 Sociologie économique, sociologie de l'argent et de la finance ; approche
historique des discours culturels sur l’argent, la banque et la finance ;
scandales financiers, normativité et sens de la justice économique ;
 Sociologie des mobilisations : l’engagement auprès des étrangers sans
papiers dans la France contemporaine
 Religions, mobilisations et cultures politiques ; approche pragmatique des
rituels funéraires
Thomas BRISSON





Sociologie des Intellectuels et des champs du pouvoir ; relations savoirpouvoir.
Monde Arabe et Musulman contemporains.
Migrations et circulations.
Acteurs et formes de contestation de la centralité occidentale.
Asie du Sud Est, Singapour, Hong Kong, construction de la puissance
asiatique.
Vanessa CODACCIONI
 Sociologie du crime, du criminel et de la criminalité politiques
 Sociologie de la répression étatique et de l’appareil d’État
32


Sociologie des procès politiques : sociologie des usages du droit, de la
justice et des procès
Sociologie de l’action collective et du militantisme : communisme, extrême
gauche, anticolonialisme (en particulier guerre d’Indochine et guerre
d’Algérie)
Elsa DORLIN
 Philosophie et théorie politiques (en particulier études foucaldiennes)
 Etudes féministes, de genre et de sexualités (en particulier, généalogie des
rapports de pouvoir de genre, de race et de classe et épistémologies
féministes)
 Théorie critique (en particulier, questions relatives à la violence)
 Problématiques postcoloniales (en particulier, études africaines américaines
et caribéennes, études fanoniennes)
 Histoire et philosophie de la médecine (histoire politique du corps,
historicité des catégories de sexe et de race dans les sciences biologiques
et médicales)
Bertrand GUILLARME
 Philosophie politique et sociale, notamment contemporaine: théories de la
justice distributive, du châtiment pénal, de la démocratie, de la nation, du
droit des Gens.
 Ethique et philosophie politique appliquées, notamment à tout ce qui
concerne les questions de sexualité, de reproduction, de santé humaine,
d’environnement.
 Théories du genre
Mathieu HAUCHECORNE





Sociologie des élites intellectuelles et administratives
Sociologie historique des idées politiques et des savoirs
Circulation internationale des idées; transferts de normes; analyse
comparée (France; Etats-Unis; Royaume-Uni)
Sociologie de l'action publique (politiques sociales; politiques scientifiques;
logement)
Réception, espace public, controverses et médias
Odile HENRY (absente en 2014-2015)
 Sociologie de l'expertise et des activités de conseil
 Sociologie historique des groupes professionnels : entre l’Etat et le marché
 Transformations du capitalisme et structuration du groupe des ingénieurs
 Sociologie des élites techniques indiennes : parcours migratoires et
trajectoires sociales
 Sociogenèse des savoirs managériaux et circulation internationale
33

Inégalités sociales de santé et action publique
Florence HULAK






Epistémologie et histoire des sciences sociales
Théories de l’histoire et du changement historique
Théories des représentations collectives (imaginaires, mentalités,
idéologies).
Philosophie et théorie politique contemporaine (notamment : marxismes,
études foucaldiennes, études wébériennes)
Théories contemporaines de la démocratie (notamment : Castoriadis,
Lefort, Rancière, Taylor)
Histoire de la pensée politique (notamment : spinozismes, marxismes)
Laurent JEANPIERRE
 Sociologie et politique de la société transnationale : émigrations politiques ;
politisation et politique des migrants et des diasporas ; réseaux d’acteurs
non-étatiques ; mondialisations culturelles ; histoire globale ; macrohistoire
 Sociologie des idées et des intellectuels : intellectuels et politique ;
conditions d’accès à l’espace public ; structures sociales de l’espace
public ; circulations, usages sociaux et politiques des idées ; histoire et
sociologie des sciences sociales ; politiques des savoirs
 Sociologie des crises politiques : changements de régime, révolutions,
révoltes
 Sociologie du néolibéralisme
 Théories et sociologies critiques
Audrey MARIETTE
 Art & politique (cinéma, classes populaires, question sociale ; engagement,
mobilisations, intellectuels ; publics militants)
 Circulation internationale des œuvres et des idées
 Industries culturelles, politique culturelle, « diversité » & mondialisation
 Formation professionnelle, politiques éducatives & inégalités sociales

Anne MARIJNEN
 Partis politiques
 Mouvements sociaux et mobilisations politiques
 Socio histoire du politique
 Sujets sur l'Italie
Vanessa NUROCK
 Philosophie morale et politique contemporaine
 Philosophie morale moderne (pensée des Lumières)
 Bioéthiques (éthique biomédicale, éthique animale et environnementale,
neuroéthique et nanoéthique)
34
uestio


Philosophie de la psychologie (psychologie sociale, psychologie morale,
sciences cognitives)
Ethique du care
Patricia PAPERMAN
 Éthique féministe et politique du care
 Sociologie des émotions (sentiments d’injustice et expression publique,
genre et émotions)
 Construction sociale et traitement institutionnel de la dépendance
(handicaps, maladie mentale, vieillesse)
 Théories et épistémologies du genre
Violaine ROUSSEL (absente en 2013-2015)
 Sociologie de la production de la « culture populaire » (logiques
professionnelles des industries culturelles, socio-économie de la culture et
ses dimensions politiques, etc.).
 Arts et politique (Engagement d'artistes. Usages politique des œuvres.
Mobilisations de professionnels des mondes de l’art. Liens entre enjeux
esthétiques, commerciaux et militants).
 Sociologie du droit et des professions judiciaires : mobilisations de juristes
et de professionnels du procès, usages du droit en politique. Scandales
politiques.
 Nouvelles technologies et politique ; sociologie politique des objets
techniques.
 Sociologie du journalisme, « espace public », médias et mobilisations
politiques.
 La violence dans les sociétés démocratiques contemporaines (sport,
harcèlement moral, etc.)
Yves




SINTOMER
Théories de la démocratie.
Sujets sur l’Italie, l’Amérique latine, l’Espagne, l’Allemagne.
Démocratie participative, démocratie directe.
Privé/public, privé/politique, « mon corps est à moi »
Sylvie TISSOT
 Sociologie urbaine : ségrégation socio-spatiale et discriminations ;
requalification des quartiers centraux anciens.
 Politiques urbaines en France et Aux Etats-Unis : dispositifs de réhabilitation
et de promotion de la mixité sociale.
 Sociologie des savoirs et de l'expertise sur la ville
 Sociologie de la stratification sociale et des classes supérieures :
mobilisation des classes supérieures dans les espaces résidentiels, logiques
de distinction sociale.
35
Michel VAKALOULIS
 Théories du capitalisme avancé, mondialisation.
 Classes sociales, sociologie du salariat.
 Sociologie comparative de l'action collective.
 Problèmes contemporains du syndicalisme en Europe.
 Services publics et citoyenneté.
 Politiques énergétiques en France et en Europe.
 Sociologie du militantisme.
 Pourvoir d'État et démocratie participative.
 Sociologie des partis politiques
 Jeunes et politique.
 Nouvelles figures de politisation.
Clemens ZOBEL
 Société et État en Afrique
 Les politiques et idéologies de développement – les relations Nord-Sud
 Théories post-coloniales
 Politique locale et décentralisation
 Politique et pratiques esthétiques (art, musique, littérature)
36
POUR AVOIR CONNAISSANCE DES EMPLOIS DU TEMPS,
REPORTEZ-VOUS AU BLOG ET AU SITE WEB DU
DEPARTEMENT
Adresse du site Internet du département : http://www.univparis8.fr/scpo
Blog du secrétariat : http://sciencepoparis8.hautetfort.com/
Master de Science Politique – Maquette synthétique
M1 – Semestre 1
Tronc commun
M1 - Semestre 2
PARCOURS 1
Théories du genre ;
Discriminations, diversité et politiques
Philosophie
NOUVEAUX OBJETS DE
anti-discriminatoires ;
politique ;
L’ACTION PUBLIQUE
Analyse des politiques publiques ;
Analyses de la
Tutorat et Mémoire.
légitimité ;
PARCOURS 2
Théories du genre ;
Sociologie de la
Analyse des politiques publiques OU
démocratie représent GENRE ET
Discriminations, diversité et politiques
ative ;
CATÉGORISATIONS
anti-discriminatoires ;
Construction de
Justice, égalité, équité ;
l’individu politique ;
Tutorat et Mémoire.
Méthodes ;
PARCOURS 3
Justice, égalité, équité ;
Langue vivante.
Politique et société dans le monde arabe ;
MONDIALISATION,
Gestion par projets : instruments et
MIGRATIONS, CITOYENNETÉ critiques
Tutorat et Mémoire.
M2 - Semestre 3
Environnement et politique ; Inégalités sociales de
santé et action publique (annualisé) ;
Politiques du corps ;
Empires, colonisation, post-colonialisme ;
Rapports sociaux et action collective ou Justice et
rapports mondiaux ;
Textes de science politique en anglais ;
Séminaire de recherche 1
Politiques du corps ;
Construction du genre ;
Empires, colonisation, post-colonialisme ;
Rapports sociaux et action collective ;
Textes de science politique en anglais ;
Séminaire de recherche 1
Environnement et politique ;
Construction du genre ;
Empires, colonisation, post-colonialisme ;
Economie politique internationale ou Justice et
rapports mondiaux ;
Textes de science politique en anglais ;
Séminaire de recherche 1
M2 – Semestre 4
Inégalités sociales de santé et action
publique (annualisé)
Méthodes et tutorat en théorie ou
sociologie politique [annualisé] ;
Séminaire de recherche 2 ;
Mémoire
Genre et politique ;
Méthodes et tutorat en théorie ou
sociologie politique [annualisé] ;
Séminaire de recherche 2 ;
Mémoire
Systèmes politiques comparés : Afrique
Méthodes et tutorat en théorie ou
sociologie politique [annualisé] ;
Séminaire de recherche 2 ;
Mémoire