REVUE DE PRESSE
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MINISTERE DE L‘ENERGIE Agence Nationale pour la Promotion et la Rationalisation de l’Utilisation de l’Energie REVUE DE PRESSE MARS 2016 SOMMAIRE Titre de l’article Source Conférence sur la transition énergétique en méditerranée : Vers un nouveau mix énergétique durable Site web APRUE 3 Khebri appelle les entreprises membres de la Caci à investir dans le secteur APS 4 Ouargla : Entrée en service de la centrale photovoltaïque d’El-Hedjira durant ce semestre APS 5 Plan national des énergies renouvelables : Consolider une économie diversifiée El Moudjahid 5 L’Algérie sera présente à la réunion des pays membres et non-membres de l’Opep L’expression 7 Algérie-Europe : Premier forum d’affaires dédié à l’énergie El Moudjahid 9 Des piscines aux standards internationaux El Moudjahid 10 L’unité de Béjaïa-liège renait de ses cendres Aps 12 La transition énergétique est un processus long qu’il convient d’enclencher le plus tôt possible (contribution) Le Maghreb Emergent Page 14 2 Conférence sur la transition énergétique en méditerranée : Vers un nouveau mix énergétique durable Source : site web APRUE Mercredi 23 mars 2016 MEDENER, l’association méditerranéenne des agences nationales pour l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, en partenariat avec l’Agence Nationale Algérienne pour la Promotion et la Rationalisation de l’Utilisation de l’Energie, APRUE, organise sous le haut patronage de Monsieur Salah KHEBRI, Ministre de l’Energie, la 4ème conférence internationale MEDENER, en marge du forum d’affaires Algérie - UE pour l’énergie. La conférence aura lieu le 25 Mai 2016 à l’Hôtel El-Djazair sous le thème "Accélération de la Transition Energétique en Méditerranée : vers un nouveau mix énergétique durable - Quelle place pour l’Efficacité Energétique, les Energies Renouvelables et le Gaz ?" A l’horizon 2040, la région méditerranéenne devra faire face à un triple défi : démographique avec à minima un doublement de la population urbaine, énergétique en raison d’une augmentation de la demande d’énergie de près de 60%, et climatique du fait d’un accroissement des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 50%. Dans ce contexte, le processus de la transition énergétique devient une priorité pour l’ensemble des pays de la Méditerranée, considérée comme un « hot spot » climatique. Aujourd’hui, la dynamique de la transition énergétique est engagée et la coopération régionale euro-méditerranéenne est en mesure de la renforcer, notamment en accélérant la mise en œuvre des politiques d’amélioration de l’Efficacité Energétique et de la promotion des Energies Renouvelables, avec un mix énergétique transitoire qui s’appuierait sur le gaz.. En amont de la COP 22, cette conférence réunira de nombreux acteurs publics et privés, des décideurs, des investisseurs, des bailleurs de fonds, des collectivités territoriales et des représentants de la société civile pour partager les priorités et la mise en œuvre des solutions afin d’accélérer le processus de la transition énergétique en Méditerranée. 3 Khebri appelle les entreprises membres de la Caci à investir dans le secteur Source : Mercredi 23 mars 2016 Le ministre de l’Energie Salah Khebri a appelé mardi à Alger les entreprises affiliées à la Chambre algérienne du commerce et d’industrie (Caci) à participer à l’"ambitieux" programme d’investissement du secteur, selon un communiqué du ministère. Le ministre s’exprimait lors d’une audience qu’il a accordée à une délégation de la Caci, conduite par son président Mohamed-Laid Benamor. A cette occasion, M. Khebri a présenté un exposé sur les projets de développement du secteur de l’énergie dans ses différents domaines d’activité : hydrocarbures, électricité et énergies renouvelables, ajoute la même source. Il a alors invité les entreprises affiliées à la Chambre à participer à cet "ambitieux" programme notamment dans les domaines de fabrication des pièces nécessaires à l’industrie des hydrocarbures et de l’électricité, des équipements pour la production des énergies ainsi que la production des kits GPL pour l’opération de conversion des véhicules en GPL/C et en GNC, précise le communiqué. Pour sa part, le président de la Caci a salué les grands efforts consentis par le secteur pour le développement de l’économie nationale en exprimant l’intérêt des membres de son organisation à participer activement à ces efforts. 4 Ouargla : Entrée en service de la centrale photovoltaïque d’El-Hedjira durant ce semestre Source :Aps du Dimanche 20 mars 2016 La centrale photovoltaïque de production d’électricité de Ouargla entrera en exploitation dans le courant de ce premier semestre, a-t-on appris auprès de la direction régionale de Shariket Kahraba wa Taket Moutadjadida (SKTM, filiale de Sonelgaz). Cette centrale, qui est actuellement à 95 % d’avancement de ses travaux de réalisation, aura une capacité de production d’électricité de 30 mégawatts-heure, de quoi satisfaire les besoins d’une population avoisinant les 50.000 habitants, a précisé le directeur régional de SKTM, Mohamed Moulay. Le projet, lancé en septembre 2014, couvre une superficie de 80 hectares, dont 60 hectares renfermant plus de 120.000 panneaux photovoltaïques, a-t-il précisé. Cette centrale, qui a nécessité un investissement de plus de 5 milliards DA, générera une cinquantaine d’emplois permanents lors de sa phase d’exploitation, et contribuera à impulser la dynamique de développement dans la région, notamment dans le domaine agricole, en favorisant la création de nouvelles exploitations et périmètres, a estimé le même responsable. Le directeur du secteur de l’Energie de la wilaya d’Ouargla a indiqué, de son côté, que ce projet, inscrit au titre de la stratégie et de développement des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique à travers la diversification des sources de production d’électricité, devra atteindre une production annuelle de 52.000 MW/heure. Il permet aussi d’aller vers les énergies renouvelables et propres au lieu des énergies fossiles nuisibles à l’environnement, avec une réduction de quelque 31.000 tonnes/an d’émissions de CO2, tout comme il offre une économie en matières premières pour la production d’électricité de l’ordre de 4.000 tonnes/an de gaz naturel, a expliqué Moussa Menina. 5 Plan national diversifiée des énergies renouvelables : Consolider une économie Source :El Moudjhahid du Jeudi 17 mars 2016 L’Algérie qui a pris d’importantes décisions à la faveur de la deuxième tranche de l’application du plan quinquennal, en traçant une nouvelle feuille de route au gouvernement s’oriente vers des cibles inexplorées afin de faire face d’une part, aux fluctuations des prix des hydrocarbures et à la baisse de leurs revenus, et d’autre part de se doter des outils nécessaires à la construction d’une économie nationale diversifiée tirée par la promotion du produit national ainsi que des investissements entre les différents opérateurs publics et privés dans le cadre de partenariats gagnant/gagnant. S’appuyant sur les orientations du Chef de l’Etat et les décisions prises à la faveur des divers Conseils des ministres et autres Conseils restreints à thèmes, le Premier ministre a précisé les objectifs prioritaires afin de maintenir la croissance du PIB aux prévisions contenues dans la loi de finances 2016 tout en espérant améliorer la rentabilité des potentialités nationales susceptibles de renforcer la dynamique, les activités des secteurs créateurs de croissance économique, de la production nationale en qualité et en performance, ainsi qu’autant de ressources de financement des programmes tracés pour la période 2016-2020. Le pays qui définit sa nouvelle stratégie économique nationale pour la poursuite du plan quinquennal sans affecter les grands équilibres macroéconomiques et financiers, a pris des options prioritaires dans les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire, l’investissement industriel ou encore les énergies renouvelables après avoir procédé à la mise en place d’un certain nombre de dispositifs encourageant et facilitant leur émergence en pôles structurants la dynamique porteuse de croissance, de richesse et de prospérité pour un développement durable et continu. Les esquisses du nouveau modèle économique se définissent à travers un ensemble d’objectifs prioritaires allant dans le sens de la consolidation d’une économie diversifiée pouvant dépasser la vulnérabilité des conjonctures, s’appuyant sur l’entreprise locale comme moteur de croissance, la bonne gouvernance et l’initiative des managers publics et privés comme catalyseur de la nouvelle dynamique en vue de rentabiliser les outils de travail, d’améliorer la production et de créer des surplus à l’exportation. Parmi ces options politiques, clairement définies, il s’agit du développement des énergies renouvelables pour prolonger durablement l’indépendance énergétique du pays et générer une dynamique de développement économique dans son sillage. 6 "Lancement prochain d’un appel aux investisseurs du Programme national des énergies renouvelables" En réaffirmant cet engagement de l’Etat pris en Conseil des ministres au mois de mai 2015, à poursuivre la mise en œuvre et la dynamisation du programme national de développement des énergies renouvelables, que vient de placer au rang de priorité nationale le Chef de l’Etat lors du dernier Conseil restreint des ministres du 22 février passé, le pays opte définitivement sur la substitution de financement de ses programmes en s’assurant d’autres recettes que celles pétrolières. Un plan de développement national de l’efficacité énergétique est en cours d’exécution à la faveur des mesures de rationalisation de la consommation nationale énergétique (la nouvelle tarification des prix de certains produits de gaz, électricité, essence) en sensibilisant le consommateur algérien à la culture de citoyenneté en l’intégrant dans le processus de rationalité en fonction de ses besoins et des gains ou pertes de ses actes, en encourageant les investissements locaux pour l’utilisation des énergies renouvelables. Si le programme se poursuivra convenablement, le pays aura franchi, à l’horizon 2030, un palier important d’une part dans l’intégration des énergies renouvelables dans les politiques sectorielles prôné par le nouveau modèle économique et d’autre part atteint l’objectif escompté de son engagement dans cette stratégie de substitution des sources de financement pour un gain financier de 42 milliards de dollars. En effet, le programme national des énergies renouvelables adopté par le Conseil des ministres en 2015 qui prévoit la mise en place de 22.000 mégawatts (MW) de source renouvelable à l’horizon 2030, représentant 25% de la production nationale d’électricité et environ une capacité de 10.000 MW supplémentaires à exporter, est très avancé en Algérie, notamment dans les wilayas des Hauts Plateaux et du Sud, grâce au concours des autorités locales, selon les propos du ministre de l’Energie. Enfin le Programme national de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique qui devra permettre de diversifier la production énergétique de l’Algérie, renforcera d’autre part la sécurité énergétique du pays à long terme et de maintenir ses engagements contractuels envers ses partenaires en termes d’approvisionnement de pétrole et de gaz. C’est dans ce cadre précis que le ministre de l’Energie a avancé le lancement, en été prochain, d’un appel aux investisseurs pour réaliser le Programme national des énergies renouvelables (PNER) lequel sera précédé par la tenue, en mai, d’un forum algéro-européen sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Houria Akram 7 L’Algérie sera présente à la réunion des pays membres et non-membres de l’Opep Source : l’expression du Dimanche 13 mars 2016 "L’Algérie prendra part à la prochaine réunion des pays membres et non-membres de l’Opep, dès que la date sera connue. Nous avons été parmi les premiers à appeler à une réduction de production en cas où le gel s’avérerait non suffisant" a déclaré le ministre de l’Energie, Salah Khebri, hier, lors de la séance inaugurale de la 6e édition du Salon international des équipements et services pétroliers à Alger. Et d’ajouter "l’Algérie souscrit à toutes les initiatives qui permettent au marché pétrolier de se redresser, même si le gel de production décidé par l’Arabie saoudite et de la Russie, ne suffit pas, c’est déjà un premier pas". A cet effet, le ministre souligne l’impact de cette décision et indique que depuis, le prix du baril rebondit pour la première fois en cette année à hauteur de 40 dollars. Dans ce sens, le ministre est longuement revenu sur l’importance d’arriver à fabriquer localement les équipements qui entrent dans les grandes réalisations et qui font l’objet de ce salon et ce, à travers le partenariat "ce n’est pas normal qu’après 50 ans d’indépendance, nous sommes toujours au stade d’importer ces composants, l’Algérie a toutes les capacités nécessaires pour cela", précise M.Khebri. Ceci en plus du fait, que cette orientation donnera naissance à une armée de petites entreprises, à la création de milliers d’emplois, et permettra ainsi d’apporter une valeur ajoutée, qui ne sera pas automatiquement transférable à l’étranger. Dans le même sillage, le ministre précisera que les efforts d’investissements se poursuivent, notamment dans la promotion des énergies renouvelables,(Up stream, et Down stream) et font état d’ un volume de 73,5 milliards de dollars d’investissement pour les cinq mois à venir. Sur le même ordre d’idées, il s’agit de concrétiser le programme national de production de 22000Mw d’électricité, à l’horizon 2030, et précise que l’Etat encourage tous les investisseurs privés, publics et étrangers en mettant à leur disposition la garantie d’achat de leurs produits avec un tarif fixe durant 20 ans. Par ailleurs, le ministre de l’Energie, rappelle que la priorité est également de limiter l’offre pétrolière dans l’ultime objectif de redresser les prix à des niveaux respectables. D’un autre côté, l’autre priorité évoquée lors de cette inauguration concerne l’amélioration de l’efficacité énergétique en vue de réduire les coûts de réalisation pour atteindre un niveau de compétitivité à même d’assurer la survie et la pérennité de tous les acteurs du secteur. De plus, M.Khebri insiste sur les efforts de prospection et précise que "l’exploration doit se poursuivre non seulement dans les bassins matures, mais doit s’élargir sur ceux peu exploités". Il s’agit également de récupérer les gisements déjà en exploitation, en s’appuyant sur le principe de l’efficacité énergétique et industrielle, en utilisant des processus moins énergivores. En outre, le même effort concernera les énergies renouvelables, qui représentent les substituts incontournables aux énergies fossiles, et qui s’avèrent de 8 première nécessité devant un besoin de consommation nationale perpétuellement en augmentation "il est urgent de mobiliser toutes les ressources pour faire profiter notre pays, de l’énergie solaire, éolienne, et électromagnétique, vos travaux sont au centre de cette orientation nous resterons attentifs aux résultats". Ali AMZAL, L’Expression 9 Algérie-Europe : Premier forum d’affaires dédié à l’énergie Source :El Moudjahid du Samedi 12 mars 2016 L’énergie constitue un axe majeur de la coopération entre l’Algérie et l’Union Européenne. En Juillet 2013 et à la faveur de la signature d’un mémorandum d’entente sur l’établissement d’un partenariat stratégique dans le domaine de l’énergie, il a été convenu d’inclure, outre le développement d’une coopération dans les énergies fossiles, particulièrement le gaz naturel, l’efficacité énergétique, et le développement des énergies renouvelables, avec sa composante industrielle et la nécessité d’assurer un maximum d’intégration locale pour en assurer sa pérennité. Un dialogue fructueux a été engagé par les parties et a abouti à la signature d’un arrangement administratif entre l’Algérie, représentée par M. le Ministre de l’Energie et l’UE, représentée par M. le Commissaire Européen à l’Energie et au Climat, prévoyant la mise en place de groupes d’experts et l’organisation d’un Forum d’Affaires en 2016. Ce Forum d’Affaires regroupera les principaux décideurs politiques et économiques algériens et européens, et aura pour thématiques les Energies Renouvelables, l’Efficacité Energétique et le Gaz Naturel. Il explorera les moyens de soutien à la mise en œuvre de l’ambitieux plan de développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique, adopté par le gouvernement Algérien en 2015. Ce sera également l’occasion de promouvoir le domaine minier algérien, favoriser les partenariats dans le gaz en amont en Algérie, étudier les moyens d’assurer des opportunités au gaz algérien en Europe, et pour l’Union européenne, d’assurer la diversification de son approvisionnement en gaz naturel. Le Forum d’affaires se tiendra à Alger, les 23 et 24 Mai 2016. 10 Des piscines aux standards internationaux Source : El Moudjahid du Mercredi 23 mars 2016 Quel avenir pour la pratique de la natation dans notre pays devant le manque constaté d’infrastructures répondant aux standards internationaux ? Telle est la problématique qui a été débattue, hier, à l’Office du complexe olympique MohamedBoudiaf (Alger), à l’occasion d’une journée d’études sur les piscines, organisée par le ministère de la Jeunesse et des Sports. En présence des principaux maîtres d’ouvrages, des responsables techniques, des gestionnaires des piscines et les bureaux d’études, cette rencontre a été une excellente opportunité pour présenter les meilleures solutions techniques d’intervention en construction et en rénovation. Les experts en la matière ont eu, en effet, à dévoiler les solutions d’économie d’énergie, de rénovation "structure-enveloppe" et d’améliorations fonctionnelles et réglementaires. Il s’agit de mettre une feuille de route en vue de former des techniciens spécialisés dans la gestion et la maintenance de ce type d’infrastructures. Ce qui évitera, à l’avenir, l’arrêt du fonctionnement des piscines au moindre problème. En Algérie, le nombre des bassins dédiés à la natation a connu une hausse significative ces dernières années, à en croire le ministre de la Jeunesse et des Sports qui devait présider cette rencontre. Mais un empêchement de dernière minute en a décidé autrement et les participants se sont contentés d’entendre son allocution lue par son représentant, à savoir le secrétaire général du MJS, M. Nacer Bekri. "Avant l’année 2000, l’Algérie comptait un total de 28 piscines, alors que nous enregistrons au jour d’aujourd’hui plus de 385 qui sont inscrites dans les programmes initiés entre 2000 et 2014, dont 174 sont achevées ou en cours de réalisation. Il y a lieu de signaler que cette augmentation significative résulte des trois plans quinquennaux initiés par le Président de la République", a révélé El Hadi Ould Ali, qui assure que les pouvoirs publics accordent un intérêt certain à la mise en place, au profit de la pratique, d’un parc infrastructurel "conforme" aux standards internationaux. Pour lui, ce chiffre confirme, une fois de plus, l’intérêt accordé à ce type d’infrastructures dédiées au sport, et à la natation en particulier, dans le but de "répondre" aux besoins de plus en plus conséquents des populations, au niveau des différentes régions du pays, et plus particulièrement celles des Hauts Plateaux et du Sud. "Ainsi, l’accumulation de ce parc infrastructurel et la pression exprimée par une sollicitation de plus en plus importante par les utilisateurs nous invite à asseoir une réelle vision, non seulement au choix de la conception de ces édifices, leurs lieux d’implantation, la maîtrise des techniques de construction, mais surtout leur gestion et plus particulièrement leur entretien", a-t-il insisté. Le ministre a affirmé, en outre, que cette journée doit permettre aux différentes parties prenantes de découvrir les "meilleures" techniques en matière d’économie sur l’utilisation de l’énergie, et des notions sur les énergies renouvelables, et l’intérêt à accorder à la formation des 11 personnels d’entretien et le management en termes de gestion de ces infrastructures. "Il est clair qu’une mise à niveau des personnels est plus que nécessaire et d’ailleurs, nous avons mis en place un riche programme dans ce sens. C’est l’objectif que nous nous sommes tracés, avec le concours précieux des experts et des spécialistes, afin de rehausser la qualité des prestations au niveau de nos infrastructures, garantir la sécurité des utilisateurs, réduire les coûts induits par l’exploitation et augmenter les délais d’exploitation de ces infrastructures", a indiqué El Hadi Ould Ali. S. A. M. El-Moudjahid 12 L’unité de Béjaïa-liège renait de ses cendres Source : Aps du Mercredi 9 mars 2016 Après des années de purgatoire, l’unité Béjaïa-liège, une émanation de l’ex-SNLB (Société nationale des lièges et bois) spécialisée dans la production de panneaux agglomérés en liège (isolation thermique et acoustique), reprend vie en affichant un état de santé insolent. Ses performances, marquées par un doublement de ses niveaux de production et de son chiffre d’affaires, ainsi que son orientation affirmée vers l’international, renseignent on ne peut mieux sur son nouveau dynamisme certes, mais aussi sur ses projections. L’unité est sur le point de fonder une nouvelle usine dans la nouvelle zone industrielle d’El-Kseur (27 km à l’ouest de Béjaïa) avec comme objectif le renforcement de ses exploits. Employant une soixantaine de travailleurs à peine, elle a produit en 2015, pas moins de 4.000 m3 de panneaux agglomérés (contre 2000 M3 en 2014), 76 tonnes de regranulé noir (contre 19 tonnes en 2014) et autant de poussières de liège, un sousproduit utilisé comme fertilisant ou remplaçant la paille dans les élevages. Des activités à l’export pour 50.000 euros Au même moment, elle a concrétisé sept opérations d’exportation vers l’Europe, notamment la Belgique, la France et l’Italie, pour un montant de plus de 50.000 Euros. Pour autant, ses dirigeants évitent de pavoiser. "Nous avons redressé la barre certes, mais il faut persévérer et confirmer. On jugera sur la durée", commentera son PDG, Mohamed Himrane, qui s’est dit "optimiste", malgré un contexte de crise, quant à l’existence de plusieurs facteurs favorisant son activité. "Il y a une disponibilité sans limite du liège en Algérie, une manifestation d’intérêt de plus en plus importante en faveur du panneau isolant, notamment dans la construction et le bâtiment. Il y a aussi, le souci partagé (public et privé) de réaliser des économies d’énergie, le liège ayant la faculté de réduire les consommations thermiques de l’ordre de 30 % dans les habitations, et les promesses d’une plus grande ouverture sur l’exportation", a-t-il expliqué. "Le liège est un produit d’avenir, il est écologique et durable et possède des propriétés d’isolation thermique et phonique inégalable, et reste de plus relativement peu onéreux", soutient-il. 13 Une usine sortie des limbes L’usine, sortie des limbes en 1933 puis nationalisée en 1964, capitalise une expérience, capable de lui garantir des horizons encore plus prometteurs, soutienton. En fait, cette force acquise contraste fortement avec son état physique. L’unité, implantée à la périphérie de la ville, non loin du carrefour des quatre chemins qui fourmille de boutiques et d’ateliers industriels, est connue des seuls observateurs avertis. Cachée derrière un mur d’enceinte, elle n’accroche ni le regard, ni ne renseigne sur son métier, "trahie" seulement par un panneau d’enseigne discret apposé latéralement au portail d’entrée. A l’intérieur, une fois le seuil franchi, l’attrait reste tout aussi austère, duquel apparaît une foule de bâtisses impersonnelles imbriquées les unes dans les autres et cernant un immense parking dont la quasi-vacuité renforce le "leurre" extra-muros. Le visiteur n’en lève le voile qu’une fois les pieds dans les ateliers, où règnent un bruissement et une activité à tout rompre. Les lieux en soi ressemblent à s’y méprendre à un musée. "C’est presque une manufacture du 19ème siècle", plaisante M. Himrane, ravi de dévoiler ses autoclaves fumant et ses équarisseurs à lame unique qui fleurent l’ancien mais qui lui calibrent des "produits première main". Leur succès a dépassé les frontières nationales, arrivé jusqu’en Chine, intéressée par l’acquisition de la poudre de liège, ou encore dans d’autres pays européens, à l’instar de l’Autriche, attiré par les panneaux. L’unité traverse un moment de félicité. Et la crise, pour elle, n’est finalement qu’un motif de plus pour se transcender. 14 La transition énergétique est un processus long qu’il convient d’enclencher le plus tôt possible (contribution) Source : Le Maghreb émergent vendredi 4 mars 2016 La transition énergétique : le défi de mettre fin à la domination des énergies fossiles dans le mix énergétique. Pour le professeur Abderrahmane Mebtoul, « la transition énergétique renvoie à d'autres sujets que techniques, posant la problématique sociétale, autant que celle de la fiscalité énergétique influant sur le choix des allocations des ressources et ayant un impact sur la répartition du revenu par catégories socioprofessionnelles ». Pour cerner le concept de transition énergétique, il faut s’intéresser aux aspects suivants : Premièrement, si l’humanité généralisait le mode de consommation énergétique des pays riches, il nous faudrait les ressources de 4 ou 5 planètes, d’où l’urgence d’une adaptation pour un nouveau modèle de consommation. Deuxièmement, la transition énergétique renvoie à d'autres sujets que techniques, posant la problématique sociétale, autant que celle de la fiscalité énergétique influant sur le choix des allocations des ressources et ayant un impact sur la répartition du revenu par catégories socioprofessionnelles. Cela pose le problème d’un nouveau modèle de croissance. Tous les secteurs économiques, tous les ménages sont concernés : transport, BTPH ; industries, agriculture. Les choix techniques d’aujourd’hui engagent la société sur le long terme. Il ne faut pas être pessimiste. Le passage de l’ère du charbon à l’ère des hydrocarbures ne s’est pas fait parce qu’il n’y avait plus de charbon, et demain d’autres sources d’énergie existeront. Troisièmement, il faut être réaliste et éviter une vision unilatérale car les fossiles classiques demeureront encore pour longtemps la principale source d’énergie. Aussi, la transition énergétique doit-elle être fondée sur deux principes : a- La sobriété énergique (efficacité énergétique), impliquant la maîtrise de la demande, par la sensibilisation mais aussi par la formation pour forger de nouveaux comportements. Il faut de nouveaux réseaux, un nouveau système de financement par de nouvelles politiques publiques. Il faut agir sur la réduction des besoins énergétiques en amont en augmentant l’efficacité des équipements et de leurs usages (par exemple nouveaux procédés pour le BTPH, les transports pour des économies en énergie passant, respectivement, par la rénovation des bâtiments existants et un nouveau mode de transport. b.- Le mix énergétique, qui nécessitera d’adapter le réseau électrique aux nouveaux usages, supposant un nouveau réseau de distribution adapté aux nouvelles productions pour garantir la continuité de fourniture et au meilleur prix. Quatrièmement, la transition énergétique suppose un consensus social, l'acceptabilité des citoyens du fait de la hausse à court terme du coût de l'énergie, hausse profitable, cependant, aux générations futures. La question fondamentale est la suivante : cette transition énergétique, combien coûte-t-elle, combien rapporte-telle et qui en seront les bénéficiaires? Un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) consacré à l’Allemagne note qu’un foyer allemand de trois personnes paie en moyenne 83 euros par mois pour son électricité, près du double qu'il y a dix ans. Ainsi, la transition énergétique est un 15 processus long éminemment politique qui devrait être traité loin de toute polémique. Elle implique un nouveau modèle de consommation évolutif (exemple : la rationalisation de l’usage du téléphone portable, consommateur d’énergie électrique). D'autres besoins nouveaux pourront apparaître au fil des décennies, l’objectif stratégique est d'éviter la précarité énergétique de la majorité. (*) Abderrahmane Mebtoul est professeur international en management stratégique des Universités et expert 16