suppurations pleurales chez l`enfant
Transcription
suppurations pleurales chez l`enfant
SUPPURATIONS PLEURALES CHEZ L'ENFANT Aspects épidémiologiques et étiologiques L. LUKUNI MASSIKA, P. BINDA ki MUAKA, U. OMANGA RESUME Une étude épidémiologique et rétrospective est réalisée chez 260 enfants souffrant d'une suppuration pleurale. Cette pathologie atteint surtout les nourrissons sans grande différence entre les deux sexes. Le staphylocoque est le principal germe de surinfection. L'état nutritionnel déficient et la prise en charge médicale tardive alourdissent le pronostic vital déjà sévère. Mots-clefs : Enfant, suppuration pleurale, staphylocoque doré, malnutrition. SUMMARY In a retrospective study, the authors report different epidemiologic and etiologic aspects of 260 cases with suppurative pleuresy in children. This pathology is most frequent in young children of the both sex. Staphylococcus aureus is mainly incriminated as infectious agent. Pronostic is more severe in infants with malnutrition or with a late-comer therapy. Key-words : Children, suppurative pleuresy, staphylococcus aureus, malnutrition. INTRODUCTION Les pneumopathies sont l'une des pathologies les plus fréquemment rencontrées chez l'enfant en particulier dans les pays en voie de développement (14, 17). Elles représentent non seulement la principale cause d'hospitalisation et de décès mais aussi 20 à 30 % de notre consultation externe (8, 19). Elles atteignent essentiellement le nourrisson et le jeune enfant de moins de 5 ans d'âge (20, 21, 23). En plus des répercussions financières et économiques qu'elles occasionnent, les pneumopathies peuvent entraîner à distance, des complications telles que les suppurations pleurales susceptibles d'handicaper la santé. Dans cette étude, nous avons analysé les différents aspects épidémiologiques et étiologiques des suppurations pleurales qui, dans notre pays, constituent un gros problème par la mortalité encore élevée qu'elles occasionnent. MATERIEL ET METHODES Notre étude rétrospective porte sur les dossiers des enfants hospitalisés dans le Département de Pédiatrie aux Cliniques Universitaires de Kinshasa de juin 1973 à décembre 1982 pour une suppuration pleurale. Nos critères de sélection ont porté essentiellement sur des documents cliniques, biologiques, radiologiques et parasitologiques. Ainsi, nous avons retenu 260 dossiers avec le diagnostic, évoqué préalablement sur base d'arguments anamnestiques, cliniques et radiologiques et confirmé par une ponction pleurale qui a retiré une sérosité louche ou purulente. Ces enfants ont bénéficié d'un traitement médical, chirurgical et kinésithérapeutique. Le traitement médical associe deux ou plusieurs antibiotiques à large spectre selon les possibilités financières des parents et aussi du stock pharmaceutique. Des drogues anti-inflammatoires ont parfois été prescrits. Le traitement chirurgical comprenait : 1Les ponctions évacuatrices 2La pose des drains pleuraux en cas de pus et plus rarement 3La décortication pleurale. Tous les patients étaient hospitalisés en soins intensifs pédiatriques ou chirurgicaux pour un meilleur suivi médical, radiologique, biologique et parasitologique. Sur le plan médical, l'enfant subit un examen complet quotidiennement. Un cliché radiologique et des examens hématologiques sont réalisés à un rythme hebdomadaire tandis que les protéines sanguines ne sont contrôlées qu'une fois mensuellement. Le liquide de ponction est examiné pour une preuve bactériologique. Cliniques Universitaires de Kinshasa - Département de Pédiatrie B.P. 123 KINSHASA XI (Zaïre) Médecine d'Afrique Noire : 1990, 37 (2) L. LUKUNI MASSIKA, P. BINDA ki MUAKA, U. OMANGA 25 RESULTAT Age et sexe Nous avons dépouillé 260 dossiers dont l'âge des patients varie de 1 mois à 12 ans et 9 mois. L'âge moyen se situe à 24 mois avec une concentration maximale à 14 mois. Nous avons 128 filles pour 132 garçons (Tableau I). Provenance des patients et rang dans la fratrie Dans 83 % des cas, les patients nous arrivaient directement de la maison tandis que 17 % des cas avaient transité par une formation médicale quelconque. En situant l'enfant dans la fratrie, nous constatons que ce sont surtout les premiers enfants qui sont concernés dans cette étude. Délai entre le début de la maladie et la consultation/ diagnostic Le délai séparant le début de la symptomatologie clinique et la consultation et ou le diagnostic a pu être déterminé chez 245 enfants. Nous avons constaté que ce délai est pratiquement superposable et que dans plus de 65 % des cas, la consultation et donc le diagnostic étaient tardifs. Répartition saisonnière La répartition des malades selon le mois d'hospitalisation montre une fréquence plus marquée entre septembre et mai. Cette période correspond, dans notre pays, à la saison pluvieuse. Symptomatologie clinique La symptomatologie clinique à l'admission est résumée dans le Tableau II. Elle est dominée par la fièvre (85 % des cas), la toux (8,1 % des cas), la dyspnée (80 % des cas) et le syndrome de condensation (78,5 % des cas). Huit enfants (3 %) avaient une ausculation normale malgré un tableau clinique de détresse respiratoire. Paramètres biologiques Nous avons rencontré des perturbations biologiques dans 80 % des cas. L'anémie était fréquente avec un taux d'hémoglobine inférieure à 10 g/dl, la leucocytose était très élevée dans au moins 73 % des cas et la formule leucocytaire était neutrophilique dans 78 % des cas. La vitesse de sédimentation était accélérée dans 65 % des cas avec un effondrement de l'albuminémie dans 80 % des cas. Médecine d'Afrique Noire : 1990, 37 (2) Données radiologiques Sur le plan radiologique, les lésions se rencontrent un peu plus fréquemment à droite plutôt qu'à gauche avec une prédilection au niveau du lobe inférieur dans les deux cas (Tableau IIIa). Les différents types de lésions retrouvés sont repris dans le tableau IIIb. Ces lésions se traduisent surtout par des opacités totales (69 % des cas) ou partielles (31 %). Parmi les autres lésions associées, nous comptons des infiltrats (12 % des cas), des pneumothorax (9 % des cas), la condensation (7,5 %) et des bulles surtout en post rougeole (3 %). Données parasitologiques L'étude bactériologique était réalisée sur le liquide de ponction pleurale et l'hémoculture. Le liquide pleural a été examiné dans 180 cas en vue de déterminer le germe et sa sensibilité aux antibiotiques disponibles. La culture était positive dans 112 cas (62 %). Le staphylocoque doré est l'agent causal principal (27 % des cas), suivi par le Pneumocoque (15 % des cas), le Klebsiella (14 % des cas) et l'Acinetobacter (9,8 % des cas). Les autres germes étaient plutôt rares. Le prélèvement de l'hémoculture était moins systématique et n'a été réalisé que dans 18 cas dont 8 montrent un Salmonella OMB (2 cas), un Acinetobacter (2 cas) ; les quatres autres germes sont respectivement un cas d'Enterobacter, de Citrobacter, de Serratia et de Staphylocoque épidermidis. Tous ces germes isolés se sont révélés sensibles à la plupart des antibiotiques testés. Attitude thérapeutique Sur le plan médical, des antibiotiques à large spectre ont été prescrits en association et en fonction de l'antibiogramme et des disponibilités du moment. Les drogues anti-inflammatoires ont également été utilisés quoique plus rarement. Le traitement chirurgical comprenait des ponctions évacuatrices itératives dans un cas, des drainages pleuraux dans 207 cas (79,6 %) et une décortication pleurale dans 3 cas. Un traitement kinésithérapeutique a été instauré chez 8 enfants (3 %). Evolution L'évolution n'a pas été précisée dans 10 cas alors que chez les restants, elle est jugée bonne dans 80 % des cas. Nous SUPPURATIONS PLEURALES CHEZ L'ENFANT avons déploré 44 décès (16 %) dont 28 (64 %) dans un tableau de détresse respiratoire, 7 (15 %) par anémie et 4 (9 %) par décompensation cardiaque (Tableau IV). COMMENTAIRES Fréquence - Age et Sexe Les suppurations pleurales sont une des complications à distance des pneumopathies aiguës capables d'handicaper la santé de toute personne (25). Bien que des études réalisées dans des pays en voie de développement sur la morbidité révèlent une fréquence des pneumopathies aiguës variant entre 30 et 50 %, celle des suppurations pleurales reste faible aux environs de 1 à 2 % (8). Les jeunes enfants restent les plus vulnérables, en particulier les nourrissons bien que BACULARD et coll (1) trouvent une prédominance de la maladie chez des enfants plus âgés. Selon la littérature, cette vulnérabilité du jeune enfant peut s'expliquer notamment par le manque d'anticorps spécifiques et l'existence de l'hypertrophie des végétations adénoïdes (11, 24). Du point de vue du sexe, notre légère prédominance masculine dans les suppurations pleurales se retrouve dans la littérature (2, 13, 18). Les suppurations pleurales qui surviennent avec une fréquence plus ou moins égale dans les deux sexes sont généralement d'origine virale surinfectée (8). La prédominance des filles dans les infections virales pourrait s'expliquer par le fait que les filles bénéficient plus tôt des fonctions immunitaires transmises par le chromosome X (10). Provenance des patients et rang dans la fratrie Dans notre étude, 83 % des malades sont venus directement de la maison, sans avoir bénéficié d'un traitement antibiotique quelconque, évitant ainsi l'effet de sélection des germes. Les 17 % restants ont transité dans des dispensaires où ils ont reçu des injections sporadiques d'antibiotiques, en particulier la pénicilline, avec une posologie douteuse. Cette pratique a certainement fait disparaître des germes comme le pneumocoque, laissant le staphylocoque se développer allègrement jusqu'à provoquer l'épanchement (1). Nous pensons que l'inexpérience des parents dans la puériculture joue un rôle certain dans la morbidité élevée des suppurations pleurales chez leurs premiers enfants (6). Cette inexpérience est aussi à la base du délai allongé entre 26 le début de la symptomatologie, la consultation/diagnostic et une prise en charge médicale correcte (13). Variations saisonnières L'influence saisonnière retrouvée dans notre étude est aussi signalée dans la littérature. A cette période de l'année, notre climat est chaud, pluvieux et humide. Des auteurs ont souligné le rôle du changement des facteurs météorologiques qui modifient l'atmosphère facilitant ainsi la transmission aérienne des germes (4, 11, 28). Nous n'avons pas recherché systématiquement l'influence de certains facteurs environnementaux dont la promiscuité domestique, le tabagisme des parents et la source d'énergie pour faire la cuisine. Il est en effet bien connu que ces facteurs sont nocifs pour l'appareil respiratoire de l'enfant (3, 14, 15, 26). Paramètres cliniques, biologiques et radiologiques Le tableau clinique de nos malades est superposable à celui qui est observé ailleurs avec fièvre, toux, dyspnée, asymétrie auscultoire et douleur thoracique à la mobilisation. Les paramètres biologiques ont mis en évidence des enfants fragiles présentant une anémie, une carence protéique et des tests inflammatoires perturbés confirmant ainsi une infection virale et/ou bactérienne évolutive. La malnutrition qui perturbe les mécanismes de défense de l ' o rganisme tant humoraux qu'à médiation cellulaire favorise à coup sûr l'apparition des atteintes respiratoires (9, 12). Les lésions radiologiques les plus sévères sont retrouvées chez des enfants déjà mal nourris. Il faut signaler la place de choix de la rougeole dans la genèse de ces suppurations pleurales où le staphylocoque reste le germe de surinfection (5, 7, 27). Ce staphylocoque provoque les lésions bulleuses et heureusement, reste encore très sensible aux antibiotiques généralement utilisés (16, 22). Attitude thérapeutique et évolution Outre une réanimation médicale bien menée pour corriger les différentes carences, notre traitement s'est résumé en trois volets : médical avec l'usage des antibiotiques et des anti inflammatoires, chirurgical par des ponctions évacuatrices ou drainages pleuraux et enfin kinésithérapeutique précoce (16). Cette démarche tout à fait conforme avec la littérature a permis de récupérer rapidement plus de 83 % des cas. Malgré une fréquence faible des suppurations pleurales, la Médecine d'Afrique Noire : 1990, 37 (2) L. LUKUNI MASSIKA, P. BINDA ki MUAKA, U. OMANGA 27 mortalité dans notre série reste élevée à 16 %. Un progrès est certainement réalisé depuis le travail de L'ISENGOMOKA et coll (8) qui trouvent une mortalité de 25 %. L'étude de nos décès montre que la mortalité de 17 % que nous trouvons se recrute essentiellement parmi les enfants qui sont passés préalablement dans de petites formations médicales peu qualifiées avec une prise en charge médicale insuffisante. Le retard d'un traitement médical correctement administré chez des enfants carencés a été certainement un autre facteur de mauvais pronostic. TABLEAU II Symptomatologie clinique SIGNES Nbre de cas % Fièvre 221 85,0 Toux 212 81,5 Dyspnée 209 80,3 Syndrome de condensation 204 78,5 Cyanose 03 1,5 Ausculation normale 08 3,0 CONCLUSION TABLEAU III - PARAMETRES RADIOLOGIQUES La suppuration pleurale est une complication à distance d'une pneumopathie aiguë. Elle se rencontre surtout chez le jeune enfant et particulier le nourrisson avec une légère prédominance masculine. Ces enfants ont généralement un état nutritionnel déficient. Le staphylocoque est le germe le plus couramment rencontré suivi, chez le grand enfant, par le pneumocoque. Une prise en charge médicale urgente et correcte est indispensable pour assurer un pronostic vital meilleur. TABLEAU IIIa Localisation des lésions radiologiques Répartition par lobe Poumon Nb de cas % droit 139 (53,5) Sup. 120 (86,5) 121 (46,5) Sup. 102 (84,3) Gauche REMERCIEMENTS Nous remercions le Citoyen MUAKA UMBA C. qui a bien voulu dactylographier ce manuscrit que nous avons présenté au Premier Congrès National de Pédiatrie tenu à Kinshasa (Zaïre) du 13 au 15 juin 1988. Bilatéral TRANCHES D'AGE SEXE Masc. Fem. N % < 6 mois 11 11 22 8,5 6 - 18 mois 68 57 125 48,0 18 - 36 mois 32 38 70 27 3 - 6 ans 12 14 26 10,0 6,5 Inf. 121 (100) TABLEAU IIIb - Types de lésions radiologiques Opacité totale Opacité partielle Lésions associées - Infiltrats - Pneumothorax - Condensation - Bulles - Adénopathies bilaires TOTAL Inf. 139 (100) 2 (0,7) Lésions TABLEAU I Répartition des patients selon l'âge et le sexe Moyen 122 (87,7) Nb des cas % 180 80 83 31 24 19 07 02 69,2 30,8 32,0 12,0 9,0 7,5 3,0 0,9 TABLEAU IV - Circonstances de décès 6 - 12 ans 09 08 17 Total 132 128 260 % 51 49 100 Médecine d'Afrique Noire : 1990, 37 (2) 100 Cause présumée Détresse respiratoire Anémie Décompensation cardiaque Septicémie Hypoglycémie Convulsions Non précisée Nb des cas % 28 07 04 01 01 01 02 63,6 16,0 9,0 2,2 2,3 2,3 4,5 SUPPURATIONS PLEURALES CHEZ L'ENFANT 28 BIBLIOGRAPHIE 1 - BACULARD A., TOURNIER G., GAUTIER Cl., COUVREUR J., GERBEAUX J. Aspects actuels du diagnostic et du traitement des pleurésies purulentes de l'enfant. Ann. Pédiat., 1976, 23, 481-488. 2 - BERMAN S., DUENAS A., BEDOYA A., CONSTAIN V., LEON S., BORRERO I., MURPHY J. Acute lower respiratory tract illnesses in Cali, Comombia : A two-year ambulatory Study. Pediatrics, 1983, 71, 210-213. 3 - BONHAM G.S., WILSON R.W. Children's health in families with smokers. Am. J. Public health, 1981, 71, 290-293. 4 - BULLA A., HITZE K.L. Acute respiratory infection : a review. Bull. WHO, 1978, 56, 481-498. 5 - CATTANEO S.M., KILMAN J.W. Surgical therapy of empyenia in children. Arch Sung, 1973, 106, 564-566. 6 - COLLINS J.J., KASAP H.S., HOLLAND W.W. Environnemental factors in child mortality in England et Wales. Am. J. Epidemiol. 1971, 93, 10-22. 7 - DIAVITA M.B., KRUBWA YOB., TUYINDI T.H., KIULA NT. Pleurésie purulente chez l'enfant (A propos de 62 cas aux CUK). Publications Médicales Africaines, 1988, 89, 51-55. 8 - DISENGOMOKA I., KABA K., SHANGO K., MUBILIGI F. , BOLAMBA, GERBEAUX J. Les pleurésies purulentes chez l'enfant zaïrois. Ann. Pédiatr. 1980, 27, 621-627. 9 - EXCLER J.L. Aspects cliniques de la malnutrition protéino-énergétique chez l'enfant en milieu tropical. Inst. Méd. Hyg. Trop., 1984, 9, 707-715. 10 - GLEZEN W. P., LODA F.A., CLYDE W.A., SENIOR R.J., SCHEAFFER C.I., CONLEY W.G., DENNY F.W. Epidemiologic patterns of acute lower respiratory desease of children in a pediatric groupe practice. J. Pediatr. 1971, 78, 397-406. 11 - GUERIN N. Les maladies respiratoires aiguës de l'enfant. L'enfant en milieu Tropical, 1983, 145, 5-27. 12 - HANZA B., KHADRAOUI S., SMITH J.N. Evolution de l'immunité cellulaire chez des nourrissons malnutris en voie de récupération nutritionnelle. Ann. Pédiatr., 1979, 26, 87-90. 13 - HOLLAND W.W. La maladie respiratoire chez l'enfant. Bull. Union Int. Tuberc. 1983, 58, 214-216. 14 - HOLLAND W.W., BENNETT A.E., CAMERON I.R., FLOREY C. du V., LEEDER S.R., SCHILLING R.S.F., SWAN A.V., WALLER R.E. Health effects of particulate pollution : reappraising the evidence. Am. J. Epidemiol., 1979, 110, 527-659. 15 - HONICKY E.R., AKPON A., OSBORUE J.S. Infant respiratory illness and indoor air pollution from a woodburning stove. Pediatrics, 1983, 73, 126-128. 16 - LACUT J. Les traitements antibiotiques des infections staphylococciques. Rev. Prat. 1982, 32, 3187-3199. 17 - LONG S.S. Treatment of acute pneumonia in infants and children. Pediatr. Clin. North Am. 1983, 30, 297-321. 18 - MALETZKY A.J., COONEY M.K., LUCE R., KENNY C.E., GRAYSTON J.T. Epidemiology of viral and mycoplasnel agents associated with childhood lower respiratory illness in a civilian population. J. Pediatr. 1971, 78, 407414. 19 - MEMORANDUM O.M.S. Indication concernant la recherche sur les infections aiguës des voies respiratoires. Bull. O.M.S., 1982, 60, 371-385. 20 - MEMORANDUM O.M.S. Prise en charge clinique des infections aiguës des voies respiratoires chez les enfants. Bull. O.M.S., 1982, 60, 49-59. 21 - MITCHELL I., BARCLAY R.P.C., RAILTON R., FISHER J., CONELY J. Frequency and severity of apnoca in lower respiratory tract infection in infancy. Arch. Dis. Child. 1983, 58, 497-499. 22 - OMANGA U. Aspects cliniques et évolution de staphylococcies pleuro-pulmonaires chez l'enfant congolais. Etudes Médicales, 1972, 1, 27-45. 23 - PIO A., LEOWSKI J., LUELMO F. Infections respiratoires aiguës de l'enfant. Bull. Union Int. Tuberc. 1983, 58, 201-210. 24 - REINERT P., GESLIN P. Les particularités de l'immunologie et de la bactériologie de l'infection néonatale. Rev. Prat. 1979, 292, 013-2029. 25 - SAMET J.M., TAGER I.B., SPEIZER F.E. The relationship between respiratory illness in childhood and chronic airflow obstruction in adulthood. Am. Rev. Resp. Dis., 1983, 127, 508-523. 26 - SCMIDT D., TIENDRE BEOGO H., DIALLO A., ROUDAUT M; Enquête sur la consommation tabagique en milieu africain à Abidjan. Poumon-Coeur 1981, 37, 3-9. 27 - STILES Q.R., LINDESMITH G.G., TRICHER B.L., MEYER B.W., JONES J.C. Pleural empyema in children. Ann. Thorac Surg. 1972, 10, 37-39. 28 - TYRELL D.A.J. Approches applicables à la lutte contre les maladies respiratoires à virus. Bull. O.M.S. 1980, 58, 713-718. Médecine d'Afrique Noire : 1990, 37 (2)