montrant plus facile dans leur état naturel que dans les cul

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A. R. PRÉVÔT
montrant plus facile dans leur état naturel que dans les cultures, il existe probablement un mode de reproduction invisible à partir de corpuscules filtrables, en rapport avec le
cycle vital.
— En dehors des faits d'évolution physiologique
étudiés plus haut, les Cocci anaérobies présentent une tendance à s'allonger, mais cette tendance n'arrive jamais à se
fixer.
Enfin les Cocci anaérobies, bien que leur pouvoir pathogène
expérimental soit difficile à mettre en évidence parce qu'il
disparaît rapidement en culture, jouent un rôle important en
pathologie. Ce sont pour la plupart des pyogènes, dont l'action
est d'autant plus nocive qu'ils sont presque toujours associés
soit entre eux, soit avec d'autres Bactéries pathogènes. Ce
sont surtout les agents des inflammations locales, des suppurations des cavités et de leurs annexes, et des infections focales,
qui peuvent avoir un retentissement important sur l'état
général. Certains peuvent causer des septicémies et des
métastases.
VIII.
I X . — La Bactérie décrite par COTTET en 1 8 9 9 sous le nom
de Diplococcus reniformis, qui figure dans la systématique américaine sous le nom de Micrococcus reniformis, n'est ni un Diplocoque, ni un Microcoque. Elle subit en effet facilement la
plasmolyse salée hypertonique, en relation avec la coloration
de Gram négative. Nous la rattachons au genre Neisseria
( T R E V I S A N ) ; elle devient ainsi N. reniformis. C'est un Gonocoque anaérobie strict, peptolytique, glucidolytique, ni gazeux ni fétide, agent de suppurations génito-urinaires de
l'homme et de la femme.
X . —Nous proposons le nom de Neisseria discoides pour une
espèce nouvelle, nettement différente de N. reniformis, caractérisée par son me de de croissance très particulier en gélose
profonde : disque de colonies suspendu dans la zone critique,
correspondant à une phase physiologique d'incapacité de
pousser dans les milieux liquides. Par adaptation sélective,