BONNE FETE A TOUTES LES MAMANS Discours fête des mères

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BONNE FETE A TOUTES LES MAMANS Discours fête des mères
BONNE FETE A TOUTES LES MAMANS Discours fête des mères , Saint‐Florentin, 26 mai 2013 Bienvenue à toutes et à tous , et surtout, bien entendu, à nos chères mama ns, sans oublier nos grands‐mères et a rrières grands ‐mères , ces sortes de super‐mamans , et je sais qu’il y en a dans la salle. Aujourd’hui , toute la communauté vous salue, chères ma mans, et essaie, bien modes tement, de vous rendre le jus te homma ge que vous méri tez. Ca r trop souvent on oublie de di re combien l’a mour des mères est essentiel , combien elles font de nous des hommes et des femmes adul tes, responsables, qui ne ma nquent de rien, d’a ffecti on comme de valeurs , qui nous prépa rent, pour le di re simplement, à affronter la vie, a vec l ’aide des papas un tout peti t peu quand même... Pa m Brown, écri vain, disait que « l 'amour d'une mère c'es t comme l 'air : c'es t tellement banal qu'on ne le rema rque même pas. Jusqu'à ce qu'on en manque. » Tout es t di t i ci . Lors qu’on es t enfant, heureux, comblé de tout, l ’on ne se rend pas compte de la chance que nous a vons d’être sous la protection d’une mère qui nous a tout donné, qui aurai t a ccompli tous les sa crifi ces pour nous , qui ferai t n’importe quoi pour sa progéni ture. Ce n’es t que plus ta rd, lors qu’on gra ndi t, lorsque l ’on devient soi ‐même pa rent, et plus ta rd malheureusement lorsqu’on a la douleur de perdre nos chers parents qu’on réalise vraiment toute l ’étendue de ce qui nous a été transmis , donné, sans condi tions , sans retenue. C’es t cela une mère, c’es t un amour incondi tionnel , gra tui t, entier, absolu. Ca r il es t vrai que lorsqu’on pa rle d’une mère, on pa rle toujours de son enfance. Et l’enfance, vous le savez tous , c’est sans doute l ’élément le plus important d’une vie. C’es t là que tout se joue, que tout se cons truit, que tout se fa çonne, s ’édi fie, et c’es t là que toute la vie durant nous puisons les forces, les réconforts et les joies belles et na ïves . En fait, les enfants font leurs vies . Ils sont prêts , assez forts , du moins le pensent‐ils pour affronter seuls les ci rcons tances de l ’existence… Mais vers qui se tournent‐ils, quand ils rencontrent une difficul té, vers qui vont‐
ils chercher ce réconfort dont ils croyaient ne plus a voi r besoin ? Vers maman, et dans ces moments, mêmes adul tes , ils redeviennent ce qu’ils seront pour l ’éternité : le fils ou la fille, l ’enfant de leur mère. Ca r la vie est une continuité, une perpétua tion magique des êtres , et rien ne semble pl us beau que la mère qui voi t ses propres enfants deveni r pa rents . Un cycle s ’a ccomplit, et a vec l ui, les familles sont éternelles, ca r en cha cun vi t celui qui le précède et celui qui lui succèdera . Chères mères, quand vos enfants vous disent « laisse‐moi fai re je suis assez grand », lorsqu’ils veulent tout fai re tout seuls, rega rdez les a vec bonheur. Ca r vous les a vai t fai t grandi r, pousser. Un jour eux aussi feront germer une famille, et vous leur a urez tra nsmis l ’essentiel , l ’ingrédient le plus généreux, le plus absolu, le plus recherché et pourtant le moins cher du monde, l ’amour. Merci à toutes les mamans de supporter nos excès , nos bêtises, notre ingra titude, pa rfois , merci de pa rdonner encore et encore aux enfants que nous sommes et res terons a vec cette même bienveillance. *** Aujourd’hui , je rend pa rti culièrement hommage à deux mama ns à qui je vais a voi r l ’honneur de remettre la Médaille de la Fa mille, une distinction honori fique, décernée aux mères de fa mille qui élèvent ou ont élevé au moins qua tre enfants . Pa rmi toutes les distinctions, celle‐
ci occupe, sans a ucun doute, une pla ce pa rticulière pa rce qu’elle es t la dis tinction du cœur, de la générosité, du don de soi . J’en profi te pour ra ppeler que cette Médaille de la Famille doit être demandée pa r vous ‐
même ou quelqu’un de votre entoura ge, fa mille ou amis au plus ta rd le 30 janvier, auprès du CCAS. Et c’es t a vec gra nd plaisir que cette année, je reçois les épouses de deux de mes conseillers muni cipaux. Je demande d’abord à Mme Danielle CECCHY de me rejoindre. Danielle CECCHY, vous a vez fondé votre foyer le 29 juillet 1967 a vec Éri c CECCHY, votre époux, peu de temps après vous être rencontrés sur votre lieu de tra vail, à l ’époque dans le Nord de la France. De votre union sont nés cinq enfants : ‐ Corinne, née le 18 février 1968 ‐ Chris telle, née le 1er juin 1971 ‐ Pa tri ck, né le 16 novembre 1973 ‐ Vi rginie, née le 22 décembre 1980 ‐ Et Syl vain, né le 15 a vril 1983. Toujours au tra vail , toujours a ttenti ve au bien‐être et à la bonne éduca tion de vos enfants , vous profi tez aujourd’hui d’une belle famille autour de vos 10 peti ts‐enfants et de votre a rrière‐peti te fille. En hommage à votre méri te et en témoi gnage de reconnaissance de la Na tion, au nom du Préfet, j’ai le plaisir de vous remettre le diplôme de la Médaille de bronze de la Famille Fra nçaise ainsi qu’un beau bouquet de fleurs. La Médaille, quant à elle devrai t vous être décernée prochainement à l ’El ysée, pa r Monsieur le Président de la République. Le ti rage au sort annuel désignant celles et ceux qui profi teront de la cérémonie de l ’Éta t vous a en effet désignée. Bra vo ! J’appelle maintenant Mme Danièle FOURNIER. Danièle FOURNIER, vous fondez votre foyer le 23 mai 1964 à Chessy‐les‐Prés a vec Ma rc FOURNIER, votre époux, après vous être connus au bal . (J’espère que vous fêterez comme il se doi t vos noces d’Or l ’année prochaine !!) Vous a vez le méri te d'a voi r élevé cinq enfants, presque seule nous a confié Ma rc, occupé à l ’époque pa r ses obliga tions professionnelles. Une fa mille nombreuse comme on di t aujourd’hui, mais une continuité pour vous qui a viez 4 frères et s œurs et Ma rc qui en comptai t 9. Aujourd’hui , on retrouve à vos côtés : er
‐ Hugues , né le 1 a oût 1965 ‐ Ludovi c, né le 16 ma rs 1968 ‐ Francis , né le 19 janvier 1970 ‐ Isabelle, née le 17 juillet 1972 ‐ Et Stéphane, né le 4 juillet 1973. Sa ns oublier vos 11 peti ts‐enfants dont vous profi tez pleinement, libres tous les deux de vos engagements professionnels . A l’a ffection et à la reconnaissance de vos enfants, qui sont pour vous la véri table récompense, je voudrais aujourd’hui a jouter celle de la République. Je vous remets a vec grand plaisir cette Médaille de bronze. Bra vo à vous . Je vous remercie de votre a ttention et vous souhai te encore une fois à toutes , chères ma mans , chères grands ‐mères, chères a rrière grands‐mères , une excellente fête des mères . Merci à tous