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S tag e d e Da n s e
Afro-Brésilienne
Danse des OriXas
Animé par Rosangela Silvestre
le 17 juillet
de 15h à 18h
le 18 juillet
de 15h à 18h
Centre Momboye
25, rue Boyer 75020 Paris
Métro Gambetta
(sortie Martin Nadaud)
Bus : 26,96,61,69
Renseignements et inscriptions :
06 63 02 40 34
[email protected]
chorégraphe et danseuse internationale, elle sera accompagnée de musiciens spécialisés en rythmes de Candomblé.
http://silvestrelink.com
C
horégraphe, professeur de danse,
danseuse, Rosangela est née à Bahia,
dans une comunauté fortement ancrée
dans la tradition africaine. elle a participé
et acquis diverses techniques de danse,
telles que Martha Graham, Limon, barre et
ballet classique. Depuis 1982 elle effectue
des recherches personnelles et développe
une technique de danse brésilienne, la technique Sylvestre inspirée des mouvement et
des rythmes de la culture brésilienne.
En 1989 elle rejoint le « ballet folklorique de
Bahia » et devient responsable de la formation technique des danseurs et de la création de nouvelles chorégraphies contemporaines.
1 jour 40 € • 2 jours 70 €
Tous niveaux
Places limitées,
Rosangela enseignera la danse et le
rythme des Orixas.
www.onile-asso.fr
L
e Candomblé est une
religion qui tire ses
racines dans les
anciennes nations africaines
du Benin, de l’Angola et du
Zaïre. les Africains déportés
au Brésil et leurs descendants
durent intégrer nombre
d’éléments de la culture
européenne, y compris le
christianisme. Cependant,
sous le couvert de cette
assimilation apparente, ils
réussirent à maintenir les
pratiques et les croyances
de leurs cultures traditionnelles africaines. Encore
aujourd’hui, la culture populaire de Bahia vibre au rythme manifeste des traditions musicales, artistiques,
folkloriques et culinaires de l’Afrique. La vie quotidienne est également teintée de la religion
afro-brésilienne extatique connue sous le nom du candomblé. Au Brésil, comme dans
d’autres régions des Amériques, les esclaves africains continuèrent à vénérer les
orixas ou dieux du panthéon africain, pratiquant en secret leur religion traditionnelle,
tout en respectant en public les rites de l’Église catholique.
Aujourd’hui, le gouvernement du Brésil reconnaît et protège le candomblé. Toutefois,
à l’époque de l’esclavage et pendant plusieurs décennies suivant son abolition au Brésil
en 1888, le gouvernement et l’Église catholique interdirent les pratiques du candomblé,
et punirent sévèrement ceux qui s’y adonnaient. En guise de résistance et de solidarité,
les croyants se réunissaient en secret pour pratiquer les rites sacrificiels et autres rites sacrés du candomblé. En public, ils se conformaient aux règles du culte chrétien et maquillaient l’identité de
leur principaux orixas du panthéon africain en leur donnant le nom
d’un des saints de l’Église catholique. Par exemple, Oxala, dieu
africain de la créativité et fruit de la divinité suprême Olorum,
devenait Jésus-Christ ; Yemanja, orixa (dieu) de la fertilité et de la
compassion des eaux salées, et lien avec la Terre mère d’Afrique,
se transformait en Immaculée Conception ; Oxossi, déité guerrière
de la chasse, devenait saint Georges chrétien ; alors qu’Omulu ou
Obaluiae, déité qui, revêtue de fibres de raphia, maîtrise
l’épidémie, correspondait à Saint Lazare.
Chacun des orixas, et par association, chaque saint catholique, se
distinguait par un ensemble précis de couleurs, d’objets, de vêtements
et d’aliments favoris, qui sont maintenant très répandus dans l’État
de Bahia. Aujourd’hui, les jours de fête des saints catholiques et
des orixas auxquels ils étaient associés se célèbrent en même
temps. Ainsi, le candomblé et le catholicisme, dont les rituels se
fondent, imprègnent tous deux la culture contemporaine de Bahia
de leur énergie.
Au cours des cérémonies communautaires du candomblé,
les célébrants invitent les orixas à venir dans leur terreiro ou temple
du candomblé, au moyen de tambours, de chants et de danses.
Le premier à être appelé par les danseurs et les joueurs de tambour
est Exu, l’esprit du messager, celui qui intervient entre les croyants
et les orixas. Cet esprit ouvre le chemin afin que les orixas descendent
sur la terre.